La golfeuse Brooke Henderson est couronnée l’athlète féminine de l’année
La golfeuse Brooke Henderson était déjà une icône du sport au pays. Sa victoire à l’Omnium canadien cet été, qui mettait fin à une disette de 45 ans sans victoire canadienne à ce légendaire tournoi, n’a fait que confirmer son énorme talent.
La jeune Ontarienne de 21 ans a non seulement triomphé, mais elle l’a fait avec panache, signant une ronde finale de 65 pour s’imposer avec une priorité de quatre coups devant l’Américaine Angel Yin.
L’émotion était à son comble quand elle s’est présentée sur le vert du 18e trou pour un dernier coup roulé, avec la victoire en poche. Une fois la balle dans la coupe, elle a levé les bras au ciel et reçu l’accolade de sa soeur aînée Brittany, qui est sa cadette depuis ses débuts chez les professionnelles en 2014. Son père, Dave, a couru sur le vert et l’a arrosée de champagne.
La foule a alors entonné le « Ô Canada » pendant que Henderson était rejointe par ses amis, sa famille et d’autres joueuses.
« Ce 18e trou, debout sur ce vert, entouré des membres de ma famille, d’amis et de centaines de spectateurs m’encourageant, c’était un moment surréaliste, a reconnu Henderson. Tenir enfin le trophée dont je rêve depuis que je suis petite fille, ça me donne des frissons juste d’y penser. »
Il s’agit de l’un de ses deux titres en 2018, et elle a totalisé 11 top-10 cette année. Mercredi, elle a été récompensée pour son exceptionnelle saison en remportant le prix Bobbie-Rosenfeld décerné par La Presse canadienne à l’athlète féminine de l’année au pays.
Henderson, qui s’assure cet honneur pour la troisième fois au cours des quatre dernières années, a recueilli 30 votes sur 54 (55,6 pour cent) au scrutin mené auprès de commentateurs et de responsables des sections sportives des médias à travers le pays.
La patineuse de vitesse courte piste Kim Boutin, triple médaillée olympique, et la patineuse artistique Kaetlyn Osmond, championne du monde et double médaillée olympique, ont terminé à égalité au deuxième rang avec 10 votes chacune (18,5 pour cent).
Le gagnant du prix Lionel Conacher à titre d’athlète masculin de l’année au Canada sera dévoilé jeudi et l’équipe de l’année sera connue vendredi.
« Cette année est une année olympique, et avec tous ces athlètes exceptionnels qui ont participé aux Jeux olympiques d’hiver, c’est donc un grand honneur et je suis vraiment fière de remporter de nouveau ce prix », a ajouté Henderson.
Jocelyne Bourassa avait été la dernière Canadienne en 1973 à inscrire son nom au palmarès de l’omnium national.
Exemple de résilience
Au Québec, les circonstances dans lesquelles Boutin a remporté ses trois médailles aux Jeux de Pyeongchang lui ont valu la faveur des répondants puisqu’elle a reçu 10 des 15 votes (66,6 pour cent).
La joie de la Sherbrookoise de 24 ans de gagner sa première médaille olympique, le bronze au 500 mètres, a rapidement été éclipsée quand elle a été l’objet d’intimidation sur les réseaux sociaux de la part de partisans frustrés par la disqualification de la favorite sud-coréenne Choi Min-jeong, après un contact avec la Canadienne.
Plongée dans la tourmente, cela ne l’a pas empêchée de glaner deux autres médailles. Mais même dix mois plus tard, Boutin reconnaît qu’elle a toujours des sentiments ambivalents sur tout ce qui s’est passé en Corée du Sud.
« On dirait que tout ce qui a rapport aux jeux, ce n’est toujours pas clair dans ma tête. Je travaille encore avec ma ‘psy’ pour analyser toutes les émotions que ces événements ont provoquées chez moi, a confié Boutin la semaine dernière. Ce que je sais toutefois, c’est que les Jeux m’ont appris à respecter mes limites et à me faire confiance. »
Elle admet que même si elle n’était pas préparée à faire face à ces menaces, elle disposait néanmoins des outils pour faire face à l’adversité – bien que ça n’ait pas été facile.
« On sait qu’il y a des trucs qu’on ne peut pas contrôler. Alors qu’on reçoive des menaces ou qu’on fasse une mauvaise course, on parvient à passer au travers de la même façon. »
Cette force de caractère a d’ailleurs été soulignée dans les commentaires en marge du scrutin.
