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Claude Raymond : un tournoi pour plus que la moitié de sa vie

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Claude Raymond

À une époque pas si lointaine, plusieurs personnalités du monde du sport, surtout des joueurs de hockey de la LNH, avaient leur propre tournoi de golf. Ils prêtaient leur nom et donnaient leur temps bénévolement pour aider divers organismes à amasser des fonds.

L’ancien lanceur des Expos, Claude Raymond, est du nombre et ce qui le différencie des autres, c’est que le sien existe encore!

Cette semaine, le 7 juillet pour être plus précis, sera la 45e présentation. Ce tournoi, qui devrait servir d’exemple de succès, a toujours lieu au Club de golf Saint-Jean.

Maintenant âgé de 79 ans, Claude Raymond a donc consacré son temps et son énergie en marge de cet événement pendant plus que la moitié de sa vie. Les profits qui en découlent servent à financer des regroupements d’entraide et des athlètes de la région du Richelieu. Il est toutefois le premier à reconnaître que le succès de son tournoi est le résultat du travail de l’équipe qui l’entoure.

Côté golf, on peut dire qu’aujourd’hui, Claude Raymond frappe encore la longue balle, en plus d’être un partenaire de jeu toujours agréable.

LES ANCIENS CANADIENS SUR LES VERTS

Toujours au calendrier cette semaine, Robert Rousseau est l’hôte du tournoi des Anciens Canadiens sur le parcours du Club de golf Grand-Mère.

L’an dernier, la journée avait eu lieu au golf du regretté Dickie Moore à Arundel.

MAUDE-AIMÉE LEBLANC REVIENT POUR L’OMNIUM DES USA

Pourtant du contingent des inscrites, Maude-Aimée LeBlanc n’a pas pris le départ à la Classique de Portland la semaine dernière.

Venant de disputer toutes les rondes d’un tournoi pour la quatrième fois consécutive, elle s’est accordée un petit repos. Il faut se rappeler qu’elle avait évité la coupure dans seulement deux de ses 10 premières sorties.

Il n’y a toutefois pas à s’inquiéter pour LeBlanc. Elle est actuellement 114e au classement des boursières, avec des gains de 42 861$ au sein de la LPGA. Soyez assurés qu’elle sera des participantes lors de l’Omnium des États-Unis, à CordeValle, en Californie. Vérification faite, son nom apparaît à la liste des départs qu’elle prendra à 14h41 jeudi.

RÉSULTATS DES AUTRES QUÉBÉCOISES

Anne-Catherine Tanguay était des participantes au tournoi de Portland, mais ses cartes de 76 et 74 l’ont empêché d’accéder aux rondes finales.

Sur le Circuit Symetra, qui s’arrêtait à Canadian Lakes au Michigan, Sara-Maude Juneau a pris le 35e échelon, ayant rapporté des cartes de 72, 73 et 71 qui lui ont valu un cumulatif de -1.

LES DAMES DONNENT LE COUP D’ENVOI

Comme le veut la tradition, l’honneur de lancer la série de championnats provinciaux revient encore aux femmes cette année, alors qu’elles disputent le Championnat provincial féminin de mercredi à vendredi au club de golf Le Portage.

Gagnante le mois dernier de la prestigieuse Coupe Porter destinée à l’élite américaine, Josée Doyon défendra son titre provincial une dernière fois.

La porte-couleurs d’Équipe Canada et membre du club Beauceville a déjà décidé de tenter l’aventure des rangs professionnels à l’automne.

La semaine dernière, Doyon et Katherine Gravel-Coursol, du club Le Blainvillier, ont vu leurs espoirs de participer du Championnat féminin des États-Unis leur échapper par un coup lors des qualifications. Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, a fini un coup plus loin.

PUIS, ON VISITE L’ESTRIE, LAVAL ET LA MAURICIE

Poursuivons nos recherches dans le calendrier des championnats provinciaux. Les juniors seront à Cowansville, où le président Roger Bélisle les attend. Le Championnat provincial masculin aura lieu, quant à lui, du 25 au 28 juillet, au club Islesmère à Laval. Et enfin, les seniors vont couronner leur champion en août, au club Ki-8-Eb.

PAS GROS, MAIS MARTEAU!

Voilà la plus juste description de Justin Thomas, un grand sec de 5 pi 10 po et 145 livres, qui a frappé un impressionnant coup de départ de 413 verges au 16e trou (normale 5 667 verges) lors du Championnat Bridgestone. Il a ensuite signé le premier aigle depuis 2008 sur ce trou signature.

Bien qu’aidé par le sol très sec, la distance atteinte représente presque trois fois le poids de notre long cogneur.

SKITT CONFIRME JOHN DALY

Recruté pour diriger le tournoi de Victoria à l’horaire du Circuit des Champions de la PGA, le Montréalais David Skitt vient de réussir un bon coup de marketing en s’assurant la présence de John Daly à ce rendez-vous qui aura lieu au début de septembre.

Quoiqu’on pourrait s’attendre à davantage côté résultats depuis son passage chez les vétérans en mai, Daly demeure un bon vendeur de billets auprès du grand public.

Rappelons que Skitt avait occupé les mêmes fonctions durant le Championnat de Montréal, qui a malheureusement quitté la scène du circuit canadien.

IL ÉTAIT TEMPS!

Face à la pression immense à deux semaines de la présentation de l’Omnium britannique, les membres du Club de golf Royal Troon ont enfin voté pour l’acceptation des femmes voulant devenir membres.

Après 138 ans, il était plus que temps.

Parmi les clubs en rotation pour présenter l’Omnium britannique, seul Muirfield demeure un bastion masculin. Par contre, on prétend qu’il ne devrait pas tarder à tomber.

CE QU’IL A DIT

« Je veux être plus rapide et, aussi, moins négatif sur les parcours. »

-Jordan Spieth

LE 19e TROU

  • Capitaine de l’équipe américaine de la Coupe Ryder, Davis Love III, doit subir une opération au dos ces jours-ci
  • Après une semaine de congé, Max Gibert reprend l’action dès jeudi au sein du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada qui présente, à Winnipeg, la Coupe des joueurs
  • Le tournoi de la Fondation des frères Stall suivra à Thunder Bay la semaine prochaine
  • En raison des inondations mortelles en Virginie, les autorités du PGA TOUR ont pris une bonne décision quand ils ont annoncé l’annulation de l’escale prévue au Greenbrier
  • Avec le temps libéré à l’antenne, RDS en profitera pour présenter – bonne nouvelle – l’Omnium féminin des États-Unis et les phénoménales Brooke Henderson et Lydia Ko.

DATE À RETENIR

Le 11 juillet sera le jour des annonces finales en vue des Jeux olympiques de Rio. On saura alors qui participera ou pas au retour du golf dans la grande famille olympique au mois d’août.

Ne vous inquiétez pas : Brooke Henderson y sera pour représenter le Canada.

L’ÉTOILE DE LA SEMAINE

Qui d’autre que Brooke Henderson qui a défendu avec succès son titre acquis l’an dernier lors de la Classique de Portland.

Quel retour en force pour celle qui avait été éliminée à mi-chemin du tournoi la semaine précédente!

Ce fut une victoire convaincante pour elle puisqu’elle a conclu avec une fiche de -14 et une victoire par quatre coups.

Soit dit en passant, elle a mené le tournoi de bout en bout!

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Progrès de la formation jeune pro

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Taylor Pendrith, Corey Conners and Albin Choi (Golf Canada Archive)

Ce n’est un secret pour personne, le chemin qui mène aux circuits de la PGA et de la LPGA est long et ardu, étroit, cahoteux et épuisant. C’est pourquoi si peu de golfeurs vont jusqu’au bout.

