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Le facteur X

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(Golf Canada Magazine)

J’aimerais attirer votre attention aujourd’hui sur un élément fondamental de l’élan : la rotation du tronc, une manœuvre essentielle qui permet de séparer les épaules du bassin durant l’élan. D’aucuns appellent cette disjonction le « facteur X ». Plus les omoplates sont indépendantes du bassin et des hanches, plus la distance sur laquelle le golfeur peut exercer sa force est longue. Exécutée rapidement, cette rotation accroît la puissance du coup.

Pour assurer la constance de l’élan, le golfeur doit maximiser la rotation du tronc tout en maintenant l’axe des omoplates parallèle à celui du bassin. Voici trois exercices destinés à améliorer votre élan en augmentant la capacité de pivoter de votre épine dorsale.

MOBILITÉ

15-10-26 - Mobility Story

Couchez-vous sur un rouleau de mousse posé au sol, perpendiculairement à votre colonne vertébrale. Commencez par faire deux minutes de va-et-vient sur le rouleau, de haut en bas, pour assouplir vos muscles. Ensuite, sur le rouleau immobile, faites 3 à 5 extensions arquées en soutenant votre cou avec vos mains; déplacez le rouleau de quelques centimètres et répétez l’exercice. Enfin, pivotez dans l’autre sens pour que votre colonne repose entièrement sur le rouleau, de la tête au coccyx. En gardant la pose, étirez lentement vos bras au-dessus de votre tête. Répétez six fois.

SOUPLESSE

15-10-26 - Flexibility Story

Les muscles grands dorsaux trop raides limitent la capacité de pivoter du tronc. Voici un exercice d’étirement pour améliorer leur souplesse en leur donnant le maximum d’extension possible.

Debout bien droit, avec une bande élastique autour des poignets, dressez les bras au-dessus de votre tête, les poignets légèrement écartés pour tendre l’élastique. En gardant le tronc étiré, penchez-vous sur le côté à partir du bassin tout en expirant et en maintenant la tension de l’élastique. Gardez cette pose durant trois grandes respirations avant de revenir à la position initiale. Répétez 2 à 3 fois de chaque côté.

SUR LE PARCOURS

Il importe de conserver sur le parcours toute la mobilité et la souplesse gagnées à la maison, car on a tous tendance à devenir tendus après avoir claqué tant de balles. Voici une manœuvre à exécuter sur le terrain d’exercice ainsi qu’aux 6e et 12e trous.

À l’aide d’un fer long, tâtez délicatement les muscles latéraux et dorsaux de votre tronc afin d’y déceler les nœuds de tension. Dès que vous en sentez un, massez-le doucement à l’aide du manche pour le faire disparaître, ce qui peut prendre de 2 à 3 minutes de massage avant que le muscle se détende. Repassez au moins cinq fois de haut en bas de votre dos pour détecter et éliminer toutes les tensions.


Le facteur X

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Étienne Papineau et Robert Ratcliffe font partie des récipiendaires du programme AEAE

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Étienne Papineau (Bernard Brault/ Golf Canada)

Petro-Canada a désigné Étienne Papineau et Robert Ratcliffe, d’Équipe Canada, comme récipiendaires en 2015 du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs (AEAE). Ils comptent parmi les 50 duos d’athlètes et d’entraîneurs qui ont touché une subvention d’aide à l’excellence dans leurs sports respectifs.

Les récipiendaires du programme AEAE pour 2015, venus de partout au pays, représentent aussi bien des sports d’été que d’hiver. Chaque duo athlète-entraîneur recevra 10 000$. Depuis 1998, Petro-Canada a versé plus de 9,4 millions de dollars à plus de 2 700 duos athlète-entraîneur.

«Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette subvention généreuse du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs», a déclaré Ratcliffe, entraîneur-chef de la formation de développement d’Équipe Canada. « Ce programme reconnaît l’importance des rapports entre athlète et entraîneur tout en étant conscient des coûts qu’implique un entraînement avancé. Ce montant m’aidera ainsi qu’Étienne à continuer d’exceller et de nous améliorer. »

Papineau, de St-Jean-sur-Richelieu au Québec, a représenté le Canada pour une deuxième saison. Âgé de 19 ans, il a remporté le tournoi Alexandre de Tunis, le Championnat amateur masculin du Québec et le Graham Cooke Junior Invitational.

