Hugo Bernard ─ Un nom à retenir
Si quelqu’un mentionne Hugo Bernard et que vous demandez « Hugo Qui? », c’est que vous avez perdu le fil de l’avenir du golf canadien.
Pour être tout à fait franc, tel était mon cas il y a quelques semaines.
Aujourd’hui, je suis mieux informé, et vous devriez l’être aussi.
Des membres de son entourage prétendent qu’il deviendra peut-être le meilleur golfeur de l’histoire du Québec. C’est un grand compliment, compte tenu de la tradition d’excellence golfique de cette province.
Bernard, 21 ans, « a souvent volé sous le radar », affirme Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine de Golf Canada.
Cela a de quoi surprendre. En effet, le gaucher de Mont-St-Hilaire n’a-t-il pas décroché cette année le titre individuel du Championnat de la NCAA, Division II? Ce fut le point d’orgue d’une impressionnante saison pour cet étudiant de 1re année à l’Université Saint Leo de la Floride où il a aussi gagné le tournoi Argonaut Invitational de la NCAA en plus de revendiquer deux top 4 en huit tournois. Pour récompenser ses efforts, il a mérité le prix Phil Mickelson de la Golf Coaches Association of America (Division II), attribué à l’étudiant-golfeur de 1re année, et a été sélectionné au sein de la première équipe All-American.
Nous aurions dû le prévoir.
En 2015, il a terminé deuxième ex æquo des championnats amateurs canadien et québécois. En 2013, il avait été couronné champion junior du Québec, haut fait d’une carrière junior exceptionnelle.
Contrairement à nous, Bernard l’avait prévu.
« J’ai toujours cru que j’avais l’étoffe nécessaire pour jouer au plus haut niveau, dit-il. Mon objectif à ma première année à l’université était de remporter au moins un titre. J’en ai décroché deux, y compris le plus important. De plus, j’ai réussi à me placer dans une situation où la victoire était à ma portée. Si je continue comme ça, d’autres victoires suivront. »
À 6 pi 3 po et 200 livres, Bernard a le gabarit, la force et le talent pour rivaliser avec les meilleurs du golf professionnel moderne.
Mais, prévient Ingram, « les minicircuits sont pleins de joueurs talentueux au physique imposant. Pour parvenir au sommet, il faut aussi trimer dur ».
Le 15e bâton dans le sac de Bernard, affirme son entraîneur, est cet attribut qui ne s’apprend presque pas : l’effort.
« Les coups de départ d’Hugo sont longs et précis. Il maîtrise bien ses fers et tente constamment d’améliorer son petit jeu. Mais ce qui le distingue, c’est son engagement total, son désir de s’améliorer. Il veut apprendre et il apprend vite.
« Je suis dans le métier depuis longtemps et je suis en mesure d’identifier les bons joueurs, les pros comme les amateurs d’élite. J’ai toujours dit à Hugo qu’il avait les atouts pour faire partie de l’élite mondiale amateur. Il commence maintenant à y croire. »
Nous devrions aussi faire de même.
(Hugo Bernard et d’autres Canadiens participent cette semaine au Monroe Invitational, un tournoi légendaire disputé au Monroe Golf Club de Pittsford, dans l’État de New York. www.monroeinvitational.com.)
Soutien de 105 000 $ à Anne-Catherine Tanguay grâce à Patrick Roy et les donateurs
Parler d’un franc succès du cocktail-bénéfice co-présidé par Patrick Roy à Québec la semaine dernière afin de soutenir Anne-Catherine Tanguay dans son expérience à la LPGA est tout à fait juste.
C’est une somme 105 000 $ qui a été remise à la golfeuse de Québec dans un grand hôtel.
Puisqu’elle estime à 75 000 $ la facture des dépenses annuelles au grand circuit, la recrue de 25 ans ayant joint les rangs professionnels après ses études complétées à l’Université d’Oklahoma avec haute distinction peut se concentrer pleinement sur sa carrière sportive.
Force est d’admettre que le budget soulage des déplacements partout aux États-Unis avec maman, l’an dernier, ce qui a quand même coûté 40 000 $, selon ses calculs.
L’ancienne championne du Québec dans les rangs amateurs et juniors a réussi sa plus reluisante sortie au New Jersey en vertu de rondes de 71, 70 et 70 pour le 55e rang à -2, lui valant 4 171 $
IL SE SOUVIENT
L’entraîneur-chef du Colorado connaissait Tanguay via le club Royal Québec et avait été impressionné par la force de caractère lors d’une rencontre.
Ils se sont revus l’hiver dernier au fameux Bear Lake, le parcours de Jack Nicklaus où Roy est membre.
«En écoutant Anne-Catherine parler, j’ai reconnu mes propos avant de joindre les pros. Avec sa détermination, elle peut réussir et devenir un modèle», a d’ailleurs déclaré Roy à Richard Boutin, du Journal de Québec au sujet du motif de son implication.
Les remerciements envers la générosité à son égard n’ont pas tardé de la part de Tanguay.
Joueuse remplaçante, elle s’est qualifiée la semaine dernière pour la durée complète du tournoi à son retour de Québec, cela pour une deuxième fois de suite en ajoutant le Michigan la semaine auparavant.
«Je me sens à ma place et réussir les qualifications aident vraiment à augmenter la confiance», mentionne-t-elle.
UN TOP 10 DÈS CETTE ANNÉE?
Accompagnée dans ses déplacements par son cadet, agent et compagnon de vie Jean-Hubert Trahan, lui aussi un ancien de la filière québécoise à la NCAA, Tanguay estime qu’elle recevra une dizaine de laissez-passer à la LPGA pour y rejoindre Maude-Aimée LeBlanc qui y détient sa permanence.
Le reste du temps, elle retourne lorsque nécessaire polir son jeu à la tournée Symetra en compagnie de Sara-Maude Juneau, et la série National Women’s, où elle a obtenu son premier gain professionnel l’hiver dernier.
Les qualifications pour une permanence en 2017 avec les grandes dames suivront en fin d’année à moins de terminer parmi les dix premières boursières Symetra ce qui se complique avec les participations à la LPGA.
«Je me donne de trois à cinq ans, mais tout va plus vite. Finir au top dix (cette année) n’est pas impossible», conclut la protégée de Patrick Roy.
Pourquoi pas!
AUTRE TIR DANS LA BONNE DIRECTION DE MAUDE-AIMÉE LEBLANC
Après la récente obtention de sa sélection à l’Omnium des États-Unis, Maude-Aimée LeBlanc a ajouté un autre signe positif en prenant la 31e place au New Jersey ce qui égale son meilleur résultat de l’année.
