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Un duel à inscrire parmi les illustres classiques

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Phil Mickelson et Henrik Stenson (Stuart Franklin/Getty Images)

C’est à un formidable duel auquel les amateurs ont assisté dimanche entre Henrik Stenson et Phil Mickelson à l’Omnium britannique.

On dit souvent que les chiffres ne révèlent pas tout dans le sport et c’est exactement le cas à propos de l’avance de trois coups du Suédois en toute fin.

La dernière journée aurait pu très bien balancer d’un côté comme de l’autre jusqu’au dernier droit.

Personne n’aurait pensé que Phil allait finir deuxième avec 65 pour -17 en conclusion. Lui non plus.

Vrai qu’il ventait peu ce qui est rare sur les parcours côtiers de l’Écosse, mais quand même.

Auteur dix oiselets après un début qui n’annonçait rien de très positif avec un bogey au départ, le nouveau titulaire a été remarquable avec sa carte de 63 qui égale la plus basse marque dans les grands chelems réalisée par Johnny Miller à l’Omnium américain de 1973 à Oakmont.

Et cela n’est qu’un record qu’il a éclipsé ou égalé parmi tant d’autres avec son cumulatif de -20.

Après tout, Royal Troon n’est pas un mini-golf.

Même les plus grands puristes du golf ont été ravis par ce grand spectacle entre le méthodique Stenson et Phil aux mains magiques avec rien de moins que 16 normales sauvées en 19 tentatives sur et autour des verts au dernier décompte.

En zappant à la télé, j’ai entendu David Feherty dire « qu’on devrait le faire payer pour assister à une démonstration de si haut niveau ».

Il a visé dans le mille.

Dans les grands chapitres de l’histoire de l’Omnium britannique, il y a eu Lee Trevino et Jack Nicklaus en 1972, Tom Watson et Nicklaus en 1977, Seve Ballesteros et Nick Price en 1984 et Greg Norman et Nick Faldo en 1993 avec le nom du gagnant en premier chaque fois.

Celui de cette année possède déjà sa place au classement des plus illustres classiques.

GILBERT 18e ET JUNEAU 22e

Au circuit Mackenzie PGA Tour Canada, Max Gilbert a complété en 18e position au tournoi de la Fondation des frères Staal à Thunder Bay.

Le Beauceron a remis des pointages de 72, 68, 68 et 72 pour -8.

À l’étape Symetra de Rochester, Sara-Maude Juneau, de Lac Saint-Joseph, a joué 69 en ouverture et fermeture avec 75 et 74 entre les deux pour boucler 22e à -1.

PERMANENCE MAINTENUE

Malgré la très difficile période que traverse la PGA du Québec au plan financier, Martine Laparé a le mérite de demeurer à la barre de l’organisme.

Le téléphone et l’ordi de la brave ne doivent pas dérougir pour des explications de la situation.

TROU D’UN COUP SUR UNE NORMALE QUATRE

Cette rarissime réalisation est celle d’André Robillard, lequel a réussi son as au 13e trou du club Milby, une normale quatre de 287 verges.

Le vert y est légèrement surélevé. D’ailleurs, le pro local expliqué que le groupe a cherché la balle avait de la retrouver on sait maintenant où.

BRAVO À NOS CHAMPIONS CHEZ LES JUNIORS

À la série des championnats du Québec, nos félicitations vont à Noémie Paré, de Victoriaville, et Cullen Chung, de Royal Montréal, couronnés la semaine dernière nouveaux titulaires de la province chez les juniors à Cowansville.

Noémie a enregistré son plus bas pointage à vie avec 69 et Cullen a égalé la normale au final des quatre jours.

DES PROJETS ICI POUR CLAUDE BROUSSEAU

Qui a dit qu’on n’était jamais prophète dans son pays? Il ne s’agit certes pas de Claude Brousseau.

Enseignant de l’année à la PGA d’Hawaii, expert au sein de l’équipe d’experts de Golf Channel et directeur de son académie en France, le Québécois natif de l’Abitibi était de passage à Montréal la semaine dernière avant de repartir une possibilité de projet.

« J’ai rencontré un ami durant mon séjour en compagnie de qui des choses pourraient se concrétiser », a-t-il annoncé.

GRAHAM DELAET PASSE… AU RASOIR

Après avoir porté la grosse barbe depuis belle lurette, Graham DeLaet a profité du tournoi Barbasol pour se raser.

Vous direz que le moment était bien choisi avec une compagnie de mousse à barbe comme commanditaire du rendez-vous disputé en parallèle à l’Omnium britannique.

Cela dit, le rasoir a fait le travail, DeLaet terminant 8e à quatre coups du vainqueur après une dernière ronde de 63.

JULIEN TRUDEAU RENONCE AUX J.O.

Le duo Graham DeLaet et Julien Trudeau sera séparé aux Jeux Olympiques, écrit Michel Marois, de La Presse.

Marié à la golfeuse professionnelle Malory Blackwelder, le cadet de Saint-Lambert s’ajoute à la longue liste des absents en raison des craintes du virus Zika.

À SURVEILLER…

Les rumeurs se multiplient à l’effet qu’un club privé de la couronne de Montréal aurait été vendu ou serait sur le point de l’être. On vérifie en début de semaine.

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Maude-Aimée LeBlanc : de mieux en mieux

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Maude-Aimée LeBlanc (Hunter Martin/Getty Images)

Maude-Aimée LeBlanc connaît sa plus prolifique séquence cette année et en carrière à la LPGA.

Une carte de 67 dimanche après 68 et deux 71 lui ont valu la 11e position à la Classique Marathon à Sylvania, en Ohio.

Elle aurait pu réaliser un top dix n’eut été d’un bogey au 18e, son seul de la journée contre cinq oiselets, qui lui aurait procuré le 9e échelon.