« En plus d’impressionner sur la glace, elle a fait preuve d’une résilience et d’une force de caractère hors du commun. Les menaces reçues à Pyeongchang lui ont attiré un fort sentiment de sympathie et révélé au public cette jeune femme touchante et passionnée », a écrit Valérie Gaudreau, rédactrice en chef du quotidien Le Soleil.
Après s’être accordé une longue pause après sa saison olympique, Boutin a récemment repris la compétition à Almaty, au Kazakhstan, en amassant un total de quatre médailles. Est-ce une indication qu’elle sera une tête d’affiche de l’équipe de courte piste jusqu’aux Jeux de Pékin en 2022?
« Personnellement, j’y songe. Je dois encore déterminer comment j’ai envie de vivre mes quatre prochaines années. Ç’a été des jeux incroyables à Pyeongchang, mais il me faut encore en revenir. Je sais qu’il y a tellement de positif à en retirer. Et il y aura d’autres défis d’ici Pékin. »
Une Anne-Catherine Tanguay mieux outillée pour 2019
Galvanisée à la suite d’une fin de saison «au-delà» de ses espérances à sa première année dans la LPGA, la golfeuse Anne-Catherine Tanguay attaquera le prochain calendrier avec de meilleurs outils en main pour tenter de consolider sa place au sein du meilleur circuit de golf féminin au monde, un objectif qui pourrait lui permettre de s’élancer sous les anneaux aux Jeux de Tokyo, en 2020.
Au début novembre, la représentante de Sainte-Foy avait fini huitième au tournoi des qualifications de la LPGA pour obtenir son statut à temps plein en prévision de la saison 2019.
Si ses premiers pas comme permanente parmi la crème de son sport se sont déroulés en deux temps, Tanguay en est ressortie transformée et elle ne pourrait être dans de meilleures dispositions à l’approche de son premier tournoi qui aura lieu en février, en Australie.
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LPGA: Anne Catherine Tanguay, qui veut inspirer la jeunesse en 2019, suivra Dao
MONTRÉAL — La golfeuse québécoise Anne-Catherine Tanguay compte bien profiter de sa notoriété renouvelée afin d’inspirer la prochaine génération.
Tanguay, qui aura 28 ans le 8 janvier, est la seule joueuse de la Belle Province à s’être qualifiée pour le circuit régulier de la LPGA pour 2019, après avoir terminé au huitième rang du tournoi de qualifications du circuit en novembre dernier à Pinehurst, en Caroline du Nord. Pour sa part, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, a échoué et devra retourner faire ses classes au sein du circuit secondaire Symetra.
« Je suis vraiment heureuse de pouvoir redonner, surtout après m’être qualifiée, car mon objectif principal c’est d’inspirer le plus de jeunes filles possible à pratiquer ce sport », a-t-elle expliqué lors d’un entretien téléphonique avec La Presse canadienne jeudi, en marge d’une conférence de presse annonçant une nouvelle entente de commandite avec La Capitale.
Elle a d’ailleurs déjà posé un premier geste en ce sens en entrant récemment en contact avec l’adolescente âgée de 17 ans Céleste Dao. Cette dernière, de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, est considérée comme l’un des plus beaux espoirs du golf féminin au pays. Dao a d’ailleurs récemment conclu une entente avec les Bulldogs de l’Université de Georgie afin de se joindre à leur programme dès l’automne prochain. La Québécoise y fera ses classes entre 2019 et 2023, dans l’espoir de se préparer au circuit professionnel.
« Je l’ai côtoyée lors des activités de l’équipe canadienne et justement nous nous sommes échangé nos coordonnées, a dit Tanguay. J’aimerais ça l’aider le plus possible à cheminer, même si je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer avec elle. Mais tu le vois déjà, par ses accomplissements cette saison, qu’elle a du talent. Je ne suis pas inquiète pour elle, elle est promise à un bel avenir. »
Tanguay, de Québec, lui a d’ailleurs offert quelques conseils puisqu’elle a aussi cheminé dans les rangs universitaires américains avant de faire le saut chez les professionnelles.
« J’ai joué à l’Université d’Oklahoma, et je suis déjà allée disputer un tournoi à Athens, en Georgie, donc je lui ai dit qu’elle avait fait un très bon choix, a-t-elle raconté au bout du fil. Je me serais même vue étudier là-bas. Ç’a (mon passage dans les rangs universitaires) été une belle expérience, de vivre l’esprit d’équipe et de pouvoir compléter mes études. Ma passion du golf n’a jamais cessé de croître, et je pense que c’est après ma deuxième année universitaire que j’ai pris la décision d’en faire une carrière. Peut-être que ce sera la même chose pour elle. »
Objectif: un top-100
La transition entre les rangs universitaires et le circuit professionnel n’a cependant pas été de tout repos pour Tanguay. C’est d’ailleurs la deuxième fois de sa carrière qu’elle parvient à franchir les qualifications du circuit professionnel féminin, après l’exploit d’octobre 2017.