Elle a été propulsée dès le départ en inscrivant 66 avant d’enchaîner avec 72 et 70 ainsi qu’un cumulatif de -5, soit un coup de mieux que Brooke Henderson.
LeBlanc avait dû se retirer à son précédent tournoi.
Ce tournoi complété s’avère son premier disputé de fil en fil depuis la mi-mars à la Founders Cup et son troisième de l’ensemble du calendrier.
Auteure de deux oiselets sur les trois derniers trous, LeBlanc a encaissé 9 021$.
Elle est cette semaine dans l’état de Washington étant des inscrites au Championnat de la PGA féminine dotée de 3,5 millions en bourses.
LA NORMALE POUR SARA-MAUDE
Sara-Maude Juneau a mis fin à un séjour de deux tournois dans le nord-est américain en enregistrant des comptes de 72, 68 et 73 au rendez-vous Symetra d’Albany, dans l’État de New York, ce qui lui a valu la 38e position en vertu de la normale au terme des trois jours.
Le circuit se déplace maintenant en Indiana.
Cartographie de l’histoire du golf canadien
OAKVILLE, ON ─ Le riche héritage des parcours de golf canadiens est rassemblé et présenté dans un nouveau site Web interactif qui cartographie les 143 ans d’histoire des parcours canadiens d’un océan à l’autre.
Grâce aux efforts concertés du Musée et Temple de la renommée du golf canadien, de Golf Canada et de la Fondation Golf Canada, le site Web Histoire des parcours de golf canadiens retrace l’odyssée du golf dans notre pays depuis l’inauguration du tout premier parcours, le Royal Montreal Golf Club, établi en 1873.
Le site interactif, présenté de façon chronologique, est à la fois un outil historique et une base de données détaillée des nombreux parcours, passés et présents, qui ont façonné le paysage du golf canadien depuis 143 ans. La fonction Chercher des individus permet aux utilisateurs de découvrir les architectes qui ont bâti le sport du golf au Canada ainsi que les nombreux professionnels de la PGA du Canada qui poursuivent cette mission.
« En plus de constituer une excellente ressource pour la découverte de nos nombreux établissements de golf, le site Web Histoire des parcours cana-diens célèbre les origines du golf et dresse la carte du golf dans des communautés d’un océan à l’autre », a déclaré Karen Hewson, directrice générale, services aux membres et du patrimoine, de Golf Canada. « Cette carte interactive raconte à sa manière l’histoire du golf au pays et fournit un aperçu de l’état de ce sport et de son évolution au fil des 143 dernières années. Cette carte vise avant tout à encourager la participation des golfeurs de tout le Canada. Rétroaction, suggestions de modifications, articles et photos : voilà autant de moyens de promouvoir cette initiative qui ne prendra tout son sens que si les utilisateurs s’engagent à fournir le meilleur contenu possible. Il est certain que de nombreuses personnes trouveront une bonne raison de collaborer à l’élaboration de cette carte. »
Et d’ajouter Hewson : « Un instantané du développement du golf au Canada renforce l’importance des contributions de nombreuses personnes, qu’il s’agisse d’architectes renommés ou de professionnels de grand talent, tout en mettant l’accent sur les repères historiques et les destinations à couper le souffle qui définissent le paysage du golf canadien. Le site Web examine non seulement notre situation présente comme nation golfique, mais aussi notre passé en tenant compte des étapes qui ont été franchies et des personnes qui depuis plus d’un siècle ont participé à l’évolution du golf canadien. »
De nombreux parcours ont été l’hôte de l’Omnium canadien RBC, de l’Omnium féminin Canadien Pacifique, de championnats nationaux amateurs de Golf Canada, de compétitions provinciales ou de la PGA du Canada. Cette base de données historique reconnaît le rôle qu’ont joué ces championnats dans l’histoire du golf canadien.
Si le site Histoire des parcours de golf canadiens constitue une mine d’informations, il est aussi un carrefour social qui favorise l’interaction entre les passionnés de golf. Les profils de parcours permettront aux utilisateurs de partager leurs histoires personnelles, leurs conseils et leurs renseignements. Clubs de golf et individus sont invités à participer à la compilation de l’histoire du golf canadien en soumettant des articles, des photos et des mises à jour des parcours de leur région.
« Cette initiative rehaussera la recherche sur l’histoire du golf canadien grâce à la participation ouverte de la communauté golfique », a déclaré Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Nous invitons les clubs et les individus à enrichir ce carrefour vivant et dynamique du golf canadien en partageant des photos et des articles de leur parcours de prédilection. »
À l’heure de son lancement, le site Histoire des parcours de golf canadiens comprend de l’information sur plus de 1 800 parcours auxquels s’ajoutent chaque jour des faits et des photos. Chaque page de club propose une fonction « Proposer une édition » ainsi qu’un espace où les individus peuvent partager leur histoire et fournir des renseignements pertinents.
Le Temple de la renommée du golf canadien remercie Scott Burke, Dave Daye, Emily White et Laura Di Nicola pour avoir mis leur temps et leurs efforts à la mise sur pied du site Histoire des parcours de golf canadiens.
Pour de plus amples renseignements ou pour contribuer au site Histoire des parcours de golf canadiens, visitez www.golfcanada.ca/histoireparcours.
Dan Halldorson n’a surtout pas volé le trophée à son nom!
Même s’il nous a quitté trop rapidement l’automne dernier des suites d’un AVC, Dan Halldorson, un ami du golf au Québec, va rester associé au golf par ses actions et ses réussites du passé.
Après qu’il eut reçu à la fin de l’an passé le prix Pierre-Nadon choisi par les journalistes et sanctionné par Golf Québec pour souligner sa contribution au golf chez-nous au fil des ans, voilà qu’une des distinctions les plus importantes porte son nom.
Avant le début de son calendrier 2016 à Vancouver cette semaine, le circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada, via son commissaire Jeff Monday, a annoncé que le joueur par excellence de fin d’année au circuit recevrait dorénavant le trophée Dan Halldorson que celui-ci a mérité deux fois avec son brio.
Dan a immensément contribué au jeu et dans la gestion du golf de haut niveau au pays. En plus d’avoir gagné sept fois au Canada, il a occupé sept ans le poste d’adjoint au commissaire de l’époque Rick Janes après sa carrière de joueur.
«Le circuit canadien a été la plus grande de toutes des réalisations de Dan», de déclarer Janes.
«Dan serait très fier de cette reconnaissance, aider les jeunes ayant toujours été une grande qualité chez-lui» de dire Dick Zokol, qui a aussi fait ses débuts au circuit canadien avant la PGA.