Il y a trois ans, Golf Canada a entrepris d’éliminer autant d’obstacles que possible sur cette route en mettant sur pied la Formation Jeune Pro, une branche de son programme Équipe Canada destinée à renforcer le soutien que reçoivent les athlètes quand ils deviennent professionnels.

« L’objectif est d’aider les joueurs durant leurs premières trois à cinq années de golf professionnel pour les mettre sur la bonne voie alors qu’ils commencent à gagner leur vie », explique Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. Ils peuvent ensuite investir dans leur carrière tout en sachant reconnaître ce qui les a aidés en cours de route. Ils peuvent continuer à nous demander de les aider, mais ce sont eux, alors, qui paient pour cet appui, pas nous. »

La Formation Jeune Pro est administrée par Golf Canada et financée par la Fondation Golf Canada, ainsi que par ses partenaires fondateurs Canadien Pacifique et RBC, et ses partenaires de soutien Citi Canada et le Fonds destiné aux femmes de la Fondation Golf Canada. Depuis sa création, le programme a connu plusieurs changements positifs. L’appui financier, par exemple, a augmenté de plus de 56 % depuis la première année : alors qu’en 2014, la formation pouvait se partager environ 205 000 $ de ressources pour les entraîneurs et camps d’entraînement, les services de sciences du sport et les voyages, ce chiffre est passé à 304 000 $ en 2015, et son budget devrait être de 320 000 $ cette année. Cela signifie entre 40 000 $ et 50 000 $ par athlète, environ.

Martin Barnard, chef de la direction de la Fondation Golf Canada, précise qu’il ne suffit pas de lancer un paquet d’argent à des jeunes hommes et jeunes femmes.

« Il y a des athlètes qui ont reçu plein d’argent au fil des ans et ça n’a pas marché, dit-il. Ils n’ont pas encore réussi parce qu’ils ont 20 ans, ou même moins, et qu’on ne sait pas nécessairement, à cet âge-là, comment embaucher le meilleur entraîneur, comment réunir une équipe de soutien. Il y a des parents et des familles qui ont les meilleures intentions du monde, mais qui ne savent pas aider leurs jeunes à démarrer une carrière professionnelle. Nous leur fournissons l’expertise pour les guider. »

Les sciences du sport constituent un des principaux éléments que l’on a améliorés. Au départ, il y avait un groupe de spécialistes triés sur le volet pour aider tous les jeunes pros, mais on s’est rendu compte que chaque athlète avait des besoins particuliers.

« Il ne fallait pas essayer de former tout le monde dans le même moule, explique Thompson. Ce n’était pas la manière la plus efficace d’utiliser ces ressources. »

Le personnel d’encadrement et les entraîneurs travaillent avec chaque joueur désigné au début de l’année pour faire une analyse des lacunes – ils collaborent afin de cerner le meilleur usage des ressources pour chacun, en psychologie, nutrition, physiologie, biomécanique ou autrement. Golf Canada déniche ensuite les spécialistes qui peuvent le mieux répondre aux besoins de chaque athlète dans le cadre de son entraînement de base, ce qui ne se faisait pas auparavant. À l’origine, les spécialistes étaient regroupés en un endroit et les membres de la formation ne pouvaient pas tous en profiter.

16-06-28 - Young Pro Story

Sue Kim (Herb Fung/ Golf Canada)

Le processus de sélection des membres de la formation s’est également perfectionné. On a établi des critères d’évaluation des candidats méritants, surtout axés sur des points de repère tirés du classement mondial. L’objectif est de transformer des jeunes bourrés de talent, mais peu dégrossis, en golfeurs du top 100.

« À la première année du programme, c’était difficile parce qu’il nous fallait choisir entre des joueurs qui en étaient à leur première ou deuxième année comme professionnels, et des amateurs qui arrivaient à ce niveau, rappelle Thompson. Je crois que nous avons évolué de ce côté-là. Nous allons surtout choisir des amateurs en transition. »

« Nous avons étudié une foule de données sur ce que devrait être la progression d’un golfeur pour atteindre le top 100 mondial, à partir de son entrée dans les rangs professionnels jusqu’à la cinquième ou sixième année de sa carrière, ajoute Thompson. Il y a toujours des exceptions, bien sûr, mais nous avons identifié des repères chez les joueurs de l’élite mondiale, des jalons indiquant le niveau souhaité pour l’athlète à la première année, à la deuxième et ainsi de suite, de manière à ce qu’il soit sur la bonne voie pour éventuellement se classer au top 100. »

Chez Golf Canada, on pense que la réussite de la Formation Jeune Pro percolera jusqu’à la base et aura un effet d’entraînement sur la relève. Plus l’on voit de golfeurs et golfeuses à la télé et dans les autres médias, mieux c’est.

« J’estime que c’est essentiel, affirme Thompson. Je pense que c’est ça qui inspire les enfants à essayer un nouveau sport. Une jeune battante comme Brooke Henderson inspire des tas de filles à s’initier au golf. »

À ce stade, la disponibilité des ressources limite la croissance de l’initiative Jeune Pro. Avec ses capacités actuelles, la formation peut soutenir six athlètes, mais les responsables souhaitent aider des groupes de 15 golfeurs et golfeuses à l’avenir. La clé, pour atteindre ce but, est l’entrée d’argent à la Fondation. Cela permettrait des engagements sur plusieurs années avec des équipiers motivés qui gardent le cap, et à mesure que ceux-ci seront autosuffisants, de nouveaux jeunes pros les remplaceront au sein de la formation.

Le chemin qui mène au golf d’élite est exigeant, mais Golf Canada espère que sa Formation Jeune Pro aidera à paver la voie pour les prochaines générations.

EN SAVOIR PLUS: Pour soutenir la Formation Jeune Pro et contribuer au développement du prochain contingent de stars canadiennes du golf, allez à golfcanada.ca/fondation.


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Progrès de la formation jeune pro

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Pro squad progression

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Taylor Pendrith, Corey Conners and Albin Choi (Golf Canada Archive)

It’s no secret the road to the PGA and LPGA tours is a long one. It’s also bumpy, narrow and exhausting too, which is why few golfers actually make it to the end.

But three years ago, Golf Canada set out to clear as many obstacles on that road as possible. It unveiled its Young Pro Squad, an extension of the National Team program designed to strengthen the support athletes receive after turning professional.

“The goal is to support players in the first three to five years of professional golf to get them on track and hopefully starting to make a living,” explains Jeff Thompson, Golf Canada’s chief sport officer. “They can then reinvest in themselves and recognize the things that have helped them along the way. They may continue to look for our support and services but at that time they can pay for it instead of us.”

Administered by Golf Canada and funded by the Golf Canada Foundation along with founding partners CP and RBC and supporting partners Citi Canada and the Golf Canada Foundation Women’s Fund, there have been plenty of positive changes since the program’s inception. Financial support, for example, has increased over 56 per cent since Year One. Members of the 2014 squad shared approximately $205,000 in resources towards coaching, training camps, sports science and travel expenses. That number was elevated to $304,000 in 2015, and is up to a projected budget of $320,000 this year. That works out to a value of about $40,000 to $50,000 per player.

Martin Barnard, Golf Canada Foundation CEO, says the key to the program is that it isn’t just throwing a bunch of cash at young men and women.

“There are players who have received money in the past and still struggled to climb the ladder despite their talent level,” adds Barnard. “They didn’t necessarily know how to hire the best coach or put a support staff together. You’ve got well-intentioned parents and well-intentioned families but they don’t necessarily know how to embark on a pro career either. What we’re doing is giving that expertise to help guide them.”