Natif de Comox en Colombie-Britannique, Ratcliffe entreprend sa 10e saison à la barre de la formation de développement, Il est membre de classe « A » de la PGA du Canada.

Développé par Petro-Canada, le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien, le programme AEAE, qui est soutenu par plusieurs partenaires sportifs, offre un financement de 10 000$ à des duos d’athlètes non brevetés et d’entraîneurs afin de favoriser leur développement sportif et de les aider à réaliser leurs rêves olympiques et paralympiques. Les athlètes et leurs entraîneurs peuvent utiliser la subvention pour s’entraîner, se procurer de l’équipement ou se rendre aux compétitions.

Cliquez ici pour la liste complète des récipiendaires AEAE 2015

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Rétrospective avec Tristan Mullally

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Tristan Mullally peut réciter chaque réplique de Caddyshack, mais ses préoccupations quotidiennes sur le parcours n’ont rien à voir avec les pitreries qui ont fait le succès de ce film-culte.

Il est au contraire profondément convaincu que si vous vous donnez totalement au golf, le golf vous le rendra – philosophie qu’il inculque aux golfeuses de la formation nationale d’Équipe Canada.

Natif de Straffan en République d’Irlande, Mullally occupe ses présentes fonctions à Golf Canada depuis 2011. Membre Classe A de la PGA du Canada, il a à ce jour dirigé les destinées de cinq formations nationales (la sixième sera dévoilée fin septembre).

Mullally a pris sous son aile des joueuses qui, à force de succès, en sont venues à représenter la prochaine génération des golfeuses d’élite du Canada. Mentionnons tout particulièrement la sensationnelle adolescente Brooke Henderson, de Smiths Falls en Ontario, qu’il a conseillée tout au long de son cheminement vers le Circuit de la LPGA – un épisode de sa carrière qui lui tient à cœur.

« Nous savions que Brooke était une joueuse hors de l’ordinaire au moment où elle s’est jointe au programme, en 2011. C’est un privilège que d’avoir été son entraîneur, ainsi que celui des autres filles de la formation nationale qui ont de leur côté obtenu des résultats impressionnants. »

Au cours de la seule saison 2014-2015, Équipe Canada a signé deux victoires sur le Circuit Symetra, l’une par Sue Kim (Langley, C.-B.), membre de la formation Jeune pro, et l’autre par Augusta James (Bath, ON), une ancienne de la formation nationale. Quant à Rebecca Lee-Bentham (Richmond Hill, ON), elle aussi membre de la formation Jeune pro, elle a remporté sa première victoire professionnelle sur le Circuit canadien féminin en juin.

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En 2014, Mullally a vu son rôle prendre une dimension additionnelle à la suite du lancement de la formation Jeune pro dont fait aussi partie Henderson.

« Dorénavant, le personnel d’entraîneurs de l’équipe nationale assume des responsabilités supplémentaires en aidant les jeunes amateurs d’élite à faire la transition vers les rangs professionnels », indique Mullally, lauréat en 2014 du Prix d’excellence de Petro Canada. « Il est vrai que mon emploi du temps est plus chargé, mais j’appuie totalement cette initiative qui est conforme à notre objectif de placer nos athlètes parmi l’élite mondiale. »

Nonobstant les succès professionnels d’Équipe Canada, la stratégie de Mullally est axée sur le développement de la formation nationale amateur qui elle aussi a récolté des résultats probants cette année, notamment des victoires aux championnats amateurs de l‘Ontario et de l‘Alberta, ainsi que sur le Circuit Cactus.

Comme prévu, Brittany Marchand (Orangeville, ON) et Jennifer Ha (Calgary, AB) sont devenues professionnelles à la fin août. Cela signifie que l’équipe passera par une période de transition, le processus de sélection pour 2016-2017 étant en cours.

