Blog Notes de Golf Canada

Le golf canadien pleure la mort d’Arnold Palmer

temp fix empty alt images for attachment
Arnold Palmer (Stuart Franklin/Getty Images)

C’est avec une immense tristesse que Golf Canada se joint à la communauté golfique internationale pour pleurer la mort du légendaire Arnold Palmer, qui s’est éteint le 25 septembre 2016 à l’âge de 87 ans.

Affectueusement surnommé « The King », Palmer, membre du World Golf Hall of Fame, laissera le souvenir d’une des personnalités les plus influentes de l’histoire du golf.

« Comme l’ensemble de la communauté golfique canadienne, nous sommes attristés au plus haut point par le départ de cette légende qu’est Arnold Palmer et nous offrons nos sincères condoléances », a déclaré Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « M. Palmer a fait un apport considérable au golf sur le parcours et en dehors et il a eu une influence inestimable sur ce sport. Il laisse l’héritage d’un immense champion, d’un entrepreneur averti, d’un mentor, d’un philanthrope, d’un visionnaire et d’un authentique gentleman. Nous sommes extrêmement fiers des liens particuliers qu’entretenait M. Palmer avec le golf canadien et nous nous joignons à la communauté golfique et sportive internationale pour rendre hommage à celui qui fut peut-être le plus grand ambassadeur du golf. »

Palmer a participé 17 fois à l’Omnium canadien au fil de son exemplaire carrière (1955-1958, 1964, 1965, 1967, 1968, 1971-1979).

Il a signé sa première victoire sur le PGA TOUR lors de l’Omnium canadien de 1955 au Weston Golf and Country Club de Toronto. En 2005, le club Weston a dévoilé une statue de Palmer – créée à partir d’une photographie de Gordon W. Powley – pour marquer le 50e anniversaire de sa victoire à l’Omnium canadien.

Outre sa victoire de 1955, Palmer a revendiqué six top 10 au championnat national ouvert masculin du Canada (E9 en 1956; 2e en 1964; 7e en 1967; E10 en 1973; 4e en 1975, E8 en 1978).

Palmer a aussi participé à deux reprises à l’Omnium canadien sénior, terminant 12e ex æquo en 1983 et 58e ex æquo en 1996.

De plus, Palmer a disputé quatre fois le Championnat de la PGA du Canada qu’il a remporté en 1980. Il a pris la 6e place en 1978, la 49e ex æquo en 1981 et la 12e ex æquo en 1983.

Ambassadeur international du golf et apôtre du golf comme plateforme caritative, Palmer fut le conférencier d’honneur à l’occasion du 100e anniversaire de l’Omnium canadien en 2004.

NOTE AUX MÉDIAS ─ On peut télécharger ici des photos d’Arnold Palmer tirées des archives du Temple de la renommée du golf canadien.

Blog

Coupe Ryder, Mary Lee dans les honneurs en Floride, J.-F. Morand et plus encore

temp fix empty alt images for attachment
Derek Sprague and Davis Love III (Hannah Foslien/ Getty Images)

Qui a dit que l’argent achetait tout? L’actualité en cette fin septembre prouve tout à fait le contraire.

Alors que personne ou trop peu de gens ont parlé de la conclusion de la Coupe FedEx le week-end dernier malgré ses dix millions dollars juste en bonis et la double conquête de Rory McIlroy, les amateurs jasent bien davantage de la Coupe Ryder, laquelle offre cette semaine zéro en bourses.

Oui, il arrive parfois dans le sport professionnel que fierté et honneur aient le dessus sur les montagnes de billets verts, ce qui est très heureux pour les valeurs.

Au sujet de la Coupe Ryder à Hazeltine au Minnesota, le premier double bogey va au capitaine Davis Love III avant même que le match inaugural ne soit commencé vendredi prochain.

Même si je n’engagerai jamais Love III comme animateur de party en raison de son style taciturne, j’ai néanmoins apprécié son talent, sa durée (il a gagné à la PGA dépassé la cinquantaine) et sa modestie.

Mais elle était quoi cette idée de déclarer qu’il dirigeait peut-être « la meilleure équipe de l’histoire des États-Unis » ce qui ne se dit pas par respect envers le « Big Three » Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Billy Casper. Et que penser de la formidable équipe de 1981 alors que Bruce Lietzke était le seul non vainqueur d’un grand chelem dans les rangs.

En plus de l’offense au passé, il n’était surtout pas nécessaire d’allumer les Européens, qui, on le devine, se sont vite emparés de cet excès.

Pour l’histoire, les Européens ont enlevé six des sept dernières Coupe Ryder, ce qui devrait inciter encore davantage le silence du capitaine.

AUTRE RÉUSSITE D’ICI, EN FLORIDE CETTE FOIS

L’année 2016 semble définitivement être celle de l’Abitibi dans les honneurs.

Après Claude Brousseau, de St-Eugène-de-Guigues, en Abitibi, élu enseignant par excellence par la PGA d’Hawaii une deuxième année de suite, voilà au tour de Mary Lee Cobick de recevoir cet honneur en Floride, nous apprend André Rousseau.

Et cela pas n’importe où, soit dans la partie sud-est de l’État où les parcours sont les plus nombreux en Amérique et dans le monde.

Avant d’obtenir une bourse à Florida State, Cobick a appris son golf à Amos sur le neuf trous de son père Joe.

Elle est associée au club Okeeheelee, dans le secteur de Wet Palm Beach, et enseigne en compagnie de Donna White, une ex-gagnante à la LPGA.

Un gros bravo à Mary Lee Cobick.

