Le sommet de la science du golf
Si cous croyez que le conclave bisannuel du World Scientific Congress of Golf (WSCG) – le Congrès scientifique mondial du golf – n’intéresse que les experts à tête chercheuse, détrompez-vous.
La théorie des « effets de percolation » est peut-être contestable en économie, mais il ne fait aucun doute que les impacts de la recherche de pointe se font sentir à tous les niveaux du sport.
« Une bonne part de ce que nous faisons comme golfeurs – de notre façon d’exécuter notre élan à l’équipement que nous utilisons, en passant par nos habitudes d’entraînement et d’exercice – nous vient d’excellentes recherches », souligne Glenn Cundari.
Cundari, directeur technique de la PGA du Canada, préside le congrès de cette année qui se tiendra du 11 au 13 juillet prochain à l’Université de la Vallée du Fraser à Abbotsford, C.-B. Après avoir participé à son premier WSCG en Australie, en 2014, il a obtenu deux ans plus tard à St. Andrews, en Écosse, la permission de faire venir cette prestigieuse assemblée au Canada pour une première fois.
Le premier WSCG a eu lieu à St. Andrews, en 1990, et son objectif était de réunir « des chercheurs, des professionnels et des golfeurs qui s’intéressent au golfeur, au parcours de golf, à l’équipement et à la technologie du golf », selon le site Web de l’organisation, à www.golfscience.org.
« Les discours, conférences et exposés de recherche, ainsi que les ateliers et panels d’experts réputés ont pour but d’explorer divers sujets liés au golf et de présenter des concepts novateurs. Des conférenciers de partout dans le monde partagent leurs connaissances sur une plateforme de discussion permettant d’approfondir nos connaissances en matière de golf. »
Tout en reconnaissant que la recherche sur toutes les facettes du golf est assez répandue, Cundari parle du WSCG comme étant le Super Bowl de la science golfique. Le comité de sélection des conférenciers a reçu des dizaines de résumés de recherche à évaluer et de ce nombre, les candidats retenus seront bientôt annoncés, de même que l’ordre du jour du prochain congrès.
Cundari est persuadé que l’évènement constituera une extraordinaire occasion d’apprendre, non seulement pour ceux qui font de la recherche sur le golf, mais aussi pour les professionnels de la PGA et de la LPGA, en particulier ceux et celles qui œuvrent à l’enseignement et à l’entraînement. « On y met beaucoup l’accent sur l’enseignement et l’apprentissage, et nous croyons que ce congrès intéressera l’ensemble de la communauté golfique. »
Pour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, veuillez visiter le site Web de l’organisation, à www.golfscience.org, ou communiquer avec Cundari par téléphone au 705-492-2152 ou par courriel à wscg2018@gmail.com.
Golf et affaires : un mariage fécond
Si vous êtes golfeur et en affaires depuis un certain temps, alors ce blogue vous rappellera le vieil adage : je prêche à des convertis.
Vous comprenez la valeur inestimable de passer quelques heures presque ininterrompues, dans un décor bucolique, en compagnie de clients précieux, de collègues ou de confrères. L’essentiel est moins de jouer que de développer des relations.
Mais si vous êtes néophyte au golf ou en affaires, ou même les deux, alors vous auriez intérêt à poursuivre votre lecture.
Bien sûr, le golf est un sport, mais ce peut être un outil de travail aussi important qu’un téléphone intelligent. Peut-être même plus important, car il constitue une belle occasion de forger des liens personnels plutôt que virtuels.
Bien qu’il puisse sembler plus intimidant qu’un téléphone, le golf s’accompagne aussi d’un manuel de l’utilisateur. Il s’agit de le trouver. Voici votre « Petit guide du débutant ».
D’abord, oubliez les idées reçues : pas besoin d’être bon golfeur. Tout le monde a été débutant, à un moment ou à un autre. Demandez à un ami golfeur de vous dire où suivre des cours ou contactez un terrain de golf local. Après seulement quelques leçons, vous pourrez vous élancer sur le parcours.
Vous n’avez même pas besoin d’acheter vos propres bâtons, au début, car tous les établissements ou presque louent des équipements. Vous pouvez acheter une bonne paire de souliers de golf et quelques boîtes de balles, toutefois. Informez-vous auprès du professionnel de la PGA du Canada qui vous donne des cours.
(Avant d’aller plus loin, précisons que ceci s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. Il existe plusieurs ouvrages en anglais destinés aux femmes d’affaires qui souhaitent s’adonner au golf, comme Even Par: How Golf Helps Women Gain the Upper Hand in Business et On Course for Business: Women and Golf de Suzanne Woo. Le Réseau des femmes d’affaires du Québec propose aussi des activités golfiques à ses membres, et des classes de golf réservées aux femmes sont offertes dans bien des clubs.)
Rares sont les activités sportives qui, comme le golf, favorisent autant les interactions sociales. Et ceci ne concerne pas seulement le golf que vous pourriez jouer avec des relations d’affaires, mais aussi les liens que l’on tisse en jouant dans ses loisirs. En adhérant à un club, on rencontre d’autres membres, dont certains pourraient bien représenter des occasions d’affaires.
