Vue d’ensemble
Suite à l’annonce, hier, de la formation Jeune pro, le programme Équipe Canada a pris une dimension nouvelle. Le tableau ci-dessous indique comment les 25 joueurs, les quatre entraîneurs et les six experts en sciences du sport s’imbriquent dans la « vue d’ensemble » d’Équipe Canada.
Ajustement d’attitude
Êtes-vous un thermomètre ou un thermostat? Voilà une question qui peut sembler étrange, mais je l’ai souvent posée aux membres d’Équipe Canada. Selon moi, le golf, plus que tout autre sport, est un reflet de la vie, avec ses hauts et ses bas innombrables. Nos réactions dans les moments importants peuvent avoir des conséquences longtemps après. la plupart des golfeurs laissent leurs résultats contrôler leur attitude. S’ils jouent bien, tout va pour le mieux; quand leur jeu est mauvais, leur attitude l’est tout autant. allez dans le pavillon après une partie et vous entendrez des conversations entières portant sur les coups ratés, les trois coups roulés et les balles perdues à jamais. Dans la vie ou sur le parcours, quelqu’un tire-t-il avantage de cette attitude négative?
La règle des 50%
50% de vos partenaires de jeu se fichent de votre score de 80 et les autres souhaitent que vous ayez joué 81.
Des facteurs tels que la météo, l’état du terrain et les résultats des autres joueurs échappent à votre contrôle, mais vous êtes complètement maître de votre réaction à chaque coup. La phase la plus importante de tout coup pourrait bien se résumer aux quelques premières secondes après l’impact. Ce que vous faites à ce momentlà pourrait engendrer de merveilleux souvenirs ou provoquer une cascade d’événements qui vous empêcheront de jouer au mieux de vos capacités.
Les moments qui suivent chaque coup fournissent une retroaction que vous pouvez ou bien célébrer, ou bien mettre à profit pour vous ajuster. Si vous êtes un thermomètre, vous réagissez et affichez le changement dans votre comportement. Selon le résultat du coup, votre température (attitude) est susceptible de changer radicalement. Si vous êtes un thermostat, vous gardez le contrôle et vous pouvez régler votre température optimale sans égard au résultat.
Exercice d’habileté
Tout est question de contrôle.
Le contrôle de votre attitude est une habileté et, comme pour toute habileté, vous pouvez la posséder à fond si vous vous entraînez correctement.
Allez sur un vert d’exercice pour coups lobés et prenez deux balles pour chaque cible. Choisissez une trajectoire et un point d’atterrissage bien définis, exécutez votre séquence préparatoire, puis frappez votre premier coup.
Analysez le résultat. Le contact était-il celui que vous souhaitiez? La balle a-t-elle atterri au bon endroit? S’est-elle comportée sur la surface comme prévu? Où a-t-elle terminé sa course?
À l’aide de ces critères, vous pouvez vous ajuster pour le deuxième coup. Le truc consiste à profiter d’une rétroaction constructive à partir du résultat, plutôt que d’y réagir émotionnellement.
Avec votre deuxième balle, essayez de mettre en oeuvre les ajustements requis pour obtenir le résultat souhaité. Cela peut se traduire par un changement de bâton ou de point d’atterrissage, ou le choix d’un repère technique pour améliorer le contact. N’oubliez pas que le but est d’obtenir une rétroaction et de faire des ajustements.
Après la deuxième balle, répétez le processus : analysez le résultat, mais cette fois, simulez les changements nécessaires sans frapper d’autre balle. Réfléchissez aux ajustements et poursuivez votre chemin vers la deuxième cible, comme vous le feriez sur le parcours de golf.
Si vous avez exécuté le coup tel que planifié, vous devriez célébrer; pour qu’on s’en souvienne, un résultat positif doit s’accompagner de renforcement. Créez une petite célébration personnelle pour les coups réussis et répétez-la chaque fois qu’un coup correspond à votre intention.
