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De Montréal à Rio pour aider une golfeuse israélienne…

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Les intéressantes histoires ne cessent jamais aux Jeux et Andrew Phillip, pro émérite au club Elm Ridge, dans le secteur de l’Île Bizard, s’ajoute à la preuve.

À 69 ans, il séjourne présentement à Rio dans le rôle d’entraîneur de la joueuse Laetitia Beck, une des inscrites du volet féminin qui complètera de mercredi à samedi le retour du golf dans la famille olympique après 112 ans d’éclipse.

À sa façon, Phillip est un modèle de style Nations Unies: né en Angleterre, il a passé sa vie à Montréal une fois arrivé, et il dirige maintenant une joueuse israélienne native de la Belgique.

Son lien olympique avant Laetitia est d’être arrivé ici en 1976, l’année des Jeux à Montréal, lorsqu’engagé dans le rôle d’adjoint par John Porter avant de prendre la barre des 1000 membres et 36 trous au départ de ce dernier.

HEUREUX HASARD

La rencontre entre Andrew Phillip et sa joueuse Laetitia Beck est survenue lors d’un tournoi caritatif à Elm Ridge, raconte Kathryn Greenaway, dans le quotidien The Gazette.

Connaissant l’excellente réputation de Phillip comme enseignant à l’œil aux recommandations très justes, un dirigeant de la Fédération israélienne aussi sur place lui a demandé d’analyser l’élan de leur perle Beck.

Celle-ci a été cinq fois championne du pays, dont la première à 12 ans.

La rencontre initiale a eu lieu en 2012 et les deux n’ont jamais cessé depuis de travailler ensemble.

Avant de devenir première Israélienne membre à part entière de la LPGA en 2014, Laetitia a été boursière de la réputée université américaine Duke.

Phillip se rendait visiter la golfeuse de 26 ans une fois par mois, explique la journaliste.

Laetitia a fait le bond chez les pros à l’Omnium britannique de 2014.

En raison des constants déplacements chez les pros, les deux fonctionnent maintenant via Skype. Elle filme ses entraînements le jour et lui analyse en soirée les images.

LES MEILLEURES Y SONT

Une chose qu’Andrew Philip n’a jamais eu à faire est instaurer un encadrement à suivre.

« Laetitia est une incroyable travaillante que ce soit au jeu, au terrain d’exercice ou au gymnase », affirme-t-il à Kathryn Greenaway.

De fait, lui changer les idées du golf est le grand défi.

Contrairement aux hommes la semaine dernière, l’ensemble de l’élite du golf féminin a fait le voyage à Rio ce qui ne surprend aucunement Andrew Phillip.

Selon lui, les hommes jouent de gros tournois ensemble toutes les semaines alors que l’enthousiasme accru du côté féminin s’explique par l’ampleur du forum offert, donne-t-il comme vision des choses.

Puisque le golf commence mercredi pour se poursuivre jusqu’à samedi, Andrew Phillip sera encore à Rio pour la cérémonie de clôture à laquelle il compte assister pour maximiser son expérience.

Pourquoi pas!

MAUDE-AIMÉE TENTE L’AVENTURE…

Maude-Aimée LeBlanc aurait elle-même initié sa participation cette semaine à la Coupe Canada Sani-Marc à Victoriaville avec la LPGA en pause olympique.

Compte tenu de sa puissance, elle devrait tirer profit de six normales cinq du parcours en espérant que le fer droit collabore.

Espérons toutefois que LeBlanc ne laissera pas trop d’énergie dans les Bois-Francs avec l’attention accrue qu’elle recevra.

L’Omnium CP à Calgary et le Championnat ManuVie sont au calendrier les deux semaines suivantes.

Avec sa 87e place chez les boursières en vertu de ses gains de 105 220$, LeBlanc connaît ses meilleurs moments depuis ses débuts chez les professionnelles, mais il reste qu’elle a besoin de bonifier son classement pour être admissible pour le tournoi Evian en France et aussi en Asie à l’automne.

CHARLES PELLERIN FAIT MENTIR LE DICTON

Qui a dit qu’on n’était jamais prophète dans son pays?

Sûrement pas Charles Pellerin, de Trois-Rivières, couronné champion du Québec chez les séniors (55 ans et plus) à son club Ki-8-Eb la semaine dernière.

En raison de son emploi, Pellerin ne pourra représenter le Québec au championnat canadien.

Il est anesthésiste en Mauricie.

LE 19e TROU

Des cartes de 71, 70 et 76 ont valu le 53e rang à Sara-Maude Juneau au tournoi de Decatur, en Illinois, au circuit Symetra. Après une semaine de congé, la série Mackenzie-PGA TOUR Canada reprend du service à Ottawa cette semaine. Max Gilbert y sera… Félicitations au Canadien Mackenzie Hughes pour sa victoire au tournoi web.com le week-end dernier.

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L’honneur du golf olympique est sauvé

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Justin Rose (Chris Condon/ PGA TOUR/ IGF)

Il est à espérer que les grands absents olympiques avec Rory McIlroy, Jason Day, Dustin Johnson et Jordan Spieth en tête de liste vont inviter Justin Rose à souper. Ils doivent ajouter Henrik Stenson et Matt Kuchar aux mêmes agapes.

Les trois ont sauvé la face du golf de la façon qu’ils sont montés au podium.

Force est d’admettre que bouder Rio n’était pas très courtois, surtout lorsque ces Jeux marquent le retour du golf dans la grande famille olympique après 112 ans d’éclipse.

« Moi, je représente mon pays toutes les semaines lorsque je joue », avait même dit Adam Scott, un des ténors se butant à l’expérience des J.O.

LA RECETTE IDÉALE

Comme plusieurs, je suis un élève des Jeux de Montréal en olympisme et de Richard Garneau de même que Jo Malléjac.

Ayant depuis écrit sur tous les Jeux sauf 1980 en raison du boycott à Moscou, j’ai appris qu’il fallait absolument trois ingrédients pour faire lever le gâteau aux Jeux.

D’abord, il y a la qualité de la performance et l’Anglais Rose, le Suédois Stenson et l’Américain Kuchar obtiennent une très haute note en scellant les quatre jours avec des combinés de -16, -14 et -13.

À cela, il faut ajouter le spectacle avec le jeu serré, et on a été servi à souhait dans ce domaine.

Rose a pris l’avance au 15e trou de la journée finale avec l’oiselet avant d’être aussitôt rejoint par Stenson qui l’imitait au 16e.

Que demander de mieux pour l’intensité qu’un tournoi qui se décide à la limite?

