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Savoir exploiter la rétroaction

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Comment se fait-il qu’on réussisse toujours ce roulé de six pieds après l’avoir raté une première fois? Le plus frustrant, c’est quand on répète toujours la même erreur, comme celle de frapper tous ses coups de départ loin vers la droite, durant une partie, sans être capable de corriger le tir.

Bien que les deux exemples soient très courants, le premier illustre l’effet d’apprentissage – l’avantage de savoir exactement ce qu’on doit faire autrement pour obtenir un bon résultat. Le deuxième exemple, lui, démontre ce qui peut arriver quand on ne comprend pas pourquoi on a obtenu ce résultat.

La capacité de redresser la barre rapidement est l’attribut des grands joueurs. Mais tout comme celle de frapper la balle avec constance, au centre de la face du bâton, c’est une habileté que tout golfeur peut acquérir. Il s’agit de bien saisir comment la rétroaction de chaque coup influence la performance. Voici comment :

  1. Demandez à votre pro ou entraîneur de vous expliquer pourquoi la balle s’envole comme elle le fait. En général, elle décolle dans la direction où pointe la face du bâton au contact. La courbure (crochet gauche ou droit) résulte de la différence entre l’orientation de la face et le sens de la trajectoire du bâton à l’impact.
  1. Avec son aide, apprenez comment vos mouvements influencent votre façon d’amener la tête du bâton à frapper la balle. C’est le plus important.
  1. Votre coach vous montrera comment déceler les erreurs. Quels indices vous donnent l’impact et l’envol de la balle sur la cause du problème?
  1. Apprenez ensuite comment vous corriger. En vous fondant sur ce que vous avez appris à l’étape 3 et sur votre connaissance, acquise à l’étape 2, de l’envol de balle et de votre élan, qu’est-ce que vous devriez faire différemment?

En développant votre capacité de détecter – et de corriger – vos erreurs de performance, vous êtes mieux équipé pour réussir et éviter d’être frustré.

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Mobilité maximale

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La mobilité des chevilles est essentielle à la production de puissance à l’élan, en particulier la dorsiflexion, c’est-à-dire la flexion du pied vers le haut. Au cours de l’élan descendant, la cheville plie de plus en plus jusqu’à atteindre son degré maximum de dorsiflexion, juste avant le contact avec la balle. Plus grande est votre capacité de dorsiflexion, plus vous pouvez exercer de force musculaire sur le sol et ainsi provoquer une force de réaction. C’est cette réaction qui vous permet de générer un maximum de puissance à partir des muscles fessiers et de la jambe. Voilà ce qui donne toute sa vitesse au bâton, donc sa distance à la balle.

Mais là ne s’arrête pas l’effort exigé de la cheville, cependant. On veut en effet que celle-ci reste stable et ne s’affaisse pas durant l’élan descendant, provoquant ce qu’on appelle une pronation. Le muscle tibial postérieur (A) est ici le principal stabilisateur. Il est donc important que ce muscle soit à la fois puissant et souple.

Il faut aussi tenir compte du fait qu’un manque de mobilité des chevilles – ou une asymétrie à ce niveau – entraîne des problèmes d’élan, comme un relâchement hâtif de la posture à l’élan descendant, ce qui se traduit souvent par de mauvais tics sur le parcours, tel l’effleurement du sommet de la balle ou le balayage exagéré du bâton.

Pratiquez ces exercices pendant au moins trois semaines et vous verrez la capacité de compression de vos chevilles augmenter et vos balles voler plus loin.

Massage des mollets
C’est très simple : servez-vous de la tige d’un fer pour vous masser les mollets, à l’arrière de vos jambes. Massez chaque côté pendant trois minutes avant de monter sur le tertre.

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Force des chevilles

Passez une solide bande élastique sous votre pied, en la retenant des deux mains à l’autre extrémité. Au compte de deux, poussez l’avant du pied vers le bas, à partir de la cheville, et maintenez la pression une seconde avant de revenir en position initiale pour trois secondes. Recommencez aussi souvent que possible.