La dernière saison a toutefois été en dents de scie. Après n’avoir franchi le seuil de qualifications pour les rondes du week-end qu’une seule fois lors de ses 10 premiers tournois de la saison, Tanguay s’est accordé une pause en juillet pour retrouver son aplomb. Celle-ci s’est révélée bénéfique puisqu’elle a ensuite enregistré son meilleur résultat de la saison — une égalité en 16e place à la Classique Cambia Portland.
La principale intéressée, 118e chez les boursières la saison passée, a convenu que cette expérience l’avait aidée à atteindre son objectif de retourner sur le circuit principal. Elle compte maintenant rebondir et percer le top-100 en 2019 — la condition essentielle pour qu’elle conserve son statut régulier.
« J’ai appris beaucoup; j’ai acquis une certaine expérience et de la maturité depuis la dernière fois, a convenu Tanguay. J’ai perfectionné ma préparation, notamment au niveau mental, dans l’identification claire de mes objectifs. J’ai aussi appris à gérer tout cet environnement-là, vous savez, avec les tours de télévision et la foule. Il y a beaucoup de distractions, ça bouge vite et c’est gros, donc je suis satisfaite d’être parvenue à me familiariser avec ça. »
Tanguay a indiqué qu’elle entamera la saison 2019 du circuit de la LPGA à la mi-février, en Australie, après avoir pris part à un camp d’entraînement de Golf Canada en janvier en Floride.
La Canadienne Jaclyn Lee décide de rejoindre les rangs de la LPGA
Jaclyn Lee a décidé de mettre une croix sur sa dernière session d’admissibilité à l’Université Ohio State pour commencer sa carrière professionnelle sur le circuit de la LPGA.
La golfeuse canadienne a annoncé sa décision dans une publication Instagram vendredi.
Âgée de 21 ans et originaire de Calgary, Lee a aussi indiqué qu’elle allait obtenir son diplôme au printemps, sans toutefois participer aux activités de l’équipe de golf.
Lee a obtenu sa carte de la LPGA pour la saison 2019 en terminant sixième du tournoi de qualification, en novembre.
LPGA 2019 : Anne-Catherine Tanguay se distingue, mais trop peu trop tard pour Maude-Aimée
Après deux semaines d’une compétition fleuve de 144 trous sous très haute tension parce que huit jours au jeu à Pinehurst, en Caroline du Nord, décidaient de l’ensemble de 2019, telles sont les situations d’Anne-Catherine Tanguay et Maude-Aimée LeBlanc aux qualifications de la LPGA complétées en fin de semaine.
Anne-Catherine revient joindre les plus talentueuses joueuses dont Brooke Henderson par la grande porte. Les chiffres sont révélateurs.
L’organisation retenait les 45 premières parmi les 102 aspirantes. Or, la golfeuse de Québec évoluant avec Équipe Canada a été des premières de classe avec sa 8e place en vertu des comptes de 73, 70, 69,72 74, 72, 69 et 73.
Il y a plus encore puisque son combiné de moins quatre lui vaut une ronflante marge de 14 coups du fatidique 45e échelon.
Une deuxième moitié qui finit très bien
Dans ses propos, Anne-Catherine a parlé de «mission accomplie» et de «marathon». Il faut aussi mentionner qu’elle s’est maintenue au top dix pendant la durée malgré la rivalité internationale provenant de 18 pays.
« Mon classement après les quatre premiers jours (sur le numéro 6 du complexe Pinehurst avant de déménager au numéro sept en deuxième moitié) m’a permis de jouer plus librement (avec moins de stress). J’ai bien frappé la balle les huit jours pour multiplier les normales. Faire le moins d’erreurs est important », estime celle dont le seul faux pas fut un triple boguey sur une normale trois, ce qui ne l’avait pas empêchée d’inscrire son premier 69 la semaine d’avant.
L’automne dernier, Catherine avait fait sa place à la LPGA via le circuit Symetra en terminant parmi les dix premières pour l’ensemble des résultats de l’année.
