Anne-Catherine Tanguay tient bon pour graduer à la LPGA
Alors que le Circuit Symetra se trouve au sprint final avec les dix premières de l’année qui gradueront directement à la LPGA en 2018, Anne-Catherine Tanguay continue de s’accrocher.
Bien sûr que sa 23e place à -3 après ses cartes de 72, 68 et 73 à -3 à Prattville, en Alabama, ne se compare pas à sa victoire au rendez-vous de Garden City, au Kansas, au début du mois.
Mais alors que chaque dollar compte plus que jamais avec seulement deux tournois à faire, son chèque de la fin de semaine d’une valeur de 1 105 $ la maintient sixième avec des gains totalisant 73 309 $ sur l’ensemble du calendrier.
Elle possède un coussin de 19 148 $ sur la dixième, ce qui procure somme toute une marge de manœuvre fort intéressante.
Après un long séjour au centre des États-Unis, les filles prennent la direction de la Floride.
Après le tournoi de Longwood cette semaine, la finale Symetra, à Daytona, décidera de tout.
La gagnante du week-end a été l’Américaine Lindsey Weaver à -12.
Nordqvist défait Altomare en prolongation et gagne le Championnat Evian
EVIAN-LES-BAINS, France – Sous une pluie drue et même de la grêle, Anna Nordqvist a vaincu l’Américaine Brittany Altomare sur le premier trou de prolongation pour remporter le Championnat Evian, dimanche.
Nordqvist a calé un coup roulé de quatre pieds pour un boguey sur le 18e vert, une normale-4, tandis qu’Altomare, 102e joueuse mondiale, commettait un double boguey.
La Suédoise âgée de 30 ans a ainsi empoché 547 500 $US, et gagné son premier titre majeur depuis celui du Championnat de la LPGA en 2009.
Altomare s’est contentée d’une bourse de 340 000 $, en vertu de son deuxième top-10 seulement en carrière.
Nordqvist et Altomare ont chacune joué 66 pour un score cumulatif de 204 (moins-9). Le tournoi a été écourté à 54 trous après que la première ronde, présentée jeudi, eut été annulée à cause des intempéries.
La meneuse à l’issue de la deuxième ronde, la Thaïlandaise Moriya Jutanugarn, et la Néo-Zélandaise Lydia Ko ont commis un boguey chacune au 18e trou, les écartant ainsi de la prolongation.
La Canadienne Brooke Henderson, de Smiths Falls, en Ontario, a joué 72 pour terminer à égalité en 58e place, à 217 (plus-4).
La victoire de Nordqvist signifie que 10 golfeuses différentes ont obtenu un titre majeur au cours des deux dernières campagnes.
Moriya Jutanugarn se hisse en tête à Évian et vise un record à un tournoi majeur
EVIAN-LES-BAINS, France – La Thaïlandaise Moriya Jutanugarn a ramené une carte de 68, trois coups sous la normale, et elle s’est hissée en tête du Championnat Évian à l’issue de la deuxième ronde, ce qui lui offre l’opportunité de rejoindre sa soeur Ariya dans le livre des records des tournois majeurs.
Aspirant à devenir les premières soeurs à gagner des tournois majeurs, Moriya totalise un score de 133, un coup devant la Japonaise Ayako Uehara, qui a calé sept oiselets au cours de sa ronde de 66.
Le groupe de tête dimanche est complété par l’Australienne Katherine Kirk, qui accuse un retard de deux coups à l’issue de sa ronde de 69. Les trois partenaires de jeu seront en quête d’un premier titre majeur.
Une victoire de Moriya – dont le meilleur résultat à un tournoi majeur demeure une 10e position – pourrait faire des Jutanugarn les premières soeurs à obtenir un titre du Grand Chelem depuis la création de la LPGA il y a 67 ans.
Ariya a remporté l’Omnium britannique en 2016.
Deux frères ont déjà gagné des titres majeurs, mais il y a plus de 50 ans.
Les Américains Lionel et Jay Hebert ont chacun gagné le Championnat de la PGA, respectivement en 1957 et 1960. Les frères écossais Park, Mungo et Willie, ont triomphé consécutivement à l’Omnium britannique en 1874 et 1875.
Le cinquième tournoi majeur de la saison a été réduit à 54 trous puisque le mauvais temps, jeudi, a entraîné l’annulation de la ronde.