Le golf ne se résume pas à un simple élan du bâton. Si vous avez l’intention de golfer autant pour les affaires que pour vous amuser, vous devriez en connaître les règles de base, les mots et l’étiquette. Le Petit guide de Golf Canada est un excellent point de départ. Une autre source fiable d’information en anglais, accessible en ligne et très complète, est offerte par le journaliste de golf Brent Kelley sur le site de ThoughtCo. à Introduction to golf.
Voilà pour les premières étapes d’un mariage réussi entre le golf et les affaires. Essayez, et vous n’aurez plus peur de participer au tournoi de votre entreprise ni de recevoir vos clients sur le parcours. Et, qui sait? Vous jouerez peut-être pour le plaisir comme nous tous.
Les parcours sont-ils trop courts?
Dans le monde du golf, on entend de plus en plus parler de « bifurcation », mot qui signifie la division d’une chose en deux parties. Mais ne vous laissez pas tromper par cette simple définition, car il s’agit, au golf, d’un concept de plus en plus controversé qui touche au cœur même du sport tel que nous le connaissons.
Le premier volet du débat actuel sur la bifurcation a trait aux Règles du golf. Devait-il y avoir un ensemble de règles pour les golfeurs du dimanche et un autre pour les amateurs d’élite et les professionnels?
La deuxième pomme de discorde, qui a semé la panique chez plusieurs de mes collègues des médias golfiques et certains administrateurs du golf, est cette question : les parcours de golf sont-ils trop courts? Devrait-on les allonger à 8 000 verges? Devrait-on ralentir les progrès constants des technologies de balles et de bâtons?
Non. Et non.
Wally Uihlein, qui vient de prendre sa retraite de la direction d’Acushnet, fabricant des bâtons et balles Titleist, est le porte-étendard du mouvement en faveur de l’unification.
Dans un blogue publié en 2013, il s’était déjà attaqué au concept des deux ensembles de règles distinctes. Uihlein y réfutait les trois principaux arguments avancés par les défenseurs de la bifurcation :
Le golf professionnel d’aujourd’hui ne reflète pas le golf amateur d’aujourd’hui; la participation au golf a évolué et l’adoption de règles différentes permettrait au sport de renouveler le bassin de nouveaux participants; les golfeurs veulent simplement s’amuser, ils ne jouent pas selon les règles et l’adoption officielle d’ensembles de règles différents ne ferait que valider une réalité déjà existante.
À cela, sa réponse se résume en quelques mots, à savoir que les amateurs s’amusent à essayer d’imiter leurs idoles professionnelles, peu importent les écarts d’habiletés, les fluctuations de la participation au golf sont davantage attribuables à la démographie qu’aux règles, et « si les golfeurs ne respectent pas l’ensemble de règles qui existe aujourd’hui, pourquoi aurait-on besoin de deux ensembles de règles? »
Pour ce qui est du deuxième volet de ce débat sur la bifurcation – l’impact de la technologie – Uihlein en a parlé l’automne dernier, cette fois en réaction aux commentaires voulant que la technologie rende le golf plus onéreux pour tous car elle oblige les parcours à s’allonger de plus en plus pour résister aux assauts sur la normale. Dans une lettre publiée en novembre dans le Wall Street Journal il posait cette question : « Existe-t-il des preuves à l’appui de ce ragot, de cette affirmation qu’un effet d’entraînement s’exerce sur les coûts. Où sont les preuves que les coûts d’exploitation des terrains de golf sont partout à la hausse à cause des progrès technologiques de l’équipement? »
On ne peut pas nier que les pros de circuit frappent leurs balles plus loin chaque année, quoique marginalement, mais cela n’a pas provoqué de crise chez les golfeurs du dimanche. Qui donc, parmi nous, s’est déjà exclamé « Voyons! Je frappe mes balles bien trop loin de ce temps-ci! »?
Cela dit, cet argument trompeur a refait surface quand Dustin Johnson a frappé un coup de départ de 433 verges jusqu’à quelques pouces de la coupe sur une normale 4 à Hawaii il y a quelques semaines. (Bien que Johnson affiche une moyenne de 333 verges par coup de départ mesuré, il faut souligner que ce jour-là, il avait un vent de dos de 48 km/h pour un trou situé en contrebas, au bout d’une allée ferme et rapide.)
Le golfeur classé au premier rang mondial a même minimisé la prétendue crise : « Ce n’est pas comme si nous dominions les parcours de golf, a-t-il dit. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a un tel débat, car peu importe la distance atteinte, le but est de mettre la balle dans le trou. »
En effet, même si la technologie a son importance, de nombreux autres facteurs comme la forme physique et les conditions de parcours influencent la longueur de coup des golfeurs d’élite. Malgré cette évidence, il y en a qui, dans les hautes sphères golfiques, estiment qu’une balle normalisée, à distance réduite, devrait être imposée à tous les tournois du PGA TOUR parce que certains des parcours classiques ont été rendus « caducs » par les longs cogneurs du circuit. Bien que cela protégerait effectivement le concept artificiel de « normale », la valeur du divertissement qu’offre le golf professionnel en serait grandement diminuée. Qui n’a pas été ébloui par le coup de 433 verges de DJ?
