Cinq choses que vous avez manquées en dormant cette nuit
Pas toujours évident de suivre le golf olympique. Ça va en soirée bien assis à relaxer, mais que c’est donc beaucoup moins accommodant avec le décalage de 13 heures, ce qui nous amène aussi la nuit et parfois jusqu’au petit matin, la température n’aidant pas cette semaine.
Pour les dernières informations, voici un condensé de ce qui est survenu pendant le sommeil.
1: S’il y a une médaille que mérite chacun des concurrents au golf à Tokyo, c’est bien celle de la patience pour les très longues journées en raison de la météo.
Pour la deuxième journée de suite vendredi, des orages ont causé des arrêts.
Remarquez qu’on aurait pu ne pas jouer du tout si la tempête tropicale poussée par des puissants vents de 70h/minimum n’était pas passée juste à côté.
Malgré les attentes, la situation est que presque la moitié devra revenir très tôt samedi matin et donc vendredi à notre heure afin de boucler leur deuxième parcours avant d’entreprendre leur journée prévue.
Mémo: on annonce d’autre pluie samedi, mais enfin beau pour la journée des médailles dimanche.
2: La vedette de ce jour II a été Xander Schauffelle avec son 63.
Propulsé par une paire d’aigles, il égale donc le record olympique enregistré la veille par l’Autrichien Sepp Strada.
L’Américain bondit en tête du classement provisoire en vertu de son cumulatif d’onze sous la normale avec un coup d’avance devant le Mexicain Carlo Ortiz (67).
Strada (73) glisse 3e à moins huit en compagnie du Suédois Alex Noren (67) et de Mito Pereira (65), un Chilien tout nouveau gradué de la série Korn Ferry suite à trois victoires au calendrier 2020-21.
3: Gare au héros national Hideki Matsuyama qui est définitivement en feu.
Le champion du Tournoi des Maîtres affiche aussi huit en deçà de la normale pour la durée et moins six pour la journée avec encore deux trous à compléter.
Saviez-vous qu’il existe 2500 terrains de golf au Japon tellement la fièvre y est forte?
4: Un autre qui va bien et même beaucoup mieux est Rory McIlroy.
Perdu dans son jeu depuis le printemps, il a sorti un 67 du chapeau malgré un bogey au 18e ce qui en fait un très certainement un prétendant au podium à moins sept pour la 7e place.
Vraiment pas convaincu étant ici au début, plus par devoir que par passion, il est un nouveau converti à l’olympisme.
«Je ne suis pas un très grand patriotique, mais quand je réalise tout ce qui se passe comme sports à trente minutes d’ici, je pense déjà à Paris en 2024», dit-il.
5: Bravo à nos filles à qui le Canada doit ses médailles, dont la troisième d’or en aviron à huit vendredi et le temps commence pour que le golf donne un premier podium masculin.
Nos gars jouent bien, mais l’étincelle tarde pour passer en monde attaque.
L’Ontarien Mackenzie Hughes a joué 72 (plus-1) lors de la deuxième ronde du tournoi de golf des Jeux olympiques de Tokyo, vendredi, ce qui l’a fait glisser à égalité au 39e rang à moins-1.
De son côté, Corey Conners, de Listowel en Ontario, était à égalité avec la normale lorsque la ronde a été interrompue en raison de la pluie. Il avait alors joué 16 trous.
Conners est à égalité au 34e rang à moins-2. Il complétera sa deuxième ronde samedi, avant le début de la troisième ronde.
Il s’agissait de la deuxième interruption liée à la météo de la journée au Country Club de Kasumigaseki. Le jeu a dû être arrêté pour de longues périodes lors des deux premières rondes en raison de la foudre.
Hughes a commis trois bogueys lors de son neuf de départ, mais il a réussi un oiselet au sixième et un autre au 10e pour limiter les dégâts.
Un double boguey au neuvième a nui à Conners, mais le golfeur n’a pas fait d’erreur sur son neuf de retour jusqu’à l’interruption du jeu.
Il a terminé sa journée de vendredi avec trois oiselets, un boguey et son double boguey après 16 trous.
