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Tout est affaire de synchronisme : une leçon de Derek Ingram

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Corey Conners and Derek Ingram

Disputer le Tournoi des Maîtres est un défi pour un athlète, encore plus quand c’est la première fois. Ce n’est pas non plus une sinécure pour un entraîneur.

Derek Ingram, entraîneur-chef de la formation masculine d’Équipe Canada, a pris les bouchées doubles dans les mois précédant le Tournoi des Maîtres, aidant l’étoile canadienne Corey Conners, l’un des sept amateurs du tableau, à vire de façon positive cette formidable expérience.

Ingram, qui assistait également à son premier Tournoi des Maîtres, a recouru à un mantra simple : « mettre la balle dans le trou ». Parfois, dans le grand ordre d’un championnat majeur, ce sont les petites choses qui comptent.

« Il faut se rappeler que c’était Corey Conners qui devait mettre la balle dans le trou, de dire Ingram. À chaque seconde de chaque journée, il devait sentir que je le soutenais totalement. Il ne fallait surtout pas l’inonder de conseils et paniquer. Le mot d’ordre était à la patience. »

Rétrospectivement, il explique qu’il n’est pas toujours facile pour un entraîneur de proférer toujours les bonnes paroles 12 ou 14 heures par jour.

« Il est impossible de savoir quelle chose dite durant la journée fera la plus grande différence. Tout est affaire de synchronisme – et il ne faut pas oublier qu’il vaut parfois mieux se taire », déclare Ingram, membre de classe « A » de la PGA du Canada.

Conners, 23 ans, a obtenu son visa pour le Tournoi des Maîtres en 2014, grâce à sa deuxième place au Championnat amateur masculin des États-Unis. L’Ontarien de Listowel a été le meilleur amateur sur le parcours Augusta National, un fait impressionnant mais qui ne surprend pas Ingram.

« Le temps fort a été la carte de 69 qu’a signée Corey en deuxième ronde. Il a joué comme je sais qu’il en est capable, de dire Ingram. C’est quelque chose de spécial de jouer aussi bien sur un parcours aussi difficile et lors du plus important tournoi au monde. Mais Corey est un joueur de cette trempe. »

Diplômé de Kent State, Conners est devenu professionnel cette semaine à l’occasion du tournoi RBC Heritage, accédant du même coup à la formation Jeune pro d’Équipe Canada. La formation compte maintenant cinq hommes, ce qui, selon Ingram, est à la fois un signe positif et un nouveau défi.

« D’abord, je suis très content de l’existence du programme Jeune pro. Nous avons cinq joueurs vraiment talentueux. Mon défi, c’est d’assister à des tournois qui sont disputés sur plusieurs circuits. Cela dit, ces gars-là sont très solides et je suis fier de ce que nous avons fait pour leur apporter notre soutien. »

Ingram sourit quand on lui demande s’il a été en mesure de frapper quelques balles à Augusta.

« Je n’ai pas eu le temps, car ma responsabilité, c’était de soutenir Corey de mon mieux. De plus, Augusta a des horaires très serrés. La prochaine fois peut-être. »

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Profil de Conners au Tournoi des Maîtres

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Corey Conners (Douglas Portz/ Golf Canada)

Corey Conners prendra demain le départ du Tournoi des Maîtres. Nous en profitons pour relever quelques faits intéressants sur le premier championnat majeur de la saison et les plus récents succès de Corey.

Note : cliquez pour agrandir l’image

Corey Conners French Web

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En état de Grace

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Ann Carroll and Grace St-Germain (Golf Canada)

Développer un talent est une longue tâche. Ann Carroll, entraîneuse de la formation féminine de développement d’Équipe Canada, le sait mieux que personne, elle qui a sous sa tutelle trois jeunes golfeuses prometteuses, toutes âgées de moins de 17 ans.

Grace St-Germain, 16 ans, d’Ottawa, appartient à ce trio. Championne junior du Canada, elle est l’une des plus brillantes jeunes étoiles du pays. Cela dit, elle a encore un long chemin à franchir – elle occupe actuellement le 426e rang du classement mondial amateur. Le succès n’arrive pas du jour au lendemain, il faut du temps, beaucoup de temps.

