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Le quiz des Fêtes 2015 de Mario Brisebois

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Jordan Spieth (Scott Halleran/ Getty Images)

Ceux qui doutent que tout va très et trop vite doivent savoir que Tiger aura déjà 40 ans le 30 décembre!

Et comme fin d’année s’accorde et rime parfaitement avec résumé, rétrospective et bilan, force est d’admettre que 2015 aura été celle de la jeunesse comme rarement au golf.

Dans l’ordre, les trois premiers joueurs au monde Jordan Spieth, Jason Day et Rory McIlroy ont chacun 22, 28 et 26 ans.

La numéro un au monde Lydia Ko n’a que 18 ans à l’instar de la Canadienne Brooke Henderson, gagnante du tournoi de Portland de la LPGA l’été dernier en passant, fait rarissime, par les qualifications du lundi.

Parlant de jeunes talents, le champion du Québec chez les amateurs, Étienne Papineau, est issu des rangs… juniors.

Le titulaire du Canada chez les juniors, Charles-Éric Bélanger, est un… juvénile.

Dans le temps de la domination sportive de l’ancienne Allemagne de l’Est au Jeux olympiques, un réputé dirigeant disait «fournissez-moi l’âge de vos champions et je vous donnerai l’état de santé de votre sport».

Mettons que le golf se porte plutôt bien!

Entre Spieth qui a connu un départ canon en devenant seulement le quatrième de l’histoire à ravir les deux premiers tournoi grand chelem à Augusta et à l’Omnium des États-Unis, nos Québécoises Maude-Aimée LeBlanc et Anne-Catherine Tanguay, promues à la LPGA, ainsi que Tiger qui a encore passé plus de temps «sur le carreau», il est survenu plein de choses sur les parcours et à l’extérieur en 2015.

Entre deux célébrations et deux cadeaux des Fêtes, voici un quiz de 15 questions pour évaluer si vous avez bien suivi 2015.

  1. COMBIEN DE COUPS À LA NORMALE JORDAN SPIETH A-T-IL RETRANCHÉ LORS DES RENDEZ-VOUS DU GRAND CHELEM?
    1. 54
    2. 35
    3. 21
  2. JASON DAY EST DEVEVU LE PREMIER VAINQUEUR D’UN TOURNOI MAJEUR À GAGNER AUSSI L’OMNIUM CANADIEN RBC DEPUIS QUI EN 2007?
    1. Tim Clark
    2. Brandt Snedeker
    3. Jim Furyk
  3. QUI AVAIT ÉTÉ LA PRÉCÉDENTE CANADIENNE À L’EMPORTER À LA LPGA AVANT QUE BROOKE HENDERSON BRISE LA DISETTE AVEC UNE FICHE DE -21 ET HUIT COUPS D’AVANCE À PORTLAND?
    1. Dawn Coe-Jones
    2. Lorie Kane
    3. Lisa Walters
  4. LEQUEL DE CES ÉNONCÉS EST LE VRAI À PROPOS DE BROOKE HENDERSON?
    1. Elle a été membre de l’équipe de ski de l’Ontario.
    2. Elle a été gardienne de buts dans une ligue de garçons.
    3. Elle a été championne de natation.
  5. D’OÙ EST NATIF LE CONCEPTEUR TED VOKEY, DONT LES COCHEURS TITLEIST ONT ÉTÉ ET SONT TOUJOURS JOUÉS PAR LES ÉTOILES?
    1. Oakville
    2. Winnipeg
    3. Lachine (Montréal)
  6. DANS LA CATÉGORIE QUI SUIS-JE, J’AI LAISSÉ FILER UNE AVANCE DE DIX COUPS EN DERNIÈRE JOURNÉE À ABU DABI POUR DONNER LA VICTOIRE AU FRANÇAIS ALEXANDRE LEVY?
    1. Martin Kaymer
    2. Ian Poulter
    3. Lee Westwood
  7. À L’AGE DE 18 ANS SEULEMENT, LYDIA KO A ÉTABLI LEQUEL DE CES RECORDS AU CIRCUIT DE LA LPGA?
    1. La plus jeune gagnante au grand chelem à 18 ans, 4 mois et 20 jours.
    2. La plus jeune à enlever le titre de joueuse par excellence en fin d’année.
    3. La plus jeune avec cinq victoires à son palmarès.
  8. LES ADIEUX DE TOM WATSON À L’OMNIUM BRITANNIQUE ONT ÉTÉ UN MOMENT FORT. IL Y A ENREGISTRÉ COMBIEN DE VICTOIRES?
    1. 3
    2. 4
    3. 5
  9. QUEL QUÉBÉCOIS A MYSTIFIÉ LE PARCOURS DE JUPITER, EN FLORIDE, AVEC DES CARTES DE 61 ET 63 POUR REMPORTER UN TOURNOI PRO?
    1. Dave Lévesque
    2. Hugo Bernard
    3. Marc-Étienne Bussières
  10. RETOUR SUR JORDAN SPIETH : SON BRIO LUI A PERMIS D’ÉTABLIR QUELLE MARQUE?
    1. Celle des gains en amassant douze millions de dollars.
    2. Le plus jeune à vêtir le veston vert.
    3. Le premier à enlever le Tournoi des maîtres et l’Omnium des USA la même année.
  11. DOUBLE VAINQUEUR À LA PGA ET GAGNANT DU PRIX PIERRE-NADON EN 2015 POUR SON IMPLICATION À L’OMNIUM DU QUÉBEC, DAN HALLDORSON, DÉCÉDÉ RÉCEMMENT, COMPTE QUEL AUTRE DOUBLÉ?
    1. Avant d’être champion de la PGA canadienne, il a était titulaire national chez les juniors.
    2. Il a été le seul à évoluer au sein de deux équipes canadiennes victorieuses à la Coupe du Monde.
    3. Il a longtemps été membre des circuits américain et européen.
  12. BRAVO À MAUDE-AIMÉE LEBLANC, 4e À LA QUALIFICATION POUR DEVENIR MEMBRE À PART ENTIÈRE DE LA LPGA, MAIS QUI CI-DESSOUS A DÉJA COIFFÉ LE CLASSEMENT FINAL DE CES SÉLECTIONS?
    1. Marie-Josée Rouleau
    2. Nadia Sainte-Marie
    3. Isabelle Beisiegel
  13. IDENTIFIEZ QUI CONNAÎT UNE SÉQUENCE DE 542 TROUS À LA PGA SANS COMMETTRE UN TRIPLE ROULÉ, SOIT 200 AU-DELA DU PLUS PROCHE POURSUIVANT?
    1. Zach Johnson
    2. Freddie Jacobson
    3. Henrik Stenson
  14. COMBIEN D’OPÉRATIONS AU DOS CES DERNIERS MOIS POUR TIGER WOOS QUI AURA 40 ANS AUX FÊTES?
    1. 1
    2. 2
    3. 3
  15. QUI A DIT EN FIN D’ANNÉE «JE PRENDRAI MA RETRAITE LORSQUE JE DEVIENDRAI NUMÉRO UN AU MONDE»?
    1. Bubba Watson
    2. Rickie Fowler
    3. Patrick Reed

