Les Américains prennent les commandes 5-0 à la Coupe des Présidents
L’équipe américaine a été intraitable et a pris les commandes 5-0 contre l’équipe internationale à l’issue de la première journée de compétition, jeudi, à la Coupe des Présidents.
Les duos américains de Tony Finau et Xander Schauffele (plus-1), Collin Morikawa et Sahith Theegala (plus-1), Russell Henley et Scottie Scheffler (trois et deux), Keegan Bradley et Wyndham Clark (plus-1), ainsi que Sam Burns et Patrick Cantlay (deux et un) ont tous remporté leur match disputé selon la formule à quatre balles sur les allées du parcours Bleu du club de golf Royal Montréal.
Pire encore, le duo du Canadien Taylor Pendrith et du Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, ainsi que celui des Sud-Coréens Sungjae Im et Tom Kim, n’ont jamais pu prendre les devants dans leur match face aux Américains.
Quant à celui du Canadien Corey Conners et du Japonais Hideki Matsuyama, il a brièvement pris les commandes par un point sur le neuf d’aller, avant de s’avouer vaincu par deux contre les Américains Sam Burns et Patrick Cantlay.
Bref, ça n’a pas été la journée espérée pour le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir. Ce dernier avait déclaré plus tôt cette semaine qu’il espérait que ses hommes connaissent une bonne première journée pour donner le ton et permettre à la foule d’embarquer dans la confrontation.
Vendredi, cinq duels seront présentés selon la formule de jeu des coups en alternance. Les hostilités seront lancées à compter de 13h05. On ignore pour l’instant l’identité des participants de chaque côté.
La première équipe qui inscrit 15,5 points est sacrée championne de cette prestigieuse compétition par équipes.
Les États-Unis ont remporté la dernière édition de la Coupe des Présidents 17,5-12,5 au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord, en 2022. Il s’agissait alors de la neuvième victoire de suite des Américains dans cette compétition, et de la 12e en 14 éditions.
La seule victoire de l’équipe internationale a été enregistrée au Royal Melbourne, en Australie, en 1998.
C’est la deuxième fois que le club de golf Royal Montréal accueille la Coupe des Présidents. La dernière fois, en 2007, l’équipe des États-Unis l’avait emporté 19,5-14,5.
Plusieurs invités de marque étaient présents aux abords du premier tertre de départ en matinée, dont l’ex-hockeyeur Wayne Gretzky et l’ancien premier ministre du Canada, Jean Chrétien.
Corey Conners croit aux chances de son équipe de gagner la Coupe des Présidents
Même si les statistiques pointent en faveur de l’équipe américaine ce week-end à la Coupe des Présidents, Corey Conners refuse de croire que l’équipe internationale sera la négligée sur les allées du club de golf Royal Montréal. Mieux encore, le Canadien croit qu’elle a tous les éléments nécessaires pour causer la surprise.
En ce sens, l’Ontarien estime qu’une série de facteurs pourrait permettre à son équipe de sortir gagnante de ce duel, ce qui permettrait à la formation internationale de signer une deuxième victoire en 15 éditions de la prestigieuse compétition par équipes.
«Je crois que tout le monde dans l’équipe croit en nos chances. Nous abordons cette compétition dans le bon état d’esprit. Nous pouvons de toute évidence le faire», a mentionné Conners après une ronde d’entraînement mardi.
«Certes, ils ont toujours dominé la Coupe des Présidents, mais je crois que tout le monde au sein de l’équipe, incluant les capitaines, a fait du bon boulot pour nous mettre en confiance à l’aube du tournoi», a ajouté le golfeur âgé de 32 ans.
Conners avait aussi pris part à la Coupe des Présidents en 2022, laquelle avait été remportée 17,5-12,5 par les États-Unis au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord. Il s’agissait alors de la neuvième victoire de suite des Américains dans cette compétition, et de la 12e en 14 éditions.
Conners et son compatriote Taylor Pendrith, de Richmond Hill, en Ontario, étaient alors deux des huit recrues de l’équipe internationale. Cette année, un autre Canadien, Mackenzie Hughes, et l’Australien Min Woo Lee sont les seules recrues dans le camp international. Conners a admis que cette expérience, en 2022, sera précieuse ce week-end.
«C’est une semaine très exigeante, a admis Conners, qui n’avait pas inscrit le moindre point en 2022. La foule à la dernière Coupe des Présidents était assez bruyante.
«J’ai hâte de ressentir l’appui de la foule ici, mais j’ai de toute évidence appris des leçons de ma dernière expérience et je suis très reconnaissant d’obtenir une autre occasion de me faire valoir», a-t-il ajouté.
Quant à savoir s’il offrira des conseils à Hughes afin de garder les deux pieds sur terre, Conners a indiqué que son compatriote avait déjà tous les éléments dans sa boîte à outils pour s’illustrer.
«Il (Hughes) brille sur les plus grandes scènes. C’est un ‘gamer’, il adore le ‘match play’ (l’affrontement direct), et son jeu est très complet — ce qui sera essentiel ici. Je lui ai parlé un peu de la logistique de l’événement, qui m’avait un peu surprise la dernière fois en 2022, mais il m’a dit qu’il était prêt et qu’il a hâte d’en découdre. Ce sera une très belle expérience pour lui», a résumé Conners.