Au golf comme dans la vie, vous commettrez toujours des erreurs; dans les deux cas, efforcez-vous d’en tirer les leçons et allez de l’avant. Thermomètre ou thermostat?
Cet article a été tiré du numéro d’avril 2014 du magazine Golf Canada.
Le Tournoi des Maîtres et Équipe Canada
« Augusta » James : un prénom tout indiqué pour l’un des grands espoirs de l’équipe nationale amateur du Canada.
Augusta est née le jour d’ouverture du Tournoi des Maîtres de 1993, ce qui a incité ses parents, deux passionnés de golf, à prénommer ainsi leur fille. Âgée de 20 ans et étudiante de première année à l’Université North Carolina State, Augusta adore son prénom.
« Il me rappelle l’importance du golf dans ma vie et dans celle de ma famille », dit-elle.
Geoff, son père, est professionnel attitré au Loyalist Golf Club de Bath, en Ontario, sa ville natale. Quel est son plus beau souvenir du Tournoi des Maîtres? De l’avoir regardé en famille, dans le confort du salon. Un regret, pourtant : elle doute qu’elle aura le temps de suivre le tournoi de cette année en raison du calendrier d’entraînement de la NCAA.
Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, se souvient de la victoire de Mike Weir au Tournoi des Maîtres de 2013 comme si c’était hier. Ce Winnipegois avoue même avoir séché une larme ou deux en voyant Weir enfiler le veston vert.
« J’en ai pleuré de bonheur, dit-il en riant. Je suis un patriote invétéré et, à l’évidence, le golf est une partie très importante de ma vie. »
Ingram a assisté à l’exploit de Weir depuis le vestiaire d’un pavillon de golf au Mexique. Il était alors l’entraîneur de l’équipe canadienne qui tentait de se qualifier pour le championnat mondial junior.
«Nous venions tout juste de nous qualifier, et on a joué l’hymne national du Canada en hissant le drapeau. C’est un moment unique que je n’oublierai jamais. »
La Québécoise Anne-Catherine Tanguay garde aussi du Tournoi des Maîtres un souvenir émotif. Membre de l’équipe nationale féminine du Canada, elle avait prédit que Bubba Watson remporterait le tournoi de 2012 et sa première victoire dans un championnat majeur.
Aujourd’hui étudiante de dernière année à l’Université de l’Oklahoma, elle en garde un souvenir vivace en raison du comportement de Watson après son triomphe.
« C’était très touchant et rempli d’émotion, dit-elle. C’est difficile d’oublier une telle victoire. »
Âgée de 23 ans, Anne-Catherine aimerait voir Rory McIlroy occuper l’avant-scène après sa défaite décevante en 2011. Elle suivra le tournoi depuis les installations de golf de l’Université de l’Oklahoma.
Ann Carroll, entraîneure de la formation féminine de développement, se rappelle le légendaire Tournoi des Maîtres de 1986 qui s’était soldé par la victoire de Jack Nicklaus à l’âge de 46 ans.
« J’en ai encore le frisson quand je pense à son score de 30 sur le neuf de retour, affirme Ann Carroll. J’étais dans mon petit appartement de Tallahassee alors que je fréquentais l’Université Florida State. Gary, le fils de Jack, y étudiait lui aussi, ce qui donne une dimension spéciale à mon souvenir. »
Ann préparera une fête du Tournoi des Maîtres en espérant assister à un dénouement dramatique qui tournera à l’avantage d’un second violon.
Garrett Rank membre de l’équipe nationale amateur masculine, croise les doigts : il souhaite de tout cœur que le Saskatchewannais Graham DeLaet soit dans la course jusqu’à la fin. Âgé de 26 ans, Garrett est lui-même venu à un cheveu de participer au Tournoi des Maîtres de 2012.
