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« Monsieur Cocheur » Bob Vokey en visite à Cowansville

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Mark Roe et Bob Vokey (Ross Kinnaird/ Getty Images)

Il y avait de la grande visite mercredi dernier au club de golf Cowansville : Bob Vokey, le réputé créateur de cocheurs chez Titleist.

Il faut d’abord savoir que Vokey est natif de Verdun et qu’un membre de sa famille est associé au parcours de Cowansville, soit son frère Derek, qui y est le surintendant.

Il ne faudra donc pas se surprendre de lire que la distingué personne trouve l’endroit «très bien» ce qui est aussi tout vrai.

Cette implication de Bob Vokey s’inscrivait dans le cadre du « Défi du jeu court », lequel consistait à jouer 18 trous de cent verges et moins mettant l’accent sur les coups de finesse.

« Si frapper à 300 verges n’est pas donné à tous, jouer à cent verges ou moins est possible pour tous », affirme l’expert.

L’HOMME DE DIX MILLIONS

En plus des membres, les golfeurs de l’extérieur, incluant les professionnels, pouvaient vivre l’expérience.

Bob Vokey, qui a « équipé » plein de champions de Tiger à Rory, la liste étant très longue, a donné une conférence d’une durée d’une heure.

« Le cocheur parfait n’existe pas puisqu’il est différent pour chaque golfeur selon la taille, la technique et le style de jeu de chacun », a déclaré le concepteur plusieurs fois millionnaire avec son produit.

On raconte que le nombre de cocheurs vendus portant son nom frise les 10 millions.

UN CHAMPIONNAT DU QUÉBEC EN 2016 

Directeur de l’Académie de Cowansville et instructeur bien connu, Pierre Dugas était sur place.

Il en va de même pour Roger Bélisle, président de Cowansville une 21e saison consécutive pour un record.

Celui-ci éteint les rumeurs qui circulent concernant la situation financière à Cowansville. De fait, il annonce à André Rousseau, des Coulisses du sport, que le championnat provincial chez les 18 ans y sera présenté l’an prochain comme quoi on fonctionne en prévision de l’avenir.

Très bonne initiative, les profits du « Défi » allaient au programme de relance du golf junior à Cowansville.

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Une fin qui doit aussi servir de leçon à Montréal et au Québec

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Wes Short Jr. (Christian Petersen/ Getty Images)

Après la fête du Travail, ces dernières années, c’était le Championnat de Montréal devenu celui de Québec qui suivait au calendrier sportif.

Si on parle au passé, c’est que cette étape jadis permanente de la PGA et du golf majeur au Québec n’est pas de retour.

Tom Lehman, Bernhard Langer, Mark Calcavecchia, Kenny Perry et bien d’autres ont fait passer de très bons moments aux amateurs au Fontainebleau, à La Vallée du Richelieu et à La Tempête. Fred Couples aussi quoique plus de fidélité dans ses présences aurait fait que le Championnat existerait possiblement encore cette semaine.

Le promoteur Synchro Sports ne s’est pas égaré dans les explications sur son désistement, mais on peut très bien comprendre par le même fait qu’il ne nageait pas dans l’argent quand même malgré l’aide des divers paliers gouvernementaux.

C’est à regret qu’on voit l’industrie du golf perdre une bonne tête comme David Skitt qui va réussir sous d’autres cieux; Guillaume Béland, aussi, va faire sa niche ailleurs.

Au plan de l’aspect sportif, le Championnat signifiait un apport économique important avec les visiteurs dans la région, sans compter la vitrine qu’il projetait sur le reste du monde avec la diffusion dans 200 pays via Golf Channel.

Cette fin très hâtive doit servir pour passer un message.

Quoique le temps file vite pour ramener l’Omnium canadien RBC de 2017 à Montréal, l’organisation étant accordée des années à l’avance, il n’est pas trop tard.

Depuis Jean Drapeau et ses J.O., jamais Montréal n’a eu un maire capable de s’intéresser et de parler autant de sports que Denis Coderre.

Retour des Expos, Formule E (électrique) et un toit au stade Uniprix pour le tennis sont des sujets qu’il évoque en tout temps.

Avant que Montréal et Québec ne disparaissent des grands événements de la planète du golf, quelqu’un chez les autorités doit parler à Denis. Pas vrai que la PGA à Montréal en 2017 irait bien avec les fêtes du 375e?

LA TOURNÉE EN ASIE DE BROOKE SE JOUE… EN FRANCE

Brooke Henderson a besoin d’une méga performance à Évian-les-Bains, en France, cette semaine lors du cinquième tournoi majeur de l’année si elle ne veut pas chômer le prochain mois.