Il s’agissait du sixième tournoi de suite où elle complétait les quatre parcours. Elle a scellé à -7 sur un pied d’égalité avec Alena Sharp, membre de l’équipe olympique canadienne de 2016.

Sa semaine de travail lui a valu 23 180 $.

Pour la première aussi, elle se trouve parmi les 100 premières boursières. Des gains de 99 403$ la situent très exactement 90e pour l’ensemble du calendrier.

Lydia Ko est sortie victorieuse à -14 après une éliminatoire de quatre trous avec Mirim Lee et Ariya Jutanugarn.

Brooke Henderson et Anne-Catherine Tanguay ont fini 38e et 53e à la normale et +2.

Le précédent sommet personnel de LeBlanc avait été son 26e rang à l’Omnium des États-Unis le week-end dernier.

Dans une entrevue à la Presse canadienne la semaine dernière, LeBlanc avait dit avoir repris confiance en ses moyens en espérant davantage de son jeu sur les verts.

Elle étudiait la possibilité d’aller aux sélections de l’Omnium britannique.

LeBlanc voulait améliorer sa situation afin de recevoir une invitation au tournoi Evian, le cinquième majeur en France, ce qui est bien amorcé.

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Francis Berthiaume, cadet d’Hugo Bernard à l’Omnium canadien RBC

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Francine Berthiaume (Golf Québec)

Francis Berthiaume tiendra le rôle de cadet cette semaine auprès d’Hugo Bernard à l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey, nous apprend de son côté Daniel Langevin, mentor d’Hugo. Bernard, qui participe à son premier Omnium canadien RBC, est membre de la formation nationale d’Équipe Canada.

Les deux s’entraînent ensemble à Laval-sur-le-Lac.

Le porte-couleurs de l’équipe d’Alabama State connaît très bien son golf ayant enlevé la victoire au tournoi Duc de Kent au Royal Québec voilà deux fins de semaine.

Il a aussi inscrit récemment un formidable 62 à Valleyfield où il a fait son golf chez les juniors. Ce pointage représente évidement un record de parcours.

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Dave Lévesque arrive à l’Omnium victorieux et… non moins ambitieux

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Dave Lévesque (Bernard Brault/ Golf Canada)

Dans la répartition des compétiteurs à l’Omnium canadien RBC disputé du 21 au 24 juillet au club Glen Abbey, on compte les numéros un et deux au monde Jason Day et Dustin Johnson, sept anciens champions de même que neuf des trente premiers au classement de la Coupe FedEx.

Depuis cette fin de semaine, il faut ajouter un 17e vainqueur en Dave Lévesque, lequel a profité du retour dans son patelin pour remporter vendredi le tournoi des Maîtres valeurs mobilières Desjardins-équipe René Gagnon au circuit CCPT.

Le représentant de la Vallée du Richelieu est natif de Price et la présentation avait lieu au Bic.

Encouragé par une foule nombreuse et évidemment acquise à sa cause à l’avance, il a enlevé la victoire dès le premier jour en enregistrant un spectaculaire 63 en ouverture avant de l’emporter à – 8 après deux jours, deux coups devant Billy Houle.

Cela explique qu’il arrivera à la seule étape de la PGA au Canada dans d’excellentes dispositions.

Si vous nous lisez ce week-end, sachez que Lévesque est déjà à Oakville comme participant-invité de Golf Canada à titre de nouveau détenteur de la première place au classement annuel de la PGA du Canada.

Après avoir été élu joueur par excellence au Québec ces cinq dernières années, il a accédé au sommet en terminant 9e en juin au Championnat canadien à Victoria en délogeant Billy Walsh, un Ontarien né dans les Laurentides, où son père ayant longtemps été pro à Val-Morin.

« Être numéro un au pays est définitivement un honneur dont je vais me souvenir toute ma vie compte tenu de la somme de travail, la discipline et la vision que cela demande pour en arriver là », commente Lévesque très impliqué au sein de son association étant également membre du comité de direction.

L’IMPORTANCE DE COMMENCER À TEMPS

À sa troisième participation en carrière avec les as de planète-golf après Glen Abbey en 2010 et particulièrement 2014, où il avait reçu son laissez-passer à la 11e heure de Bill Paul prédécesseur de Brent McLaughlin dans le rôle de directeur de l’Omnium, Lévesque aura eu le temps de se préparer davantage cette fois.

« Je vais disputer une ronde de reconnaissance dimanche avant de participer au pro-am de Golf Canada lundi », spécifie-t-il au sujet de son agenda très précis.

À ne pas en douter, l’élan est solide avec cette victoire. Il veut toutefois une meilleure approche.

Comme les occasions sont somme toute rares de se retrouver à la PGA, il raconte vouloir mettre une emphase accrue sur l’approche au jeu qui passe par l’aisance sur le parcours.

« Avant de me sentir confortable (à l’Omnium), il me faut toujours six ou huit trous. C’est avec l’idée de réduire cela à deux ou trois trous de façon à limiter les dommages et faire ma place vers le tableau de meneurs », évoque-t-il.

À QUOI S’ATTENDRE CETTE SEMAINE?

Lors de sa précédente participation en 2014, Dave Lévesque avait joué 73 et 70 pour rater les rondes finales de par deux coups.

Il est reconnu comme quelqu’un de très déterminé dans ses actions et qui croit en ses moyens.

À cet égard, force est d’admettre qu’il avait surpris le public en dévoilant en entrevue qu’il jouait à Royal Montréal pour l’emporter ce qu’aucun Canadien n’a réussi depuis Pat Fletcher, ancien pro de Royal Montréal, en 1954 quand même.

« Je crois sincèrement avoir une chance de gagner le titre national et la bourse d’un million de dollars », répète-t-il trois ans plus tard sur le site de la PGA du Canada.