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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Comment façonner vos coups

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Alena Sharp (Golf Canada)

Quand j’analyse un élan de golf, j’ai plusieurs objectifs en tête. Il importe d’aider à créer le coup souhaité, certes, mais il faut aussi laisser assez de marge de variabilité pour produire divers coups sur demande. Je vais souvent suggérer un ajustement de la prise de position, plutôt qu’une modification de la mécanique d’élan de l’athlète. C’est plus facile à gérer (tant que le confort n’est pas prioritaire) et les résultats sont presque immédiats.

Concentrons-nous sur deux paramètres qui altèrent beaucoup l’impact et l’envol de balle : l’alignement des épaules et la position de la balle.

Les athlètes performants, telle l’olympienne Alena Sharp, membre d’Équipe Canada aux Jeux de Rio en 2016, savent comment ajuster ces positions pour obtenir le résultat visé. Elle illustre ici deux prises de position différentes qui façonnent les coups différemment.

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Crochet gauche
Les épaules s’alignent sur la droite de la cible, la balle est plus près du centre de la posture. Ceci oriente la trajectoire du bâton pour un impact sur la droite de la face et favorise un envol de droite à gauche.

Crochet droit
Les épaules s’alignent sur la gauche de la cible, la balle est plus près du pied d’attaque. Ceci oriente la trajectoire du bâton pour un impact sur la gauche de la face et favorise un envol de gauche à droite.

Au début, ces positions peuvent être inconfortables et l’impact sera moins constant. Mais persévérez et essayez les deux. Vous pourriez en avoir besoin pour réussir certains coups sur le parcours.


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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Équipe Canada, j’y crois

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(Minas Panagiotakis)

Il y a 11 ans, le développement des joueurs au Canada, qui accusait un retard indu, a (finalement) gagné des adeptes.Humbles débuts? Voyez ça comme l’équivalent d’une franchise d’expansion au sport professionnel. Aucun entraîneur, aucun joueur, aucun mécanisme de soutien ni structure au lancement, mais un nom : Équipe Canada. Dans un pays imbu de hockey, on ne peut pas résister. Et qui pourrait résister au concept de foi? C’est un mot puissant. La foi est au cœur de ce programme, à mon avis. Elle a permis sa mise en œuvre. Quand les premiers adeptes d’Équipe Canada se sont mis à l’ouvrage, abandonnant leurs égos, une chose étrange est arrivée : ils ont trouvé un terrain d’entente. Ils ont fait de la « foi » un fondement du processus de création d’une équipe nationale. Et cette foi, ils l’ont trouvée dans une confiance mutuelle.

« Au début, bien des gens étaient fascinés, mais ils avaient aussi beaucoup de questions, raconte Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. À quoi ça va vraiment servir? Quel effet cela aura-t- il? Est-ce que ça peut durer? Pouvons-nous travailler tous ensemble? Et ça n’a fait que s’améliorer, année après année, depuis lors. » S’attendait-on à de tels résultats? À ces 29 victoires sur les circuits du monde entier, à tous ces drapeaux canadiens s’affichant dans les classements officiels après une décennie seulement? Improbable, mais ça s’est produit. On a aussi vu des admirateurs se pressant sur dix rangs au bord des allées de l’Ottawa Hunt & Golf Club pour voir Brooke Henderson à l’Omnium féminin CP. On a vu la golfeuse se hisser au 2 e rang mondial avant l’âge de 19 ans. On l’a vue remporter un championnat majeur et trois autres titres de la LPGA, et presque une médaille aux Jeux olympiques.

