Joey Savoie fait le grand saut chez les pros !
Compte tenu de son talent et de son palmarès des plus fructueux chez les amateurs, la question à propos de Joey Savoie n’a jamais été de savoir si, mais plutôt quand il allait joindre les rangs professionnels.
Mario Brisebois | Au19e.ca
Collaboration spéciale
Bien qu’on ait moins lu, vu ou entendu parler de lui en raison des évènements entourant la COVID-19, c’est maintenant fait. Joey Savoie a effectué le grand saut dans une décision annoncée par le biais d’une lettre ouverte, au lieu du communiqué de presse traditionnel. À la lettre de notre golfeur, nous avons ajouté des annotations explicatives sur son admirable parcours.
« J’attendais depuis longtemps de faire cette annonce officielle. J’ai toujours voulu devenir un joueur professionnel, et ça remonte à mes années juniors au Club de golf Pinegrove. Les gens qui me connaissent savent que j’aime prendre mon temps pour prendre les meilleures décisions. »
Joey Savoie a tout remporté au Québec dans les rangs juniors et amateurs. De plus, il a gagné le titre national de la NCAA division II, alors qu’il évoluait pour l’Université St. Leo en Floride. D’ailleurs, le Québécois Hugo Bernard a également fait partie de cette équipe gagnante. Finalement, il a permis à Équipe Canada de remporter la médaille de bronze à l’épreuve de golf mixte lors des Jeux panaméricains disputés en Amérique du Sud, la saison dernière.
Répondre à des critères bien précis
En plus de se hisser au 25e rang du classement mondial chez les amateurs, Joey a été invité à participer à l’Omnium canadien RBC à deux reprises. Ajoutons à son palmarès le Championnat de la PGA du Tennessee, qu’il a remporté par l’impressionnante marge de six coups alors qu’il évoluait toujours chez les amateurs. Par contre, peu importe ce qu’il a accompli par le passé, le processus de cette décision restait rigoureux.
« Pour faire le saut, je devais d’abord remplir trois critères : 1) Me prouver que je possédais le potentiel de jouer avec l’élite ; 2) Être prêt à me consacrer corps et âme à l’atteinte de mon but ; et 3) Sentir que je pouvais obtenir le support financer », explique le golfeur de 25 ans.
« Je suis prêt à maintenir mon engagement envers moi-même, mon équipe [Golf Canada et son entraîneur, Daniel Langevin] et envers ceux qui m’accordent leur confiance, dont le Groupe Biron », ajoute-t-il.
Il remercie évidemment les gens qui ont été autour de lui pour l’accompagner jusqu’à cette graduation, dont ses parents Hélène et Pierre.
« Être golfeur professionnel impose son lot de sacrifices. La route vers le circuit PGA Tour est incertaine et sera parsemée d’embûches. Je suis prêt à y mettre tout mon cœur et ma détermination », conclut-il.
En plus de posséder un grand talent, Joey Savoie est aussi une bonne personne. On lui souhaite bonne chance!
(NDLR) Joey a aussi lancé dernièrement un site bilingue pour nous tenir au courant de sa carrière :
Les terrains de golf sont ouverts à travers le pays
*Dernière mise à jour : 21 mai 2020
Nos partenaires des associations provinciales de golf travaillent d’arrache-pied pour bien comprendre l’impact de la COVID-19 sur le golf dans chaque province.
Ils ont fait de nombreuses démarches auprès des gouvernements municipaux et provinciaux ainsi que des instances de santé publique afin d’aider leurs clubs et leurs golfeurs membres à faire face à cette crise.
Vous trouverez ci-dessous un résumé des ouvertures provinciales ainsi et les liens vers chacune des associations provinciales de golf.
Province | Statut | Plus de renseignements |
Colombie-Britannique | Aucune fermeture ne fut décrétée. | Cliquer ici |
Alberta | Les clubs sont ouverts depuis le 2 mai. | Cliquer ici |
Saskatchewan | Les clubs sont ouverts depuis le 15 mai. | Cliquer ici |
Manitoba | Les clubs sont ouverts depuis le 4 mai. | Cliquer ici |
Ontario | Les clubs sont ouverts depuis le 16 mai. | Cliquer ici |
Québec | Les clubs sont ouverts depuis le 20 mai. | Cliquer ici |
Nouveau-Brunswick | Les clubs sont ouverts depuis le 24 avril. | Cliquer ici |
Nouvelle-Écosse | Les clubs sont ouverts depuis le 16 mai. | Cliquer ici |
Île du Prince-Édouard | Les clubs sont ouverts depuis le 1er mai. | Cliquer ici |
Terre-Neuve et Labrador | Les clubs sont ouverts depuis le 11 mai. | Cliquer ici |
Cliquer ici pour plus d’information pertinente sur la COVID-19 dans notre page de ressources.