Adam Helmer est directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada. Son opinion est que la bifurcation « n’est pas la bonne réponse, à ce moment-ci; le monde du golf doit continuer d’évaluer les tendances et d’évoluer avec les progrès dans notre sport. » Il fait remarquer par exemple qu’à compter du 1er janvier 2019, des changements profonds aux Règles du golf prendront effet. De plus, les appareils de mesure des distances sont autorisés aux plus hauts niveaux du golf amateur, mais ne sont pas permis sur la plupart des circuits professionnels. Et les comités de tournois ont le droit d’établir des conditions de compétition particulières et d’instaurer des règles locales pour rendre les tournois plus équitables.
Moins de 0,1 % des 61 millions de golfeurs de la planète sont des professionnels. Que ces derniers soient les déclencheurs de cette tornade autour de la bifurcation, c’est à mon avis un cas de très petite queue remuant un très gros chien.
Cliquez ici pour en savoir plus sur les changements à venir aux Règles du golf.
Bilan de 2017: faits marquants au golf canadien
L’année 2017 qui tire à sa fin en fut une d’exception pour le golf canadien. Nos professionnels ont fait la pluie et le beau temps sur presque tous les circuits imaginables dans le monde.
Nos amateurs de tous âges ont fait la fierté du Canada ici et ailleurs.
Et, hors des parcours de golf, plusieurs moments significatifs méritent d’être commémorés alors que 2018 pointe à l’horizon.
Voici la troisième tranche d’une série de trois consacrées à la plupart (sinon tous) de ces moments mémorables.
Février:
Roland Deveau, de la Nouvelle-Écosse, entreprend un deuxième mandat d’un an à la présidence de Golf Canada.
Judy Darling Evans et Bob Vokey sont élus au Temple de la renommée du golf canadien.
Bill Klein, de Parville, C.-B., et George McLeod, de Brandon, au Manitoba, sont nommés co-récipiendaires du prix de bénévole de l’année.
Mars:
Participant à cinq occasions à l’événement, Mike Weir est nommé adjoint au capitaine de l’équipe internationale de la Coupe des Présidents.
Après dix ans, Scott Simmons démissionne de son poste de chef de la direction de Golf Canada.
Mai:
Laurence Applebaum succède à Scott Simmons au poste de chef de la direction de Golf Canada.
Le Torontois Bruce Mitchell devient le premier Canadien à agir comme capitaine du Royal and Ancient Golf Club de St. Andrews.
Juin:
En partenariat avec la PGA du Canada, Golf Canada publie Golf Facilities in Canada 2017, un rapport sur les installations de golf au Canada.
Septembre:
Vert la guérison présenté par Subaru annonce avoir recueilli plus de 300 000$ pour la recherche contre le cancer du sein dans le cadre de plus de 160 événements tenus aux quatre coins du pays en 2017.
Au lendemain de la semaine Adoptez une école, Golf Canada annonce l’adoption de 240 nouvelles écoles élémentaires, intermédiaires et secondaires permettant ainsi l’initiation au golf à 28 800 élèves en vertu du programme Premiers élans, commandité par Acura.
Jeff Calderwood devient directeur exécutif de l’Association canadienne des surintendants de golf, un poste qu’il occupera concurremment à celui de chef de la direction de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada.
Octobre:
Golf Canada annonce que pour la première fois en 2018, la Formation nationale de développement s’entraînera pendant les mois d’hiver au Bear Mountain Resort, à Victoria, C.-B.
Kevin Thistle succède à Gary Bernard au poste de chef de la direction de la PGA du Canada.
Novembre:
L’Omnium féminin CP, disputé à Ottawa, est couronné meilleur événement caritatif/communautaire par l’Association des propriétaires de tournois de la LPGA.
Une initiative de financement participatif du Temple de la renommée et du musée du golf canadien amasse des milliers de dollars pour numériser et préserver des exemplaires irremplaçables du magazine Canadian Golfer.
Craig Loughry, directeur du système de handicap et de l’évaluation de parcours de Golf Canada et directeur des services de Golf Ontario, est nommé président de l’Association internationale des administrateurs de golf.
Membre du Temple de la renommée du golf canadien, Mike Weir est intronisé au Panthéon des sports du Canada.
Décembre:
La Shaw Charity Classic de Calgary remporte le prix du président du PGA Tour Champions pour la troisième fois en cinq ans d’histoire.
Golf Canada et la PGA du Canada annoncent un partenariat d’engagement envers le programme de coaching des entraîneurs approuvé par l’Association canadienne des entraîneurs et le Centre national d’éthique dans le sport.
Bilan de 2017: golf amateur
L’année 2017 qui tire à sa fin en fut une d’exception pour le golf canadien. Nos professionnels ont fait la pluie et le beau temps sur presque tous les circuits imaginables dans le monde. Nos amateurs de tous âges ont fait la fierté du Canada ici et ailleurs. Et, hors des parcours de golf, plusieurs moments significatifs méritent d’être commémorés alors que 2018 pointe à l’horizon.
Voici la deuxieme tranche d’une série de trois consacrées à la plupart (sinon tous) de ces moments mémorables.
Janvier:
Grace St-Germain et Maddie Seryk, membres de la formation amateur d’Équipe Canada, remportent le titre en équipe au Championnat amateur du Mexique.