Sports science is one of the major components of the program that has been revamped thus far. Initially a group of specialists were selected to assist the players but it was revealed that each individual varied in the areas they needed to address.

“Trying to paint everybody with the same brush was not the most effective way of using the resources,” says Thompson.

The staff and coaches are now working with each designated player at the beginning of the year to conduct a gap analysis — essentially collaborating to identify the best use of resources for each athlete, be it mental, nutritional, physiological, biomechanical or something else. Golf Canada then seeks out specialists who can service those needs around each player’s primary training base, something that wasn’t done previously. Originally the program had dedicated specialists in one location, which all players weren’t able to take advantage of.

16-06-28 - Young Pro Story

Sue Kim (Herb Fung/ Golf Canada)

Refining the selection process of the squad has been another improvement. Criteria have been identified to grade deserving candidates, mostly centred on world ranking benchmarks that need to be achieved. The goal is to convert talented, unpolished kids into top-100 players.

“In Year One of the program it was difficult because we had to make decisions between players who were in their first or second year as a professional and then players who were graduating amateurs,” Thompson says. “I think where we’ve evolved is that the players we will pick up for the most part are going to be graduating amateurs.

“We’ve done a fair amount of data mining on what the progression of a top-100 world player should be from when they turn professional through the first four to six years of their career,” Thompson adds. “There are always outliers in terms of how fast they get there but we have benchmark world rankings of where we’d like our players to be at — Year One, Year Two, Year Three, Year Four if they’re going to be on track to be a potential top-100 player.”

Golf Canada believes the effectiveness of the Young Pro Squad will create a valuable trickle-down effect to the grassroots levels of the game. The more players are seen on TV and in other forms of media, the better.

“I think it is critically important,” says Thompson. “I think that’s what actually inspires kids to go out and try a sport and having someone like Brooke Henderson is inspiring a lot of girls to go out and try the game.”

At this time, a finite amount of resources is limiting the growth of the Young Pro initiative. With a current capacity to support six athletes, officials see the system backing around 15 players in the future. Key to that is an influx of dollars to the Foundation. There would be multiple-year commitments if team members were doing all the right things and new professionals would replace those who attain self-sustainable status.

The current road to elite golf is a challenging journey, but Golf Canada is hoping its Young Pro initiative will pave the way for future generations.

LEARN MORE: To support the Young Pro Squad and contribute to the development of Canada’s next crop of golf stars, visit golfcanadafoundation.com.


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Pro squad progression

This article was originally published in the May 2016 edition of Golf Canada Magazine. To view the full magazine, click the image to the left.

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« C’est le temps des vacances » était… celui du golf pour Pierre Lalonde

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Pierre Lalonde

Alors que sa chanson « C’est le temps des vacances » résonne comme étant devenu l’hymne à l’été  depuis cinquante ans,  voilà que Pierre Lalonde nous quitte.

Le chanteur et animateur immensément connu a beaucoup profité de ses vacances pour jouer au golf.

Longtemps résidant de Hudson, il  était membre du club Whitlock. Jusqu’à ce que la maladie de Parkinson qui l’a emporté mardi dernier à 75 ans l’oblige à ralentir en 2010, il était très actif sur les allées et les verts.

Un de ses partenaires était  l’ex-entraîneur du Canadien Jacques Demers, à qui on souhaite bon courage avec son défi personnel de santé.

IL A EU SON TOURNOI

Pierre Lalonde a même accepté de donner   son nom à au tournoi-bénéfices du Téléthon des étoiles à Joliette pour amasser davantage de fonds au profit des enfants malades.

« C’était un super tournoi organisé par les frères Millaire et Jean-Louis Marinier. Mario Lemieux a été un des participants. Serge Savard aussi de même que Carol Vadnais, Gilles Meloche et d’autres », mentionne Jean Laforce qui a vécu l’expérience  étant pro à Joliette durant cette période.

Il faut ajouter parmi les invités une jeune Mitsou, laquelle avait volé la vedette au spectacle-chorale que donnait Pierre Lalonde en ce sens que les gens connaissaient les chansons et chantaient du début à la fin.

GENTILHOMME ET PERFECTIONNISTE 

Jean Laforce se souvient aussi d’avoir foulé les allées en compagnie de Pierre Lalonde, ce qu’il considère un « grand plaisir » encore à ce jour.

Comme avec sa voix au micro, notre crooner  avait une solide technique avec un bâton de golf entre les mains.

« Monsieur Lalonde était un excellent golfeur (environ 10 de marge d’erreur) et surtout un fin connaisseur », se rappelle Laforce, qui sera mardi  à Cape Cod afin de  participer à la qualification de l’Omnium des États-Unis chez les séniors.

Le milieu artistique a vanté les valeurs humaines du disparu. Lorsqu’il donnait des entrevues, il était toujours généreux et intéressé.

« Pierre Lalonde était un parfait gentilhomme et était toujours à l’écoute étant aussi un perfectionniste », termine Jean Laforce, associé au club le Champêtre depuis deux ans.

Un message à retenir

En plus de l’animation à « Jeunesse d’aujourd’hui », « Star d’un soir » et sans oublier les nombreux quiz télévisés, Pierre Lalonde a enregistré 70 quarante-cinq tours qui se sont vendus à trois millions d’exemplaires. Il faut ajouter 600 000 albums à son succès.

Dans sa longue discographie, il y a un titre à succès transportant un message qui prend toute sa force suite à son décès. Qui ne se rappelle pas de son tube (un autre!) : « Attention, la vie est courte… »

Nous adressons à la famille nos plus sincères condoléances.

UN NOM PAS FACILE À RETENIR     

Au Circuit Symetra en visite à Harris, au Michigan, Sara-Maude Juneau a été limitée à un rôle de figurante, ses résultats de 73, 74 et 72 la situant au 30e rang à plus trois au combiné. La série demeure au Michigan une deuxième semaine de suite avec un tournoi à Canadian Lakes cette fois.

Sue Kim a mené la délégation unifoliée à moins un pour finir 11e.

Sherman Santiwiwatthanaphong a ravi les honneurs. Afin de vous éviter de sortir la calculatrice, sachez que le nom de famille de la gagnante thaïlandaise fait… 20 lettres!

Un record du nord

Les gens au Club de golf Chibougamau sont heureux d’annoncer – et avec raison – que Pierre-Alexandre Bédard, a établi un record de parcours en inscrivant un spectaculaire 64, malgré le temps particulièrement venteux et un court roulé raté.

Bédard est une fierté locale appartenant à l’élite du Québec. Il a inscrit six oiselets et un aigle sur sa carte de pointage. C’est ce qu’on appelle du bon travail….

De la belle visite au Fontainebleau

Deux joueuses des ligues majeures de la scène féminine, la Française Karine Icher et l’Ontarienne Jennifer Kirby, ont fait une visite-éclair lundi au club Le Fontainebleau.

L’idée était de promouvoir le tournoi ManuVie, une des deux étapes canadiennes du Circuit de la LPGA, qui a été reporté de juin au début septembre. Le tournoi aura lieu à Cambridge, en Ontario.

Direction Toronto

Le circuit du Québec est devenu le Circuit Canada Pro Tour avec Jean Trudeau toujours à la barre des opérations reliées aux tournois.

Cette semaine, un tournoi est disputé en banlieue de Toronto, plus précisément au club Wyndance.

Il y aura quatre arrêts en Ontario cette saison.