Pour sa part, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir, qui connaît bien le parcours puisqu’il l’avait arpenté en tant que joueur lors de la Coupe des Présidents de 2007, a indiqué qu’il allait limiter ses conseils à ses protégés ce week-end.
«Vous savez, la Coupe des Présidents a beaucoup évolué entre 2007 et 2024, et le golf également, a évoqué le champion du Tournoi des Maîtres en 2003. Je pourrai peut-être leur offrir des conseils sur certains coups très précis, en fonction du vent et tout ça, mais les gars sont des professionnels. Ils savent ce qu’ils font, donc je resterai un peu en retrait pendant la compétition.»
Scheffler, la force tranquille des États-Unis
Même si l’équipe américaine a dominé historiquement la Coupe des Présidents et qu’elle compte dans ses rangs les deux meilleurs joueurs au classement mondial en Scottie Scheffler et Xander Schauffele, il ne faut pas compter l’équipe internationale pour battue.
C’est du moins l’avis de Scheffler, qui a signé huit victoires sur le circuit de la PGA en 2024 — il s’agit possiblement de la meilleure saison depuis celle de Tiger Woods en 2000, alors qu’il avait engrangé neuf victoires, dont trois titres majeurs, en 20 départs.
Malgré ces statistiques ahurissantes, le Texan âgé de 28 ans a offert une réponse très posée lorsqu’on lui a demandé si l’équipe internationale était la négligée cette fois-ci.
«Je suis certain que le pointage est encore de 0-0. Mon travail ici sera de me présenter sur le terrain lors de mon premier match et de tenter d’inscrire un point pour mon équipe. Je me fous de celui qui est favori ou le négligé. Tout ce que je peux faire, c’est essayer de gagner et d’obtenir un point jeudi», a expliqué Scheffler, une force tranquille dont le tempérament rappelle beaucoup celui du gardien du Canadien de Montréal Carey Price.
«Est-ce qu’il y a un avantage à être considéré comme étant le négligé? En fait, vous savez, j’ai été le négligé très souvent au fil de ma carrière, mais mon désir de l’emporter n’a jamais fléchi. Dans ma tête, ce concept de favori ou de négligé n’existe pas. Mais je ne suis probablement pas le meilleur gars pour répondre à cette question. Je trouve ma propre source de motivation, et j’essaie toujours de repousser mes limites. J’adore la compétition», a résumé Scheffler, qui a engrangé 62 millions $US en bourses uniquement cette saison.
Scheffler a ajouté qu’il y avait une énorme différence entre triompher dans un tournoi régulier de la PGA, où il joue pour lui-même, et une compétition comme la Coupe des Présidents, où il joue pour son pays.
L’Américain, qui participera à sa deuxième Coupe des Présidents, après ses deux participations à la Coupe Ryder, estime en ce sens que «ces tournois deviennent souvent nos plus beaux souvenirs».
Et pour en ajouter un autre à cette saison mémorable, Scheffler devra maintenant se mesurer au parcours du club de golf Royal Montréal.
«Un parcours très simple. On l’a joué, et les gars se demandaient rarement où viser depuis le tertre de départ. Personne n’a été confus vis-à-vis ce que le terrain nous présentait, a-t-il résumé. Seul le vent risque de changer la donne.»
Pourtant un monsieur bien avec les bonnes manières qui viennent avec, le capitaine américain, Jim Furyk, a récemment échappé le mot en « F » en jasant de la Coupe des Présidents.
C’est en réaction à un journaliste, lequel suggérait qu’avec une fiche à sens unique de 12-1-1 en faveur des États-Unis depuis 30 ans, l’idée la plus souhaitable pour la Coupe des Présidents serait peut-être de lever un peu le pied pour aider à stimuler l’intérêt de l’évènement.
Sans qu’il ne soit nécessaire de pousser jusque-là, les Américains reviennent néanmoins avec une formidable équipe d’étoiles.
Sans être la « Dream Team » de la première fois, à Royal Montréal, en 2007, avec la réunion du « Fab Four » formé de Tiger Woods, Phil Mickelson, Furyk (alors joueur) et de Steve Stricker, qui monopolisaient les quatre premières places au monde, c’est encore très costaud comme représentation.
Pas de souci, cette fois non plus, avec, sur les rangs, Scottie Scheffler, Xander Schauffele, Collin Morikawa, Wyndham Clark et Patrick Cantlay, qui sont respectivement 1er, 2e, 4e, 6e et 9e au monde.
En comparaison, chez les Internationaux de Mike Weir, il faut chercher quand même se rendre jusqu’au septième rang avant d’arriver au chef de file, Hideki Matsuyama, qui est aussi le seul membre du Top 10 dans l’alignement.
Vraiment peu de capitaines se seraient permis de laisser sur la touche des valeurs sûres comme Jordan Spieth et Justin Thomas. Furyk s’est autorisé ce luxe, étant doublement choyé par la profondeur collective qui s’ajoute au talent.
Prenons l’exemple absolument représentatif de Max Homa, 25e joueur mondial. Douzième et donc dernier joueur sélectionné, il bondirait automatiquement numéro cinq chez les Internationaux.