« C’est une période excitante de l’année pour les entraîneurs. Tout en réfléchissant aux succès de nos athlètes, nous accueillons de nouvelles golfeuses à la personnalité différente, ce qui pose de nouveaux défis », conclut Mullally.

La composition des formations d’Équipe Canada sera dévoilée au début d’octobre. On peut prendre connaissance des critères de sélection en cliquant ici.

 

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VIDÉO : Aider les jeunes professionnels du Canada à réaliser leurs rêves

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À sa deuxième année seulement, le programme Jeune pro d’Équipe Canada avance à grands pas.

Le programme a été conçu pour soutenir les jeunes professionnels canadiens les plus prometteurs sur la route du succès dans les rangs professionnels.

En 2015, Brooke Henderson et Sue Kim ont toutes deux signé la victoire sur le Circuit Symetra, Adam Svensson a gagné trois tournois professionnels tandis qu’Albin Choi a été sacré champion d’un tournoi du Circuit Mackenzie.

Lancé en 2014, Jeune pro, qui fait partie du volet haute performance de Golf Canada, veut assurer une transition en douceur des rangs amateurs aux rangs professionnels en soutenant des espoirs du golf canadien. Cette année, le programme soutient huit athlètes, comparativement à cinq à ses débuts, signe que les golfeurs canadiens d’élite sont de plus en plus nombreux.

Trois membres de la formation masculine de jeune pro (Svensson, Taylor Pendrith, Corey Conners) tenteront de laisser une empreinte sur le PGA TOUR en participant à l’Omnium canadien RBC qui aura lieu au Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario, du 20 au 26 juillet.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les athlètes et Équipe Canada.

Cliquez ici pour faire un don au programme par le truchement de la Fondation Golf Canada.

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Une question d’équilibre

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Magazine Golf Canada

Le contact de vos pieds avec le sol et l’équilibre sont des éléments fondamentaux de votre élan au golf. C’est à partir de là que vous pouvez développer votre puissance et la constance de votre jeu. Les éléments clés sont la mobilité de la cheville et la force du pied, stable et bien chaussé.

Depuis que Fred Couples a commencé à porter des chaussures de golf misant sur le confort, le nombre de golfeurs qui délaissent les traditionnels souliers à crampons a explosé. Parfaites pour les 8 kilomètres de marche d’un parcours, ces chaussures confortables offrent toutefois moins de stabilité durant l’élan que les anciennes, plus rigides. Il importe donc de trouver le bon équilibre entre confort et stabilité latérale.

L’ajustement des chaussures de golf est essentiel à la qualité du contact entre le pied et le sol. Voici quelques conseils pour choisir la chaussure qui convient :

  • Examinez la forme de votre pied. C’est elle qui dicte la forme de la chaussure à choisir. Un pied fort commande une chaussure plus ample, tandis qu’un pied étroit nécessite une forme de chaussure plus effilée.
  • Lorsque vous lacez votre chaussure de golf, si les œillets se touchent, c’est que la chaussure est trop large pour votre pied; si les œillets sont à plus de 1,5 cm, elle est trop étroite.
  • Marchez un peu dans la boutique pour vous assurer que le cuir ne serre pas à l’avant du pied et que l’arrière de la chaussure épouse bien votre talon. Une chaussure de golf bien ajustée ne doit pas être trop serrée car la plupart des pieds enflent durant la partie.

Vos pieds travaillent très fort pendant quatre heures sur un terrain de golf. Voici des blessures que, comme physiothérapeute de golf, je vois souvent :

  • Le névrome de Morton se caractérise par un épaississement du nerf entre les orteils, provoquant une sensation d’élancement et de brûlure.
  • L’arthrose entraîne une raideur douloureuse dans la jointure du gros orteil.
  • La fasciite plantaire est ressentie comme une douleur sourde au talon.
  • La métatarsalgie, où la douleur se situe dans l’avant-pied, se retrouve surtout dans le pied de traîne du golfeur.

Ces blessures nuisent à votre capacité de porter votre poids sur la jambe arrière à la montée de l’élan, puis de le transférer sur le pied avant à la descente.

Exercices

Voici trois exercices destinés à améliorer la mobilité de la cheville, l’équilibre debout et la coordination des muscles du pied.