Parce que la LPGA refuse ses 600 000$ et plus amassés en gains avant de l’accepter comme membre régulière, Brooke risque de rater la série en Asie cet automne, les participations étant attribuées selon les gains officiels qui se situent à 41 000$ pour la jeune phénomène qui aura 18 ans jeudi.

Il y a toujours la possibilité que les Asiatiques, qui connaissent mieux que quiconque le golf féminin, aient une invitation spéciale mais vaut toujours prendre soi-même le contrôle des choses au golf comme dans tout.

Sachez que Brooke en est très bien capable avec deux cinquièmes places au Championnat de la PGA féminine et à l’Omnium des États-Unis cet été et sa victoire à Portland à la fin août.

SURPRISE!

L’annonce de Bernard Vaillancourt à l’effet qu’il ne reviendrait pas au club Le Cerf l’an prochain et qu’il réorienterait sa carrière dans un autre milieu à la fin de son contrat le 31 décembre a beaucoup surpris l’industrie du golf. Lire la suite ici.

JOYEUX 25e

C’est l’anniversaire que célèbrera le Grand Portneuf avec une journée spéciale le 25.

PARCOURS RECHERCHÉ

À moins que cela ne soit réglé ces deniers jours, Golf Canada n’a pas encore trouvé de façon officielle un club au Québec pour la tenue du Championnat canadien mid-amateur masculin de 2016 réunissant les 25 ans et plus.

Tel qu’annoncé dans ces lignes, le championnat national chez les amateurs aura lieu club Royal Ottawa localisé à Gatineau malgré son nom.

RECORD ÉGALÉ

Dans les Cantons-de-l’Est, l’ami André Rousseau nous apprend dans son blogue « Les coulisses du sport » que le professionnel Yves Robillard a égalé la marque de Gerry Leblanc jouant 64 (-8) au club Venise.

Le plus bas compte compétitif à cet endroit de 66 est co-détenu par Steven Brosseau et Stéphane Talbot.

L’énigme du numéro mondial 

À la question légitime à savoir pourquoi Jordan Spieth peut redevenir numéro au monde devant Rory McIlroy alors qu’il a été mis de côté à mi-chemin une deuxième fin de semaine de suite, la réponse est que les points sont calculés sur la période d’un an et non un tournoi ce qui provoque parfois des algorithmes de la sorte.

Cela dit, pas vrai que quiconque peut faire la différence entre une balle de golf et une de ping-pong sait que Jason Day est le vrai numéro un de la planète!

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Gilles Bourassa honoré pour ses trois 50e

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On voit ici le jubilaire avec ses frères Réjean et Yvon en compagnie de leur épouse. On aura reconnu Jocelyne Bourassa, membre du Panthéon du sport, à l'extrême droite. (Nathalie Millette/ Le fin quartier)

Gilles Bourassa n’oubliera pas de sitôt l’hommage absolument surprise que quelques 250 amis lui ont réservé à Shawinigan, vendredi dernier.

«Je me doutais de rien. De fait, j’étais si convaincu que la fête était destinée à Jocelyne pour son intronisation au Panthéon du Canada (ce sera le 21 octobre) que je lui ai dit de passer devant moi pour que les gens puissent l’applaudir dès son entrée», raconte le jubilaire encore soufflé par les événements.

Grave erreur!

C’est lorsque celui-ci est apparu dans la salle que les gens ont entonné en chœur «C’est à ton tour, mon cher Gilles…» dans le nouveau complexe Le Fin Quartier.

Gilles Bourassa est un véritable monument du sport (l’aréna de Shawinigan-Sud portant d’ailleurs son nom) et de l’ensemble de la communauté.

L’hommage a été organisé pour célébrer trois 50e anniversaires, soit à titre de membre de la PGA du Canada, du club Optimiste au sein duquel il s’avère un rouage majeur et chroniqueur de golf à l’hebdo local.

NOMBREUSES PERSONNALITÉS SUR PLACE

Le monde du golf en Mauricie était représenté au grand complet en commençant par Robert Rousseau, George Arnold, Guy Lefebvre, Clément Ladouceur et Jean-Marie Laforge.

Il faut ajouter ses «élèves» Gilles Yergeau, Jean-François Morand, Luc Boisvert et Luc Richard, le véritable homme-orchestre qui a suivi les traces de Gilles Bourassa qui a passé la majorité de sa carrière au Mémorial.

Président de Golf Québec, Marcel-Paul Raymond a fait le voyage de Montréal.

Toujours du côté sportif, il ne faut pas oublier la légende du canot Serge Corbin et Jocelyne bien sûr.

Le maire de Shawinigan, Michel Angers, était présent de même que le député Pierre Giguère, qui a remis une décoration de l’Assemblée nationale.