Retour sur ce que vous avez manqué la nuit passée dont le record olympique (63) égalé
Une affaire planétaire, les Jeux olympiques sont devenus cette nuit une très jolie histoire de famille grâce à Sepp Straka alors que Tokyo entreprend la première de ses deux semaines de golf.
Aidé par son jumeau Sam agissant dans le rôle de cadet, l’Autrichien faisant carrière aux USA a remis un pointage de 63, huit sous la normale.
Profitant des conditions idéales tôt le matin avec la pluie tombée dernièrement avant que le ciel n’éclate de niveau avec des orages vers la fin de journée, le surprenant meneur a inscrit neuf comptes de trois sur sa carte et aucun cinq.
«Assez spécial!», a dit le 161e mondial ayant été éliminé à mi-chemin lors de six de sept tournois à la PGA et maintenant meneur au classement devant le Thaïlandais Jazz Janewattananond, ami des commentateurs.
Le Mexicain Carlos Ortiz et le Belge Thomas Pieters, 4e à Rio de Janeiro en 2016 derrière l’Anglais Justin Rose, le Suédois Henrik Stenson et l’Américain Matt Kuchar, sont deux coups derrière.
Le 63 de Straka a égalé le record olympique établi par Matt Kuchar il y a cinq ans.
Straka a failli le détenir en solo si son roulé pour le birdie au 18e pour 62 ne s’était pas arrêté en bordure de la coupe.
Au sujet du peloton de tête, Straka et Pieters étaient ensemble au sein du premier trio au départ.
SOLIDE DÉPART CANADIEN
Les Canadiens vont bien.
Corey Conners et Mackenzie Hughes ont joué des 69 ce qui les situent au 20e rang congestionné avec onze joueurs sur un pied d’égalité.
Conners était du même groupe que le héros national Hideki Matsuyama, aussi auteur de 69. Arrêté par la pluie, Mac évoluait avec Janewattananond.
AUTRES POINTAGES CHEZ LES GRANDES POINTURES
Participant le plus haut classé mondialement en vertu de sa 3e place suite au forfait de l’Espagnol Jon Rahm, testé de nouveau positif, l’Américain Justin Thomas a inscrit 71 d’une rare façon.
Incapable d’acheter un coup roulé, il a aligné 18 normales, ce qui ne s’est fait que cinq fois en 17 000 rondes disputées à la PGA cette année.
Les plus bas comptes américains s’avèrent les 68 de Patrick Reed appelé en remplacement à Bryson DeChambeau, aussi testé positif, et Xander Schauffele.
Leur coéquipier Collin Morikawa, nouveau champion de l’omnium britannique, et l’Irlandais Rory McIlroy sont aussi du groupe des onze à 69 et donc à un coup de la 12e position et deux de la 8e pour montrer comme c’est corsé comme début.
Seulement huit des 60 internationaux ont terminé au-dessus de la normale.
Bon dodo aux braves qui ont veillé jusqu’à cinq heures en raison du délai de pluie!
Après la natation, pourquoi pas au tour du golf canadien de faire une vague?
Ajoutez un autre nom à la délégation du Canada aux Jeux olympiques
Il est gaucher et cogneur de la longue balle.
Son nom est Dan Pino, directeur principal des communications de Golf Canada alors que, bel honneur, il a été retenu par le Comité olympique canadien pour faire le voyage à Tokyo afin d’agir dans le rôle d’attaché de presse comme à Rio de Janeiro en 2016.
Sachez qu’il n’est pas là pour jouer au touriste.
«Tokyo est une des grandes villes dans le monde, mais nos défis déjà sont nombreux», dit-il sans se plaindre.
L’encadrement des athlètes est réduit pour tous les pays en raison des restrictions sanitaires.
En plus du golf bien sûr, le rugby masculin, le tir et la voile sont ses autres sports en raison des restrictions sanitaires obligeant à porter plusieurs chapeaux.
Avec un tel agenda, mettons qu’il multiplie les navettes d’autobus pour ne rien manquer.