Ses gains totaux de 59 485 $ à son année recrue pour se retrouver 126e l’ont obligée à refaire le grand examen. Ses résultats dans le dernier droit, notamment sa 17e position à Portland, l’avait remise en confiance.
« Je suis contente de ma deuxième moitié d’année », affirme-t-elle.
Prendre le temps de souffler
Après avoir partagé le succès en couple avec son fiancé Jean-Hubert Trahan, qui est son cadet au circuit, Anne-Catherine va s’éloigner de la pression en revoyant son monde.
« J’ai hâte de revenir voir ma famille et relaxer. Je vais passer plus de temps au gymnase. Je vais faire du yoga. Je vais jouer avant de reprendre l’entraînement plus intensif vers la mi-décembre », précise-t-elle à propos du repos très bien mérité.
Les options de Maude-Aimée
Maude-Aimée LeBlanc n’a jamais pu racheter ses 78 et 76 au début malgré 69, 74, 73, 72, 73 et 73 et son combiné de plus douze la situe 51e, ce qui représente deux coups de trop.
La Sherbrookoise a ouvert la machine en toute fin en scellant avec deux oiselets consécutifs, mais c’était trop tard.
Maude-Aimée avait entrepris 2018 grâce à une exemption médicale. Elle a scellé 116e avec 67 457$ alors qu’il fallait finir dans le groupe des cent premières pour sécuriser son emploi une année de plus.
Parmi les options qui s’offrent maintenant à Maude-Aimée, il a y bien sûr le retour au circuit Symetra tout en plaçant son nom sur une liste de rappel de la LPGA, en allant aux qualifications du lundi ou en Europe, ce qui va coûter cher, celle-ci ne possédant pas l’encadrement financier de d’Anne-Catherine aidée par La Capitale entre autres commanditaires.
Cinq canadiennes l’an prochain
Lorsque 2019 s’amorcera possiblement fin janvier aux Bahamas, la LPGA n’avant pas tout à fait compléter son calendrier, le golf canadien comptera cinq filles comme membres régulières.
Outre Brooke Henderson, Brittany Marchand et Alena Sharp toutes de l’Ontario, et Anne-Catherine bien sûr, il faut ajouter Jaclyn Lee.
L’Albertaine et membre d’Ohio State à la NCAA n’a pas volé sa sélection non plus en concluant 6e à moins sept.
Qualifications de la LPGA : Anne-Catherine ne décroche pas et Maude-Aimée remonte
Anne-Catherine Tanguay a joué jeudi la carte de la régularité pour maintenir sa place parmi les dix premières au marathon Q Series des qualifications de la LPGA en cours une deuxième semaine de suite à Pinehurst, en Caroline du Nord.
Une autre bonne nouvelle est que Maude-Aimée LeBlanc progresse.
Avec un oiselet versus un boguey et 16 normales, Anne-Catherine, membre de l’équipe de Golf Canada, a égalé la normale 72 lors de la sixième des huit journées au programme.
En vertu de son combiné de moins deux, Anne-Catherine se situe 9e.
Elle se retrouve en excellence position pour demeurer en 2019 membre à part entière au circuit féminin une deuxième année de suite. Elle occupe vraiment une excellente position après six des huit sorties.
Puisque la LPGA a déterminé que les 45 premières obtiendront leur permanence à la conclusion samedi, Anne-Catherine possède la confortable marge de manœuvre de dix coups avec seulement 36 trous à parcourir.
Maude-Aimée se pointe
Maude-Aimée LeBlanc a aussi égalé la normale un malgré un double boguey. La joueuse de Sherbrooke est remontée 50e. Son déficit de trois coups le matin le matin a été réduit à deux.
Une Albertaine de 21 ans évoluant toujours dans les rangs amateurs, Jaclyn Lee est 7e à moins sept.
A.-C. Tanguay en bonne posture à mi-chemin des qualifications pour la LPGA
À mi-chemin de la nouvelle formule des qualifications automnales de la LPGA coupées de trois à deux étapes avec une finale toutefois prolongée de cinq huit jours, Anne-Catherine Tanguay va bien à Pinehurst, en Caroline du Nord. De fait, elle va très bien!
Des cartes de 73, 70, 69 (malgré un triple boguey à son 18e trou) et 72 (un boguey effacé par un oiselet) ont valu dimanche à la membre d’Équipe Canada la 10e place après 72 trous dans un marathon en comptant 144.
Les autorités de la LPGA ont déjà annoncé que les 45 premières au terme des 72 prochains trous disputés du 30 octobre au 3 novembre toujours à Pinehurst, où les filles passeront cependant du terrain numéro six à sept toutefois, obtiendront leur permanence pour 2019.