Et que dire de Mackenzie Hughes? Pouvait-on l’imaginer gagnant sur le PGA TOUR dès sa première saison? Ou espérer que le Circuit Symetra compterait deux championnes canadiennes, Anne-Catherine Tanguay et Brittany Marchand, en 2017? Auriez-vous jamais pensé être si optimiste, si confiant pour le golf canadien? Pas moi. Mon espoir pour cette initiative, il y a 11 ans, se limitait à quelques bonnes choses, pas extraordinaires mais convenables, comme d’aider au développement, pas d’engendrer un déferlement de succès. Je dois sans doute des excuses à ces décideurs, entraîneurs et « croyants » du début. Le programme de développement de Golf Canada est non seulement l’une des plus belles histoires méconnues du sport canadien, c’est aussi une initiative que d’autres pays, partout dans le monde, veulent imiter. « La mission de notre programme est simple, explique Thompson, produire davantage de Brooke Henderson et de Mackenzie Hughes, plus souvent, par dessein, pas par hasard. » La structure est prioritaire. Équipe Canada représente un investissement annuel de 1,5 million de dollars, à plusieurs niveaux, suivant un cheminement clairement défini. Cela commence par la formation de développement qui mène à la formation amateur, puis au soutien, à l’aide et au mentorat de la formation Jeune pro. À compter de 2018, le programme national de développement comprendra un volet académique de 18 semaines. Les joueurs et les coachs séjourneront au Bear Mountain Resort de Victoria, en immersion dans un centre d’excellence de haut niveau. Les jeunes fréquenteront une école secondaire locale. L’entraînement, qui durait de 30 à 35 jours par année, passera à 120 jours. « Quand nous avons vu ce qui se faisait dans le monde, tout ce temps et ces points de contact que d’autres pays offrent à leurs joueurs, nous avons constaté que cette étape manquait chez nous », ajoute Thompson. Parmi tant d’étapes qu’Équipe Canada assure en chemin, pourrais-je conclure.


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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Brittany Marchand : à petits pas dans la bonne direction

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(Bernard Brault/ Golf Canada)

Dans la vie comme dans le sport, le mieux est parfois de suivre le courant. Voilà une recette qui a profité à Brittany Marchand qui, à petits pas, progresse dans la bonne direction.

Depuis ses débuts professionnels en 2015, cette Ontarienne d’Orangeville, diplômée de l’Université North Carolina State et ex-membre de la formation nationale amateur d’Équipe Canada, n’a cessé de progresser.

« Depuis l’obtention de son diplôme, Brittany a pu se concentrer totalement sur le golf et elle s’améliore d’année en année », constate Tristan Mullally, entraîneur-chef de la formation féminine d’Équipe Canada.

La championne amateur de l’Ontario de 2012 a connu un certain succès à sa première saison complète sur le Circuit Symetra en 2016, ayant évité le couperet dans 19 tournois sur 21 tout en revendiquant trois top 10. Cette année, cependant, elle a élevé son jeu d’un cran.

En juin, Marchand s’est pour la première fois qualifiée pour les rondes du week-end dans un tournoi du Circuit de la LPGA, la Classique Manuvie de la LPGA à Cambridge, en Ontario. Elle a même abordé la ronde finale à égalité en 9e place au Whistle Bear Golf Club avant de connaître des ennuis et de clore le tournoi ex æquo au 46e rang.

Par la suite, Marchand est tombée sous le couperet dans trois des quatre tournois du Circuit Symetra auxquels elle a participé avant de faire une percée à la Classique PHC, à Milwaukee. La golfeuse de 25 ans a triomphé au Wisconsin en affichant moins 13 pour ce tournoi de 54 trous.

C’était sa première victoire sur le Circuit Symetra. En prime, elle a obtenu un laissez-passer pour le Championnat Évian, le cinquième et dernier tournoi majeur de la saison de la LPGA.

Et l’Ontarienne de continuer sur sa lancée la semaine suivante en enlevant le Championnat féminin de la PGA du Canada DATA, tout juste devant sa bonne amie Augusta James, au Scarboro Golf & Country Club.

« J’ai connu des hauts et des bas après le Manuvie, mais j’ai retrouvé la forme depuis les dernières semaines », indique l’ancienne Wolfpack qui détient un diplôme en génie chimique.

Selon Mullally, Marchand est récompensée pour son acharnement au travail.

« Elle s’est efforcée de peaufiner toutes les facettes de son jeu et c’est pourquoi elle s’améliore de jour en jour, dit-il. Et, en même temps, sa confiance en soi se trouve accrue. »

Lorie Kane, quadruple championne sur le Circuit de la LPGA, a aussi remarqué que Marchand avait acquis maturité et confiance.

« J’ai joué avec Brittany l’an dernier à Calgary lors de l’Omnium féminin CP. Elle a été victime du couperet, ce qui n’aurait jamais dû arriver. Je pense qu’elle était un peu nerveuse, car sinon elle a joué du golf solide de bout en bout », de dire Kane, membre du Temple de la renommée du golf canadien.