Malgré la volonté, Dave Lévesque sait où il se situe dans sa carrière.

« À mon âge (42 ans), je n’ai plus les attentes comme dans la vingtaine alors que tu rêves à la PGA », admet-il.

Cela dit bien compris, les ambitions persistent.

« Mon objectif est de participer aux deux dernières journées, faire un bon montant et apprécier l’expérience », conclut-il.

Bonne semaine, Dave Lévesque!

Blog Notes de Golf Canada

Hymne au golf

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(Josh Schaefer/ Golf Canada)

Depuis 112 ans, l’exploit olympique du golf canadien s’inscrivait presque en marge de l’histoire. Cela va changer cet été, à Rio de Janeiro, lorsqu’on célèbrera la renaissance du golf olympique.

Le projecteur olympique est le plus brillant de la scène sportive mondiale. Les Jeux d’été – où 10 000 athlètes de 206 pays s’affrontent en compétition dans 306 disciplines durant 17 jours – sont réellement le summum du sport, et le fait que le golf soit présenté dans cette arène prestigieuse aura une influence sur notre sport à l’échelle planétaire.

Pour les 60 golfeurs et 60 golfeuses qui se joindront à leurs compatriotes au Brésil, il n’y aura aucun prix en argent, ni couperet, ni classement sur le circuit, ni prochaine fois. Ils et elles joueront pour leur drapeau – occasion unique, dans la vie d’un athlète, de monter sur le podium, au-dessus de ses concurrents, et de ressentir toute l’émotion de recevoir les honneurs aux accords de son hymne national.

Le succès des golfeurs professionnels se mesure trop souvent à leurs gains et à leur classement en tournois majeurs. Le golf olympique transcende tout ça. Les meilleurs joueurs de la planète se disputent des douzaines de majeurs en carrière, accumulant des millions de dollars. Le golf ne connaît pas cette culture de compétition sans lendemain, où le joueur est plongé dans une bulle avec les meilleurs athlètes au monde, sous l’immense pression d’avoir à livrer sa meilleure performance sur la plus grande scène de la planète.

Imaginez une finale où sept groupes de compétiteurs se présentent au 72 e trou du parcours olympique pour se disputer les médailles d’or, d’argent et de bronze. L’excitation, en cas de bris d’égalité, serait inimaginable. Les vainqueurs seront évidemment à la hauteur de l’occasion, et les autres se demanderont comment ils ont pu laisser échapper leur moment olympique. Imaginez nos quatre golfeurs et golfeuses arborant fièrement la feuille d’érable canadienne pour défendre notre titre olympique remporté par George S. Lyon en 1904. Tous les clubs de golf du pays, d’un océan à l’autre, partageront à ce moment-là l’esprit olympique.

Le mouvement Olympique est en effet bien plus qu’un théâtre sportif sur la plus grande scène qui soit, c’est la célébration suprême de valeurs fondamentales au golf : excellence, inclusion, équité, plaisir, intégrité, durabilité, accès au sport avec tout ce que cela représente de bien-être physique, psychologique et social. Pendant deux semaines en août, les Jeux rassembleront des milliards d’êtres humains autour d’une expérience sportive aussi intense qu’émotive.

Je crois au pouvoir des héros. Ces moments passés à admirer les athlètes olympiques en action allument notre amour du sport, stimulent nos passions. Des téléspectateurs, autour du globe, qui ne connaissent peut-être rien au golf, seront soudain gagnés par la fièvre en voyant leurs porte-couleurs claquer des balles pour leur pays; des enfants fascinés par ce qu’ils voient demanderont à leurs parents s’ils peuvent s’initier au golf. Voilà le réel pouvoir de ce retour du golf aux Olympiques.

Pour les fans canadiens du golf – dont moi-même, bien sûr – la seule chose plus gratifiante qu’un bon moment sur le parcours, cet été, serait d’entendre notre hymne national retentir à Rio après le dernier roulé.


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Hymne au golf

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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La moitié de la saison se joue à compter de maintenant

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(Stuart Franklin/Getty Images)

Un gros mois vous dites? Le golf mondial entreprend cette semaine la plus intense, déterminante et cruciale séquence dans l’histoire des grands chelems.

Fore! En raison des Jeux olympiques à Rio, le calendrier est rapproché et même compressé comme jamais.

Alors qu’il existe historiquement une pause de deux mois entre le Tournoi de Maîtres et l’Omnium des États-Unis et au moins un mois avant la traversée en Grande-Bretagne, tout se joue en mode rafale cette fois.

Entre le 14 et le 31 juillet, il y a aura l’Omnium britannique, au club Royal Troon, et le Championnat de la PGA, au club Baltusrol. Et coincé entre ces deux événements, il y aura l’Omnium canadien RBC, à Glen Abbey.

Oui, oui, Jason Day a confirmé qu’il serait au premier départ de Glen Abbey le 21.

Tout en n’oubliant pas les Jeux olympiques avec les hommes en ouverture du 11 au 14 le mois prochain. Cette situation est du jamais vu.

Pour le moment, Jason Day est le numéro un au monde et Dustin Johnson va très bien merci ayant été vainqueur à ses deux dernières sorties.

Sans rien minimiser au travail et les résultats depuis le début de l’année, tout est remis en jeu et en question avec la moitié de la saison grand chelem qui va se jouer et se décider, on le rappelle, en si peu de temps, ce qui ramène Rory McIlroy, Jordan Spieth, Bubba Watson et combien d’autres dans la course au titre de joueur par excellence.

Max Gilbert est en feu

C’est rien de moins que 13 oiselets que Max Gilbert a inscrit au cours de la fin de semaine. Il a ainsi ramené des cartes de 66 et 65, après des scores de 69 et 69 lors des deux premiers tours. Ça lui a donné un cumulatif de -16 et la quatrième place lors de la Coupe des joueurs du circuit Mackenzie PGA TOUR Canada, à Winnipeg.