Ses victoires incluent celle à l’Omnium Lactantia du Québec en 1980. Lui et Dave Barr étaient de grands fidèles au rendez-vous de Victoriaville et leur ami Jean-Marc Fréchette.
Haldo est le seul au Canada à avoir procuré deux fois la Coupe du monde au Canada en 1980 et 1986 avant d’être intronisé au Panthéon canadien en 2002.
Il a fait vingt ans de carrière aux États-Unis entre 1975 et 2004 et a participé à rien de moins que 440 tournois en s’adjugeant la palme à Pensacola en 1980 et au Deposit en 1985.
Dan Halldorson avait 63 ans lorsqu’il nous a quitté.
ABANDON APRÈS AVOIR ÉTÉ EXCELLENTE 1ère
Quatre jours avoir obtenu la semaine passée sa qualification haut la main à l’Omnium des États-Unis avec des cartes de 71 et 68 lui valant la 1ère place, Maude-Aimée LeBlanc a décidé jeudi de se retirer après la première journée du tournoi Volvik à Ann Arbour, au Michigan, suite à un compte de 76.
En espérant que la situation ne soit que passagère parce le moment du calendrier est important, c’est néanmoins la deuxième fois cette année que Maude-Aimée quitte de la sorte après San Francisco à la fin avril.
Le golf féminin a deux étapes majeures en un mois incluant le championnat de la LPGA dans deux semaines avant l’Omnium américain.
BON DIMANCHE POUR NOS QUÉBÉCOIS
Nos talents québécois évoluant dans les divers circuits à l’extérieur ont gardé leur meilleur jeu pour la fin au cours du week-end.
Au tournoi Symetra de Brockton, près de Boston, Sara-Maude Juneau a bouclé dimanche avec 69 après 73 et 71 pour remonter de la 59e à la 25e position en égalant la normale durant les trois jours.
La joueuse locale Natalie Seary a remporté la victoire en vertu de son cumulatif de -8.
Aussi auteur de 69 en conclusion suite à 75, 69 et 72 au circuit Mackenzie PGA Tour Canada qui lançait son calendrier à Vancouver, Max Gilbert a progressé de la 45e à la 28e place.
L’Américain Tyler McCumber a été le vainqueur à -14.
Au circuit de la LPGA à Ann Arbor, au Michigan, Anne-Catherine Tanguay a scellé avec 71 après 74, 71 et 75 pour passer du 73e au 65e échelon à +3.
La Thaïlandaise Ariya Jutanugarn a enlevé la palme un troisième tournoi consécutif à -15 alors que l’Ontarienne Brooke Henderson a terminé avec 68 et -9 pour le 3e échelon.
OMNIUM À MOITIÉ À L’EAU…
Ils sont plusieurs à croire que la décision d’écourter vendredi un rendez-vous de l’importance de l’Omnium du printemps à neuf trous seulement afin de couronner un champion à Beaconsfield est une première.
DES NOUVELLES DU MEXIQUE
Raoul Ménard ne joue pas de chance au circuit PGA Latinoamerica où des pointages de 73 et 72 lui ont fait manquer la fin de semaine de l’Omnium mexicain de Mazatlan par deux coups.
C’est la deuxième fois de suite que l’ex-champion du Québec chez les juniors et les amateurs rate de si peu.
CLUB DES AS
Michel Robert a ce don d’offrir du golf distrayant à ses partenaires de jeu.
Après avoir joué un formidable neuf de 29 avec l’absence de neige avant les Fêtes, voilà qu’il vient de réaliser un trou d’un coup.
Il a définitivement le compas dans l’œil ayant aussi réalisé deux aigles tout cela au club Longchamp où il a joint l’équipe de Marc Viens comme pro-enseignant.
HISTOIRE DE FAMILLE
Auteur d’une deuxième place au tournoi de Hawkesbury réunissant des juniors interprovinciaux, Jeffrey Lebeau, de Milby, a de qui retenir lorsqu’il est question de talent dans le sport. Son père Stephan est un ancien du Canadien. On dit que le plus jeune frappe aussi loin que le paternel lui-même bon golfeur.
L’ÉLITE DE LA RELÈVE EN BEAUCE
Toujours chez les juniors, le club Beauceville reçoit le week-end prochain le tournoi Premiers élans CN du Québec.
Beauceville est l’alma mater de Josée Doyon, laquelle se dirige vers les rangs professionnels maintenant que ses études sont terminées à Kent State.
ALLEZ LES CARABINS!
Place aussitôt que mardi au championnat universitaire canadien qui est disputé au club Morningstar, en banlieue de Vancouver.
Les filles des Carabins entraînées par Daniel Langevin sont championnes nationales deux fois ces trois dernières années.
Celui-ci possède aussi le double champion NCAA Olivier Bernard sous sa tutelle
OMNIUM DU… DIVORCE
Tel est le nom donné à un tournoi organisé pour les après mariages ou divorces organisé au club Metcalfe, dans la région d’Ottawa.
Si jamais vous y trouvez un intérêt ou future occasion, c’est le 11 juin. Même les célibataires sont invités.
Les trophées Palmer et Mickelson pour Hugo Bernard… en attendant celui de Nicklaus!
Jamais depuis la victoire de Jocelyne Bourassa à La Canadienne en juin 1973 quelqu’un n’aura pris aussitôt au printemps une option aussi déterminante sur le titre de talent de l’année que Hugo Bernard la semaine dernière.
Le championnat universitaire américain NCAA, Division II, la semaine dernière à Denver, s’est avéré littéralement aussi le championnat Hugo Bernard tellement le porte-couleurs d’Équipe Canada a tout balayé autant au volet en équipe avec son institution de Saint Leo que du côté individuel.
Ce titre national grâce au brio de Bernard sans oublier le double apport de Joey Savoie, cela autant sur qu’à l’extérieur du terrain, était le premier dans les annales de Saint Leo, situé dans la région d’Orlando, au golf comme dans les autres sports.
UNE PREMIÈRE N’ATTEND PAS L’AUTRE
Avant d’enlever la finale par la marque de 3 et 2 samedi, Saint Leo, mené par Chris Greenwood, avait établi un record en bouclant les sélections menant aux éliminatoires dix coups devant Chico State avec une fiche de -26 pour 54 trous grâce à qui pensez-vous? Sachez que rien de moins que 19 coups sous la normale ont été retranchés par la paire québécoise.
Un très long frappeur gaucher associé à Laval-sur-le-Lac et encadré par Daniel Langevin, Hugo Bernard avait très bien affiché son calibre les jours précédents en s’adjugeant le titre individuel représentant une autre première à Saint Leo.