Février:
Jared du Toit, de Kimberley, C.-B., gagne un tournoi universitaire américain, le Prestige at PGA West, en Californie.
Naomi Ko, de Victoria, C.-B., étudiante de deuxième année à North Carolina State, gagne la Classique Lady Puerto Rico en prolongation pour son premier titre à la NCAA.
Mars:
Maddie Szeryk, membre depuis trois ans de la formation amateur d’Équipe Canada et étudiante en troisième année à Texas A&M, remporte le Dr. Donnis Invitational de la NCAA, à Hawaii.
Avril:
Emily Leung et Chris Crisologo, tous deux de la Colombie-Britannique et étudiants au Simon Fraser University, remportent le titre individuel de leur division respective en division II de la NCAA au Championnat Great Northwest Athletic Conference, en Idaho.
Les Britanno-Colombiens Stuart Macdonald, champion de l’événement, et Lawren Rowe unissent leurs efforts pour remporter le Championnat international amateur du Pérou
Savannah Grewal, de Mississauga, ON, remporte les honneurs de sa division au Championnat Drive, Chip and Putt au club Augusta National, site du Tournoi des Maîtres.
Juin:
Maddie Szeryk, membre de la formation amateur d’Équipe Canada et étudiante au Texas A&M, gagne le Championnat amateur de la Western Women’s Golf Association, en Illinois.
Menée par Kat Kennedy, l’équipe féminine des Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique décroche son deuxième titre consécutif du Championnat des universités et collèges canadiens au Tangle Creek GC, à Barrie, ON. L’Université Laval remporte le titre masculin.
Juillet:
Jennifer Kupcho, du Colorado, remporte le Championnat canadien amateur féminin au Cutten Fields, à Guelph, ON.
Le Défi junior d’habiletés de Premiers élans, commandité par Acura donne le coup d’envoi de la semaine de l’Omnium canadien RBC au Glen Abby GC, à Oakville, ON. Pour la neuvième année de suite, l’événement couronne un champion et une championne dans trois groupes d’âges. Les champions 2017 sont Andre Zhu, Kelly Shao, Félix Bouchard, Emily Zhu, Nathan Hogan et Mackenzie Morrison.
Août:
Todd Fanning, de Winnipeg, gagne le Championnat canadien mid-amateur masculin au Wascana CC, à Régina.
L’Australienne Sue Wooster remporte le Championnat canadien sénior féminin en prolongation contre Mary Ann Hayward, de St. Thomas, ON, au Humber Valley Resort à Terre-Neuve-et-Labrador. Une autre Australienne, Lauren Greenlief, rafle le titre mid-amateur.
Mary Ann Hayward, membre du Temple de la renommée du golf canadien, bat la canadienne et championne en titre Judith Kyrinis en prolongation et remporte les honneurs du Championnat sénior féminin North and South, à Pinehurst, Caroline du Nord.
Le Québec remporte les quatre médailles aux Jeux d’été du Canada au Southwood G&CC, à Winnipeg.
Zach Bauchou, de la Virginie, gagne le Championnat canadien amateur masculin au Toronto GC.
Susan Xiao, de Surrey, C.-B., remporte le Championnat canadien junior féminin au Camelot G&CC, à Ottawa.
Calvin Ross devient le premier golfeur du Nouveau-Brunswick à gagner le Championnat canadien junior masculin au Cataraqui G&CC, à Kingston, ON.
Septembre:
En battant la Corée en prolongation, l’Espagne remporte le Championnat mondial junior féminin à Ottawa.
Judith Kyrinis, de Thornhill, ON, a raison de sa compatriote Terrill Samuel et gagne le Championnat sénior féminin des États-Unis. Des neuf Canadiennes inscrites au tournoi, quatre atteignent les quarts de finale.
Équipe Canada remporte un total de cinq médailles aux premiers Jeux Invictus pour sports adaptés, à Toronto.
Jaclyn Lee, de Calgary, étudiante de troisième année à Ohio State, gagne son premier tournoi à la NCAA, le East & West Challenge, au Wisconsin.
Gene Ellliott, de l’Iowa, remporte le Championnat canadien sénior masculin au club de golf Kanawaki.
L’Université de la Vallée de Fraser a raflé les titres masculin et féminin au Championnat de l’Association canadienne du sport collégial à Oshawa, en Ontario.
Novembre:
Joey Savoie, de La Prairie, et Josh Whalen, de Napanee, ON, permettent à Équipe Canada de remporter la Coupe Thailhade, en Argentine.
Décembre:
Josh Whalen, de Napanee, ON, et Maddie Szeryk, une résidente de London, ON et de Allen, au Texas, sont proclamés par Golf Canada meilleurs golfeurs amateurs de l’année 2017 au Canada.
Bilan de 2017: golf professionnel
L’année 2017 qui tire à sa fin en fut une d’exception pour le golf canadien. Nos professionnels ont fait la pluie et le beau temps sur presque tous les circuits imaginables dans le monde. Nos amateurs de tous âges ont fait la fierté du Canada ici et ailleurs. Et, hors des parcours de golf, plusieurs moments significatifs méritent d’être commémorés alors que 2018 pointe à l’horizon.