Jean Chrétien, un ami de longue date a tenu à participer via vidéo-conférence quoique retenu à l’extérieure.

«C’est énorme et tellement touchant comme attention témoignée», mentionne Gilles Bourassa, un professeur de formation toujours actif même à la retraite.

François Paradis et Luc Morin ont été les piliers de l’organisation.

«Ils ont énormément bien travaillé avec Nathalie Milette (patronne du Fin Quartier) n’ayant jamais eu la moindre indication de ce qui se tramait quoique François et Luc sont des partenaires de golf réguliers!», dit notre jubilaire.

Sachez, Monsieur Bourassa, que cette marque d’appréciation et reconnaissance était super méritée.

PS: Gilles Bourassa a aussi été le mentor de Mario Brisebois de même que René Noël, le patron du Mirage, aux débuts de ceux-ci à Shawinigan.

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LNH ou PGA pour l’arbitre-champion golfeur

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Garrett Rank (Mike Bernard/ Golf Canada)

La preuve est faite deux fois plutôt qu’une. Le plus habile golfeur de la Ligue nationale de hockey ou le plus auréolé très certainement est un arbitre.

Il s’agit de Garrett Rank, couronné pour la deuxième année de suite la semaine dernière champion canadien de la catégorie «mid-amateur» (25 ans et plus) au club Abercrombie, en Nouvelle-Écosse.

En complétant les quatre jours avec une fiche de -3, le chevalier du sifflet d’Elmira, en Ontario, a survolé ses rivaux pour enlever la palme nationale avec la très confortable marge de sept coups.

«C’est un honneur se retrouver sur le même parcours que Graham Cooke qui est sorti victorieux à sept reprises», de dire Rank, auteur d’un spectaculaire 65 en ouverture.

Rank, qui a 27 ans, a arbitré neuf matches de LNH l’hiver dernier quoique la Ligue américaine était son premier lieu de travail comme c’est le cas des recrues.

Cet été, Garrett Rank a représenté le Canada aux Jeux panaméricains et a vécu sa première à la PGA en prenant le départ à l’Omnium canadien RBC au club Glen Abbey où il sera de retour l’an prochain, le champion canadien mid-amateur recevant une invitation automatique.

Sait-on jamais, il pourrait devoir choisir entre la LNH et la PGA un jour!

LA VALSE DES NUMÉROS UN ET JORDAN SPIETH… EN CHIFFRES

En subissant l’élimination à mi-chemin du premier tournoi éliminatoire de la Coupe Fedex, Jordan Spieth cède cette semaine sa place de numéro un mondial à Rory McIlroy quoique ce dernier ait pris congé pour mieux guérir sa cheville.

Un autre changement pourrait survenir lundi prochain avec Jason Day.

Gagnant de quatre titres cette année dont trois à ses quatre plus récents tournois (Omnium canadien RBC, le PGA et le Barclays), Day pourrait mathématiquement être le prochain au sommet selon ses résultats au Deutsche Bank à Boston durant le long congé.

Au cours des quatre tournois du grand chelem cette année, Spieth a complété avec une fiche de -54.

La précédente marque était de -53 réalisée par Tiger Woods en 2000.

Pour montrer la domination du jeune homme de 21 ans, il a bouclé 19 coups devant Jason Day lointain 2e.

Ces chiffres ne font que confirmer qui est le golfeur de l’année qu’importe le classement mondial.

Dans l’ensemble, ils ne sont que 18 à avoir complété les quatre jours des quatre grands rendez-vous, nous apprend aussi Jim McCabe de Golf World.

TIGER TOUJOURS AUSSI VENDEUR

Même s’il n’a rien fait depuis deux ans, Tiger reste… comme principale attraction et le réseau CBS peut très bien en témoigner.

Les auditoires du Championnat Wyndham il y a deux fins de semaine avec le Tigre dans la course avant qu’il finisse 10e ont bondi de 220% samedi et 180% dimanche.

Il s’agit du plus élevé total de téléspectateurs pour un tournoi régulier de la PGA depuis 2013.

L’INFLUENCE DE BROOKE RAYONNE SUR LE GOLF AU PAYS

Brooke Henderson est capable de plein de choses au golf comme on sait, notamment élever le talent.

C’est le cas auprès d’Alena Sharp, l’autre Canadienne régulière à la LPGA qui a été la meilleure du pays au tournoi Yokohama, en Alabama, en fin de semaine.

La golfeuse d’Hamilton, en Ontario, a brillé au cours du week-end avec des cartes de 69 et 67 après 71 et 72 en première moitié pour remonter 12e à -9.

Brooke, qui est de Smiths Falls, aussi en Ontario, a aligné des pointages de 71, 70, 70 et 69 pour un coup de plus au cumulatif à -8 pour la 16e place.