Ann Carroll a déjà identifié les forces et faiblesses du jeu de sa pupille qui saura donc où investir ses efforts à sa première pleine saison au sein de la formation de développement.

« Elle est une compétitrice-née, toujours prête à se montrer à la hauteur de la situation à chaque tournoi, de dire Carroll. Tout au long de l’année, notre priorité sera d’augmenter sa force par le truchement d’un programme personnalisé de force et de conditionnement physique. »

Carroll et son élève ont travaillé ensemble pour la première fois l’automne dernier, à l’occasion du tout premier Championnat mondial junior féminin. Le Canada y a remporté sur ses terres la médaille de bronze tandis que Grace terminait 22e ex æquo du classement individuel, ce qui est plus qu’honorable, vu l’excellence du tableau international.

Quelles sont les forces de Grace qu’elle a tout de suite reconnues? La réponse de Carroll était prévisible.

«Elle s’implique totalement, ça, c’est sûr. De plus, elle facilite la tâche de l’entraîneur, elle en fait plus qu’on ne lui en demande. »

En remportant par sept coups le Championnat canadien junior féminin l’an dernier au Thornhill Golf & Country Club, St-Germain s’est placée sous les projecteurs, ce qui ne fera qu’accroître la pression et les attentes. Carroll et le personnel d’appoint d’Équipe Canada joueront un rôle important en l’aidant à maintenir son équilibre sur la route vers le sommet.

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Entraîner Équipe Canada dans une nouvelle ère

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Tristan Mullally

Il y a deux semaines, Tristan Mullally, entraîneur-chef de l’équipe féminine, était à Palm Springs, en Floride, où la nouvelle formation d’Équipe Canada tenait son premier camp d’entraînement de la saison. Durant cette période où il travaille avec le groupe, Mullally, tout comme le personnel d’appoint de la science du sport, veut optimiser chaque minute passée avec les athlètes.

« Nous essayons toujours d’améliorer nos méthodes d’entraînement par des séminaires, des échanges avec les entraîneurs et d’autres moyens, de dire Mullally. Il faut brasser des idées pour continuer à aller de l’avant. L’objectif de ce camp était de peaufiner des détails et tendances pour optimiser le temps des athlètes durant la saison morte. »

Après le camp, les athlètes d’Équipe Canada retournent habituellement à leur campus américain pour mettre en pratique la théorie en vue de la saison printanière de la NCAA. Entretemps, Mullally concentre ses efforts sur la planification du calendrier des compétitions.

Sept athlètes sont sous sa tutelle – quatre de la formation amateur et trois de l’équipe Jeune pro. Après examen des divers calendriers, Mullally désigne des « journées de contact » où il visite personnellement les athlètes au cours de la saison.

Pour rehausser la communication avec l’équipe le reste du temps, il utilise Edufii, un réseau d’entraînement en ligne, auquel ne peuvent accéder que lui, les athlètes et le personnel d’appoint. Le réseau comprend des données statistiques, des tâches assignées, des vidéos avec voix hors champ et plus encore. Outre le réseau destiné à l’équipe, chaque athlète a le sien propre.

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Edufii est l’un des nombreux outils que Mullally continuera d’optimiser dans l’espoir de répéter la remarquable saison 2014 d’Équipe Canada.


Le membre de classe A de la PGA du Canada possède aussi des aptitudes techniques dans le monde des médias sociaux, comme le prouve ce collage destiné à Twitter :

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Les entraîneurs-chefs commentent une année de grand cru pour Équipe Canada

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Tristan Mullally (Golf Canada/ Tyler Costigan)

La saison 2013-2014 aura peut-être été la meilleure de l’histoire du golf amateur canadien. Le Canada a vu une de ses golfeuses (Brooke Henderson) grimper au premier rang du classement mondial, les équipes masculine et féminine ont toutes deux pris la deuxième place du Championnat mondial amateur par équipes tandis qu’un garçon (Corey Conners) et une fille (Henderson) atteignaient la finale du prestigieux Championnat amateur des États-Unis.

Et ce n’est qu’un début.