Parlons golf
Dan Pino rappelle que Corey Conners et Mackenzie Hughes entrent en action à partir de mercredi soir à notre heure pour continuer pendant la nuit.
Nos olympiens sont arrivés de l’Omnium britannique après un vol de 12 heures. Pour des motifs de logistique côté transport, ils demeurent à l’hôtel plus proche au lieu du Village en espérant néanmoins y faire un saut. Les épouses sont du voyage dans le rôle de «conseillère personnelle».
Brooke Henderson et Alena Sharp suivront, le volet féminin étant la semaine prochaine.
La natation est beaucoup la locomotive du Canada dans la collecte de podiums en ces premiers jours des Jeux. Dan Pino est un autre qui croit que le golf canadien est aussi capable de faire des vagues.
«Autant Corey que Mac ont montré qu’ils possédaient le bagage nécessaire pour bien faire dans les grands événements», mentionne-t-il.
Conners compte deux top dix (7e et 10e) à ses deux tournois des Maîtres alors que Hughes s’est retrouvé dans le peloton de tête de deux Grands Chelems pour terminer excellent 6 à l’Open britannique.
Brooke Henderson, victorieuse dix fois à la LPGA, en sera à sa deuxième expérience à seulement 23 ans.
«On sait ce que Brooke peut faire», ajoute-t-il.
Avecune carte finale de 67 malgré un bogey au premier trou, elle avait terminé à seulement deux petits coups de la médaille de bronze à l’âge précoce de 18 ans.
«Vous savez, le Canada est au nombre des pays candidats potentiels à monter au podium autant chez les hommes que les femmes», conclut Dan Pino.
Pourquoi pas?
La quête olympique des amis Mackenzie Hughes et Corey Conners
Ils ont joué ensemble au golf junior.
Puis étaient coéquipiers au collège.
Tous deux jouent sur le Circuit de la PGA.
Aujourd’hui, les voilà ensemble aux Olympiques.
Corey Conners et Mackenzie Hughes font leurs débuts olympiques à Tokyo, où le tournoi de golf masculin se disputera du 28 au 31 juillet au Kasumigaseki Country Club. Les deux Canadiens ont partagé de nombreuses escales au fil de leur carrière golfique, auxquelles s’ajoute maintenant leur passage aux Jeux olympiques d’été comme représentants du Canada.
Conners et Hughes sont nés à 114 kilomètres à peine de distance l’un de l’autre, le premier à Listowel et le second à Dundas, en Ontario. Ils se sont rencontrés au Listowel Golf Club à l’âge de 12 ans, lors d’un tournoi de golf junior.
Aujourd’hui, les deux golfeurs natifs de petites villes arborent les couleurs de leur pays aux Jeux olympiques de Tokyo : « Imaginez ces deux p’tits gars qui s’en vont aux Olympiques représenter le Canada… ça ne s’invente pas », s’exclame Hughes.
Tous deux ont connu du succès dans les rangs du golf junior. Hughes s’est inscrit à l’Université Kent State en 2008-09, et Conners l’y a rejoint deux ans plus tard. Guidés par l’entraîneur de golf universitaire Herb Page, Conners et Hughes ont propulsé leur équipe jusqu’à la huitième de finale des Championnats de la NCAA en 2012.
Conners a remporté le Championnat junior d’Ontario en 2010. Hughes a conquis deux titres consécutifs au Championnat canadien amateur en 2011 et 2012. En 2012, Conners et Hughes ont mérité leur inclusion au sein de la formation nationale junior du Canada sous la direction de l’entraîneur Derek Ingram. Au Championnat mondial de golf amateur par équipes en Turquie, Hughes, Conners et le Torontois Albin Choi se sont classés au sixième rang.
Hughes n’a pas tardé à inscrire sa première victoire professionnelle, à la Classique celtique du Cap Breton, sur le Circuit Mackenzie, en 2013. Trois ans plus tard, Hughes a récolté des titres, d’abord sur le circuit qui s’appelait alors le Web.com Tour (Championnat de bienfaisance Price Cutter), puis sur le Circuit de la PGA, alors qu’il remportait une prolongation à cinq lors de la Classique RSM.