Dans une autre comparaison, Weir a dû aller fouiller à la 60e position pour repêcher Mackenzie Hughes comme troisième Canadien, en compagnie Corey Conners et de Taylor Pendrith.
IMITER L’EUROPE, UN JOUR
Pour la suite, si Jim Furyk et son équipe partent favoris, ils sont néanmoins prenables.
Rappelons le parallèle avec la Coupe Ryder.
Autant les États-Unis sont dominants à la Coupe des Présidents, autant ils deviennent vulnérables contre l’Europe. C’est maladif.
Le capitaine, Mike Weir, représente le modèle exemplaire chez les Internationaux en se souvenant de sa victoire de 2007, devant Tiger, en duel de surcroit, comme quoi tout est possible.
Sortez la cassette au souper d’équipe ce soir, svp!
CE QU’IL FAUT AUSSI SAVOIR
Ci-dessous, vous trouverez les alignements avec les positions mondiales de chacun.
Ce sera utile, mercredi, pour le tirage des matchs « quatre balles » du lendemain en ouverture.
Sachez que Golf Channel diffusera en direct, avec une émission spéciale, l’ensemble de l’après-midi, mercredi. Il y aura de quoi en soirée, aussi.
ÉTATS-UNIS
1: Scottie Scheffler
2: Xander Schauffele
4: Collin Morikawa
6: Whyndam Clark
9: Patrick Cantlay
11: Sahith Theegala
13 Keegan Bradley
14: Russell Henley
18: Sam Burns
19: Brian Harman
21: Tony Finau
25: Max Homa
ÉQUIPE INTERNATIONALE
7: Hideki Matsuyama (Japon)
17: Adam Scott (Australie)
20: Sungjae Im (Corée du Sud)
25: Tom Kim (Corée du Sud)
33: Jason Day (Australie)
35: Byeong Hun An (Corée du Sud)
37: COREY CONNERS (CANADA)
40: Mim Woo Lee (Corée du Sud)
44: TAYLOR PENDRITH (CANADA)
45: Christiaan Benzuidenhout (Afrique du Sud)
50: Si Woo Kim (Corée du Sud)
60: MACKENZIE HUGHES (CANADA)
BRAVO !
Nos félicitations à Antoine Jasmin, du Blainvillier, pour sa victoire par un trou à la Coupe junior des Présidents, à Laval-sur-le-Lac.
Coupe des Présidents: Weir a fait appel à St-Louis et Cooper pour préparer son équipe
Afin de préparer ses hommes à l’immense défi qui les attend contre les Américains à la Coupe des Présidents ce week-end, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir a notamment fait appel à l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, Martin St-Louis.
St-Louis fait partie des hommes de hockey qui ont été rencontrés par le vainqueur du Tournoi des Maîtres en 2003 en prévision de la prestigieuse compétition par équipes qui se déroulera au club de golf du Royal Montréal, de jeudi à dimanche.
«Oui, j’ai rencontré Martin hier (lundi) afin de discuter avec lui de la manière dont il utilise les statistiques avancées pour préparer son équipe, a d’abord mentionné l’Ontarien âgé de 54 ans en conférence de presse mardi matin. Comme Jim (Furyk, le capitaine de l’équipe américaine) le fait, l’équipe qui m’entoure me conseille et utilise ces statistiques afin de déterminer les duos, en fonction de la formule de jeu.»
Weir a également indiqué avoir rencontré ces derniers mois Jon Cooper, l’entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay et d’Équipe Canada, ainsi que Doug Armstrong, directeur général des Blues de St. Louis et d’Équipe Canada.
«Jon a même fait un discours à l’équipe, a mentionné Weir. Je n’entrerai pas dans les détails de ce qu’il a dit, mais le message qu’il a passé, c’est qu’on doit former une famille, qu’on doit être unis, qu’on doit impliquer les femmes et les enfants des joueurs, pour qu’il y ait un sentiment d’appartenance. Doug (Armstrong) a également offert de précieux conseils.»
Bref, Weir est conscient que l’équipe internationale devra miser sur l’émotion pour causer la surprise. Et sur le sentiment d’appartenance. L’équipe internationale alignera à ce sujet trois golfeurs canadiens en Corey Conners, Mackenzie Hughes et Taylor Pendrith.
Ce sera la première fois de l’histoire que trois représentants de l’unifolié joueront ensemble au sein de l’équipe internationale. Du groupe, Hughes en sera à une première participation, alors que Conners et Pendrith en seront à leur deuxième.
Conners a d’ailleurs profité d’un bain de foule lundi soir au Centre Bell, à l’occasion d’un duel entre le Canadien et les Flyers de Philadelphie, pour mesurer l’ampleur du soutien dont bénéficiera l’équipe internationale ce week-end.
«C’était très ‘cool’ d’être invité au Centre Bell. J’ai rencontré certains joueurs de l’équipe, et ‘Marty’ (St-Louis), l’un de mes joueurs préférés, qui a connu une carrière formidable. C’était ma première fois au Centre Bell, et je dois admettre que l’amphithéâtre est incroyable. Il y a tant d’histoire à l’intérieur de ces murs… C’était salle comble, pour un match préparatoire, donc c’était incroyable à voir.»
L’équipe internationale sera complétée par Byeong Hun An, Christiaan Bezuidenhout, Jason Day, Sungjae Im, Tom Kim, Si Woo Kim, Min Woo Lee, Hideki Matsuyama et Adam Scott.