Park joue 63 et s,empare de la tête par 2 coups au Championnat Évian
ÉVIAN-LES-BAINS, France – Sung-Hyun Park a pleinement profité de la remise à zéro au Championnat Évian, dernier majeur de la saison sur le circuit féminin.
La Sud-Coréenne, qui affichait un pointage de plus-6 après cinq trous joués dans la pluie et par forts vents la veille avant que la ronde ne soit annulée, a remis une carte de 63 vendredi, huit coups sous la normale, pour s’emparer d’une avance de deux coups en tête devant la Thaïlandaise Moriya Jutanugarn.
La ronde de jeudi a tout simplement été rayée et la compétition ne sera disputée que sur 54 trous.
Park, troisième golfeuse au monde et gagnante de l’Omnium des États-Unis, a inscrit sept birdies et un aigle.
L’Australienne Katherine Kirk et la Suédoise Anna Nordqvist ont toutes deux joué 66 et se retrouve à trois coups de la meneuse. L’Américaine Jessica Korda et In-Kyung Kim, qui a remporté l’Omnium britannique, sont un coup derrière.
L’Ontarienne Brooke Henderson a remis une première carte de 74. Sa compatriote Brittany Marchand a aussi connu des ennuis et joué 78.
À son dernier tournoi en carrière, la Japonaise Ai Miyazato, gagnante en 2009 et 2011 _ avant que le tournoi n’accède au statut de tournoi majeur _ se trouve dans un groupe de golfeuses ayant joué 68.
Stacy Lewis résiste à In Gee Chun et remporte la Classique Cambia Portland
PORTLAND, Ore. – Stacy Lewis a gagné pour sa ville d’origine, dévastée par l’ouragan Harvey, et elle a mis fin à une longue disette.
Originaire de la région de Houston, Lewis a remporté la Classique Cambia Portland, dimanche, et elle remettra les 195 000 $US qu’elle a empochés aux organismes qui viendront en aide aux gens touchés par cette catastrophe. Son commanditaire KPMG a promis d’égaler ce don.
Âgée de 32 ans, Lewis a signé une 12e victoire sur le circuit de la LPGA et une première depuis juin 2014, mettant fin à une frustrante séquence qui incluait 12 deuxièmes places. Elle a conclu la quatrième ronde en remettant une carte de 69 (moins-3) pour devancer In Gee Chun par un coup sur le parcours du Club de golf Columbia Edgewater.
Lewis a réussi une normale lors de ses 11 derniers trous. Elle a montré un pointage cumulatif de moins-20. Chun a inscrit une normale lors de ses deux derniers trous et elle a joué 66.
Brittany Altomare (69) et Moriya Jutanugarn (72) ont complété l’événement à égalité au quatrième rang.
La double championne en titre de ce tournoi, la Canadienne Brooke M. Henderson, a bouclé le parcours en 70 coups pour terminé à égalité au 15e échelon, à moins-10. Elle partageait la tête au terme de la deuxième ronde, mais elle a joué 74 lors de la troisième ronde, ce qui a diminué ses chances de gagner ce tournoi pour une troisième fois consécutive. Elle serait devenue la première joueuse
à réaliser l’exploit à Portland.
La Canadienne Alena Sharp a inscrit un 73 à sa carte et elle est finalement glissée à égalité en 33e position, à moins-6. La Québécoise Maude-Aimée Leblanc a joué 72 et elle a pris la 72e place.
Stacy Lewis s’empare du premier rang à la Classique Cambia Portland
PORTLAND, Ore. – Stacy Lewis a connu une des meilleures rondes de la journée et elle s’est donné une priorité de trois coups au sommet du classement de la Classique Cambia Portland, samedi.
Originaire de The Woodlands, dans la région de Houston, Lewis a promis de donner la totalité de ses gains aux organismes aidant les victimes. Gagnante de 11 tournois sur le circuit de la LPGA, l’Américaine tente également de signer un premier sacre depuis juin 2014.
Au terme de la deuxième ronde, Lewis était à égalité au deuxième rang avec la double championne en titre, la Canadienne Brooke M. Henderson, et In Gee Chun. Lors de la troisième ronde, Lewis a réussi huit oiselets et elle a remis une carte de 65 (moins-7) pour montrer un pointage cumulatif de moins-17 sur le parcours du Club de golf Columbia Edgewater.