C’est ce que Rose (67) a réussi en plaçant son troisième coup sur cette normale cinq à deux pieds du fanion pour le plus important oiselet depuis ses débuts au golf alors que Stenson (68), forcé de jouer d’audace pour maintenir la cadence à 22 pieds de distance, a commis le triple roulé pour le bogey.

Ajoutons Kuchar parmi les étoiles avec son 63 en conclusion.

Enfin, il ne faut pas oublier l’émotion et il en a eu plein qu’importe la couleur du métal décerné.

« Jamais de toute ma carrière que je suis aussi comblé par une victoire », de déclarer Rose, dont le palmarès inclut le titre de l’Omnium américain de 2013.

La fierté était contagieuse au podium suite à l’expérience.

« Je suis très heureux de ma médaille d’argent », de mentionner Stenson, vainqueur de l’Omnium britannique le mois passé.

« Depuis le temps que je joue au golf, je ne me souviens pas d’avoir été aussi content de finir 3e! », de renchérir Kuchar.

LA CRÉDIBILITÉ ÉTAIT EN JEU

Les retrouvailles du golf après les Jeux de 1904 à St. Louis ne sont pas terminées. Il reste les femmes à entrer en scène dès mercredi avec une participation massive de ses étoiles.

Parlant des grands noms, des mentions vont à Sergio Garcia avec un dernier effort de 66 pour rejoindre Bubba Watson au 8e rang. Patrick Reed a scellé avec 64 pour remonter 11e.

Chez les Canadiens, Graham DeLaet, candidat potentiel à une médaille se retrouvant à trois coups du bronze à mi-chemin, et David Hearn ont scellé en force avec 69 et 66 pour les 20e et 30e places à -4 et -1.

Avec la liste d’absents, ma crainte était que le podium soit l’affaire d’inconnus ce qui aurait été immensément défavorable pour l’avenir.

Mais non, grâce au brio de Rose, Stenson et Kuchar, trois compétiteurs respectés, le golf garde sa crédibilité ce qui est crucial, le retour n’étant confirmé que jusqu’en 2020.

En plus du repas, Rory et ses amis doivent payer le vin itou! Et du très bon comme il se doit.

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Quelle année pour Hugo Bernard!

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Hugo Bernard (Bernard Brault/ Golf Canada)

Après avoir tout balayé tant du côté individuel qu’en équipe avec l’université Saint Leo aux championnats de la NCAA, division II, à la mi-mai, le voilà maintenant nouveau titulaire du golf amateur au Canada.

Le porte-couleurs de la formation Golf Canada a enchaîné avec brio jeudi au club Royal Ottawa, situé à Gatineau, en rachetant admirablement un décevant 73 en ouverture pour l’emporter à -11.

Ses cartes subséquentes de 64, 69 et 65 lors de la 112e présentation sont dignes des ligues majeures.

Hugo a vite manifesté ses intentions en enregistrant 31 au premier neuf de la dernière journée.

Décidément, le golfeur gaucher de Mont Saint-Hilaire associé au club Laval-sur-le-Lac, où il compte entre autres, Vincent Damphouse et Guy Carbonneau parmi ses supporters, continue donc d’allier talent et force caractère.

C’est rien de moins qu’un déficit de neuf coups le jour un qu’il a transformé en un triomphe par deux coups au final.

Il avait effectué presque la même remontée l’an dernier au club Weston, de la banlieue torontoise, en terminant 2e en conclusion malgré 76 au départ.

Le golf doit célébrer le brio d’Hugo Bernard parce que les champions canadiens chez les amateurs ne courent pas les rues.

Avant Craig Matthew, de Royal Montréal, en 1998, il faut remonter à Greg Olson, d’Aylmer (maintenant Gatineau) en 1980 pour le précédent succès d’ici.

AU CHAMPIONNAT DU MONDE…

Dans une longue entrevue qui fait la première page du magazine Golf International, le très calme et gentil Hugo Bernard n’avait pas cherché de détour. Son travail était loin d’être terminé après son doublé chez les universitaires américains.

Il a raconté avoir un but précis en tête cette année.

Qu’il avait été décidé en compagnie Daniel  Langevin, son efficace et fidèle entraîneur depuis les rangs juniors, de viser les grands tournois amateurs surtout aux États-Unis et au Canada.

«Je souhaite réaliser suffisamment de solides performances à un plus haut niveau     afin de mériter ma sélection au sein d’Equipe Canada au championnat du monde chez  les amateurs qui suivra au Mexique au mois de septembre», avait révélé le golfeur de 6 pi 3 po à l’élan fluide.

Un considérable pas a été franchi alors que le calibre, soulignons-le, s’avère plus relevé que jamais au pays.

Son coéquipier à Équipe Canada, Jared duToit, n’a-t-il pas mérité une excellente 8e place à l’Omnium canadien RBC avec les joueurs de la PGA le mois passé!

En boni, Hugo est assuré d’une participation à l’Omnium à Glen Abbey l’an prochain.

…APRÈS CELUI DES ÉTATS-UNIS

Mais avant les Mondiaux, un autre défi attend Hugo Bernard.

C’est  déjà direction Detroit, où il entreprend aussitôt que lundi le championnat des États-Unis cette fois, cela sur le réputé parcours d’Oakland Hills, jadis hôte de l’Omnium américain, du championnat de la PGA et de la Coupe Ryder plus d’une fois dans la majorité des cas.

Avec le genre d’année qu’il connaît, vous ne serez pas étonné qu’il a aussi fini premier de la qualification de l’État de New York plus tôt en juillet.

Enfin, sur son compte twitter, le nouveau champion écrit: «Grosse semaine pour moi. Rendons cela irréel au US Am la semaine prochaine…».

Pourquoi pas!

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Rio propose du golf style Omnium britannique

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( Stan Badz/PGA TOUR/IGF)

Depuis le temps qu’on en parle, et qu’on se prépare, ce sera le jour J jeudi avec le retour du golf dans la famille olympique avec ses qualités et ses défauts.

Il faudra se lever aux aurores. Le premier trio olympique composé du Brésilien Adilson da Sylva, le Canadien Graham DeLaet et le Coréen Ryeong Hun An prendra le départ aussitôt qu’à 6 h 30 à notre heure.

Bon choix de la Fédération internationale de réunir le Brésil, le pays-hôte, et le Canada, la nation championne en titre, l’Ontarien George S. Lyon ayant raflé la dernière médaille d’or aux Jeux de St. Louis en 1904.

David Hearn suivra à 8 h 25 et les temps des deux Canadiens seront inversés vendredi.