On se serait pensé chez les pros de haut niveau plutôt que les universitaires les deux premiers jours avec les cartes successives de 65 et 66 de Bernard en feu. La normale 72 en conclusion lui a valu la palme et une pile de trophées portant les noms de très grandes figures du sport du golf.
Le double champion qui fait 6 pi 4 po et âgé de 21 ans ramènera dans ses valises les trophées Arnold Palmer (voté par les entraîneurs), Phil Mickelson (meilleur joueur de première année) et une sélection à la formation « All American ».
Qu’on ne vienne surtout pas alléguer qu’il s’agit du golf de la Division II. C’est sur le parcours de Green Valley Ranch mesurant 7 327 verges que le gradué d’André-Laurendeau a été impeccable lors des rencontres également avec une fiche de 3-0 devant Wilmington, Lynn et Chico State en finale.
De fait, il serait intéressant voir la tête que fait l’entraîneur de l’université Mississippi. Celui-ci avait recruté Bernard avant d’être obligé de le libérer en raison d’un problème académique dans les reconnaissances des équivalences des cours avec le Québec variant selon les institutions.
C’est à ce moment que Joey Savoie, auteur de la 11e place à -6 en plus d’ajouter deux gains, a apporté sa contribution avec d’autres de l’entourage immédiat et Golf Canada afin de convaincre son ami de le rejoindre à Saint Leo avec ses performances uniques lors de la deuxième session 2015, la NCAA ayant demandé un arrêt de la compétition lors de la première pour cautionner son transfert.
En 2010, Maude-Aimée LeBlanc s’était avérée la chef de file lorsque que Purdue avait décroché les honneurs NCAA, Division 1, mais elle avait terminé 3e au chapitre individuel.
Avant d’entreprendre maintenant la saison des grands tournois chez les amateurs au Canada et aux USA avec une nomination en Coupe du monde comme prochain grand objectif, il y a toujours dans l’air le trophée Jack Nicklaus, lequel sera remis le 2 juin par la légende sur place au meilleur joueur de l’ensemble de l’année de la Division II. Pensez un instant qui est le favori sinon Hugo Bernard?
ADRIEN SUR LA LISTE DES BLESSÉS
Légende du golf au Québec avec environ 120 victoires, Adrien Bigras doit ranger ses bâtons suite à une chute.
« J’en ai pour une trentaine de jours avant de revenir sur les terrains », de dire Adrien à son ami Gilles Terroux en se montrant rassurant.
MENTIONS SPÉCIALES : OMNIUM USA
Dans les très belles réussites de chez-nous, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, mérite une étoile dans son cahier pour avoir sécurisé au Rhode Island sa place à la qualification finale de l’Omnium des États-Unis (explications dans un autre texte sur le site) au début juin.
Il en va de même pour Yanick LaForest, des Quatre Domaines, qui a obtenu son ticket dans l’État de New York. Étienne Brault, de Laval-sur-le-Lac, est premier substitut suite à sa tentative au New Jersey.
COURTE CÉLÉBRATION
Tout va vite et très bien dans la vie de Joey Savoie, Après le titre NCAA II, il rentre à Montréal pour défendre son titre à l’Omnium printanier vendredi au club Beaconsfield, où il fut le premier amateur en dix ans à l’emporter.
SEMAINE A OUBLIER, SVP!
La semaine dernière en a été une en deçà des attentes pour nos talents québécois dans les circuits professionnels.
Deux comptes de 74 ont résulté à une élimination à mi-chemin pour Maude-Aimée LeBlanc au championnat de Kingsmill, en Virginie, au circuit de la LPGA. La marge a été de cinq coups.
Deux bogeys sur les trois derniers trous ont obligé Sara-Maude Juneau à être reléguée au rôle de spectatrice lors de la journée finale du tournoi Symetra de Milton, en Georgie.
La série Symetra s’arrête à Brockton, près de Boston, cette semaine.
Au Mexique lors d’une étape du circuit PGA Latinoamérica, Raoul Ménard a joué 74 et 69 tandis que Charles Côté a enregistré 73 et 74 pour être écartés par deux et quatre coups.
Cette semaine marque le début du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada à Vancouver.
Brooke, une surdouée qui possède aussi la sagesse
Désolés pour Justin et les autres politiciens, mais deux noms du sport ont littéralement monopolisé l’attention dans les médias d’Ottawa la semaine dernière.
II s’agit de Brooke Henderson, maintenant classée 5e au monde à seulement 18 ans, qui a obligé les Sénateurs à partager les manchettes avec la nouvelle de la nomination de Guy Boucher à la barre des Sénateurs.
Avant de s’engager dans un véritable marathon de 14 semaines en tournois à la LPGA qui l’amènera jusqu’à l’Omnium britannique tard en juillet, Brooke a choisi de revenir chez-elle, à Smiths Falls, afin de profiter d’un rare répit à la LPGA.
« Même si la nouvelle vie me plaît, c’est aussi un bonheur de retrouver mon lit », admet-elle.
Sa précédente présence à la maison remontait à la période des Fêtes.
PAS QUESTION DE LEVER LE PIED
Gagnante du tournoi de Portland l’an dernier avec le double mérite d’être à la fois une qualifiée et une junior de 17 ans lui valant le titre d’athlète par excellence au pays, Brooke cogne encore à la porte de la victoire ayant terminé à neuf occasions parmi les dix premières ce qui lui vaut 451 450 $ en gains à ce jour et lui permet de dépasser le million de dollars en carrière à part ses nombreuses commandites évidemment.
« J’ai beaucoup d’objectifs et de rêves. Je continue donc de travailler plus ardemment pour les atteindre », mentionne-t-elle la golfeuse qui fait 5 pi 4 po.
Parmi les rendez-vous de Brooke à l’été, il y a la réinsertion du golf au sein de la grande famille olympique aux Jeux de Rio.
« Ce sera incroyable être là en compagnie des autre athlètes », poursuit celle assurée de sa place à l’équipe canadienne bien avant les sélections et très sérieuse candidate au podium.
EN DEMANDE MÊME AU REPOS
En congé ou pas avant de retourner au circuit qui s’arrête en Virginie à compter de jeudi, Brooke Henderson a connu un début de semaine actif.
En compagnie de sa sœur aînée Brittany, laquelle a mis sa carrière personnelle au golf en veilleuse pour servir dans le rôle de sa cadette en compétition, Brooke a été l’invitée du club Ottawa Hunt pour un événement qui en prépare un autre majeur.
Golf Canada a déjà déterminé le parcours modernisé du Ottawa Hunt hôte de l’Omnium féminin Canadien Pacifique, l’an prochain.
Brooke n’a pas oublié ses années juniors. Elle s’est pointée également au Eagle Trace. Le motif consistait justement à y rencontrer les espoirs de l’Académie Peter Haime, courtoisie de Ping, un de ses commanditaires.