Moriya Jutanugarn a joué 66 et elle est grimpée au deuxième échelon, à moins-14. Chun a inscrit un 69 à sa carte et elle occupe la troisième position, à moins-13.
Henderson a connu une troisième ronde difficile et elle a glissé
à égalité en 13e place en vertu d’une ronde de 74. La Canadienne Alena Sharp a pour sa part eu plus de succès. Elle a joué 69 et elle se retrouve à égalité au 20e rang, à moins-7.
La Québécoise Maude-Aimée Leblanc a bouclé le parcours en 75 coups et elle occupe la 73e position.
La Canadienne Brooke Henderson partage la tête de la Classique Cambia Portland
PORTLAND, Ore. – La Canadienne Brooke M. Henderson a remis une carte de 67 (moins-5) pour une deuxième ronde consécutive, lui permettant de se hisser à égalité au premier rang lors de la Classique Cambia Portland, vendredi.
Âgée de 19 ans, Henderson, qui est la double championne en titre de cet événement, a réussi six oiselets et un aigle pour se propulser au sommet du classement en compagnie de l’Américaine Stacy Lewis et la Sud-Coréenne In Gee Chun.
Chun, qui menait le tournoi au terme de la première ronde, a joué 68 tandis que Lewis a bouclé le parcours du Club de golf Columbia Edgewater en 64 coups.
Henderson a remporté ce tournoi en 2015 et en 2016 et elle tente de devenir la première golfeuse à être couronnée championne à Portland trois années de suite.
Jodi Ewart Shadoff (67), Ai Miyazato (67) et Moriya Jutanugarn (69) se retrouvent quant à elles à égalité en quatrième position, à moins-8.
La Canadienne Alena Sharp a inscrit un 71 à sa carte et elle est
à égalité au 24e rang, à moins-4. La Québécoise Maude-Aimée Leblanc participera également aux rondes du week-end après avoir joué 73 pour montrer un pointage cumulatif de moins-1.
Chun prend les commandes à Portland, Henderson accuse un coup de retard
In Gee Chun a remis une carte de 66 (moins-6) pour s’emparer du sommet du classement de la Classique Cambia Portland par un coup, jeudi soir.
La Canadienne Brooke M. Henderson, qui est double championne en titre de l’événement, a conclu la première ronde à égalité au deuxième rang. Elle mène un contingent de six golfeuses à un coup de Chun. Cheyenne Woods, Cindy LaCrosse, Moriya Jutanugarn, Nicole Broch Larsen et Nasa Hataoka ont également joué 67.
Présente à ce tournoi pour une première fois, Chun a réussi sept oiselets et elle a commis un boguey sur le parcours Columbia Edgewater.
La joueuse sud-coréenne a terminé en troisième position la semaine dernière, lors de l’Omnium féminin canadien, et elle a dû se contenter de quatre deuxièmes places cette saison. Ses deux victoires en carrière sur le circuit de la LPGA sont survenues lors d’un tournoi majeur. Elle a remporté l’Omnium féminin des États-Unis en 2015 et le Championnat Evian en 2016.
Henderson a pour sa part réussi six oiselets et elle a commis un boguey. Dix autres golfeuses se retrouvent à égalité au huitième échelon, à moins-4.
La Canadienne Alena Sharp a inscrit un 69 à sa carte et la Québécoise Maude-Aimée Leblanc a joué 70. Les autres représentantes de l’unifolié, Jennifer Ha (75) et Augusta James (79) occupent respectivement les 123e et 141e positions.
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On se calme pour Maude-Aimée LeBlanc
Le défi, pour Maude-Aimée LeBlanc, n’a jamais été le manque de talent.
La Sherbrookoise sait exploiter l’effet de levier que lui donne sa grande taille (1 m 84) pour propulser un élan qui la classe au 8e rang du Circuit de la LPGA en matière de distance moyenne des coups de départ, à près de 270 verges, soit trois derrière la meneuse Lexi Thompson.
Depuis le début de sa carrière, la golfeuse de 28 ans démontre son habileté, remportant le Championnat canadien junior féminin et le Junior Orange Bowl International en 2006, ainsi que le Championnat par équipes en Division I de la NCAA pour l’Université Purdue en 2010.
Le défi de LeBlanc n’est pas non plus l’éthique de travail.
Avant de prendre le départ au KPMG Women’s PGA Championship de 2016, plantée à l’extrême gauche du terrain d’exercice du Sahalee Country Club pour s’entraîner, elle était entourée de spectateurs venus voir cette grande femme frapper long coup après long coup.