«Ça n’est pas une course, c’est un marathon», dit Furyk
Il reste que même si elle se retrouve en terrain hostile, l’équipe américaine sera favorite pour l’emporter.
Après tout, elle dispute ce genre de compétition chaque année — elle alterne entre la Coupe Ryder, contre l’Europe, et la Coupe des Présidents, contre le reste du monde — , alors que l’équipe internationale n’est impliquée qu’aux deux ans.
Ainsi l’équipe internationale n’est parvenue à battre les Américains qu’une seule fois dans l’histoire de cette prestigieuse compétition par équipes. Cette victoire remonte à 1998, au club Royal Melbourne. Outre un verdict nul en 2003, les États-Unis ont triomphé 12 fois en 14 éditions.
De plus, les États-Unis semblent favorisés une fois plus par leur effectif intimidant; ils comptent notamment dans leurs rangs les golfeurs nos 1 et 2 au monde en Scottie Scheffler et Xander Schauffele. Les Américains comptent même cinq joueurs parmi le top-10 mondial, contre un seul pour l’équipe internationale, Matsuyama (no 7).
Furyk a choisi de les jumeler ce week-end à leurs compatriotes Sam Burns, Patrick Cantlay, Russell Henley, Collin Morikawa, Sahith Theegala, Keegan Bradley, Wyndham Clark, Tony Finau, Brian Harman et Max Homa. Une équipe qui possédera beaucoup de profondeur, et beaucoup d’expérience.
Furyk, en vieux renard, est toutefois conscient que la partie n’est pas gagnée d’avance.
«Ce genre de compétition, ça n’est pas un sprint, c’est un marathon, a dit l’Américain âgé de 54 ans. C’est très différent d’un tournoi régulier. Les gars ont l’habitude de demeurer très calmes sur le terrain, même lorsqu’ils réussissent des oiselets ou des aigles. Ici, ce sera différent, car les gars vont lever le poing vers le ciel, crier de joie ou de colère. Les émotions seront à fleur de peau, la tension sera à couper au couteau. Ce sera donc important de garder notre concentration, et de ne pas se laisser emporter.»
La Coupe des Présidents est une compétition par trous qui se déroule sur quatre jours avec un total de 30 matchs et qui oppose 12 golfeurs dans chacune des équipes. Elle commencera jeudi, et l’équipe qui amassera le plus de points après quatre jours sera déclarée championne.
Cinq matchs seront présentés en lever de rideau, et ceux-ci se dérouleront selon la formule quatre balles. Dans ces confrontations, deux partenaires de jeu font équipe, chacun jouant sa propre balle, et le pointage d’une équipe qui sera retenu pour un trou sera celui qui sera le plus bas des deux. Les duos pour ces confrontations seront dévoilés mercredi après-midi.
De plus, c’est la deuxième fois que le club de golf Royal Montréal accueille la Coupe des Présidents. La dernière fois, en 2007, l’équipe des États-Unis l’avait emporté 19,5 à 14,5.
Cependant, c’est surtout la victoire de Weir contre un certain Tiger Woods, lors du dernier trou, qui avait retenu l’attention à l’époque. Alors, les conseils de St-Louis et compagnie aideront-ils Weir à tirer un autre lapin de son chapeau face au colosse américain en 2024? Les prochains jours nous le dirons.
Le premier ministre Justin Trudeau président d’honneur de la Coupe des Présidents
Le premier ministre Justin Trudeau a accepté le rôle de président d’honneur pour la Coupe des Présidents, qui fera son retour au Canada à la fin du mois.
Le club de golf Royal Montréal accueillera ce tournoi bisannuel qui oppose les meilleurs golfeurs américains à ceux du reste du monde, excluant l’Europe, du 24 au 29 septembre. Chaque équipe comptera sur 12 joueurs.
L’édition de cette année mettra en scène trois Canadiens pour l’équipe internationale pour la première fois, avec Taylor Pendrith, Corey Conners et Mackenzie Hughes.
«J’adresse mes meilleurs vœux à tous les golfeurs – et particulièrement à nos vedettes canadiennes – qui participeront à la Coupe des Présidents, cette année à Montréal, a déclaré M. Trudeau dans un communiqué. Avec les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques et tant d’autres tournois, cet été nous a montré tout le pouvoir du sport pour inspirer et rassembler.»
«J’encourage les Canadiens à maintenir leur enthousiasme avec la Coupe des Présidents – regardons, célébrons et profitons d’un tournoi historique et incroyable.»
Trudeau est le deuxième premier ministre canadien à être nommé président honoraire après Stephen Harper en 2007, lors de la dernière visite au Royal Montréal.
«Avec le retour de la Coupe des Présidents au Canada, nous sommes honorés de compter sur le soutien du premier ministre Trudeau en tant que président d’honneur pour l’événement, a déclaré le commissaire du circuit de la PGA, Jay Monahan. La Coupe des Présidents a pour habitude d’honorer les dirigeants mondiaux tout au long de ses 30 ans d’histoire, et l’ajout du premier ministre Trudeau renforcera grandement nos efforts visant à promouvoir la nature mondiale du golf.»
Les présidents d’honneur précédents incluent les présidents américains Gerald Ford, George H.W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden.