Mobilité

Assis ou à genoux, le mollet aussi détendu que possible, posez le manche d’un bâton de golf sur celui-ci. En frottant légèrement le mollet, faites des allers-retours pour détecter les points sensibles du muscle. Massez doucement ces points à l’aide du bâton pendant 20 secondes, ce qui améliorera la flexibilité de votre cheville.

Équilibre debout

Debout, les mains sur les hanches, pliez un genou à 90 degrés en gardant l’équilibre sur l’autre jambe. Restez ainsi en équilibre, le gros orteil au sol, aussi longtemps que possible sans poser l’autre pied à terre. Faites deux séries de 20 secondes par jambe.

Coordination musculaire

La cheville détendue, relevez le gros orteil d’un pied sans que les autres orteils quittent le sol. Reposez le gros orteil au sol en poussant fermement et relevez les autres orteils. Alternez ces mouvements de manière fluide et coordonnée pendant 20 secondes. Répétez trois fois avec chaque pied. Vous pouvez faire d’abord cet exercice assis, puis debout et ensuite en équilibre sur une jambe.


Une question d’équilibre

Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Avant le tournoi

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Corey Connors on the putting green. (Golf Canada Magazine)

Imaginez que vous arrivez au club Augusta National à 6h45 le matin de votre premier Tournoi des Maîtres et que vous entamez votre échauffement avant la ronde initiale. Si on n’a jamais vécu ce genre d’expérience et qu’on n’a pas de routine établie, la pression peut s’avérer écrasante. C’est ce qu’a vécu Corey Conners d’Équipe Canada, mais il était bien préparé.

L’échauffement pour un tournoi, c’est la mise au point du moteur avant la course. Il faut bien accorder son corps et son esprit pour être fin prêt à jouer dès le coup de départ. L’échauffement typique d’un concurrent peut durer de 45 à 75 minutes. Chacun adapte sa routine aux circonstances et aux installations accessibles.

Il faut commencer par une série d’exercices dynamiques qui activent la circulation, préparent les muscles à réagir au quart de tour et réduisent les risques de blessure. Les membres d’Équipe Canada ont tous leur propre séquence de mouvements qu’ils peuvent amorcer tôt le matin, avant même de se rendre au parcours de golf, ou qu’ils exécutent au terrain d’exercice avant de frapper des balles.

La journée de nos joueurs débute par une dizaine de minutes de coups roulés sur de courtes distances, pour qu’ils sentent bien la vitesse des verts. Ensuite, ils se rendent au terrain d’exercice pour se préparer à jouer leur partie.

On commence d’abord avec les cocheurs pour s’assouplir : on frappe quelques coups légers, à ½ ou ¾ de la pleine puissance. On frappe ensuite deux ou trois coups avec chacun des bâtons impairs du sac, en commençant par le fer 9 et en continuant avec les fers 7, 5 et 3, puis le bois 3 et enfin quelques coups avec le bois de départ. On inverse ensuite l’ordre avec les bâtons pairs : d’abord les hybrides, puis les fers 4, 6 et 8, pour terminer avec les cocheurs.

Il faut s’assurer de viser un point précis à chaque coup, en changeant de cible de temps à autre. Essayez de réussir un bon coup avec chaque bâton avant de passer au suivant. Rappelez-vous que tous vos coups n’ont pas à être parfaits, ce n’est qu’un échauffement, une préparation de votre corps avant la partie, comme ces étirements qu’on fait avant de courir. Pas besoin qu’ils soient parfaits pour aimer le jogging.

Pendant cette séquence, à chaque trois coups, exécutez votre routine complète de préparation de coup comme si vous étiez sur le parcours. Les membres de l’équipe nationale terminent leur échauffement sur le terrain d’exercice en faisant comme s’ils jouaient les deux premiers et deux derniers trous du parcours du tournoi à venir, en exécutant leurs routines complètes. Je veux qu’ils visualisent ce qui va se passer sur le parcours, qu’ils choisissent une cible et, selon le vent, qu’ils s’efforcent de réussir le meilleur coup possible. Ils jouent ainsi jusqu’au vert virtuel comme si c’était une vraie partie, avec séquence complète pour chaque coup.