La foule s’est ensuite dispersée pour aller regarder les autres golfeuses jouer leur ronde et, au détour du 9e trou, ils ont pu voir LeBlanc toujours au même endroit, toujours en train de frapper ses longs coups…
LeBlanc possède un immense talent pour le golf, qui s’est manifesté dès l’âge de cinq ans, quand son père Gaston l’a initiée au jeu. Et ce ne sont certes pas la motivation ni la détermination qui manquent chez elle.
Non, le grand défi de la golfeuse et ce, depuis ses tout débuts, c’est son tempérament bouillant et la difficulté qu’elle a à maîtriser le feu qui l’anime. Elle avoue elle-même que c’est son pire ennemi, pire que les obstacles du parcours, la distance au trou ou même ses concurrentes.
Lors du Championnat amateur féminin des États-Unis, en 2009, LeBlanc a déclaré au magazine Golfweek : « Je crois que j’ai le plus mauvais caractère, ici. »
Plus tard, cet été-là, la golfeuse amateur a quitté le parcours en furie à l’Omnium féminin Canadien Pacifique après avoir envoyé sa balle dans l’obstacle d’eau au 36e trou, inscrivant un double bogey et succombant au couperet par un coup de trop. Elle en a perdu le sommeil, ruminant pendant des semaines ce coup dans la flotte du Priddis Greens Golf Club, à Calgary.
L’année suivante, alors qu’elle étudiait à Purdue, on a jugé inacceptable son attitude autodestructrice sur le parcours. LeBlanc était au 6e rang des golfeuses au pays lorsque le coach Devon Brouse l’a renvoyée au pavillon après 11 trous dans la deuxième ronde de la Classique Tiger/Wave, à La Nouvelle-Orléans, à cause de sa conduite antisportive. Elle affichait 11 coups au-dessus de la normale, à ce moment-là. Brouse a plusieurs fois mentionné le « manque de respect » de la golfeuse pour expliquer sa décision.
Deux mois plus tard, LeBlanc menait l’équipe de son université, les Boilermakers, à la victoire au championnat national de la NCAA.
L’athlète québécoise sait bien de quoi il retourne. Elle comprend qu’elle ne maîtrisera pas le jeu tant qu’elle n’apprendra pas à contrôler cette pression qui menace son talent et son éthique de travail.
La pression, sous diverses formes, est un des facteurs déterminants du jeu et de la vie de LeBlanc, ces temps-ci, à bien des égards.
« Je m’impose toujours des normes très rigoureuses et je suis très dure envers moi-même, dit-elle. J’y travaille encore. »
LeBlanc admet que, quand elle n’est pas à la hauteur, elle sent monter la pression et abandonne son plan de match.
« Quand je suis dans une mauvaise passe, si je n’ai pas joué aussi bien que je le voulais cette semaine-là, ajoute la golfeuse, je me mets à douter de ce que je fais. C’est ce qui nuit le plus à mon jeu, tous ces doutes qui m’assaillent, car c’est là que je fais des changements que je ne devrais pas faire. »
LeBlanc travaille avec son entraîneuse actuelle, Diane Lavigne, sur toutes les facettes de son jeu, mais surtout sur la gestion de la pression.
Et elle fait des progrès. Issue du programme d’équipe nationale de Golf Canada, LeBlanc est devenue professionnelle en 2011 et a obtenu sa carte de la LPGA dès son premier essai en Q-School. Après une grave blessure au dos qui a interrompu sa carrière pendant deux saisons, elle a dû refaire ses classes sur le Circuit Symetra en 2015. Là, cinq finales dans le top 5 en 22 tournois lui ont valu un retour au Circuit de la LPGA l’an passé.
Gênée par une blessure à l’épaule gauche au début de la saison 2016, LeBlanc a terminé son année de belle façon, résistant au couperet 13 fois de suite et inscrivant son meilleur résultat en carrière avec une 11e place ex æquo en clôture de la Classique Marathon, ce qui lui a permis de conserver sa carte pour 2017. Elle a aussi démontré une belle constance à l’Omnium féminin Canadien Pacifique l’année dernière en inscrivant 69-69-70-69 pour finir É14 à Priddis Greens, incidemment.
En 2016, LeBlanc a récolté plus de la moitié de ses presque 300 000 $ en carrière – soit 173 443 $ – pour conclure la saison 81e au classement des gains.
Autre statistique éloquente : le 28 mars 2016, LeBlanc était classée 415e au monde. Un an moins un jour plus tard, elle était au 182e rang après une ascension de 233 places.
La clé, pour la golfeuse, a été de mieux gérer la pression, non seulement celle qu’elle s’impose, mais aussi celle de sa prise de bâton. Ses progrès au tableau suivent de près l’amélioration notable de ses coups roulés.
« Ce qui m’a le plus aidée, sur les verts, s’est avéré ce qu’il y avait de plus simple, la pression de ma prise, dit-elle. J’ai tout simplement modifié ma façon d’exercer la pression de certains doigts sur la poignée, et cela fait toute la différence du monde. Ma constance aux coups roulés s’accentue chaque semaine. »
Plus précisément, elle s’est concentrée sur le relâchement des trois derniers doigts de sa main droite, « ce qui les dégage du coup et donne un angle plus franc à la face du bâton », explique-t-elle.
En 2013, LeBlanc se classait 109e rang du Circuit de la PGA aux coups roulés, avec une moyenne de 30,56 roulés par ronde. Montée au 75e rang l’année dernière (29,97), elle est au 59e après avoir retranché un tiers de coup à sa moyenne qui est maintenant de 29,60 roulés.
« Une lumière s’est allumée et depuis, ça va vraiment bien », dit-elle de ses coups améliorés.
Forte de cette révélation, elle a décidé d’appliquer la même technique à son élan complet.
« Je tente de garder une prise légère, avec très peu de pression, et de détendre mes bras, de relâcher la tension durant l’élan, explique LeBlanc. C’est là-dessus que je travaille le plus. C’est plus difficile que ça en a l’air, à l’élan complet. Pour moi, en tout cas. »
« Mais je sens que les choses vont mieux, surtout quand je me fais plus confiance au jeu et cesse de me mettre des bâtons dans les roues, conclut-elle. Il faut que je veille à tous ces petits détails tout en me simplifiant la vie sur le parcours et en tâchant de ne pas trop me mettre de pression sur les épaules, ce qui est sans doute le plus difficile. »
Bref, c’est d’une touche allégée que LeBlanc avait besoin, et en toutes choses.
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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.
Les Américaines conservent la Coupe Solheim, l’emportant 16{ 11{
WEST DES MOINES, Iowa – Cristie Kerr et Paula Creamer ont prévalu lors des matches une contre une, dimanche, aidant les Américaines à remporter la Coupe Solheim devant l’Europe, 16{ – 11{.
Kerr et Creamer ont signé leurs victoires en début de journée.
Lizette Salas a assuré les États-Unis de la victoire en l’emportant par un trou contre Jodi Ewart Shadoff.
Gerina Piller a dominé Florentyna Parker quatre et deux, puis Danielle Kang a mis la touche finale en s’imposant trois et deux face à Emily Pedersen.
« Les filles ont tissé des liens forts, a dit la capitaine Juli Inkster. Elles croyaient en l’une et en l’autre. Elles se sont épaulées et ont joué du golf formidable. »
Également championnes en 2015, les États-Unis ont remporté l’événement 10 fois sur 15.
Kerr a défait Mel Reid par deux trous avec un trou à disputer, tandis que Creamer a vaincu Georgia Hall par un trou. Hall s’est inclinée en ratant un roulé de quatre pieds au dernier trou.
Lexi Thompson a fait match nul contre Anna Nordqvist, comblant quatre trous d’écart aux dépens de la Suédoise.
« Je me disais juste qu’il fallait y aller à fond », a dit Thompson.
Angel Yin et Karine Icher ont aussi conclu leur affrontement sans qu’il y ait de gagnante.
Les victoires européennes: Caroline Masson a eu le dessus quatre et deux contre Michelle Wie; Catriona Matthew a battu Stacy Lewis par un trou; Carlota Ciganda a défait Brittany Lincicome quatre et trois; Madeleine Sagstrom a vaincu Austin Ernst trois et deux, et Charley Hull a gagné par un trou devant Brittany lang.
« Les Américaines ont mieux joué que nous, ça ne fait aucun doute, a dit la capitaine européenne, Annika Sorenstam. Elles ont offert du golf superbe, mais je suis très fière de la ténacité que nous avons montrée. »