Le volet féminin suivra la semaine prochaine et le golf représente très certainement un podium potentiel avec Brooke Henderson au compteur d’Équipe Canada dont l’objectif se situe à «19 médailles et plus».

PAS D’HERBE LONGUE ET NI D’ARBRES

Alors qu’on pourrait s’attendre à une nature luxuriante au pays de l’Amazonie, mais non.

Il n’y a pas d’arbres sur le parcours et ni d’herbe longue.

Des tertres de départ, la balle roulera dans les plantes indigènes plantées dans de la terre séchée au soleil lorsque celle-ci débordera des allées.

Les fosses de sable sont au nombre de 79 et l’eau – même si on ne la retrouve que sur quatre trous – représentent les principaux obstacles.

En résumé, le concept est considérablement du modèle Omnium britannique.

C’est d’autant le vas que la localisation du terrain est en bordure de la mer, où le vent sera un élément majeur surtout s’il souffle de l’océan atlantique.

On dit le vent inévitable de toute façon, le routage des trous allant dans trois directions distinctes.

Gare aux verts très durcis toujours en raison du vent de l’océan.

Pour cette raison, un avantage certain est accordé aux joueurs précis avec les fers du calibre d’Henrik Stenson, le champion britannique et évidemment parmi les grands favoris.

INVITATION À LA FÊTE POUR TERMINER

Une conception de l’Américain Gil Hanse et son équipe comprenant Amy Alcott, ex-titulaire de l’Omnium canadien féminin à la Vallée du Richelieu, le Club Olympique est une normale de 71.

Il mesure 7128 verges pour les hommes ce qui est amical d’après les standards de la PGA et 6245 pour les dames avec une motivation particulière.

Les distances sur la carte ne sont pas un hasard pour l’architecte qui a été préféré à des grands noms tels Jack Nicklaus, Gary Player et Greg Norman dans un concours de sélection.

L’architecte Hanse a multiplié les tests avec Amy Alcott afin de s’assurer que les deux sexes utilisent les mêmes bâtons pour atteindre le vert.

Les fins de partie, lequel deviendra public après les Jeux, sont à ne pas rater dans nos salons.

Le 16e trou à normale quatre de 303 verges peut être atteint du tertre de départ, le 17e représente le trou le plus court à 133 verges alors que le 18e est une autre invitation à passer en mode attaque, cette quatrième du terrain normale cinq faisant 571 verges.

Une conclusion oiselet-oiselet et aigle dans une ambiance style Carnaval de Rio surviendra sûrement au fil des quatre jours.

***

Il n’y a pas d’herbe longue et d’arbres sans les allées style aires ouvertes, mais il y aura un grand absent : le public.

Ne vous attendez pas à avoir des bousculades avec la foule auprès des groupes de meneurs.

Malgré de 200 millions comme population, le Brésil ne compte que 20 000 golfeurs fédérés.

Quoique qu’en pense Rory McIlroy, c’est aussi le rôle des Jeux de développer le sport.

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Nike ne fabrique plus d’équipement

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Quand viendra le temps de faire le bilan de la saison 2016, la première nouvelle économique dans le domaine du golf sera sûrement le retrait de Nike du domaine de l’équipement.

Plus de bâtons, plus de balles et plus de sacs. Nike retourne à la case départ se concentrant sur les chaussures et les vêtements.

Nike, c’est Tiger Woods, qui a signé un premier contrat en 1996 pour 40 millions de dollars. Une autre entente a suivi en 2001 valant au Tigre 20 millions annuellement.

Parmi les joueurs vedettes et multi-millionnaires, il ne faut pas oublier Rory McIlroy, surnommé « l’homme de 200 millions de dollars », ce qui est son cachet de longue durée.

La nouvelle a surpris parce qu’à titre de compagnie publique, Nike n’a pu rien laisser couler comme informations même à ses méga-étoiles.

Elle est en vigueur dès maintenant. Des représentants Nike au circuit de la PGA ont perdu leur emploi. Des designers aussi.

D’autres noms associés aux produits comme Paul Casey, Michelle Wie et Tony Finau attendent avant de réagir. Stephen Ames est aussi membre de l’équipe Nike chez les Canadiens.

Le choc est partagé chez les experts. Certains dans l’industrie disent qu’il fallait s’y attendre avec tout l’argent que Nike dépensait en publicité pour l’équipement pas si payant. Des pièces étaient achetées de fournisseurs réduisant les profits.

Reste que le départ est majeur. Les quatre grands Titleist, TaylorMade (aussi à vendre avec Adams), Callaway et Ping demeurent. Ils sont suivis de Cobra et Mizuno.

La vente de feu est en cours. Dans les super magasins de golf, des décocheurs à 400$ ont déjà été vus en solde à 150$ aux États-Unis.

JOEY SAVOIE… POUR ÉPIER P.K.!

Qu’est-ce que Joey Savoie, notre champion amateur du Québec, et P.K. Subban ont en commun ?

La réponse est que les deux évoluent dorénavant pour une équipe du Tennessee.

Après trois ans avec l’université Saint Leo, en Floride, qu’il a aidée à remporter son premier titre national NCAA Division II, le printemps dernier, Joey portera maintenant les couleurs du Middle Tennessee State University à compter de la fin août.

Il existe un processus à suivre afin que les athlètes sportifs puissent changer d’institution. La NCAA a donc cautionné le transfert amorcé par MTSU.

À Middle Tennessee, qui appartient à la conférence USA, la direction se réjouit de l’acquisition du membre du club Pinegrove.

« Non seulement nous alignons dorénavant un joueur de premier niveau, mais nous comptons également sur un chef de file dans nos rangs », a affirmé Brennan Webb, entraîneur-chef de l’équipe des Blue Raiders.

« Mon université n’est pas très loin de Nashville, ce qui me permettra de surveiller P.K. de plus près », a pour sa part mentionné avec humour le jeune homme de LaPrairie.

Mentionnons que Joey connaît un très bel été sur la scène compétitive.

En plus du Championnat amateur du Québec, remporté par la marge de cinq coups avec son cumulatif de -11 après avoir entrepris la journée finale à Islesmere sur un pied d’égalité en tête en compagnie du tenant du titre Étienne Papineau, il a participé au championnat de la Grande-Bretagne.

Il a aussi terminé 3e lors de la sélection de l’important tournoi « North & South » à Pinehurst, en Caroline du Nord, avant de se rendre jusqu’aux quarts de finale pour deux premières compétitions au golf québécois.