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) a gagné le Jack Nicklaus Award, remis à l’athlète le plus méritant de la NCAA (Divisions I, II et II confondues) après que Svensson eut établi un record en inscrivant sept victoires sous les couleurs de l’Université Barry de Miami. Taylor Pendrith (Richmond Hill, ON) a figuré en bonne place au tableau des meneurs de l’’Omnium canadien RBC, grâce notamment à ses puissants coups de départ, lui qui a été le meilleur amateur du tournoi à moins 3. Jennifer Ha, 20 ans, membre de l’équipe nationale féminine, a été l’une de quatre Canadiennes seulement à éviter le couperet lors de l’Omnium féminin Canadien Pacifique 2014.

Collectivement, les deux équipes amateurs ont vu chacun de leurs cinq membres se placer dans le top 100 du classement mondial amateur (WAGR). Cela n’était jamais arrivé à l’une ou l’autre équipe depuis 11 ans qu’existe le programme, mais en 2014 cela est arrivé aux deux.

Joueurs eux-mêmes mis à part, plusieurs facteurs ont contribué aux succès d’Équipe Canada.

En premier lieu, il faut mentionner le dévouement du personnel d’entraîneurs d’Équipe Canada, mené par les entraîneurs-chefs Tristan Mullally et Derek Ingram.

« Nous avons vécu la meilleure année depuis le lancement du programme et je suis très fier des résultats des filles », a déclaré Mullally, entraîneur-chef de l’équipe féminine. « Si jamais la situation s’améliore encore, c’est que nous aurons gagné la loterie », ajoute-t-il à la blague.

Mullally, un professionnel de la PGA du Canada, est responsable du programme féminin depuis trois ans, aux côtés de Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe masculine et un vétéran de la scène de l’entraînement de golf au Canada.

« Nous avons connu une année fantastique où chaque joueur a obtenu d’excellents résultats, de dire le Winnipegois. C’est formidable de voir ces jeunes se développer pour devenir des joueurs de premier plan, mais en même temps il est excitant de prendre un joueur non classé et de l’aider à atteindre le sommet. »

Quant à leurs objectifs pour la saison prochaine, les deux entraîneurs estiment qu’il sera difficile d’égaler les résultats de 2013-2014.

« Nous nous sommes améliorés d’année en année depuis le lancement du programme, mais nous avons placé la barre très haut cette saison, affirme Mullally. De nouveaux jeunes entrent en scène et il sera difficile de faire aussi bien, mais nous allons y mettre tous nos efforts. »

« Vu le changement de joueurs, il ne sera pas facile d’obtenir d’aussi bons résultats que cette année, d’ajouter Ingram. Cela dit, nous tentons toujours de faire mieux et j’ai hâte d’entreprendre la prochaine saison avec son lot de nouveaux défis. »

Ingram et Mullally ont tous deux pris sous leur tutelle des joueurs additionnels dans le cadre du programme Jeune pro, lancé en 2013. En cette deuxième année du programme, le personnel d’entraîneurs s’efforcera d’intégrer complètement le programme au parapluie d’Équipe Canada dont il constitue le plus haut niveau. L’équipe de 2014/2015 n’a pas encore été nommée; l’annonce se fera au début du nouvel an.

La formation de développement d’Équipe Canada se trouve au premier niveau. Les membres de l’équipe nationale proviennent souvent de cette formation dirigée par les entraîneurs Robert Ratcliffe et Ann Carroll qui travaillent en étroite collaboration avec Ingram et Mullally. Dans un monde parfait, Équipe Canada aidera un joueur à passer de la formation de développement à l’équipe nationale pour aboutir dans l’équipe Jeune pro avant de voler de ses propres ailes.

Cliquez ici pour consulter la liste des membres d’Équipe Canada pour 2014-2015.

Henderson sous les projecteurs

Après une saison très occupée sur les parcours, Brooke Henderson a finalement la chance de savourer son nouveau statut de no 1 mondiale du classement amateur féminin.

Membre d’Équipe Canada et native de Smiths Falls en Ontario, Henderson a récemment participé en tant qu’invitée officielle à plusieurs événements sportifs.

Fin septembre, elle a fait la mise en jeu officielle d’un match pré-saison de la Ligue de l’Ontario entre les 67’s d’Ottawa et les Frontenacs de Kingston.

À la mi-octobre, les Sénateurs d’Ottawa ont diffusé une photo d’elle et de sa sœur Brittany sur Twitter.