Mars:
Adam Hadwin, d’Abbotsford, C.-B., a connu une année de rêve. En mars, il remporte son premier tournoi au Circuit de la PGA au Championnat Valspar, en Floride. En janvier, il signe une carte de 59, 13 coups sous la normale, en troisième ronde du CareerBuilder Challenge, en Californie. Son brio tout au long de la saison lui vaut une participation à la Coupe des Présidents à la fin septembre.
Avril:
Stephen Ames, de Calgary, rafle son premier titre au Circuit des champions de la PGA en ayant le dernier mot sur Bernhard Langer, à la Classique Mitsubishi Electric, en Géorgie.
Juin:
À l’âge de 19 ans, Brooke Henderson, de Smiths Falls, en Ontario, fait de la Classique Meijer son quatrième triomphe au Circuit de la LPGA.
Jean-Philip Corneillier, du club de golf Knowton, au Québec, gagne le Championnat de la PGA du Canada au Deer Ridge GC, à Kitchener, ON.
Ariya Jutanugarn, de la Thaïlande, remporte la Classique Manuvie au Whistle Bear GC, à Waterloo, ON.
Juillet:
En l’emportant au premier trou de prolongation contre Charley Hoffman, Jhonattan Vegas, du Venezuela, conserve son titre à l’Omnium canadien RBC au Glen Abbey GC, à Oakville, ON. Cette édition de notre omnium national masculin retient l’attention plus que d’habitude grâce à des initiatives comme «l’Aréna» qui plonge les fans dans l’ambiance du hockey avec le 7e trou à normale trois entouré de bandes de hockey avec une Zamboni, des gradins adjacents aux bandes et des bénévoles vêtus de chandails rayés noir et blanc d’arbitres. Même le concepteur du parcours, Jack Nicklaus, y va d’un premier élan… avec un bâton de hockey.
Août:
Sung Hyun Park gagne l’Omnium féminin Canadien Pacifique au Ottawa Hunt and Golf Club, mais aux yeux des partisans canadiens, Brooke Henderson, de la ville voisine de Smiths Falls, ON, est la véritable vedette de l’événement. En terminant à égalité au 12e rang sur son parcours d’attache, elle démontre tout son talent et sa détermination en y allant d’une ronde record de 63 en troisième parcours après avoir failli subir le couperet après 36 trous. Le CP, commanditaire principal du tournoi, fait un don de 2 millions$ à l’Hôpital pour enfants de l’Est de l’Ontario.
Brittany Marchand, d’Orangeville, ON, gagne le DATA PGA Women’s Championship of Canada au Scarboro G&CC, à Toronto.
Ben Silverman, de Thornhill, ON, gagne le Championnat Price Cutter Charity au Circuit Web.com, au Missouri.
Jim Rutledge, de Victoria, C.-B., remporte son cinquième Championnat sénior de la PGA du Canada, au Burlington (ON) G&CC.
Au Wisconsin, Brittany Marchand est couronnée championne de la Classique PHC au Circuit Symetra.
Septembre:
Richard T. Lee, de Toronto, remporte le Shinahan Donghae Open au Circuit d’Asie.
La Québécoise Anne-Catherine Tanguay gagne la Classique Garden City Charity au Circuit Symetra.
Octobre:
Membre de la formation Jeune pro d’Équipe Canada, Anne-Catherine Tanguay, de Québec, termine huitième chez les boursières du Circuit Symetra et accède au Circuit de la LPGA.
Corey Conners, de Listowel, ON, gradue au Circuit de la PGA en terminant parmi les 25 premiers boursiers du Circuit Web.com. Il se joint à Ben Silverman, de Thornhill, ON, qui fait sa niche au Circuit de la PGA en vertu de sa 10e place au classement de la saison régulière du Circuit Web.com
Brooke Henderson, de Smiths Falls, ON, remporte l’Omnium féminin de la Nouvelle-Zélande. Il s’agit de sa deuxième victoire de la saison à la LPGA et la cinquième de sa carrière.
Décembre:
Ryan Yip, de Calgary, Albin Choi, de Toronto, et Stuart Macdonald et Seann Harlingten, de Vancouver, terminent parmi les 45 premiers à l’étape finale de qualification du Circuit Web.com et méritent une participation assurée à certains tournois de 2018.
Maude-Aimée LeBlanc, de Sherbrooke, et Britanny Marchand, d’Orangeville, ON, obtiennent un statut restreint au Circuit de la LPGA de 2018 à l’étape finale de qualification.
Bonjour le monde 2.0: Le retour du Tigre
Cela fait-il vraiment 21 ans que Tiger Woods, à son deuxième départ comme professionnel du PGA TOUR, faisait ses débuts à l’Omnium canadien RBC?
En 1996, à 20 ans, celui qui allait galvaniser le golf est venu à Glen Abbey pour son cinquième départ de la saison. Malgré un échec au couperet du Tournoi des Maîtres, une É82 à l’Omnium des États-Unis, une É22 à l’Omnium britannique et une É60 à l’Omnium Greater Milwaukee, où il joignait les rangs professionnels, les attentes à son égard étaient immenses.