Les premiers ministres australiens John Howard, Julia Gillard et Scott Morrison ont également occupé ce rôle, tout comme la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le président sud-africain Thabo Mbeki.
Pendrith, Conners et Hughes participeront à la Coupe des Présidents au Royal Montréal
Les Canadiens Taylor Pendrith, Corey Conners et Mackenzie Hughes ont tous été sélectionnés par l’équipe internationale qui participera à la prochaine Coupe des Présidents, au club de golf du Royal Montréal.
Trois Canadiens participeront à cette prestigieuse compétition internationale de golf par équipes pour la première fois de son histoire. Les 12 meilleurs golfeurs du monde — excluant l’Europe — se mesurent aux 12 meilleurs golfeurs américains, dans une compétition de type match-play.
Le capitaine de l’équipe internationale, l’Ontarien Mike Weir, a utilisé trois de ses six choix discrétionnaires pour sélectionner Pendrith, Conners et Hughes. Il a aussi choisi le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, le Sud-Coréen Si Woo Kim et l’Australien Min Woo Lee.
«Il faut être équitable envers la communauté internationale. Je crois qu’il était justifié que j’en choisisse trois (Canadiens); c’était très excitant, a dit Weir après une ronde d’entraînement avec les choix discrétionnaires du capitaine au Royal Montréal. Ça démontre la santé du golf canadien, le fait que nous puissions choisir trois des cinq ou six candidats qui faisaient l’objet de discussions.
«Vous voulez plaire aux amateurs de golf canadiens. Je crois qu’ils soutiendront de manière très bruyante nos joueurs internationaux, et le fait que nous puissions compter sur quelques Canadiens, je crois que ça apportera un petit avantage supplémentaire, si on veut.»
Le Japonais Hideki Matsuyama, les Sud-Coréens Sungjae Im et Byeong Hun An, ainsi que les Australiens Adam Scott et Jason Day, étaient déjà assurés d’obtenir leur place au sein de l’équipe internationale en raison de leur classement, après le Championnat BMW qui s’est conclu le 25 août.
Les Canadiens Adam Hadwin et Nick Taylor espéraient eux aussi être retenus par Weir, mais ils n’ont pas reçu d’invitation. Weir a admis qu’il avait été très difficile d’exclure ces deux golfeurs, qui auraient pu évoluer devant leurs partisans à la maison.
«Ces appels ont été très difficiles, a-t-il reconnu. Cependant, leur réaction m’a prouvé qu’ils ont du caractère, ce que je savais déjà, et m’a permis de les apprécier encore davantage en tant qu’individus.»
«Je leur ai simplement dit qu’ils auront toujours leur place à la Coupe des Présidents, et qu’ils doivent continuer de soutenir cette équipe», a-t-il résumé.
Pendrith a terminé la saison 2024 en force, après s’être qualifié pour le Championnat du circuit de la PGA et y avoir terminé à égalité en 14e place.
L’équipe internationale de Weir se mesurera à la formation américaine de Jim Furyk dans le cadre de cette compétition par équipes qui se déroulera du 24 au 29 septembre au club de golf Royal Montréal.
Pendrith et Conners — de bons amis — avaient aussi représenté l’équipe internationale lors de la Coupe des Présidents de 2022 au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord.
C’était la première fois que deux golfeurs canadiens participaient simultanément à cette compétition.
L’équipe internationale s’était inclinée 17 et demi à 12 et demi devant les États-Unis.
L’équipe internationale n’a gagné la coupe des Présidents qu’une seule fois, au club de golf Royal Melbourne, en Australie, en 1998. À l’époque, l’équipe du capitaine Peter Thompson avait dominé celle de Jack Nicklaus 20 et demi à 11 et demi.
«Je ne passe pas beaucoup de temps à penser à cette disette, mais je me suis beaucoup attardé sur les petits détails qui pourraient nous permettre d’améliorer nos chances (de l’emporter) en coulisses, a expliqué Weir. Il ne fait aucun doute que ç’a été très difficile de créer une bonne chimie entre des golfeurs qui viennent de cultures si différentes et avec tous les enjeux qui ont affligé l’équipe internationale au fil des ans.
«C’est la raison pour laquelle nous avons demandé beaucoup plus d’implication de la part de nos joueurs lors des rondes d’entraînement, et nous avons organisé de nombreux soupers afin que les gars puissent se connaître davantage et qu’ils puissent créer des liens entre eux», a-t-il conclu.
Le cadet de Scottie Scheffler, 19e boursier de la PGA, pourquoi pas le golf aux Jeux paralympiques, l’heure des choix de Mike Weir et autres nouvelles
Une certitude cette année est qu’il ne surviendra définitivement pas de débat ni même le moindre argument contradictoire, à l’automne, concernant le joueur par excellence de 2024 tellement Scottie Scheffler a survolé son sport.
Mario Brisebois | Au19e.ca
Collaboration spéciale
Il faut remonter à Tiger Woods, en 2007, pour y retrouver une aussi faste collecte de sept victoires à la PGA au cours du même calendrier, qui, en réalité, est même un total de huit en y ajoutant l’or olympique.
Le Texan numéro un au monde a été complètement dominant.