LES BONNES RÉPONSES SONT : (Surlignez pour voir vos réponses)

  1. a
  2. c
  3. b
  4. b
  5. c
  6. a
  7. a, b et c
  8. c
  9. b
  10. a
  11. b
  12. c
  13. b
  14. c
  15. a
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Le golf est aussi en deuil suite au décès de Dickie Moore

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Dickie Moore (Dave Sandford/ Getty Images)

En plus de la grande famille du Canadien en deuil suite au décès de Dickie Moore, il faut ajouter les habitués du club de golf Arundel.

Avec raison, les six Coupes Stanley en 1953 ainsi que de 1956 à 1960 inclusivement et ses deux championnats des compteurs avec le record de 96 points en 1957-58, ont beaucoup retenu l’attention dans les hommages.

On sait que l’ancien numéro douze ayant évolué au sein du même trio que les frères Maurice et Henri Richard a également eu beaucoup de succès avec sa compagnie de location d’outils et d’équipements portant son nom.

Parmi ses autres intérêts financiers, il faut ajouter le club Arundel, dans la région St-Jovite/Tremblant, dont il était propriétaire.

Le parcours de 6605 verges à normale 72 inauguré en 1929 en est un populaire pour ses prix entre autres.

Arundel a plusieurs fois été le théâtre de nombreux tournois des Anciens Canadiens, dont celui de cette année.

Dickie Moore, qui est sorti deux fois de la retraite pour porter les couleurs de Toronto et St. Louis est décédé à l’âge de 84 ans (il aurait eu 85 le 6 janvier) des suites du cancer de la prostate.

Le golf offre donc ses condoléances à son épouse Joan et ses enfants Lianne et John. Un autre fils, Dickie junior, avait perdu la vie sur les routes d’Arundel alors qu’il n’avait que 16 ans.

ST-POLYCARPE RELANCE SES ACTIVITÉS

L’été indien qui se poursuit même en hiver a donné l’idée au club St-Polycarpe de repartir les opérations les 24 et le jour de Noël.

À Noël, il ne fera aussi chaud que les 14 degrés prévus la veille par Météomédia avec un peu de pluie, mais on annonce quand même un mélange soleil-nuages avec le thermomètre se situant à sept degrés.

Le prix sera de 25 $ et le propriétaire Daniel Pilon remettra un truc spécial aux 150 premiers mordus de golf pour commémorer leur partie aux Fêtes.

L’International 2000 reste aussi en opération. Un rappel: en 2006, on y avait joué au golf jusqu’au 6 janvier!

SUR LES VERTS…

Un projet vraiment intéressant pourrait se greffer en 2016 à la biographie de Jules Huot publiée cette année par André Maltais chez Québec Amérique.

***

Serge Thivierge déborde de travail dans le rôle d’arbitre dans «les ligues de garages» au hockey pour la forme et le plaisir. Il lui arrive de chausser les patins pendant quatre matchs de suite.

***

Le club Belvédère, à Val-d’Or, est à la recherche d’une personne afin d’assumer la direction des sports (golf et curling). Le travail est à temps plein bien sûr.

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Le Prix Pierre-Nadon remis au regretté Dan Halldorson, un grand ami du golf au Québec

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Dan Halldorson

Les nombreux hommages tous justifiés à l’égard Dan Halldorson, membre du Panthéon du golf canadien, suite à son décès à 63 ans d’un accident vasculaire cérébral le 18 novembre se poursuivent chez-nous.

Un véritable ami du golf dans la province, le double vainqueur à la PGA américaine et de la Coupe du Monde, est nommé gagnant à titre posthume du Prix Pierre-Nadon, lequel est attribué annuellement pour souligner une implication particulière durant sa carrière qui sert ou a servi à élever de façon particulière le golf dans la province, selon un vote des chroniqueurs spécialisés.

«Un excellent choix», de commenter Marcel-Paul Raymond, président de Golf Québec.

L’ex-président Roger H. Legault en rajoute sans la moindre hésitation.