Autre belle réalisation de Joey, entraîné par Daniel Langevin, il s’est qualifié pour le prestigieux Championnat amateur des États-Unis qui suivra dans deux semaines.

À compter de lundi, il dispute toutefois le Championnat amateur du Canada, au club Royal Ottawa (aussi Eagle Creek pour les 36 premiers trous). Il y avait terminé 6e l’an passé.

Joey Savoie est membre d’Équipe Québec avec Hugo Bernard et Francis Berthiaume, deux autres talents de la NCAA liés au club Laval-sur-le-Lac.

BON SANG NE SAURAIT MENTIR CHEZ LES DOUCET

La tradition d’excellence se poursuit chez la famille Doucet avec la victoire de Phil et Andrew au championnat provincial parent-enfant.

Le duo a joué 70 au club voisin d’Elm Ridge, nos vainqueurs étant membres au club Royal Montréal.

Phil est d’ailleurs l’ex-capitaine du club ayant été maintes fois hôte de l’Omnium canadien sans oublier la Coupe des Présidents.

Nos gagnants ont de qui retenir. Ils sont le fils et le petit-fils de Duke Doucet, qui a tout balayé chez les pros après avoir fait de même chez les amateurs à ses glorieuses années à titre de compétiteur.

SHEA WEBER… AU MIRAGE

Shea Weber effectuera sa première visite à Montréal en passant par le club Le Mirage.

La nouvelle acquisition du CH est au nombre des participants au tournoi Michel Therrien.

FORE OU PLAYBALL?

Qu’ont fait bon des joueurs des Cubs de Chicago lors de leur journée de congé de baseball en Californie la semaine dernière?

Ils ont troqué le bâton rond en bois pour ceux en métal afin de s’offrir une sortie sur le mythique parcours de Pebble Beach.

RÉSULTATS QUÉBÉCOIS À L’EXTÉRIEUR DE LA PROVINCE

Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, s’est qualifiée au tableau principal du Championnat féminin des États-Unis réservées aux 64 premières la semaine dernière à Springfield, au New Jersey. Elle a été écartée au tour d’entrée par une rivale qui affichait -3 à sa carte de pointage.

Au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada à Calgary, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a terminé à -3, ce qui lui a valu le 62e rang lors de la présentation écourtée de quatre à trois parcours en raison du temps inclément.

C’était congé la semaine dernière autant à la LPGA qu’à la série Symetra.

En Ontario, Marc Girouard, du club Le Diamant, a remporté l’Omnium de Cornwall, qui est un des plus anciens chez nos voisins. Il a inscrit 68 pour l’emporter par la marge de quatre coups devant Lee Curry, d’Ottawa.

C’EST QUAND LE GOLF OLYMPIQUE?

La question la plus demandée depuis que la vasque a été allumée, à Rio vendredi soir, en est une à deux volets: les hommes sont en action à compter de jeudi, jusqu’au 14 août, alors que les femmes suivront du 17 au 20.

Allez Brooke!

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

Nul autre que le 58 enregistré dimanche par Jim Furyk lors du Championnat Travalers.

Furyk partageait depuis 2013 l’ancien record de 59 signé lors d’un tournoi de la PGA avec Al Geiberger (1977), Chip Beck (1991), David Duval (1999), Paul Goydos (2010), et Stuart Appleby (2011).

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Joey Savoie et sa très belle famille de golf

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Joey Savoie (Golf Quebec)

Que Joey Savoie ait remporté le Championnat du Québec au club Islesmere, la semaine dernière, est tout fait dans l’ordre normal des choses.

1 : Ses pointages de 67, 68, 73 et 69 pour – 11 au combiné lui ont permis de gagner la main haute par cinq coups après avoir entrepris la journée finale à égalité avec le tenant du titre Étienne Papineau.

2 : Déjà vainqueur de l’Omnium printanier avec les pros, il a joué la carte de la débrouillardise en allant chercher des sous pour se rendre apprendre à l’extérieur, notamment au réputé championnat North & South à Pinehurst, où il a pris récemment la 3e place des sélections avant d’atteindre les quarts pour amener le golf québécois dans une zone de succès jusque-là inconnue.

Il ne faut pas oublier la NCAA, où il a aidé son université Saint Leo à la fin mai à s’adjuger le titre américain de la division II avec son jeu et son influence en attirant Hugo Bernard alors agent libre.

3 : Joey possède les gènes pour les championnats du Québec celui-ci complétant son tour du chapeau ayant précédemment ravi ceux chez les juniors et les juvéniles.

Je connais la famille via l’oncle Jean-Louis Lamarre.

Je me souviens d’une partie disputée en compagnie de Joey et son père Pierre à Dufferin Heights. Maman Hélène était là aussi.

Le talent ne manquait déjà pas alors qu’il avait joué la normale ou presque à 12 ou 13 ans tard l’automne. La personnalité m’a plu, le garçon étant allumé et poli.

L’oncle Jean-Louis en a multiplié des championnats de la PGA du Québec après avoir d’abord été chez les juniors. Le cousin Iannick (Lamarre) a également été titulaire provincial junior.

En effet, quelle belle famille de golfeurs dont le grand-père Jean-Guy Lamarre est fier avec raison!

***

Toujours au sujet du championnat provincial, Francis Berthiaume, de Laval-sur-le-Lac, et Vincent Blanchette, de Pinegrove ont terminé 2e à -6.

Parler d’un tir groupé de Pinegrove est tout à fait juste puisqu’ils sont quatre de l’endroit parmi les cinq premiers avec Raphaël Lapierre-Messier et le champion en titre Étienne Papineau, auteur de 77 en conclusion, qui ont fini 4e et 5e à -4 et -3.

PROGRÈS ET CONGÉ MÉRITÉS POUR MAUDE-AIMÉE LEBLANC

Un mot à propos de Maude-Aimée LeBlanc qui n’a pu faire mieux que 79 en dernière ronde de l’Omnium britannique à Woburn, en Angleterre, pour sceller 69e après 71, 71 et 73.

Deux doubles bogeys aux 4e et 7e trous n’aident pas.

Mais bon, LeBlanc a le mérite d’être allée se qualifier et d’avoir complété les quatre jours des trois dernières étapes du grand chelem.

Elle améliore encore sa situation avec ses gains de 105 220 $ qui la place 92e pour un sommet personnel.

En comptant les tournois réguliers, elle a porté sa séquence à sept depuis juin.

C’est congé pour les prochaines semaines. La LPGA ne reprendra l’action qu’à la fin août avec l’Omnium féminin Canadien Pacifique au club Priddis Greens, à Calgary, en Alberta.