Soixante-huit des 95 inscrits sont des Ontariens et, oui, le nouveau champion de la PGA du Canada, Marc-Étienne Bussières, effectuera le déplacement.

Soit dit en passant, celui-ci a bondi d’une soixantaine de rangs au classement canadien à la suite de son vif succès à Victoria, la semaine dernière, pour se retrouver 8e.

Au 19E

Jocelyne Bourassa sera en Estrie, mercredi. Elle partagera ses immenses connaissances lors de la clinique féminine de Josée Pérusse au club Venise.

Louis Larose œuvre depuis le début de la saison au sein de l’équipe du Ki-8-Eb à titre d’administrateur.

La semaine dernière, des cartes respectives de 68 et 69 ont valu à Marc-Étienne Bussières et Nicolas Fortin la palme et les premiers chèques de 1000$ au tournoi Hadassah Wizo, une tradition au club Hillsdale. Bussières est associé au club LongChamp, en Estrie, et Fortin au centre Lévis B2/GOLF.

Ajoutez les noms de Ben Boudreau (Le Cerf) et Marc Hurtubise (Chambly) à celui de Jean Laforce sur la liste des participants à la qualification de l’Omnium sénior des États-Unis, mardi, à Cape Cod. Seuls les deux premiers parmi les quelque 60 aspirants mériteront leur laissez-passer pour jouer dans le prestigieux tournoi.

Cette qualification a lieu sur le parcours Dennis Pines, un endroit connu des vacanciers du Québec fréquentant cette région.

Blog De nos archives

Un trophée unique

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Olympic trophy (Graig Abel/ Golf Canada)

Le trophée olympique de golf connaît en ce moment une renaissance historique. Le retour du golf aux Jeux olympiques cet été a en effet projeté la splendide coupe en argent sterling sous les feux de la rampe où elle brille de mille éclats, alors qu’elle était restée quasiment dans l’ombre pendant des décennies.

Le réseau Golf Channel a présenté le trophée aux téléspectateurs plus tôt cette année à l’émission Morning Drive. Il est apparu en public à diverses occasions pour faire valoir le golf olympique, notamment à l’Omnium canadien RBC et au Tournoi sur invitation WGC-Bridgestone l’an dernier, ainsi qu’au PGA Merchandise Show d’Orlando, en Floride, cet hiver. Et son agenda est bien chargé pour les prochaines semaines (voir ci-dessus) : on devrait le voir au Royal Troon Golf Club, en Écosse, pour l’Omnium britannique, avant son retour la semaine suivante à Glen Abbey pour l’Omnium canadien RBC, puis il sera probablement à Rio de Janeiro du 5 au 21 août, à l’occasion des compétitions masculines et féminines de golf olympique.

Remis au Torontois George S. Lyon en 1904 à St. Louis, Missouri, le trophée n’a jamais autant brillé qu’aujourd’hui, même s’il était jusqu’ici exposé en permanence au Musée et Temple de la renommée du golf canadien, sur le terrain du Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario. Ce retour sur la scène mondiale lui a redonné sa place parmi les plus prestigieux trophées de golf.

« Ayant souvent participé à l’Omnium canadien disputé à Glen Abbey, j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’admirer le trophée olympique remporté par George Lyon en compétition individuelle », souligne Ben Crenshaw, deux fois champion du Tournoi des Maîtres et historien de golf réputé. « M. Lyon était l’un des plus grands golfeurs amateurs de l’histoire canadienne. Il jouait très bien, et sa victoire olympique de 1904 en éliminant Chandler Egan fut sans contredit le couronnement de sa carrière. C’est malheureux qu’il n’ait pas eu la chance de défendre son titre, puisqu’à compter de 1908, le golf était exclu des Jeux olympiques. »

Quelques compatriotes de Lyon reprennent le flambeau plus d’un siècle après son exploit : cet été, l’équipe de golf olympique du Canada ira au Brésil pour défendre notre médaille d’or. Le trophée est un puissant symbole pour nous rappeler cette victoire qui, au tableau des grands accomplissements golfiques canadiens, figure aux côtés de celle de Mike Weir au Tournoi des Maîtres en 2003.

« Il y a une sorte d’aura qui entoure ce trophée », déclare Nick Taylor, un des pros canadiens qui se sont illustrés sur le PGA TOUR et qui tentent de se tailler une place au sein de l’équipe olympique masculine. « Quand on s’en approche, on le ressent. C’est spécial. »

Le journaliste chevronné Lorne Rubenstein partage cette impression. Un de ses premiers boulots au golf fut d’être conservateur du Musée et Temple de la renommée du golf canadien dans la grande salle du rez-de-chaussée de l’ancien monastère jésuite de Glen Abbey. Aujourd’hui membre du Temple de la renommée lui-même, il se souvient avec plaisir des moments qu’il a passés à proximité de cette icône de l’histoire golfique.

« Le trophée olympique était exposé à la place d’honneur, sur son propre piédestal au centre du musée, se rappelle Rubinstein. Chaque jour, je me faisais un devoir d’aller voir cette coupe majestueuse, richement ornementée, qui semblait monter la garde dans cette salle où la lumière pénétrait à travers les fenêtres serties de plomb. Elle me semblait presque mystique. Le trophée appartenait au Canada et à tous les golfeurs. Je me suis longtemps demandé si on verrait un jour le golf revenir aux Jeux olympiques et si des golfeurs de partout dans le monde se disputeraient ce trophée emblématique, absolument unique parmi tous les trophées de golf. »

La coupe, faite d’argent sterling 26 points comme tous les trophées et médailles de golf olympique des Jeux de St. Louis en 1904, avait été commandée par le club hôte des compétitions, le Glen Echo Country Club. C’est une entreprise de l’endroit, J. Bolland Jeweller Co., qui avait dessiné et fabriqué le trophée orné sur un côté d’une gravure représentant le grandiose pavillon de Glen Echo.

Fred Lyon, le fils de George S. Lyon, a fait don du trophée, ainsi que des bâtons utilisés par son père aux Jeux olympiques, lorsqu’il était au Conseil des gouverneurs de l’Association Royale de Golf du Canada (RCGA, aujourd’hui Golf Canada), à la fin des années 1950.

« Dans les années 1950, la RCGA avait commencé à collectionner des documents historiques et des objets souvenirs dans le but de créer une bibliothèque et un musée », explique Meggan Gardner, conservatrice actuelle du Musée et Temple de la renommée du golf canadien. « C’était généreux pour la famille Lyon d’offrir en don ces précieux morceaux de leur héritage. C’est sans contredit le joyau de notre couronne. »

Comme le souligne Rubenstein, le joyau de la couronne golfique canadienne est sur le point de briller à l’échelle mondiale.

« Il n’y a jamais eu rien de tel, dit-il. Dans mon esprit, je vois toujours le trophée trônant au centre du musée, m’attirant comme il a attiré tant de visiteurs, et comme il attirera l’attention du monde entier cet été lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. »


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Un trophée unique

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

19e trou Blog

Le bâton retrouvé

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Golf Canada Equipment Identification & Retrieval System

Quoi de plus ennuyeux, au terme d’une partie de golf, que de s’apercevoir qu’on a oubliéson fer préféré sur le terrain? On n’a vraiment pas envie, après avoir marché tout ce parcours, de refaire le chemin en sens inverse pour fouiller dans l’herbe haute, au bord des allées, au fond des fosses de sable dans l’espoir de le retrouver. Surtout que quelqu’un l’a peut-être déjà ramassé!