«J’ai été associé 17 ans à l’Omnium du Québec à titre de compétiteur avant de me retrouver aux règles et à l’organisation et Dan a toujours été absolument exceptionnel de la manière qu’il nous a supportés pendant toutes les années», déclare Legault.

Pour donner une idée de l’impact Halldorson, il a gagné la même année en 1980 le tournoi de Pensacola au grand circuit pour finir 36e boursier au classement final, la Coupe du monde avec Jim Nelford en Colombie, sur la scène internationale, après avoir enlevé la palme de l’Omnium du Québec à Victoriaville.

«Avec les bourses d’un million de dollars et plus pour les gagnants à la PGA maintenant, il faut se demander combien cela coûterait en amener un au Québec», demande Gilles Terroux, longtemps directeur des sports du Journal de Montréal et maintenant rédacteur à la PGA du Québec, pour montrer les liens tricotés serrés avec le Québec.

Une année, Halldorson, qui compte 34 top dix à la PGA, et Rick Janes, devenu plus tard commissaire du tour canadien avaient aidé à amener Dave Barr, qui s’est vite transformé en un visiteur assidu, Jim Nelford, Rick Zokol et Ray Stewart dans les Bois-Francs au grand bonheur de Jean-Marc Fréchette, vice-président chez le  commanditaire Lactancia.

Il a de plus reçu maintes fois les organisateurs de Victo aux tournois de la PGA pendant les vacances de ceux-ci en Floride ou à l’Omnium canadien à Glen Abbey.

Ce Manitobain a aussi joué au Royal Québec, Whitlock et aux Dunes ailleurs au Québec et bien sûr à l’Omnium canadien à Royal Montréal.

BEAUCOUP PLUS QUE LES TROPHÉES

Toujours afin d’aider, son rôle de commissaire adjoint dans les années 2000 a contribué à faire revivre l’Omnium de Montréal 60 ans plus tard.

«On ne mesure pas seulement les champions dans le sport selon le nombre de trophées alignés sur la tablette au haut de leur foyer, mais selon leur implication. À cet égard, Dan a été un grand champion avec tout ce qu’il a fait pour aider son sport», affirme Bill Paul, longtemps directeur de l’Omnium canadien.

«Cela correspond parfaitement à la personnalité et aux valeurs de Pierre Nadon, ex-journaliste à La Presse, rédacteur en chef du magazine Golf Canada et surtout grand apôtre du golf», s’entendent d’ailleurs pour dire Randy  Phillips, un ancien à The Gazette et André Rousseau, blogueur sur son site internet Les coulisses du sport.

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Bilan de 2015 – 3e partie : Une vision ciblée

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Golf Canada (Jason Scourse/ Golf Canada)

Golf Canada se réjouit sans doute des nombreux exploits des golfeurs canadiens en 2015.

Cela dit, le chef de la direction de Golf Canada a résumé en une phrase le mandat prioritaire de l’association dans son message de fin d’année aux membres : « Golf Canada s’est engagé à investir dans la croissance et la santé du golf. »

En 2015, davantage peut-être que lors des années précédentes, Golf Canada a démontré le sérieux de cet engagement à long terme par le truchement d’une initiative stratégique baptisée « Une vision ».

Comme l’a noté Golf Canada lors de son Assemblée générale annuelle en février dernier, Une vision (cliquez ici pour en connaître les détails) veut « faire en sorte que le golf conserve son statut de sport le plus populaire au Canada ».

« Une vision est plus facile à dire qu’à faire, d’affirmer Simmons, mais il n’est pas question de laisser un organisme faire tout le travail. Nous devons tous collaborer pour protéger ce sport qui nous tient à cœur. Il y a plusieurs années déjà que Golf Canada prône la nécessité d’un plan stratégique à la grandeur de l’industrie. Cela est essentiel en vertu non seulement de notre mandat comme Fédération nationale de sport, mais aussi de notre rôle en évolution constante comme gardien et défenseur du golf. »

Une vision comprend quatre valeurs fondamentales :

  • Participation accrue : accroître la participation des jeunes; promouvoir les avantages sociaux; développer des liens avec un plus grand nombre de golfeurs; faciliter l’accès aux groupes sous-représentés.
  • Excellence accrue : implanter des programmes pour les juniors d’élite, Équipe Canada et les néoprofessionnels; former des entraîneurs et des officiels certifiés; présenter des championnats nationaux et internationaux premiers de classe.
  • Ressources accrues : assurer la viabilité financière et la responsabilité fiscale; préserver l’intégrité des règles, du handicap, de l’évaluation de parcours, du statut d’amateur et de l’histoire du golf; fournir aux bénévoles et au personnel des débouchés et des occasions de parfaire leur formation.
  • Interaction accrue : collaborer avec les associations provinciales de golf, les établissements de golf, l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA), les gouvernements et les partenaires internationaux; augmenter les ressources de la technologie numérique et interactive; renforcer la communication et la notoriété de la marque.

Le président de Golf Canada, Paul McLean, ajoute :

« Nous collaborons avec nos partenaires des associations provinciales de golf, les professionnels de la PGA du Canada, les directeurs de club, les surintendants, les manufacturiers et les propriétaires de parcours pour assurer la santé et la viabilité de notre sport. Il importe que tous les golfeurs, fervents adeptes et novices, prennent conscience des immenses avantages inhérents au golf sur les plans de la santé, de l’économie, des dons aux œuvres caritatives, de la compétition et de la société. Accueillir de nouveaux golfeurs, augmenter le nombre de parties jouées et procurer des expériences golfiques de qualité sont des objectifs communs à l’ensemble de la communauté golfique. »

« Nous sommes tous unis dans le golf, de dire Simmons. Pour faire évoluer notre sport, nous devons nous concerter et aligner nos objectifs sur une vision commune. La synergie nous permettra d’accomplir de grandes choses et de réaliser pleinement notre potentiel. »

Cette synergie s’est manifestée de diverses façons en 2015, notamment par le lancement de la deuxième mouture du Développement à long terme du joueur (DLTJ) lors de l’Assemblée générale de février. Cette nouvelle version du DLTJ – la version originale date de 2006 –, conçue en partenariat avec la PGA du Canada, est mondialement reconnue pour son contenu novateur.