APRÈS LES AMATEURS, MÉNARD GAGNE CHEZ LES PROS

Évidemment qu’il existe une autre vie après les rangs amateurs. Raoul Ménard, titulaire provincial 2014 à Val des Lacs, l’a prouvé en remportant le titre de l’Omnium du Sud de l’Ontario avec panache.

Mentionnons seulement que Ménard a joué deux fois 63 dont son deuxième en toute fin et aussi deux fois 68 pour terminer à -24. C’est un coup seulement devant son principal rival qu’il a devancé avec une fin canon en enregistrant trois oiselets sur les quatre derniers trous.

Un ami de Joey Savoie, les deux étant associés à Pinegrove, Ménard a encaissé 8 000 $ de l’organisation Great Lakes Tour pour la réussite.

UN AUTRE TOP DIX POUR MAX GILBERT

Au tournoi Syncrude à Edmonton, lequel prenait en quelque sorte la relève de Fort McMurray pour les dévastatrices raisons que l’ont sait, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a encore flirté avec les top dix ayant terminé 9e, suite à ses efforts de 70, 70, 66 et 69 pour -13.

Gilbert avait décroché des 4e et 11e positions à Winnipeg et au tournoi des frères Staal à Thunder Bay lors des rendez-vous précédents.

À l’Omnium du Kansas à la série Symetra, Anne-Catherine Tanguay a joué 71 et 72 pour prendre le 18e rang.

TITRE NATIONAL POUR NOS FILLES ET JOSÉE DOYON VA DANS LA BONNE DIRECTION

Félicitations au trio Josée Doyon, du club Beauceville et d’Équipe Canada, Katherine Gravel-Coursol, du Blainvillier, et Valérie Tanguay, de St-Hyacinthe, qui ont permis au Québec de remporter le titre interprovincial au Championnat canadien féminin sur le parcours Ken-Wo en Nouvelle-Écosse, la semaine dernière.

Josée a été la chef de file avec ses pointages de 70, 66, 74 et 70 qui l’ont placée au 9e rang au classement général très international cette année, mais 2e chez les Canadiennes ce qui bonifie ses possibilités de sélection afin de représenter le Canada au Championnat du monde au Mexique en septembre, qu’elle a établi comme principal objectif de l’été avant de tenter sa chance chez les professionnelles.

MARC-ÉTIENNE BUSSIÈRES JOUE 60

Marc-Étienne Bussières a été époustouflant avec une spectaculaire carte de 60 sur le parcours LongChamp.

C’est rien de moins que 10 oiselets et un aigle que le champion de la PGA canadienne couronné au début de l’été a enfilés, nous informe André Rousseau.

Même s’il cela est survenu en partie amicale, le résultat est impressionnant.

Paul Deshaies, Daniel Couture et Mario Sévigny ont été les heureux témoins.

Bien sûr qu’il s’agit d’une nouvelle marque de parcours.

HUGO BERNARD AUX USA

Absent du Championnat amateur du Québec, Hugo Bernard, aussi d’Équipe Canada a pris la 18e place à la prestigieuse Coupe Porter à Lewiston, dans l’État de New York, avec ses cartes de 71, 68, 71 et 70. Sensation de l’Omnium canadien RBC, Jared du Toit a terminée 4e.

Un rappel que Josée Doyon a gagné le volet féminin de la Coupe Porter en juin scellant en vertu d’un scintillant 66 en conclusion.

À SURVEILLER

Place cette semaine aux championnats nationaux divisés chez les juniors avec les filles à Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, et les garçons à St. John’s, Terre-Neuve.

Charles-Éric Bélanger, de Royal Québec et également d’Équipe Canada, avait remporté la palme l’an passé.

Le club Atlantide reçoit la Classique Acura chez les pros.

Enfin, bonne deuxième semaine de vacances aux quelques 200 000 travailleurs.

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L’équipe de golf olympique mérite déjà la médaille de… la détermination

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Graham DeLaet, Alena Sharp et David Hearn (Bernard Brault/ Golf Canada)

Voilà de quoi rendre envieux d’autres associations ou fédérations de la planète golf et au moins un autre sport au Canada.

Le sujet est l’attitude exemplairement positive des quatre membres de l’équipe canadienne de golf aux Jeux de Rio.

Golf Canada a eu la bonne idée de profiter de l’ouverture de l’Omnium canadien RBC plus tôt cette semaine afin de présenter devant le grand public son équipe olympique avec Graham DeLaet et David Hearn, qu’Alena Sharp est allée rejoindre à Glen Abbey alors que Brooke Henderson a participé via vidéo-conférence étant retenue à Calgary pour une visite promotionnelle en prévision de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

Le Canada est la nation championne en titre ayant gagné la dernière médaille d’or olympique grâce à George S. Lyons au Jeux de St. Louis en 1904.

Sachez que le quatuor canadien a déjà mérité sa place au podium pour son engagement absolument total au retour du golf dans la grande famille olympique 112 ans plus tard.

Tandis que Jason Day, Dustin Johnson, Jordan Spieth et Rory McIlroy, de même que Milos Raonic au tennis ont tous décliné leur sélection entre autres pour des motifs de santé avec le virus Zika, la formation unifoliée a droit à la médaille de la fierté.

UN RÊVE QUI SE RÉALISERA

« Je ne manquerais pas ce rendez-vous pour rien au monde », a déclaré DeLaet, 140e au classement mondial.

Grand amateur de hockey et fan inconditionnel des Flames de Calgary, il y a assisté à l’adhésion de la LNH à la famille olympique.

« Je pensais ce rêve impossible au golf il y a encore quelques années », commente-t-il.

Bien sûr que le Zika a été abordé par le golfeur de la Saskatchewan, dont l’apprentissage à la PGA a passé par l’omnium de Montréal qu’il a déjà remporté. Avec des jumeaux de huit mois à la maison, tout a été étudié en compagnie de son épouse Ruby.

« Nous n’avons pas de plans immédiats pour agrandir la famille », affirme-t-il.

Son cadet, Julien Trudeau, marié à la golfeuse Malory Blackwelder, a hésité avant de renoncer par prudence.

CHUTE DES RISQUES 

Toujours concernant le Zika, Alena Sharp est très bien informée de la situation avec une statistique qui l’a rassurée également.

« Selon les derniers chiffres, les risques de contamination ont diminué de 85 %. On peut contracter le virus en Floride, vous savez. Les autorités du comité olympique et de la Fédération de golf nous gardent informés », a mentionné la 85e mondiale alors que Brooke, en tête de liste chez les espoirs de médailles pour le Canada, se situe deuxième n’étant devancée que par Lydia Ko.