UN ANCIEN DU ROUGE ET OR AU TOP DIX MONDIAL

Le 10e meilleur golfeur au Championnat mondial chez les amateurs tenu au Mexique la semaine dernière est un anciens du Rouge et Or au golf universitaire québécois.

Avec son cumulatif de -8, Ugo Coussaud, un Français ayant étudié à l’Université Laval, s’est faufilé au top dix.

Coussaud avait été champion canadien chez les universitaires. D’autres golfeurs-étudiants de la France ont depuis joint le Rouge et Or.

Hugo Bernard allait de façon encourageante pour le Canada après une troisième carte de 66 après 73 et 70. Il a toutefois été disqualifié de la sortie finale.

L’Australie a littéralement survolé les quatre jours dans la chaleur et l’humidité à Riviera Maya. C’est par la ronflante marge de 19 coups qu’elle a enlevé la palme.

Le Canada a pris la 9e place.

DU GOLF AU CURLING

Toujours dans notre section des félicitations cette semaine, il faut ajouter Jean-François Morand, figure populaire au sein du personnel du golf Sainte-Flore, pour la très bonne nouvelle des derniers jours au… curling.

En effet, Jean-François est président du club de curling de Grand-Mère, qui a eu le très bel honneur d’être choisi hôte des championnats canadiens chez les juniors en 2018.

Les Nationaux ont été attribués à Shawinigan, mais les matchs auront lieu au club et à l’aréna de Grand-Mère, qui ont gardé leur nom malgré le jumelage des villes.

« Les seize prochains mois seront occupés et nous voulons présenter un événement dont on se souviendra pendant des années », de dire Jean-François qui a appris l’art du fer droit et du balais de son dévoué papa Dionis, qui a aidé plein de jeunes en Mauricie.

La sélection de Grand-Mère représente une belle victoire de la résilience pour les membres, lesquels ont rebâti l’endroit après un incendie majeur il y a quelques années. Maire de Shawinigan, Michel Angers avait apporté son support.

Plusieurs clubs de golf possédaient leur club de curling jadis afin de maintenir des opérations à l’année. Il en reste quelques-uns, même s’ils sont moins nombreux.

Un autre lien entre le golf et le curling, William Dion qui a été « skip » des champions canadiens chez les juniors en 2008 a été élevé dans un environnement complet de golf. Son père Bob a été longtemps directeur général de Golf Québec et son grand-père pro-fondateur du club Asbestos devenu depuis le Royal Estrie.

ÉCHOS DU 19e TROU…

Ami de tous les golfeurs, Duke Doucet, pro-ambassadeur au club Summerlea, a été opéré avec succès à une hanche ces derniers jours… Parmi les représentantes du Canada cette semaine au Championnat mondial junior féminin à Mississauga, en Ontario, il faut ajouter le nom de Céleste Dao, de Summmerlea… Pour compléter le bloc-notes qui n’est pas commandité par Summerlea, les rumeurs ne se démentent pas à l’effet que Serge Dagenais, un parfait gentilhomme qui a été président du club et champion du Québec chez les seniors, déménagerait à la Vallée du Richelieu.

Blog

Carte de 63 de Stéphane Pellerin… même dans conditions d’automne

temp fix empty alt images for attachment

Voilà exactement le genre d’histoire que les surintendants de parcours du Québec vont s’empresser d’imprimer afin de l’épingler au plus pressant au babillard du 19e trou afin de faire taire les « brailleurs » ou « chialeurs » en cette période des verts qui sont « piqués » ou le seront incessamment.

Il s’agit du récit de l’exceptionnel pointage de 63 signé Stéphane Pellerin dans une performance qui représente le nouveau record au club Ki-8-Eb en dépit des conditions automnales de jeu.

Et pas n’importe record, le premier 18 trous à Trois-Rivières ayant été aménagé à 1952 quand même.

« Ce qui m’impressionne est que nous venions de procéder à l’aération des verts et il y avait donc des petits trous. On se demandait si ça se jouait? Stéphane nous a prouvé que oui! », de dire le populaire « pro » trifluvien Luc Boisvert à Louis-Simon Gauthier du journal Le Nouvelliste.

IL ÉCLIPSE SON RECORD

Membre du club Ki-8-Eb depuis les rangs juniors, Pellerin co-détenait la précédente marque en compagnie de Marc Hurtubise, pro à Chambly, avec son 64 enregistré en 2007 « il y a presque dix ans ».

« Il était donc temps que je me réveille! » déclare notre as au Nouvelliste.

Notre recordman a entrepris sa partie historique au neuf de retour avec 32. Il a enchaîné avec 31 en inscrivant des oiselets à ses trois derniers trous pour une carte parfaite de huit oiselets et dix normales contre aucun bogey ainsi qu’une fiche de -8 puisqu’il évoluait des jalons noirs où la normale est 71.

Pour les historiens, il faut préciser que l’ouverture du Ki-8-Eb remonte en 1923 avec sept trous et neuf en 1925. Les gens de Trois-Rivières ont eu leur 18 trous en 1952. Le site conçu par Stanley Thompson a depuis été modernisé par Graham Cooke.

L’exploit sera homologué puisqu’il est survenu dans le cadre d’une compétition, soit la finale d’une ligue qui impliquait huit joueurs.

TOUTE UNE SAISON!

Le mois dernier, Stéphane Pellerin avait été couronné lauréat du championnat du Québec chez les vétérans présenté chez-lui au Ki-8-Eb.

Oui, les verts étaient normaux, mais force est d’admettre que le contraire n’arrête pas pour autant Stéphane Pellerin à son bonheur et celui des surintendants.