Les intervenants du golf et du tennis récréatif sont soulagés de la relance
MONTRÉAL – Les administrateurs des clubs de golf et des terrains de tennis du Québec ont poussé un soupir de soulagement et ressenti une certaine fébrilité, mercredi, en apprenant qu’ils pourront lancer officiellement leurs activités le 20 mai, à la grandeur de la province.
« C’est fou, c’est fou, c’est fou, c’est comme si on venait d’annoncer qu’il y aura trois jours de l’An consécutifs. Les réseaux sociaux, le téléphone… Il y a de l’excitation dans l’air, de la fébrilité, de la joie. On vient de mettre de la joie dans le coeur de beaucoup, beaucoup de Québécois et de Québécoises », s’est exclamé, le ton haletant, le président de l’Association des clubs de golf du Québec (ACGQ), Martin Ducharme.
Ce dernier venait d’entendre, quelques minutes plus tôt, l’annonce de la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, qui a confirmé la reprise graduelle de certains sports récréatifs au Québec, dont le golf et le tennis récréatif.
Mme Charest a ajouté que le gouvernement du Québec a décidé d’inclure la région métropolitaine dans son plan de déconfinement sportif, entre autres pour limiter les déplacements non-essentiels entre les régions.
M. Ducharme, certes surpris, a cependant rappelé que tous les membres de l’ACGQ devront respecter les directives sanitaires du gouvernement du Québec _ dont la distanciation sociale de 2 mètres.
« Oui, oui, je suis surpris, mais de manière agréable, car les gens ont besoin d’aller prendre l’air, les gens ont besoin de sortir de chez eux, a-t-il évoqué. Mais ce sera tolérance zéro; les gens vont devoir bien se comporter, selon les règles de la santé publique. »
Même son de cloche du côté du tennis, où les principaux intervenants du domaine ont accueilli favorablement le fait que le coup d’envoi de la saison de tennis soit enfin donné _ même si seuls les matchs de simple seront autorisés.
« On avait hâte de l’entendre; ça fait longtemps qu’on travaille sur une éventuelle relance. C’est une nouvelle extrêmement positive, parce que les gens ont besoin de faire de l’activité physique. (…) C’est la meilleure nouvelle qu’on pouvait avoir (mercredi) », a mentionné le directeur général de Tennis Québec, Jean-François Manibal.
Si M. Manibal s’est dit légèrement déçu du fait que Québec n’autorise pas les cours de tennis avec un entraîneur certifié _ seule l’activité récréative sera tolérée pour le moment _, le vice-président de Tennis Canada et directeur de la Coupe Roger, Eugène Lapierre, a préféré prôner la prudence.
« Il faut y aller par étapes. On va commencer par démontrer que le tennis est un sport sûr, sans danger pour la santé publique. Allons-y tranquillement. J’aurais bien aimé que tout soit ouvert à l’extérieur et à l’intérieur, mais commençons plutôt par permettre aux gens de frapper des balles », a dit M. Lapierre.
« Partout en ville, je vois des gens qui jouent au tennis contre des murs, alors oui, il faut leur donner l’occasion d’aller jouer. Ensuite, on verra, si tout se passe bien, on passera à la prochaine étape », a-t-il ajouté.
En attendant, le premier ministre François Legault pourra perfectionner sa technique en vue de ses duels familiaux estivaux.
« Je pense que ça va nous faire du bien, moi le premier, parce que j’aime jouer (au tennis) avec mes fils. Je ne gagnerai peut-être pas, mais ça, c’est une autre histoire », avait déclaré M. Legault, le sourire aux lèvres, lors de son point de presse quotidien.
Un long processus qui arrive à terme
Au début du mois de mai, Tennis Québec et Tennis Canada avaient rédigé une lettre commune, qui avait été acheminée à M. Legault et à Mme Charest, demandant de considérer l’ouverture de courts de tennis extérieurs dans une première phase de déconfinement.
Dans un courriel acheminé à la La Presse canadienne, M. Manibal avait notamment déclaré que le tennis avait tous les attributs et toutes les qualités qui permettraient à la population de recommencer
à pratiquer un sport en toute sécurité. Il est de plus en plus évident, avait-il ajouté, que les gens ont besoin, physiquement et psychologiquement, de faire de l’activité physique et de reprendre la pratique de leur sport favori.
M. Lapierre soutenait qu’il y a des moyens relativement simples de respecter les consignes en matière de santé publique, notamment en ne tenant que des matchs de simple, en prévoyant une fenêtre de dix minutes entre deux blocs de réservation et en demandant aux joueurs d’apporter leurs propres balles et de les initialiser avec un marqueur permanent.
Du côté du golf, M. Ducharme, à titre de membre de la Table de concertation, était lui aussi d’avis qu’il est possible d’imposer des mesures de distanciation sociale et sécuritaires pour la santé publique sans pour autant dénaturer la pratique du sport. Mercredi, il a tenu à saluer l’implication du gouvernement provincial dans les démarches qui ont mené à l’annonce de Mme Charest.