Les sœurs Henderson ont aussi participé à un concours de coups cochés de 70 verges à l’aide d’une balle rose lors d’un match de football entre le ROUGE et NOIR d’Ottawa et les Alouettes de Montréal.

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Connais-toi toi-môi

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(Golf Canada)

Lors d’un récent sondage auprès des joueurs du circuit de la PGA, on leur a demandé d’expliquer la différence entre les meilleurs golfeurs au monde et ceux qui évoluaient sur le circuit depuis plusieurs années sans jamais avoir remporté de victoire. Ils ont évidemment parlé de technique et de distance sur les coups de départ, mais la majorité des joueurs ont tenu à souligner l’importance de la dimension mentale du jeu. Un nombre croissant de golfeurs de haut niveau se concentrent sur cette facette de leur jeu pour améliorer leurs performances.

Nous savons tous à quel point il peut être difficile de composer mentalement avec une séquence de mauvais trous, mais bien jouer et obtenir de bons scores, cela présente aussi sa part de défis. La plupart des golfeurs ont déjà fait l’expérience d’un début de partie exceptionnel, pour ensuite devoir se contenter d’un score dans la moyenne.

Pour bien jouer, il faut bien se connaître. Portez une attention particulière aux détails et soyez à l’écoute des signaux que vous envoie votre corps. Si vous êtes de nature calme et décontractée, et que vous fonctionnez habituellement à un rythme lent, est-ce que votre tempo et votre état d’esprit ont tendance à changer durant une compétition? Connaissez-vous les distances à partir desquelles vous jouez votre meilleur golf?

Évaluez votre niveau d’intensité et d’attention sur une échelle de 1 à 10. Où êtes-vous sur cette échelle lorsque vous ressentez le plus de plaisir à jouer une partie de golf? Si vous êtes habituellement à 6 et que vous montez à 8 lorsque les choses vont mal et que vous redoublez d’effort pour corriger la situation, cela aura

généralement un effet négatif sur votre performance. La même chose est vraie lorsque vous êtes sur une lancée et que vous accumulez les oiselets et les normales. Vous risquez alors de vous essouffler : votre niveau d’intensité baissera et vos scores en seront affectés. Comprenez-moi bien, il y a des fois où une augmentation de l’intensité peut donner de bons résultats, mais on ne peut pas fonctionner à plein régime tout

le temps. Soyez conscients du niveau où vous performez le mieux et rappelez-vous que plus vous resterez longtemps hors de cet état idéal, plus vos performances en souffriront.

Quel que soit votre niveau d’habileté, vous POUVEZ contrôler votre état d’esprit avant chaque coup. Vous n’arriverez probablement jamais à jouer une ronde entière dans un état idéal. Durant une partie, il est tout à fait normal de penser à toutes sortes de choses, comme à votre famille, à une victoire possible ou au temps qu’il fait. Cela arrive aux meilleurs golfeurs, mais ceux-ci sont capables de revenir dans le présent avant d’exécuter un coup important. Ils se donnent ainsi la meilleure chance possible de réussir le coup.

Pratiquez sérieusement

Au terrain d’exercice, imaginez le niveau d’intensité atteint lorsque vous jouez votre meilleur golf. Dans le doute, vous devrez peut-être essayer différents trucs, mais efforcez-vous avant tout d’associer un chiffre à votre personnalité.

Frappez des balles en gardant votre chiffre en tête, puis imaginez différentes situations vécues dans le passé pour com- parer. Gardez ce chiffre à l’esprit lorsque vous êtes sur le parcours. Avant chaque coup, demandez-vous si vous êtes au bon niveau d’intensité. Trop haut ou trop bas? Cette étape importante devrait amorcer toute routine précédant un coup.

Si votre intensité est trop élevée, vous pourriez devoir vous concentrer sur votre respiration. Respirez profondément (six respirations à la minute est idéal), cela vous aidera à revenir au bon niveau et à centrer votre attention sur vous-même et sur la tâche à exécuter.

Si votre intensité est trop basse par rapport à votre niveau idéal, essayez de penser aux bons coups réussis précédemment. Concentrez-vous sur le travail accompli jusqu’à présent, sur les réussites, sur tout ce qui pourrait vous ramener au niveau d’intensité recherché.