Et puisque la nouvelle saison est entreprise, bon et long automne comme l’an dernier alors que quelques clubs étaient encore en opération jusqu’avant… Noël.

UN AUTRE TRÈS BEAU 63 POUR STIMULER SON AMI DANS LE COMA…

Une autre très belle histoire d’un compte de 63 au Québec au début septembre est celle enregistrée par Matthieu Bouchard au club Triangle d’Or.

Remi_Mathieu_Amateur2014
Blog

Dave Ross lauréat de l’hommage Pierre-Nadon pour 50 ans de passion

temp fix empty alt images for attachment
David Ross

Cette année, la remise de l’hommage Pierre-Nadon au golf québécois prend des airs de célébrations en double.

Primo, la présentation à dix ans et deuxio, il marque les cinquante ans de carrière et de total dévouement envers son sport du populaire David Ross, honoré la semaine passée lors du tournoi André Rousseau à Milby.

Jean-Guy Gendron, Daniel Talbot, Michel Robert, Paul Labonté, Gilles Bourassa, André Maltais, Max Oxford, Roger Bouchard, Gilles Gareau, Marcel Dion, Jacques Huot, Pierre Lessard, Yves Mandeville, Pierre Brosseau chez les collègues pros lui ont offert une ovation debout.

Il faut ajouter Guy Faucher, le pro-hôte généreux comme toujours.

D’ex-autorités tels Roger H. Legault, co-organisateur, Bob Dion, Russ Campbell et Jean-Claude Gagné étaient aussi présents. L’ex-joueur du Canadien Pierre Bouchard a tenu à se joindre au groupe chez les personnalités.

Les collègues de Pierre Nadon, un immense ami du golf qui a terminé sa carrière à La Presse et rédacteur en chef du magazine de Golf Canada, qui nous a quittés trop vite, composent le comité de sélection de cette distinction remise de concert avec Golf Québec.

DU HOCKEY… AU GOLF ET DE CADET À… PRÉSIDENT DE LA PGA DU CANADA

David Ross obtient le prix Pierre-Nadon suite à un vote unanime ce qui en dit long de son impact apprécié dans son milieu.

C’est en 1966 qu’il est devenu associé de la PGA canadienne en débutant dans les rangs professionnels au club Royal Montréal sous la tutelle de Pat Fletcher, membre du Panthéon canadien, au club Royal Montréal.

La réussite de celui amicalement surnommée Tintin pour la ressemblance évidente a fait que ses pairs lui ont confié la présidence de la plus importante association en nombre au pays dans le sport professionnel comptant plus de 3 000 membres.

Joueur étoile avec l’équipe de hockey de l’Université St. Lawrence, à la NCAA, où il a été boursier, David Ross a été invité au camp des Bruins de Boston.

« Une très bonne affaire que Dave ait choisi les crampons plutôt que les lames avec la manière et la compétence qu’il a servi et continue de servir le golf », mentionne Gilles Terroux, rédacteur à Golf Canada.

L’implication de David Ross se situe autant au double niveau de la compétition ainsi que de la gestion de son sport ici et ailleurs.

L’ancien cadet au club

Summerlea à l’époque à Lachine avant d’y devenir éventuellement adjoint après le déménagement à Vaudreuil-Dorion, a remporté des victoires au circuit du Québec, notamment celle lors du Championnat inaugural des pros de club en plus de finir bon deuxième à celui de la PGA de la province derrière Adrien Bigras, lequel fut son patron à Rosemère.

En plus de la compétition, David Ross, qui a tenté sa chance au circuit canadien après les études, s’est toujours dévoué pour mieux « vendre » le golf au grand public.

« Le sourire avenant, l’humilité et ce désir d’aider les autres sont des qualités qui m’ont toujours frappé chez Dave Ross », déclare Daniel Caza, rédacteur en chef de Golf International.

Durant ses neuf ans à titre de pro à Candiac, David Ross a notamment été hôte en 1974 de la LPGA en recevant ce qui est devenu l’Omnium canadien féminin en plus de son lot de tournois provinciaux.

Toujours à ses années à Candiac, le successeur à Dan Halldorson, vainqueur du prix Pierre-Nadon, a eu un groupe d’exception chez les espoirs comptant Rémi Bouchard et Jean-Louis Lamarre dans ses rangs.

Durant ses deux passages à l’Estérel (de 1981 à 2001 et de 2014 à ce jour) qui, autre anniversaire, feront 25 ans au compteur la saison prochaine, il a été le premier au Canada à organiser un pro-am exclusivement féminin.

Récemment intronisée au Panthéon du golf canadien, Lorie Kane était des participantes comme apprentie.

Son tournoi d’automne pendant vingt ans a couronné Talbot, Bigras et Lamarre de même Michel Boyer, Serge Thivierge, Raymond Richer, Éric Mercier, Carlo Blanchard et d’autres.

OUBLIONS LA RETRAITE

Toujours aussi généreux de son temps à titre de membre du comité du Panthéon québécois présidé par Diane Dunlop-Hébert, David Ross est honoré au Québec, mais il pourrait l’être tout autant au Nouveau-Brunswick.

Il a partagé ses connaissances et son enthousiasme contagieux comme pro à Gowan Brae pendant trois ans et à Miramichi et Mactaquac où il a fait deux ans à chaque endroit.

Son élève à Gowan Brae, Adam Chamberlain, a été champion canadien des pros de club il y a deux ans.

« J’ai visité Dave dans les Maritimes et permettez-moi de vous dire tous que sa manière et sa personnalité en font un remarquable ambassadeur pour le Québec partout où il passe », affirme le blogueur André Rousseau.