Un coussin de dix coups pour Anne-Catherine…
La très heureuse nouvelle est qu’Anne-Catherine est définitivement en affaires. Même chose pour son cadet-fiancé Jean-Hubert Trahan. Le couple détient une confortable marge sur la note de passage pour assurer leur deuxième année à la LPGA.
On le sait tous et toutes: au golf, il n’existe jamais rien d’acquis. Cela dit, Anne-Catherine s’est néanmoins donné un très confortable coussin de dix coups sur la note de passage avec un cumulatif de moins quatre.
… mais un déficit de trois pour Maude-Aimée !
La situation est plus compliquée pour Maude-Aimée LeBlanc. Elle est en mode rattrapage.
Ses pointages de 77, 76, 69 et 74 pour un cumulatif de plus neuf la situent 61e et donc avec un déficit de trois coups à combler cette semaine ce qui n’est pas du tout irréaliste.
Jaclyn Lee, une amateur de Calgary portant les couleurs d’Ohio, en est une autre qui va dans la bonne direction.
Son total de moins neuf lui vaut le 2e échelon. Surprise alors que la meneuse n’est pas une Asiatique, mais plutôt Klara Spilkova, une Tchèque, à moins treize.
Que vous nous lisiez sur le site mongolf.ca ou golfcanada.ca, vous pourrez suivre nos filles cette semaine.
Nelly Korda mérite sa toute 1ère victoire, un beau moment partagé avec sa soeur
TAOYUAN, Taïwan – Une toute première victoire dans la poche: Nelly Korda a joué 68, quatre coups sous la normale, dimanche, remportant ainsi le Championnat de Taïwan.
Korda, soeur cadette de Jessica Korda, titrée cinq fois, a réussi un aigle au sixième trou, ainsi que deux oiselets.
Elle a conclu à 275, soit 13 coups sous la normale et deux coups devant Minjee Lee, qui a évité le boguey pour cheminer vers un 66.
« Je n’arrive pas à trouver les mots, a dit Korda, une jeune femme de 20 ans de la Floride. Je ne le réalise pas encore. C’est l’un des plus beaux jours de ma vie, c’est sûr. Gagner un tournoi de la LPGA, j’en rêvais depuis que j’ai commencé à jouer. »
Son aigle a été précédé d’un premier oiselet, deux trous plus tôt.
« Je frappais vraiment bien la balle sur le premier neuf, a dit Korda. Je n’avais vraiment rien à me reprocher. Le quatrième est probablement l’un des trous les plus durs du terrain. Ça demande un des plus longs coups d’approche. »
La cinquième victoire de Jessica est survenue en Thaïlande, en février.
« En quittant le terrain je voyais des amis agglutinés, et là j’ai vu que ma soeur était sur FaceTime, a dit Nelly. Elle m’a dit comment elle est fière de moi. C’était trop de belles émotions. J’ai versé quelques larmes. Et je crois qu’elle pleurait encore plus. Elle est ma meilleure amie. »
Ryann O’Toole a fini troisième à 278, après un 67. Elle a inscrit sept oiselets, dont quatre à ses cinq derniers trous.
« J’ai commis un boguey au premier trou mais je suis restée concentrée, encore plus sur les verts, a dit O’Toole. C’est la meilleure chose que je pouvais faire. Je n’ai pas lâché. »
Victime de deux bogueys, Carlota Ciganda (69) a compensé avec cinq oiselets et s’est classée quatrième, tout comme Megan Khang (71).
La Taïwaine Wei-Ling Hsu partageait la tête avec Korda après trois rondes, mais elle a obtenu cinq bogueys. Un 74 l’a menée vers la sixième place, avec Lydia Ko (72).
La Canadienne Brooke Henderson n’a pu faire mieux que la 38e position. Elle a ramené dimanche sa pire carte du tournoi, un 75. Elle a inscrit cinq bogueys elle aussi.
Un sommet pour Anne-Catherine devant Brooke
Malgré son spectaculaire 64 à son retour au jeu depuis son historique victoire en devenant la première Canadienne à remporter l’Omnium national CP depuis Jocelyne Bourassa il y a 45 ans, Brooke Henderson n’a pas été la meilleure au pays à la Classique Cambia de Portland, en Oregon.
L’honneur est plutôt allé à Anne-Catherine Tanguay et l’Ontarienne Brittany Marchand. Les deux ont partagé la 16e place à moins 5.