Le Beauceron a joué 30 sur le neuf d’aller, samedi et dimanche. Il est sur une belle lancée ayant terminé 11e à Saskatoon à sa précédente sortie.

Maude-Aimée se surpasse

Maude-Aimée LeBlanc a aussi atteint un sommet personnel durant le week-end en prenant la 26e position à l’Omnium des États-Unis à San Martin, en Californie.

Ses scores de 72, 69, 76 et 72, pour un combiné de +2, surpassent ses 31e rangs aux Bahamas et la classique ShopRite.

Il s’agit aussi du cinquième tournoi de suite auquel Maude-Aimée participait aux quatre jours.

La USGA encore dans l’embarras

Pour la deuxième fois en moins d’un mois, la USGA vole la vedette pour de très mauvaises raisons.

Après la gaffe défavorisant Dustin Johnson lors de l’Omnium américain pour une balle qui a bougé sur un vert, les officiels ont encre mis une éternité à réagir dans une situation pressante.

Les autorités de cette association ont attendu au troisième coup du troisième trou de prolongation pour imposer une pénalité de deux coups à la Suédoise Anna Nordqvist, dont le fer 5 avait touché un grain de sable durant l’amorce de son élan à son deuxième coup sur le 17e trou.

En revanche, la gagnante, Brittany Lang, a été informée de la situation avant son troisième coup du dernier trou, ce qui lui a permis de jouer de prudence et de l’emporter à cause de la pénalité imposée à sa rivale.

Jour J pour les J.O.

Golf Canada procédera plus tard aujourd’hui à l’annonce de son équipe aux Jeux olympiques.

Misez sur la sélection de Brooke Henderson et Alena Sharp, de même qu’à celles de Graham DeLaet et David Hearn, à moins d’un total imprévu.

L’AGP en période trouble

La situation dans laquelle se retrouve l’ancienne PGA du Québec depuis la semaine dernière (elle est devenue Région Québec) est très malheureuse.

Même si la circulation d’informations est limitée, on comprend que la complication est financière et majeure.

Il est absolument dommage que les choses aient dû en arriver-là à cette période de la saison. On espère maintenant qu’on procède à un plan d’aide au plus tôt!

Qui profite des tournois présentés en simultané?

Était-ce vraiment nécessaire que deux présentations de l’importance du tournoi Duc de Kent au Royal Québec et de l’Omnium du Québec Promutuel à La Faune empiètent un sur l’autre, à Québec, en fin de semaine passée?

On veut bien croire que les étés sont courts au Québec, mais un minimum de planification ne nuirait pas.

Gendron revient à Trois-Rivières

Au sujet de Québec, notre collègue André Rousseau nous informe que Jean Guy Gendron, un monument dans le sport (il a été un joueur des As et des Nordiques de Québec avant de devenir entraîneur de cette équipe, ainsi que professionnel de golf au club du Lac Saint-Joseph pendant tant d’années) ira s’installer à Trois-Rivières. Il joindra le club Ki-8-eb.

Jean-Guy sera en pays de connaissance, puisqu’il a fait son hockey junior avec l’équipe locale des Reds dans l’ancienne Ligue provinciale avant de disputer 900 parties dans la LNH avec le Canadien, les Rangers, les Bruins et les Flyers.

Où est le Tigre?

Je ne parle pas du Tigre Bergeron, mais bien de Tiger Woods. En date d’aujourd’hui, il se situe au 605e du classement mondial.

Bernard et Savoie en deuil

Tous deux membres de l’équipe de l’Université Saint Leo, championne cette année de la NCAA division II, Hugo Bernard, gagnant de l’Alexandre de Tunis à Ottawa en début de semaine, et Joey Savoie, sont en deuil de leur coéquipier, Griffin Clark, mort dans un accident d’auto tout près de chez lui en Virginie, où son papa est professionnel de golf.

Auteur du point victorieux ayant donné les grands honneurs nationaux à Saint Leo, à la fin mai à Denver, Clark n’avait que 21 ans.

Noémie Paré ira à Miami

Toujours dans les rangs universitaires américains, Noémie Paré, de Victoriaville, a été acceptée à l’université Barry, dans la région de Miami.

70 000 fois merci!

Le chiffre de 70 000 $ est la somme amassée pour les organismes du Haut-Richelieu lors du tournoi Claude Raymond, toujours aussi populaire et utile après 45 ans d’existence.

L’exemple de Palardy

Bravo à Josée Doyon qui a complété son stage dans les rangs amateurs au Québec en conservant son titre de championne provinciale au club Le Portage.

Des félicitations spéciales vont à Francesca Palardy pour son titre chez les séniors qui s’avère son tout premier puisque la golfeuse du Parcours du Cerf évoluait surtout dans les tournois régionaux.

Espérons que ce succès amènera du sang neuf au golf féminin qui a grand besoin de hausser sa participation.

De quoi être fier à Cowansville

Personne n’est plus fier du Club de golf Cowansville que son président Robert Bélisle, hôte du championnat québécois chez les juniors regroupant 168 espoirs.

« Voilà 53 ans que ça existe ici et le terrain n’a jamais mieux sorti que cette année. Cela va permettre de jouer sans bouger la balle », a-t-il mentionné au quotidien La Voix de l’Est.

Yvan Harwood est à la barre du comité de 50 bénévoles.

Céleste Dao y va pour le tour du chapeau chez les filles.

Un autre succès issu de la NCAA

Francis Berthiaume a poursuivi la séquence victorieuse de la NCAA dans les rendez-vous d’intérêt entreprise par Hugo Bernard et Josée Doyon, lorsqu’il a enlevé le palme du Duc de Kent au cours de la fin de semaine.