C’est justement là qu’intervient le nouveau Système d’identification de l’équipement de Golf Canada, une initiative lancée en 2015 afin d’aider les golfeurs à retrouver leurs bâtons et autres accessoires égarés. Grâce à de simples étiquettes pouvant s’apposer sur n’importe quel article – des bâtons de golf aux portables, en passant par les télémètres et les casquettes – Golf Canada peut vous permettre de retrouver les objets perdus ou oubliés sur le parcours.

Les étiquettes, assez petites pour s’enrouler autour de la tige d’un bâton, affichent deux informations : votre numéro unique, à dix chiffres, de membre de Golf Canada, ainsi qu’une adresse de site Web accessible par téléphone intelligent, pour y signaler les objets trouvés. Cela permet de retracer le propriétaire et de l’aviser que l’article a été retrouvé, tout en protégeant les renseignements confidentiels de chacun. Ainsi, quand vous trouvez un bâton oublié sur le parcours pendant que vous jouez, vous n’avez qu’à prendre votre téléphone, accéder au site Web, composer le numéro de membre de l’étiquette et indiquer où est le bâton; une alerte est immédiatement transmise au propriétaire du bâton.

« Ça signifie que vous pouvez recevoir le message en temps réel, sur le parcours », explique Karen Hewson, directrice générale des Services aux membres et du patrimoine à Golf Canada. « Ça répond à ce dilemme : que faire d’un objet trouvé sur le terrain? Si je le ramasse, je vais le mettre dans ma voiturette et le golfeur qui l’a égaré, lui, risque de finir sa partie avant que je le rapporte à la boutique et il reviendra peut-être sur le terrain pour le chercher. Bien sûr, si votre bâton est ramené à la boutique, le personnel saura ainsi comment vous contacter pour vous dire où le récupérer. »

Le fait qu’il soit entièrement numérique est un autre avantage de ce programme. En cette époque où on ne se sépare jamais de son téléphone (malgré les règles strictes de certains clubs), le Système d’identification de l’équipement de Golf Canada tire parti de la technologie. Le signalement par portable d’un objet trouvé déclenche automatiquement l’envoi d’un courriel à son propriétaire, sans doute dans son propre téléphone intelligent. C’est bien plus facile que de courir après tous ceux qui vous précèdent sur le parcours de golf!

« Vous pouvez être n’importe où dans le monde et, si la personne qui trouve votre casquette va sur le site golfcanada.ca/id et compose votre numéro de membre, vous recevez aussitôt un message à l’adresse courriel de votre compte chez Golf Canada, » ajoute Hewson.

Le Bon Samaritain n’est pas obligé de divulguer sa propre adresse courriel, mais il peut le faire, tandis que le golfeur qui a perdu un article n’a laissé aucun renseignement personnel sur le parcours. Idéalement, ce dernier peut retrouver l’objet égaré immédiatement au lieu de rentrer à la maison pour se rendre compte qu’il a laissé son cocheur au 7 e vert.

Les étiquettes autocollantes sont livrées en paquet de 20, déjà activées. Si vous achetez votre carte de membre Or en ligne, sur le site Web de Golf Canada, elles vous sont expédiées par la poste avec votre carte de membre et les autres primes d’adhésion. Si vous êtes membre d’un club et êtes inscrit à Golf Canada en tant que membre de ce club, visitez le site golfcanada.ca pour demander votre carte. Celle-ci vous sera livrée avec un paquet d’étiquettes.

Les exploitants de terrains de golf sont très heureux de cette initiative. Il leur arrive en effet très souvent de trouver des articles égarés chez eux, et ils ne savent pas toujours à qui ils appartiennent. Les habitués des parcours apprécient aussi la chose, eux qui aiment notre sport pour son intégrité inhérente.

« Le concept s’appuie sur le fait que les golfeurs peuvent aisément retourner l’équipement à leur propriétaire, conclut Hewson. Si je trouvais un superbe fer Vokey, je pourrais très bien tricher et le mettre dans mon sac, mais nous croyons que la majorité des golfeurs préféreraient redonner son équipement à la personne qui l’a perdu. S’ils ne le font pas toujours, c’est parce ce n’est pas facile. Nous leur avons donc facilité la tâche de faire un bon geste. »

Maintenant, la seule chose que vous risquez vraiment de perdre sur les terrains de golf, c’est votre balle!

Pour signaler un article perdu ou trouvé, allez sur le site du Système d’identification de l’équipement de Golf Canada à golfcanada.ca/ID. Pour commander davantage d’étiquettes d’identification, ouvrez une session dans votre compte Golf Canada à golfcanada.ca/membres/connexion et ouvrez l’onglet « paramètres de compte ».


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Le bâton retrouvé

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog Règles et situations de jeu

Règles adaptées pour golfeurs différents

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(Special Olympics Canada)

L orsqu’on parle du golf, on doit reconnaître qu’il s’agit réellement d’un sport accessible à tous – c’est le sport d’une vie. Quels que soient leur âge, leur sexe ou leur condition physique, tous ceux qui le désirent, sans exception, devraient avoir la possibilité de profiter des bienfaits et des défis du golf.

Golf Canada, à titre de fédération nationale de sport, cherche continuellement de nouvelles façons d’encourager les gens à jouer au golf. Nous nous efforçons d’éliminer les obstacles à la participation et d’initier au golf des gens de tous les milieux.

C’est pourquoi nous avons mis sur pied cette année un projet pilote de camp d’entraînement et de compétition de neuf trous à l’intention des athlètes d’Olympiques spéciaux Canada, un événement tenu conjointement avec les Championnats Premiers élans CN du Pacifique et du Québec. L’an dernier, Olympiques spéciaux Canada avait demandé à Golf Canada si l’on pouvait trouver un moyen d’augmenter les possibilités de compétition pour leurs athlètes, d’où ce nouveau projet emballant. En 2015, Olympiques spéciaux Canada comptait plus de 1 600 athlètes inscrits, et cinq d’entre eux ont participé aux Jeux mondiaux spéciaux à Los Angeles.

Ce partenariat nous a permis de voir le golf sous un nouvel angle et de réaliser toute l’importance de notre sport pour les golfeurs handicapés.

Dans le cadre de cette nouvelle entente avec Olympiques spéciaux Canada, Golf Canada a récemment adopté la publication officielle du R&A et de la USGA sur les règles du golf à l’intention des golfeurs handicapés. Ce guide intitulé A Modification of the Rules of Golf for Golfers with Disabilities fournit des conseils et des renseignements sur les modifications permises aux règles pour qu’un comité puisse établir des conditions de compétition équitables. Ces règles modifiées permettent aux golfeurs handicapés de surmonter certaines circonstances uniques et souvent problématiques rencontrées sur le parcours.

On a identifié cinq groupes de golfeurs afin d’adapter les règles selon leurs besoins particuliers : golfeurs aveugles, golfeurs amputés, golfeurs se déplaçant avec une canne ou des béquilles, golfeurs en fauteuil roulant et golfeurs avec déficience intellectuelle.

LES GOLFEURS AVEUGLES ont droit à un entraîneur ou guide qui les aide à prendre position et à bien s’aligner avant un coup. Dans les Règles du golf, cet entraîneur aurait le même statut qu’un cadet. Cela dit, si l’entraîneur est incapable de s’acquitter des tâches propres au cadet, il sera permis à un golfeur aveugle d’avoir à la fois un cadet et un entraîneur.

LES GOLFEURS AMPUTÉS (ce qui comprend les golfeurs dont un membre présente une déficience) doivent compenser certaines restrictions physiques. Le comité peut donc décider d’appliquer l’exception 1 à la règle 14-3 concernant un appareil (membre artificiel) destiné à pallier une condition médicale. Si le comité est satisfait qu’un tel appareil ne donne pas au joueur un avantage indu sur les autres joueurs, ce sera permis.