« Je remercie, personnellement, les sept ministères avec lesquels on a travaillé. On a eu une collaboration exemplaire avec eux, avec la santé publique, la Table de concertation, et pour tout ce qui a été fait jusqu’ici », a-t-il résumé.
Dans le cas du golf, on était inquiet des conséquences financières d’une pause prolongée. Déjà, avait mentionné M. Ducharme, des pertes étaient tangibles, notamment en ce qui a trait aux événements et réceptions qu’accueillent bon nombre de clubs de golf pendant une année entière.
Mais tous ces doutes se sont envolés en quelques secondes, mercredi.
« Ça va aider énormément. Je n’aurais pas répondu la même chose si on avait parlé du 20 juin ou du 20 juillet. C’est sûr que là, si on regarde derrière nous, il n’y a pas eu tant de belles journées ce printemps. Donc, partir le 20 mai, avec l’engouement qu’il y a présentement, avec tous les gens qui sont à la maison, c’est certain que les gens vont attaquer les terrains de golf. Je me demande même si nous aurons assez de terrains de golf au Québec pour satisfaire la demande. »
Ainsi, comme c’est parfois le cas au golf ou au tennis, à force de piocher, il arrive de bonnes choses.
Les partenaires de Golf Canada font leur part pour aplanir la courbe de la COVID-19
Les partenaires de Golf Canada se sont engagés à soutenir la nation alors que le Canada continue de ressentir l’impact de la crise sanitaire de la COVID-19.
Acushnet
Titleist Canada et FootJoy Canada s’associent à la Croix-Rouge — Urgences canadiennes et Fonds d’intervention COVID-19 pour faire don de 15 % de tous les achats effectués sur Titleist.ca et FootJoy.ca entre le 20 avril et le 15 mai.
Titleist
https://www.instagram.com/p/B_QY3hplx_3/?utm_source=ig_web_copy_link
FootJoy
https://www.instagram.com/p/B_QMmLYlL9e/?utm_source=ig_web_copy_link
https://www.titleist.ca/chipin (contenu bilingue)
https://www.footjoy.ca/covid-19-relief.html (contenu bilingue)
adidas
En collaboration avec la société de fabrication numérique Carbon, adidas soutient leurs efforts pour produire et donner des visières de protection aux travailleurs de la santé et aux premiers intervenants dans des communautés mal desservies qui n’ont pas accès à un approvisionnement adéquat.
https://twitter.com/adidas/status/1247890118200852482
De plus, du 18 avril au 16 mai, adidas et Reebok feront un don supplémentaire de 3 $ au Fonds d’intervention COVID-19 pour chaque article d’une valeur de plus de 30 $ acheté sur leurs sites en ligne ou dans l’application mobile.
https://www.adidas.ca/fr/covid-19_response (en français)
CP
Le Chemin de fer Canadien Pacifique contribue au mouvement mondial pour rendre hommage aux secouristes en ordonnant à toutes les locomotives de son réseau de siffler longuement à 19 h, heure locale. Ce salut devrait se poursuivre quotidiennement jusqu’à nouvel ordre.
https://twitter.com/CanadianPacific/status/1248012668046196736
Hilton
En partenariat avec American Express, Hilton Hotels & Resorts offrira jusqu’à 1 million de nuitées à des professionnels de la santé de première ligne menant la lutte contre la COVID-19. Des chambres seront mises gratuitement à la disposition des médecins, infirmières, ambulanciers, ambulanciers paramédicaux et autre personnel médical de première ligne qui ont besoin d’un endroit pour dormir, se ressourcer ou s’isoler de leur famille, et ce jusqu’à la fin du mois de mai.
https://twitter.com/Hilton/status/1247140805220974596
Levelwear
L’usine de Levelwear à Toronto a commencé la production de vêtements en tissu et de masques de protection faciale lavables et non chirurgicaux à 2 épaisseurs qui seront distribués aux entreprises du Grand Toronto. De plus, Levelwear offrira deux types de masques supplémentaires, en plus d’un troisième en production, à leurs partenaires actuels pour la revente, avec un pourcentage de cette vente qui sera remis à un organisme de bienfaisance local.
https://twitter.com/Levelwear/status/1248678550510731266
RBC
RBC s’est engagée à verser 2 millions de dollars pour soutenir les collectivités aux prises avec les répercussions de la COVID-19. L’argent sera utilisé pour lutter contre l’insécurité alimentaire et les problèmes de santé mentale, ainsi que pour les dons à des organisations internationales, notamment le Fonds d’intervention COVID-19 de l’Organisation mondiale de la santé.