Woods allait terminer 11e à Glen Abbey et se servir de ce résultat comme tremplin pour remporter deux victoires cette saison-là. En fait, le terme « tremplin » est un peu faible. Ce 11e rang s’est plutôt avéré un véritable lance-roquettes qui allait révolutionner le sport.
Tiger a donné de l’envergure au golf. Et il l’a fait sans complexe, avec arrogance, même, diront certains. On se souvient de ses mots, « Bonjour le monde! », à l’annonce de son entrée sur le circuit professionnel à l’Omnium Greater Milwaukee. S’il existe un moment, dans la carrière d’un homme, où l’arrogance est justifiée, c’est bien à cette occasion.
En 1997, moins d’un an après être devenu pro, il était le no 1 du golf mondial, un rang qu’il allait reconquérir à maintes reprises, notamment sur deux périodes de cinq ans, soit de 1999 à 2004 et de 2005 à 2010. Nommé 11 fois Golfeur de l’année par la PGA, un record, le Tigre a remporté 14 tournois majeurs et un total de 79 victoires sur le Circuit de la PGA.
Oui, Tiger Woods a galvanisé, et même révolutionné le golf, rehaussant la visibilité du sport et élargissant ses horizons de manière incommensurable.
Mais à mesure que sa carrière progressait, il polarisait le monde du golf, aussi.
Mentionnez son nom à un groupe de golfeurs et vous entendrez une cacophonie d’opinions disparates. D’un côté, on vous dira que Woods est le meilleur golfeur de tous les temps. De l’autre, vous entendrez des avis soutenant qu’il s’est toujours cru plus grand que le sport, qu’il est un adultère en série, qu’il n’est plus que l’ombre – bourrée de pilules – de ce qu’il fut naguère.
Alors que l’homme de 41 ans s’apprête à revenir au golf de compétition cette semaine, entouré d’un tableau de 18 joueurs d’élite, au Défi mondial Hero qui se dispute aux Bahamas, ces opinions se font de plus en plus retentissantes.
Bien des gens regarderont le tournoi pour les mêmes raisons que les téléspectateurs des courses NASCAR, soit davantage dans l’attente de l’inévitable accident spectaculaire que pour la compétition.
On devrait rappeler à ces gens l’une des nombreuses caractéristiques admirables du sport : son pouvoir de rédemption.
Plusieurs interventions chirurgicales aux genoux et au dos, ainsi que d’autres maux, ont non seulement entravé le Tigre et handicapé son jeu, ils ont rendu le golfeur sujet à une dépendance aux médicaments d’ordonnance. Son humiliation publique en 2009 et le divorce qui s’en est ensuivi, de même que sa récente arrestation pour conduite dangereuse, ont donné bien des munitions à ses détracteurs. (Une liste complète de ses malheurs est affichée)
Mais du côté positif, Woods affirme qu’il ne ressent aucune douleur pour la première fois depuis des années et que son élan est au point, même si celui-ci n’est plus ce qu’il était à son apogée. Cela dit, de nombreux observateurs avertis estiment qu’il est assez bon pour d’autres victoires sur le PGA TOUR. Comme il l’a déjà dit : « Je peux gagner, même avec mon jeu de catégorie C ». Et avouons-le, beaucoup d’argent s’est perdu en mises contre le Tigre.
Qu’on l’aime ou le déteste, nul ne peut nier le fait que Tiger Woods fut un dieu du golf. Mais comme le dit la Bible, ces colosses à la tête d’or ont des pieds d’argile, défaut qui témoigne de leur vulnérabilité bien humaine. Le Tigre, maintenant classé 1193e golfeur au monde, en est la preuve.
Compte tenu de cette vérité indéniable, alors que l’on se prépare à assister au « Bonjour le monde 2.0 » de Tiger Woods, concentrons-nous moins sur l’argile et plus sur l’or.
Et peut-être aurons-nous l’occasion de le voir revivre ses moments de gloire à Glen Abbey lors de l’Omnium canadien RBC 2018. Cela raviverait non seulement des souvenirs du chahut qui l’accompagnait en 1996, mais aussi, et surtout, de son coup de fer 6 pour sortir de la fosse de sable, au 18e trou, qui lui a donné la victoire à l’Omnium canadien RBC 2008.
Verrons-nous la rédemption du Tigre?
Restez à l’écoute.
Fondamentaux du golf et affaires
Joseph Paris est un auteur, conférencier, mentor et « maître à penser » dans la discipline dite de « l’excellence opérationnelle ». Fondateur de XONITEK, une firme-conseil internationale et le cercle de réflexion de l’« Operational Excellence Society », il est également un golfeur de longue date, s’étant initié à ce sport dans le nord-ouest de l’État de New York avant de s’établir en Allemagne.
L’excellence opérationnelle, dit-il, est « un programme intégré, axé sur l’amélioration continue et délibérée du rendement d’une société et des conditions de travail de ses employés ».
Dans un blogue sur le site Web de sa société (www.xonitek.com), Paris énonce d’une façon divertissante quelques leçons qui, tirées du golf, s’appliquent à l’excellence opérationnelle d’une entreprise. Aux fins du présent article, il a bien voulu fournir quelques exemples des rapports entre les fondamentaux du golf et les affaires.