David Ross a œuvré au programme du golf en milieu scolaire aux années de Bob Dion à Golf Québec. Il a aussi déjà été invité à enseigner à Cuba. Jean Morin, pro-proprio des Légendes, ainsi que Christian Lauzon, pro-administrateur à Alpine, sont au nombre de ses élèves.

Le golf n’a jamais et surtout jamais été un travail pour Dave Ross, un ami personnel de Pierre Nadon, qui a écrit à La Patrie, au Montréal-Matin et à La Presse en plus du rôle de rédacteur en chef pour le magazine Golf Canada. La vérité est qu’il s’agit d’une passion pour lui.

Terminons avec cette déclaration lors du retour dans les Laurentides à 2014. Pour la mise en situation, notre jeune septuagénaire s’apprêtait à relever le défi de relancer le club Estérel alors qu’il aurait pu très opter pour la retraite tant méritée avec sa gentille Monic.

« Moi, ce n’est pas Liberté 55 que je convoite dans la vie, mais rester actif jusqu’à Golf 77 si la santé le veut », de dire Ross. Cela est tant mieux pour l’ensemble du golf qui ne s’en porte que mieux.

BRAVO AU PANTHÉON

Dans la catégorie des félicitations, il faut ajouter Diane Dunlop-Hébert et son comité de même qu’André Gagné qu’ils ont élu récemment parmi les immortels.

Gagnant de tournois partout à Québec et au Québec, André a été à son tour un lauréat du prix Pierre-Nadon.

Blog

Records, francophonie, les champions et plus encore

temp fix empty alt images for attachment
Adam Cornelson (Claus Andersen/PGA Tour Canada)

La fin de semaine aura été celle des records sur le planète golf avec deux nouvelles marques ayant été établies, dont une au Canada.

Au Championnat Evian en France, la Coréenne In Gee Chun a complété avec une spectaculaire fiche de -21 pour repartir avec le titre.

C’est un coup de mieux que la précédente marque dans l’histoire des rendez-vous majeurs, laquelle était partagée par Henrik Stenson (Omnium britannique cette année) et Jason Day (Championnat de la PGA en 2015).

Au Championnat Financière Liberté 55 à London, Ontario, le Français Paul Barjon l’a emporté à -22 ce qui représente un sommet d’excellence dans les annales du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada.

La bourse Dan Halldorson remise au meilleur Canadien est allée au Britanno-colombien Adam Cornelson. La valeur est de 25 000$

LE BRIO FRANCOPHONE

Étape finale de l’année de la série canadienne, le tournoi Liberté 55 a beaucoup été celui de la francophonie.

Le vainqueur Barjon est un talent de la France et Vaita Guillaume, auteur de 2e place à un seul coup de retard grâce une carte finale de 60, est originaire de la Polynésie française.

Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a pris le 47e échelon à -4.

Ex-gagnant de cette présentation, Gilbert boucle le calendrier au 31e échelon en vertu de ses recettes de 21 818 $.

Il fallait terminer parmi les cinq premiers pour obtenir une promotion automatique au circuit Web.com l’an prochain ce qui signifie donc un retour des qualifications pour Gilbert.

ET DE DIX POUR MAUDE-AIMÉE

De retour en France, Maude-Aimée LeBlanc y a complété son 10e tournoi de suite à la LPGA.

La golfeuse de Windsor a pris la 63e place à +7 et progresse en 81e position chez les boursières avec 150 510 $.

Après la semaine de congé, le golf féminin entreprendra une séquence de six étapes en Asie. Il faudra voir dans le cas de Maude-Aimée le nombre de participantes étant limité les commanditaires voulant faire de la place pour les joueuses des pays visitées.

Lydia Ko demeure la première argentière avec 2 396 202 $ en caisse. Brooke Henderson suit au 3e échelon avec 1 417 695 $.

APRÉS JOSÉE, AU TOUR D’HUGO AUX MONDIAUX

Après le volet féminin, place cette semaine à celui du côté masculin aux Championnats du monde chez les amateurs disputés à Riviera Maya, au Mexique.

Champion amateur du Canada, Hugo Bernard a obtenu congé de son université floridienne de Saint Leo afin de joindre Équipe Canada.

Couronné vainqueur du championnat national chez les mid-amateurs au Château Bromont le mois dernier et arbitre de la LNH, Garrett Rank est aussi de la formation unifoliée.

La semaine dernière, les Canadiennes ont terminé 9e. Josée Doyon, de St-Georges de Beauce, aurait souhaité contribuer davantage en scellant à +26, mais cela s’inscrit dans l’apprentissage.

LES 30 FINALISTES PEUVENT TOUS GAGNER

Avant la conclusion de la Coupe FedEx à Atlanta cette semaine , Dustin Johnson est le meneur dans les points pour l’obtention du magot de 10 millions de dollars.

Cela dit, les trente finalistes gardent une chance mathématique de faire banco.

LES VÉTÉRANS DE RETOUR AU CANADA

Le Championnat Pacific Links Bear Mountain, à Victoria, en Colombie-Britannique, est au programme du circuit des Champions aussi cette semaine.

Cette visite des vétérans s’avère la deuxième au Canada en septembre en ajoutant la Classique Shaw, à Calgary, au début du mois.

Pendant une décennie à la barre du Championnat de Montréal, lequel a eu lieu un an à Québec, David Skitt est devenu directeur de cette première présentation offrant 2.5 millions de dollars. On rejase…

Blog De nos archives

Bienvenue au Temple de la renommée!

temp fix empty alt images for attachment
Marilyn O'Connor, Marlene Streit, Lorie Kane and Sandra Post (Golf Canada Archives)

Le Temple de la renommée du golf canadien a accueilli trois nouveaux membres dans ses rangs distingués en 2016.