https://twitter.com/RBC/status/1240304459307253763
Steam Whistle
La brasserie Steam Whistle Craft, en partenariat avec la distillerie Spirit of York, produisent un désinfectant pour les mains afin de lutter contre la propagation de la COVID-19. La brasserie de Toronto a fait don de 350 litres de bière à Spirit of York pour la distiller comme ingrédient pour une solution désinfectante pour les mains. Le produit fini est offert chez Spirit of York, tous les bénéfices étant reversés aux banques alimentaires locales.
https://twitter.com/SteamWhistle/status/1243221872201908224
Subaru
Afin d’aider à alléger la pression financière causée par la pandémie, Subaru Canada offre un allégement de paiement aux clients Subaru existants qui louent ou financent par le biais des Services financiers Subaru. Les nouveaux clients qui achètent un véhicule neuf auront la possibilité de différer les paiements pendant 120 jours.
https://twitter.com/SubaruCanada/status/1244776532062732289
De plus, Subaru Canada a retiré ses campagnes publicitaires courantes et les a remplacées par des messages de sincères remerciements destinés aux travailleurs de première ligne, y compris le personnel médical, les secouristes et les employés des services essentiels.
https://www.youtube.com/watch?v=4VGwRexS76A
Report de la Journée nationale du golf au Canada en raison de la COVID-19
En raison de l’impact continu de la pandémie de la COVID-19, Nous sommes golf (L’Alliance nationale des associations de golf/NAGA) a décidé de reporter la Journée nationale du golf au Canada, initialement prévue pour le mardi 12 mai 2020.
Le report de la Journée nationale du golf au Canada inclut la visite de Nous sommes golf à la Colline du Parlement à Ottawa pressentie pour représenter les intérêts de l’industrie auprès du gouvernement — un événement visant à sensibiliser les décideurs gouvernementaux quant aux nombreuses retombées positives générées par l’industrie du golf. Aucune date de remplacement n’a été déterminée pour le moment.
Nous comprenons que toute l’attention et les ressources des représentants gouvernementaux soient actuellement vouées à assurer la santé et la sécurité des Canadiens et Canadiennes durant cette crise sanitaire sans précédent. Mais dès le moment opportun, l’industrie canadienne du golf sera fin prête à communiquer à nos dirigeants l’importance des retombées économiques, sanitaires, professionnelles, touristiques et caritatives exercées par le golf dans les collectivités, d’un océan à l’autre.
Page de ressources sur la COVID-19
Un message de Laurence Applebaum, chef de la direction de Golf Canada
À tous les membres et clubs membres de Golf Canada,
À l’instar du reste de la planète, le Canada fait face à une crise sanitaire débilitante causée par la COVID-19.
Golf Canada s’est engagée à favoriser un environnement sportif sécuritaire. Cet engagement inclut la santé et le bien-être des golfeurs ainsi que de tous les Canadiens des collectivités où nous vivons et jouons.
Je pense constamment aux personnes personnellement affectées par le virus et à leurs familles, à nos concitoyens les plus vulnérables et aux incroyables travailleurs et travailleuses du domaine de la santé qui font face à la pandémie en première ligne. Je m’inquiète aussi de l’impact du virus sur la communauté du golf : propriétaires, exploitants, professionnels de la PGA du Canada, directeurs de club, surintendants, intervenants de l’industrie, fervents et partisans de nos championnats de même que tous les amateurs de golf canadiens qui veulent simplement sortir et jouer. J’applaudis également les efforts des surintendants et de leurs équipes, qui prennent les plus strictes précautions pour maintenir l’entretien essentiel des inestimables propriétés golfiques pendant cette crise.
Golf Canada observe pleinement les recommandations et les lignes directrices de Santé Canada, de l’Organisation mondiale de la santé et des experts régionaux de la santé publique en vue de prévenir la propagation communautaire de la COVID-19. À l’heure actuelle, la plupart des provinces ont imposé la suspension complète de toutes les activités récréatives et rassemblements, ce qui comprend les établissements de golf. De nombreux clubs à travers le Canada ont, de leur propre initiative, institué une suspension temporaire de leurs activités pour le bien-être de leur personnel, de leurs golfeurs et de leur collectivité. Je sais que ceux dont la fermeture n’a pas été encore mandatée prennent toutes les précautions requises et je comprends la pression ressentie par tous ceux sur qui repose cette immense responsabilité.
Golf Canada continue d’évaluer tous les aspects de son entreprise et de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger nos athlètes, notre personnel, nos entraîneurs, nos partenaires et nos bénévoles. De sévères mesures de contrôle des coûts et des protocoles d’atténuation des risques ont été adoptés et nous sommes en consultation constante avec des experts provinciaux, nationaux et internationaux ainsi qu’avec nos clubs membres pour recueillir l’information dont nous avons besoin pour prendre des décisions éclairées et responsables durant cette crise.