Le golfeur de Valleyfield porte les couleurs d’Alabama State et Laval-sur-le-Lac.

Blog Règles et situations de jeu

La classe d’abord

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(Kim Stallknecht/ Golf Canada)

La coutume de répartir les inscriptions à un tournoi en fonction des handicaps des concurrents ne date pas d’hier. Par expérience, vous savez aussi que la détermination des différentes classes peut varier selon les clubs et les événements. Les comités de tournoi s’informent régulièrement, auprès de Golf Canada et des associations provinciales, de la meilleure façon de grouper les participants dans un tournoi avec handicap. Quels sont les critères recommandés?

La seule raison de créer des classes est de permettre à chacun de se mesurer à d’autres golfeurs d’habiletés comparables. C’est le cas dans la plupart des championnats de clubs et autres événements d’importance, comme les tournois locaux, régionaux ou sur invitation. Le Manuel de handicap de Golf Canada couvre maintenant la question des classes par handicap, ce qui constitue une première et un des nombreux changements au code des règles et du handicap pour les années 2016-2017.

Il n’y a pas de méthode parfaite, et tout dépend réellement du niveau des participants. Le manuel présente quelques conseils utiles pour aider les comités à déterminer les miner les classes. L’option qui suit s’applique aux compétitions individuelles en partie par coups.

CLASSE HANDICAP
A 9 ou moins
B 10 à 19
C 20 à 29
D 30 et plus

Une autre option intéressante est d’attendre la fin des inscriptions et de répartir ensuite les concurrents en nombre égal par groupe, selon les écarts les plus naturels entre les handicaps. Par exemple, pour un tournoi regroupant 99 joueurs, on pourrait décider de constituer trois classes de 33 compétiteurs chacune. On pourrait aussi y aller selon les écarts de handicap ou les groupements naturels entre les différents participants. Par exemple, si 40 joueurs inscrits à un tournoi ont 12 et moins de handicap, 29 autres ont de 14 à 24 et que 35 montrent un handicap supérieur à 28, il serait tout naturel d’avoir trois classes selon ces handicaps :

CLASSE HANDICAP CONCURRENTS
A 12 ou moins 40
B 14 à 24 29
C 28 et plus 35

Il appartient au comité de décider si le facteur de handicap ou le handicap de parcours servira à établir les différentes classes, et aussi de déterminer le nombre de classes idéal ou nécessaire pour la compétition en fonction des inscriptions reçues. Même si ce n’est pas mentionné tel quel dans le Manuel de handicap, il est conseillé de ne pas dévoiler le mode de répartition des classes avant la date limite des inscriptions au tournoi. Cela évite de fournir à certains golfeurs l’occasion de se classer eux-mêmes dans le groupe de leur choix. La grande majorité des golfeurs sont intègres et respectueux des règles, mais ce n’est malheureusement pas le cas pour tous. Toutes les mesures possibles doivent être prises pour éviter la tentation. Si quelqu’un veut tricher, il trouvera probablement une façon de le faire, mais il n’y a aucune raison de lui faciliter la tâche. Les classes n’ont pas à être déterminées avant que toutes les inscriptions soient reçues, et c’est une bonne façon d’empêcher certains joueurs de manipuler leur handicap.

Il incombe aussi au comité d’établir au préalable les conditions de la compétition à venir. Ces conditions définissent les règles et les politiques relatives à l’événement, auxquelles tous les participants doivent souscrire lors de leur inscription.

L’importance de ces conditions ne doit pas être surestimée. Chaque année, nous avons de nombreuses discussions concernant des conditions ignorées par les concurrents, mal formulées ou simplement pas respectées par les organisateurs du tournoi eux-mêmes. Cela crée un climat d’incertitude et ouvre la porte à des discussions douloureuses pour résoudre d’éventuels conflits. Après tout, il y a une limite à ce que les Règles du golf peuvent couvrir, et de bonnes conditions de compétition aident à parer à toute éventualité.

Nous recommandons fortement, en particulier en ce qui a trait aux handicaps, d’inclure dans les conditions une clause générale qui stipule que « le comité se réserve le droit de modifier toute condition et tout horaire inscrits aux présentes, y compris le handicap de tout concurrent pour quelque raison que ce soit. Le comité se réserve le droit de refuser l’inscription de tout concurrent, en tout temps et pour toute raison. Toute décision du comité, dans tous les cas, sera considérée finale. »

Même si cela semble exigeant, à première vue, ce peut être fort utile si un problème inattendu survient. Un des éléments les plus importants, pour la tenue d’un bon tournoi, est d’établir des conditions claires et précises, ce qui peut aussi comprendre les détails sur la façon de répartir les classes et le moment où les groupements officiels seront connus.

Une fois que le club a établi des conditions équitables, propres à chacun des événements qui s’y tiennent, celles-ci peuvent devenir un modèle qui ne nécessitera que de légères mises à jour pour les saisons à venir. Prenez le temps qu’il faudra pour établir des conditions claires qui, si elles sont bien respectées, faciliteront la tenue de vos tournois à la satisfaction et au plaisir de tous les concurrents. N’est-ce pas le but premier de toute compétition?

CONSEIL PRATIQUE: Tenez à jour votre facteur de handicap officiel chez Golf Canada en inscrivant votre score après chaque ronde sur le site golfcanada.ca.


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La classe d’abord

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

19e trou Blog

La passion de Diane Barabé

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Diane Barabé (Bernard Brault/ Golf Canada)

Quand on demande à Diane Barabé si elle aime le monde, elle répond humblement qu’elle est plutôt réservée, qu’elle aime faire son truc sans être dérangée. Elle ne parle que quand on l’interpelle.