En plus de fournir un cadre solide de développement du golf, le DLTJ définit clairement les rôles et responsabilités de tous les intervenants : entraîneurs, instructeurs, golfeurs, parents, propriétaires d’établissements et administrateurs. L’objectif est de créer un modèle de développement du joueur qui servira le golf canadien pendant de nombreuses années.

Dans son message de fin d’année, Simmons a aussi annoncé des nouvelles encourageantes aux membres de Golf Canada dont les cotisations soutiennent la vitalité du golf :

  • Golf en milieu scolaire ─ 2 795 écoles du Canada (programme élémentaire : 2 501 écoles; programme intermédiaire : 12 écoles; programme secondaire : 282 écoles)
  • Premiers élans CN ─ le programme national de golf junior : 518 clubs participants au Canada. La programmation de Premiers élans CN comprend Apprendre à jouer, les cours mobiles, les championnats Premiers élans CN, le Défi junior d’habiletés, le Club des filles, le programme d’adoption d’écoles Premiers élans CN, le programme Excursion scolaire Premiers élans CN, la Ligue junior de la PGA et le programme Entraîneurs de golf communautaire.
  • Vert la guérison ─ 145 sites participants au Canada
  • Compétitions de golf internationales, nationales, provinciales et régionales
  • Évaluation de parcours et indice Slope; séminaires sur les règles et le handicap; formation et certification des entraîneurs.
  • ca, le site Web no 1 du golf au Canada, a eu plus de 6,7 millions de visites cette année;
  • Plus de 7 millions de scores ont été inscrits au Centre de scores Golf Canada par les membres de Golf Canada.

Toujours en 2015, Golf Canada, confronté au paysage changeant de l’adhésion à des clubs de golf, a fondamentalement modifié son modèle d’adhésion.

À la lumière de sondages approfondis et de réunions de groupes de travail d’un bout à l’autre du Canada, une nouvelle structure est actuellement mise en place. Ce programme en trois étapes est si novateur que d’autres associations nationales de golf s’y intéressent vivement, désireuses qu’elles sont de refondre et corriger leur propre modèle d’adhésion.

« Il y a 70 ou 80 ans, environ 90% des golfeurs canadiens étaient affiliés à un club », constate Karen Hewson, directrice générale des services aux membres et du patrimoine de Golf Canada. « La tendance s’est inversée au cours des dernières années puisque maintenant moins de 10% des golfeurs sont membres d’un club. »

Résultat inévitable de cette nouvelle tendance : un pourcentage restreint de golfeurs se sent impliqué dans le golf dans un sens large. Le lien traditionnel avec le club a été rompu, situation à laquelle Golf Canada a positivement réagi.

« Toute personne qui aime le golf devrait avoir le sentiment qu’elle joue un rôle important dans ses traditions et dans son avenir, affirme Hewson. Des éléments comme le facteur de handicap, l’évaluation des parcours et les règles sont et resteront une partie intégrante du golf, et Golf Canada continuera de jouer un rôle à cet égard. Cela dit, nous sommes tout à fait conscients qu’il est absolument prioritaire d’établir des relations avec les adeptes du golf, de communiquer avec eux et de les former, peu importe où ils choisissent de jouer. »

C’est ainsi qu’a été lancée, en collaboration avec les associations provinciales et nationales de golf, une campagne interactive novatrice, Golf Canada Golf, qui invitait les golfeurs à partager leurs histoires.

« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, de son parcours préféré, d’un voyage de golf avec des amis, d’un coup exceptionnel réussi par  un membre du PGA TOUR ou de la LPGA, ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », de dire Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada. « Le site Web de la campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »

Innovation. Inclusion. Accueil.

De toute évidence, Golf Canada entend, non seulement en paroles mais avec des gestes concrets, convaincre les golfeurs canadiens que nous sommes tous membres d’une même communauté, aujourd’hui et demain.

« Le golf a des assises solides alors que près de 5,7 millions de Canadiens jouent chaque année quelque 60 millions de parties dans 2 346 établissements d’un océan à l’autre, indique Simmons. Les responsables de l’adhésion, de concert avec les associations provinciales, ont noué des liens avec près de 310 000 golfeurs dans 1 400 clubs membres, ce qui fournit une occasion rêvée d’interagir avec un grand nombre de golfeurs.

« Pour maintenir le golf en santé, il faut développer une approche centrée sur la clientèle et chercher des façons novatrices d’établir le contact avec les golfeurs. Pour réaliser cet engagement, il faut au départ initier les enfants au golf par le truchement de programmes destinés à la base comme Golf en milieu scolaire et Premiers élans CN. Il faut ensuite, au niveau des clubs, proposer des plans d’adhésion pour les mordus du golf et ceux qui le deviendront.