Les questions des jeunes ont été nombreuses. Les réponses intéressantes dont celle-ci publiée par Greg Holder, du Ottawa Citizen.
« Ayez du plaisir. Croyez en vous. Faites confiance à vos moyens parce que vous êtes… capables! », a été un judicieux message refilé à son jeune public hyper-réceptif.
Elle est sage Brooke Henderson… en plus d’être surdouée!
TROP COURT SÉJOUR EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
Le passage n’aura définitivement pas été celui souhaité dans les cas de Charles Côté (75-75) et Raoul Ménard (75-76) qui ont été écartés la semaine passée à mi-chemin de l’Omnium national.
L’Ontarien Corey Conners a été le meilleur Canadien avec sa 7e place à cette étape de la série Latinoamérica disputée à la Casa de Campo bien connu des Québécois.
SAVOIE-BERNARD AU CHAMPIONNAT NCAA II
Très grosse semaine en perspective pour Joey Savoie et Hugo Bernard à Denver afin d’y disputer à compter de mardi le championnat national NCAA, division II, avec les Lions de leur université Saint Leo.
La formule de jeu a la particularité de varier. Après les trois premiers jours joués au total des coups, les huit premières institutions passent au volet des rencontres par trou.
Le défi de la paire Savoy-Bernard consiste d’abord à se familiariser avec l’altitude qui fait entre 1500 et 1700 mètres et qui accroît donc considérablement les distances parcourues par la balle avec l’air raréfié des Rocheuses américaines. Voilà toute une différence avec Saint Leo (près d’Orlando) situé au niveau de la mer!
Déjà candidat pour le prix Jack Nicklaus, Savoie, qui étudie en administration, a été choisi avant le départ vers le Colorado au sein des étoiles sport et étude déterminées par les directeurs de l’information sportive aux USA.
RETOUR DANS LE PASSÉ EN COMPAGNIE DE MAUDE-AIMÉE
Précisons que Maude-Aimée LeBlanc est le seul talent d’ici à avoir été couronné titulaire NCAA. C’était avec l’université Purdue en 2010 avant de graduer à la LPGA. Elle avait bouclé 3e du côté individuel pour un autre sommet.
Toujours au sujet de Maude-Aimée, elle renoue avec la compétition jeudi après une semaine de congé. Elle est du nombre des inscrites à Kingsmill, en Virginie, où une bourse de 1,3 million de dollars est mise en jeu.
ANNIVERSAIRE ET RETRAITÉ ACTIF ET… SORTONS LES TUQUES
Nos meilleurs vœux à Daniel Caza, omniprésent à Golf International, le 19e trou et mongolf.ca, pour son anniversaire et également la passion du golf qui l’anime toujours… Yvan Beauchemin a aussi vieilli d’un an au cours de la fin de semaine. Impossible d’évoquer la retraite chez Max Oxford, qui a été un favori des pros québécois et canadiens à ses années chez Titleist… Il est membre de trois clubs dans ses Cantons-de l’Est adorés, dont Milby et au début le Vieux Lennox qu’il a dirigés avant de transférer du côté des manufacturiers… La météo a gâché ou annulé votre sortie de golf dimanche? Consolez-vous en pensant à nos amis de l’Abitibi, où il y avait entre cinq et quinze centimètres de neige au sol à la sortie du lit dimanche. Shefford, dans les Cantons, a reçu 8 centimètres et les Laurentides deux dans la nuit de dimanche à lundi.
Fort McMurray dit merci et entend bien rouvrir son golf malgré l’horreur
Après une semaine, l’horreur se poursuit et s’empire à Fort McMurray et la région élargie avec le feu qui continue son avancée bien que la population démontre une résilience absolument admirable même après avoir tout perdu.
C’est aussi le cas du club de golf local, où la direction a trouvé le temps de donner des nouvelles de sa situation et dire merci malgré l’enfer via son site.
« Merci pour les nombreux messages que vous nous avez fait parvenir. Nous confirmons des pertes, notamment celle du pavillon. Très heureusement, tous nos gens ont pu être évacués », écrit-on.
« Pour le moment, nos pensées vont à nos employés, à notre communauté de Fort McMurray et tous les braves qui travaillent toujours sans relâche afin de sauver notre ville », poursuit-on.
À l’image des résidents, l’administration du golf refuse de baisser les bras.
« Lorsque la sécurité le permettra, nous procéderons à une évaluation complète. Nous nous engageons à reprendre les opérations lorsque les autorités jugeront le moment approprié », affirme-t-on.
Fort McMurray est l’hôte de l’Omnium Syncrude Boréal, une étape du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada. Les dates cette année sont celles du 4 au 7 août. Quoique la présentation semble douteuse et même impossible, laissons les responsables prendre la meilleure décision comme ils le font avec aucune mortalité ce qui est inconcevable avec tous les dégâts.
Plusieurs clubs de golf de l’Alberta ont organisé le week-end dernier des journées pour venir en aide. D’autres suivront d’ici la fin du mois les besoins étant gigantesques.
Parmi le soutien, précisons que Graham DeLaet a versé 500$ à chaque oiselet réussi au tournoi Wells Fargo. Il en a enregistrés six en deuxième parcours vendredi et onze pour la semaine!
JOHNNY MILLER CONSEILLE TIGER
Voilà depuis le mois d’août dernier que Tiger Woods est inactif et Johnny Miller a déterminé l’endroit idéal pour le retour du Tigre.
« Revenir au Championnat des joueurs (TPC) cette semaine aurait constitué une erreur en raison du parcours compliqué. Je suggère à Tiger de viser l’Omnium britannique (à la mi-juillet) au club Royal Troon. Il y existe vraiment différentes façons de bien faire sur ce terrain, où il y a de l’espace pour frapper », déclare l’analyste couronné vainqueur à cet endroit en 1976.
Un dernier conseil de Miller au Tigre lorsque celui-ci reprendra la compétition: « Il doit absolument abaisser ses attentes lorsqu’il ressortira ses bâtons. »
TEL PÈRE, TEL FILS CHEZ LES RAYMOND
Frédéric Raymond a choisi de suivre les traces de son paternel, André, directeur général fondateur du club La Tempête. Les gênes dépassent le métier.
Le fiston possède tous les airs du paternel.
« Non seulement Frédéric a le même physique qu’André, mais il faut ajouter la physionomie, la démarche et aussi les expressions », mentionne Martine Laparé, grande patronne de la PGA du Québec.
Il ne reste qu’à souhaiter au jeune Raymond une aussi fructueuse carrière que celle du père!