Diplômé de l’Université de Waterloo, Rank a perdu le 36e et dernier trou du Championnat mid-amateur des États-Unis et, du coup, son visa pour le Tournoi des Maîtres. Malgré tout, cette expérience reste pour cet Ontarien d’Elmira son plus beau souvenir du Tournoi des Maîtres, lui qui espère un jour avoir une autre chance d’y participer.
Tristan Mullally, entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, a eu le plaisir de fouler le parcours lors du Tournoi des Maîtres de 2003.
Mullally était sur place pour s’imprégner de l’atmosphère et pour reconnaître le parcours en tant qu’entraîneur de Graeme McDowell, un golfeur renommé. Cette année-là, McDowell a raté sa qualification, si bien que lui et Mullally ont pu fouler le parcours et assister à la victoire de Mike Weir.
« Ce fut une expérience unique, de dire Mullally. Il faut être sur place pour comprendre le coefficient de difficulté d’Augusta. »
Autre souvenir cher : le triomphe de Nick Faldo au Tournoi des Maîtres de 1996 qui a vu l’Anglais combler un déficit de six coups pour vaincre Greg Norman, à court de moyens en fin de parcours.
S’entraîner pour l’équipe nationale amateur
Faire partie de l’équipe nationale amateur est un objectif très noble. Et qui n’est pas facile non plus.
Il est extrêmement difficile de mesurer le succès dans le sport de compétition. Il arrive que l’excitation du moment l’emporte. La pression est énorme : il faut performer, grandir, se développer à un rythme au moins égal à celui de ses pairs.
Une fois dans l’équipe, il faut s’entraîner intensément pour pouvoir devancer ses adversaires. Les golfeurs travaillent entre autres la mécanique, la force et la préparation mentale. Les voici à l’œuvre dans la vidéo ci-dessous.
Pour les rares élus, poursuivre sur sa lancée est une autre histoire. Disons-le franchement : les athlètes de compétition ont besoin de soutien. Ils ne peuvent réussir tout seuls.
Comment parvenir au sommet? Il faut commencer modestement, au niveau régional par exemple. Les associations provinciales donnent la chance de faire partie d’équipes régionales et provinciales bien munies. Idéalement, les membres de l’équipe régionale débouchent sur l’équipe provinciale. C’est ensuite la formation nationale de développement et, éventuellement, l’équipe nationale amateur.
Encore une fois, cela est plus facile à dire qu’à faire – surtout au golf où le succès se mesure sur le tableau des résultats.
Tous les athlètes sont suivis par les associations provinciales et Golf Canada par le truchement de la base de données Sporting DNA. Les résultats et les statistiques servent souvent de points de référence pour identifier les talents et les futurs candidats à l’équipe provinciale et nationale.
Pour en savoir plus sur les programmes Haute performance, contactez directement l’association provinciale intéressée.
Pour appuyer Équipe Canada, cliquez ici.
Entre entraîneurs-chefs
La réussite sur le parcours prend des formes diverses – oiselets, aigles, coups lobés ou normales désespérés, etc. Cela dit, il n’est pas aussi facile de mesurer la réussite hors du parcours.
Les jeunes athlètes de l’équipe nationale amateur du Canada doivent maintenir l’équilibre entre deux stress, celui du golf de compétition et celui des études postsecondaires.
Sachez que les membres d’Équipe Canada doivent effectuer quelque 10 000 élans par semaine, et ce SEULEMENT à l’entraînement. Il faut ajouter environ 20 heures de cours par semaine et de nombreuses heures consacrées à l’étude et aux déplacements.
On aura compris qu’un personnel d’encadrement solide est essentiel au plein épanouissement de l’athlète.
Le personnel d’encadrement comprend les entraîneurs-chefs et leurs adjoints, les psychologues du sport, les nutritionnistes et les experts en force et en conditionnement. Tous doivent aider les athlètes au meilleur de leurs connaissances.
Donc, comment le lien entre les entraîneurs de la NCAA et ceux de l’équipe nationale fonctionne-t-il?
Herb Page, Directeur du golf à l’Université Kent State et natif de Markham, en Ontario, explique pourquoi il a travaillé avec plusieurs amateurs de l’équipe nationale canadienne dans le passé et la raison de leur succès.
« Derek [Ingram] et moi communiquons sur plusieurs plans. Essentiellement, nous ne parlons pas de l’élan de Corey Conners ou de Taylor Pendrith », affirme Page, membre du Temple de la renommée de la GAO (Association de golf de l’Ontario). « Si nous avons le sentiment que des changements s’imposent, j’en parle à Derek et, s’il est d’accord, nous échangeons nos points de vue. »
Dans la plupart des cas, les athlètes de l’équipe nationale amateur étudient aux États-Unis pendant neuf mois et ne séjournent au Canada que durant l’été. Page évoque la difficulté de maintenir l’équilibre entre études et golf, ajoutant à la blague qu’il est jaloux d’Équipe Canada qui passe l’été avec les athlètes.
« Quand ils sont ici à l’université, ils sont accaparés par leurs études. Ils font des poids cinq jours par semaine et s’entraînent par un temps qui n’est pas toujours idéal. Pour Équipe Canada, c’est du gâteau! »
Situé dans le nord-est de l’Ohio, l’Université Kent State se trouve en pays de froidure. Curieusement, c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles plusieurs Canadiens ont fréquenté Kent State dans le passé. Actuellement, cinq Canadiens – deux garçons, trois filles – sont inscrits au programme de golf de Kent State, quatre d’entre eux étant membres d’Équipe Canada. Plusieurs Canadiens sont des anciens des Golden Flashes, y compris Mackenzie Hughes (Dundas, ON), champion de l’Ordre du mérite 2013 du Circuit de la PGA Canada.
Sept des 10 athlètes des équipes nationales amateurs masculine et féminine sont inscrits à des programmes de la NCAA aux États-Unis. Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, explique la situation de son point de vue.
« Je passe entre 60 et 80 jours avec les joueurs, parfois à l’université, mais la plupart du temps durant la saison estivale, indique Ingram, natif de Winnipeg. L’été terminé, c’est à mon tour de fournir mes commentaires aux entraîneurs universitaires. Cela fonctionne dans les deux sens, et tout le monde est vraiment bien servi. »
Prenez Taylor Pendrith qui s’est joint à l’équipe nationale amateur et à Kent State pour la saison 2013.
« Les recruteurs ne me couraient pas après dans les rangs juniors, dit-il. L’entraîneur Page m’a vu à l’œuvre à Owen Sound et nous avons pris rendez-vous. J’ai vite compris que Kent State était l’endroit tout désigné pour moi. J’ai annulé tous mes rendez-vous avec d’autres établissements de la NCAA. »
Et de poursuivre : « Herb et Derek sont des entraîneurs exceptionnels qui communiquent entre eux et qui comprennent mon jeu. C’est un énorme avantage que d’avoir des entraîneurs qui peuvent améliorer ton jeu à longueur d’année. »
Depuis son intégration aux deux programmes, Pendrith a grimpé au classement mondial. Le champion de la Coupe Porter 2013 occupe actuellement le 33e rang.
Herb Page se réjouit de ce que Pendrith et Conners fassent partie du programme masculin. Ils parlent même d’athlètes « de rêve » qui sont « destinés à de grandes choses ».
« Le mérite revient à leurs parents, à eux, à Équipe Canada et à Kent State, note Page. Avec ces gars, j’ai l’émotion à fleur de peau tellement ils sont talentueux. »
Ingram est d’accord avec Page et insiste sur leur objectif qui est de travailler de concert pour parvenir à un même résultat.