Conners, entré dans les rangs professionnels en 2015, a remporté son premier titre du PGA TOUR à l’Omnium du Texas Valero en 2019. Cette victoire a non seulement qualifié le jeune Canadien pour une place au Tournoi des Maîtres de la semaine suivante, mais aussi pour des départs à de nombreux championnats majeurs au cours des deux dernières saisons.
On reconnaît facilement Conners et Hughes à ces tournois majeurs; les Canadiens au tableau de compétition se rassemblent souvent pour une photo de groupe durant une ronde d’exercice, ce qui dénote l’esprit de camaraderie qui unit les golfeurs, jeunes et vieux, du contingent canadien.
Les championnats majeurs de 2021 ont donné l’occasion à Conners et Hughes de se mesurer aux meilleurs golfeurs de la planète. Aux quatre tournois majeurs du Circuit de la PGA, un Canadien a terminé dans le top 20, et à deux de ces compétitions, Conners et Hughes ont atteint le top 10. À l’Omnium des États-Unis 2021, Hughes s’est rendu jusque dans le groupe final du dimanche et Conners, lui, a atteint l’avant-dernier appariement de la ronde finale à l’Omnium britannique cet été.
Ces résultats illustrent tout le chemin parcouru par Conners et Hughes depuis leur arrivée chez les professionnels, ainsi que leur prédilection pour les grosses compétitions. Bien qu’ils soient tous deux des nouveaux venus aux Olympiques, ils ne sont pas étrangers aux défis que pose le jeu contre des étoiles du golf comme Jon Rahm, Collin Morikawa et Rory McIlroy.
Les Jeux olympiques auront la même allure pour eux. Comme aux tournois qui ont précédé, les spectateurs seront absents et de stricts protocoles sanitaires définiront le quotidien des athlètes olympiques en ces temps de pandémie de COVID-19.
Certains des meilleurs golfeurs du monde n’iront pas, toutefois, tel le no 1 mondial Dustin Johnson, en raison des restrictions, de la pandémie et du calendrier golfique très occupé. Mais pour Conners et Hughes, rater les Jeux n’a jamais été une option. Ils ont dit oui dès qu’on leur a proposé d’y participer, pas seulement pour l’honneur de représenter le Canada, mais aussi pour la chance très rare que cela leur donne de faire partie d’un tel évènement d’envergure mondiale.
Il y a quatre ans, Graham DeLaet et David Hearn ont défendu les golfeurs masculins du Canada à Rio, clôturant 20e et 30e ex aequo respectivement. À voir la façon dont Conners et Hughes jouent à la veille de l’évènement et connaissant leur motivation, il ne fait aucun doute qu’une chance de monter sur le podium est à leur portée.
« On espère bien faire un peu mieux et remporter quelques médailles », conclut Hughes.
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Une médaille canadienne au golf à Tokyo? et pourquoi pas… deux?
Notre collaborateur Mario Brisebois en a vu et vécu des Jeux olympiques et ça continue.
Tokyo s’avère ses 10e Jeux d’été pour un total de 21 en incluant ceux d’hiver, principalement dans le rôle de chroniqueur-télé au Journal de Montréal.
Il entreprend une autre nouvelle dizaine avec une série de billets dont celui-ci pour débuter.
En passant, Mario vous fait dire qu’il a commencé à couvrir les JO à l’âge de… huit ans.
Bons Jeux ensemble et bonne lecture aussi.
Les espoirs canadiens
Dans les événements et plus exactement les noms à surveiller pour le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo, il y a Andre de Grasse aux 100 mères, nos poissons à la piscine en retenant le nom de Summer McIntosh, Mike Woods en vélo et d’autres, mais il faudra aussi garder le golf à l’œil comme candidat potentiel au podium avec les hommes en action à partir de jeudi avant les dames, lesquelles enchaîneront la semaine suivante.