TRÈS GROSSE VENTE!
Ceci n’est pas une publicité, mais plutôt la réalité des affaires avec l’annonce toute récente du super géant sportif adidas qui se départit de trois grandes marques.
La vente du groupe allemand a surpris l’industrie puisque TaylorMade, Adams et Ashworth, mis sur le marché, sont des produits populaires autant chez les amateurs.
L’ART DE (BIEN) COMMUNIQUER
Le prix qui pourrait tout aussi bien s’intituler l’art de se faire des amis va au club Ki-8-eb qui annonce en page d’ouverture de son site internet que l’équipe d’entretien procédera les 9 et 10 mai à l’aération (piquage) des verts.
L’avis a été fait à l’avance avec le double résultat que les golfeurs sont avisés et que la direction pourra garder sa clientèle en muselant les « chialeux ».
Possiblement que cela se fait ailleurs, mais cette courtoisie mérite d’être reprise partout, les clubs ne s’aidant pas en gardant le silence.
AYOYE!
Zac Blair a été disqualifié du tournoi Wells Fargo pour avoir utilisé un fer droit dont la tige a été modifiée en cours de partie.
En colère d’avoir raté un roulé, Blair a frappé contre le fanion cela après s’être assené un coup sur la tête, changeant l’angle de la tige une première fois!
LE 19e TROU…
Ex-président de Golf Québec et gouverneur de Golf Canada, Michel St-Laurent n’oubliera pas de sitôt son tout récent voyage. Le chanceux a vécu l’expérience du golf en Écosse… Bon anniversaire à Daniel Talbot qui a soufflé lundi sur 63 chandelles… Un amateur âgé de 19 ans seulement a remporté la qualification de Courtney, en Colombie-Britannique, au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada. Aaron Wise a scellé avec une fiche de -14. Aucun Québécois n’était des candidats.
Parents, à vous de jouer!
Vous cherchez comment faire aimer le golf à vos enfants? Ne cherchez pas plus loin, regardez dans votre miroir!
L’époque est révolue où les parents déposaient leurs enfants au club de golf le matin, avec des sous pour s’acheter un lunch, et revenaient les chercher à l’heure du souper. Et les possibilités pour les enfants moins nantis d’apprendre à jouer en se faisant cadets sont en voie de disparition.
Mais ce n’était pas vraiment l’âge d’or du golf junior, loin de là. Le premier exemple n’était, en fin de compte, qu’une garderie de luxe pour les parents qui avaient les moyens d’être membres d’un club privé. Le deuxième n’avait rien à voir avec les scènes joyeuses du film Caddyshack.
En cette nouvelle ère, les possibilités ne cessent de se multiplier pour permettre aux parents, golfeurs ou pas, de favoriser la pratique du golf par leurs enfants et d’observer leurs progrès jusqu’au sommet de leurs habiletés et de leur amour du jeu.
Désolé, chers parents, mais ici s’arrête votre rôle d’observateurs passifs. Pour initier vos enfants au golf et stimuler leur engagement, vous avez des devoirs à faire, vous aussi.
1. TROUVEZ LES OFFRES DE GOLF JUNIOR POUR VOS ENFANTS
« D’entrée de jeu, il incombe aux parents de trouver de bons programmes d’initiation au golf qui garderont leurs enfants actifs au jeu s’ils le désirent », soutient Doug Lawrie, professeur de golf junior de réputation internationale, propriétaire et directeur de l’enseignement à l’Académie Focus Golf Group de Burlington, en Ontario.
« Le bon programme est celui qui garantit que l’enfant vivra des moments de plaisir fabuleux et enrichissants, dit-il. L’enseignant sera attentif et bienveillant, et n’oubliera jamais qu’il a affaire à des enfants. Faites des recherches, informez-vous auprès de vos amis golfeurs, visitez les clubs de votre région. C’est une décision importante. »
Il est essentiel de dénicher le programme qui convient le mieux au jeune. « Il y a des enfants de 7 ans qui participent à des championnats mondiaux et des ados de 14 ans qui commencent à peine à jouer, ajoute Lawrie. On ne peut pas se fier à l’enseignement “prêt-à-porter” simplement fondé sur l’âge. Chaque enfant est unique. »
Le conseil de Lawrie est fondamental. Il existe toute une panoplie de ressources offertes sur le site Web de Golf Canada, ainsi que par les associations provinciales de golf.
2. CHERCHEZ DES PROGRAMMES JUNIORS RECONNUS DANS VOTRE RÉGION
Vous avez peut-être la chance d’habiter près d’un Centre de développement du golf junior. Il s’agit d’une initiative assez récente établie dans une trentaine de clubs de golf, un peu partout au Canada, qui « font tout ce qu’il faut », dit Dave Stockton, gestionnaire au développement du sport à Golf Canada.
Sous la direction de professionnels de la PGA du Canada spécialement formés, ces centres offrent des programmes conçus pour les jeunes de 5 à 18 ans, qui traitent de tous les aspects du golf, de l’initiation aux compétitions. « Ces centres proposent une expérience d’apprentissage de première classe, quel que soit l’âge ou le niveau d’habileté, ajoute Stockton. Les enseignants sont entièrement dévoués aux juniors et chaque centre est lié à au moins une école offrant le programme Golf en milieu scolaire. »
Les liens sont importants dans cette chaîne de développement du golf junior. C’est ainsi que la stratégie « Connectivité » du programme Premiers élans CN vise à créer des liens entre les établissements scolaires et les clubs de golf de leur région. Ce n’est là qu’un des nombreux maillons de cette chaîne continue qui aide les jeunes golfeurs enthousiastes à progresser.
« Il nous faut créer plus de ponts, et pas seulement entre nos divers programmes, mais aussi entre le golf et les collectivités, entre le sport, les enfants et leurs familles », souligne Mike Kelly, directeur exécutif de la Golf Association of Ontario (GAO). Depuis des années, Kelly s’affiche comme pionnier de l’expansion du golf. Il a été l’un des initiateurs du programme Golf en milieu scolaire auquel ont participé près de 2 800 écoles au Canada l’an passé.