« Nous voulons aussi que les golfeurs soient inspirés par les performances remarquables des Canadiens sur la scène internationale. En 2016, le golf reviendra dans le giron olympique pour la première fois depuis 1904, année où le Canada avait gagné la médaille d’or, ce qui fournira aux Canadiens une autre excellente raison de célébrer le golf. »


Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf
Bilan de 2015 ─ 3e partie : Une vision ciblée

Blog Gordon et le golf

Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf

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Goose Hummock Golf Course (Dale MacMillan/ Golf Canada)

Certes, il est indéniable que le golf canadien, comme toute autre industrie en cette période imprévisible sur le plan économique, continue d’affronter des défis, mais des indicateurs encourageants incitent à un optimisme prudent.

En juillet, Golf Canada et la PGA du Canada publiaient le rapport Établissements de golf au Canada, en collaboration avec la National Golf Foundation des États-Unis. Le document concluait que le golf reste un sport populaire et accessible. En effet, près de 6 millions de Canadiens jouent au moins une partie chaque année pour un total de parties avoisinant les 60 millions.

Selon le rapport, plus de 90% des 2 346 établissements de golf du Canada sont ouverts au public, ce qui met à mal le cliché voulant que le golf soit un sport élitiste et sectaire. Quant à ceux qui déplorent la longueur des parties, ils seront heureux d’apprendre que les neuf trous comptent pour près de 40% des parcours du pays.

Comme toute autre activité commerciale et récréative, le golf est lié à des facteurs économiques et aux comportements changeants des consommateurs, ce qui résulte en des cycles périodiques et imprévisibles. Au cours des 10 dernières années, 158 établissements ont pour diverses raisons fermé leur porte au Canada. Depuis 2010, 29 parcours ont été inaugurés dans six provinces et 31 établissements (équivalents de 18 trous) sont à divers stades de développement.

Lors du lancement du rapport, le rôle capital du golf au Canada a été mis en valeur.

« L’industrie du golf a une valeur de plus de 14,3 milliards$ au sein de l’économie canadienne, ce qui représente plus de 1 % du produit intérieur brut du pays. Les 5 milliards$ en reve¬nus directs générés par les 2 346 terrains de golf au Canada de même que les terrains d’exercice indépendants représentent des revenus supérieurs à ceux générés par tous les autres sports de participation et par les établissements récréatifs ensemble (4,8 milliards$). Ces chiffres renforcent l’impact massif sur les plans financier, de bienfaisance, du tourisme et environnemental qu’exerce notre sport dans les communautés partout au Canada. Notre industrie génère des centaines de milliers d’emplois, des milliards de dollars en taxes et elle est un grand moteur du tourisme intérieur et international. Les établissements de golf au Canada servent aussi de canal pour de grandes initiatives de bienfaisance grâce aux dons recueillis lors de près de 37 000 événements sur les terrains au pays, dons qui dépas¬sent les 533 millions par année et qui vont à de très bonnes causes. »

Si les médias s’interrogent à qui mieux mieux sur le bilan de santé du golf, les intervenants de l’industrie favorisent une approche plus globale, basée sur le long terme.

« La popularité du golf au Canada n’est pas surprenante pour les personnes au courant de l’impact économique de ce sport, et ce n’est que le début d’une belle histoire », affirme Elizabeth Di Chiara, directrice générale de la Société canadienne des directeurs de club et présidente de l’Alliance nationale des associations de golf. « Des avantages environnementaux aux recettes touristiques en passant par les dons aux œuvres caritatives, l’industrie canadienne du golf ne manque pas de raisons d’être optimiste. »

En novembre, l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf (ANPTG) du Canada a pour la première fois rendu publiques les données sur les parties jouées et le suivi météo. Il en ressort qu’en 2015, le nombre de parties jouées a augmenté de 9,79% par rapport à 2014 dans 25 1999 établissements (équivalents de 18 trous).

En Alberta, le nombre de parties jouées a augmenté de 13,28%, comparativement à 8,36% en Saskatchewan/au Manitoba, à 6,45% en Colombie-Britannique, à 5,95% en Ontario et à 5,02% au Québec. La seule baisse est apparue dans le Canada atlantique où le nombre de parties jouées a diminué de 11,62%.

« Cette année, nous avons commencé à faire un suivi systématique de la météo plutôt que de nous fier à des informations anecdotiques », de dire Nathalie Lavallée, directrice de l’exploitation de l’ANPTG. « Chaque mois, nos membres enregistraient non seulement leurs parties jouées mais aussi leur ”score météo“ saur une échelle de 1 à 10. Il y a eu beaucoup de 6 et de 7, à l’exception du Canada atlantique qui a eu du mal à se remettre d’un hiver et d’un printemps difficiles.

« Compte tenu de l’amélioration générale de la météo à travers le pays et de la reprise économique, notre industrie peut envisager 2016 avec optimisme. »


Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf

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Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien

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Brooke Henderson (Bernard Brault/ Golf Canada)

Les Canadiens retenaient leur souffle quand David Hearn, de Brantford en Ontario, s’est hissé en tête de l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey, après 54 trous. Tous souhaitaient le voir devenir le premier Canadien depuis Pat Fletcher en 1954 à remporter notre omnium national. Hélas, il n’en fut pas ainsi : l’Australien Jason Day a inscrit des oiselets sur les trois derniers trous le dimanche pour décrocher le titre, lui qui allait bientôt accéder au premier rang du classement mondial.

Pourtant, si méritoire que soit Hearn, c’est une adolescente de Smiths Falls en Ontario qui a volé la vedette sur la scène golfique canadienne.

CN FUTURE LINKS QUEBEC CHAMPIONSHIP

En août, à l’âge de 17 ans, Brooke Henderson signait la victoire sur le Circuit de la LPGA, première Canadienne à réussir l’exploit depuis Lorie Kane en 2001. Après plusieurs top 10, Henderson a enlevé par huit coups la Classique Cambria de Portland, victoire qui éventuellement allait en faire un membre à part entière du Circuit de la LPGA.

