Blog Gordon et le golf

Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien

temp fix empty alt images for attachment
Brooke Henderson (Bernard Brault/ Golf Canada)

Les Canadiens retenaient leur souffle quand David Hearn, de Brantford en Ontario, s’est hissé en tête de l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey, après 54 trous. Tous souhaitaient le voir devenir le premier Canadien depuis Pat Fletcher en 1954 à remporter notre omnium national. Hélas, il n’en fut pas ainsi : l’Australien Jason Day a inscrit des oiselets sur les trois derniers trous le dimanche pour décrocher le titre, lui qui allait bientôt accéder au premier rang du classement mondial.

Pourtant, si méritoire que soit Hearn, c’est une adolescente de Smiths Falls en Ontario qui a volé la vedette sur la scène golfique canadienne.

CN FUTURE LINKS QUEBEC CHAMPIONSHIP

En août, à l’âge de 17 ans, Brooke Henderson signait la victoire sur le Circuit de la LPGA, première Canadienne à réussir l’exploit depuis Lorie Kane en 2001. Après plusieurs top 10, Henderson a enlevé par huit coups la Classique Cambria de Portland, victoire qui éventuellement allait en faire un membre à part entière du Circuit de la LPGA.

Les golfeuses ont encore une fois imposé leur présence en 2015. Ainsi, Casey Ward (Picton, ON) a remporté le titre individuel du Championnat mid-amateur féminin des États-Unis alors que Mary Ann Hayward (Aurora, ON) faisait de même au Championnat amateur sénior féminin de ce pays. Hayward, membre des temples de la renommée du Canada, de l’Ontario et du Québec, a quitté cette année son poste de directrice de la performance sportive à la Golf Association of Ontario.

En novembre 2014, le Canada a gagné pour la première fois la Coupe Tailhade à Buenos Aires, en Argentine, écrasant par 19 coups l’Espagne, tenante du titre, grâce au brio d’Austin Connelly, qui possède la double citoyenneté – il réside en Nouvelle-Écosse et au Texas – et Corey Conners, de Listowel, en Ontario.

Du côté professionnel, Danny King, affilié au Magna Golf Club d’Aurora en Ontario, a consolidé sa réputation comme l’un des meilleurs pros canadiens de l’histoire en remportant le Championnat Titleist et FootJoy des professionnels de club de la PGA en Arizona. Grâce à cette victoire, King devenait le premier golfeur à remporter trois championnats nationaux de la PGA du Canada en une même année. Il a aussi enlevé le Championnat de la PGA du Canada et, avec Billy Walsh, le Championnat de la PGA par équipes.

Eugene Wong (North Vancouver, C.-B.) a gagné à Beijing l’Omnium Ping An Bank et Wil Bateman, d’Edmonton, l’Omnium du Chili, une étape du circuit professionnel latino-américain.

Des honneurs bien mérités ont échu à des Canadiens en 2015.

Marlene Streit, membre des temples de la renommée canadien et mondial, a été invitée à être membre honoraire du Royal and Ancient Golf Club de St Andrews. Jocelyne Bourassa, elle aussi membre du Temple de la renommée du golf canadien, a été admise au Panthéon des sports canadiens.

Malheureusement, le golf canadien a aussi dû faire ses adieux à des personnes bien-aimées.

Le 18 novembre, Dan Halldorson a été terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 63 ans Double vainqueur sur le PGA TOUR et gagnant de sept tournois sur le Circuit canadien, il a été le seul Canadien à remporter deux titres de la Coupe du monde, en 1980 avec Jim Nelford et en 1985 avec Dave Barr. Il a été nommé meilleur professionnel de circuit du Canada en 1981 et 1983. De 2005 à 2011, il a été commissaire adjoint du Circuit canadien, lui qui était membre du temple de la renommée du Manitoba et du Canada, ainsi que du panthéon de sports du Manitoba. À sa mort, il était directeur du golf au Oak Island Resort de Virden, au Manitoba.

Le mois précédent, Arv Olson, un journaliste sportif qui fut l’un des plus ardents supporteurs du golf au Canada, avait rendu l’âme à l’âge de 80 ans. Il a suivi les carrières de nombreuses célébrités du golf comme Stan Leonard, Doug Roxburgh, Dawn Coe-Jones, Lisa Walters, Dave Barr et Richard Zokol.

Cela dit, des nouvelles encourageantes ont marqué la fin de l’année.

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) a remporté les honneurs individuels du tournoi de qualification du Circuit Web.com en décembre. Taylor Pendrith (Richmond Hill, ON), le Torontois Albin Choi et Benjamin Silverman (Thornhill, ON) ont tous fini à un coup du top 10, égalités comprises. Mackenzie Hughes (Dundas, ON) a terminé 21e ex æquo, à moins 4, et Ryan Yip, de Calgary, s’est classé 34e, à moins 3.

CN FUTURE LINKS QUEBEC CHAMPIONSHIP

Dans l’ensemble, 2015 aura été une année des plus fructueuses, pleine de promesses pour 2015.


Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf

Blog Gordon et le golf

Place à la relève

temp fix empty alt images for attachment
Michelle Kim et Charles-Éric Bélanger

Charles-Éric Bélanger fait preuve d’une attitude enviable à l’égard du golf.

« Le golf est ma passion et chaque balle que je frappe, chaque coup que j’exécute me procure une sensation spéciale, dit-il. Grâce au golf, aussi, je rencontre des gens et je me fais des amis partout. J’aime tout ce qui touche au golf. C’est un sport super, j’adore ça. »

Voilà une vision aussi évoluée qu’équilibrée pour n’importe qui, mais c’est encore plus impressionnant quand elle est formulée par un jeune de 16 ans.

En août dernier, Bélanger est devenu le premier Québécois à remporter le Championnat canadien junior masculin depuis 1976. Et il est le septième joueur seulement à rafler les titres junior et juvénile la même année depuis l’introduction de la compétition juvénile, en 1970. De ces sept, il est le troisième à réaliser l’exploit dans sa province natale.

Mais ça n’a pas été facile. Il lui a fallu une prolongation d’un trou pour coiffer l’Ontarien Maxwell Sear, d’Unionville, au Club de golf Summerlea de Vaudreuil-Dorion. Raphaël Lapierre-Messier de Saint-Jean-sur-Richelieu (QC) et Henry Lee de Coquitlam (C.-B.) ont terminé ex æquo au troisième rang.

« Je suis très fier d’avoir remporté le championnat national, a déclaré Bélanger. C’est tout un honneur pour moi. Et c’est une formidable réalisation d’avoir atteint cet objectif que j’ai eu tout au long de ma carrière junior. »

Le jeune champion reconnaît que son père, Patrick, est sa source d’inspiration. Membre du Club de golf Royal Québec, ce dernier a initié son fils au golf quand il avait huit ans et, quelques années plus tard, « j’ai commencé à tomber en amour avec le golf, raconte Éric. Vers 11 ans, je me suis mis à jouer dans des tournois pour le plaisir et j’ai alors goûté à la compétition. Mon père n’a jamais exercé de pression sur moi, mais il m’a toujours soutenu. »

Bélanger attribue une bonne part de ses progrès à l’Académie de golf Fred Colgan qui est associée à son école secondaire, l’Académie Saint-Louis, à Québec.

Le prochain objectif de Bélanger est de faire partie de la formation de développement d’Équipe Canada et il espère que ses succès au golf lui vaudront une bourse d’études dans une université membre de la NCAA. Il souhaite d’abord recevoir une bonne éducation avant de songer à devenir professionnel.

« Comme me l’a toujours dit mon père, raconte-t-il : “Travaille fort et amuse-toi. N’oublie jamais de sourire, le golf est un jeu.” » Avec une telle sagesse parentale derrière lui, pas étonnant que Charles-Éric Bélanger soit si mature.

Également en août, Michelle Kim de Surrey (C.-B.) a couronné une superbe année de golf en remportant le Championnat canadien junior féminin au Deer Park Golf Course de Yorkton, en Saskatchewan. Membre de la formation de développement d’Équipe Canada, la golfeuse de 18 ans s’était donné une avance de quatre coups après 54 trous après une troisième ronde de 69 (moins 4); elle a bouclé le championnat avec un pointage combiné de 286 (moins 6).

« C’est sans doute ma plus belle réalisation à ce jour », a déclaré Kim, qui est actuellement en première année à l’Université de l’Idaho. C’est une sensation incroyable parce qu’il s’agit de mon dernier tournoi chez les juniors et aussi parce que j’ai travaillé tellement fort. »

Hannah Lee, également de Surrey, a conclu sa dernière ronde avec deux coups sous la normale et s’est assuré l’exclusivité de la deuxième position à moins 4 pour le tournoi. La golfeuse de 15 ans a ainsi remporté le titre de championne juvénile. Sa première ronde de 66 avait établi un record de parcours en compétition.

Le premier trio au classement final comptait en outre la membre de la formation de développement d’Équipe Canada Naomi Ko, 17 ans, de Victoria (C.-B.), qui s’est inscrite à l’Université de Caroline du Nord.

« Michelle semble réservée, mais elle est féroce », souligne Ann Carroll, entraîneure en chef de l’équipe féminine de développement. « Ses forces résident dans son jeu mental et le jeu court. Elle peut travailler des heures durant à peaufiner ses coups roulés et ne lésine pas sur le temps qu’elle passe au terrain d’exercice. »

Cette détermination et ce travail acharné ont porté fruits cette saison : en plus du Championnat canadien junior féminin, elle a aussi raflé les titres junior et amateur de Colombie-Britannique, ainsi que le Championnat junior de l’Ouest du Canada de l’Association canadienne du golf junior.


Place à la relève

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog Gordon et le golf

The Marshes Golf Club est prêt à accueillir le Championnat mondial junior féminin

temp fix empty alt images for attachment

Peut-être l’ignorent-elles, mais les participantes au Championnat mondial junior féminin de la semaine prochaine ont plusieurs points communs avec le terrain sur lequel elles se produiront.

En effet, les golfeuses et le parcours sont à l’âge de l’adolescence, leurs feuilles de route sont impressionnantes et, comme souvent pour les ados, ils sont imprévisibles, capricieux et exigeants.

The Marshes Golf Club, situé à Kanata, en banlieue d’Ottawa, a été inauguré en 2002. Fait à signaler, c’est le dernier parcours conjointement conçu par le regretté Robert Trent Jones et son fils aîné du même nom. Autre caractéristique notoire : le parcours comprend six normales 3, six normales 4 et six normales 5.

Au fil de sa courte histoire, The Marshes a été l’hôte du Circuit canadien féminin, de cinq championnats canadiens séniors masculins ainsi que de nombreux tournois professionnels et amateurs de premier plan. Qu’il accueille des championnats de renom n’a rien d’étonnant. En effet, ses prestigieux concepteurs mis à part, le parcours est la propriété d’un homme qui sait une ou deux choses à propos de tournois majeurs. Né au pays de Galles, Sir Terry Matthews a plus tard fait fortune à Ottawa dans le secteur de la haute technologie. Passionné de golf, il a fait l’acquisition du Celtic Manor dans son pays natal en 1980 et y a construit deux parcours dont l’un fut le théâtre de la Coupe Ryder 2010.

Avec The Marshes, Matthews voulait attirer une clientèle, individus et entreprises, désireuse de vivre une expérience golfique haut de gamme. C’est pourquoi le luxueux hôtel Brookstreet surplombe le 8e tertre. Cet hôtel Quatre Diamants CAA/AAA propose un hébergement et une cuisine exceptionnels, agrémentés d’un spa, de piscines et de toutes les commodités imaginables. C’est là que séjourneront pendant la semaine du tournoi les concurrentes du Championnat mondial junior féminin.

Mais de retour au golf… Comme son nom l’indique – « marshes » signifie « marécages » –, le parcours baigne pour ainsi dire dans l’eau. En fait, l’eau joue un rôle sur chaque trou, note le professionnel attitré, Andrew Donaldson.

De plus, dit-il, chaque trou représente un défi propre. « C’est un parcours qui a des dents, mais le véritable défi, c’est de garder la balle en jeu. Si l’on respecte le parcours, il est possible de rendre une bonne carte. Si, par contre, l’on se montre trop cupide, on en paiera le prix. La distance des coups n’est pas le facteur principal. Il faut placer la balle où le trou vous dit de le faire. »

Cela est particulièrement évident sur le 2e trou, une normale 5, l’une de deux normales 5 ardues sur les six premiers trous. Contournant un lac sur toute sa longueur, il invite le golfeur à prendre bonne note de l’avertissement de Donaldson selon qui la partie risque de se jouer sur les six premiers trous.

Les trous intermédiaires ne sont pas une sinécure pour autant, mais, selon Donaldson, les trois derniers peuvent gâcher la carte de score. Au 16e, une normale 5, un plan d’eau traverse l’allée avant de serpenter jusqu’à la gauche du vert tandis que le 17e est une normale 3 bien protégée par les verts. Sur le trou de clôture, une normale 4, une fosse d’allée risque de bousiller le coup de départ et la présence d’un marécage exige un deuxième coup précis.

« Les golfeuses devront allier brio et prudence pour ne pas perdre une balle durant leur partie, dit Donaldson. Mais ce sont d’excellentes joueuses, et il devrait être excitant de voir comment elles s’y prendront pour relever le défi. »

Donaldson et sa femme ont eu un bébé juste avant le Championnat mondial junior féminin, ce qui devrait ajouter une dimension à ce tournoi disputé sur son parcours d’attache. À ses yeux, ce championnat est un « placement dans l’avenir » et il est « bénéfique pour le golf ». Il a tout à fait raison.

Outre les quatre rondes de championnat, du mardi 22 au vendredi 25 septembre, il y aura un symposium sur l’entraînement et un stage de développement le dimanche 20, sans oublier un tournoi-bénéfice junior-amateur le lundi 21. Ce championnat, en plus de mettre en scène l’élite mondiale des 18 ans et moins, vise à encourager plus de jeunes femmes à s’initier au golf.

Pour de plus amples informations sur le championnat et le parcours, veuillez visiter www.mondialjuniorfeminin.com et www.marshesgolfclub.com.

Blog Gordon et le golf

Championnat mondial junior féminin : une célébration du golf pour les filles

temp fix empty alt images for attachment
World Junior Girls Championship (Golf Canada Archive)

Vous avez des doutes sur la crédibilité du Championnat mondial junior féminin? En ce cas, pourquoi plusieurs entraîneurs haut cotés de la NCAA prendraient-ils la peine d’y assister?

« J’étais stupéfait de voir autant d’entraîneurs accrédités lors du championnat de septembre dernier », affirme Jim Clark, qui était le directeur du tournoi inaugural à l’Angus Glen Golf Club, à Markham en Ontario. « J’imagine qu’ils seront deux fois plus nombreux cette année. »

Ann Carroll, entraîneuse-chef de la formation nationale de développement d’Équipe Canada, occupera ces fonctions au The Marshes Golf Club d’Ottawa, du 20 au 25 septembre. « C’est un événement incontournable pour les entraîneurs universitaires, dit-elle, car, en réalité, le monde du golf a rendez-vous chez nous. »

Même s’il a été organisé dans des délais serrés, le tout premier Championnat mondial junior féminin a été couronné de succès. Initiative conjointe de Golf Canada et de la Golf Association of Ontario, ce tournoi pouvait alors être considéré comme un banc d’essai pour la compétition de golf des Jeux panaméricains TORONTO 2015, mais il mettait aussi en vitrine l’élite mondiale des golfeuses juniors.

En tant que pays hôte, le Canada a droit à deux équipes. En 2014, Équipe Canada 1 a pris la 3e place, derrière les États-Unis et la Suède grâce aux efforts concertés de Brooke Henderson, Grace St-Germain et Naomi Ko.

Depuis, Henderson est devenue une étoile montant du Circuit de la LPGA tandis que Ko est une étudiante de première année à l’Université North Carolina State. Seule St-Germain, d’Orléans en Ontario, sera de retour, elle qui à 17 ans est l’aînée d’Équipe Canada. Ses partenaires au sein d’Équipe Canada 1 seront Hannah Lee (Surrey, C.-B.) et la Vancouvéroise Tiffany Kong.

Âgée de 13 ans, Euna Han (Coquitlam, C.-B.) est la cadette des Canadiennes. Elle fera partie d’Équipe Canada 2 avec Alisha Lau et Kathrine Chan, toutes deux de Richmond, en Colombie-Britannique.

« Ces six athlètes ont obtenu des résultats remarquables cette saison », a déclaré Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. « Dans l’ensemble, les golfeuses juniors canadiennes ont offert des performances très solides cette année, ce qui a compliqué le processus de sélection et qui témoigne de l’abondance de talents golfiques au Canada. Nous sommes impatients de voir ces jeunes filles apprendre et s’améliorer pendant cette compétition internationale. »

Le Championnat mondial junior féminin est certes un tournoi important, mais ce serait dénaturer le concept qui le sous-tend que de le limiter à une simple compétition.

Il s’agit vraiment, sur plusieurs plans, d’une célébration du golf pour filles.

Un sommet d’entraînement aura lieu le dimanche 20 septembre au The Marshes Golf Club. Durant les rondes d’exercice des concurrentes, des entraîneurs de la PGA du Canada, en partenariat avec des collègues étrangers, échangeront des idées et partageront leurs méthodes d’entraînement. Après les rondes d’exercice, les entraîneurs de la PGA du Canada se réuniront en table ronde avec l’entraîneur-chef de la formation féminine d’Équipe Canada, Tristan Mullally, et le directeur technique de la PGA du Canada, Glenn Cundari.

Un stage de développement d’habiletés pour golfeuses juniors sera dirigé par des entraîneurs de la PGA du Canada qui aideront des golfeuses juniors de la communauté à peaufiner leurs habiletés. Le tournoi-bénéfice junior-amateur rassemblera des participantes au Championnat mondial junior féminin et des adeptes de golf de la région dans le but de collecter des fonds pour le développement du golf en Ontario.

« Nous souhaitons que cet événement contribuera au développement et à l’essor du golf pour les filles », de dire Mary Beth McKenna, directrice du tournoi qui est aussi gestionnaire des règles et des compétitions pour Golf Canada. « Nous voulons qu’il soit une source d’inspiration pour la prochaine génération de golfeuses. »

Pour y arriver, il faudra plus que de bonnes idées et de l’enthousiasme.

Depuis plusieurs années, une compétition similaire est présentée au Japon pour les garçons. Avec le soutien de Toyota et d’autres partenaires commerciaux, le tournoi est toujours un franc succès.

Cela ferait plaisir de voir des sociétés appuyer de leurs commandites les éditions futures du Championnat mondial junior féminin.

Veuillez visiter www.mondialjuniorfeminin.com pour de plus amples informations.

Blog Gordon et le golf

Le Défi junior d’habiletés Premiers élans CN

temp fix empty alt images for attachment
(Magazine Golf Canada)

Les jeunes qui aiment le golf trouvent tout ce qu’il leur faut au Défi junior d’habiletés Premiers élans CN : une motivation pour passer plus de temps sur le parcours ou le terrain d’exercice, l’occasion de se mesurer à leurs semblables aux niveaux local, provincial et national, un suivi en ligne de leurs statistiques et classement personnel, ainsi que la chance d’atteindre la finale nationale au Club de golf Glen Abbey le samedi précédant l’Omnium canadien RBC, de jouer sur le parcours et de côtoyer leurs idoles.

Le Défi junior d’habiletés Premiers élans CN, lancé en 2008, est axé sur le développement des habiletés clés du golf : coups roulés et cochés, jeu de fers et coups de départ. Administré par Golf Canada et mis en oeuvre par des professionnels de la PGA dans des clubs partout au pays, le programme permet aux participants de 6 à 18 ans de concourir dans ces quatre catégories d’habiletés pour obtenir un score dans chacune.

« À sa création, c’était le premier jalon de notre programme de Développement à long terme du joueur (DLTJ), explique Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. Dans sa nouvelle version, le Défi junior d’habiletés est un programme interactif, conforme aux directives du DLTJ, qui s’articule autour des habiletés essentielles au golf plutôt que simplement sur le score. Il fait maintenant partie intégrante de l’éventail de programmes juniors off erts aux enfants partout au Canada. »

En plus du Défi junior d’habiletés, le programme Premiers élans CN comprend plusieurs volets : Apprendre à jouer, Cours mobiles, Ligues de golf junior, Club de fi lles et Championnats Premiers élans CN. Entre autres appuis fi nanciers au développement du golf junior au Canada, le CN soutient également Golf en milieu scolaire.

En 2014, pas moins de 150 concours de qualifi cation du Défi junior d’habiletés ont eu lieu d’un océan à l’autre, auxquels ont participé 3 500 juniors. Depuis le lancement du défi en 2008, plus de 15 000 jeunes y ont participé.

La finale nationale de 2014 s’est tenue en septembre dernier au Club de golf Angus Glen à Markham, en Ontario, à l’occasion du Championnat mondial junior féminin. Les vainqueurs étaient Braxton Kuntz, du Breezy Bend Country Club, Manitoba (Garçons 9-11); Sarah Gallagher, du Braeben Golf Course, Ontario (Filles 9-11); Finn Lawlor, du Seymour Golf Club, Colombie- Britannique (Garçons 12-14); Laura Wong, du Seymour Golf Club, C.-B. (Filles 12-14); Tyler Leclair, du Seymour Golf Club,C. -B. (Garçons 15-18); Molly MacDermaid, du Gowan Brae Golf Club, Nouveau- Brunswick (Filles 15-18).

« On s’est bien amusés ici, a déclaré Leclair après sa victoire. C’était spécial, pour moi, de gagner. Le concours était bien organisé, les commanditaires étaient super. C’était difficile, tout le monde a fait des efforts et la lutte était chaude. Ça s’est terminé sur un coup roulé. C’est très agréable de gagner au niveau national. »

Cette année, les meilleurs juniors seront invités à Glen Abbey (Oakville, ON), pour participer à la finale nationale le 18 juillet, soit le samedi précédant l’Omnium canadien RBC. Le lendemain, ils joueront dans un tournoi s’inspirant de la Coupe Ryder sur le parcours de l’Omnium. Le lundi, ils auront la chance d’être cadets pour les golfeurs du Pro- Am de la Fondation Golf Canada et le mercredi, ils pourront accompagner un pro à l’intérieur des cordes. « Une expérience inoubliable d’une semaine », souligne Thompson.

Chacun des participants à la finale recevra en outre un cadeau d’une valeur de 200$ offert par Titleist pour sa performance. Les gagnants masculins et féminins de chaque groupe d’âge se verront aussi décerner par Titleist un prix à la performance valant 300$. Enfin, les champions nationaux de la classe des 15 à 18 ans obtiendront un laissezpasser pour participer à un Championnat Premiers élans CN en 2016.

Les juniors peuvent participer de deux façons, sans frais. D’une part, ils peuvent s’inscrire à l’un des établissements dotés des installations officielles du Défi junior d’habiletés Premiers élans CN (la liste en est affichée sur le site www.premierselanscn.com). Là, un professionnel de la PGA du Canada leur fait passer un test d’habiletés et par la suite, les juniors peuvent afficher leur score d’habiletés sur le tableau d’affichage national et y suivre leur évolution.

L’option est aussi offerte aux jeunes de participer individuellement. Chacun et chacune peut, à son propre rythme, développer ses habiletés là où ça lui convient : sur un terrain de golf ou d’exercice, dans un champ ou dans sa cour. Une carte de score personnalisée est offerte en ligne à chaque participant, sur un site privé sécurisé, pour y inscrire ses scores de coups roulés et cochés, de jeu de fers et de coups de départ.

« Une des forces du Défi junior d’habiletés Premiers élans CN est que le programme est conçu de manière à récompenser les jeunes qui jouent une partie de golf bien équilibrée, note Thompson. C’est un des objectifs de notre programme de Développement à long terme du joueur. »

Les détails du Défi junior d’habiletés Premiers élans CN, la liste de tous les programmes pour juniors et des informations pour ceux-ci, leurs parents et leurs enseignants, de même que le répertoire des établissements participants, se retrouvent sur le site www.premierselanscn.com.