« Elle est partie de loin, mais elle a gagné un tournoi sur le Circuit Symetra et ensuite le championnat DATA. On peut dire qu’elle progresse dans la bonne direction, ajoute Kane. Elle travaille fort dans le but d’obtenir sa carte à temps plein du Circuit de la LPGA et, actuellement, elle fait ce qu’il faut pour y arriver. »

Les 10 premières du classement aux gains du Circuit Symetra en 2017 mériteront leur carte à temps plein du Circuit de la LPGA pour l’an prochain. Pour l’heure, cet objectif reste à sa portée.

Marchand signale que son laissez-passer pour le Championnat Évian, qui aura lieu du 14 au 17 septembre à Évian-les-Bains, compliquera le défi de finir la saison du Circuit Symetra dans le top 10.

« Ma qualification pour le Championnat Évian a été à la fois une bénédiction et une malédiction puisque je devrai rater quelques tournois du Circuit Symetra. Je devrai mettre les bouchées doubles, car il ne me restera que quatre tournois pour obtenir ma carte de la LPGA », indique Marchand.

Cela dit, Marchand note que sa performance au Championnat féminin CP 2017 a raffermi sa confiance en lui rappelant qu’elle possédait les atouts nécessaires pour rivaliser avec l’élite de la LPGA.

« Vu mon résultat à l’Omnium, je serai plus confiante quand je renouerai avec le Circuit Symetra. La concurrence est vive là-bas aussi, mais je serai encouragée », de dire Marchand, seule des 14 Canadiennes, avec Brooke Henderson, à avoir évité le couperet à l’Ottawa Hunt & Golf club.

Si son objectif, comme celui de toutes les professionnelles du Circuit Symetra, est d’évoluer à temps plein sur le Circuit de la LPGA, elle comprend que le golf est un sport mental et qu’à ce stade la suranalyse n’a pas sa place.

Marchand préfère au contraire suivre le courant en se disant que si elle joue comme elle en est capable, elle obtiendra les résultats escomptés.

« Je ne veux pas me laisser prendre au jeu des attentes. L’idée, c’est tout simplement de jouer comme j’en suis capable, et advienne que pourra. Si je dois repasser par les qualifications, eh bien, je le ferai. Mais je sais que j’ai les atouts qui me permettront de finir dans le top 10. »

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Long, court, OK!

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(Golf Canada)

Variez la distance de vos coups sur le terrain d’exercice pour vous aider à en contrôler la précision sur le parcours.

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Un des attraits du jeu d’approche est qu’il permet aux golfeurs de vraiment se distinguer, les uns des autres, sur le parcours. En peaufinant votre maîtrise des cocheurs, vous jouerez plus souvent la normale ou l’oiselet, même après une erreur au coup de départ. Et ça n’exige pas trop de puissance, car la plupart des coups sont de moins de 110 verges.

Dans cette optique, je vous recommande cet exercice, un de mes préférés, que j’appelle « Long, court, OK! » Je place trois marqueurs sur le terrain d’exercice, à 40, 60 et 110 verges, disons, et je demande aux joueurs – ici, Stuart Macdonald (à gauche) et Hugo Bernard (à droite) – de frapper trois balles vers chaque cible. Mais au lieu de leur dire d’envoyer chaque balle exactement sur la cible de 60 verges, par exemple, je leur demande de frapper la première balle à 55 verges, la deuxième à 65 et ensuite à régler leur coup à la bonne distance, soit à 60 verges.

La pratique de cet exercice « Long, court, OK! » aide le golfeur à mieux ressentir la distance exacte et à comprendre les petits ajustements qu’il doit appliquer à la vitesse et à la longueur de son élan pour contrôler la distance et toucher la cible. En sachant tirer profit de cette sensation, vous maîtriserez mieux votre jeu d’approche.

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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Paré à jouer

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Le jeu lui-même, intégré aux séances d’exercice, aide à la concentration sur le parcours.


Si vous avez déjà pris des leçons de golf, on vous a sans doute enseigné des séries d’exercices destinés à vous aider à apprendre par la répétition de gestes dirigés. Même s’ils sont importants pour améliorer le jeu physique, ces exercices ne suffisent pas à rehausser la performance globale.

Prenez par exemple votre coup d’approche au dernier trou d’une récente partie de golf.