Pourtant, sur le terrain de golf, la bénévole de longue date sort de sa coquille. Fière membre de la fraternité réglementaire, Barabé est cordiale et confiante quand elle est dans son élément.

Tout a commencé quand la dame de Granby, au Québec, s’est impliquée dans la gestion de son club de golf local, devenant la première femme élue au Conseil d’administration du Club de golf Miner. Elle s’est alors trouvée propulsée dans un rôle exigeant des échanges constants.

« Ils m’ont confié la discipline, raconte Barabé. Je me suis dit que ce serait bien, que je n’aurais rien à faire, mais je me trompais. Je crois que c’est là que j’ai appris comment aborder les gens et comment interagir avec différentes personnes. J’aime me sentir engagée. Si je participe à quelque chose, ce n’est pas pour rester de mon côté. Quand on est bénévole, c’est un peu par égoïsme : on aime ça. »

Barabé parle avec plaisir de tout ce que lui ont apporté d’enrichissant ses expériences de bénévole. Passant de l’Association canadienne des golfeuses à Golf Québec, puis à Golf Canada, elle a consacré plus de 20 ans de sa vie à donner son temps à notre sport, nouant d’innombrables amitiés en cours de route. Son dévouement et ses années de service ont été récompensés en 2014 quand Golf Canada lui a décerné le prix de Bénévole de l’année.

« Il y a tellement de gens dévoués dans ce domaine, dit-elle. Il y a tant d’officiels des règles qui méritent cet honneur, de vrais experts qui donnent tellement de temps au golf. D’être choisie parmi tous ces gens, d’un bout à l’autre du Canada, pour recevoir un tel honneur, ça m’a tellement émue, c’est indicible. Je n’arrive pas à exprimer ce que j’ai ressenti. »

Officielle certifiée de Niveau 4, Barabé consacre deux ou trois mois chaque été aux tournois, où elle a présidé toutes les classes de compétition, dont cinq des circuits de la PGA et de la LPGA. Mais pour cette administratrice de collège à la retraite, c’est le rôle plus actif exigé d’elle aux tournois juniors qu’elle aime le plus.

« On les aide à comprendre les règles et à devenir de meilleurs golfeurs », souligne cette passionnée qui estime avoir lu le manuel des Règles du golf au moins 60 fois. « On les éduque et c’est ce que j’aime faire. J’adore aider les autres. »

L’affinité de Barabé pour les étudiants, dans les allées comme dans les corridors d’école, l’a obligée à faire des prouesses d’équilibre. Pendant des années, elle manquait les deux premières semaines de cours afin de faire du bénévolat pour Golf Québec. Mais ses absences étaient approuvées, et même encouragées, car elles témoignaient de son désintéressement et de son engagement.

Adam Helmer, directeur des règles, compétitions et statut d’amateur à Golf Canada, dit qu’elle est une « équipière » par excellence, et cela fait neuf ans qu’il voit de près sa passion se déployer sur les parcours.

« Elle s’implique tellement, elle est toujours très focalisée, explique Helmer. Je ne crois pas qu’elle a raté une séance de formation sur les règles depuis que je la connais, ni qu’elle ait jamais officié à moins de huit ou dix événements par année. Elle étudie constamment le manuel et entretient d’excellents rapports avec les autres officiels, non seulement au Canada, mais internationalement, aussi. Après avoir travaillé avec elle, ils ont toujours de bons commentaires, très positifs, à son sujet. »

Les honneurs ne s’arrêteront pas là, pour Barabé. Membre du Comité des règles et du statut d’amateur de Golf Canada, elle deviendra en 2017 la première femme à accéder au poste de présidente de ce comité. Ses études à la R&A Tournament Administration and Referee School, suivies avec distinction il y a trois ans, la qualifient amplement pour ce nouveau rôle, haut fait de sa carrière.

« J’ai la chair de poule quand je pense à mon voyage en Écosse, avoue-t-elle. Tout le stress pour me préparer à y aller, puis le stage à l’école des arbitres et, la cerise sur le gâteau, j’ai eu le plaisir de jouer le fameux Old Course! »

Cette visite à St. Andrews fut une merveilleuse surprise pour Barabé. Golf Canada l’avait choisie pour vivre cette expérience d’une vie en 2012, mais comme elle avait promis à sa fille qu’elle garderait son petit-fils cette semaine-là, elle avait dû refuser. Heureusement pour elle, une nouvelle offre s’est présentée l’année suivante.

Ce n’est là qu’un des nombreux cadeaux pour lesquels la bénévole est toujours reconnaissante, malgré tout ce temps et cette énergie qu’elle consacre au golf. Ils s’ajoutent aux rencontres qu’elle a faites au fil des ans, à toutes ces amitiés qui lui redonnent au centuple.

« Ça m’a rendue plus extravertie et sociable, ça m’a aidée à mieux communiquer avec les autres. J’ai tellement appris et j’ai fait la connaissance de tant de gens formidables, je me suis fait tellement d’amis! Tous ces cadeaux, alors que je ne fais qu’aller sur les parcours pour faire quelque chose que j’aime. »


PARCOURS DE BÉNÉVOLE

CLUB DE GOLF MINER

  • Capitaine des dames – 1992-95
  • Membre du Conseil d’administration – 1992-95

ASSOCIATION CANADIENNE DES GOLFEUSES – SECTION QUÉBEC

  • Capitaine des dames et règles – 1992-99
  • Membre du Comité des règles – 1992-99
  • Comité exécutif – 1992-99
  • Membre du Conseil d’administration – 1992-99
  • Présidente du Comité des règles – 2002-04

GOLF QUÉBEC

  • Membre du Comité des règles – 2004-15
  • Présidente du Comité des règles – 2007-11

GOLF CANADA

  • Membre du Comité des règles – DEPUIS 2011
  • Membre du Conseil des gouverneurs – DEPUIS 2015