Il boucle aussi premier pour la moyenne des pointages (68.01), les birdies (4.88) et pour les points FedEx (1036 devant Xander Schauffele).
À ces chiffres s’additionne le record de gains (62, 228, 357$) remportés sur les parcours.
Côté argent, Golf Channel a davantage élaboré l’analyse, cette fois pour établir ce que rapporte le brio de Scottie Scheffler à son cadet nouvellement riche, Ted Scott, pour qui la vie est très bonne, merci.
Selon le concept habituel de rémunération des cadets à la PGA, la répartition de la bourse est de 10% pour une victoire, 7% lors d’une place parmi les dix premiers et de 5% pour toutes autres positions pendant l’année, ce qui positionne Scott dans le Top 20 des boursiers.
Ses gains estimés à 5, 238, 499$ le propulsent en 19e position, devant Brian Harman.
Bref, Ted Scott n’aura pas de soucis pour payer ses cadeaux à Noël cette année.
« FORE! »
L’organisation de la Coupe des Présidents rappelle que le moment de faire vite est arrivé. La réserve de billets à l’admission générale achève pour l’évènement du 24 au 29 septembre, à Royal Montréal.
PRÉDICTION
Champion de l’Omnium du Québec à 2019, Taylor Pendrith sera l’un des choix qu’annoncera, mardi, le capitaine, Mike Weir, pour la Coupe. Corey Conners devrait être l’autre sélection canadienne avec, peut-être, Adam Hadwin ou Nick Taylor.
TEL PÈRE, TEL FILS!
Le dicton colle parfaitement à la famille Paul, alors que le fils, Ryan, est promu par Golf Canada à la barre de l’organisation de l’Omnium RBC du Canada, longtemps dirigé par le paternel, Bill, un ami de longue date du golf au Québec.
Royal Montréal a beaucoup défini la carrière de l’aîné lorsqu’on réfère à ses années à la direction des Omniums canadiens de 1997, à Royal Montréal, avec Roger H. Legault, de même Michael Richards, à titre de coprésidents, ainsi que de 2001 en compagnie de Roger Archambault.
Plus encore, la carrière de l’ami Bill Paul a commencé ici, aussi à Royal Montréal, à l’Omnium de 1980 comme travail d’été lors de ses études universitaires.
Ryan Paul arrive avec un très vaste bagage de connaissances personnelles. Il faut savoir qu’il était directeur de l’Omnium féminin CPKC avant cette promotion très justifiée.
BOGUEY!
Comment ça il n’y a pas de golf parmi les 549 évènements répartis dans 22 sports aux Jeux paralympiques de Paris, qui sont présentement en cours?
Au menu, le tennis, le taekwondo et le triathlon apparaissent pourtant comme des disciplines beaucoup plus compliquées.
UNE ÉTOILE POUR LE CELLULAIRE
Avez-vous déjà entendu parler d’une victoire remportée grâce au cellulaire?
Tel a été le cas d’Antoine Jasmin devant Émile LeBrun en prolongation de la Coupe Graham Cooke, au Château-Bromont.
Un concours de coups roulés a eu lieu sous les réflecteurs, incluant les lampes de cellulaire des braves restant sur le site.
McKenzie Cloutier, elle, a été couronnée en temps régulier.
ON SORT LES SEMEUSES
Aux adeptes qui demandent comment vont les travaux au club Hillsdale, fermé cette année pour transformer à gros budget les 36 trous en 18, la réponse est que l’endroit prend forme.
« Nous procédons à l’ensemencement des trois premiers tertres de départ ces jours-ci », mentionne le professionnel, Rémi Bouchard.
La patience reste de mise, la reprise n’étant pas prévue avant 2026.
TOUR DU CHAPEAU D’EXCEPTION
C’est un troisième trou d’un coup que Diane Barabé vient d’enregistrer.
L’ex-présidente du comité des règles de Golf Canada est toujours active à titre de présidente de la région des Cantons-de l’Est.
CINÉMA
Populaire le film « Happy Gilmore 2 », dites-vous ?
La petite ville de Morristown, au New Jersey, a été littéralement assiégée, alors que des milliers de gens se sont présentés aux préauditions.
Une personne arrivée beaucoup à l’avance la veille n’a pas défilé avant 16h30 le lendemain.
CONDOLÉANCES
À Patrice Forcier, directeur général de Pinegrove, suite au décès de sa maman.
BOGUEY
Il est tombé 230 millimètres de pluie au cours du mois d’août, ce qui est beaucoup.
CHAMPIONNAT D’ICI À … L’ÉCOSSAISE
Dans la catégorie À surveiller cette semaine, place au Championnat de la PGA provinciale sur le parcours plus que centenaire de Grand-Mère.
L’endroit représente ce qui existe de plus écossais comme style au Québec, à part la mer.
Conçu en 1910 par Walter Travis, une grande figure dominante de l’époque et journaliste de profession, avec Frédéric dePeyster Townsend, Grand-Mère appartient au groupe des clubs fondateurs de Golf Canada.
CITATION DE LA SEMAINE
Le multimillionnaire, Scottie Scheffler, maîtrise aussi bien la notion du gros bon sens qu’il est un magistral golfeur.
« Je jouerais un paquet d’autres tournois même si les bourses étaient moindres », affirme-t-il dans des propos rafraîchissants à entendre et à lire dans l’interminable débat « argent-prestige » qui fait rage au golf professionnel.