La préparation mentale compte autant que l’échauffement physique, et ces quatre trous simulés sur le terrain d’exercice font le travail. Après cette série, frappez un dernier coup de départ en suivant votre routine complète. Assurez-vous de conclure cette étape par un coup acceptable avant de vous rendre à l’aire d’exercice pour le jeu court. L’étape d’échauffement pour le jeu long devrait durer environ 25 minutes.

Pour la pratique du jeu court, frappez quelques coups cochés, d’approche et de sortie de fosse pour assurer un contact solide avec la balle et vous sentir prêt à jouer. Variez la position et l’emplacement de la balle, ainsi que vos cibles, pour chaque coup. J’aime bien que Corey (Conners) frappe différents coups au lieu de toujours répéter le même.

Faites ensuite quelques coups d’approche au vert en simulant ce qui pourrait se produire sur le parcours. Exécutez votre routine complète avec une balle, marquez-en l’emplacement et finissez le trou par un coup roulé. Trois ou quatre de ces coups d’approche se complétant par un roulé devraient vous donner une assez bonne idée de votre jeu court après une dizaine de minutes.

Rendez-vous ensuite au vert d’exercice et consacrez au moins 10 minutes à terminer votre préparation. Exécutez quelques roulés courts de moins de sept pieds avec routine complète. Corey utilise une ficelle attachée à deux piquets pour tracer une ligne droite, puis il s’exerce à frapper des roulés de moins de huit pieds le long de cette ligne. Il répète ensuite l’exercice dans une pente vers la droite, en s’efforçant de frapper la balle dans la ligne avant qu’elle n’amorce sa courbe de gauche à droite vers le trou. Il fait de même pour les roulés de droite à gauche. Il conclut avec des coups droits pour s’assurer de maîtriser ces roulés courts essentiels au jeu.

Après cette pratique des roulés courts, faites quelques roulés moyens de 10 à 20 pieds. Je préfère que les joueurs utilisent une seule balle, qu’ils fassent une lecture complète du vert et qu’ils s’astreignent à la même routine que s’ils étaient sur le parcours. De même, ils effectuent des roulés plus longs, mais toujours en utilisant leur routine complète et en achevant le trou. Enfin, il est toujours bon de réussir quelques derniers roulés courts avant de se diriger vers le tertre de départ.

Détendez-vous complètement avant de frapper votre premier coup; il peut s’être écoulé plus de 20 minutes depuis votre dernier élan complet. Respirez profondément pour vous détendre, en gardant le même rythme à chaque inspiration et expiration. Sachant que vous êtes bien préparé pour votre partie, vous pouvez maintenant sourire et savourer la compétition.


Avant le tournoi

Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Tours de hanches

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Golf Canada Magazine

Pour l’élan de golf, les hanches sont l’une des parties les plus importantes du corps. Elles doivent profiter d’une grande amplitude de mouvement pour que la rotation du corps crée une vitesse d’élan maximale. Pour effectuer cette rotation, l’articulation de la hanche doit être mobile et les muscles flexibles. De plus, ces muscles doivent être forts pour assurer la stabilité de la hanche et développer beaucoup d’énergie sur une courte période, toujours dans le but d’atteindre une vitesse d’élan optimale. Si vos hanches ne donnent pas leur plein potentiel, votre élan s’en trouvera entravé.

Voici trois exercices susceptibles d’améliorer la mobilité, la flexibilité et la force de vos hanches.

Mobilité

Roulement des muscles de la hanche

Étendez-vous sur le côté en plaçant l’arrière et le côté de la hanche sur un rouleau de mousse, bras et jambes supportant le plus gros de votre poids. Roulez lentement l’arrière et le côté de votre hanche contre le rouleau, d’avant en arrière, en vous servant de votre bras et de vos jambes, tout en inspirant et expirant au même rythme. Effectuez trois séries de 30 secondes. Ajoutez progressivement plus de pression sur le rouleau en réduisant le soutien de vos bras et de vos jambes.

Flexibilité

 Étirement des muscles fléchisseurs

Étendez-vous sur le dos et placez le rouleau de mousse sous votre bassin sans arquer le bas de votre dos. Soulevez vos deux jambes à 90 degrés par un fléchissement de la hanche et du genou. Abaissez lentement une jambe jusqu’à ce qu’elle soit bien droite, tout en gardant l’autre pliée. Gardez la posture 30 secondes, puis répétez de l’autre côté.

Force

Renforcement des muscles

Mettez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules, avec une bande élastique juste au-dessus des genoux. Vous devez maintenir une posture de golf (fer 6) durant tout l’exercice : genoux légèrement fléchis, dos droit, sternum vers le haut, abdominaux légèrement tendus. Commencez par ramener les genoux vers l’intérieur jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de tension dans l’élastique, puis écartez-les à nouveau jusqu’à la limite de vos hanches ou de l’élastique. Maintenez cette posture deux secondes et recommencez. Exécutez autant de répétitions que vous pouvez, en trois séries, avec une pause de 20 secondes entre chaque série.


Tours de hanches

Cet article a été publié dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Passer le flambeau : une nouvelle vague d’athlètes d’Équipe Canada est prête à briller dans la NCAA

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Sur le plan universitaire, 2015 aura été une année étrange pour Équipe Canada.

Taylor Pendrith (Richmond Hill, ON) et Corey Conners (Listowel, ON), coéquipiers à Kent State et co-lauréats du prix Mid-American Player of the Year, ont obtenu leur diplôme et entamé leur carrière professionnelle en tant que membres de la formation Jeune pro d’Équipe Canada.

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) est passé chez les pros au milieu de sa troisième année à l’Université Barry de Miami, après avoir décroché huit titres de la NCAA. Lui aussi s’est joint à la formation Jeune pro à la mi-saison, tout comme Conners qui a accédé aux rangs professionnels après le Tournoi des Maîtres.

Brittany Marchand (Orangeville, ON) a entrepris sa cinquième année en génie chimique à North Carolina State, devenant du fait inadmissible au sein de l’équipe des Wolfpacks.

Brooke Henderson, 17 ans (Smiths Falls, ON) a choisi de devenir professionnelle et de joindre la formation Jeune pro, abandonnant sa bourse pour l’Université de la Floride après avoir atteint le premier rang du classement mondial amateur féminin.

Austin Connelly, qui possède la double nationalité canadienne et américaine, a entrepris sa première année au sein de l’équipe amateur d’Équipe Canada, lui qui à 18 ans, alors même qu’il était élève du secondaire, a percé le top 20 du classement mondial amateur.

Ainsi, il ne reste plus que cinq athlètes inscrits à des programmes de la NCAA – quatre au sein de l’équipe amateur et un au sein de la formation de développement (Tyler Saunders). Ces cinq athlètes ont tous été sélectionnés au sein de la première équipe d’étoiles de leur association respective de la NCAA. Voyez comment :

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Comme Ha et Tong ont obtenu leur diplôme et que Hamilton entame sa quatrième année, les vétérans d’Équipe Canada devront passer le flambeau à la génération suivante, dont plusieurs membres entreprendront leur carrière universitaire en 2016 :

Tony Gil (Vaughan, ON – Université de Houston

Trevor Ranton (Waterloo, ON) – Université de l’Indiana

AJ Armstrong (St. Albert, AB) – Université Washington State

Patrick Murphy (Crossfield, AB) – UCLA

Jaclyn Lee (Calgary, AB) – Université Ohio State

Naomi Ko (Victoria, C.-B.) – Université N.C. State

Austin Connelly (double nationalité canadienne et américaine) – Université de l’Arkansas

Équipe Canada vit une période de transition excitante. Conformément au sentier prévu dans le programme, les athlètes grimpent les échelons dans l’espoir de faire partie de l’élite canadienne du golf.

Étienne Papineau (St-Jean-sur-Richelieu, QC) annoncera l’université pour laquelle il évoluera le 1er juillet.