Lorie Kane (Charlottetown, Î.-P.-É.) et Warren Sye (London, ON) ont été intronisés dans la catégorie Joueurs tandis que le journaliste de golf Bob Weeks (Toronto, ON) l’était dans la catégorie Bâtisseurs. Les trois sont devenus les 75e, 76e et 77e membres du Temple de la renommée. On trouvera ici de plus amples informations sur la promotion de 2016.

Voici un aperçu des cérémonies d’intronisation de cet été qui ont une fois de plus rendu hommage à trois carrières exceptionnelles.


WARREN SYE – 18 juin – Weston Golf & Country Club

10e9b976-6b25-4c06-893a-e745cf3a224f

Warren Sye et les invités jettent un regard sur le passé.

 

10e9b976-6b25-4c06-893a-e745cf3a224f (1)

Warren Sye et sa famille montent sur le podium.

 

10e9b976-6b25-4c06-893a-e745cf3a224f (2)

Warren Sye, Sandra Post, Marlene Streit et Gary Cowan

 

10e9b976-6b25-4c06-893a-e745cf3a224f (3)

Gary Cowan, Liz Hoffman, Sandra Post, Warren Sye et Kelly Roberts

 


BOB WEEKS – 20 juillet – Weston Golf & Country Club

2136c67c-7029-4c2c-a856-afe18aea60c0 (1)

Mike Weir prononce une brève allocution lors de la cérémonie d’intronisation.

 

2136c67c-7029-4c2c-a856-afe18aea60c0 (2)

Bob Weeks et Sandra Post

 

2136c67c-7029-4c2c-a856-afe18aea60c0 (4)

Bob Weeks et sa famille

 

2136c67c-7029-4c2c-a856-afe18aea60c0

Warren Sye, Lorne Rubenstein, Mike Weir, Bob Weeks, Sandra Post, Marlene Streit, Gary Cowan et Richard Zokol

 


LORIE KANE – 23 août – Édifice Royal Canadian Pacific

61b087e3-74e2-4b73-b08c-f73a7f8c879f

Tiffany Gordon, Marlene Streit, Sandra Post et Marilyn O’Connor participent avec joie aux festivités.

 

61b087e3-74e2-4b73-b08c-f73a7f8c879f (1)

Lorie Kane et sa famille

 

61b087e3-74e2-4b73-b08c-f73a7f8c879f (2)

Lorie Kane et Hunter Harrison

 

61b087e3-74e2-4b73-b08c-f73a7f8c879f (3)

Marilyn O’Connor, Marlene Streit, Lorie Kane et Sandra Post

Blog

Qui de Tiger ou de Carey effectuera le meilleur retour?

temp fix empty alt images for attachment
Carey Price (Bruce Bennett/Getty Images)

Qui a dit que le chiffre 13 était à éviter? Sûrement pas l’ensemble des amateurs de sports, lesquels seront gâtés deux fois plutôt qu’un le 13 octobre prochain, avec enfin le retour des deux méga personnalités qui n’ont pas cessé de faire jaser et de susciter les doutes quant à leur avenir, Carey Price et Tiger Woods.

Price disputera son premier match officiel alors que le Canadien entreprendra son calendrier le 13, à Buffalo. Woods a choisi la même date pour revenir à la compétition après 14 mois d’absence, au tournoi Safeway de Napa, en Californie. Qui a dit qu’il n’y avait que le football de la NFL dans le monde sportif à l’automne?

C’est bien beau toute la promotion du Canadien autour de Shea Weber pour faire « oublier » P.K. Subban, mais le principal centre d’intérêt chez les partisans est et demeurera la condition de Carey Price.

Ceux-ci sont chanceux et voilà pourquoi. Ils ont la Coupe du Monde de hockey à se mettre sous la dent et qui tombe pile avant le calendrier régulier de la LNH. Le niveau très relevé permettra d’analyser de manière juste les réflexes de Price et, à ne jamais mésestimer, sa confiance, si essentielle dans la réussite.

Dans le cas des fans de Tiger, c’est l’énigme total. Ce n’est quand même pas son rôle d’assistant au capitaine Davis Love III, à la coupe Ryder, en étant bien assis dans une voiturette motorisée avec une casquette USA sur la tête, qu’on en apprendra très long sur ses dispositions physiques.

Or, avec un seul Top 10 (à Greensboro) à ses 18 tournois précédant sa blessure, Tiger était tout sauf le Tiger des grands jours lorsqu’il a quitté.

Côté élan, les opérations lui ont-elles fait perdre de la distance devenue essentielle au golf? Interrogation encore plus capitale, qu’en est-il des « yips » qui l’avaient rendu absolument pathétique avant sa convalescence?

Si la moyenne à la PGA est de 35 ans et qu’il en a 40, l’âge polit, puisque Jack Nicklaus, jadis, et Phil Mickelson, plus récemment, ont prouvé qu’on pouvait très bien gagner dans la quarantaine même, en grand chelem.

Mais au-delà de l’élan, de la technique et de l’âge, LA question se situe au plan de la santé.

À n’en pas douter, Tiger a appris. Sa longue absence, après deux passages sous le bistouri, nous montre qu’il a définitivement compris la précaution et la nécessité de revenir seulement une fois complètement guéri. Mais tout le mystère est dans son corps, qui a commencé à craquer de partout depuis 2002 et qui nous fait demander combien de temps encore il pourra suivre.