« Nous devons créer une voie continue et attrayante pour y faire progresser notre sport, dit-il. Pourquoi le terrain de golf ne serait-il pas comme l’aréna local? On y voit évoluer tous les âges et niveaux d’habileté, les enfants s’amusent à pratiquer un sport qu’ils aiment, les parents se rencontrent. Nous devons abandonner notre vieille conception du golf et vivre au présent, dans la réalité. »
3. PENSEZ À VOUS IMPLIQUER DAVANTAGE EN DEVENANT ENTRAÎNEUR COMMUNAUTAIRE
C’est à cette fin que la GAO lance cet été son programme « Bâtir des communautés de golf ». Le projet pilote d’une saison, mené dans l’agglomération de Barrie, en Ontario, a pour thème « Essaie, apprends, joue ». Son objectif est de faire en sorte que « des personnes de tout âge et milieu jouent au golf et créent des liens entre les parcours, les partenaires communautaires et les golfeurs, explique Kelly. Le but est d’amener plus de gens à jouer et de les garder au jeu pour la vie. »
En lien avec cette initiative, des étu- diants en gestion professionnelle du golf au Georgian College seront formés l’an prochain comme Entraîneurs communautaires de golf, un nouveau programme dévoilé l’année dernière.
Si, en tant que parent, vous voulez participer au développement golfique de vos enfants, la vocation d’Entraîneur communautaire de golf est peut-être pour vous. Cette initiative conjointe de Golf Canada et de la PGA du Canada accueille les golfeurs qui ne sont pas membres de la PGA du Canada. Au terme d’un atelier de deux jours en classe et sur le terrain, ils peuvent enseigner le programme Premiers élans CN et ainsi jouer un rôle crucial d’entraide avec les autres bénévoles et les pros de la PGA du Canada, en participant à la gestion et à l’entraînement au niveau des programmes juniors des clubs.
« Il y a d’excellents candidats pour ce programme d’un océan à l’autre, affirme Glenn Cundari, directeur technique de la PGA du Canada. Ce sont souvent des parents ou des gens dévoués qui participent sans doute déjà aux programmes juniors de leur club de golf, avec ou sans l’appui d’un pro de la PGA. Le fait est qu’il n’y a pas assez de pros pour s’occuper de tous les enfants qui veulent jouer au golf, et c’est là qu’entre en scène l’Entraîneur communautaire de golf. Donnons-lui la bonne formation et l’occasion de faciliter les premiers pas d’un enfant vers une vie de golf. »
« Il y a des clubs de golf qui trouvent que les programmes juniors, les camps de jour et les leçons, c’est trop de tracas, et je trouve qu’ils ont une vision à très courte vue, » dit Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. Avec un bon programme, il estime que tout club peut favoriser un environnement familial qui stimule les adhésions à long terme.
« Les belles histoires ne manquent pas, ajoute-t-il. Des clubs partis de rien ont vu leur nombre de membres juniors grimper à 200 ou 300 grâce à un tel programme. » Il faut évidemment un enseignement de qualité et une tarification adéquate pour réussir, mais l’adhésion de nouveaux golfeurs doit primer sur l’éventuelle augmentation des recettes.
4. APPUYEZ VOTRE ENFANT ET LES ENSEIGNANTS
Enfin, chers parents, si, en faisant vos devoirs, vous avez constaté que le club de golf de votre localité ne participe pas à Golf en milieu scolaire ou ne sait pas comment devenir Centre de développement du golf junior, demandez-en la raison. Et, pourquoi pas? Inscrivez-vous pour devenir Entraîneur communautaire de golf. Informez- vous à ce sujet auprès de Golf Canada, de votre association provinciale de golf ou d’un professionnel de la PGA du Canada.
À votre tour de prendre les choses en main.
FAITES VOS DEVOIRS
Il existe une foule de ressources en ligne pour aider les parents qui souhaitent encourager leurs enfants à jouer au golf. La source la plus riche est sans contredit la page juniors.golfcanada.ca du site Web de Golf Canada, qui propose notamment un outil de recherche vous permettant de trouver les offres de golf junior dans votre région en y inscrivant votre code postal. Les divers programmes pour jeunes de Golf Canada et de la PGA du Canada y sont également présentés sous les onglets Apprendre, Jouer et Compétitionner.
Sous Apprendre se trouvent entre autres les Camps de golf pour juniors, les programmes Golf en milieu scolaire et le Club des filles. L’onglet Jouer présente notamment les Ligues juniors, les Centres de développement, les Excursions scolaires et les Défis d’habiletés. Enfin, le volet Compétitionner décrits les Ordres du mérite national et provinciaux, les Équipes provinciales et les mécanismes d’Aide financière.
Les renseignements offerts sur la page golfcanada.ca/apprendreacompetitionner du cheminement sportif junior s’adressent surtout aux enseignants et entraîneurs, mais les parents y trouveront une aide précieuse pour mieux comprendre ce que peut réserver l’avenir à leur jeune golfeur prodige.
Dans plusieurs établissements de golf, un peu partout au pays, il y a des enseignants de golf spécialisés en formation des jeunes. Avant de leur confier votre enfant, cependant, demandez-leur des références. « Le plus important, dit Chad Rusnak, directeur des opérations de golf au Centre Golf Canada de Calgary, est que l’enseignant soit passionné, engagé et dévoué. Ils ne sont pas tous faits pour enseigner aux jeunes. Assurez-vous d’en trouver un qui a ce qu’il faut. »
Chaque province a aussi ses circuits juniors qui organisent des tournois amusants et compétitifs pour les jeunes golfeurs et golfeuses de différents âges et d’habiletés diverses. Une recherche rapide sur Google vous aidera à en trouver un dans votre région. Et n’oubliez pas que votre association provinciale de golf et Golf Canada sont toujours là pour vous aider à rehausser l’expérience golfique de vos enfants.
LA TAILLE UNIQUE N’EXISTE PAS
Comme le souligne Doug Lawrie, récemment nommé pour la troisième année de suite l’un des 50 meilleurs enseignants de golf junior au monde par U.S. Kids Golf, « on ne peut pas se fier à l’enseignement “prêt-à-porter” simplement fondé sur l’âge. »
Si c’est vrai pour chacun, individuellement, il existe aussi des paramètres généraux de développement. Golf Canada et la PGA du Canada ont mis au point le Guide du Développement à long terme du joueur, en collaboration avec des spécialistes réputés de diverses disciplines sportives, afin de fournir une feuille de route menant à la satisfaction et au succès sur les parcours de golf. La deuxième édition de ce guide à la fine pointe, lancée en 2015, décrit un cheminement en sept étapes fondées sur l’âge, menant à l’excellence et intitulé « Golf pour la vie ». Ces étapes sont : Enfant actif, S’amuser grâce au sport, Apprendre à jouer au golf, Initiation à la compétition, Apprendre à compétitionner, S’entraîner à compétitionner et Compétitionner pour gagner.
On peut s’engager dans ce cheminement ou en sortir quand on veut. Le guide ne s’adresse pas qu’aux golfeurs d’élite ou à ceux qui aspirent à le devenir, c’est un outil d’éducation et de motivation pour les golfeurs de tout âge, quel que soit leur niveau d’habileté. On y trouve aussi décrit le rôle important qu’ont à jouer les parents, les enseignants, les entraîneurs et les clubs de golf dans le développement du golfeur.