Il vous faudra un certain temps à intégrer cet exercice mental à votre routine précédant un coup. Tenez compte de vos progrès sur le parcours. Après chaque trou, mettez un crochet sur votre carte de scores si vous avez réussi à vous concen- trer correctement et à exécuter votre coup au bon niveau d’intensité. Mettez un X si vous avez omis de le faire ou si vous avez frappé un coup avant d’être fin prêt mentalement.

Faites le total à la fin de la partie. Au début, un crochet sur la moitié des trous joués représente un véritable succès.

Cela viendra avec le temps. Votre esprit continuera quand même à voyager d’une pensée à l’autre durant une ronde, mais vous disposerez d’un outil supplémentaire dans votre arsenal pour améliorer votre jeu. Si vous arrivez à jouer au golf à votre niveau idéal, vous serez plus calme et vous deviendrez un meilleur partenaire, tout en vous sentant moins fatigué et plus énergique à la fin d’une partie. Qui sait, peut-être aurez-vous besoin d’aménager un espace pour vos trophées?

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Derek Ingram est nommé Enseignant de l’année de la PGA du Manitoba

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Autre saison, autre prix pour le Winnipegois Derek Ingram. Cette semaine, l’entraîneur de l’équipe nationale masculine était de retour dans sa ville natale pour accepter, pour la huitième fois de sa carrière, le prix remis à l’Enseignant par excellence de l’année de la PGA du Manitoba.

Ingram, membre du Temple de la renommée du golf du Manitoba, a connu une année extrêmement fructueuse aux rênes d’Équipe Canada. En effet, les cinq membres de l’équipe nationale amateur masculine se sont hissés dans le top 100 du classement mondial amateur, un précédent depuis 10 ans qu’existe le programme Équipe Canada.

Toujours très modeste, Ingram n’en est pas moins fier des réalisations du programme Équipe Canada en 2013-2014.

« Je suis très honoré de recevoir à nouveau ce prix qui me motivera encore davantage pour la saison prochaine, de dire Ingram. L’équipe nationale a connu ses meilleurs résultats et sa meilleure saison à ce jour. J’éprouve un sentiment de fierté et de satisfaction pour avoir contribué au développement de ces joueurs qui ont obtenu des résultats tout à fait mérités. »

Pour la première fois cette année, Ingram a assumé des responsabilités additionnelles à Golf Canada à titre d’entraîneur de la formation masculine Jeune pro. Cette initiative vise à aider les jeunes professionnels canadiens à faire en douceur la transition entre les rangs amateurs et professionnels.

Ingram est également enseignant professionnel en chef à l’Elmhurst Golf & Country Club de Winnipeg. Autre facette de sa carrière d’enseignant : il contribue, au plan national, à la formation de ses collègues inscrits au Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), au bureau de la PGA du Canada.

Ingram a aussi été nommé Enseignant de l’année de la PGA du Canada à deux reprises (2003, 2007).

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Prêts pour les Jeux olympiques d’été de la jeunesse

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Maddie Szeryk et Tony Gil (Golf Canada)

NANJING, Chine ─ Les Canadiens Tony Gil et Maddie Szeryk sont prêts à entreprendre ce mardi la ronde initiale de la compétition de golf des Jeux olympiques d’été de la jeunesse au Club de golf international de Zhongstan.

Cette compétition marque les débuts du golf aux Jeux olympiques de la jeunesse. Ce sport, est-il besoin de le rappeler, renouera avec les Jeux olympiques d’été en 2016, à Rio de Janeiro.

Szeryk et Gil ont assisté aux impressionnantes cérémonies d’ouverture où quelque 4 000 participants ont séduit plus de 62 000 spectateurs au Centre olympique de Nanjing. Ce spectacle grandiose a rendu hommage aux personnes et aux événements qui ont fait l’histoire de Nanjing.

YouthOlympics-2014

La ronde d’exercice s’est déroulée lundi à Zhongstan par un temps extrêmement chaud et humide. Le parcours est dans un état impeccable, comme en témoigne notamment l’ondulation des verts. Les longs cogneurs devraient avoir un léger avantage en raison de la largeur des allées.

