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Un vote qui n’aurait jamais dû avoir lieu

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St Andrews (Getty Images)

Le vote dont on parle est celui du club Royal & Ancient de St Andrews, en Écosse, qui change ses règles pour ne plus être un club exclusivement masculin, un club qui accepte enfin ses premières femmes membres à part entière.

Sur les 2400 membres, 85% ont coché «oui» pour admettre des membres féminins.

Ne vous attendez surtout pas à mes félicitations. « Une journée importante dans l’histoire », a commenté Peter Dawson, secrétaire du R&A qui organisera l’Omnium britannique de 2015 à St. Andrews, ce qui lui a considérablement forcé la main.

Il est vraiment désolant d’avoir attendu 260 ans pour en arriver à cette décision.

Les membres du club St. Andrews le savent trop bien. Pourquoi pensez-vous que le R&A a choisi jeudi dernier, soit le même jour que le référendum tenu auprès de cinq millions de citoyens qui aurait pu sortir l’Écosse du Royaume-Uni, sinon que pour dissimuler la gène d’avoir si longtemps ignoré une notion aussi essentielle que l’égalité des sexes dans la société? Le R&A s’est assuré que leur nouvelle ne ferait pas la manchettes compte tenu du flot d’évènements couverts dans ce coin du globe.

Vous direz que Augusta National a attendu jusqu’à il y a quelques années pour poser même geste envers les femmes.

« So what? » Il reste encore du travail à faire.

Des parcours « Royaux » soit St. George’s, dans le nord de l’Angleterre, les parcours écossais de Troon et celui qui se proclame l’« Honourable Compagny of Edimburg Golfers at Muirfield » sont des bastions de résistance «male only» qui doivent tomber MAINTENANT et sans qu’il y ait un vote.

«Yes indeed », les vieux croutons, on est en 2014. Plus encore, on déteste comme golfeur et citoyen de savoir qu’il existe encore des endroits où nos mères, nos femmes ou blondes selon le cas, et nos filles soient de deuxième classe dans la société qui inclut le golf.

Bon anniversaire

Jeune phénomène au Canada et ailleurs sur la planète, l’Ontarienne Brooke Henderson, s’est offerte rien de moins que la première place au classement mondial chez les amateurs pour ses 17 ans la semaine dernière.

Cet honneur représente évidemment du jamais vu au golf féminin canadien.

Décision à venir

Les membres du club Summerlea ont été convoqués à une séance d’informations pour stimuler les finances. Il faudra voir si des changements si des changements surviendront.

Projets d’automnes…ailleurs

Très élégant en coiffant une casquette plate en laine à la Ben Hogan avec le temps qui rafraîchit, Marc Girouard fait part de ses ambitions pour le circuit d’Europe chez les seniors et en plus des Champions à l’automne.

Rémi Bouchard est à finaliser son plan de commandite (lire de financement) pour aller aux « qualifs » américaines en novembre. René Noël et Debbie Savoy-Morel, du club Le Mirage, sont dans le coup. On s’en rejase lorsque tout sera ficelé ce qui veut dire très bientôt.

Place à la vraie coupe!

Il s’agit de la Coupe Ryder et non Fedex (comme vous avez très bien deviné), à compter de vendredi à Gleneagles, en Écosse.

Capitaine le plus âgé de l’histoire à 65 ans, Tom Watson a été admirable avec cinq titres britanniques et presqu’un sixième à l’aube de ses 60 ans avant de céder devant Stewart Cink en éliminatoire.

Le défi sera de taille et ce n’est pas en raison de l’absence de Tiger Woods, très ordinaire en équipe de toute façon.

L’avantage doit aller à l’Europe, laquelle compte les numéros un, trois, quatre et six au monde qui sont Rory McIlroy, Sergio Garcia, Henrik Stenson et Justin Rose contre Jim Furyk (5e) qui est le seul des USA au top 5.

Plus encore, les Européens n’ont pas perdu à la maison depuis 20 ans!

Madame…Julien Trudeau

Très sincèrement, nos plus grands vœux de bonheur accompagnent Malory Blackwelder, une gagnante au circuit Symetra cette année, et Julien Trudeau, le pro de golf québécois le mieux rémunéré.

Julien est le cadet du Canadien Graham DeLaet à la PGA. Malgré sa bonne fortune, il n’a jamais oublié ses origines.

Le couple se marie vendredi au Kentucky. Les deux tourtereaux s’étaient rencontrés au tournage de la télé-réalité américaine « Big Break » en Irlande. Ils ne se sont plus jamais quittés.

Un autre projet commun les attend sur un parcours. Avant de se reparler, un souhait : continuez longtemps les deux très heureux ensemble.

Pourquoi pas greffer le tournoi Suzanne Beauregard?

Le monde du golf n’a pas oublié Suzanne Beauregard, qui a été directrice de l’Association des golfeuses du Québec pendant de nombreuses années et qui, malheureusement, nous a quittés trop tôt pour un monde meilleur.

Un autre succès de participation a été enregistré lors du tournoi annuel organisé à sa mémoire au Club de golf de Kanawaki, lundi dernier. Le nombre d’inscrites recrutées par le cercle des amies de Suzanne est tricoté très serré et a éclipsé le succès de tous les tournois amateurs féminins sauf ceux de la Coupe Debbie Savoy-Morel devenue un rendez-vous incontournable au club Le Mirage.

Il me semble que Golf Québec aurait avantage à inclure la journée Suzanne-Beauregard à sa série Jocelyne Bourassa.

Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, et Julie Gagnon, de Whitlock, ont été couronnées championnes avec 69 (-1) devant Diane Drury et Suzanne Richard, toutes deux de Royal Montréal.