Les golfeuses ont encore une fois imposé leur présence en 2015. Ainsi, Casey Ward (Picton, ON) a remporté le titre individuel du Championnat mid-amateur féminin des États-Unis alors que Mary Ann Hayward (Aurora, ON) faisait de même au Championnat amateur sénior féminin de ce pays. Hayward, membre des temples de la renommée du Canada, de l’Ontario et du Québec, a quitté cette année son poste de directrice de la performance sportive à la Golf Association of Ontario.

En novembre 2014, le Canada a gagné pour la première fois la Coupe Tailhade à Buenos Aires, en Argentine, écrasant par 19 coups l’Espagne, tenante du titre, grâce au brio d’Austin Connelly, qui possède la double citoyenneté – il réside en Nouvelle-Écosse et au Texas – et Corey Conners, de Listowel, en Ontario.

Du côté professionnel, Danny King, affilié au Magna Golf Club d’Aurora en Ontario, a consolidé sa réputation comme l’un des meilleurs pros canadiens de l’histoire en remportant le Championnat Titleist et FootJoy des professionnels de club de la PGA en Arizona. Grâce à cette victoire, King devenait le premier golfeur à remporter trois championnats nationaux de la PGA du Canada en une même année. Il a aussi enlevé le Championnat de la PGA du Canada et, avec Billy Walsh, le Championnat de la PGA par équipes.

Eugene Wong (North Vancouver, C.-B.) a gagné à Beijing l’Omnium Ping An Bank et Wil Bateman, d’Edmonton, l’Omnium du Chili, une étape du circuit professionnel latino-américain.

Des honneurs bien mérités ont échu à des Canadiens en 2015.

Marlene Streit, membre des temples de la renommée canadien et mondial, a été invitée à être membre honoraire du Royal and Ancient Golf Club de St Andrews. Jocelyne Bourassa, elle aussi membre du Temple de la renommée du golf canadien, a été admise au Panthéon des sports canadiens.

Malheureusement, le golf canadien a aussi dû faire ses adieux à des personnes bien-aimées.

Le 18 novembre, Dan Halldorson a été terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 63 ans Double vainqueur sur le PGA TOUR et gagnant de sept tournois sur le Circuit canadien, il a été le seul Canadien à remporter deux titres de la Coupe du monde, en 1980 avec Jim Nelford et en 1985 avec Dave Barr. Il a été nommé meilleur professionnel de circuit du Canada en 1981 et 1983. De 2005 à 2011, il a été commissaire adjoint du Circuit canadien, lui qui était membre du temple de la renommée du Manitoba et du Canada, ainsi que du panthéon de sports du Manitoba. À sa mort, il était directeur du golf au Oak Island Resort de Virden, au Manitoba.

Le mois précédent, Arv Olson, un journaliste sportif qui fut l’un des plus ardents supporteurs du golf au Canada, avait rendu l’âme à l’âge de 80 ans. Il a suivi les carrières de nombreuses célébrités du golf comme Stan Leonard, Doug Roxburgh, Dawn Coe-Jones, Lisa Walters, Dave Barr et Richard Zokol.

Cela dit, des nouvelles encourageantes ont marqué la fin de l’année.

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) a remporté les honneurs individuels du tournoi de qualification du Circuit Web.com en décembre. Taylor Pendrith (Richmond Hill, ON), le Torontois Albin Choi et Benjamin Silverman (Thornhill, ON) ont tous fini à un coup du top 10, égalités comprises. Mackenzie Hughes (Dundas, ON) a terminé 21e ex æquo, à moins 4, et Ryan Yip, de Calgary, s’est classé 34e, à moins 3.

CN FUTURE LINKS QUEBEC CHAMPIONSHIP

Dans l’ensemble, 2015 aura été une année des plus fructueuses, pleine de promesses pour 2015.


Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf

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Dilemme : Fermer ou rester ouvert en décembre?

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(George Rose/ Getty Images)

Quelle est la différence entre la mi-décembre et la mi-juillet? Dans le cas du club International 2000, à Saint-Bernard de Lacolle, il n’en existe justement pas côté achalandage.

Grâce au temps clément, on a affiché complet dans les réservations de départ vendredi, samedi et dimanche.

Deux choses importantes pour ajouter à l’irréalisme de la météo qui transforme le Québec en Vancouver sans pluie et sans les jumeaux Sedin au hockey plus malheureusement faut-il dire : l’International 2000 compte 27 trous et les réservations remontaient au week-end auparavant.

Cela nous ramène à l’éternel dilemme à savoir faut-il fermer ou rester ouvert tard en automne?

Très gros merci à Dame Nature, les clubs qui ont poursuivi les opérations après le 1er novembre servant de date butoir en majorité des endroits au Québec ont mené de bonnes affaires.

« On a rien de moins que triplé nos chiffres de fin de saison versus l’an dernier », me disait Donald St-Pierre, le pro et co-proprio du club Waterville.

« On aurait bien pris une autre semaine ou deux de recettes, mais il faut bien un jour commencer à nous préparer pour l’hiver », mentionne-t-il au sujet des obligations à faire face.

Des endroits ont fermé graduellement passant de 18 à 15, 12 et 9 trous et ainsi de suite afin de profiter le plus possible pour continuer de faire sonner la caisse enregistreuse.

Rappelez-vous que le printemps n’a pas été très hâtif ni convivial.

Toujours un des premiers clubs en opération en avril, celui des Légendes de Saint-Luc a attendu la fin novembre avant de sortir son affiche « Merci pour votre support en 2015 et à l’an prochain ».