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Mieux s’entraîner pour mieux jouer

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On croit qu’à force de s’entraîner, on en vient à maîtriser parfaitement son sport.  Encore faut-il s’entraîner correctement.  Les habitudes se créent par la répétition, mais elles peuvent aussi bien être bonnes que mauvaises.  On me demande souvent pourquoi un joueur est incapable d’obtenir des résultats à la hauteur des efforts et du temps qu’il met à s’exercer.  Ce n’est pas une question de quantité.  Quand on aime un sport et qu’on est prêt à s’entraîner avec diligence, il faut savoir tirer le maximum de ses efforts.  Voici un plan qui devrait vous aider à vous améliorer chaque fois que vous vous entraînez au golf.

  1. ÉCHAUFFEMENT
  2. MAINTIEN
  3. SENS TECHNIQUE
  4. CONSCIENCE DES RÉSULTATS
  5. RÉFLEXION
  1. Échauffement. Au cours de la période d’échauffement, concentrez- vous sur votre corps et votre esprit à la fois. Appréciez la sensation que procure chaque étirement ou exercice, et attardez-vous sur les endroits qui en ont besoin.  Le but est d’éviter les blessures, certes, mais aussi de vous préparer à performer au maximum, ce qui exige d’avoir l’esprit alerte.
  2. Maintien. Cela peut avoir plusieurs sens. Quand je parle de maintien, je parle de ce qui précède l’exécution du coup.  Chaque joueur a des tendances, ou mauvaises habitudes, dont il doit être conscient quand il prend position.  Ce peut être dans la prise du bâton, la position par rapport à la balle ou l’alignement.  La prise de position a une énorme incidence sur la technique; tirez tous les avantages de votre entraînement technique en étant constant dans votre prise de position.  Prenez des notes ou demandez à quelqu’un de vous photographier et tâchez d’y penser à chaque fois.
  3. Sens technique. C’est l’élément auquel on consacre le plus de temps, mais souvent sans amélioration notable. Prendre le temps de bien s’échauffer et de maintenir une constance là où l’on a tendance à errer, cela donne une meilleure prise à la technique.  Penser technique c’est être conscient des positions, sensations et points de repère.  On se concentre sur ce qu’on ressent ou sur le mouvement, et on évalue dans quelle mesure on atteint son objectif.  Utilisez une échelle de 1 à 5 pour mesurer votre approche de la position idéale, mais par vos impressions plutôt qu’en fonction des résultats. Chaque séance d’entraînement devrait comporter un élément technique, mais celui-ci ne doit constituer qu’une partie de l’exercice, pas le seul élément.
  4. Résultats. Les résultats sont une occasion de mieux connaître nos tendances. Quand on frappe 20 balles vers une cible, on veut savoir combien se sont arrêtées tout près, à gauche, à droite, à court ou au-delà de la cible. Chaque fois, on veut apprendre quelque chose.  C’est une source d’information à utiliser sur le terrain.  Et si on n’est pas satisfait de son jeu, on peut partager cette information avec un entraîneur. Utilisez cette phase d’entraînement pour vous tester.  Combien de balles pouvez-vous faire filer entre deux points imaginaires?  Combien pouvez-vous en faire arrêter à moins de 20 pieds d’une cible?  Pouvez-vous atteindre un drapeau avec différents types de coups?  Inscrivez vos résultats, ce qui pourra faciliter vos décisions pendant le jeu.
  5. Réflexion. Comment s’est passée votre séance d’entraînement? Après chacune, posez-vous la question suivante : « Si je devais recommencer cet entraînement, qu’est-ce que je ferais de différent? » Peut-être avezvous noté un manque de concentration à l’échauffement, une prise de position aberrante ou une perte de contact avec vos sens pour vous concentrer sur la technique.  Il en ressort toujours quelque chose.  Utilisez cette information et les points que vous notez pour guider votre prochain entraînement.  Quand on va s’entraîner, on doit savoir exactement sur quels éléments travailler, tout comme il faut savoir ce qu’on a accompli quand on en revient.