LES GOLFEURS QUI DOIVENT SE DÉPLACER AVEC UNE CANNE, DES BÉQUILLES OU EN FAUTEUIL ROULANT sont obligés d’utiliser de tels équipements pour jouer; cet usage ne contrevient donc pas à l’esprit de la règle 13-3 en ce qui concerne l’aménagement d’un endroit pour prendre position. Cependant, l’exigence de « prendre correctement position » dans le texte de la règle 13-2 interdit toujours à ces golfeurs d’améliorer volontairement la position de la balle, l’espace requis pour prendre position ou l’espace requis pour l’élan ou la ligne de jeu.

L’ANCRAGE DU BÂTON a été ajouté à ces règles du golf modifiées à la suite de l’adoption de la nouvelle règle 14-1b. Pour l’application de cette règle, si un comité détermine qu’un golfeur qui utilise un appareil fonctionnel serait incapable, sans ancrer le bâton, de tenir son bâton et de faire un élan à cause de cet appareil, on permettra au golfeur d’ancrer son bâton pour effectuer un coup.

Il est important de noter que de tels changements aux règles ne peuvent s’appliquer que s’ils ont été adoptés par un comité responsable de la compétition. Aucune de ces modifications n’entre automatiquement en vigueur lorsque des golfeurs handicapés participent à une compétition.

De plus, outre les exceptions concernant des limitations physiques précisées dans A Modification of the Rules of Golf for Golfers with Disabilities, Golf Canada peut considérer et approuver l’usage d’équipement ou d’appareils qui ne sont pas nécessairement conformes aux Règles du golf en fonction de chaque cas particulier.

Ces changements ont pour but de favoriser l’inclusion en établissant des conditions de jeu justes et équitables pour tous les golfeurs.

Pour des renseignements complets sur les Règles du golf consultez le site golfcanada.ca/regles-du-golf.


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Règles adaptées pour golfeurs différents

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog

La USGA peut dire merci à Dustin Johnson de l’avoir sauvé

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Dustin Johnson (Andrew Redington/Getty Images)

Tout en reconnaissant ses habilités d’exception, Dustin Johnson n’a jamais appartenu à ma liste des favoris, ce qu’il est devenu dimanche à l’Omnium des États-Unis.

Bien sûr que la victoire a un impact, mais jamais autant que son comportement absolument admirable qui a de quoi rendre fier son beau-père Wayne Gretzky.

Comme si cela était possible au nombre de fois qu’ils ont saboté l’Omnium, les dirigeants de la USGA ont trouvé un autre moyen de tout compliquer.

C’était quoi l’idée de libérer Johnson d’une possible pénalité d’un coup après avoir décidé que la balle n’avait pas bougé sur le 5e vert pour revenir le voir au 12e et lui annoncer qu’il surviendrait une révision à la fin de la partie?

Déjà qu’il devait combattre ses démons de l’an dernier alors qu’il avait commis un triple roulé au 72e trou pour laisser filer la victoire à Jordan Spieth, ce sont les sept derniers trous qu’il a dû disputer dans le doute, alors un moment obligatoire de très haut niveau de concentration.

L’Omnium américain n’est pas un championnat paroissial et on n’a pas le droit de jouer dans la tête d’un compétiteur de la sorte avec les reprises qui existent.

Dustin Johnson a terminé avec un oiselet pour 69 et la victoire par trois coups, mais c’est son maintien du contrôle de ses émotions alors que les autorités les ont échappées qui grandit sa victoire tout en haussant son nom dorénavant parmi vos favoris aussi compte tenu des circonstances.

Par ailleurs, il est à espérer que la USGA va envoyer un courriel à son champion et le remercier de l’avoir sauvé d’une situation pour le moins embarrassante.

COMMENTAIRES, RÉSULTATS DES NÔTRES ET PLUS ENCORE

Une question souvent demandée ces derniers jours est l’évaluation du niveau de jeu de Marc-Étienne Bussières, lequel a littéralement survolé la compétition pour devenir la semaine dernière le nouveau monarque de la PGA du Canada à Victoria.

Un gradué de la NCAA, le nouveau titulaire national possède de solides bases techniques et un bon bagage d’expérience acquis dans les circuits mini-tour en Floride, où il a réussi des places d’honneur.

Cet ancien de Gatineau a été conseillé chez les juniors par Guy Beaulieu avant de revenir s’installer au Québec et d’être repêché il y a deux ans au club LongChamp, à Sherbrooke, par le pro et co-proprio Marc Viens.

Marc-Étienne Bussières a tenté les qualifications automnales de la PGA dans le passé ce qu’il n’est certainement pas trop tard pour recommencer à 29 ans.

Comme c’est souvent le cas, il faudra voir s’il s’organisera un montage financier, ce par quoi tout passe.

MAUDE-AIMÉE LEBLANC POURSUIT SA SÉQUENCE

Les bonnes nouvelles arrivent en double au golf à Sherbrooke avec Maude-Aimée LeBlanc qui y a son adresse bien que native de Windsor.

Toujours est-il que LeBlanc a complété en entier un troisième tournoi consécutif avec des comptes de 70, 69, 73 et 73 pour prendre le 50e échelon de la classique Meijer à Grand Rapids, au Michigan.

Elle connaît sans discussion sa plus productive période puisqu’elle n’en avait terminé que deux depuis le début de l’année en dix sorties!

LeBlanc, qui a empoché 6 481$, pourra prolonger la série à quatre en participant au championnat de l’Arkansas à compter de jeudi.

Aussi au nombre de participantes, Anne-Catherine Tanguay a eu moins de veine avec ses cartes de 73-75 qui n’ont pas suffi.

La meilleure Canadienne n’a pas été étonnamment Brooke Henderson, mais Alena Sharp, d’Hamilton, Ontario, qui a fini 13e à -9, trois coups de mieux que Brooke, 21e.

HUIT EN DIX POUR SARA-MAUDE JUNEAU

Sara-Maude Juneau, du Lac Saint-Joseph, a dû se contenter de pointages de 74, 74 et 75 qui l’ont reléguée au 63e rang du rendez-vous Symetra de South Bend, Indiana.

Sa fiche est huit en dix dans les tournois complétés et elle affiche deux top cinq pour le 25e échelon chez les boursières. Les dix premières dans les gains en fin de calendrier gradueront encore directement à la LPGA en 2017.

Ce sera direction Michigan pour Juneau cette semaine et la prochaine.

TOUR DU CHAPEAU!

L’honneur revient à Réal Salvas, le pro-proprio de Saint-Jean de Matha qui a réussi son troisième trou d’un coup lors d’une récente sortie au club de l’Île de Montréal.

DE RETOUR POUR AIDER LES AUTRES 

Le temps d’une journée, Graham DeLaet effectue lundi un retour au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada au tournoi Dakota Dunes chez lui, en Saskatchewan pour une excellente cause.

Les profits de cette première vont à la Fondation de Graham et son épouse Ruby.

Cet ancien gagnant de l’Omnium de Montréal a décidé de faite l’impasse sur les qualifications de l’Omnium des États-Unis ayant des spasmes dans les mains sur les coups retenus.

Auteur de deux qualifications en trois tournoi à la série canadienne, Max Gilbert est au nombre des inscrits en Saskatchewan.