Pensez à ce qui a influencé votre choix de coup à ce moment-là. Vous avez probablement examiné la pose de balle, la force et la direction du vent, la distance du coup et la position d’éventuels obstacles. Et au moment d’exécuter le coup, votre esprit et votre corps ont réagi de façon particulière à cette situation précise.

Bref, toutes sortes d’éléments entrent en jeu dans la performance golfique. Il importe d’intégrer ces « pièces de jeu » dans vos séances d’exercice, car elles déterminent vos réactions spécifiques aux diverses situations de jeu. Le but de l’entraînement n’est-il pas de vous préparer à mieux jouer?

Voici comment intégrer plus d’éléments de jeu à vos exercices :

  1. Identifiez une facette de votre jeu à améliorer.
  2. Examinez comment vous exécutez cette séquence durant une partie et essayez de recréer à l’entraînement les conditions exigeant le même processus décisionnel qu’au jeu.
  3. Inventez des règles et un système de pointage correspondant à votre niveau d’habileté.
  4. Limitez le nombre de répétitions successives de ce même coup.

Quand je travaille avec un athlète pour l’aider à améliorer son jeu de fers, par exemple, je peux lui demander de jouer un jeu très simple où il frappe neuf coups vers neuf cibles différentes. Il va ensuite additionner les distances qui restent entre ses neuf balles et les neuf cibles, le but de l’exercice étant d’arriver à la plus basse somme totale.

L’exercice comporte un objectif précis, un système de pointage simple et la nécessité de prendre des décisions préparatoires, pour chaque balle, qui s’apparentent à celles que le golfeur prend en compétition.

Les possibilités d’invention de défis variés à l’entraînement sont illimitées. La créativité est votre alliée, et en intégrant des éléments de jeu amusants à vos exercices, vous profiterez davantage des efforts et du temps que vous y consacrez.


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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Épaule endolorie: Pour éviter d’avoir mal, améliorez votre mobilité et votre prise de position.

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(Golf Canada)

L’épaule est la troisième partie du corps la plus souvent blessée chez le golfeur. Cela tient surtout à la vaste gamme de mouvements que cette articulation doit accomplir tout en maintenant sa stabilité durant ce geste particulier qu’est l’élan de golf.

En réalité, l’épaule est plus qu’une simple articulation, elle agit comme pivot moteur reliant la colonne thoracique, les côtes et l’omoplate. Ainsi, une contrainte physique commune à de nombreux golfeurs, et qui entraîne des douleurs à l’avant de l’épaule, résulte d’un manque de mobilité de la poitrine, du milieu du dos et de la colonne vertébrale à la cage thoracique. C’est souvent la conséquence d’un travail régulier, de fléchissements fréquents du dos. Bien des golfeurs transposent cette posture au golf, adoptant ce qu’on appelle la « posture en C » lorsqu’ils prennent position.

Cette posture permet à l’omoplate de glisser vers l’avant, ce qui provoque un pincement des muscles de la coiffe des rotateurs à l’avant de l’épaule.

Les deux principales façons de réduire les effets d’une épaule endolorie sur l’élan de golf consistent à améliorer la mobilité de la colonne vertébrale au milieu du dos ainsi que la prise de position. Voici comment:

Mobilité

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Couché sur un rouleau de mousse ferme, genoux fléchis et mains soutenant la nuque, poussez lentement sur le sol avec vos pieds de manière à pivoter vers l’arrière sur le rouleau qui sert d’axe au milieu de votre dos. Si c’est trop dur, ajoutez une serviette pliée sur le rouleau pour amortir la compression du dos sur celui-ci. Répétez l’exercice pendant 20 à30 secondes, reposez-vous une minute, puis recommencez trois fois.

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Position
Lorsque vous prenez position pour l’élan, au lieu de vous pencher sur la balle [A], avancez plutôt votre sternum (l’avant de la poitrine) vers la balle [B]. Cela ne devrait mobiliser qu’un quart de l’effort et vous permettre de redresser le centre de votre colonne thoracique sans avoir à faire trop d’efforts musculaires qui limiteraient votre capacité de bien pivoter durant l’élan.

Pratiquez ces deux exercices pendant trois semaines et vous verrez évoluer votre élan. Et surtout, vous aurez moins mal à l’avant des épaules.