Prise
« Quand la prise d’un golfeur est trop ferme, celui-ci devient tendu, rigide, et il perd de sa souplesse et de sa fluidité, note Paris. De même, vous devez desserrer votre prise dans la poursuite de l’excellence opérationnelle. Si vous avez embauché les bonnes personnes, vous leur avez donné des instructions claires sur votre stratégie d’ensemble et les tactiques utiles à sa mise en œuvre. La microgestion ne s’avère donc pas nécessaire. Laissez-leur la bride sur le cou. Soutenez-les, mais sans vous mettre en travers de leur chemin. »
Posture
Si le golf requiert une certaine posture physique, les affaires nécessitent une certaine posture ou attitude mentale. « Il faut toujours être prêt à faire face à l’inattendu, de dire Paris. Comme au golf, les affaires – et la vie en général – sont remplies d’imprévu. Sur le parcours, les poses de balle compliquées et les mottes de terre non replacées sont monnaie courante. Ainsi en va-t-il dans les affaires. « Il est peu probable que votre plan se déroule comme prévu, mais il faut s’y résigner. Il faut avoir la souplesse nécessaire pour s’adapter aux circonstances. »
Alignement
Il est de plus en plus fréquent que les golfeurs utilisent sur le terrain d’exercice quelque appareil pour vérifier que les divers éléments de leur élan – épaules, hanches, pieds, face du bâton – sont bien alignés et pointent vers la cible. Selon Paris, il faut garder cette image à l’esprit autant au bureau que sur le parcours. « La différence entre le succès et le succès relatif, sinon l’échec, c’est l’alignement des activités commerciales sur les stratégies commerciales. »
Concentration
Quand vous vous apprêtez à frapper votre premier coup de départ, vous avez un plan, un objectif, une stratégie. Mais, à l’évidence, il n’y a pas de route directe entre ce premier coup et le dernier roulé au 18e. De dire Paris : « Il y a un vaste espace à négocier entre ces deux points. Il faut, comme en affaires, y aller coup par coup, et décomposer sa stratégie en tout petits morceaux. L’un des plus grands défis du golf et des affaires consiste à filtrer les distractions. Il faut s’entraîner à ignorer le non important. »
Pour ce faire, il préconise l’adoption du « OODA Loop » en affaires. Cette abréviation, qui était utilisée par les pilotes de chasse durant la guerre de Corée, réfère à Observer, Orienter, Décider et Agir. Le OODA Loop vise notamment à fournir une vision claire et une cible précise afin d’augmenter les chances de succès.
Les fondamentaux, encore et toujours
Qu’il s’agisse de l’élan de golf ou d’une situation d’affaires, Paris observe : « Quand rien ne va plus, il faut revenir aux fondamentaux. Quand un golfeur est dans le pétrin ou qu’une situation stressante se présente dans la vie de tous les jours, on est instinctivement porté à se mettre encore plus de pression. C’est une réaction naturelle, mais très mauvaise. » Le résultat, dit-il, c’est la « spirale de la mort », sur le parcours ou dans la salle de conférence.
« Quand on est pris dans la spirale de la mort, c’est l’heure de revenir aux fondamentaux, de ralentir son rythme, d’opter pour des tactiques plus prudentes, de laisser son esprit prendre le dessus sur ses instincts primaires. Ralentissez, reculez d’un pas. Observez et évaluez la situation, puis recommencez. En affaires, si vous avez le sentiment que vous êtes en train de creuser votre propre tombe, il faut cesser de creuser. »
Selon Paris, la rédaction de son blogue a été une expérience éclairante, car il a découvert un nombre croissant de parallèles entre le golf et les affaires. Il a aussi découvert que « toutes mes expériences commerciales n’ont pas été aussi utiles à mon golf que le golf à mes expériences commerciales ».
Voilà pourquoi vous devriez jouer au golf encore plus souvent, n’est-ce pas?
Le Mondial junior féminin continue sur son erre d’aller
Les filles de 18 ans et moins constitueraient le segment des nouveaux golfeurs qui croît le plus rapidement. Pourquoi? En raison, sans doute, de programmes d’initiation de meilleure qualité et de l’émergence de nouveaux modèles de rôle, comme Brooke Henderson, de Smiths Falls en Ontario.
Bien qu’elle ne soit âgée que de 20 ans, Henderson, à sa deuxième saison complète sur le Circuit de la LPGA, revendique déjà quatre victoires. Durant cette courte période, la télévision et sa présence dans des tournois ont rendu son visage familier.
Même en 2014, les spectateurs du tout premier Championnat mondial junior féminin au club Angus Glen (Markham, ON) avaient une petite idée de la suite des événements. À son dernier tournoi dans les rangs amateurs, Henderson a pris la 4e place.
Outre la Canadienne, plusieurs golfeuses remarquables ont participé à ce championnat qui, fondé conjointement par Golf Canada et Golf Ontario et soutenu par le R&A et la Fédération internationale de golf, met en scène les meilleures jeunes golfeuses de la planète. Citons pour l’exemple l’Américaine Angel Yin, maintenant respectée sur le Circuit de la LPGA et qui s’est récemment illustrée à la Coupe Solheim.
Le quatrième Championnat mondial amateur féminin, une compétition annuelle, aura lieu une deuxième année de suite au club The Marshes d’Ottawa, du 26 au 29 septembre. La croissance du Mondial junior semble faire écho aux rapports indiquant que les filles sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers le golf.