La vraie réponse pour Tiger, sera à compter du 13 octobre. Tout comme Carey Price, finalement!

NOS QUÉBÉCOIS EN ACTION

Sara-Maude Juneau a pris la 23e place en fin de semaine, au tournoi Symetra au Kansas, et Max Gilbert, la 29e au Championnat de Niagara inscrit à la série Mackenzie-PGA TOUR Canada.

VIVE LA FRANCE!

Inactive la semaine dernière, puisque la LPGA étant en congé après deux étapes canadiennes, Maude-Aimée LeBlanc est en France, plus précisément à Evian. Elle dispute le tournoi du même nom, qui est le cinquième majeur du circuit féminin.

C’ÉTAIT IL Y A 15 ANS

Les mentions de la 15e année des tristes attentats du 11 septembre 2001 nous rappellent que les attaques étaient survenues deux jours après l’Omnium canadien, disputé au Royal Montréal. Le tournoi de la semaine suivante, à St. Louis, avait été annulé par la PGA et la Coupe Ryder USA-Europe en Angleterre, à la fin du mois, avait été reportée un an plus tard. Tristes souvenirs…

FIN D’UNE INSTITUTION

Faute de fonds, la PGA du Québec a été forcée de cesser officiellement ses opérations. Il s’agit de la fin d’une institution ce qui est tout à fait regrettable.

Le président Rémi Bouchard et la directrice générale Martine Laparé se montrent très nobles et limpides dans la situation. On y reviendra parce qu’il faudra une représentation provinciale à la PGA du Canada un de ces jours. D’autres informations restent à sortir…

Blog

Le très bel été de Daniel Langevin… André Gagné, LPGA et plus encore

temp fix empty alt images for attachment
Maude-Aimée LeBlanc (Golf Canada/ Bernard Brault)

Vous avez passé une belle Fête du travail? La réponse est très certainement oui dans le cas de Daniel Langevin pour la besogne très bien accomplie ces derniers mois.

Aucun entraîneur, sinon très peu, possède une équipe qui a gagné aussi souvent et partout que la sienne.

Ses joueurs comptent une dizaine de titres provinciaux et même un canadien.

Premier titulaire du Québec chez les amateurs au pays en presque vingt ans suite au Championnat canadien de la catégorie amateur au mois d’août, Hugo Bernard s’avère le chef de file de la formation de Langevin.

« Je préfère le mot aide pour mon travail à celui d’entraîneur », précise Langevin, qui, de toute façon, accomplit les deux très bien.

À propos de Bernard, également double vainqueur aux Championnats de la NCCA, division II, aux classements individuel et en équipe avec Saint Leo en mai, le mentor parle « d’un véritable bel espoir très fier de la progression ».

Que ce soit chez les amateurs, les juniors ou les juvéniles, les trois champions de la province, Joey Savoie, (qui est passé de Saint Leo à Middle Tennessee University en division II cet été), Cullen Chung et Laurent Desmarais, sont aussi des talents dirigés par Langevin.

Du côté féminin, Langevin dirige le volet féminin qu’il a aussi déjà mené au titre canadien.

Bien sûr que d’autres ont fait du bon travail et qu’il est de toute manière encore beaucoup trop tôt pour les prix de fin d’année, mais chose certaine, Daniel Langevin a déjà pris une option sur le titre dans sa spécialité.

QUAND GOLF CHANNEL DEVIENT… GOLF CANADA

Tel aura été le cas avec la programmation tout au long du long congé de la Fête du travail de la chaîne spécialisée Golf Channel omniprésente au pays au point de devenir effectivement Golf Canada.

En plus de la télédiffusion du tournoi ManuVie à la LPGA en provenance de Cambridge, Ontario, et il faut ajouter la classique Shaw à Calgary inscrite à la série des Champions de la PGA.

Golf Channel n’a pas fermé ses caméras au Canada pour très longtemps. Tout le personnel revient du 23 au 25 septembre pour le Championnat Pacific Links à Victoria, toujours chez les vétérans de la PGA. À la barre de l’Omnium ou Championnat de Montréal (et de Québec la dernière année) très malheureusement disparu, David Skitt a été repêché comme directeur du tournoi.

On en reparle d’ici là, mais on dit que l’organisation de Skitt à cette étape dotée de 2,5 millions de dollars va plus que rondement ce qui est tant mieux.

BRAVO À ANDRÉ GAGNÉ ET AU COMITÉ DU PANTHÉON

Présidente du Panthéon québécois, Diane Dunlop et les membres de son comité de sélection ont visé juste en élisant André Gagné comme nouveau membre.

André a été le phare du golf dans la région de Québec et dans l’ensemble du Québec avec plus de 265 victoires. Il faut ajouter le championnat canadien chez les séniors à son palmarès et aussi son rôle à l’Association régionale à sa large contribution à son sport.

Membre du club Royal Québec, André avait déjà un pied dans la porte du Panthéon à titre de vainqueur du prix Pierre-Nadon pour sa réussite sur la scène compétitive et son implication qui est aussi passée par la conception de plusieurs parcours.

LA FIN DE TROP POUR NOS FILLES À LA LPGA

Maude-Aimée LeBlanc et Anne-Catherine Tanguay auraient payé cher pour reprendre les 17e et 18e trous en cette dernière journée de la classique ManuVie.

Les deux y ont commis des bogeys. LeBlanc (69 en conclusion) a bouclé en 39e place sur un pied d’égalité avec Brooke Henderson à -7 et Tanguay (73) en 44e place à -6.

LeBlanc monte 80e dans les gains pour un sommet personnel ayant empoché 142 768$. Membre de la LPGA avec une participation limitée, Tanguay se situe 146e avec 23 603$.