C’est la façon s’entraîner qui façonne les habitudes.  Si vous pouvez vous échauffer, assurer la constance de votre prise de position, pratiquer votre technique et apprendre à mieux connaître votre jeu à chaque entraînement, vous adopterez des habitudes qui donneront des résultats. La perfection n’existe pas au golf, mais une attention constante et la répétition de bonnes habitudes permettent d’atteindre plus souvent les meilleurs résultats possibles. L’entraînement sert avant tout à produire des améliorations permanentes.


Mieux s’entraîner pour mieux jouer

Cet article a été publié dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Un homme en mission : Austin Connelly se penche sur ses récents succès

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(Photo Getty)

Le golf, comme la plupart des sports, est un sport de statistiques. Pour Austin Connelly, le cadet de la formation de développement d’Équipe Canada, il s’agit simplement de « jouer comme on sait en être capable ».

Occuper le neuvième rang du classement mondial amateur comporte des avantages. Celui, par exemple, de faire une telle déclaration avec une confiance absolue.

De la confiance, Connelly en a à revendre. À la suite de son élimination du championnat américain Four-Ball la semaine dernière, le champion de la Coupe Jones a tout de suite exprimé sa déception et endossé le blâme.

« Ça ne s’est pas passé comme prévu », dit-il à propos de son match de demi-finale avec son partenaire Sam Burns. « Il est sûr que nous aurions dû mieux jouer. Je ne me suis pas élancé à mon goût sur les neuf premiers trous, ce qui n’a pas aidé mon partenaire. »

Connelly arbore la confiance de la jeunesse, mais sans dépasser les limites. Il est conscient qu’il lui reste beaucoup à apprendre, ce qu’il a pu constater quand il jouait contre et avec son coéquipier d’Équipe Canada, Corey Conners.

« L’an dernier, Corey m’a battu en prolongation pour gagner la Coupe Jones. C’est un très, très bon joueur, dit-il. Nous sommes devenus amis et je lui voue un grand respect. »

En novembre, Connelly et Conners ont fait équipe en Argentine pour mener le Canada à son tout premier triomphe en Coupe Tailhade par la marge écrasante de 19 coups.

Trois mois plus tard, Connelly défaisait Conners à l’Ocean Forest Golf Club. Il gagnait ainsi la Coupe Jones et savourait une douce revanche. Selon lui, cette rivalité amicale les motive tous deux.

« Nous ne faisons pas vraiment de blagues à ce sujet, déclare Connelly. Nous sommes essentiellement des compétiteurs et c’est pour nous une façon de nous motiver. »

À vrai dire, c’est lors de la Coupe Jones que Connelly a rencontré par hasard Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe masculine, ce qui a été à l’origine de son séjour au sein d’Équipe Canada.

« Mon père et moi, on est tombés sur Derek avant même le tournoi », explique Connelly qui s’entretient maintenant quotidiennement avec Ingram. « Il ne me connaissait pratiquement pas, il ignorait même que j’étais canadien. Après le match avec Corey, nous avons discuté plus souvent lors des tournois. J’avais constaté que les entraîneurs avaient fait un travail formidable pour améliorer les joueurs. Cela m’a beaucoup attiré. »

Depuis qu’il s’est joint à Golf Canada, Connelly, âgé de 18 ans et à sa dernière année de high school, a amélioré son classement mondial, grimpant d’une très respectable 48e place au top 10, ce qui en fait l’amateur le mieux classé du Canada.

« Je suis très fier d’être canadien et je suis très heureux de participer à ce programme, dit-il. Pour moi, il est important de profiter de ce soutien pour passer au niveau suivant. »

D’où Connelly est-il originaire? Quelle est son histoire?

Connelly a la double citoyenneté, partageant son temps entre la Nouvelle-Écosse et le Texas.

« J’ai passé plusieurs étés de mon enfance avec ma famille en Nouvelle-Écosse. Nous adorons le nord-est et nous y retournons chaque année. »

À l’automne, Connelly entend se qualifier pour un circuit professionnel. Entretemps, il a signé une lettre d’intention avec l’Université de l’Arkansas.

À sa dernière année peut-être dans les rangs amateurs, il faut s’attendre à ce que le nom de Connelly figure cet été au tableau des meneurs des championnats les plus prestigieux.