D’AUTRES RÉSULTATS DES NÔTRES D’AILLEURS… 

Tous deux membres du club Pinegrove, Étienne Papineau et Vincent Blanchette reviennent de Calgary, Alberta, où ils ont pris les 7e et 12e places à la Coupe Glencoe reconnue parmi les rendez-vous les plus relevés au pays chez les amateurs.

Gagnant du titre national chez les juniors l’an dernier, Charles-Éric Bélanger rentre du Japon, où il a défendu les couleurs d’Équipe Canada au championnat mondial Toyota. L’espoir de Royal Québec a terminé 47e à sa première expérience.

JOJO TOUJOURS ACTIVE

Cela aurait constitué une grave erreur de penser que notre grande dame du golf Jocelyne Bourassa allait cesser l’enseignement parce qu’elle a décidé de retourner vivre dans sa Mauricie natale.

Elle était présente comme toujours la semaine passée au Mirage afin de partager ses trucs aux cliniques féminines structurées par Debbie Savoy-Morel afin de continuer de supporter son sport.

BRAVO DEUX MILLIONS DE FOIS!

Les félicitations vont aux organisateurs de même qu’aux donateurs au tournoi de golf de la Fondation du centre hospitalier universitaire Sherbrooke, qui a permis d’amasser rien de moins que deux millions de dollars.

Le montant est considérable partout lorsqu’on connaît les besoins, mais l’effort est plus méritoire en région où les sièges sociaux ne sont pas aussi nombreux que Montréal, Toronto ou Vancouver.

Blog De nos archives

George S. Lyon : un homme aux multiples talents

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George S. Lyon (Golf Canada Archives)

A lors qu’on devrait l’honorer comme étant l’un des plus grands héros sportifs du Canada, George Seymour Lyon est méconnu au pays, et c’est bien triste.

Mais cela devrait changer cet été lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, où l’on reconnaîtra enfin son titre de champion olympique, remporté en 1904 aux derniers Jeux d’été où le golf fut disputé dans cette arène.

Mais malgré toute cette attention médiatique, y aura-t-il quelqu’un pour raconter son histoire? Sait-on vraiment qui était cet homme et comment il devint l’athlète formidable qui, après s’être mis au golf dans la trentaine seulement, allait remporter la médaille d’or olympique à 46 ans face à une étoile montante qui n’avait même pas la moitié de son âge? Qui se souvient que, quatre ans après son exploit, Lyon allait être un des premiers sportifs de l’histoire olympique à refuser une médaille d’or, sous prétexte qu’il ne l’avait pas méritée?

« Ce qu’a fait George S. Lyon à 46 ans, et tous les autres accomplissements de sa vie, c’est une histoire fabuleuse, déclare Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. Il ne fait aucun doute pour moi que, si ses exploits en tant qu’athlète polyvalent, il les réalisait aujourd’hui, sur la scène sportive moderne et dans le paysage médiatique contemporain, plutôt qu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe , nous serions en train de célébrer une des idoles sportives les plus remarquables du Canada. Son histoire est probablement l’une des plus fascinantes des annales du sport. »

George Seymour Lyon est né en 1858 à Richmond, Ontario, non loin d’Ottawa. Il était né pour marquer l’histoire, semble-t-il. Son grand-oncle Robert Lyon a été le dernier à perdre un duel au Canada. Son grand-père George Lyon fut blessé à la bataille de Chippewa durant la Guerre de 1812; une bataille mémorable car c’était la première fois que des soldats de l’armée des États-Unis défaisaient des soldats britanniques sur le champ de bataille.

La famille Lyon déménagea à Toronto où le jeune George allait faire preuve de remarquables talents d’athlète. Quel que soit le sport qu’il pratiquait – athlétisme, baseball, cricket, hockey, tennis, curling –, il y excellait.

À 18 ans, il établit un nouveau record canadien de saut à la perche. Lyon était aussi reconnu comme étant l’un des meilleurs, sinon le meilleur batteur de cricket au Canada, à une époque où ce sport était encore très prisé au pays.

En 1894, lors d’un match opposant son équipe de Toronto à celle de Peterborough, Ontario, il a porté la batte sans coup férir pour 238 points, un record qui a tenu 40 ans. Il était régulièrement nommé capitaine des équipes canadiennes lors de compétitions internationales.

16-06-15 - Lyon Story

George S. Lyon, assis au centre de son équipe de cricket Canadian International Eleven en 1894. (Archives de Golf Canada)

Lyon était aussi un assez bon joueur de curling pour faire partie de plusieurs équipes et il fut l’assistant capitaine d’un équipe qui remporta la « chope » d’Ontario.

Le golf est arrivé tard dans la vie de Lyon. Il était trop occupé à jouer au cricket, l’été, pour s’y intéresser et considérait même le golf avec un certain dédain.

À 38 ans, selon ce qu’on raconte, il attendait que débute un entraînement de cricket quand son ami John Dick l’a invité à essayer le golf sur le parcours adjacent au terrain de cricket. Après quelques élans, Lyon avait attrapé la piqûre du golf, comme tant d’autres avant et après lui.

Faisant fi du style de jeu de l’époque, il cognait avec toute la puissance dont il était capable, comme s’il frappait une balle de cricket avec sa batte. Son élan, peu orthodoxe sans doute, donnait des distances prodigieuses. S’ajoutant à son habileté d’athlète né, c’est ce qui lui a permis de maîtriser rapidement le golf, si rapidement d’ailleurs que seulement deux ans plus tard, il remportait le premier de ses huit titres – un record – de Champion amateur du Canada.

En septembre 1904, Lyon prenait le train pour se rendre à St. Louis, Missouri, afin de participer aux Jeux olympiques d’été, en compagnie de deux autres golfeurs du Lambton Golf and Country Club qu’il avait aidé à fonder et à aménager dans ce qui était alors une banlieue de Toronto.

À 46 ans, Lyon se qualifie pour la finale en partie par trous, où il doit affronter Chandler Egan, 20 ans, étoile montante du golf américain qui, plus tôt cet été-là, est devenu Champion amateur de l’Ouest et aussi des États-Unis.

Lors de la finale d’une journée sur 36 trous, joués en partie sous une pluie diluvienne, Lyon a gagné par une marge de 3 et 2 pour mériter la médaille d’or olympique (aujourd’hui égarée depuis longtemps) et le majestueux trophée de championnat qui trône au Musée et Temple de la renommée du golf canadien, à Glen Abbey.

Egan, invoquant l’épuisement, s’est retiré à son hôtel tandis que Lyon, dont la presse locale s’était moqué pour son âge et son surpoids, traversait la salle de banquet en marchant sur les mains pour aller recevoir son trophée.

Quatre ans plus tard, Lyon est allé à Londres, en Angleterre, pour défendre son titre olympique. À son arrivée, les organisateurs des Jeux d’été 1908 l’informèrent que le golf avait été annulé en raison d’une dispute autour des règles définissant le statut d’amateur. On lui offrit la médaille d’or par défaut, mais Lyon refusa, disant qu’il ne l’avait pas méritée.

George S. Lyon allait continuer de participer à des compétitions de golf pendant de nombreuses années et siégea comme administrateur de l’Association Royale de Golf du Canada (aujourd’hui Golf Canada) dont il fut président en 1923.

Il est décédé en 1938, à 79 ans.


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George S. Lyon

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog

Brooke Henderson a réalisé l’exploit par excellence du weekend

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Brooke Henderson (Jeff Gross/Getty Images)

Malgré l’importance du Grand Prix de formule un qui fait rayonner Montréal sur la scène internationale et de la conquête de la coupe Stanley par les Penguins de Pittsburgh, l’événement par excellence de la fin de semaine dernière dans le sport demeure la formidable victoire de la phénoménale Brooke Henderson au championnat de la LPGA disputé dans l’État de Washington.