« Il est sûr que cela fait mal au cœur (lire au portefeuille) laissez filer des beaux dollars lors des plus belles journées, mais notre responsabilité est aussi de penser à la suite », affirme le pro-proprio Jean Morin.

Qu’on le veuille ou pas, l’hiver va finir par arriver.

« Il faut trouver le temps d’installer les toiles protectrices avant de se faire surprendre par une tempête, le travail prenant quelques jours quand même. C’est bien l’argent, mais poursuivre trop longtemps peut s’avérer beaucoup plus dispendieux de devoir attendre un ou deux mois la saison suivante pour remettre les verts parce que le travail automnal n’a pas été exécuté correctement », explique notre « sage ».

Le club Le Versant garde 18 ses 72 trous ouverts jusqu’au 20 décembre.

À l’International 2000, la direction fonctionne selon la température.

« Avis au Père Noël, le proprio André Guay avait reçu en 2006, des golfeurs et golfeuses le 25 décembre et le Jour de l’an et cela jusqu’au 6 janvier avant de reprendre la saison 2007 aussitôt qu’au début mars », se souvient Gilles Terroux, rédacteur de la PGA du Québec

Bon hiver! Pardon, bonne poursuite de l’été indien.

DAVE BARR AU PANTHÉON

Trois fois vainqueur de l’Omnium du Québec, Dave Barr sera au nombre des intronisés au Panthéon des sports de sa Colombie-Britannique natale en 2016, annonce l’organisation.

Aussi gagnant à deux reprises à la grande PGA, Dave sera en grande compagnie avec Steve Nash et Wally Buono qui seront parmi les autres honorés.

BON 50e MONSIEUR LAFORGE

Enseignant au club La Tuque, Jean-Marie Laforge est skieur l’hiver depuis toujours ou presque.

On le félicite d’ailleurs pour ses 50 ans cette saison dans le rôle de prof de l’école de ski de la station municipale de La Tuque dont il a longtemps été le directeur.

LE PRIX PIERRE-NADON APPROCHE

C’est à la fin de la semaine que sera divulgué le gagnant du Prix Pierre-Nadon 2015 pour souligner une personne qui est sortie des sentiers battus pour soutenir de façon particulière le golf au Québec.

Le comité des chroniqueurs a encore accompli un travail songé et le choix va rappeler plein des souvenirs.

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Rosemère : on vendra pour mieux investir et se libérer de la dette

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Qui a dit que les temps étaient difficiles au golf du côté finances? Sûrement pas les membres du club Rosemère.

C’est par un vote de 86% que les membres ont accepté d’investir dans des changements au parcours actuel. On parle d’une facture de cinq millions de dollars.

Le bureau de direction présidé par Réjean Berthiaume a mis un motus operandi en place.

Suite à un entretien avec le directeur général Marc Gélinas, la façon de faire consiste principalement à vendre l’espace du 13e trou à normale cinq situé le long du boulevard Labelle à l’angle de l’autoroute 640.

Bien que les offres d’achat ne seront étudiées qu’après le début de la nouvelle année, le golf Rosemère estime déjà la vente à 21$ et 27$ le pied carré le boulevard étant très achalandé côté commercial. Il y aurait 530 000 pieds carrés en disponibilité.

Calculé au prix minimal, la vente rapporterait 11 millions de dollars avec un immense potentiel pour une hausse substantielle.

En plus de cinq millions pour les travaux puisqu’il faudra reconfigurer le terrain qui demeurera de 18 trous, un montant dans les 3,5 millions servira à rembourser la dette.

Le surplus ira dans la création d’un fond de réserve qui fera de Rosemère «le seul club privé avec de l’argent» comme les membres aiment bien le dire.

Il est clairement établi que le parcours demeurera un 18 trous allant dans les 6400 ou 6 500 verges pour donner une normale 71. Un plan commandé à Yannick Pilon est déjà sur la table ce qui n’empêchera pas d’autres soumissions.

Le club Rosemère a été institué en 1922.

OUPS!

La bonne fortune n’est pas permise à tous.

Le site www.insidebelleville.com nous apprend qu’un encan pour la vente du club Oak Hills a été suspendu, la «meilleure offre» ayant plafonné à 500 000$ alors qu’on voulait lancer les mises à un million.

Le club Oak Hills possède quand même 36 trous, un pavillon de quatre étages, plus de 90 000$ en pré-paiement d’abonnements et une vingtaine de tournois à son agenda en prévision de la saison prochaine.

KEVEN FORTIN-SIMARD RETOURNE

Des nouvelles de Keven Fortin-Simard, lequel vient de renouveler pour un an dans le rôle de pro-directeur général au club Lac Saint-Jean.

«Je suis très bien avec cette entente compte tenu qu’un nouveau comité de direction sera en place», mentionne-t-il à Serge Émond du Journal Le Quotidien.

L’ex-multiple champion du Québec chez les juniors et les amateurs sera de retour avec son école hivernale à Chicoutimi.

LE MONDE À L’ENVERS…

De très nombreux parcours ont été fermés dans le sud de la Floride en raison des pluies diluviennes en début de semaine.

Rédacteur au circuit des pros du Québec, Gilles Terroux affirme qu’ils étaient plus de 300 à profiter de la générosité de la température ces derniers jours à l’International 2000 dont lui-même.

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Hawaii : l’enseignant de l’année « Fait au Québec »

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Hawaii est une des destinations les plus prisées de l’ensemble de la planète golf et très bel honneur pour le Québec, l’enseignant de l’année selon l’Aloha PGA est originaire de St-Eugène de Guigues, au Témiscamingue.