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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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Œuvre inachevée

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(Golf Canada)

Le jeu exceptionnel de Jared du Toit à Glen Abbey a démontré qu’il a ce qu’il faut pour se mesurer aux meilleurs. Cet été, il veut remettre ça.


L’an passé, Jared du Toit avait l’intention d’aborder l’Omnium canadien RBC 2016 – son premier départ à un tournoi du PGA TOUR – comme n’importe quelle autre compétition.

Mais il ne s’attendait pas à vivre une telle expérience.

« Quand je participe à un tournoi, d’habitude, j’allume la télé dans ma chambre d’hôtel pour me détendre, le soir, en regardant SportsCentre, dit-il. Mais là, je ne pouvais pas l’allumer parce que toutes les chaînes sportives affichaient la même manchette et je ne voulais pas voir ça! »

« Je ne voulais pas être entraîné dans tout ce cirque, c’était la première fois. »

Sur Sportsnet, TSN, Golf Channel, du Toit était le sujet de l’heure. Et partout au pays, sur les terrains de golf, on ne parlait que de lui.

À juste titre.

Représentant l’Équipe nationale amateur du Canada grâce à une exemption, le golfeur de 21 ans originaire de Kimberley, C.-B., a explosé sur la scène cette semaine-là à Glen Abbey. On y a vu l’ascension, digne d’un conte de fées, d’un athlète relativement inconnu qui devient aspirant crédible au titre.

Il a joué une première ronde de 67, cinq sous la normale, à un coup de la tête. Grâce à ses scores de 71 et 70 les jours suivants, le nom de du Toit n’était jamais loin du sommet du tableau.

Et en calant un roulé de 40 pieds pour réussir l’aigle au dernier trou, samedi, il s’est assuré une place dans la finale du lendemain, avec une bonne chance de devenir le premier Canadien à remporter un omnium canadien depuis Pat Fletcher en 1954.

Du Toit a conclu la ronde finale avec un score de 71, trois coups derrière le champion Jhonattan Vegas et ex aequo au neuvième rang cumulatif. Il a ainsi terminé premier parmi les Canadiens, à 17 incroyables coups du deuxième meilleur amateur.

Jason Day, qui se classait meilleur golfeur de la planète à son arrivée à Glen Abbey, a fini deux coups derrière du Toit.

« Nous savions que Jared jouait bien, déclare Derek Ingram, entraîneur-chef de l’Équipe nationale masculine. Mais ce qui m’a impressionné le plus, c’est de voir son cran et sa confiance toute la semaine dans cette situation. Il s’épanouissait, il aimait ça et s’en nourrissait sans se laisser déconcentrer. »

« Il y a d’autres gars qui maîtrisent bien le jeu, ajoute Ingram, mais c’est différent quand on réussit à le faire entouré de toute cette foule, sous pression et par grande chaleur. C’est ce qui le distingue à mes yeux. »

Et ce n’est pas tout ce qui distingue du Toit, loin de là!

Jeune homme poli et raffiné, du Toit bouillonne d’enthousiasme comme si c’était hier quand on lui rappelle cette semaine chaude, humide et inoubliable de juillet dernier.

Le soutien de la foule de ses compatriotes était, comme il ne cesse de le répéter, « incroyable ». Il recevait des encouragements de l’intérieur des cordes, aussi, de la part des Graham DeLaet, Adam Hadwin, Nick Taylor et autres Canadiens en lice.

« Franchement, tous les gars, sans exception, étaient fiers de moi », ajoute du Toit.

Mais les appuis venaient aussi de sources improbables, tel son partenaire de jeu, ce dimanche-là, vainqueur de la Coupe FedEx en 2012 et de huit tournois sur le PGA TOUR.

« Le jour de la finale, Brandt Snedeker m’encourageait tout le temps, il faisait en sorte que je me sente bien, raconte le jeune amateur. Mon début de ronde a été laborieux et il me répétait : “Lâche pas, continue, ça va venir.” J’ai enfin réussi un oiselet au 8e trou et il m’a applaudi, a pompé son poing en disant “OK, c’est parti!” C’était super cool. »

Évidemment, du Toit a beaucoup appris de son expérience à Glen Abbey, mais les semaines qui ont suivi lui réservaient une autre leçon importante.