Évidemment que le Canada n’est pas les États-Unis alignant Collin Morikawa (3e) qui vient de gagner le British Open, Justin Thomas (4e), Xander Schauffele (5e) et Patrick Reed (13e) comme remplaçant de onzième heure de Bryson DeChambeau, testé positif à la Covid-19, en n’oubliant pas leur numéro un féminine Nelly Korda.
Sans être au nombre les favoris, on s’en doute, Mackenzie Hughes et Corey Conners appartiennent néanmoins à la catégorie des noms à garder sur le radar.
Sans posséder la réputation et non plus le palmarès des étoiles précitées, nos deux Canadiens sont nettement plus compétitifs que ne l’indique leur classement les situant 53e et 36e au monde.
Depuis un mois, Hughes ne vient-il pas de se retrouver parmi le peloton de tête en dernière journée de l’Omnium des États-Unis et aussi de l’Open britannique pas plus tard qu’il y a deux semaines pour y finir très honorable 6e.
Conners a aussi montré qu’il est à la hauteur lors des grands rendez-vous ayant terminé 10e et 8e à Augusta à ses deux plus récents Tournois des Maîtres avec un 7e rang au Championnat TPC entre les deux.
À surveiller cette semaine et la prochaine
Le golf canadien, disons-le, appartient à une petite poignée de pays pouvant aspirer à une médaille autant chez les hommes que les femmes.
Septième au monde et déjà gagnante de 10 titres à la LPGA, Brooke Henderson n’avait t-elle joué 67 en dernière ronde lors des Jeux précédents à Rio de Janeiro en 2016 pour échapper le bronze que par deux petits coups à 18 ans alors qu’elle en a maintenant 23.
Une médaille aux Jeux pour le golf canadien à Tokyo? Pourquoi pas deux alors?
Double boguey… olympique
La Covid-19 coûte cher au numéro un mondial Jon Rahm testé positif aux Jeux olympiques quelques semaines après avoir dû aussi se retirer avant la quatrième journée du Memorial alors qu’il menait par six coups.
À la prochaine pour Brigitte
Ce n’est sûrement pas le genre de défense de son Championnat américain Western que souhaitait Brigitte Thibault, d’Équipe Canada, ses comptes de 74-77 ne suffisant pas.
Aussi de la formation nationale, Sarah-Ève Rhéaume a, elle, atteint le volet au jeu par trous en vertu de son 67 après 77.
Investissement à venir
Beaconsfield a commandé une étude pour des travaux futurs sur le parcours.
Coup de sifflet
Un assidu de Montréal et plus précisément du Centre Bell étant officiel de la Ligue nationale de hockey, Garrett Rank a bien fait à la Coupe Porter.
Il a bouclé 2e à deux coups de retard à la prestigieuse Coupe Porter, de Niagara Falls, aux États-Unis, après que le gagnant ait frappé un arbre au 17e et un siège d’un spectateur au 18e alors que la balle se dirigeait chaque fois vers le hors-limites.
Birdies x 7
Comment était votre golf samedi? Keith Mitchell, lui, à réussi des oiselets du 1er au 7e trous au tournoi 3M du Minnesota pour égaler une marque de la PGA.
Nos représentantes aux Jeux olympiques de Tokyo : Brooke Henderson et Alena Sharp
Elles étaient les recrues des Jeux olympiques de Rio en 2016.
Cinq ans plus tard, Brooke Henderson et Alena Sharp sont des compétitrices olympiques aguerries pour le Canada.
Les Jeux olympiques de Tokyo cet été seront les deuxièmes Jeux qui verront Brooke Henderson et Alena Sharp représenter l’unifolié. Leur succès en LPGA étant apparent pour les deux golfeuses au cours des cinq années qui se sont écoulées depuis Rio 2016, Henderson et Sharp se régalent de cette nouvelle occasion de remporter une médaille olympique à Tokyo.
« Je suis honorée et fière de faire partie de l’équipe canadienne cet été, » a déclaré Henderson. « J’adore représenter mon pays et ressentir tout le soutien de ma famille, de mes amis et des fervents de golf canadiens à la maison. »
Sharp est devenue professionnelle en 2003 et est toujours en pleine forme à l’âge de 40 ans. Avec neuf victoires professionnelles, elle continue d’être un modèle de constance pour le golf féminin canadien sur le circuit de la LPGA. Ne cherchez pas plus loin que le championnat féminin de la PGA KPMG de 2021, où elle a commencé par deux rondes inférieures à 70, avant de terminer par à égalité au 25e rang.