CERTIFICATIONS

GOLF CANADA

  • Certification de NIVEAU 4 – 2004, 2008, 2009, 2011, 2012, 2014
  • Séminaire sur les règles et l’administration de tournois – 2015

USGA

  • Atelier – 2014

R&A

  • Tournament Administration & Referee’s School – 2013

ENSEIGNEMENT

FORMATIONS SUR LES RÈGLES DU GOLF, NIVEAU 4

  • Français – 2010-12, 2014-15
  • Anglais – 2016

DISTINCTIONS

GOLF QUÉBEC

  • Bénévole de l’année – 2011

GOLF CANADA

  • Bénévole de l’année – 2014

ÉGALE ACTION

  • Prix reconnaissance, Gala Femmes d’influence – 2015

TOURNOIS

GOLF QUÉBEC

  • Omnium printanier
  • Tournois amateurs masculins et féminins
  • Championnats junior et sénior

GOLF CANADA

  • Premiers élans CN DEPUIS – 2005
  • Tournois amateurs canadiens, masculins et féminins – DEPUIS 2005
  • Tournois juniors canadiens, garçons et filles – DEPUIS 2005
  • Tournois séniors canadiens, masculins et féminins – DEPUIS 2005
  • Circuit féminin canadien – 2005-2015
  • Omnium canadien RBC – DEPUIS 2014
  • Jeux panaméricains – 2015

USGA

  • Omnium féminin des États-Unis – DEPUIS 2013

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La passion de Diane Barabé

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog De nos archives

Histoire du golf Olympique

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Le retour du golf aux Jeux olympiques cet été marquera la fin d’une absence de plus d’un siècle, soit depuis les Jeux de St. Louis en 1904. Même les observateurs les plus sporadiques du sport le savent.

Mais l’histoire olympique de notre vénérable sport est méconnue de la plupart des gens et mérite d’être racontée.

Les Jeux de la deuxième Olympiade des temps modernes, à Paris en 1900, comportaient des compétitions de golf masculin et féminin.

Organisés et publicisés de manière plutôt informelle, sans cérémonies d’ouverture ou de clôture, ces Jeux se tenaient dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris. La plupart des vainqueurs reçurent des trophées au lieu de médailles.

Charles Sands, des États-Unis, fut à cette occasion le champion de golf masculin après avoir battu le Britannique Walter Rutherford. Margaret Ives Abbott, une étudiante en art de Chicago, remporta pour sa part le tournoi féminin de neuf trous. Elle est morte en 1955 sans avoir jamais su qu’elle était la première femme des États-Unis à remporter une victoire olympique.

Aux Jeux de la troisième Olympiade, à St. Louis en 1904, le tournoi individuel de golf masculin fut remporté par le Canadien George S. Lyon, mais il n’y eut pas de compétition féminine, celle-ci ayant été remplacée par un tournoi masculin en équipes dont le Canada était absent. Seuls les États-Unis y participaient et ils remportèrent évidemment l’or, l’argent et le bronze.

Lyon s’est embarqué pour Londres en 1908 afin d’y défendre son titre de champion olympique, mais les débats entourant le site de compétition et les règlements firent en sorte que le golf olympique fut annulé à la dernière minute.

Les organisateurs des Jeux lui offrirent la médaille d’or comme « prix de présence », mais il refusa, disant qu’il ne l’avait pas méritée.

Les Jeux de 1912 se disputèrent à Stockholm, en Suède, mais le golf émergeait à peine dans ce pays nordique et il n’y fut pas présenté.

Même si, au fil des ans, on a beaucoup parlé de ramener le golf aux Olympiques, notamment aux Jeux d’Atlanta en 1996 et de Beijing en 2008, il n’y avait pas vraiment de vague de fond pour soutenir le golf, jusqu’à ce que Ty Votaw et Peter Dawson de la Fédération internationale de golf, accompagnés de Padraig Harrington, Michelle Wie, Suzann Pettersen et Matteo Manassero, se présentent à une réunion du Comité international olympique en 2009 avec le trophée olympique de Lyon et convainquent l’assemblée que le moment était venu pour le retour du golf aux Jeux.


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Histoire du golf Olympique

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog

Claude Raymond : un tournoi pour plus que la moitié de sa vie

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Claude Raymond

À une époque pas si lointaine, plusieurs personnalités du monde du sport, surtout des joueurs de hockey de la LNH, avaient leur propre tournoi de golf. Ils prêtaient leur nom et donnaient leur temps bénévolement pour aider divers organismes à amasser des fonds.

L’ancien lanceur des Expos, Claude Raymond, est du nombre et ce qui le différencie des autres, c’est que le sien existe encore!

Cette semaine, le 7 juillet pour être plus précis, sera la 45e présentation. Ce tournoi, qui devrait servir d’exemple de succès, a toujours lieu au Club de golf Saint-Jean.

Maintenant âgé de 79 ans, Claude Raymond a donc consacré son temps et son énergie en marge de cet événement pendant plus que la moitié de sa vie. Les profits qui en découlent servent à financer des regroupements d’entraide et des athlètes de la région du Richelieu. Il est toutefois le premier à reconnaître que le succès de son tournoi est le résultat du travail de l’équipe qui l’entoure.

Côté golf, on peut dire qu’aujourd’hui, Claude Raymond frappe encore la longue balle, en plus d’être un partenaire de jeu toujours agréable.

LES ANCIENS CANADIENS SUR LES VERTS

Toujours au calendrier cette semaine, Robert Rousseau est l’hôte du tournoi des Anciens Canadiens sur le parcours du Club de golf Grand-Mère.

L’an dernier, la journée avait eu lieu au golf du regretté Dickie Moore à Arundel.

MAUDE-AIMÉE LEBLANC REVIENT POUR L’OMNIUM DES USA

Pourtant du contingent des inscrites, Maude-Aimée LeBlanc n’a pas pris le départ à la Classique de Portland la semaine dernière.

Venant de disputer toutes les rondes d’un tournoi pour la quatrième fois consécutive, elle s’est accordée un petit repos. Il faut se rappeler qu’elle avait évité la coupure dans seulement deux de ses 10 premières sorties.

Il n’y a toutefois pas à s’inquiéter pour LeBlanc. Elle est actuellement 114e au classement des boursières, avec des gains de 42 861$ au sein de la LPGA. Soyez assurés qu’elle sera des participantes lors de l’Omnium des États-Unis, à CordeValle, en Californie. Vérification faite, son nom apparaît à la liste des départs qu’elle prendra à 14h41 jeudi.

RÉSULTATS DES AUTRES QUÉBÉCOISES

Anne-Catherine Tanguay était des participantes au tournoi de Portland, mais ses cartes de 76 et 74 l’ont empêché d’accéder aux rondes finales.

Sur le Circuit Symetra, qui s’arrêtait à Canadian Lakes au Michigan, Sara-Maude Juneau a pris le 35e échelon, ayant rapporté des cartes de 72, 73 et 71 qui lui ont valu un cumulatif de -1.

LES DAMES DONNENT LE COUP D’ENVOI

Comme le veut la tradition, l’honneur de lancer la série de championnats provinciaux revient encore aux femmes cette année, alors qu’elles disputent le Championnat provincial féminin de mercredi à vendredi au club de golf Le Portage.

Gagnante le mois dernier de la prestigieuse Coupe Porter destinée à l’élite américaine, Josée Doyon défendra son titre provincial une dernière fois.

La porte-couleurs d’Équipe Canada et membre du club Beauceville a déjà décidé de tenter l’aventure des rangs professionnels à l’automne.

La semaine dernière, Doyon et Katherine Gravel-Coursol, du club Le Blainvillier, ont vu leurs espoirs de participer du Championnat féminin des États-Unis leur échapper par un coup lors des qualifications. Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, a fini un coup plus loin.

PUIS, ON VISITE L’ESTRIE, LAVAL ET LA MAURICIE

Poursuivons nos recherches dans le calendrier des championnats provinciaux. Les juniors seront à Cowansville, où le président Roger Bélisle les attend. Le Championnat provincial masculin aura lieu, quant à lui, du 25 au 28 juillet, au club Islesmère à Laval. Et enfin, les seniors vont couronner leur champion en août, au club Ki-8-Eb.

PAS GROS, MAIS MARTEAU!

Voilà la plus juste description de Justin Thomas, un grand sec de 5 pi 10 po et 145 livres, qui a frappé un impressionnant coup de départ de 413 verges au 16e trou (normale 5 667 verges) lors du Championnat Bridgestone. Il a ensuite signé le premier aigle depuis 2008 sur ce trou signature.

Bien qu’aidé par le sol très sec, la distance atteinte représente presque trois fois le poids de notre long cogneur.

SKITT CONFIRME JOHN DALY

Recruté pour diriger le tournoi de Victoria à l’horaire du Circuit des Champions de la PGA, le Montréalais David Skitt vient de réussir un bon coup de marketing en s’assurant la présence de John Daly à ce rendez-vous qui aura lieu au début de septembre.

Quoiqu’on pourrait s’attendre à davantage côté résultats depuis son passage chez les vétérans en mai, Daly demeure un bon vendeur de billets auprès du grand public.

Rappelons que Skitt avait occupé les mêmes fonctions durant le Championnat de Montréal, qui a malheureusement quitté la scène du circuit canadien.

IL ÉTAIT TEMPS!

Face à la pression immense à deux semaines de la présentation de l’Omnium britannique, les membres du Club de golf Royal Troon ont enfin voté pour l’acceptation des femmes voulant devenir membres.

Après 138 ans, il était plus que temps.

Parmi les clubs en rotation pour présenter l’Omnium britannique, seul Muirfield demeure un bastion masculin. Par contre, on prétend qu’il ne devrait pas tarder à tomber.

CE QU’IL A DIT

« Je veux être plus rapide et, aussi, moins négatif sur les parcours. »

-Jordan Spieth

LE 19e TROU

  • Capitaine de l’équipe américaine de la Coupe Ryder, Davis Love III, doit subir une opération au dos ces jours-ci
  • Après une semaine de congé, Max Gibert reprend l’action dès jeudi au sein du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada qui présente, à Winnipeg, la Coupe des joueurs
  • Le tournoi de la Fondation des frères Stall suivra à Thunder Bay la semaine prochaine
  • En raison des inondations mortelles en Virginie, les autorités du PGA TOUR ont pris une bonne décision quand ils ont annoncé l’annulation de l’escale prévue au Greenbrier
  • Avec le temps libéré à l’antenne, RDS en profitera pour présenter – bonne nouvelle – l’Omnium féminin des États-Unis et les phénoménales Brooke Henderson et Lydia Ko.

DATE À RETENIR

Le 11 juillet sera le jour des annonces finales en vue des Jeux olympiques de Rio. On saura alors qui participera ou pas au retour du golf dans la grande famille olympique au mois d’août.

Ne vous inquiétez pas : Brooke Henderson y sera pour représenter le Canada.

L’ÉTOILE DE LA SEMAINE

Qui d’autre que Brooke Henderson qui a défendu avec succès son titre acquis l’an dernier lors de la Classique de Portland.

Quel retour en force pour celle qui avait été éliminée à mi-chemin du tournoi la semaine précédente!

Ce fut une victoire convaincante pour elle puisqu’elle a conclu avec une fiche de -14 et une victoire par quatre coups.

Soit dit en passant, elle a mené le tournoi de bout en bout!