Vous trouverez de nombreux outils d’information dans notre page de ressources sur la COVID-19 qui pourra, nous l’espérons, agir comme site de référence pour tout ce qui peut être fait à l’heure actuelle et à l’avenir, lorsqu’il sera prudent de revenir au golf. Je suis incroyablement fier du travail accompli par notre équipe, nos partenaires et les intervenants internationaux pour colliger toute cette information destinée aux golfeurs.
Nous vivons une période fort mouvementée et Golf Canada s’engage, au meilleur de ses capacités, à soutenir la communauté du golf à travers ces défis. Cela m’encourage de constater la résilience dont fait preuve notre industrie — des personnes et des établissements s’engageant à partager idées et pratiques exemplaires, à poursuivre leur perfectionnement professionnel et à se soutenir mutuellement pendant cette période difficile.
Lorsque le moment sera venu pour les Canadiens de revenir à la normalité récréative, le golf sera en belle posture pour émerger et prospérer, grâce à des attributs possiblement conformes aux recommandations des autorités du pays comme le maintien de la distance physique, les heures de départ amplifiées, le matériel de protection individuelle et les nombreuses mesures sanitaires préventives que les exploitants de clubs auront déployé. Je sais aussi que lorsque cela se produira, les clubs seront prêts à accueillir en toute sécurité les golfeurs au départ. Le golf nous rapprochera.
Pour l’instant, alors que nous traversons tous une période d’incertitude sans précédent, engageons-nous sur les éléments que nous pouvons contrôler : la prise de toutes les précautions nécessaires pour assurer notre santé physique et mentale ; la protection de nos familles, de notre personnel, de nos bénévoles et de nos golfeurs ; et de se rallier en tant que communauté dans le but d’assurer notre protection mutuelle.
Laurence Applebaum
Chef de la direction
Golf Canada
La psychologue sportive de Golf Canada partage ses astuces pour le teletravail
La Dre Adrienne Leslie-Toogood, psychologue agréée et professeure auxiliaire à l’Université du Manitoba, possède une vaste expérience de travail avec des athlètes au Canada et aux États-Unis à tous les niveaux de performance. Elle agit à titre de psychologue sportive auprès des golfeurs et golfeuses évoluant pour Équipe Canada.
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Alors que vous travaillez désormais à partir d’un endroit différent dans une réalité en constante évolution, voici quelques réflexions sur le sport de haute performance. J’en soulignerai trois aspects: a) qui voulez-vous être; b) comment fonctionnent les humains; et c) prioriser la récupération.
Qui voulons-nous être?
En travaillant avec les golfeurs, nous commençons souvent par les aider à comprendre qui ils sont et qui ils veulent être dans certaines situations. Cette idée est venue d’une expérience que j’ai eue lorsque je suis revenue au Canada. J’avais une athlète assez jeune qui voyageait beaucoup à l’étranger. Parfois, elle était très bonne dans ce qu’elle faisait et à d’autres moments, elle se débattait vraiment. Un athlète plus expérimenté s’est assis avec elle pour lui parler. Il lui a demandé si elle savait qui elle était. Elle lui répond qu’elle n’en était pas certaine. Et il lui a dit qu’elle avait besoin de le comprendre, afin qu’elle sache si c’est là qu’elle était mentalement chaque fois qu’elle se dirigeait vers la ligne de départ. Maintenant que vous travaillez à domicile dans une nouvelle réalité, passez un peu de temps à réfléchir à qui vous voulez être dans ce nouveau contexte. De quoi avez-vous besoin pour être bien dans cette nouvelle réalité ? De quoi avez-vous besoin pour rester motivé ?
Vous trouverez ci-dessous des suggestions et des conseils que d’autres experts ont développés pour le travail à domicile:
12 conseils pour travailler à domicile (jasonthompson.ca)
- Les appels vidéo sont un excellent moyen de se sentir connecté.
- Il est facile de se perdre dans les SMS, les courriels et les réseaux sociaux. Réservez deux périodes quotidiennes pour vaquer à ces occupations. Concentrez-vous sur vos tâches principales le reste du temps.
- Achetez une plante pour enjoliver votre espace de travail. Ça fait du bien.
- Allez vous promener. Cela redémarre votre esprit. Certaines de mes meilleures idées me sont venues lors d’une promenade.
- Définissez chaque jour une heure de début et de fin de votre journée de travail.
- Profitez de la flexibilité et du temps supplémentaire qui vous sont offerts en l’absence de déplacements.
- Habillez-vous pour le travail. Ce n’est peut-être pas la même chose que votre tenue de bureau, mais si vous ne portez que du « mou », cela aura un effet négatif sur votre état d’esprit.
- Discutez de la vie. Commencez chaque appel, si vous le pouvez, par quelques minutes sur des sujets étrangers à votre profession et qui ne sont pas liées à la COVID. N’oubliez pas que nous travaillons avant tout avec des gens, pas avec des organisations.