D’AUTRES RÉSULTATS D’ICI

En vertu de ses cartes de 69 ,72, 73 et 72, Max Gilbert a pris la 50e position à -3 à l’Omnium du Cap Breton au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada.

Des comptes de 74 et 75 n’ont pas suffi à Sara-Maude Juneau éliminée à mi-chemin à l’étape de Sioux Falls, au Dakota, dans le cadre de la série Symetra.

Pour revenir à Max Gilbert, il est 24e boursier avec des recettes de 19 893$.

Il lui reste deux épreuves pour accéder à la 20e place ou mieux qui lui vaudrait un ticket direct pour la deuxième des trois étapes de qualification du circuit Web.com à l’automne.

SEPTEMBRE PROMET AVEC UNE DOUBLE REPRÉSENTATION AUX MONDIAUX

Bravo à Josée Doyon et Hugo Bernard, deux talents d’ici, qui ont été confirmés par Golf Canada au sein des équipes nationales en prévision des Championnats du monde chez les amateurs à venir plus tard en septembre.

LE 19e TROU…

La victoire de Rory McIlroy a mis fin à une disette de 16 mois aux États-Unis… Josée Pérusse retourne au club Sherbrooke, où elle a déjà été professionnelle… Les informateurs soutiennent qu’on pourrait être fixé aussitôt que cette semaine sur l’avenir de la PGA du Québec. La nouvelle pourrait faire très mal à cette institution…

Blog

Maude-Aimée LeBlanc poursuit sur sa lancée

temp fix empty alt images for attachment
Maude-Aimée LeBlanc (Bernard Brault/ Golf Canada)

Décidément, le mois d’août aura été celui des femmes dans le sport au Canada.

Après avoir gagné 16 des 22 médailles, dont trois des quatre d’or, durant les deux semaines olympiques, voilà une double bonne nouvelle avec le golf et Maude-Aimée LeBlanc, entre autres, qui ont poursuivi le succès durant le week-end.

Personne ne sait plus que LeBlanc que son bogey en toute fin, lequel allait lui coûter son premier top dix à la LPGA en carrière, était absolument inopportun d’autant plus qu’il a été commis sur une normale cinq supposée la favoriser avec ses coups de départ. Cela dit, il y a des aspects positifs à tirer de sa 14e position avec des comptes de 69, 69, 70 et 69 pour un cumulatif de – 11.

Bien sûr que les nerfs ont joué un rôle en conclusion, mais la pression est énorme pour les Canadiennes à l’Omnium féminin CP présenté cette année à Calgary.

Parlez-en Alena Sharp, que l’on félicite son excellente 4e place, et Brooke Henderson, qui espérait évidemment mieux que faire 14e même si on sait que son tour viendra à 18 ans.

Ce n’est pas un hasard si Jocelyne Bourassa demeure, cela 43 ans plus tard, toujours la seule au pays à avoir gagné l’Omnium national (alors appelé La Canadienne) devant son monde au club Municipal sacrifié pour les Jeux de 76.

DES CHIFFRES QUI PARLENT EN SA FAVEUR

LeBlanc a réussi des éléments intéressants et même encourageants.

Son 32 au premier neuf dimanche suivi d’un autre oiselet l’ont propulsée jusqu’à 4e position après le 12e trou avant les deux bogeys pour 37 au retour.

Oublions la victoire. La gagnante Ariya Jutanugarn était seule sur le parcours comme en témoigne son combiné de -23 et son avance de quatre coups sur sa plus proche poursuivante.

Il faut réaliser le bel effort quand même réussi par LeBlanc étant partie de la 21e position le matin de la dernière ronde.

Bien que le chèque de 29 436$ représente le deuxième plus lucratif de sa carrière tout en haussant son compte de banque à 134 698$ cette année, ce n’est pas tant l’argent comme son nouveau 84e échelon CME (le pendant FedEx à la LPGA) qui la rapproche considérablement de sa permanence à la LPGA l’an prochain qu’elle n’a jamais conservée deux années d’affilée.

Une autre évidence est qu’elle joue son plus reluisant golf dans les rangs professionnels à 27 ans, l’Omnium féminin CP portant à huit sa séquence de tournois complétés après avoir précédemment été éliminée à sept occasions successives à mi-chemin entre mars et mai.

Ce qui est très positif également est le niveau de jeu qu’elle croit encore pouvoir rehausser d’un cran ou deux à l’entendre.

«Je joue bien, mais j’ai le sentiment d’être capable de faire encore mieux», de déclarer Maude-Aimée LeBlanc aux médias.

Ce sera à surveiller cette semaine alors que la LPGA se transporte à Cambridge, en Ontario, pour le Championnat ManuVie.

AUTRES RÉSULTATS D’ICI

Seule autre du Québec à participer aux quatre journées, Anne-Catherine Tanguay a gardé le meilleur pour la fin en scellant avec 69 et -2 au total pour la 59e place.

Sara-Maude Juneau (76-71) et Brigitte Thibault (87-82) ont été écartées à mi-chemin.

Il s’agit néanmoins d’une enrichissante expérience pour Brigitte, une junior de 17 ans qui avait fini très bonne deuxième lors de la qualification lundi.

PAS DE LPGA L’AN PROCHAIN

À l’exception de Josée Doyon, nos filles devront attendre dans un an afin de réaliser leur rêve de joindre la LPGA à temps plein.

Sabrina Sapone (75-76-76), Lisa Meldrum (78-77-81) et Josée Doyon (75-79-81) ont été écartées en fin de semaine après le troisième des quatre tours de la première des trois étapes qualificatives tenues à Rancho Mirage, en Californie.