Tandis que Sharp est en fin de carrière, Henderson, elle, ne fait que commencer. Elle a connu une ascension fulgurante dans le monde du golf féminin en remportant le Championnat féminin de la PGA KPMG en 2016. Depuis, Henderson compte 10 victoires en LPGA, ce qui fait d’elle la golfeuse la plus décorée de l’histoire de ce sport au pays (homme ou femme).
Alors que Henderson connaissait une montée en flèche de sa popularité et de son succès, elle pouvait compter sur sa compatriote canadienne Sharp pour obtenir des conseils et du mentorat.
Depuis leur participation aux Jeux olympiques de Rio, Henderson et Sharp continuent d’élever le niveau du golf féminin canadien avec classe et excellence. Lors de l’Omnium féminin CP de 2018 en Saskatchewan, Sharp a fait preuve de sensibilité et de respect envers l’équipe de hockey junior des Broncos de Humboldt, comme en témoignait son sac de golf vert et jaune. Henderson a ensuite cimenté sa légende au Wascana Country Club en remportant l’Omnium féminin CP, devenant ainsi la première Canadienne à remporter le championnat national ouvert de golf depuis Jocelyne Bourassa en 1973.
Les premières embrassades de Henderson ont été celles de sa sœur et caddie, Brittany, et de son père, Dave. Sharp a été la première à féliciter Henderson, en sabrant le champagne en signe de célébration sur le vert du 18e trou.
Chaque fois que Henderson gagne, elle ne tarde pas à recevoir un message de félicitations de la part de Sharp. Henderson lui rend également la pareille, en étant présente pour sa coéquipière lors des moments importants de sa vie. Par exemple, lorsque Sharp s’est mariée en novembre dernier avec sa caddie et partenaire, Sarah Bowman, Henderson a participé aux festivités.
Il est évident que le lien entre Henderson et Sharp va bien au-delà du tertre de départ, des allées et des verts.
« Nous sommes là pour nous encourager lors des compétitions de golf, mais lorsque vous allez aux Jeux olympiques, vous faites partie d’une plus grande équipe, » a déclaré Sharp.
La participation aux Jeux olympiques sera différente en 2021 qu’en 2016. Henderson et Sharp s’entraîneront ensemble au Kasumigaseki Country Club, afin de repérer le parcours avant le début de la compétition de golf féminin. Les deux Canadiennes s’appuieront sur les conseils de leurs homologues masculins, Corey Conners et Mackenzie Hughes, car le tournoi masculin a lieu une semaine avant. La compétition féminine se déroule du 4 au 7 août 2021.
« Tout peut arriver en quatre jours, » a déclaré Henderson. « Il faut travailler fort, se concentrer, mettre en place un bon plan et je suis juste excitée d’avoir l’opportunité d’aller y concourir. »
La vie à l’extérieur du parcours ne comportera pas la même exubérance qui règne dans le village olympique. En raison de la pandémie de la COVID-19, aucun supporteur ne sera autorisé sur le parcours, de même qu’aucun ami ou membre de la famille. Au lieu de cela, les golfeuses devront compter sur leur propre énergie pour se motiver.
Henderson et Sharp sont habitués à jouer des tournois sans spectateurs depuis un an. Loin du parcours, ils vont s’occuper, que ce soit en jouant aux cartes ou en regardant Netflix.
Pour Henderson et Sharp, les Jeux olympiques de Tokyo sont une aventure qui dure depuis cinq ans. Après avoir terminé en septième position pour Henderson et au trentième rang pour Sharp, elles cherchent à tirer parti de leurs performances pour monter sur le podium.
Mais surtout, dans une olympiade pas comme les autres, Henderson et Sharp pourront compter sur leur partenariat et leur amitié, qui se prolongeront bien au-delà des résultats des Jeux.
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