- Les documents partagés sont géniaux – essayez de choisir un outil numérique adéquat et utilisez-le.
- Connectez-vous avec votre équipe une fois par jour.
- Si vous travaillez à domicile, malgré la tentation que cela représente, ne vous laissez pas distraire par la lessive ou le rangement. Ne le faites que lorsque votre journée de travail est terminée.
- Épousez la situation. Si la vie nous a appris quelque chose, c’est bien que rien ne reste longtemps pareil.
En travaillant dans le sport de haut niveau, nous passons également beaucoup de temps à aider les golfeurs à déballer leur « pourquoi ». Leur raison de faire, ce qui les motive à investir toutes ces heures. Dans votre contexte actuel, je pense que nous pouvons étendre votre pourquoi à un autre niveau. Alors que nous travaillons dans ces nouvelles conditions, quelle est la raison de votre « pourquoi » ? Qui est votre « pourquoi » ? Prenez quelques photos qui vous le rappellent et gardez-les près de vous.
Enfin, il peut être bénéfique de comprendre à quels moments on peut se retrouver au bon ou au mauvais endroit du point-de-vue de la santé mentale. Vous trouverez ci-dessous un continuum de santé mentale que j’ai modifié pour la formation de golf masculine d’Équipe Canada (en anglais). Il nous aide à mieux comprendre les signaux révélateurs de notre bien-être mental. Nous devrions tous connaître les facteurs qui nous maintiennent en bonne santé, les signaux indiquant que nous ne nous portons pas bien, les éléments déclencheurs et ce qu’il nous importe de faire pour retrouver ce bien-être.
Comment fonctionnent les humains?
Nous aidons les athlètes à comprendre comment fonctionne l’être humain. Le stress et l’anxiété font partie de nous. Les humains ont un cerveau programmé pour la survie et, dans cette optique, nous réagissons de manière certaine au stress et à l’anxiété. Nous voulons toujours nous sentir en contrôle, et dans une période comme celle que nous vivons, il est très important de consacrer du temps à se remémorer ces éléments que nous pouvons contrôler.
Voici un TedTalk (en anglais) pour nous aider à en savoir plus sur le cerveau et sur son fonctionnement.
« Vous n’êtes pas à la merci de vos émotions, c’est votre cerveau qui les crée »
Ted Talk de Lisa Feldman Barrett, Neuroscientifique, psychologue et auteure
Dans cette courte présentation (18 minutes), nous apprenons que « les émotions sont des suppositions – des suppositions que votre cerveau construit lorsque des milliards de cellules cérébrales travaillent de concert. Nous avons bien plus de contrôle sur ces suppositions que nous ne pouvons imaginer. » Nous apprenons également que nous pouvons être les bâtisseurs et les créateurs de nos propres expériences. Nos émotions ne nous arrivent pas par hasard, mais plutôt parce que « les émotions qui semblent [nous] arriver à sont en fait crées par [nous-même]. »
En cette période de changement et d’incertitude sans précédent, il est utile de comprendre ce que nous pouvons contrôler et ce que nous devons laisser tomber. Nos expériences durant cette période engageront très certainement nos émotions.
Cette vidéo offre un aperçu de comment prendre le contrôle de nos expériences et les outils ci-dessous fournissent le « comment » en termes de bien-être personnel et de soutien aux autres lors de périodes d’incertitude et de stress.
Voici un article qui parle de l’anxiété en lien avec la situation actuelle.
Favoriser la récupération
Et enfin, nous essayons de favoriser la récupération. Lors de ses discussions avec les golfeurs d’Équipe Canada, notre équipe de sciences du sport leur parle d’être physiquement et mentalement rétabli. La méditation et la présence attentive (mindfulness) peuvent être des outils très utiles pour nous garder dans un état mental positif. Voici certaines suggestions à considérer au travail pour favoriser la récupération émotionnelle :
- Soyez indulgent envers vous-même. Même les personnes qui ne luttent généralement pas contre l’anxiété ressentent désormais plus d’inquiétude et d’anxiété. Ne soyez pas trop dur avec vous-même si vous ressentez plus d’anxiété qu’à l’habitude. Des renseignements au sujet de l’autocompassion peuvent être consultées ici et (plusieurs outils et activités gratuits ) sont disponibles pour vous aider être plus indulgent envers vous-mêmes.
- Décrochez des actualités et débranchez-vous des réseaux sociaux. Naturellement, le coronavirus est à la une dans la plupart des organes médias. Les utilisateurs de médias sociaux partagent aussi du contenu et des renseignements qui sont parfois véridiques, mais qui peuvent aussi n’avoir rien à voir avec la réalité. Le grand public est avide d’information et souhaite connaître tous les détails les plus récents. Règle générale, lorsque notre attention est attirée vers quelque chose, nous sommes plus susceptibles de nous y attarder et de continuer à y penser. À mesure que nous pensons et nous concentrons davantage sur les coronavirus, la PERCEPTION de la menace augmente (pas le risque réel, mais notre perception de celui-ci).