Alena avait bouclé 10e deux semaines plus tôt à Portland comme quoi le succès peut être contagieux.

En passant, Alena et Brooke se vouent un grand respect.

Profitant d’un congé au circuit Symetra qui reprend l’action cette semaine à Sioux Falls, Sara-Maude Juneau était des inscrites en Alabama. Des comptes 76 et 73 ne lui ont pas suffi pour éviter le couperet à mi-chemin.

SEULEMENT LA TROISIÈME PAIRE D’AS DAN LES ANNALES DE LA PGA 

Les deux trous d’un coup de Brian Harman dimanche lors de la ronde de finale du Championnat Barclays, première étape des éliminatoires Fedex, représentaient les 40e et 41e enregistré à la PGA cette année, mais seulement la troisième paire d’as lors d’une même ronde dans les annales de la PGA.

Un golfeur gaucher mini-format qui fait 5 pieds 7 pouces et 150 livres, Harman n’avait jamais réussi de trou d’un coup en 1567 occasions au grand circuit avant d’en réaliser deux dans le bref intervalle de 12 trous ceux-ci ayant été obtenus aux 3e et 14e.

Un troisième a failli s’ajouter lorsqu’il a logé sa la balle a douze pouces de la coupe au 17e, une normale trois.

Curieusement, Brian Harman, qui a fini avec 68 pour la 30e place, n’a pas remporté une auto de luxe de l’année et autres prix luxuriant malgré son rare doublé. Par contre, deux amateurs pourraient voir leur hypothèque payé pour un an grâce au Sweepstake Quicken Loans.

QUE FAIRE POUR QUE JOHN DALY COMPRENNE?

Moins de 24 heures après s’être affaissé au 18e trou d’un tournoi amical à Canton, au Mississippi, et conduit en ambulance à l’hôpital, John Daly était de retour au club de golf.

Daly a parlé d’un problème pulmonaire ce qui ne l’a pas empêché d’avoir la cigarette au bec lorsqu’il en jasait avec tout le monde sur le balcon.

MAC NOUS QUITTE!

C’est avec consternation qu’on apprend le décès de Ian MacDonald.

Ex-nageur de haut niveau, il a commencé à écrire parce que personne ne «couvrait» son sport.

En plus d’être assigné de très nombreuses années aux Expos, Mac est devenu un des journalistes le plus polyvalents étant quasi un habitué des Omniums canadiens à Montréal avec son collègue Randy Philips au quotidien The Gazette.

Bien qu’âgé de 88 ans, Ian Macdonald était resté actif jusqu’à récemment.

Nos condoléances à ses trois enfants.

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Brooke athlète de l’année au Canada

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Brooke Henderson (Golf Canada/ Chuck Russell)

Je suis tout à fait d’accord que c’est quand même tôt la fin août pour ce genre de choses, mais il existe de ces circonstances et ces réussites qui ne laissent pas le choix.

Brooke Henderson mérite tout de suite d’avoir son nom inscrit en haut de liste comme candidate au titre d’athlète par excellence au Canada cette année.

Désolé pour Eugénie Bouchard au tennis qui a monopolisé les honneurs ces dernières années, mais jamais le golf et aussi le sport en général au pays n’aura connu un talent de l’ampleur de Brooke à 17 ans.

La victoire de l’ado de Smiths Falls, Ontario, au tournoi de Portland il y a deux dimanches par la ronflante marge de huit coups sur sa plus proche rivale était immense comme réalisation d’autant plus qu’elle avait dû se soumettre aux qualifications du lundi.

Et que dire maintenant de cette promotion la semaine dernière à titre de membre à part entière avant l’âge obligatoire réservé aux surdouées comme Lydia Ko et Lexi Thomson qui est encore plus énorme et gigantesque comme accomplissement.

Son magot de 660 000 dollars amassés en dix tournois avec deux top cinq au Championnat de la LPGA et l’Omnium des USA au grand chelem ont complètement tordu le bras du commissaire Mike Whan.

S’entêter à ne pas bouger aurait risqué pour celui-ci de passer plus impopulaire que son homologue au football de la LNF Roger Goodell vraiment en très mauvaise position avec l’histoire Tom Brady et les ballons dégonflés.

La 23e place de Brooke à l’Omnium féminin Canadien Pacifique à Vancouver en fin de semaine est la dernière référence à tenir compte en ce sens que cela appartient au parcours normal de l’apprentissage.

Brooke n’a-t-elle pas scellé avec 67 au cours de cette expérience de laquelle elle a été plus sollicitée qu’une «rock star»?