« Nous avons bâti ces rapports et ces amitiés pour optimiser leur programme et le nôtre. Les joueurs, les établissements de la NCAA et Golf Canada gagnent sur tous les tableaux. »
Face-à-face avec le champion de la Coupe Jones 2014
Corey Conners a l’habitude des feux de la rampe. N’a-t-il pas été demi-finaliste du Championnat amateur masculin des États-Unis l’an dernier? Ce haut fait est en soi impressionnant, mais le golfeur de 21 ans était toujours en quête d’une grande victoire, même s’il n’en laissait rien paraître.
Membre d’Équipe Canada, l’équipe nationale amateur, il respire la confiance en soi, sur le parcours et en dehors. Cela dit, il n’est pas du genre démonstratif. Il ne brandit pas le poing à la Tiger ni ne fait tournoyer son bâton après un bon coup. Étudiant de quatrième année l’Université Kent State (Ohio), il ne laisse pas libre cours à ses émotions durant la partie. Cette attitude lui est fort utile dans les moments de forte tension, comme il l’a prouvé dimanche en remportant en prolongation l’un des plus prestigieux tournois amateurs au monde.
GC : À quoi as-tu pensé après cette grande victoire?
CC : C’est une sensation énorme, car c’est un tournoi très prestigieux. J’étais très excité de l’emporter, et cela a stimulé ma confiance. J’ai maintenant hâte de voir ce qui se passera durant la saison universitaire.
GC : Est-ce la plus grande victoire de ta carrière?
CC : J’ai vécu des moments inoubliables sur le parcours, mais c’est fantastique d’avoir pu gagner un tournoi aussi important que la Coupe Jones. Pour moi, c’est un sommet.
GC : Est-ce que tu étais en quête d’une telle victoire depuis un bout de temps?
CC : Tu sais… (Hésitation) Je suis très fier de ma performance dans les grands tournois depuis le championnat amateur américain l’été dernier. Ce n’est pas agréable de perdre après s’être rendu si loin, mais ça ne m’a pas vraiment dérangé.
GC : Que s’est-il passé au 18e trou? [NDLR : Conners a commis un bogey alors qu’il détenait une avance d’un coup.]
CC : Le 18e trou est très difficile. C’est une longue normale 5 et le vent était défavorable ce jour-là. J’avais très bien joué durant toute la semaine et je me suis efforcé de rester calme et de ne pas déroger à ma stratégie. En fait, je pensais avoir une avance de deux coups, comme quoi je n’étais pas préoccupé par le tableau d’affichage.
GC : Avais-tu un cadet?
CC : Non, je transportais moi-même mon sac. Je le fais souvent dans les tournois universitaires, pour moi, ce n’est pas un problème. De plus, Garrett n’était pas disponible. (Rire) [Garrett Rank, également membre de l’équipe nationale, était le cadet de Conners lors du dernier championnat amateur des États-Unis.]
GC : Quel était ta stratégie sur ce parcours?
CC : Le parcours d’Ocean Forest est très ardu, et il est très facile de se couvrir de ridicule en se mettant dans une mauvaise position. J’avais joué le parcours l’an dernier et j’avais pris des notes. Je l’ai aussi foulé avec DI [Derek Ingram], ce qui m’a beaucoup aidé. Nous avons déterminé ensemble à quels endroits il était préférable de placer la balle aux abords des verts. Essentiellement, l’idée, c’était de frapper la balle dans l’allée à mes coups de départ et de prendre ensuite des décisions intelligentes.
GC : Qui as-tu d’abord appelé après ta victoire?
CC : Derek qui n’avait pu rester toute la journée. Après, j’ai appelé ma petite amie. Mon cellulaire ne fonctionnait pas dans les minutes qui ont suivi le tournoi et c’est pourquoi j’ai reçu un tas de textos un peu plus tard.
GC : Quels sont tes projets immédiats?
CC : Je suis de retour à l’université. Nous nous entraînons à tous les jours. Notre premier tournoi universitaire aura lieu début mars, ce qui me donne le temps de digérer ma victoire et de continuer à trimer dur pour peaufiner mon jeu.
Derek Ingram, Entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine
Derek Ingram, Entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, accompagnait Conners en Georgie. Il est très fier de son élève à qui il prédit un brillant avenir.
« Je suis très excité pour lui. C’est l’un de plus importants tournois amateurs au monde et c’est l’une des plus grandes victoires de l’histoire de notre programme, de dire un Derek Ingram plein d’enthousiasme. Nous avons mis au point un processus d’évaluation des rondes et d’étude des verts. Il est très intelligent, son QI de golf est très élevé. »
Selon l’entraîneur, la force mentale de Conners l’a aussi aidé à remporter le tournoi.
« Il a géré ses émotions et son taux d’adrénaline à la perfection, ce qui a joué un rôle important. Ça ne pouvait arriver à un meilleur gars. »
C’est en s’entraînant qu’on parvient à la perfection
Tandis que la plupart d’entre nous s’ajustaient à des habitudes d’après les Fêtes, les athlètes de l’Équipe canadienne amateur et de l’Équipe de développement s’activaient sur les parcours de golf. Après leur premier camp d’entraînement tenu à la fin novembre dernier, les membres d’Équipe Canada travaillent maintenant à améliorer leurs points faibles décelés lors des essais du premier camp.
Chaque équipe s’entraînait dans différents établissements aux États-Unis du 2 au 7 janvier. Découvrez ci-dessous les éléments sur lesquels ils se concentraient.
Équipe amateur masculine
L’Équipe amateur masculine a réalisé son entraînement en profitant des installations haut de gamme du Vintage Club, à Palm Springs, en Floride, au cours du week-end. Les superbes conditions météo qui prévalaient au Vintage Club furent une surprise bienvenue pour Derek Ingram, entraîneur chef de l’équipe, et natif de Winnipeg.
« David Woods et les membres du Vintage Club ont été des hôtes formidables et nous avons été très choyés de pouvoir nous entraîner dans leurs installations de calibre mondial, s’est enthousiasmé Ingram. C’est le meilleur camp d’entraînement que nous ayons jamais tenu. »
Le travail d’Ingram a récemment été souligné puisqu’il est l’un des trois entraîneurs à faire partie de la liste de Golf Digest consacrée aux meilleurs enseignants hors des États-Unis.
Équipe de développement masculine
Pendant ce temps, l’Équipe masculine de développement s’entraînait au The Raven Club at Verrado, à Phoenix, en Arizona, un établissement familier et ami de Golf Canada. Robert Ratcliffe, entraîneur chef de l’Équipe de développement, dirige la nouvelle équipe au cours de son deuxième camp officiel.
Le saviez-vous? : Ratcliffe a assumé la responsabilité entière à titre d’entraîneur chef de l’Équipe de développement. Dans le passé, il travaillait aux côtés d’Ingram comme entraîneur adjoint et il s’occupait des joueurs de l’Équipe amateur et de l’Équipe de développement. Son nouveau rôle lui permet de se concentrer principalement sur les joueurs de l’Équipe de développement et de les préparer pour la transition vers l’Équipe amateur. Il continuera de travailler en étroite collaboration avec Ingram.
Équipe amateur féminine
Chez les femmes, les membres de l’Équipe nationale ont travaillé au Desert Princess, à Cathedral City, en Californie, sous la direction de l’entraîneur chef Tristan Mullally.
Mullally nourrit de grands espoirs pour l’année qui vient tandis qu’il continue de préparer ses plans d’entraînement en fonction des besoins individuels de chaque athlète.
« Nous avons eu beaucoup de plaisir au Desert Princess, nous avons utilisé toutes les installations et les responsables du club ont été formidables dans le soutien apporté à notre entraînement, souligne Mullally. Toutes les filles continuent de s’améliorer grâce à l’entraînement et Anne-Catherine (Tanguay), par exemple, a effectué de grands changements au cours des six dernières semaines et je suis très emballé pour ce qui s’annonce au cours de l’année à venir. »
Tanguay, originaire de Québec, prendra de nouveau le départ avec ses coéquipières du Oklahoma Sooners le 9 février prochain lors du Northrop Grumman Regional Challenge, à Palos Verdes Estates, en Californie.