« Lorsque je participais à des tournois amateurs ou universitaires, après ça, je me mettais de la pression pour bien jouer, pour me montrer à la hauteur de ce que j’avais fait, avoue-t-il. Je ne voulais pas être le gars qui avait bien joué seulement une semaine. J’étais sous pression et j’ai mal joué parce que j’étais trop stressé sur le terrain. »

« Mais pour l’Omnium, c’était une bonne semaine, ajoute du Toit. Si cela avait été un tournoi amateur, je l’aurais sans doute gagné. Mais c’était juste une semaine, et le simple fait de comprendre ce qui s’était passé m’a vraiment aidé : mon processus, ma préparation, la qualité de mon élan. Il me fallait comprendre ce qui m’avait mené là, en position de réussite, plutôt que d’essayer trop fort de réussir chaque semaine. En continuant de bien faire toutes les petites choses, ça va marcher à la longue. À court terme, ça m’a donné une bonne leçon. »

Il faut croire que du Toit apprend vite, car il a connu une dernière saison éclatante avec les Sun Devils de l’Université Arizona State, triomphant notamment au championnat The Prestige à la mi-février. Bientôt muni d’un diplôme en marketing, il préfère gagner sa vie sur les allées et les verts, et de ce côté, il continue de faire ses devoirs.

« Je crois qu’une des choses qui l’aide le plus, explique Ingram, c’est le fait qu’il a d’excellentes habitudes. Ce n’est pas très sexy, mais ça fonctionne. Ce gars-là travaille extrêmement fort et il est très intelligent. C’est un bon athlète qui a pratiqué plusieurs sports. Toutes ces choses commencent à se traduire en un homme qui pourra devenir un très, très bon golfeur professionnel. »

« Si on le lance sur le PGA TOUR, ses chances sont bonnes. »

Du Toit aimerait bien être lancé sur le PGA TOUR. Ça fait des années qu’il en parle. Après cette remarquable performance à l’Omnium canadien RBC en 2016, il peut se rassurer.

« C’était comme je rêvais que ce serait, et même mieux, conclut du Toit. Et de voir qu’en jouant de mon mieux, je peux être compétitif et gagner ma vie sur le circuit… après tout, c’est ça le but. J’ai validé mes rêves et tout ce qui me motive à travailler si fort. »


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Cet article a été publié dans l’édition Familles au jeu du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

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L’ABC de l’envol de balle

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(Golf Canada)

Contrôlez votre trajectoire à l’approche des verts grâce à ces trucs faciles de Tristan Mullally, l’entraîneur-chef d’Équipe Canada féminine.


La maîtrise du jeu court tient moins à la perfection technique qu’à la maîtrise de la trajectoire de balle. C’est la prise de position qui règle la hauteur d’envol de la balle selon le point d’atterrissage voulu pour aboutir le plus près possible du trou. Jennifer Ha, membre du Circuit de la LPGA et de la formation Jeune pro de Golf Canada, en fait ici la démonstration.

PRISE DE POSITION
Jennifer a posé cinq balles devant elle, dans l’axe de la cible, la balle du milieu se trouvant au centre de sa position. Votre centre de gravité (sternum) doit rester constant, légèrement penché vers la cible, et la position de vos mains (également constante) doit naturellement se trouver plus bas. La deuxième balle (blanche) sert de point de référence.

À partir d’ici, quelques ajustements de la position initiale permettent de moduler la trajectoire de la balle, du plus bas au plus haut.

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Envol le plus bas
La balle est à l’arrière (blanche), la tige est plus verticale. On se tient plus près de la balle et plus droit pour accommoder la poignée élevée en position étroite.

Envol le plus haut
La balle est à l’avant (blanche), la tige est inclinée. On se tient plus loin de la balle pour accommoder la poignée plus basse, et la face du bâton est plus ouverte en position élargie.

Entre ces deux trajectoires, toute une gamme de hauteurs s’offre à vous. Exercez-vous aux cinq positions en variant le choix de balle, l’angle de la tige et le recul par rapport à balle. Si l’envol de balle est plus bas ou plus haut que souhaité, servez-vous de ces ajustements pour produire la trajectoire désirée


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Cet article a été publié dans l’édition Familles au jeu du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.