Taylor Pendrith a trouvé son rythme juste à temps pour les éliminatoires de la PGA
Taylor Pendrith est toujours parvenu à trouver son rythme au cours de l’été. Cette année, cette tendance lui permet d’être le Canadien le mieux classé dans les éliminatoires du circuit de la PGA.
Pendrith, originaire de Richmond Hill, en Ontario, s‘est classé cinquième au Championnat Barracuda le 21 juillet et à l’Omnium 3M le 28 juillet, puis à égalité au 22e rang au Championnat FedEx St. Jude lors de la première ronde des éliminatoires, la semaine dernière.
Ces résultats lui ont permis de se placer au 27e échelon de la Coupe FedEx et de participer au Championnat BMW cette semaine.
«Je ne sais pas si c’est le temps plus chaud qui permet à mon corps de mieux bouger ces dernières années, a déclaré Pendrith. Il semble que je joue bien en été. La semaine dernière [au club de golf TPC Southwind], il faisait très chaud, et je n’aime pas particulièrement ces conditions, mais j’ai enchaîné plusieurs bonnes semaines d’affilée.»
Le Championnat St. Jude mettait aux prises 70 golfeurs, et les 50 meilleurs au classement de la Coupe FedEx après cet événement ont obtenu leur billet pour le tournoi de cette semaine au club de golf Castle Pines, à Castle Rock, au Colorado.
Les Canadiens Corey Conners et Adam Hadwin y participeront après avoir terminé à égalité au 50e rang du Championnat St. Jude. Ils sont respectivement 33e et 42e au classement de la Coupe FedEx. Mackenzie Hughes et Nick Taylor ont été éliminés.
Les 30 meilleurs joueurs classés après le Championnat BMW prendront part au Championnat du circuit de la PGA, au club de golf East Lake, la semaine prochaine à Atlanta.
«C’est probablement la meilleure saison que j’ai eue sur les verts, a dit Pendrith, qui a remporté la Coupe Byron Nelson le 5 mai pour signer sa première victoire dans la PGA. Je me sens très bien lors de chaque coup rouié et j’en ai réussi plusieurs cruciaux cette année.
«Mes jeux avec les fers sont aussi très bons. La semaine dernière, c’était particulièrement le cas, et tout s’est mis en place.»
Pendrith sera jumelé avec l’Américain Tom Hoge jeudi. Hadwin sera avec l’Australien Adam Scott, et Conners sera accompagné de l’Américain J.T. Poston.
Le Championnat BMW sera également le dernier tournoi au cours duquel les joueurs pourront obtenir des points pour le classement mondial de golf, et conséquemment pour la Coupe des Présidents, qui aura lieu au club de golf Royal Montréal, du 24 au 29 septembre.
Le Canadien Mike Weir est le capitaine de l’équipe internationale, et Pendrith espère pouvoir participer à l’événement tenu aux deux ans pour une deuxième fois de suite.
«Je ne pense pas que ça ajoute de la pression, mais c’est dans mon esprit depuis quelques mois, a dit Pendrith. J’ai bien joué jusqu’ici et j’espère avoir une autre bonne semaine pour mériter ma place dans l’équipe.»
Les six meilleurs joueurs en excluant les Américains obtiendront automatiquement leur place dans l’équipe, et Weir devra choisir les six joueurs restants. Conners est actuellement septième, Taylor est 11e, Hadwin 12e, Pendrith 13e et Hughes 15e.
Le capitaine de l’équipe américaine, Jim Furyk, annonce les assistants du capitaine pour la Coupe des Présidents 2024
Stewart Cink, Justin Leonard et Kevin Kisner se joindront à Jim Furyk à Montréal
MONTRÉAL, Québec, Canada – Le capitaine de l’équipe américaine Jim Furyk a annoncé que Stewart Cink, Justin Leonard et Kevin Kisner seront les assistants du capitaine pour la Coupe des Présidents 2024, qui se jouera au Club de golf Royal Montréal du 24 au 29 septembre. Furyk aura la possibilité de nommer jusqu’à deux autres assistants avant la compétition.
« Je suis ravi d’annoncer que Stewart, Justin et Kevin seront mes assistants pour la Coupe des Présidents de 2024 à Montréal », a déclaré Furyk. « Ils ont tous les trois un lien étroit avec cet événement, et ils sont des gens de confiance dans la salle des joueurs et sur le parcours. J’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec eux alors que nous construisons une équipe américaine de 12 joueurs prêts à compétitionner au Royal Montréal cet automne. »
Stewart Cink, huit fois vainqueur sur le circuit de la PGA, a participé à quatre Coupes des Présidents (2000, 2005, 2007, 2009), affichant une fiche de 9-7-2 en quatre victoires de l’équipe américaine, dont une performance de 4-0-0 à ses débuts en 2000. Stewart Cink et Jim Furyk ont déjà participé à la Coupe des Présidents en 2007 au Royal Montréal, ils avaient donné un point important aux Américains en l’emportant par un trou face à K.J. Choi et Angel Cabrera. Le joueur de 51 ans fera sa première apparition en tant qu’assistant du capitaine en 2024.