Vérifications faites, il reste neuf tournois individuels (à part la Coupe Solheim) d’ici la fin du calendrier. Une autre victoire de Brooke Henderson est tout à fait logique pour la confirmer athlète par excellence avant l’annonce en décembre.

***

Malgré ses performances en série, Brooke Henderson se situe ce matin lointaine 132e chez les boursières à ses débuts comme membre officielle de la LPGA.

Curieuse décision, les autorités ont établi pour le moment de ne tenir compte que de ses statistiques depuis qu’elle a obtenu sa permanence ce qui se limitent en gains au chèque de 22 816$ empoché à Vancouver.

Cela enlève la possibilité d’une sélection à titre de recrue, mais n’est-ce pas celui de joueuse par excellence qui compte plutôt dans l’avenir!

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Aussi habile au golf qu’au hockey

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Hockey ou golf? La question est entière lorsqu’on analyse Jean-Guy Gendron qui a très bien fait les deux durant sa carrière sportive.

Auteur de cinq saisons de 20 buts dans la Ligue nationale de hockey, dont trois de suite avec les Flyers de Philadelphie, il a enregistré 182 buts en plus de 201 aides en ajoutant ses années avec les Rangers, les Bruins, avec son style d’ailier qui était davantage défensif à la Bob Gainey.

Il a aussi appartenu brièvement au Canadien.

Il a totalisé 204 buts en ajoutant ses années avec les Nordiques qu’il a plus tard dirigés deux ans notamment, en 1974-1975, en les menant à la finale de la Coupe Avco après que Maurice Fillion lui eut demandé de succéder à Jacques Plante derrière le banc.

Jean-Guy a aussi évolué avec les As de Québec et les Reds de Providence, dans la Ligue américaine, chez les Reds de Trois-Rivières.

À L’ÉPOQUE, LES JOUEURS DE HOCKEY TRAVAILLAIENT L’ÉTÉ…

Que le golf profite du Championnat sénior du Québec est absolument logique.

Primo, Jean-Guy Gendron a marqué l’histoire au club du Lac Saint-Joseph en agissant longtemps à titre de pro et deuxio, sa carrière a été plus longue au golf.

Notre « hommagé » n’a pas été de la génération de patineurs devenus multimillionnaires dès la signature de leur premier contrat.

À l’époque, les joueurs avaient des emplois l’été pour arrondir les fins de mois.

Sportif doué, Jean-Guy a choisi le golf comme Robert Rousseau, Jean Ratelle et Léon Rochefort en faisant ses débuts au sein de la formidable école de Damien Gauthier, au club Municipal de Montréal, lequel a formé plusieurs pros.

André Gagnier (pas le vénérable amateur de Royal Québec, mais le pro d’Islesmere) Jean-Paul Alary, Jean-Guy Périard, Jean-Louis Rose et Jean-Guy Gendron bien sûr ont été parmi les élèves de Monsieur Gauthier à graduer avec succès.

Avant le Lac Saint-Joseph, il a été à la barre du club Bic, où il a fortement contribué à l’essor.

UNE PASSION QUI SE POURSUIT 

Jean-Guy Gendron a mené de grands joueurs dont Marc Tardif, Réjean Houle, Réal Cloutier et que dire de Jean-Claude Tremblay. Il aurait gagné la coupe Avco si ce dernier n’avait pas été blessé avant la finale contre les Aeros de Houston.

S’il a tourné la page au hockey professionnel en 1976, il est toujours demeuré intimement lié au golf même une fois à la retraite très bien méritée. Un autre chiffre intéressant en plus de ses 900 matchs dans la LNH entre 1955 et 1972, est certes qu’il aura aisément fait jouer un million de personnes en cinquante ans comme pro de golf.

Bravo à Jean-Guy Gendron, le golfeur!

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Retour du golf aux Olympiques dans un an très précisément!

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(Matthew Stockman/ Getty Images)

Dans un an jour pour jour aujourd’hui, le golf vivra un moment historique. Le 11 août 2016 marquera en effet  le retour du golf dans la grande famille olympique aux Jeux de Rio après plus de cent ans d’attente.

Le Canada y défendra son titre.

La dernière présence du golf remonte à 1904 aux Jeux de St. Louis, où l’Ontarien George S. Lyon avait ravi l’or.

La légende veut que cet ancien joueur de cricket a été initié au golf à 38 ans et qu’il se soit rendu au podium en marchant… sur les mains.

LES FEMMES D’ABORD ET LIMITE DE 60 PARTICIPANTS (ES) 

Toujours est-il que le retour du golf passera d’abord par les femmes sur le parcours de la Reserva de Marapendi spécifiquement aménagé par l’architecte américain Gil Hance et l’ex-championne Amy Alcott connue au Québec pour avoir remporté la Classique Peter Jackson devenue l’Omnium féminin Canadien Pacifique à la Vallée du Richelieu.