Équipe de développement féminine
Enfin, les filles de l’Équipe de développement se sont entraînées au The Lodge at Ventana, à Tucson, en Arizona.
Ann Carroll est l’entraîneure chef de l’équipe de développement féminine. Le rôle de Carroll a également changé au sein d’Équipe Canada pour la prochaine saison de la même manière qu’en ce qui concerne Ratcliffe.
Le saviez-vous? : Carroll agira désormais comme entraîneure chef de l’Équipe de développement féminine, mais elle continuera à travailler avec Mullally au développement des membres des deux équipes.
Ann Carroll et Tristan Mullally sont tout sourire
Au cas où vous l’auriez raté
Brooke Henderson, de Smiths Falls, en Ontario, a remporté haut la main le tournoi Orange Bowl Championship, à Coral Gables, en Floride, grâce à une partie finale de 67, devançant sa plus proche rivale par cinq coups.
Garrett Rank, d’Elmira, en Ontario, un membre de l’Équipe nationale amateur, a terminé à égalité au 7e rang au 83e Dixie Amateur Championship, au Heron Bay Golf Club, à Coral Springs, en Floride.
L’Équipe amateur nationale s’entraîne à Phoenix
Les membres masculins et féminins de l’Équipe amateur nationale de 2014 (Équipe Canada) étaient tous rassemblés pour la première fois du 27 au 30 novembre derniers pour poursuivre leur entraînement dans l’agréable climat de Phoenix, en Arizona, plus précisément au Ravel Golf Club at Verrado.
Tout comme pour les membres de l’Équipe de développement lors de leur camp plus tôt cet automne, les athlètes amateurs ont vécu trois journées entières d’entraînement comprenant des tests de golf, des évaluations de sciences sportives, des entraînements en équipe, des séminaires et davantage.
Pour voir tous les membres d’Équipe Canada, cliquez ici.
Pour relire l’article sur le camp d’entraînement de la formation de développement, cliquez ici.
Tristan Mullaly, entraîneur chef de l’équipe féminine, revoit le plan de match avec les filles.
Garrett Rank et Corey Conners : les deux derniers « survivants » de la course-navette ! (Derek Ingram, l’entraîneur chef surveille la scène)
Les entraîneurs IST Jason Glass et Greg Redman évaluent Taylor Kim, de l’Équipe de développement.
Adam Svensson et Kevin Kwon suivent Jason Glass, l’entraîneur en matière de force et de mise en forme.
Nicole Springle (nutritionniste) fait une tournée détaillée d’un magasin d’alimentation avec l’équipe féminine.
L’équipe masculine revient au bercail au terme d’une longue journée.
Apprenez à connaître Anne-Catherine Tanguay
Ville natale : Québec
Âge : 22 ans
Q : Quels sont tes surnoms?
R : « AC », « Anne-Cat »
Q : Qui ou quoi t’a amenée au golf?
R : Ma mère m’a fait suivre des cours pratiques ainsi qu’à ma fratrie lorsque nous étions plus jeunes.
Q : Quel a été ton meilleur moment au golf? (C’est-à-dire résultats dans un tournoi, premier aiglon, trou d’un coup, etc.)
R : Jouer dans mon premier événement du Circuit de la LPGA à Edmonton (Omnium canadien féminin CN, en août 2013)
Q : Quel a été ton pire moment au golf et quelle leçon en as-tu tirée?
R : Je me suis disqualifiée moi-même au Championnat canadien amateur parce que je me suis rendu compte que j’avais signé une carte de pointage incorrecte. J’ai appris que les plus importantes qualités à avoir sont l’intégrité et l’honnêteté.
Q : Lorsque tu ne travailles pas à ton jeu au golf, qu’est-ce que tu es le plus susceptible de faire?
R : M’entraîner, aller au cinéma, manger ou magasiner.
Q : Quel est ton quatuor de rêve?
R : Fred Couples, Suzann Pettersen et Tiger Woods.
Q : Quel est le détail que la plupart des gens ignorent à propos de toi?
R : Mon père et moi sommes nés le même jour (8 janvier).
Q : Sur quel parcours aimerais-tu le plus jouer et où tu n’as jamais encore joué?
R : Pebble Beach.
Q : Qu’est-ce qui est le plus formidable à propos de ta ville natale?
R : Le fleuve Saint-Laurent.
Q : Quel est le type de coup que tu préfères jouer?
R : Un coup de faible hauteur directement contre le vent (Je joue souvent au golf en Oklahoma!)
Q : Quelle est la chose la plus surprenante dans ton sac de golf?
R : J’ai toutes les choses indispensables (Kleenex, Advil, Tylenol, Immodium, pansements adhésifs, etc.)
Q : Si tu pouvais avoir une chanson pour t’accompagner sur le premier tertre de départ, quelle serait-elle?
R : « Army of Me » – Christina Aguilera
La formation de développement sur les chapeaux de roue
Camp d’entraînement
La semaine dernière, l’équipe de développement, dont la composition a été annoncée récemment, s’est rendue dans les installations de l’Université de Houston pour son premier camp d’entraînement officiel de la nouvelle saison. Les 10 joueurs étaient présents pour entreprendre la rigoureuse routine d’entraînement et se soumettre aux évaluations en science sportive accompagnant le premier camp d’entraînement de la nouvelle saison.
Pour un aperçu de ce qu’est une journée typique lors d’un camp de la formation de développement, consultez le programme ci-dessous :
7h00 – Petit-déjeuner d’équipe
7h30 – Technologie Flight Scope
8h30 – Physiothérapie
9h00 – Évaluation de la force et du conditionnement
9h30 – Conseils relatifs à la force et au conditionnement
10h00 – Psychologie sportive
11h00 – Classe : nutrition sportive
Midi – Déjeuner
13h00 – Activités du matin alternées
16h00 – 9 trous de golf avec entraîneurs
18h30 – Souper
20h00 – Classe : « coup par coup »
Suivi des signatures universitaires
Voyez la plus récente lettre nationale officielle d’intention de signer de nos athlètes d’Équipe Canada ci-dessous :
Valérie Tanguay – Université de l’Oklahoma
Carter Simon – North Carolina State
Sabrine Garrison – Université du Minnesota
Mises à jour concernant des anciens aux tournois de qualification
Étape finale – Circuit Web.com
Justin Shin
Maple Ridge, Colombie-Britannique
Ancien d’Équipe Canada (2013)
Eugene Wong
North Vancouver, Colombie-Britannique
Ancien d’Équipe Canada (2011, 2010, 2009, 2007)
Albin Choi
Toronto, Ontario
Ancien d’Équipe Canada (2012, 2011, 2010, 2009)
Cam Burke
New Hamburg, Ontario
Ancien d’Équipe Canada (2010)
Nick Taylor
Abbotsford, Colombie-Britannique
Ancien d’Équipe Canada (2010, 2009, 2008, 2006)
Riley Wheeldon
Courtenay, Colombie-Britannique
Ancien d’Équipe Canada (2008)
Étape finale – Circuit de la LPGA
Sara-Maude Juneau
Fossambault, Québec
Ancienne d’Équipe Canada (2010, 2008)
Jennifer Kirby
Paris, Ontario
Ancienne d’Équipe Canada (2012, 2010, 2009, 2008, 2007)
Nicole Vandermade
Brantford, Ontario
Ancienne d’Équipe Canada (2011, 2010, 2009, 2008, 2007)
Maude-Aimée LeBlanc
Sherbrooke, Qué.
Alumnus (2010, 2009, 2008, 2007)