Si vous regardez ou lisez les nouvelles :
- Engagez-vous à ne le faire que quelques fois par jour et limitez cela à 30 minutes par jour.
- Fixez une heure régulière à laquelle vous vous informez tous les jours (normaliser les heures que vous y consacrez aidera à la fois à moins y réfléchir et à réduire le dilemme interne de vous informer ou non).
- Désactivez les alertes de nouvelles sur votre portable afin d’obtenir mises à jour seulement quand vous le souhaitez. Il peut également être utile de se fier à la famille et aux amis pour nous signaler toute nouvelle de grande importante qui pourrait survenir, rendant ainsi inutile la vérification constante des sources médias.
- Assurez-vous que vos informations proviennent uniquement de sources fiables, telles que le Gouvernement du Canada et l’Organisation mondiale de la santé.
- Être plus attentif aux soins personnels. Pendant cette période fertile pour l’anxiété, il est important de se rappeler qu’il existe des stratégies éprouvées de prévention et de réduction de l’anxiété: (dormir suffisamment; faire de l’exercice régulièrement; pratiquer la méditation; manger de manière bien équilibrée; consacrer du temps à des activités que l’on aime et prendre le temps de se détendre; passer du temps dans la nature; recourir à des techniques de relaxation lorsqu’on est stressé; communiquer avec des personnes de confiance pour parler de ses préoccupations et de ce que l’on ressent).
- Se concentrer sur ce que vous pouvez contrôler. Parfois, nous nous focalisons sur des événements qui sont hors de notre contrôle. Mais plutôt que de blâmer les autres ou d’essayer de les changer, les personnes résilientes se concentrent sur ce qu’elles peuvent contrôler. Demandez-vous: « Que puis-je contrôler dans cette situation ? »
- Demeurez dans le moment présent. Que remarquez-vous à propos de votre rythme respiratoire en ce moment ? Notre respiration est un excellent moyen de rester ancré dans le présent, mais parfois nous restons coincés dans le passé ou nous inquiétons pour l’avenir. Pratiquez STOP (Arrêtez. Respirez profondément. Observez. Continuez).
En terminant, continuez à faire votre travail, même à domicile, et continuez à déterminer qui vous êtes et qui vous voulez être, honorez le fait que vous êtes humain et priorisez la récupération tout en en sachant qu’en ce moment, les conditions sont telles qu’il peut être difficile de laisser aller et de permettre à votre esprit de se reposer.
Les organisations sportives du Canada anxieuses d’unir le pays après la pandémie
Tom Renney se souvient très bien de l’endroit où il était lors des attaques terroristes du 11 septembre 2001.
C’était la première fois que les Rangers de New York tenaient leur camp d’entraînement dans Manhattan. Renney, qui entamait alors sa deuxième campagne à titre de directeur du personnel des joueurs, se trouvait au Madison Square Garden pour la journée des tests physiques et médicaux des porte-couleurs de l’équipe lorsque le premier avion a frappé le World Trade Center.
Quatre ans plus tard, le spectre des attaques du 11 septembre continuait de hanter la ville de New York lorsque Renney a amorcé son premier camp d’entraînement à titre d’entraîneur-chef des Rangers. Sentant que l’équipe pouvait offrir un point de rassemblement pour une ville blessée, Renney a déclaré à ses joueurs qu’ils devaient consacrer la saison 2005-2006 aux amateurs.
« Vous savez quoi? Nous devons à cette ville et nous devons aux partisans des Rangers de New York tout ce que nous avons », s’est rappelé Renney.
« Ce n’est pas à propos du hockey, c’est de donner la chance à une ville qui nous soutient comme personne d’autres de se sentir bien, de sentir qu’il y a un regain et sentir que quelque chose peut lui faire du bien. J’ai dit, c’est notre responsabilité et notre devoir à l’endroit des partisans des Rangers. Et bien honnêtement, vous savez, la Ligue nationale de hockey. »
Cette saison-là, les Rangers sont devenus la première équipe à brandir leurs bâtons dans les airs après les matchs, en guise de salutations à leurs partisans, une pratique devenue courante dans la LNH. Renney a mené les Rangers au troisième rang dans la section Atlantique et à une première qualification aux séries éliminatoires depuis 1997.
Renney occupe maintenant le poste de chef de la direction de Hockey Canada et bien qu’il ignore à quel moment les sports professionnels et amateurs seront de retour, il croit, comme à l’époque où il était avec les Rangers, qu’ils joueront un rôle important dans la guérison du pays une fois la pandémie de la COVID-19 terminée.