« C’est depuis le départ une plateforme pour l’élite mondiale des 18 ans et moins, mais le plus beau, c’est que la dynamique du championnat ne cesse pas de fonctionner à plein régime », déclare Mary Beth McKenna, directrice du tournoi et gestionnaire des règles et compétitions à Golf Canada. « Plusieurs golfeuses profitent de cette vitrine pour exprimer leur talent exceptionnel. »
Vingt équipes prendront le départ de ce tournoi de 72 trous. En sa qualité d’hôte, le Canada en délèguera deux. (Cliquez ici pour de plus amples renseignements.)
L’équipe Canada 1 est formée de Monet Chun (Richmond Hill, ON), Céleste Dao (Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, QC) et Ellie Szeryk (London, ON). Représenteront Canada 2 Alyssa DiMarcantonio (Maple, ON), Euna Han (Coquitlam, C.-B.) et Emily Zhu (Richmond Hill, ON).
Ann Carroll, entraîneure-chef de la formation féminine de développement de Golf Canada, guidera Canada 1 tandis que Matt Wilson, directeur de la performance de la prochaine génération à Golf Canada, tiendra les rênes de Canada 2.
« Canada 1 est à ce jour notre équipe la mieux classée, son potentiel est considérable, de dire Carroll. Canada 2 est une équipe jeune. Emily Zhu, par exemple, n’a que 13 ans. Mais c’est une occasion rêvée de familiariser ces filles à un entraînement et à une compétition de haut niveau. »
Carroll s’enthousiasme quand elle parle des coulisses du tournoi. Ainsi, elle pourra discuter des meilleures pratiques avec d’autres entraîneurs, dont la moitié environ sont des femmes. « C’est encourageant de voir un nombre croissant d’entraîneures à l’échelle internationale. Je suis emballée par l’orientation que prend le golf féminin junior à maints égards. »
Au-delà de la compétition proprement dite, le Mondial junior veut célébrer le golf, l’accent étant mis sur le développement et la promotion du golf junior féminin. Tout juste avant le championnat aura lieu un sommet des entraîneurs organisé par la PGA du Canada, ainsi que des cours pratiques gratuits pour les filles.
Alors, si votre petite fille est intéressée au golf ou que vous voulez simplement voir qui pourrait être la prochaine Brooke Henderson ou Angel Yin, pourquoi ne pas assister au Championnat mondial junior féminin?
Pour en savoir plus, visitez www.mondialjuniorfeminin.com.
Impliquez-vous dans la Semaine Adopter une école!
Vous éprouvez un sentiment de fierté à voir Brooke Henderson, Adam Hadwin et d’autres Canadiens des grands circuits professionnels remporter autant de succès? Alors, le temps est venu de vous demander : « Que puis-je faire pour soutenir la prochaine génération de golfeurs canadiens? Comment puis-je redonner au golf? »
Surprise! J’ai la réponse : en soutenant la Semaine Adopter une école, du 18 au 22 septembre.
Adopter une école est un volet de Golf en milieu scolaire, une composante de Premiers élans, commandité par Acura, un programme-cadre de développement du golf junior créé par Golf Canada, conjointement avec la PGA du Canada et Éducation physique et santé Canada, et soutenu par l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada. Adopter une école permet à des établissements de golf, des entreprises et des particuliers d’adopter une ou plusieurs écoles de leur choix pour y introduire Golf en milieu scolaire. (Les écoles peuvent aussi participer au programme indépendamment.)
Depuis le lancement du programme en 2009, les adoptions ont compté pour presque la moitié des quelque 3 200 écoles adhérant à Golf en milieu scolaire. L’an dernier, 234 écoles ont été adoptées, ce qui a permis à 120 élèves en moyenne par école de s’initier au golf. Actuellement, plus de 380 000 élèves profitent du programme Golf en milieu scolaire.
Si les partenaires susmentionnés jouent un rôle vital, le succès du programme repose en grande partie sur la participation des établissements et des golfeurs. Pourquoi? Parce que, idéalement, chaque école est en rapport avec un établissement de golf ─ club ou terrain d’exercice ─, ce qui n’est pas possible sans le soutien de donateurs.
Les établissements qui sont en rapport avec une école ont vu leur chiffre d’affaires grossir grâce à des adhésions, des leçons et des dépenses de restauration. De plus, c’est, à long terme, le sport du golf même qui du coup sera revitalisé. Les enseignants des écoles adoptées ne tarissent pas d’éloges envers ce programme qui, en plus d’initier les élèves au golf, leur inculque des valeurs associés à ce sport comme la persévérance, l’esprit sportif, l’honnêteté, etc.
Alors, que votre soutien contribue à développer la Brooke Henderson ou le Adam Hadwin de demain, ou tout simplement familiarise avec le golf des enfants de votre communauté, vous pourrez vous féliciter d’avoir redonné au golf.
Investissez dans l’avenir du golf! Soutenez la Semaine Adopter une école!
Pour soutenir la Semaine Adopter une école, visitez www.golfcanada.ca/adopteruneecole/ ou composez le 1-800-263-0009, poste 475.