Alena Sharp arrivera munie de ce qu’il faut.

« Évidemment qu’il n’y a pas de chance à prendre. J’aurai des manches longues et un chasse-moustiques 24/7 », affirme-t-elle.

Au sien de la délégation canadienne, il faut ajouter l’ami Dan Pino qui fera le voyage à titre de responsable des communications.

Aux dernières nouvelles, voilà que Eugénie Bouchard hésite à son tour à propos de sa participation olympique.

DELAET DÉTERMINÉ

En ne visant personne, ses réflexions étant personnelles, Graham DeLaet est fébrile à l’approche de l’occasion.

« Bien que je vais être nerveux de représenter les millions de Canadiens, je considère cela un privilège de représenter le Canada », insiste-t-il.

Le volet masculin au golf à Rio se tiendra, du 11 au 14 août. Il sera suivi de celui des femmes, du 17 au 20.

La complétion individuelle est limitée à 60 inscriptions féminines et masculines.

À part les valises à boucler, Graham DeLaet est fin prêt et déterminé.

« Alena, Brooke, David et moi allons tous à Rio pour revenir avec quelque chose en métal », conclut-il, en faisant allusion à au moins une médaille.

Et cela n’inclut pas celle de l’enthousiasme définitivement déjà acquis.

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Omnium canadien RBC : Merci 25 fois Mike Weir!

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Mike Weir (Bernard Brault/ Golf Canada)

Bien que ce ne soit évidemment pas l’euphorie du tournoi des Maîtres en 2003, c’est néanmoins une étape mémorable en carrière que Mike Weir a atteint jeudi, lors de l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey.

Son premier élan pris aux aurores à 7 h 50 marquait sa 25e participation au championnat national.

Quoique que les résultats ne suivent plus comme auparavant comme en témoigne sa 1733e place au classement mondial après y avoir été 3e juste derrière Tiger lors de son année magique de 2003, il reste que ce sont des cas d’exception qui ont participé autant de fois à leur championnat national comme Weir qui a débuté à 19 ans.

L’ami Jean-Louis Lamarre a été le premier à prédire la gloire éventuelle de Mike Weir à l’Omnium canadien de 1997 à Royal Montréal.

« Tu vois le gars qui marche là-bas, demande l’ex-champion de la PGA canadienne en voyant quelqu’un revenir du terrain d’exercice à la brunante en portant à l’épaule un gros sac Wilson.

« Mike Weir est un super joueur. Les gens vont vite le découvrir. Il sera le prochain à réussir », d’ajouter Jean-Louis devenu ami et admirateur de Weir au circuit canadien.

Deux ans plus tard, le gaucher mini format (5’9 » et 155 livres avec les crampons du temps en acier aux pieds) de Bright’s Grove, Ontario, Weir méritait le premier de ses huit titres à la PGA lors la classique Air Canada, à Vancouver.

L’année 2003 fut évidemment sa plus prolifique en s’adjugeant le veston vert pour devenir le premier vainqueur canadien au grand chelem en plus de s’assurer deux autres victoires.

L’OMNIUM ÉTAIT LE SIEN EN 2004

Encore cette année, la disette d’un succès canadien, le précédant remontant à Pat Fletcher, regretté pro du Royal Montréal, en 1954, a été évoquée.

Weir a échappé une occasion inouïe, ici, à Glen Abbey, en 2004.

Il menait par deux coups le dimanche de la journée finale avec seulement neuf trous à parcourir. Un bogey au 11e et deux triples roulés aux 13e et 16e trous à normale cinq ont finalement vu l’écart réduit à un seul coup.

Pendant ce temps, Vijay Singh enregistre l’oiselet au 18e pour créer l’égalité avant d’avoir le mot final en prolongation.

Weir aura été victime de roulés de huit et cinq pieds ratés en éliminatoire.

« Cet Omnium aurait pu être tout autre si j’avais pu accomplir davantage avec le fer droit », avait-il reconnu naturellement en point de presse.

MERCI AUSSI POUR LES GRANDS MOMENTS AU QUÉBEC

De tous les endroits, le Québec occupe une place important pour sa générosité dans la carrière de Mike Weir à plus d’une occasion.

À la surprise absolument générale incluant la sienne puisqu’Il était alors un jeune col bleu du circuit américain, il allait ravir en 1998 le Skins Game tenu au Mont-Tremblant devant des grandes pointures telles John Daly, David Duval et Fred Couples, le roi de ce genre de compétition.

Même s’il s’agissait d’une exhibition, cette réussite allait lui servir de tremplin.

Dans le survol du palmarès de Weir, il est impossible de passer outre la Coupe des Présidents de 2007 à Royal Montréal.

Les capitaines Jack Nicklaus (États-Unis) et Gary Player (équipe internationale) donnent exactement ce que le public espère : un duel Mike Weir-Tiger Woods en conclusion.

Dans une fin plus hyper excitante que si elle avait été scénarisée, Weir était venu de l’arrière pour l’emporter au 18e devant le numéro un dans une explosion de joie.

On se serait cru après une victoire du CH au 7e match de la Coupe Stanley tellement l’ambiance était électrique sur le site.

« Jamais je n’oublierai ce moment », déclare encore Mike Weir.

PREMIÈRE COMME ARCHITECTE À LAVAL

Les carrières ne sont pas éternelles et Weir, à 46 ans, avec sa dernière victoire ayant été enregistrée en 2007 n’a aucun tournoi officiel complété en huit sorties en 2016.

Il n’est pas à plaindre avec 28 millions de dollars en gains officiels, mais il reste que c’est ici qu’il a également obtenu son premier contrat comme architecte pour moderniser le parcours bleu de Laval-sur-le-Lac en association avec Ian Andrew.

La direction lavalloise est à finaliser les festivités de son centenaire l’an prochain, mais attendez-vous déjà à le retrouver lors des célébrations.

Mike Weir a dû se contenter jeudi d’une carte 78. On lui dit néanmoins 25 fois merci pour ses présences et les souvenirs à l’Omnium.

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Les numéros un et deux réunis est une rareté… ici et ailleurs

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Dustin Johnson (Golf Canada/ Bernard Brault)

L’affiche de l’Omnium canadien RBC scintille comme il y a longtemps avec la présence des numéros un et deux au monde Jason Day et Dustin Johnson à Glen Abbey, ce qui est plutôt rare dans les tournois qui ne font pas partie du grand chelem et des championnats du monde.

Il y a longtemps qu’on a vu les deux joueurs les mieux classés mondialement être présents à notre omnium national.