Robert Ratcliffe, entraîneur-chef de la formation de développement d’Équipe Canada, accompagne les joueurs qu’il a préparés à la compétition et aux nombreuses festivités.

« Notre stratégie consiste à frapper la balle en flèche sur les coups d’approche, de dire Ratcliffe. Tony et Maddie frappent tous deux la balle d’aplomb et ils étaient confiants à la veille de la première ronde. »

Gil, membre recrue de la formation de développement d’Équipe Canada, tentera avant tout de maintenir sa concentration sur un parcours difficile et dans des conditions difficiles.

« La clé, ce sera l’hydratation », de dire le golfeur de Vaughan en Ontario. « Je tenterai aussi d’éviter les erreurs mentales en focalisant sur la préparation de mes coups. »

Gil, 16 ans, disputera la première ronde en compagnie du sixième favori, l’Italien Renato Paratore.

Quant à Szeryk, qui a la double citoyenneté canadienne et américaine, elle tentera de rester calme malgré la pression résultat d’un tournoi d’une si grande envergure.

« Je devrai garder mon sang-froid sur chaque coup en mettant à profit les techniques de respiration », a déclaré la championne junior du Canada de 2013, âgée de 18 ans. « Il sera important d’atteindre les verts en coups prescrits, et c’est pourquoi je tenterai d’effectuer des coups de départ précis. »

Les garçons et les filles joueront trois rondes en parties par coups jusqu’à jeudi. La compétition par équipes de trois jours commencera dimanche.

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La semaine inoubliable de Brooke Henderson…

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Brooke Henderson, Stacy Lewis and Michelle Wie (David Cannon/ Photo Getty)
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Faits éclairs

Nicole Vandermade, une ancienne d’Équipe Canada, vient de gagner son premier tournoi professionnel. L’Ontarienne de Brantford a remporté par un coup le Four Winds Invitational sur le Circuit Symetra.

Garrett Rank, membre de l’équipe nationale amateur masculine, d’Elmira en Ontario, a joué 64-65 lundi pour remporter un tournoi de qualification du championnat U.S. Public Links. La semaine précédente, Rank, 26 ans, avait terminé ex æquo au 20e rang, à plus 2, du Northeast Amateur, un tournoi très relevé.

Tableau des meneurs

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) et Corey Conners (Listowel, ON), membres de l’équipe nationale amateur masculine, ont participé la semaine dernière au Syncrude Boreal Open présenté par AECON, un tournoi du Circuit de la PGA Canada. Ils ont terminé respectivement ex aequo aux 25e et 42e rangs.

Tableau des meneurs

Quatre garçons membres de la formation de développement d’Équipe Canada affrontent l’élite mondiale amateur cette semaine à la Coupe du monde de golf junior Toyota, y compris Étienne Papineau, de St-Jean-sur-Richelieu.

Pour en savoir plus

Après avoir été la meilleure amateur de l’Omnium féminin des États-Unis, Brooke Henderson, d’Équipe Canada, a fait 11 heures de voiture pour se rendre à Niagara, site cette semaine de l’étape ontarienne du Circuit canadien féminin.

Tableau des meneuses

Quatre membres de l’équipe nationale amateur féminine disputent le Championnat amateur féminin de Grande-Bretagne cette semaine au Royal St. George’s Golf Club.

Tableau des meneuses

Eugene Wong (North Vancouver, C.-B.), ex-membre d’Équipe Canada, occupe actuellement la cinquième place du classement aux gains du Circuit de la PGA Canada. À la fin de la saison, les cinq premiers obtiendront leur carte du Circuit Web.com.

Classement aux gains

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Pourquoi opter pour les établissements de l’ACSC

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Chris Hemmerich and Derek Ingram

À l’occasion du Championnat des universités et collèges canadiens, la semaine dernière, j’ai pu m’entretenir avec deux membres de l’équipe nationale amateur, Garrett Rank (diplômé de l’Université de Waterloo) et Chris Hemmerich (diplômé de l’Université de Guelph).

Selon Hemmerich, né à Kitchener en Ontario, sa décision de poursuivre ses études au Canada a été facile à prendre.

« J’ai passé quatre années à Guelph et je ne regrette rien, de dire le diplômé en commerce. J’ai fait comme tous les étudiants d’une université de la NCAA avec en plus le soutien de Ralph Bauer [professionnel de la PGA du Canada], de Golf Canada et de Derek Ingram [entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine].