« Jim est un ami de longue date et c’est un honneur d’être nommé assistant du capitaine pour la Coupe des Présidents 2024. Cet événement a beaucoup compté dans ma carrière et je suis ravi de retourner à Montréal, où j’ai de si bons souvenirs depuis 2007 », a déclaré Stewart Cink.
Justin Leonard, 51 ans, a participé cinq fois à la Coupe des Présidents (1996, 1998, 2003, 2005, 2009), avec un bilan de 8-11-4. Le vainqueur de 12 tournois de la PGA, qui joue actuellement sur le circuit des champions de la PGA, a été jumelé avec Jim Furyk à quatre reprises entre les Coupes des Présidents 2003 et 2009, où les deux joueurs ont obtenu une fiche de 2-1-1.
« C’est incroyable de voir l’équipe américaine grandir et se développer au fil des ans, et je ne vois personne de mieux que Jim pour mener ce groupe talentueux à Montréal dans quelques mois », a déclaré Justin Leonard, qui fera ses débuts en tant qu’assistant du capitaine. « Ma dernière expérience avec cet événement remonte à près de trois décennies, j’ai donc été honoré de recevoir l’appel de Jim et j’ai bien hâte de vivre une semaine de golf de haut calibre en septembre. »
Kevin Kisner fera également ses débuts en tant qu’assistant du capitaine en 2024, après avoir participé à l’équipe américaine en 2017 et 2022. Le quadruple vainqueur de la PGA TOUR, qui possède un bilan de 2-2-3 en carrière en Coupe des Présidents, s’est forgé une réputation de compétiteur tenace en compétition par trous, remportant la compétition par trous WGC-Dell Technologies en 2019 et terminant vice-champion en 2018 et 2022.
« J’adore la formule de compétition par trous et j’ai hâte de partager mon expertise et mes connaissances avec notre équipe pour diriger un impressionnant groupe de joueurs à Montréal », a déclaré Kevin Kisner, 40 ans. « Jim est quelqu’un que j’admire depuis le début de ma carrière. Il est un grand leader. J’étais très content de recevoir son appel lorsqu’il m’a demandé d’être l’assistant du capitaine cet automne. »
Pour plus d’informations sur la Coupe des Présidents, veuillez consulter le site suivant La Coupe des Présidents 2024 (presidentscup.com)
Robert MacIntyre remporte l’Omnium canadien RBC par un coup devant Ben Griffin
Accompagné de son père Dougie comme caddie, Robert MacIntyre a remporté l’Omnium canadien RBC par un coup devant Ben Griffin, dimanche, méritant sa toute première victoire en carrière à la PGA.
Il en était à son 45e tournoi.
«J’en ai des frissons. C’est incroyable, a dit MacIntyre, qui est âgé de 27 ans. Je réalise un rêve, et je n’arrive pas à croire que je l’ai fait avec mon père à mes côtés. C’est lui qui m’a enseigné le golf.»
Amorçant la ronde avec quatre coups d’avance en tête, l’Écossais a joué 68 pour terminer à 264, moins 16.
MacIntyre a récolté cinq oiselets tout comme Griffin, son compagnon de jeu.
L’Américain a signé une carte de 65 à ses trois dernières rondes.
MacIntyre a aidé l’Europe à s’imposer à la Coupe Ryder en 2023.
Il compte deux victoires sur le circuit européen, en 2020 et 2022.
Victor Perez a fini troisième, résultat d’un deuxième 64 de suite.
Rory McIlroy a livré son meilleur score du tournoi, un 64, ce qui lui a permis de se hisser en quatrième place.
Il a évité le boguey, tout en accumulant six oiselets.
Le Nord-Irlandais a remporté l’Omnium canadien en 2019, à Hamilton, ainsi qu’en 2022, à Toronto.
Corey Conners de Listowel, en Ontario, a été le meilleur Canadien avec une sixième place.
Conners a brillé avec sept oiselets dont quatre d’affilée, jouant 65.
Mackenzie Hughes de Dundas, en Ontario, a de son côté terminé au septième rang, après avoir entretenu de grands espoirs.
Il a terminé le tournoi avec un 70, son pire score de la semaine, glissant à six coups du sommet.
Il débutait la journée dans l’impasse en deuxième place, à quatre coups de MacIntyre.
Hughes a obtenu trois oiselets à ses quatre premiers trous, puis MacIntyre a commis un boguey au premier trou.
L’Ontarien a toutefois été victime de trois bogueys à ses 10 derniers trous.
«C’est démoralisant, a reconnu Hughes. Je voulais vraiment remporter le tournoi. Ça va faire mal pendant un bon bout de temps.»
L’an dernier, le Britanno-Colombien Nick Taylor a triomphé lors d’une prolongation, devenant le premier Canadien à gagner le tournoi depuis 69 ans.
«Je sentais que j’allais être à court de trous pour essayer de créer quelque chose, a dit Hughes. Au golf, ce n’est pas un bon signe quand vous devez essayer de forcer les choses.»
Mince consolation pour Hughes: son résultat lui permettra de participer à l’Omnium britannique en Écosse, le mois prochain.
Taylor Pendrith de Richmond Hill, en Ontario, a fini 21e après un 69, pour 273.
Ça devrait lui valoir la 30e place au monde, le plus haut échelon pour un golfeur canadien.