Auteure de cartes de 72, 71, 67 et 73 Anne-Catherine aurait pu prendre seule la 14e position n’eut été d’un boguey en toute fin.
La golfeuse de Québec encaisse néanmoins 16 200 $ pour hausser ses gains à 59 485 $.
Une recrue au circuit, Marchand était parmi les meneuses avant de sceller avec 77.
Cette performance s’avère un sommet personnel pour Anne-Catherine et Jean-Hubert Trahan, son amoureux qui lui sert de cadet.
Le plus reluisant résultat auparavant avait été 36e en début de l’été lors du tournoi ShopRite, au New Jersey.
Après s’être arrêtée en juillet pour soigner ses bobos, Anne-Catherine va bien, étant trois en trois dans ses tournois complétés en août.
Brooke n’est pas une machine
Un ancienne gagnante à Portland, Brooke a dû se contenter de pointages de 71, 74 et 75 après son 64 pour glisser au 21e échelon. Cette glissade peut être attribuable à la fatigue accumulée.
Même à 20 ans, il arrive d’avoir besoin de repos avec la somme considérable de travail qu’elle a déployée sur le terrain et à l’extérieur depuis son retentissant succès à Regina.
Le lendemain matin, elle était à Calgary à titre d’invitée pour participer à un événement spécial pour les coups d’éclat de femmes dans le cadre de la Classique Shaw au circuit des Champions de la PGA
La gagnante revient de loin
Toujours à Portland, Maude-Aimée LeBlanc a été éliminé à mi-chemin avec ses comptes de 77 et 81.
L’Américaine Marina Alex était en feu lors de la dernière journée.
Son 65 en conclusion lui a permis de transformer un déficit de six coups en une victoire par la marge de quatre devant Georgia Hall en finissant à moins 19.
Que réserve l’automne?
C’est congé à la LPGA avant de prendre la semaine prochaine la direction de la France pour le Championnat Evian.
Une tournée de presque deux mois suivra en Asie.
Afin de faire place aux si nombreux talents partout sur le continent visité, les entrées directes des régulières de la LPGA fonctionnent en nombre nettement plus restreint.
Il y a aussi des possibilités d’invitation et il faudra voir à quoi ressemblera l’automne d’Anne-Catherine, Maude-Aimée, Brittany de même qu’Alena Sharp, la cinquième Canadienne au grand circuit.
Un retour aux qualifications n’est pas à écarter sauf dans le cas de Brooke évidemment.
On attend la suite pour voir plus clair afin de vous informer de façon précise de qui fera quoi.
Marina Alex met la main sur son premier titre de la LPGA à la Classique Portland ; Tanguay E16
PORTLAND, Ore. – Marina Alex est venue de l’arrière dimanche pour mettre la main sur son premier titre du circuit de la LPGA à la Classique Portland grâce à une avance de quatre coups.
Alex a réussi des oiselets lors des cinq derniers trous du neuf d’aller pour prendre les devants et en a ajouté au 12e trou, une normale-5, et au 15e trou, une normale-4, sur les verts du Columbia Edgewater. Elle a remis une carte de 65 (moins-7) afin de se forger une importante avance sur sa plus proche rivale Georgia Hall. Elle a commis son seul boguey au 18e trou, une normale-4, pour terminer avec un pointage cumulatif de moins-19.
À 28 ans, Alex a procuré à son caddie, Travis Wilson, sa deuxième victoire au tournoi de Portland. Wilson s’est jumelé à Alex puisque Stacy Lewis, sa principale partenaire, se prépare pour la naissance de son premier enfant.
Alex a égalé le record du parcours jeudi en disputant une ronde de 62. Elle a par la suite connu deux rondes de 71, ce qui la plaçait à six coups de la gagnante de l’Omnium britannique féminin, Hall, au début de la ronde finale.
La Japonaise Ayako Uehara a terminé au troisième rang, en vertu d’un score de 69.
L’Australienne Minjee Lee, deux coups derrière Hall, a été reléguée en quatrième position.
La Québécoise Anne-Catherine Tanguay (73) et l’Ontarienne Britanny Marchand (77) ont obtenu les deux meilleurs résultats canadiens, pointant au 16e échelon.
Après avoir inscrit un 64 à sa carte lors de la première ronde, Brooke Henderson a conclu le tournoi avec un pointage de 75, au 21e rang. La vedette canadienne, vainqueure du tournoi en 2015 et en 2016, a remporté l’Omnium canadien la semaine dernière, en Saskatchewan.