De fait, il faut retourner à 1997, au club Royal Montréal.

Qui étaient-ils?

Pour vous laisser le temps de bien y penser, on va vous aider en vous situant dans le temps.

L’année 1997 a été celle du championnat de Jacques Villeneuve en F1, du retour de Steve Jobs chez Apple et de la réélection de Jean Chrétien après qu’il eut participé au pro-am de l’Omnium canadien en compagnie de Tiger Woods qui n’était alors qu’un jeunot.

Toujours est-il que le joueur numéro un de la planète à l’époque était un requin plutôt qu’un Tigre. C’est effectivement Greg Norman qui coiffait le classement devant un jeune Woods qui allait toutefois vite dominer, et cela, pendant très longtemps.

En 1997 au Royal Montréal, Norman avait été un des grands acteurs toute la durée avant de céder par un coup, au 72e, devant Steve Jones.

À propos de Woods, son premier passage à Montréal (il y était aussi en 2001 et à la Coupe des présidents en 2007) est devenu une des grandes questions-piège des jeux questionnaires du monde. Lorsqu’on demande où il a raté sa première coupure à la PGA comme professionnel, sachez que c’était au club Royal Montréal, en 1997, avec son score de +6 avec une balle perdue dans un arbre qui n’est jamais retombée malgré les dizaines de spectateurs qui secouait le géant.

DAY A GAGNÉ SUR DEUX TROUS

Il n’est surtout pas nécessaire se taper une exhaustive recherche pour savoir de quelle façon Jason Day a remporté le titre canadien à Glen Abbey, l’an dernier.

Auteur de trois oiselets pour conclure le tournoi avec une fiche de -17, c’est rien de moins que dix coups à la normale qu’il a retranchés durant la semaine aux 16e et 18e, des normales 5 sur lesquelles il a transformé un déficit de deux coups la dernière journée en une victoire par un coup devant Bubba Watson.

David Hearn a fini troisième et Adam Hadwin septième, comme quoi les Canadiens peuvent être dans le coup.

D’ailleurs, notre ancien barbu Graham DeLaet rentre de l’Alabama avec une 8e place la semaine dernière.

GARE À DUSTIN JOHNSON!

Les chiffres 3-5-1-1-9 ne sont pas le code internet de Dustin Johnson, mais ses positions lors des cinq dernières sorties avec ses victoires survenant à l’Omnium américain et le Championnat Bridgestone (Firestone).

Il est toujours à surveiller de toute façon avec un impressionnant résultat : 11 places dans le top 10 en 15 tournois cette saison.

Enfin, Glen Abbey convient au très long cogneur qui avait pris la 2e place lors du gain de Brandt Snedeker en 2013.

AUSSI À SURVEILER

Jim Furyk, a été le dernier à enlever le titre canadien en 2006-07 cela ailleurs qu’à Glen Abbey, Emiliano Grillo, Brandt Snedeker et Matt Kuchar sont les noms sur la liste de prédictions des experts.

PLUS SUR LE CHAMPION EN TITRE DAY

L’Omnium canadien s’est avéré un véritable tremplin pour Jason Day.

Depuis son couronnement l’an dernier, c’est rien de moins que cinq tournois qu’il a remportés dont son premier titre majeur au championnat de la PGA.

À L’OMNIUM AVANT DE DÉFENDRE SON TITRE À… BROMONT

Dans notre série des belles histoires personnelles chez nos Canadiens à l’Omnium, il y celle de Garrett Rank.

Deux fois champion de la catégorie « mid-amateur » au pays (25 ans et plus), cet arbitre est en attente d’une permanence dans la LNH.

Il a officié dans 31 matches dans le circuit Bettman et 45 dans la Ligue américaine, l’hiver passé. Âgé de 28 ans, il est aussi un survivant du cancer.

Garrett Rank passera au parcours de l’Auberge Bromont avant le Centre Bell lorsque reprendra le hockey.

Au mois d’août, il viendra défendre son titre canadien tout en espérant devenir le premier chevalier du sifflet à réussir un tour du chapeau.

GOLFEUR UNIVERSITAIRE AU NOMBRE DES VICTIMES DE NICE

Permettez un moment de recueillement suite aux tragiques événements de Nice.

Parmi les trop nombreuses victimes, il faut ajouter Mykhaylo Bazelevsky.

Ce résidant permanent au Canada, natif de l’Ukraine, était membre de l’équipe de golf de l’Université MacEwan, à Edmonton. Il avait seulement 22 ans.

GLEN ABBEY EN SURVOL

Après que Glen Abbey eut jonglé avec la normale 72 et 71, la confusion est terminée celle-ci demeurant à 72.

La longueur du terrain conçu par la légende Jack Nicklaus est de 7 253 verges, alors que les verts ont 5 600 pieds carrés en moyenne.

En raison d’un été particulièrement chaud, les verts sont durs et rapides.

Pour compliquer la tâche, il y a 97 fosses de sable et 12 plans d’eau.

DEUX FOIS BRAVO BERNARD

Ces félicitations vont à l’ami et photographe Bernard Brault, de La Presse et Golf Canada, qui a été honoré deux fois gagnant à la remise des prix de l’Association des journalistes de golf.

Chapeau aussi à Jason Logan, de Score Magazine, qui a été honoré trois fois.

À QUELLE HEURE HUGO, DAVE ET BRAD JOUENT-ILS?

Hugo Bernard amorcera son omnium à 9 h jeudi, sur le tertre du premier trou, avant de poursuivre à 14 h 15 vendredi à partir du 10e en compagnie de Blair Hamilton, son coéquipier à Équipe Canada chez les amateurs, et l’Américain Sam Saunders, petit-fils d’Arnold Palmer.

Dave Lévesque entreprendra le sien à 14 h 05 au 10e, avant d’enchaîner le lendemain à 8 h 50 du 1er en compagnie de Rob Oppenheim, des États-Unis, et George Coetzee, de l’Afrique du Sud.

Pour nos lecteurs d’Ottawa et la région, Brad Fritsch sera en action jeudi à 14 h 15 du 1er, avant de revenir le lendemain à 9 h du 10e en compagnie de l’Australien Rhein Gibson et de l’Américain Billy Kennerly.

CÉLESTE BRILLE AUX USA

Puisqu’on surveille les nôtres ailleurs, mentionnons la très intéressante 8e place de Céleste Dao, de Summerlea, au Championnat junior des États-Unis en cours, à Paramus au New Jersey, en vertu de ses cartes de 72 et 75.