À 18 ans, la petite Mozart de Smiths Falls, en Ontario, devient conséquemment la plus jeune gagnante de ce titre majeur à la suite d’un duel absolument prenant avec la numéro un au monde, Lydia Ko.

Un coup roulé sur la distance de trois pieds lui a valu un oiselet au premier trou supplémentaire et lui a conféré le magot de 525 000 $, comparativement à 321 675 $ pour la Néo-Zélandaise.

Brooke était en mission. Elle s’est donnée à fond en ronde finale, comme en témoigne son spectaculaire 65 qui constituait le score le plus bas non seulement de la journée, mais également de la semaine!

Telle une artiste, elle a peint le tableau de sa victoire en réussissant un aigle au 11e trou, une normale 5, où elle a réussi un long coup roulé à partir du tablier du vert. Puis, que dire de plus au sujet de son oiselet sur la normale 3 du 17e, qui lui a permis de terminer le neuf de retour avec une score de 31 et de force la tenue d’une prolongation avec la fin de la très belle histoire que l’on sait.

Rien d’étonnant…

Brooke Henderson s’avère être tout, sauf une surprise. Elle va bientôt devenir la sportive la plus populaire au Canada si ce n’est pas déjà fait.

De fait, on l’a déjà choisie parmi les favorites pour ravir l’or aux Jeux olympiques de Rio.

Jack se souvient…

Pour enchaîner avec d’autres propos élogieux, mentionnons que les témoignages entendus à la suite du décès de Gordie Howe ont été évidemment très nombreux. Howe était aussi un bon golfeur. Après sa carrière dans la LNH et la défunte AMH, il était surtout très présent et actif dans les tournois organisés pour des œuvres caritatives.

Jack Nicklaus lui a adressé un très beau message sur Facebook.

« J’ai eu l’occasion de côtoyer Gordie souvent. Il était un homme d’exception. On le surnommait « Monsieur Hockey ». J’ai toujours préféré l’appeler « La Légende », a écrit Nicklaus qui est de cette même catégorie de grandes exceptions.

Des hauts et des bas pour Maude-Aimée LeBlanc

Pour ce qui est de la performance de Maude-Aimée LeBlanc au Championnat de la LPGA, commençons avec le côté positif : c’était la première fois cette année que pour une deuxième semaine de suite, elle se qualifiait pour les quatre jours de la compétition.

LeBlanc a joué 74, 75, 71 et 76 lui valant une fiche de +12 au terme de ce tournoi majeur disputé sur un parcours aux allées serrées et difficiles.

La nouvelle la moins heureuse, c’est qu’elle a complété le tournoi avec une carte de 40 (+5) et, surtout, quatre coups au-dessus de la normale sur ses cinq derniers trous.

Elle a ainsi glissé de 37e à 58e. Sa dernière heure de jeu lui aura été particulièrement dispendieuse. Elle a encaissé un chèque de 8 921$ versus 17 964$ si elle avait égalé la normale.

Grand Rapids, au Michigan, sera le prochain arrêt de LeBlanc dès jeudi. Aux dernières informations, Anne-Catherine Tanguay n’avait toujours pas encore sécurisé sa place à ce tournoi.

Un aigle malgré une pénalité!

Voilà ce qu’a réussi, vendredi, Stephan Jeager lors du tournoi Rust-Oleum du circuit Web.com. Après avoir frappé son coup de départ dans un plan d’eau au 9e trou (son dernier de la journée), Jeager a utilisé un fer 5 pour effectuer son troisième coup.

« Disons que j’étais pas très fier », a-t-il admis.

Ces propos sont ceux avant que la balle franchisse 218 verges à perfection, tombe sur le vert et roule avant de disparaître dans le fond de la coupe pour l’aigle et une carte finale de 69.

Gilbert : un coup de trop!

Après s’être qualifié pour les quatre jours des deux premiers tournois du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada en Colombie-Britannique, Max Gilbert a raté de peu sa participation au Championnat BCGolf la semaine passée.

Le golfeur de Saint-Georges-de-Beauce aurait souhaité un peu plus d’opportunisme en toute fin, son total de -2 n’a pas été suffisant.

C’est d’autant plus désolant du fait que Gilbert avait joué 66, jeudi. Mais à la suite de bogeys aux 15e et 17e trous, il s’est contenté d’un 74, un score qui lui a fait rater sa qualification par un seul coup.

Ce circuit est en congé cette semaine. Par la suite, on poursuivra avec des rendez-vous dans les Prairies, avec le tournoi Dakota, en Saskatchewan, auquel est maintenant associé le héros local, Graham DeLaet.

Brousseau vous dit « Malaho »

Des nouvelles de Claude Brousseau, le plus international de nos enseignants de golf avec des écoles à Hawaii et en France où il est présentement.

Ses conseils ont défrayé la première page d’un grand magazine encore récemment.

Aussi membre du groupe d’experts que l’on voit à l’émission « Golf Academy » présenté à la chaîne Golf Channel, il annonce qu’il sera de passage à Montréal les 11 et 12 juillet lors de son retour vers Hawaii.

Il profite du moment pour dire malaho (merci beaucoup en hawaïen) pour le support qu’il reçoit au Québec.

Claude Brousseau est natif de St-Eugène-de-Guigues en Abitibi.

Le juge se montre clément

Un juge s’est montré indulgent et humain envers l’ancienne directrice du pavillon du club Kamloops, C.-B., elle qui était poursuivie en justice parce qu’elle avait dérobé 52 000 $, entre 2011 et 2013, ce qui lui avait déjà coûté son emploi et sa maison.

Cette personne était soutien financier de son mari et de leurs trois enfants qui avaient tous des problèmes. La situation s’est compliquée lorsque l’administration du club a été forcé de scinder son salaire horaire de 23$ à 15$, mais en augmentant ses tâches du triple, a allégué la défense.

Des examens médicaux ont démontré que la coupable est bi-polaire et elle a accepté de se faire soigner.

« Mes activités m’ont coûté ma deuxième famille », de regretter la dame qui est impliquée dans le golf depuis l’âge de 14 ans.

Le juge a donné une sentence conditionnelle d’un an en tenant compte de l’ensemble de la situation.

« Pour une fois qu’une personne accepte de reconnaître avoir des problèmes, ce qui est rare… », a-t-il déclaré.

Un décès…

Un très triste événement est survenu en fin de semaine au club Venise, dans les Cantons-de-l’Est.

Monsieur Eugène Rancourt est décédé samedi après-midi, après avoir frappé son coup départ au 5e trou. Il avait 75 ans, nous apprend André Rousseau.

Il mentionne que Paul Brouillard, proprio des 36 trous de Venise, et de Roger H. Legault, co-président de l’Omnium canadien ont été secoués.

Nos condoléances à la famille.

L’étoile locale de la semaine

Josée Doyon a droit à un vote unanime : sa très belle victoire à la Coupe Porter (voir autre texte sur le site) s’avérant la plus prestigieuse de sa vie.

22 heures en direct!

Voilà le nombre d’heures que Michel Lacroix et Carlo Blanchard passeront à l’antenne de RDS, principalement, et de RDS 2 pendant l’Omnium des États-Unis en provenance du très sélect club Oakmont, près de Pittsburgh.

Peut-être y verra-t-on la coupe Stanley, puisque Mario Lemieux y est membre. Mais comme on sait, ce n’est pas vraiment son style de pavaner…

Le couronnement du champion est prévu dimanche, vers 19h15… à moins qu’il y ait une prolongation.