Le Défi junior d’habiletés Premiers élans CN

Cet article a été publié dans l’édition de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog Gordon et le golf

Prêt pour le golf

temp fix empty alt images for attachment
(Bruce Bennett/ Getty Images)

Qu’est-ce qui vous empêche de jouer au golf pour la première fois? Ou, si vous avez déjà joué et que vous avez délaissé le sport de participation le plus populaire du Canada, pourquoi ne pas y revenir?

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une façon amusante, bon marché et facile de le faire. Cela s’appelle Prêt pour le golf.

Vous êtes sceptique? Vous voulez être rassuré?

Eh bien, sachez que l’initiative jouit d’un soutien fantastique. L’an dernier, chaque personne – 100% – qui a participé à Prêt pour le golf d’un bout à l’autre du Canada a affirmé non seulement qu’elle envisageait de continuer à pratiquer le golf, mais aussi qu’elle recommanderait Prêt pour le golf à ses amis. Les participants étaient des hommes, des femmes, des enfants, des couples et des familles.

Prêt pour le golf propose cinq (5) sessions d’une heure dans un club ou terrain d’exercice participant à un coût recommandé de 99 $ pour les cinq sessions. Le prix comprend l’équipement, bâtons et balles inclus, ainsi que les leçons d’un professionnel de la PGA du Canada lorsqu’il est disponible. Voici le contenu des sessions :

L’objectif, c’est le trou

  • comment se déplacer dans le pavillon et sur les aires d’exercice;
  • les nombreux avantages sociaux sur le terrain de golf et ailleurs;
  • des suggestions de vêtements de golf à la mode et confortables;
  • tout sur les bâtons et l’utilité des divers bâtons dans votre sac;
  • les coups roulés – la joie de rouler la balle dans le trou.

S’y rapprocher

  • des conseils sur le réchauffement, l’étirement et le mieux-être;
  • les meilleures façons de tenir le bâton et de se préparer à l’élan;
  • frapper la balle près du trou – les coups d’approche et les autres coups de courte distance;
  • l’entretien du terrain.

Élan, élan, élan

  • être à l’aise avec l’élan complet;
  • utiliser les fers pour projeter la balle dans les airs et la rendre sur le vert;
  • apprendre le « jargon » comme l’allée et l’herbe longue, le tertre de départ et le vert, la motte de gazon et la fosse de sable, et plus encore;
  • s’amuser davantage en utilisant la façon de jouer « c’est permis ».

École d’exercice

  • frapper avec un bois no 1 et d’autres « gros » bâtons pour frapper les longs coups;
  • commencer le jeu à partir des bons jalons de départ;
  • utiliser les TERTRES AVANCÉS pour s’amuser davantage;
  • des raccourcis utiles pour économiser du temps alors que vous jouez;

À vos marques… Prêt… Partez au golf

  • assembler tout cet apprentissage pour jouer quelques trous;
  • des conseils pour jouer en groupe, en équipe et d’autres façons amusantes de jouer;
  • devenir plus à l’aise sur le terrain et savoir où conduire la voiturette;
  • revoir les règles et l’inscription du pointage;
  • plus d’occasions pour vous de revenir et de jouer au golf.

« Prêt pour le golf est conçu pour que les personnes se sentent à leur aise sur le parcours, pour les aider à surmonter le “facteur intimidation” qui est inévitablement présent les premières fois que nous jouons au golf », affirme Morgan Court, directrice de la formation à la PGA du Canada.

« Je ne me suis initiée au golf que vers la fin de l’adolescence et je me rappelle que j’étais hors de ma zone de confort quand je me présentais sur le parcours et que j’avais quelques questions élémentaires à poser. Prêt pour le golf répond maintenant à ces questions pour le débutant. »

En 2010, la PGA du Canada a conclu un partenariat avec l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada pour lancer le programme dans notre pays après qu’il eut été mis à l’essai aux États-Unis.

« Prêt pour le golf est un programme qui a fait ses preuves et qui facilite l’initiation au golf », affirme Nathalie Lavallée, directrice de l’exploitation de l’ANPTG du Canada. « Le programme plaira particulièrement aux femmes qui, pour des raisons familiales, sociales ou professionnelles, souhaitent se familiariser avec le golf.

« Un débutant peut être intimidé par un parcours de golf et dérouté par son environnement, ce qui a été un obstacle majeur dans le passé. Ce programme aide chacun à se sentir à l’aise dans cet environnement et à se rendre vite compte qu’il se trouve dans un endroit agréable et accueillant. »

L’inscription est gratuite pour les établissements participants qui profitent, sans frais également, d’un soutien sur les plans du marketing, de la marque et des ressources. « Pour nos professionnels de golf, c’est une occasion en or d’établir des liens avec des golfeurs nouveaux ou qui renouent avec ce sport », conclut Morgan Court.

Pour en savoir davantage sur Prêt pour le golf, cliquez ici.

Blog Gordon et le golf

Un nouveau modèle d’adhésion invite chacun et chacune à faire partie du « golf au Canada »

temp fix empty alt images for attachment
Jackie Little, Holly Horwood (British Columbia Golf)

Au fil des ans, le golf a évolué sous toutes ses facettes : l’équipement, les vêtements et même les règles. Inévitablement, nous, les golfeurs, avons suivi la tendance.

À l’origine, les clubs de golf étaient fondés – et financés – par leurs membres. Un jour, les clubs ont décidé qu’il serait avantageux de confier à une tierce partie l’organisation et la supervision d’activités comme les compétitions interclubs, l’administration des règles et ainsi de suite. C’est ainsi que sont nées les associations de golf qui bénéficiaient du soutien financier des clubs.

Aujourd’hui, le modèle poursuit son évolution. Le golf reste le sport de participation le plus populaire au Canada, mais une vaste majorité de golfeurs préfèrent, pour diverses raisons, ne pas s’affilier à un club traditionnel. Certes, ils adorent le golf, mais choisissent de jouer sur plusieurs parcours de notre pays, qui en compte des fabuleux, plutôt que d’appartenir à un seul.

Cela ne signifie nullement que ces golfeurs sont moins enthousiastes que ceux qui ont un club d’attache. Nous faisons tous partie du même extraordinaire sport, et son avenir nous tient à cœur. Golf Canada l’a compris et a élaboré un nouveau modèle d’adhésion qui invite des millions de joueurs d’un océan à l’autre à faire partie du « golf au Canada ».

« Il y a 70 ou 80 ans, environ 90% des golfeurs canadiens appartenaient à un club », note Karen Hewson, directrice générale des services aux membres et du patrimoine de Golf Canada. « Ces dernières années, la donne a complètement changé. Aujourd’hui, moins de 10% sont membres d’un club. »

Résultat : un petit pourcentage seulement des golfeurs ont le sentiment de faire partie du tissu du golf, pour ainsi dire. Ils ont rompu le lien traditionnel entre golfeurs et clubs, situation à laquelle Golf Canada réagit de façon positive.

« Tous les amoureux du golf doivent sentir qu’ils font intrinsèquement partie de ses traditions et de son avenir, affirme Hewson. Des éléments comme le facteur de handicap, l’évaluation de parcours et les règles font partie intégrante du golf, et il en sera toujours ainsi. Golf Canada continuera de jouer son rôle. Cela dit, nous sommes conscients qu’il faut prioritairement établir des rapports avec les adeptes du golf, communiquer avec eux et les informer, peu importent où ils jouent. »

Après des sondages approfondis et la constitution de groupes de travail avec des golfeurs et des établissements de golf d’un bout à l’autre du Canada, une nouvelle structure sera graduellement mise en place au Canada au cours des trois prochaines années. Ce programme à trois niveaux est si novateur qu’il suscite l’intérêt d’autres associations nationales de golf qui envisagent elles aussi de remettre leur modèle d’adhésion au goût du jour.

« L’objectif principal est de rehausser l’expérience des golfeurs en mettant à leur disposition de nouveaux outils sur les appareils mobiles, en les informant de façon continue, en leur offrant un programme de récompenses, en leur permettant d’inscrire leurs scores en ligne et en leur donnant accès à des experts aptes à améliorer leur jeu. De plus, les niveaux Argent et Or proposent des avantages supplémentaires, dont un Système d’identification et de récupération qui minimise l’impact de l’équipement perdu, volé ou endommagé, et une garantie sur l’équipement, voiturettes comprises.

Sans rien débourser, les membres Bronze reçoivent des rabais sur les billets, la marchandise, etc. et ont  droit à des prix et récompenses rien que pour jouer au golf. Ils peuvent inscrire leurs scores, disposent d’une carte de score « éclectique » saisonnière pour faire le suivi de leurs statistiques, obtiennent des informations sur la santé, font une recherche dynamique de parcours et accèdent à des bulletins électroniques de golf.

Une adhésion Argent, qui sera offerte en 2016 au coût de 24,95$, propose, outre tous les avantages d’une adhésion Bronze, de meilleurs rabais sur le prix des billets, de la marchandise, etc., des prix et récompenses encore plus avantageux rien que pour jouer au golf, davantage d’outils en ligne et mobiles pour faire le suivi de votre jeu, la livraison à domicile du magazine Golf Canada, des étiquettes pour bâtons de golf et l’accès au Système d’identification et de récupération de l’équipement de Golf Canada, et la consultation en ligne avec des professionnels de la PGA du Canada.

Pour 49,95$, l’adhésion Or offre tous les avantages susmentionnés, à quoi il faut ajouter les meilleurs rabais sur les billets, la marchandise, etc., les meilleurs prix et récompenses rien que pour jouer au golf, l’accès à des tournois provinciaux, nationaux et autres, un facteur officiel de handicap, une garantie sur l’équipement (remboursement pour le remplacement de l’équipement perdu, volé ou endommagé), un suivi amélioré de votre jeu , une carte d’adhésion internationalement reconnue et une couverture en cas de dommages à la voiturette.

Disons, par exemple, que vous êtes membres du club semi-privé de 18 trous. Le nouveau modèle d’adhésion vous offre quelques possibilités.

Le club peut choisir de payer ses propres droits d’adhésion, quitte à laisser Golf Canada s’occuper des adhésions individuelles. Quand vous inscrirez votre premier score au Centre de scores Golf Canada, à www.golfcanada.ca, on vous demandera quel niveau d’adhésion vous préférez : Bronze, Argent ou Or. Les droits d’adhésion Argent et Or seront alors portés à votre carte de crédit.

Autrement, le club peut choisir de payer ses propres droits d’adhésion et d’acheter les adhésions individuelles directement auprès de Golf Canada pour les revendre à ses membres.

En fait, le nouveau modèle de Golf Canada profite non seulement aux individus mais aussi aux établissements de golf qui peuvent en faire une source supplémentaire de revenus.

« Nous souhaitons établir un partenariat avec chaque établissement, qu’il s’agisse de terrains d’exercice ou de clubs publics ou publics, indique Hewson. Nous voulons aussi que chaque golfeur canadien, et j’insiste sur le “chaque”, ait droit à une expérience plus agréable, à des choix plus variés et à une perspective plus large sur le golf. »

Si vous êtes un golfeur, vous pouvez en savoir davantage en consultant www.golfcanada.ca/adhesion. Si vous exploitez un établissement, veuillez contacter membres@golfcanada.ca.

Blog Gordon et le golf

La bonne chose au bon moment

temp fix empty alt images for attachment

On pourrait dire que c’est l’équivalent golfique de l’expression « du berceau au tombeau ».

Baptisé Développement à long terme du joueur 2.0 (DLTJ 2.0), ce guide a été rendu public en février, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada. Et il est d’une extrême importance. Pour tout dire, Glenn Cundari, directeur technique de la PGA du Canada, constate déjà « le fruit de nos efforts », sur les scènes amateur et professionnelles, depuis la publication de la version originale.

15-03-27 - LTPD 2.0 Cover FR

« Nous avons commencé à travailler la première mouture en 2006 », indique Cundari qui, en compagnie de plusieurs autres experts, a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration du guide même, ainsi que dans la préparation des appendices. Il note en passant que le golf canadien, masculin et féminin, a amorcé son ascension dans la foulée de la publication du guide. Tout observateur sérieux de la scène golfique canadienne ne peut qu’en convenir.

La dernière édition comporte certes de nombreuses améliorations, mais, selon Cundari, le concept fondamental n’a pas changé depuis neuf ans. « L’idée, c’est de créer une culture basée sur le principe qu’il faut faire la bonne chose au bon moment. Nous devons penser à long terme et non seulement dans l’immédiat, ce qui constitue un défi pour tout le monde : les parents, les circuits, les médias et même les joueurs. »

C’est précisément à cette fin que, peu après que Sport Canada eut désigné Golf Canada Organisme national de sport pour le golf en 2005, a été recrutée une équipe d’experts en divers domaines. Initiateurs du projet, Golf Canada et la PGA du Canada ont retenu les services de spécialistes tels Stephen Norris, vice-président de l’institut WinSport Canada, et Istvan Balyi, scientifique du sport pour le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie, pour qui le développement de l’athlète n’a pas de secret.

En compagnie de Cundari et de Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada, Balyi était présent à l’assemblée de Golf Canada où a été dévoilé le DLTJ 2.0. L’un des architectes du modèle Développement à long terme de l’athlète (DLTA), Balyi a été conseiller pour 50 sports dans sept pays et a aidé plus de 20 nations à implanter le DLTA. Il a beau ne pas être un maître-golfeur, il sait une ou deux choses à propos du développement du joueur.

Dans un article publié en 2013 dans la revue Actif pour la vie, Balyi écrivait : « Le DLTA intègre une gamme quelque peu complexe des sciences du sport et des meilleures pratiques d’entraînement afin d’optimiser la méthode pour développer des athlètes au Canada. En fait, il a une vocation unique : amener nos enfants à faire les bonnes choses au bon moment, dans de bonnes conditions, durant leur développement. »

15-04-22 - Golf For Life Image FR

L’influence de Balyi est omniprésente dans le guide, comme en témoigne la structure du document. La brochure de quelque 80 pages à reliure spirale décrit sept étapes de développement sur le sentier de la compétition sous l’en-tête Golf pour la vie : Enfant actif, S’amuser grâce au sport, Apprendre à jouer au golf, Initiation à la  compétition, Apprendre à compétitionner, S’entraîner à compétitionner et Compétitionner pour gagner. Comme on le voit, le processus commence à la naissance et, théoriquement, se termine à… vous savez quoi.

Cela ne fait pas pour autant du DLTJ 2.0 un document définitif en ce qui concerne le développement des golfeurs de compétition au Canada. Jeff Thompson y voit plutôt « l’ossature, le plan, le cadre sur lesquels bâtir la programmation ». Et d’ajouter : « C’est un processus en constante évolution. »

En effet – et à cet égard le guide est on ne peut plus clair -, le but est d’aider chaque golfeur canadien à réaliser son potentiel tout en augmentant la participation au golf.

Le DLTJ 2.0 reconnaît aussi que les objectifs ambitieux mais atteignables qu’il fixe exigent que toutes les parties prenantes mettent la main à la pâte. Outre les organismes nationaux comme Golf Canada et la PGA du Canada, ces intervenants comprennent les professionnels de club, les propriétaires de parcours, les administrateurs et les parents.

Certes, Cundari se réjouit de ce que ses collègues de  la PGA du Canada soutiennent le concept du DLTJ, mais en même temps il regrette que la notoriété du programme laisse à désirer. Cela devrait changer puisque l’on peut se procurer le guide à un coût nominal sur le site Web de Golf Canada où une version téléchargeable en format PDF est également disponible. Une application mobile innovante a été mise au point ainsi que d’autres ressources d’appoint, y compris des vidéos. Entraîneurs et instructeurs certifiés peuvent y accéder à www.golfcanada.ca/dltj, tout comme les parents et les autres parties intéressées.

Ces « parties intéressées » comprennent sans doute les entraîneurs de golf communautaire, un nouveau concept également dévoilé lors de l’assemblée générale de février.

Entraîneur de golf communautaire est un programme conçu par la PGA du Canada en collaboration avec l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et Golf Canada pour former des entraîneurs bénévoles au niveau communautaire, particulièrement des parents.

Soutenu par Premiers élans CN, l’atelier de formation Entraîneur de golf communautaire de la PGA du Canada est destiné aux personnes désireuses d’enseigner les rudiments du golf aux jeunes. Grâce à cet atelier, ces bénévoles pourront diriger des jeux et activités adaptés aux besoins des enfants, donner des leçons comprises dans la base de données de Premiers élans CN, diriger les niveaux 1 à 3 du programme Apprendre à jouer de Premiers élans CN et aider le professionnel local de la PGA du Canada dans la prestation des niveaux 4 à 7 de ce même programme. Finalement, l’association provinciale reconnaîtra l’entraineur de golf communautaire  comme entraîneur de l’ACE. Quiconque est intéressé peut s’enquérir auprès de son association provinciale.

« Notre vision doit englober toutes les personnes du pays à qui le golf tient à cœur. Il faut les convaincre de faire de notre vision un réalité », indique Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Le DLTJ est un outil pour y parvenir. Tout le monde doit faire front commun pour concrétiser cette vision. »

Blog Gordon et le golf

Les pierres d’assise d’une communauté golfique

Depuis des lunes, on parle de la « communauté golfique » canadienne. Paroles, paroles…

Mais voici enfin une initiative concrète. La semaine dernière, les chefs de file du golf canadien ont en effet lancé une campagne de marketing à la grandeur du pays.

La campagne – Golf Canada Golf – vise à inspirer les golfeurs canadiens par le truchement de récits de leurs expériences. Les mordus du golf sont invités à partager leur histoire et les liens privilégiés qu’ils entretiennent avec le golf par le truchement de diverses activités promotionnelles sur une plateforme qui englobe la vidéo, l’imprimé, l’internet et les médias sociaux.

« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, d’un mot d’encouragement d’un professionnel de la PGA du Canada, d’un parcours canadien de prédilection, d’un voyage de golf avec des amis, d’un tournoi de bienfaisance, d’un coup exceptionnel réussi par  un membre du PGA TOUR ou de la LPGA ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », a déclaré Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada et porte-parole de la campagne. « La campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »

Au cœur de l’initiative se trouve un nouveau site Web, www.golfcanadagolf.ca, grâce auquel les golfeurs peuvent diffuser leur histoire ou leur témoignage vidéo. Officiellement lancé la semaine dernière, le site comporte plusieurs vidéos de longue durée, des « mini-documentaires», selon Roth, qui permettent aux golfeurs d’épancher leur coeur.

En outre, le site sera une plaque tournante pour les médias sociaux avec le mot-clic #golfcanadagolf. Il offrira aussi aux golfeurs diverses ressources : recherche de parcours, connexion à un professionnel de la PGA du Canada, programmes à la disposition des golfeurs juniors, etc.

« Nous voulons créer un mouvement en encourageant les Canadiens à partager leurs histoires de golf. Nous espérons que les récits des autres golfeurs les inspireront et leur rappelleront, si besoin est, la grandeur de ce sport », de dire Roth qui a déjà publié son propre récit sur www.golfcanadagolf.ca.

Blog Gordon et le golf

Une nation, une vision

temp fix empty alt images for attachment

Pour utiliser une métaphore nautique, quand le navire vogue en eaux troubles, tous doivent ramer à l’unisson pour le mener à bon port. Voilà l’équivalent philosophique pour le golf du plan stratégique Une vision.

Comme l’a noté Golf Canada lors de sa récente Assemblée générale annuelle, Une vision (cliquez ici pour en connaître les détails) veut « faire en sorte que le golf conserve son statut de sport le plus populaire au Canada ».

Golf Canada reconnaît volontiers qu’il ne peut accomplir seul cette tâche. Pour maintenir le cap, l’association, désignée Fédération nationale de sport pour le golf au Canada par le gouvernement fédéral, a besoin de l’aide à bord de chaque intervenant et de chaque golfeur.

15-03-25 - One nation one vision cover

« Nous représentons tous le golf », affirme Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Pour que notre sport continue de progresser, il faut concerter nos efforts. Si une vision commune nous inspire, cette synergie nous permettra d’accomplir de grandes choses, de réaliser notre plein potentiel. »

Des pas de géant ont été franchis pour concrétiser ce front commun. L’établissement de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) – voir www.canadagolfs.ca – a rassemblé toutes les parties prenantes de premier plan : Golf Canada, PGA du Canada, Association nationale des propriétaires de terrains de golf, Association canadienne des surintendants de golf, Société canadienne des directeurs de clubs et Association canadienne de l‘industrie du golf. Des accords de partenariat ont été conclus avec le Circuit de la PGA Canada et d’autres. Ces organismes ont chacun leur aire d’influence distincte, mais ils partagent en théorie une vision unique : la viabilité du sport le plus populaire du Canada.

Et maintenant, leur défi est de se serrer les coudes. Avec Une vision.

« Jamais il n’y a eu un tel niveau de confiance et de transparence parmi les intervenants du golf au Canada, de dire Simmons. Nous avons tous la responsabilité de protéger notre sport, de le faire progresser, d’en être les ambassadeurs, d’en assurer la croissance. »

Le centre d’intérêt premier de Golf Canada n’est pas seulement « Golf Canada », mais « le golf au Canada ».

L’association a connu une évolution spectaculaire depuis sa fondation, en 1895, alors que l’Association Royale de Golf du Canada comptait 10 clubs. Comme l’écrit Jim Barclay dans Golf in Canada : A History, son objectif était d’ « organiser un championnat national [le championnat canadien amateur] ». Le mandat de l’association allait prendre de l’ampleur au fil des ans, mais, fondamentalement, il avait trait au golf amateur masculin, aux règles, au facteur de handicap, à l’évaluation de parcours, au statut d’amateur, etc.

La fusion avec l’Association canadienne des golfeuses, en 2005, a été le présage d’un élargissement du champ de compétences et le point de départ d’une politique plus inclusive qui engloberait non seulement les membres de club, mais l’ensemble des adeptes du golf. (Dernière manifestation de cet engagement : l’élaboration d’un nouveau modèle d’adhésion qui sera mis en œuvre selon un plan triennal.)

Golf Canada a aussi révisé son modèle de gouvernance. Traditionnellement, les membres du Conseil d’administration gravissaient les échelons un à un par le truchement de leurs associations provinciales respectives. Aujourd’hui, le Conseil recrute des personnes triées sur le volet, venues d’horizons divers. Le meilleur exemple en est le nouveau président de Golf Canada, Paul McLean. En plus d’œuvrer au sein de l’industrie du golf, il est propriétaire de parcours, membre de l’Association nationale des propriétaires de terrains et de l’Association canadienne des surintendants de golf.

Il y a quelques années, Golf Canada a perçu la nécessité de mettre au point un plan stratégique à la grandeur de l’industrie du golf. Son mandat de Fédération nationale de sport l’exigeait, tout comme son rôle de gardien du golf.

Une vision, la dernière version du plan stratégique, dont a été saisie l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada, comprend quatre valeurs fondamentales :

  • Participation accrue : accroître la participation des jeunes; promouvoir les avantages sociaux; développer des liens avec un plus grand nombre de golfeurs; faciliter l’accès aux groupes sous-représentés.
  • Excellence accrue : implanter des programmes pour les juniors d’élite, Équipe Canada et les néoprofessionnels; former des entraîneurs et des officiels certifiés; présenter des championnats nationaux et internationaux premiers de classe.
  • Ressources accrues : assurer la viabilité financière et la responsabilité fiscale; préserver l’intégrité des règles, du facteur de handicap, de l’évaluation de parcours, du statut d’amateur et de l’histoire du golf; fournir aux bénévoles et au personnel des débouchés et des occasions de parfaire leur formation.
  • Interaction accrue : collaborer avec les associations provinciales de golf, les établissements de golf, la NAGA, les gouvernements et les partenaires internationaux; augmenter les ressources de la technologie numérique et interactive; renforcer la communication et la notoriété de la marque.

« Une vision, c’est plus vite dit que fait, note Simmons, mais il n’est pas question qu’un organisme assume à lui seul toutes les responsabilités. Nous devons tous faire front commun pour protéger ce sport qui nous tient à cœur. Il faut travailler de concert pour assurer l’essor du golf, aujourd’hui et demain. »

Se serrer les coudes.

Jamais dans l’histoire du golf dans notre pays cela n’a-t-il été si important. Si le golf vous tient à cœur, prenez une rame!