« Je crois que les Canadiens forment un peuple très résistant. Je pense que la communauté hockey forme un groupe très résistant, pas seulement ceux qui y jouent, mais ceux qui aiment le regarder », a déclaré Renney.
« Lorsque le temps sera venu, je pense que les participants et les bénévoles à travers le pays vont adorer le rôle de meneurs du Canada vers un retour à la normale. »
Le hockey, comme tous les sports d’élite, est en pause au moment où les responsables font leur part pour stopper la propagation du virus de la COVID-19. La LNH a mis sa saison en trêve et le tournoi de la Coupe Memorial, le championnat junior le plus important au Canada, a été annulé, à l’instar des séries éliminatoires des trois circuits juniors de la Ligue canadienne de hockey.
On ne peut prédire à quel moment la LNH, la NBA, le Baseball majeur, la Ligue canadienne de football ou n’importe quel autre sport professionnel sera de retour. Mais comme Renney, Laurence Applebaum, le chef de la direction de Golf Canada, est d’avis que son sport sera prêt à unir les Canadiens une fois que les restrictions liées aux rassemblements publics seront levées.
Comme Renney, Applebaum a été un témoin du pouvoir des sports de rassembler une communauté après une tragédie.
Il y a une décennie, Applebaum était le vice-président de Salomon Canada, un manufacturier d’articles de sports, et se trouvait à Vancouver pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010. Il se souvient de la présence d’un lourd nuage au-dessus de la ville de la Colombie-Britannique après que Nodar Kumaritashvili, un lugeur originaire de la Géorgie, eut perdu la vie lors d’une descente d’entraînement, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture.
« La communauté sportive s’est rassemblée pour pleurer sa mort, le ciel s’est éclairci, et c’est éventuellement devenu une incroyable célébration de sport et d’humanité, relate Applebaum. Donc, ma théorie, c’est que le soleil va se lever de nouveau (une fois la pandémie terminée). »
« Et le golf, le golf va se lever de nouveau et redevenir une incroyable partie de nos vies. Ça va seulement prendre du temps. »
Bruce Kidd, un historien et un professeur à l’Université de Toronto, croit que les sports occupent une position unique pour aider les villes ou les pays à se relever après des désastres parce que les gens peuvent s’identifier aux athlètes. Ce pouvoir deviendra encore plus évident lorsque la vie aura repris un cours normal une fois la pandémie de coronavirus terminée.
« Je pense que les gens, en ce moment, peuvent s’identifier au fait que les vies des athlètes et des entraîneurs sont complètement chamboulées », a déclaré Kidd, qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques d’été de 1964, à Tokyo, et qui a mérité le titre d’Athlète de l’année de la Presse canadienne en deux occasions.
Kidd, qui compare l’urgence de santé publique annuelle à celle de la Grippe espagnole de 1918-1920, pense que les sports, à leur retour, joueront un rôle thérapeutique pour toute la société parce qu’il s’agira d’une célébration d’un triomphe sur l’adversité.
« Ce sera un soulagement, ce sera le signal d’un retour vers une sorte de normalité. Ce sera une occasion pour les gens de prendre contrôle de leur vie, une fois de plus, que ce soit en participant aux sports ou en y assistant. Psychologiquement, ce sera stimulant et je pense que ce sera très important. »
Déclaration de Nous sommes golf au sujet de la COVID-19
Nous sommes golf (L’Alliance nationale des associations de golf/NAGA) s’engage à assurer la santé et la sécurité de ses membres, golfeurs, employés, bénévoles et autres intervenants de l’industrie, ainsi que de tous les Canadiens et toutes les Canadiennes et des collectivités où ils vivent, travaillent et se divertissent.
La crise de la COVID-19 est une épreuve sans précédent pour les Canadiens. Nous sommes golf appuie pleinement les recommandations et les lignes directrices émises par Santé Canada, par l’Organisation mondiale de la santé et par les experts régionaux de la santé publique afin de freiner la propagation du virus. En tant que chefs de file d’une industrie qui, d’un océan à l’autre, emploie plus de 300 000 Canadiens et sert près de six millions de golfeurs, notre priorité demeure avant tout la santé et la sécurité de nos gens et de nos collectivités.
Les exploitants d’établissements situés là où le gouvernement n’a pas encore ordonné la fermeture temporaire des terrains de golf doivent prendre toutes les précautions possibles en matière de santé et de sécurité. Nous sommes golf prône aussi que, tout en prenant toutes les précautions de santé et de sécurité requises, il est impératif d’entretenir les terrains de golf pendant toute fermeture temporaire afin d’assurer leur bon fonctionnement en temps et lieu.
Nous attendons fébrilement des jours meilleurs, lorsque le moment sera venu pour les Canadiens et les Canadiennes de revenir à leur vie normale récréative, alors que les clubs et les parcours seront prêts à accueillir de nouveau les golfeurs dans leurs allées.