Le volet féminin sera à l’horaire du 11 au 14 août. Les hommes suivront à compter du 17 jusqu’au 20, la veille de la clôture des Jeux.

La formule est fort simple. Dans chaque cas, il s’agit d’un tournoi individuel au jeu par coups comme cela se fait chaque semaine dans les grands circuits.

La participation est limitée à 60 participants selon les classements mondiaux en date du 11 juillet prochain.

Les quinze premiers sont qualifiés automatiquement à la condition de ne pas d’excéder   quatre représentants par nation.

Cette règle s’applique plus particulièrement à la Corée du Sud avec six joueuses au top quinze et que dire des Américains qui eux en comptent sept.

Pour compléter les pelotons, on fonctionnera selon les positions avec une limite de deux  inscrits par nation avec la Fédération internationale qui se garde le privilège de nommer  un représentant du pays-hôte et de chaque continent  si nécessaire.

Contrairement au tennis qui opère le modèle similaire de sélection, le golf n’a pas de compétition en équipes du type double et en couples. Sachez qu’une rencontre est toutefois déjà prévue en 2017 pour des ajustements et les ajouts nécessaires ce qui promet, le détenteur des droits NBC étant aussi proprio de Golf Channel.

Malgré les retards inévitables, le parcours la  Reserva de Marapendi est complété. Un tournoi préparatoire avec des grosses pointures au début de l’an prochain est sur la table de travail.

Advenant une égalité pour l’argent et le bronze, une prolongation de trois est prévue.

LES OLYMPIENS CANADIENS Y SERAIENT …

Selon les résultats du moment, Brooke Henderson, Alena Sharp, Graham DeLaet et David Hearn s’avèrent les plus sérieux candidats pour devenir olympiens.

Une bonne question des  amis du 19e trou est de savoir si les multimillionnaires des verts vont accepter de vivre au Village olympique pour manger avec les rares athlètes à la cafétéria et dormir dans des chambres exiguës ou s’installer dans les hôtels chics de Rio?

Vérifications faites, la décision va revenir à Marcel Aubut et son monde au Comité olympique. Chaque association nationale est responsable des choix!

MARIA, LA GOLFEUSE…

En cette intense semaine de tennis qui s’amorce avec la Coupe Rogers à Montréal, ajoutez la championne de tennis Maria Sharapova au sein du club des nouvelles golfeuses. «Mon premier cours en souhaitant que ce ne sera pas mon dernier», écrit-elle sur twitter avec une (belle) photo à l’appui.

… ET TIGER, LE RESTAURATEUR 

Tiger Woods troque son chandail Nike pour le tablier blanc de son resto «Woods Jupiter Sports and Dining» pas très loin de sa résidence en Floride.

Il ne s’agit pas d’un kiosque «à patates frites»!

L’investissement totalise huit millions de dollars ce qui équivaut 1000$ du pied carré avec le marbre et granite un peu partout.

Comme tout se paie, avis à nos «snowbirds» qui prévoient un arrêt chez Tiger à leur retour sous les palmiers.

Les médias de Jupiter et les alentours spéculent que le prix jouera dans les 15$ par  consommation.

Graeme McDowell avait ouvert en février son resto-bar sportif à Orlando.

AFFAIRE RÉGLÉE

La municipalité d’East Angus est maintenant officiellement propriétaire du parcours de 18 trous du même nom cédé par la compagnie Cascade dont la générosité est à souligner.

Une corporation continue de gérer les opérations.

VICTOIRE IN EXTREMIS DE WHITLOCK

Un seul petit point (45 à 44) a fait la différence à la faveur de Whitlock devant Royal Montréal dans le groupe 1 du championnat interclubs du district de Montréal chez les séniors.

Quoique le golf soit un sport individuel, voilà une preuve que les compétitions en équipes restent les plus populaires avec la participation de rien de moins que 72 parcours.

BIRDIE DU MOIS!

À qui d’autre que Charles-Éric Bélanger, de Royal Québec, pour son titre canadien chez les juniors et juvéniles!

19e trou Blog

Qui est Charles-Éric Bélanger qui met fin à presque 40 ans d’attente avec brio?

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Charles-Éric Bélanger (Golf Canada/ Bernard Brault)

Grâce à Charles-Éric Bélanger, le golf québécois compte donc son premier champion canadien chez les juniors en 39 ans suite aux résultats au club Summerlea.

André Nols, maintenant pro-proprio du centre Le Jeannois, avait été le précédent en 1976. Il y avait auparavant eu Dale Tallon en 1969.

Il s’agit bel et bien de l’actuel directeur général des Panthers de la Floride. Aussi architecte des trois Coupes Stanley des Blackhawks en six ans, celui-ci a appris son golf au neuf trous de la mine de Noranda.

TALENT ET FORCE DE CARACTÈRE

Le jeune Bélanger, du club Royal Québec, a fait les choses en grand à 16 ans seulement pour mettre fin à quatre décennies d’attente.

En plus de montrer son talent sur le difficile parcours Summerlea avec des cartes de 71, 75, 71 et 71 pour égaler la normale, il a manifesté une belle force de caractère.

Après une séquence en montagnes russes avec un aigle au 11e immédiatement suivi d’un triple bogey au 12e en ronde finale, il a enregistré un oiselet au 17e avant de disposer au premier trou de prolongation de l’Ontarien Maxwell Sear, auteur de quatre «birdies» au neuf final dont le dernier au 18e.

En plus du titre chez les juniors, il a aussi enlevé celui chez les juvéniles pour le doublé qui ne s’est produit que sept fois dans les annales de Golf Canada.

LA FIERTÉ DE ROYAL QUÉBEC

Au club Royal Québec, on se réjouit bien sûr des succès de Charles-Éric Bélanger.

«Le nouveau champion canadien est aussi titulaire du championnat du club qu’il a remporté l’an dernier en remettant un compte de 64 en ouverture», dit Mario Bouchard, le directeur général des 36 trous de Bosichâtel, qui a passé une partie de l’ultime journée du championnat sur internet.

«Je voulais que nos membres soient informés du brio de notre jeune homme», mentionne-t-il.

Mario Bouchard décrit ainsi le jeu du talent d’exception. «Mettons qu’il possède déjà pas mal tout. Il a des jambes de joueurs de hockey. Il a aussi une bonne tête», déclare l’administrateur.

Les gênes aident également.

«Son père Patrick est un très bon joueur. Il a fait son golf junior ici», poursuit-il.

«Ce qui arrive à Charles-Éric est tout sauf un hasard. Il a joué 66 et 67 plus tôt cet été pour se qualifier aux nationaux juniors des États-Unis. Il est super dédié. On le voit toujours avec un bâton dans les mains. Il réussit en raison du temps qu’il investit dans sa partie», d’ajouter Mario Bouchard au sujet du protégé de l’entraîneur Fred Colgan.

DIRECTION ÉQUIPE CANADA

Le Royal Québec veut faire sa part pour aider son talent d’exception.

Ce double championnat chez les 16 et 18 ans vaut toutefois déjà à Charles-Éric une invitation au Championnat canadien amateur en Ontario cette semaine et un encadrement (lire aussi financement) de Golf Canada s’il est nommé sur l’équipe nationale en 2016. Dans ce cas, attendez-vous aussi à sa sélection pour les Mondiaux juniors au Japon en juin prochain.

TIR GROUPÉ D’ICI

Une mention spéciale va au tir groupé provincial avec Raphaël Lapierre-Messier, de Pinegrove, 3e à +3 et Brandon Lacasse, de Kanawaki qui a complété 6e à +7.

Plus tôt dans la semaine, le trio Bélanger, Lapierre-Messier et Étienne Papineau, un autre de Pinegrove, couronné champion amateur du Québec au Royal Estrie à la fin juillet (16e au final) avait enlevé le titre interprovincial.

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Capsule hors limites

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Quand avez-vous été le plus nerveux? Le golf est plus qu’un simple sport d’adresse, il défie aussi l’état psychologique de l’athlète. Golf Québec plonge dans les plus importants moments de nervosité de nos golfeurs et golfeuses du Québec dans une nouvelle capsule Hors Limites.

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Étienne Papineau a déjà une offre de la NCAA

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Étienne Papineau (Tyler Costigan/ Golf Canada)

Champion amateur du Québec cette année, Étienne Papineau a déjà reçu une offre pour s’aligner au sein d’une équipe de la NCAA, celle de l’Université West Virginia.

Si, au hockey, la grande ambition est d’être repêché par une équipe de la LNH, celle d’un golfeur est d’être appelé un jour à porter les couleurs d’une formation universitaire américaine.

Eh bien, c’est fait au golf dans le cas d’Étienne Papineau, couronné champion du Championnat amateur du Québec la semaine dernière.

Seul Québécois à faire partie, cette année, d’Équipe-Canada, l’athlète de 18 ans a déjà une offre de l’Université West Virginia, qui mise sur le porte-couleurs du club Pinegrove pour relancer son programme de golf dans la NCAA et d’en faire un succès comme celui réalisé régulièrement au football.