Elles étaient rien de moins que 347 candidates de partout dans le monde pour 90 places.

JOSÉE DOYON ET ANNE-CATHERINE TANGUAY INVITÉES

Josée Doyon a toutefois reçu un « cadeau », ayant obtenu une invitation de ManuVie afin de participer à la classique du même nom à Cambridge, en Ontario, à titre de membre d’Équipe Canada dans les rangs amateurs.

Ce rendez-vous peut rapporter à la titulaire du Québec et de la Coupe Porter aux USA puisque les sélections en prévision des Mondiaux amateurs au Mexique qui approchent.

Alors que Maude-Aimée LeBlanc a sa place garantie avec son rôle de membre régulière de la LPGA, Anne-Catherine Tanguay fera le voyage étant une invitée de l’assureur.

LA VICTOIRE DE LA RÉSILIENCE

Au Québec, impossible ne pas se réjouir pour le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee, vainqueur du premier chèque de 18 000$ à l’Omnium Manac, disputé à Saint-Georges de Beauce, avec un irréel -30 pour les quatre jours après son deuxième 63 de la semaine au final.

Il avait dû cesser la compétition l’hiver dernier faute de moyens.

Bravo au Coréen d’origine installé à Montréal depuis plusieurs années pour sa résilience. Les mêmes félicitations vont à son très fidèle entraîneur Martin Wheland.

NOS UNIVERSITAIRES EN ACTION

Nos universitaires ne perdent pas de temps. À peine de retour en classes, ils entreprennent dès cette semaine les activités.

Les institutions ont rendez-vous au Nordet mardi et mercredi. L’organisation est celle du Rouge et Or et a choisi Lévis comme site.

Un grand absent sera l’Université du Québec, laquelle a annoncé sa sortie des rangs le printemps dernier se disant en manque de moyens comparativement aux autres.

Espérons que la situation n’est que temporaire et que ce géant de 43 703 étudiants (selon le plus récent relevé) continuera de chercher des solutions afin de trouver au plus vite l’encadrement nécessaire.

Blog

Quatre Québécoises à l’Omnium féminin CP

temp fix empty alt images for attachment
Brigitte Thibault (Golf Canada)

Le tableau de l’Omnium féminin CP du Canada qui se déroule cette semaine à Calgary comptera quatre Québécoises.

En plus de Maude-Aimée LeBlanc, membre régulière de la LPGA, il faut ajouter Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay à qui Golf Canada a accordé un carton d’invitation à la compétition dotée d’un enjeu de 2,25 millions en devises américaines. Brigitte Thibault, de Rosemère, une golfeuse amateur âgée de 17 ans, a pris le deuxième rang de la qualification du lundi. Elle participera pour la première fois à un tournoi de la LPGA.

Dans le cas de LeBlanc, espérons que ses 72 trous à Victo dans un tournoi masculin où elle a pris la 13e place à -8  n’auront pas trop pris de son énergie.

Au  tournoi de Milwaukee à la série Symetra en fin de semaine dernière, Tanguay a fini 16e à -2.

LES ÉCHOS DU 19e   

Des cartes de 72 et 71 n’ont pas suffi à Max Gilbert pour se qualifier aux rondes du week-end lors du tournoi de la Capitale Nationale, une étape  du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada disputé au club Hylands à Ottawa.

Cela était seulement  la deuxième fois cette saison que Max, qui a gagné 19 298 $ à ce jour, était mis en congé forcé.

RÉFÉRENDUM DANS L’AIR À VENISE

Suffisamment de citoyens de Magog se sont manifestés  et  un référendum sur la vente du club Venise devra être tenu.  Les acquéreurs intéressés veulent aménager un site pour les véhicules récréatifs de luxe ce qui amputera neuf de 36  trous.

TRANSFERT DES CACTUS AUX VAGUES BLEUES

La PGA du Canada a décidé de déménager son Championnat des professionnels de club Titleist-FootJoy en bordure de l’océan aux Bermudes après deux ans dans le désert de l’Arizona.

La présentation demeurera en novembre alors que les clubs au Canada ont cessé les opérations sauf advenant l’été indien que l’on se souhaite tous.

2e AU CLASSEMENT, IL EST DISQUALIFIÉ

Une bonne pensée pour l’Ontarien Drew Nesbitt, qui a signé une carte erronée au tournoi Coupe Canada Sani-Marc de Victoriaville.

Meneur à mi-chemin, il était deuxième dans la course pour le gros lot de 30 000 $ avec une seule  journée à faire.

Longtemps assigné à la table des pointages de l’Omnium canadien, Roger Plante pourrait probablement écrire un livre sur le nombre de joueurs de la PGA qu’il a « sauvé » au fil des ans…

DÉCISION À VENIR

La grande question demeure toutefois de savoir quelle décision l’association nationale prendra avec la PGA du Québec en difficultés financières.

BROMONT COURONNE UN CHAMPION CANADIEN CETTE SEMAINE

Après celui chez les amateurs joué à Royal Ottawa situé à Gatineau malgré son nom et remporté par Hugo Bernard, le Québec reçoit cette  semaine un deuxième championnat canadien, celui-là  chez les « mid-amateurs » (25 ans et plus).

La présentation est au golf du Château-Bromont.

Arbitre au hockey qui fait la navette entre la LNH et la Ligue américaine, Garrett Rank défend son titre.

Concepteur du parcours, Graham Cooke détient le record avec rien de moins que sept titres « mid-am », à son très long palmarès.