Il s’agit de Claude Brousseau, directeur de l’Académie Ko Olina associée à Golf Channel, gagnant une deuxième fois.

Il a aussi été nommé auparavant « prof » par excellence de l’entièreté d’Hawaii par Golf Digest.

Parmi les autres hommages, il a aussi été décoré du prix Bill Strausbaugh, une sommité dans le domaine de la technique de l’élan.

Il a prodigué plus de 20 000 cours de golf depuis 17 ans.

Sa compétence lui vaut de faire partie du restreint et sélect groupe du 1% parmi les 27 000 membres de la PGA of America certifié dans la catégorie « Masters ».

LE GOLF APRÈS LA SANTÉ ET LA FINANCE 

« J’ai un parcours atypique », admet Claude Brousseau, deuxième d’une famille de sept enfants.

En passant, son frère Jean a été six ans président de La Ligue junior majeure du Québec au hockey et demeure actif auprès de l’équipe de Moncton.

Disons que rien ne destinait Claude Brousseau au golf, ce qui rend son histoire encore plus formidable.

Entre 1980 et 1988, il obtiendra des diplômes de l’Université de Montréal en sciences infirmières et en santé au travail à Laval. À cela, il faut ajouter un MBA à l’Université du Québec à Montréal.

Après avoir œuvré au CLSC Centre-ville et dirigé une clinique rue Guy (les deux à Montréal) avant de se lancer dans le monde de finances, il gèrera un portefeuille de dix millions de dollars.

VOCATION TARDIVE À 33 ANS

« J’ai eu la piqure du golf en allant assister à la classique du Maurier à Beaconsfield, une étape de la LPGA », dit-il.

« J’ai quitté en 1992 pour aller m’installer en Floride afin d’aller parfaire mon golf. J’avais 32 ans », précise-t-il.

« Je travaillais 16 heures par jour le samedi et dimanche aux soins intensifs d’un hôpital afin de pourvoir me consacrer au golf le reste de la semaine. J’ai pris des cours sur le long et le petit jeu. J’ai fait de même pour l’aspect mental », poursuit-il.

Auteur régulier d’articles dans Golf Magazine de France, il a joué en compagnie d’Ed Fiori et Robert Gamez, pour ne nommer que ces deux ex vainqueurs à la PGA, et fait de la compétition au niveau des « minitours », mais c’est l’enseignement qui a eu le dessus grâce à son travail.

« Mon père était mécanicien de machinerie agricole le jour et barbier le soir dans le sous-sol de la maison. Ma mère administrait le magasin général ouvert de 8h à 23 heures six jours par semaine », mentionne-t-il.

Force est d’admettre que le labeur a rapporté chez les Brousseau.

ÉCHOS DU 19e TROU!

Le golf reprend la fin de semaine prochaine à RDS qui retransmet le tournoi de Tiger Woods au Bahamas. Carlo Blanchard sera de retour du Mexique, où il a accompagné des golfeurs québécois.

***

La météo annonce sept degrés mercredi pour ceux et celles qui veulent se vanter d’avoir joué en décembre au Québec.

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À ne pas oublier la qualification finale de la LPGA à Daytona Beach toute la semaine avec Maude-Aimée LeBlanc, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay parmi les aspirantes.

BIRDIE!

Au comité des règles de Golf Canada qui prend l’excellente décision de faire bande à part de la USGA et continuera donc d’autoriser les parties en solo pour établir les marges d’erreur.

Félicitations aux dirigeants d’avoir compris que la mission du golf est de faire jouer et non contingenter les golfeurs et golfeuses.

DOUBLE BOGEY!

Pu capable!, dit Gilles Terroux, rédacteur de la PGA du Québec à propos des rediffusions de « Tin Cup » qui n’en finissent plus à Golf Channel.

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La première victoire de Maude-Aimée arrive au bon moment

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Maude-Aimée LeBlanc (Chuck Russell/ Golf Canada)

Après avoir tout gagné dans les rangs juniors, amateurs et universitaires à la NCAA, Maude-Aimée LeBlanc compte maintenant sa première victoire professionnelle.

Maude-Aimée a mis fin  à Daytona Beach  cette semaine avec grand brio et style à l’attente de trois ans comportant de nombreuses 2e places.

Une spectaculaire carte finale de 64 lui a permis de remporter une étape de la série National Women’s Golf Association (auparavant le Sun Coast Tour), qui s’avérait la dernière phase préparatoire avant la qualification finale de la LPGA la semaine prochaine au même endroit.

Cinq oiselets et un aigle au 18e trou au lendemain de 70 en ouverture sur le parcours Jones du club LPGA International pour un combiné de -8  lui ont  valu les honneurs et la première bourse de 3000$, un coup devant Paula Reto.

«Ce n’est un très gros tournoi sauf qu’il y avait des filles des circuits Symetra et de la LPGA  qui étaient présentes afin de se préparer également en prévision de la semaine prochaine», de dire Maude-Aimée à la Tribune.

Sachez que les célébrations ont été brèves.

«J’ai encore beaucoup de travail à faire en compagnie de Denise (Denise Lavigne redevenue son entraîneure) à faire ces prochaines jours», de déclarer la gagnante à Sébastien Lajoie.

À son année recrue en 2011, Maude-Aimée LeBlanc avait obtenu sa graduation au grand circuit avec distinction en terminant 7e.

ELLES SERONT TROIS

Anne-Catherine Tanguay avait pris le 9e rang à un rendez-vous Sun Coast.

Elle aussi sera du test final de cinq journées la semaine prochaine à l’instar de Sara-Maude Juneau qui complète le trio des aspirantes du Québec.