Et Hemmerich d’ajouter que le programme de golf de l’Université de Guelph est en pleine ascension tout comme, en général, le golf de l’ACSC (Association canadienne du sport collégial).

« À ma deuxième année, le programme a été complètement remodelé, avec un nouveau personnel d’entraîneurs et un professionnel de la PGA du Canada sur place pour nous aider, dit-il. Par la suite, le programme a décollé et j’ai l’impression que cela se produit partout au Canada. »

Âgé de 21 ans, Hemmerich venait de disputer son premier tournoi professionnel, le PC Financial Open, une étape du Circuit de la PGA Canada. Il  était parti du bon pied, affichant moins 2 après neuf trous, avant de s’affaisser en commettant trois bogeys de suite en fin de parcours.

Bien qu’il ait été victime du couperet, Hemmerich a retenu les aspects positifs de l‘expérience et en a tiré les leçons.

« Même si vous réussissez sept oiselets et un aigle, cela ne signifie pas automatiquement que vous aurez un bon score, dit-il en souriant. Je sais maintenant davantage quels aspects de mon jeu je dois améliorer pour être dans la course dans les rangs professionnels. »

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Garrett Rank a la même opinion que Hemmerich quant à sa décision de rester au Canada.

« Ce qui me plaisait, c’était de fréquenter une université près de chez moi, qui en plus m’offrait une éducation de premier plan. C’était idéal pour moi », de dire le golfeur de 26 ans.

Rank a adoré chaque minute des cinq années qu’il a passées à Waterloo.

« Plusieurs débouchés se sont offerts à moi et j’ai vraiment grandi comme golfeur et comme personne, dit-il, confiant. Si c’était à recommencer, je choisirais Waterloo, sans aucun doute. »

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Quant à Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, il a eu un impact différent sur son propre établissement, l’Université du Manitoba.

Ingram a en effet cofondé l’équipe de golf, les Bisons de l’Université du Manitoba, à Winnipeg, qui étaient cette année les hôtes du Championnat des universités et collèges canadiens. Avec le Winnipegois Garth Goodbranson, Ingram a lancé l’équipe en 1999 pour donner aux étudiants la chance d’étudier à Winnipeg tout en peaufinant leur golf.

« Nous avons créé un programme à l’Université du Manitoba parce que nous voyions trop d’étudiants prendre la route du sud avec des demi-bourses pour en revenir endettés, dit-il. Nous voulions donner aux golfeurs l’occasion de rester au Canada et d’y développer leur jeu tout en bénéficiant d’un soutien solide. »

Peu après, il y a 10 ans, Ingram participait à la mise sur pied du Championnat des universités et collèges canadiens avec Goodbranson, Jim Fraser, ex-directeur général de la Fondation Golf Canada, et Cathy Macatavish, ex-présidente de la Fondation Golf Canada.

« Nous étions convaincus de combler un besoin et nous savions qu’il y avait de grandes équipes ailleurs au Canada. Heureusement, nous avons reçu une subvention pour le championnat inaugural, ce qui a fait avancer les choses. »

Ayant une expérience étendue des équipes universitaires et collégiales, Ingram estime que la décision de choisir tel ou tel établissement appartient au joueur.

« La réalité, c’est que la plupart des jeunes rêvent de jouer au golf aux États-Unis, reconnaît-il. Cela dit, les golfeurs qui ont restés ici, comme Garrett et Chris, ont vécu une expérience plus qu’excellente. Ils ont participé à des tournois de très bon niveau, ont eu accès à des installations de qualité et ont reçu une éducation très solide. C’est une option tout à fait viable. »

Pour terminer, Ingram donne son opinion sur l’avenir du golf dans les établissements postsecondaires canadiens.

«  Actuellement, les programmes de golf sont plus nombreux que jamais au Canada. Il y en a entre 10 et 15, comparativement à deux ou trois il n’y a pas si longtemps. Je suis convaincu qu’il y aura bientôt plus de Garrett Rank et de Chris Hemmerich au sein de notre équipe nationale. »

Pour un résumé du Championnat des universités et collèges canadiens 2014, cliquez ici.