Membre de la division Big 12, West Virginia, qui compte 29 786 étudiants, devra toutefois attendre un an avant d’accueillir Papineau. Le jeune homme surnommé « Papi » a une bonne tête sur les épaules. Avant de joindre les Mountaineers, il préfère retourner d’abord au collège St. Laurence, afin de perfectionner son anglais tout en polissant son golf avec Fred Colgan, qui est l’un de ses deux entraîneurs (l’autre est Pierre Dugas).

Domination du début à la fin

Le Championnat amateur a eu lieu au club Royal Estrie, à Asbestos, la semaine dernière. Il a assurément été celui d’Étienne Papineau.

En plus de mener de fil en fil, il a entrepris le parcours avec une fiche de -9 en vertu de cartes de 67-72-68. Il avait une avance de six coups avant la sortie finale. Malgré un score de 74 en conclusion, il a néanmoins dominé la présentation en scellant à -7, trois et 40 coups de mieux, respectivement, que Hugo Bernard, de Laval-sur-le-Lac, et Pierre-Alexandre Bédard, de Chibougamau-Chapais.

L’avance aurait été encore plus confortable n’eût été la pénalité d’un coup qu’on lui a décerné parce que sa balle a bougé dans l’exécution d’un coup roulé.

« Étienne est le meilleur cette année. Sa précision des tertres de départ fait l’envie. Il peut exceller sur les verts », a commenté Joey Savoie, gagnant de l’Omnium printanier avec les professionnels et coéquipier de Papineau au club Pinegrove.

Papineau est le deuxième golfeur d’âge junior en trois ans à être couronné monarque de la catégorie amateur, puisque Hugo Bernard a réalisé cet exploit en 2013. Cette victoire a également été une célébration de famille, étant donné que le papa d’Étienne, Luc Papineau, a agi comme cadet durant les quatre jours.

Rappelons que Papineau avait précédemment gagné l’Alexandre de Tunis et terminé neuvième au tournoi Duc de Kent.

Place aux championnats nationaux juniors

Les succès d’Étienne Papineau ont commencé en juin, au Japon, où il a pris la 10e place du Mondial chez les 18 ans et moins.

Papineau n’a plus qu’un seul championnat à disputer dans la catégorie junior. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de celui du Canada, présenté cette semaine au club Summerlea, en banlieue ouest de Montréal. Bien sûr que son nom figure au haut de la liste des favoris pour l’emporter.

L’AGP demeurera à Victoriaville

Un nouveau contrat de trois ans a été signé entre l’AGP du Québec et la ville de Victoriaville, afin que la présentation du tournoi de la Coupe Canada/Sani Marc demeure dans cette ville au cours des trois prochaines années.

L’entente a été annoncée dimanche, dernière journée du tournoi, et cela coïncidait avec la dernière journée en poste de Alain Rayes, maire de Victoriaville, qui passe à la politique fédérale.

La présentation pourrait déménager pour éviter le conflit avec les vacances de la construction, ce qui n’est pas parfait pour attirer les touristes. On parle donc déjà de reporter la date de cet important tournoi en septembre en 2016.

Dans un monde idéal, il serait souhaitable que le Circuit canadien effectue un retour au Québec, compte tenu du fait, surtout, qu’il y a une représentation accrue de joueurs québécois pour ajouter de la vitalité au produit.

Dave Barr, Dan Halldorson, Richard Zokol, de même que Michael Bradley et Kirk Triplett, tous ces joueurs sont passés par Victoriaville avant de gagner au sein du PGA TOUR.

Parmi les autres échos, Jerry Séguin, président du comité organisateur, et sa cinquantaine de bénévoles ont été félicités pour leur besogne par Alain Danault, directeur général du club-hôte.

Vainqueur par cinq coups avec une reluisante fiche de -21 en vertu de comptes de 65, 66, 70 et 66, Lee Curry, d’Ottawa, avait choisi d’évoluer sans cadet…

Au club quasi (le Royal Estrie), Gaétan Sévigny, ex-président de Golf Québec, était à la barre du Championnat amateur. Le propriétaire Pierre Caisse et sa conjointe, France, ont été des hôtes appréciés.

Question piège…

Quel directeur général de la LNH a déjà remporté le Championnat junior du Canada ? Il est du Québec.

La réponse est : Dale Tallon, actuel directeur général des Panthers de la Floride. IL avait appris à jouer au golf sur le parcours de neuf trous de la mine Noranda, avant d’être couronné champion national chez les moins de 18 ans, en 1969.

Le sport d’une vie

Paul Brouillard se dit ambivalent selon les jours dans ses intentions de vendre ses 36 trous du Club Venise, qu’il a bâtis et qu’il dirige toujours, nous apprend André Rousseau, dans son blogue, « Les coulisses du sport ». Même s’il est âgé de 92 ans, Monsieur Brouillard est toujours hautement impliqué dans son entreprise.