Grace Saint-Germain, d’Ottawa et Équipe Canada, est aussi des 64 qualifiées avec son 21e rang.

Le championnat passe maintenant au jeu par trou.

EN DIRECT À LA TÉLÉ

Puisque nous ne pouvons tous avoir la chance de se rendre à Glen Abbey, sachez que RDS retransmettra les quatre rondes comme lors des rendez-vous majeurs.

Michel Lacroix et Carlo Blanchard seront en direct à 16 h jeudi et vendredi. Ils sont à l’antenne dès 15 h la fin de semaine.

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Hugo Bernard : de cadet à compétiteur en trois ans à l’Omnium RBC

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Hugo Bernard (Bernard Brault/ Golf Canada)

Parmi les très jolies histoires trop souvent méconnues de l’Omnium canadien RBC, il y aura celle, cette année, de Hugo Bernard. Le Québécois est l’un des trois amateurs faisant partie de l’élite nationale qui ont été invités par Golf Canada à titre de participants. Les autres amateurs sont Jared du Toit et Blair Hamilton.

Âgé de 21 ans, Hugo Bernard est l’un des porte-couleurs d’Équipe Canada. Son niveau de jeu est actuellement hors du commun, comme en témoignent ses conquêtes des titres individuel et en équipe de la NCAA, division II, avec l’équipe de l’Université Saint Leo.

Cette compétition a eu lieu vers la fin mai, mais le grand gaucher n’a pas dérougi depuis, remportant consécutivement le tournoi Alexandre de Tunis, à Ottawa, puis en finissant à égalité en tête avec Hamilton lors de la sélection en vue du Championnat amateur des États-Unis qui s’est déroulée dans l’État de New York.

Mais l’histoire du golfeur de Mont Saint-Hilaire va bien au-delà de ses performances. Son jeu et son attitude rejoignent parfaitement l’une des missions de Golf Canada qui consiste à développer le talent de chez nous, ce que l’organisme réussit d’une manière de plus en plus efficace d’ailleurs.

Décision judicieuse

Hugo Bernard en sera à sa deuxième participation à l’Omnium canadien RBC. En 2014, au moment où l’Omnium national a été présenté pour la dernière fois au Québec (au club Royal Montréal), le représentant du club Laval-sur-le-Lac avait préféré agir comme cadet pour Dave Lévesque plutôt que de défendre son titre de champion amateur du Québec.

Deux ans plus tard, Hugo Bernard ne sera pas le cadet de Lévesque à Glen Abbey, mais bien l’un de ses concurrents!

« En 2014, indique son entraîneur et mentor, Daniel Langevin, l’idée était de profiter de la présentation de l’Omnium canadien à Montréal pour faire découvrir à Hugo l’ambiance dans laquelle sont plongés à chaque tournoi les joueurs du PGA TOUR. J’ai pensé que ça allait peut-être lui servir plus tard. Merci à Dave (Lévesque) de lui avoir permis que cela se fasse. »

Force est d’admettre que Langevin, qui est également responsable du programme de golf des Carabins de Montréal dont l’équipe féminine a mérité deux fois le titre canadien, avait fait la juste analyse du potentiel de son talentueux élève.

Et que dire de sa vision!

Objectif : les mondiaux amateurs

Durant l’Omnium canadien RBC, le cadet de Hugo Bernard sera Francis Berthiaume : « Les deux sont de bons amis et ils s’entraînent ensemble à Laval-sur-le-Lac », mentionne Langevin.

Toujours à propos de Berthiaume, qui représente Alabama State sur la scène du golf universitaire américain, il est un golfeur émérite. Il vient coup sur coup de gagner le Duc de Kent, à Québec, et d’établir un nouveau record de parcours en enregistrant un spectaculaire 62 à Valleyfield, où il a appris son golf.

La carrière qu’entreprend Hugo Bernard semble donc bien planifiée. Ses objectifs sont clairs et bien établis, et ce, avant même qu’il frappe sa première balle à Glen Abbey.

« Nos buts sont simples, mais ambitieux cette semaine, affirme Langevin. Dans l’ordre, ils consistent à continuer d’acquérir le plus d’expérience possible, réussir la coupure vendredi, tout en regardant vers le top 30 pour la suite. »

Quant à l’athlète de 6’ 3’’, 200 livres, ses ambitions sont à la hauteur de son talent.

« Mon été consiste à disputer principalement de grands tournois amateurs aux États-Unis, en plus du Championnat canadien (au club Royal Ottawa au début d’août). Je suis motivé à offrir des solides performances afin de faire ma place au sein de l’équipe nationale qui sera déléguée aux Championnats du monde amateurs, qui auront lieu au Mexique à la fin du mois de septembre. »

Quoique Équipe Canada soit costaude sur le plan des résultats, le pays avait dû se contenter de la médaille d’argent en 2014, au Japon, l’or allant aux représentants des États-Unis qui ont eu besoin d’un oiselet sur la distance de neuf pieds au 18e par leur as, Bryson DeChambeau (aussi à Glen Abbey actuellement) pour enlever les grands honneurs de cet événement biennal.

L’exemple de Brooke Henderson

La belle histoire de Hugo Bernard n’est pas tirée d’une fable ou d’un roman, mais bien de la réalité. Il sera sur le même terrain que les numéros un et deux au monde, Jason Day et Dustin Johnson, ainsi qu’avec tous les joueurs qui s’arracheront leur part de la bourse globale de 5,9 millions de dollars.

Golf Canada a une longue liste de besognes pour régir le golf au Canada, dont l’organisation de l’Omnium.

Un des autres secteurs où l’organisme se distingue de mieux en mieux s’avère être le développement de nos talents. La réussite de la jeune phénomène Brooke Henderson le reflète partout dans le monde.

Mais il y a d’autres d’indices qui montrent que Roland Deveau, Scott Simmons et Jeff Thompson, respectivement président, chef de la direction, et directeur en chef du sport, guident le golf dans la bonne direction.

Deux autres représentants québécois font partie de la formation régulière d’Équipe Canada, soit : Josée Doyon, de Beauceville, qui a remporté en juin la Coupe Porter aux États-Unis ; et Charles-Éric Bélanger, du Royal Québec, qui se prépare à défendre son titre national chez les juniors.

Voilà qui démontre toute l’importance du support financier que demande Golf Canada aux clubs de tout le pays. Ces sommes d’argent sont nécessaires pour contribuer au développement des prochains Hugo Bernard, Josée Doyon et Charles-Éric Bélanger.

La prochaine semaine pourrait bien nous montrer où en est rendu Hugo Bernard dans son développement.