La légende canadienne du golf Mike Weir compte les jours jusqu’à ce qu’il puisse à nouveau entendre le rugissement de la foule à la Coupe des Présidents.
L’Ontarien effectuait des inspections sur place et il rencontrait les principaux organisateurs de la Coupe des Présidents de 2024 au club de golf Royal Montréal, mardi.
Weir a mentionné que même si le tournoi à 12 contre 12 mettra en vedette certains des meilleurs joueurs du circuit de la PGA, l’ambiance est à un tout autre niveau que celle sur le circuit de golf masculin.
« Il y a des rugissements, pas que des cris, a expliqué Weir, qui est le premier Canadien à devenir capitaine de l’équipe internationale. C’est une autre expérience, non seulement pour les joueurs, mais aussi pour les partisans, qui sont plus engagés. Ça ressemble davantage à un match de hockey. »
La Coupe des Présidents voit 12 joueurs américains affronter 12 joueurs de partout dans le monde, sauf de l’Europe. Parce que l’événement met en vedette moins de groupes sur le terrain en même temps, les foules suivent les joueurs de trou en trou, créant une ambiance animée.
Le premier trou d’une Coupe des Présidents est particulièrement impressionnant. Les joueurs arrivent au tertre de départ à partir d’un tunnel et un annonceur et des séquences vidéo annoncent leur arrivée.
« L’expérience du premier tertre est incroyable, a déclaré Weir. Il y a de la musique lorsque les joueurs sortent du tunnel, il y a un grand écran et vous pouvez voir les premiers coups de départ. »
Weir et Jim Furyk, en tant que capitaines non joueurs des équipes internationales et américaines, sont responsables de presque tous les détails de leurs équipes.
Bien que les huit premiers joueurs sélectionnés au sein de chaque équipe soient sélectionnés automatiquement en fonction de leur classement sur le circuit de la PGA, Weir et Furyk pourront choisir eux-mêmes les quatre joueurs restants.
Ils sont également responsables de l’aménagement des cabines des équipes, où les joueurs et leurs conjointes se préparent pour leurs matchs, de la conception des uniformes et des sacs des équipes, ainsi que le moment et la manière dont leurs équipes s’entraînent.
Weir et Furyk doivent équilibrer ces responsabilités en même temps qu’ils jouent sur le circuit des Champions de la PGA, le circuit senior du golf masculin.
« Dès que j’ai accepté le poste, je savais que mon propre jeu serait mis de côté pendant quelques années, a laissé entendre Weir, qui a raté les deux derniers tournois du circuit des Champions afin de pouvoir se concentrer sur sa préparation pour la Coupe des Présidents. Cette équipe et la Coupe des Présidents ont toujours été pour moi une partie importante de ma carrière. Être capitaine est pour moi la priorité dans le monde du golf et mon propre jeu passe en deuxième position. »
Le club de golf Royal Montréal accueille la Coupe des Présidents du 24 au 29 septembre 2024. C’est la deuxième fois que le plus vieux club de golf en Amérique du Nord accueillera l’événement. Weir et Furyk ont tous deux participé à la représentation du tournoi en 2007.
« Le terrain n’a pas vraiment changé depuis 2007, a noté Furyk. Ils vont y ajouter un peu de distance, mais ça reste très similaire. Il a résisté à l’épreuve du temps, c’est sûr. L’événement a pris de l’ampleur, en ce qui concerne le nombre de spectateurs, les chaînes de télévision et l’attrait mondial. Je pense que le golf a également pris de l’ampleur dans le monde entier. »
Les Ontariens Corey Conners et Taylor Pendrith ont fait partie de l’équipe internationale à Quail Hollow, l’an dernier. Il s’agissait de la première fois que deux Canadiens prenaient part à l’événement.
Les États-Unis ont vaincu les joueurs internationaux 17,5 à 12,5. Furyk a affirmé que son équipe sera prête à jouer en territoire hostile lorsque le tournoi se déroulera au nord de la frontière.
« Nous sommes l’équipe en visite, donc beaucoup de partisans se rallieront à l’équipe internationale, a soutenu Furyk. Je pense qu’en tant que joueur, tu apprécies les deux scénarios. Tu aimes faire partie de l’équipe locale, tu aimes le soutien, mais c’est bien de jouer à l’étranger de temps en temps et de jouer le rôle du vilain. »