Bien que ce guide s’adresse surtout aux enseignants et entraîneurs, il s’avère instructif à bien des égards pour les parents d’enfants qui montrent des aptitudes prometteuses au golf, notamment en présentant des observations d’experts sur la manière de s’occuper d’un jeune athlète et comment se comporter quand on est son père ou sa mère.
Parents, àvous de jouer! Cet article a été publié dans l’édition de avril 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
La prise clé
Au Canada, nous avons la chance de pouvoir profiter de superbes paysages et d’un vaste choix d’excellents terrains de golf. Toutefois, notre saison de golf est bien trop courte à notre goût. Mais on peut tirer profit de la saison morte pour s’améliorer de mille et une façons.
L’hiver est le meilleur moment pour perfectionner la prise du bâton, car il faut du temps pour s’y adapter. Des recherches ont démontré qu’une prise forte (désigne la position des mains, pas la pression exercée) produit un vol de balle de droite à gauche chez un droitier, tandis qu’une prise faible donne un envol de gauche à droite. Cependant, de grands golfeurs à prise forte et vol de balle vers la droite viennent démentir cette théorie…
Quoiqu’il en soit, la bonne prise du bâton ne se résume pas au nombre de jointures visibles. On a souvent tendance à négliger l’angle de la prise à l’adresse de la balle, et ce pourrait bien être la clé d’une meilleure position pour l’impact.
Dans les deux photos ci-dessus, Maddie Szeryk d’Équipe Canada montre deux prises de bâton jugées fortes (trois jointures sont bien visibles). Elles peuvent paraître semblables, mais elles produisent des vols de balle différents selon l’angle formé entre le bras avant et les mains.
Examinons l’effet de ces prises sur l’élan. Ces deux prises semblent très différentes, mais dans les deux cas, l’angle créé au début, à la visée de la balle, est maintenu tout au long de l’élan arrière jusqu’au sommet. Si, à la descente du bâton, vous maintenez votre poignet gauche relativement plat pour l’impact, les deux prises feront en sorte que la face du bâton pointe dans deux axes différents au contact. C’est la face du bâton qui exerce le plus d’influence sur la ligne d’envol de la balle. Elle est l’élément crucial à maîtriser pour bien viser.
Il n’existe pas de prise universellement parfaite, mais il y en a une pour vous. Ne vous attardez pas uniquement sur le nombre de jointures visibles, mais aussi sur l’angle créé par la main dominante et le bâton. Et puisque vous vous exercerez probablement à l’intérieur pendant la saison froide, un miroir sera votre meilleur allié pour vous aider à reproduire ces positions au sommet de l’élan.
Il se peut que l’une de ces prises vous semble très étrange, mais elle peut aussi s’avérer la clé qui vous permettra de projeter votre balle dans la direction souhaitée. Je vous conseille aussi de travailler avec votre pro de la PGA pour qu’il vous aide à adopter plus rapidement la prise qui vous convient le mieux.
La prise clé Cet article a été publié dans l’édition de avril 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Les secrets du Temple de la renommée
J’ai le privilège de présider le Comité de sélection du Temple de la renommée du golf canadien, qui regroupe aussi neuf de mes pairs dévoués. Chacun de nous est animé d’un grand respect pour la responsabilité qui nous incombe et pour l’intégrité qu’exige notre rôle au Temple de la renommée.
Le comité de sélection, où ne peut siéger aucun membre du Conseil d’administration de Golf Canada, se compose comme suit :
- trois membres honorés du Temple de la renommée du golf canadien, dont au moins deux de la catégorie « joueurs »;
- un représentant de la PGA du Canada;
- six représentants de l’industrie golfique, soit des membres des médias, des propriétaires de terrains de golf, des surintendants de parcours, des directeurs de clubs, etc.
Les membres du comité y siègent pour un mandat de trois ans, jusqu’à un maximum de deux mandats (six ans). Les noms des personnes qui se portent volontaires et offrent leur temps pour siéger au Comité de sélection sont publiés chaque année dans le Rapport annuel de Golf Canada.
Jusqu’au 31 juillet de chaque année, le comité reçoit les nominations de candidats au Temple de la renommée, soumises par l’industrie canadienne du golf et le grand public.
À la réception d’une candidature, le personnel du Temple de la renommée monte un dossier réunissant toutes les lettres d’appui et la documentation justificative, ainsi qu’une fiche d’information présentant les principaux accomplissements de la personne et tout autre renseignement pertinent. Tous les dossiers de candidature sont regroupés en une trousse avec les mises à jour des dossiers reportés des années précédentes. Chaque membre du Comité de sélection reçoit une copie de cette trousse et a deux mois pour l’étudier.
Le comité se réunit durant l’automne pour discuter des candidatures, celles de l’année et celles reportées. Une dernière réunion se tient en février, où les membres du comité finalisent leurs débats et votent. Il n’y a aucune limite au nombre de candidatures que peut étudier le Comité de sélection chaque année.
- Chaque candidature est examinée par le Comité de sélection en fonction de critères établis.
- Une candidature doit recevoir au moins huit des dix votes du comité pour être élu au Temple de la renommée.
- Si, au bout de cinq ans, une candidature reportée n’a pas obtenu les huit votes nécessaires à son élection, ce nom est retiré du processus.
- Pour chaque année civile, un bâtisseur et deux joueurs au maximum peuvent être élus au Temple de la renommée, mais il n’y a pas de seuil : le Comité de sélection peut décider de n’élire aucun membre parmi les candidatures soumises cette année-là ou reportées des années précédentes.
Bien que Golf Canada finance entièrement l’administration du Temple de la renommée du golf canadien, du Musée et des archives, l’organisation n’a aucune influence sur les mises en candidature et ne participe d’aucune manière au processus de sélection.
Comme c’est le cas pour tous les temples de la renommée, le processus de sélection, les élus eux-mêmes et les candidatures rejetées feront toujours l’objet de débats et de critiques. Même si toutes les candidatures soumises au comité de sélection ne finissent pas par être élues au Temple de la renommée, cela ne diminue en rien l’apport de ces personnes au golf canadien ni la valeur de l’appui qu’elles ont reçu de leur entourage ou de leurs pairs.
Je me fais la porte-parole de tous les membres dévoués du Comité de sélection en affirmant que nous ferons toujours en sorte que les chefs de file les plus exceptionnels de notre sport soient reconnus pour leur empreinte indélébile sur le golf au Canada.
Les secrets du Temple de la renommée Cet article a été publié dans l’édition de avril 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |