Défi Speedpocket de TaylorMade
Afin de promouvoir ses fers Speedpocket, le fabricant TaylorMade a installé des terrains d’exercices en plein centre des villes de Toronto, London, New York et San Francisco et a laissé les amateurs de golf faire l’essai de ses nouveaux bâtons dans le cadre d’une promotion jamais vue.
Ces amateurs ont eu la chance de s’élancer avec un fer-6 conventionnel, puis avec le tout nouveau fer-6 SpeedBlade de TaylorMade. Ils pouvaient ainsi comparer les résultats de leurs coups, à savoir à quelle distance était frappée leur balle. La mesure était prise par un appareil FlightScope, qui affichait automatiquement les statistiques sur un tableau central.
Un gagnant était élu dans chacune des villes participantes et l’identité du champion mondial « Speed Pocket » a ensuite été dévoilée peu de temps après.
À Toronto, le 11 mars dernier, un fer-6 SpeedBlade a même été distribué gratuitement aux 500 premiers participants.
Pour courir la chance de remporter l’un des 2500 SpeedBlade disponibles, inscrivez-vous au www.golftown.com d’ici le 17 mars prochain.
Une nouvelle chaussure plus stable
La compagnie Adidas Golf a récemment ajouté à sa collection sa nouvelle chaussure pure 360. Celle-ci fait partie de la prochaine génération de chaussures adipure.
La collection présente un style épuré, des silhouettes classiques, des semelles ultra-flexibles et des matériaux de qualité permettant ainsi au pied et au corps de se déplacer aisément à partir du sol.
Pour obtenir la combinaison parfaite de confort et de stabilité, les concepteurs des chaussures pure 360 ont utilisé le cuir le plus fin et le plus doux possibles, en plus de faire appel à des technologies de construction innovantes de première qualité.
Dustin Johnson, qui est l’un des porte-paroles de Adidas Golf depuis 2007, a été le premier golfeur à essayer les nouvelles chaussures pure 360 lors du Tournoi des Champions Hyundai, en janvier dernier.
« Ce sont les chaussures les plus confortables que je n’ai jamais portées, a dit Johnson, un gagnant de huit tournois au sein du Circuit de la PGA. Dès que j’ai commencé à les porter, j’ai tout de suite su qu’elles étaient drôlement confortables. »
Angèle Arsenault a laissé un héritage à la Série Jocelyne Bourassa
Parmi les centaines et centaines de chansons composées et interprétées par Angèle Arsenault, cette artiste acadienne, qui vient de nous quitter, a dédié l’une d’entre elles au golf, plus précisément à la Série Jocelyne Bourassa. Le titre est « L’Amitié ».
« Angèle aimait raconter dans ses spectacles que je lui avait passé la commande de cette composition en regardant les Jeux olympiques de Vancouver (en 2010) », affirme notre légende du golf, Jocelyne Bourassa, qui appartenait au cercle d’amis très proches de la disparue.
Non seulement Jocelyne confirme, mais rajoute des précisions circonstancielles : « C’est plus exactement après avoir entendu Sarah McLachlan interpréter la chanson des Jeux lors de la cérémonie d’ouverture que j’avais téléphoné à Angèle pour lui dire que ce serait bien pour la série et nos golfeuses participantes de pouvoir s’identifier à leur tour à un thème », continue Jocelyne.
Elle aura manqué de temps…
La suite n’a pas tardé pour la chanteuse aux cheveux courts et aux grosses lunettes rondes qui a multiplié les succès.
« À peine quelques semaines plus tard, Angèle avait tout fait, la musique au piano ainsi que les paroles en français et en anglais, poursuit Jocelyne à propos de l’auteure de « Libre » (300 000 disques vendus) qui fut trois platine en 1977.
On a mis la main sur les paroles, dont voici le refrain reproduit en hommage :
Malgré les soucis, malgré les maladies, il y a la vie.
Et malgré les détours et le long parcours, il y a l’amour.
Malgré les retards et les au revoir, il y a l’espoir.
Jamais oublier tant qu’on pourra s’aimer qu’il y a de l’amitié
Il existe une version complète et finale avec orchestration.
« Angèle avait passé beaucoup du temps en studio dans les Laurentides (avec le réalisateur Éloi Painchaud) pour enregistrer du nouveau matériel avec des violons. Malheureusement, la maladie ne lui aura pas laissé le temps de procéder au lancement », regrette Jocelyne Bourassa.
Golf junior – Une capsule sportive des Jeux du Québec
Les Jeux du Québec sont un programme sportif multidisciplinaire axé sur la compétition au sens des quatre composantes de la pratique sportive (initiation, récréation, compétition et haut niveau). Le volet golf est organisé par Golf Québec.
Dubuisson déjà invité à l’Omnium canadien RBC
Victor Dubuisson vous a ébahi à la télé avec ses sorties d’embarras à la suite d’un coup logé dans le sable, les cactus et les cailloux. On l’a même comparé à Phil Mickelson et l’unique Severiano Ballesteros, avant qu’il ne s’incline au 23e trou devant Jason Day au Championnat mondial par trous Accenture présenté dans le désert de Tuscon, Arizona. Vous pourriez très bien le voir et l’applaudir à Montréal.
« Bien oui, c’est fait. L’appel a déjà été logé à son entourage! »
Voilà ce qu’a confirmé Bill Paul, directeur de l’Omnium canadien RBC qui sera présenté au Club de golf Royal Montréal du 24 au 27 juillet, quand on lui a demandé si le cousin français avait été invité pour cette fête.
« Cela est bien le moindre des gestes à poser pour mes amis amateurs de golf du Québec », a-t-il ajouté, de belle humeur, depuis son bureau de Golf Canada à Oakville.
Bill Paul a été un allié indispensable dans les succès des Omniums nationaux au club Royal Montréal en 1997 et en 2001, en plus, bien sûr, de l’inoubliable Coupe des Présidents de 2007 toujours sur le même site de l’Île-Bizard.
Cela dit, quelle fut la réaction du clan Dubuisson?
« Ses gens vont voir. Les agents veulent toujours analyser jusqu’où ira la valeur lorsqu’un nouveau protégé perce. Ce qui compte est qu’il n’y a pas eu de non dans la conversation », a commenté Bill Paul.
Toute une percée
« The bush », comme le golf et les médias français surnomment le Cannois de 23 ans (23e au monde), possède le talent depuis longtemps ayant été champion d’Europe et l’amateur numéro un au monde en 2009.
Après sa victoire à l’Omnium Turkish Airlines en novembre dernier devant Tiger Woods (son héros depuis l’âge de 12 ans), Justin Rose et Ian Poulter, il a pris le 3e rang du Championnat mondial DP et a terminé la saison en 6e place au classement de la Course de Dubaï, démontrant qu’il est tout sauf un feu de paille.
Il se situe 3e à la sélection de la Coupe Ryder derrière Thomas Bjorn et Sergio Garcia.
Il a du style avec ses cheveux longs et sa barbe.
Il peut aussi bien aller promouvoir l’Omnium chez les « Bons Baisers de France » (avec France Beaudoin) ou TLMEP de Guy A. (Lepage) qu’à « L’Antichambre » qu’au sportif trio Michel Villeneuve-Ron Fournier ou Mario Langlois, ce que le champion en titre Brandt Snedeker et autres vedettes de la PGA ne peuvent faire en raison de la langue.
L’aide est nécessaire
En même temps, Victor Dubuisson a besoin de l’Omnium canadien RBC.
Curieuse façon de faire les choses, Dubuisson doit fonctionner par invitation pour se qualifier à la Coupe FedEx.
Au calendrier de la même semaine en Europe, ce sera l’Omnium de la Russie, disputé à Moscou et doté d’un million de dollars versus 5,5 millions à Montréal.
« Notre offre est déposée », a conclu Bill Paul, en attente d’une réponse.
Stephen Ames au Temple de la renommée du golf canadien
Stephen Ames a multiplié les exploits comme quatre victoires la PGA, deux en Europe, trois à l’international, une autre au circuit Ben Hogan et le Skins Game.
Il y a un autre exploit qui justifie pleinement la nomination au Temple de la renommée du golf canadien du golfeur natif de Trinité et Tobago.
« C’était l’hiver 1991, je pense. C’est cela parce que Jodi et moi n’étions pas mariés. Nous demeurions au sous-sol de ses parents à Calgary! Il avait fait -55 degrés avec le facteur vent. Est-ce nécessaire de vous dire que je ne suis pas sorti de là pendant la semaine au complet? », racontait-il à propos de son premier combat avec l’hiver.
C’est fort l’amour…
UN VRAI CANADIEN
Stephen Ames n’a jamais eu peur des mots.
«Tiger qui?, avait-il dit en point de presse au grand déplaisir de Woods qui l’avait matraqué 9 et 8 au jeu au trou le lendemain.
C’est toutefois avec une énorme modestie qu’il a accepté l’hommage au début de l’appel de conférence puisqu’il est en Floride au tournoi Honda.
Sa sélection a été unanime chez les dix membres du comité du Temple de la renommée du golf canadien, présidé par Ian Clarke.
«Ce qui m’arrive est le plus grand honneur en carrière avec le Championnat TPC (le cinquième majeur)», de mentionner celui qui est devenu Canadien en 2003.
«Jodi est d’ici. Nos enfants (deux garçons) sont nés ici. Comme mes beaux parents et ma belle-sœur pouvaient aider lorsque je suis au loin, le Canada était l’endroit pour s’installer, sauf l’hiver qui ne sera jamais ma saison», explique-t-il.
Qui prend épouse prend pays quoi!
Très impliqué dans la ville de Calgary, le 74e membre élu au Temple de la renommée du golf canadien s’occupe l’hiver de la Coupe Stephen Ames, pour les juniors du Canada et de Trinité-et-Tobago, et du tournoi des Champions de Calgary, dont il est actionnaire, et du parcours qu’il prépare « pour y présenter l’Omnium canadien à Calgary ».
À MONTRÉAL SÛR; À CALGARY ET QUÉBEC EN ATTENTE.
2014 est une année de transition pour Stephen Ames.
Son 50e anniversaire qu’il célébrera le 28 avril le rendra admissible chez les Champions.
«La vie au 19e trou sera pas mal différente», déclare-t-il avec la camaraderie qui y règne.
Pour le moment, la PGA régulière demeure son principal centre d’intérêt.
Cela dit, c’est bien d’avoir l’option. Mes choix iront beaucoup en fonction des résultats et ma place à la Coupe Fedex. J’aimerais jouer à Calgary bien sûr, et Québec est dans les cartes», de conclure celui qui sera de l’Omnium canadien RBC à Royal Montréal, du 24 au 27 juillet.
Le Championnat mondial à normale 3 aux Bermudes pour oublier la tempête
Quoi de mieux comme tonique qu’une nouvelle concernant le golf au soleil pour oublier la tempête qui vient de nous tomber dessus et on en a trouvé une très intéressante.
Elle provient de la PGA du Canada, qui a fait un beau travail de développement, et des Bermudes.
Une entente est survenue avec le commanditaire Grey Goose pour que les dix premiers au classement actuel des points soient admissibles dès cette année au World Par 3 Championship.
Le meneur est Billy Walsh, natif de Sainte-Agathe bien qu’il fasse carrière en Ontario et il est suivi de Dave Lévesque (LaPrairie) et Éric Laporte (Montcalm) occupant les 3e et 6e places.
La PGA mentionne que le trio a déjà confirmé sa présence au rendez-vous regroupant au club Turtle Hill des compétiteurs d’une quinzaine de pays pour une bourse de 75 000$.
Les chanceux troqueront la pelle pour le fer droit dans un mois au presque.
Les dates de la présentation sont celles du 28 au 30 mars, mais l’arrivée sera très probablement devancée.
L’Omnium des Bermudes précédera du 24 au 27 au club Port Royal et la plupart en profite pour participer au doublé.
Un autre bon coup de la PGA du Canada est d’avoir obtenu des promoteurs une clause de substitutions puisqu’il semble que les dix places ne seront pas comblées.
De retour des qualifications du Circuit senior européen, Jean Laforce (Saint-Jean-de- Matha) a l’intention de refaire ses valises pour les Bermudes.
PS: les cartes postales sont bienvenues évidemment.
REVOILÀ LISA MELDRUM
Dans la série que sont-ils ou sont-elles devenues, Lisa Meldrum reprend cette semaine la compétition au Circuit Symetra qui lance son calendrier 2014 à Mesa, en Arizona.
Tant mieux! Cette ancienne régulière de la LPGA, associée à Royal Montréal, et ancienne championne canadienne chez les juniors et les amateurs, s’était faite trop discrète.
Sara-Maude Juneau, de Fossambault-sur-le-Lac, sera aussi de la partie, cela à compter de vendredi.
NOMINATION
Le club Baie Comeau a arrêté son choix sur Dereck Joubert dans le rôle de nouveau directeur général en vue de la prochaine saison.
LA VILLE D’OTTAWA PASSE AU PRIVÉ
Pour nos amis d’Ottawa, mentionnons que la ville a décidé de couper les liens avec le golf.
Le maire Jim Watson et les élus ont décidé de céder la gestion du club municipal Pineview (36 trous) au secteur privé.
50e
C’est l’anniversaire que célèbre cette année le club Le Memorial à Shawinigan-Sud, l’alma mater de Jocelyne Bourassa, René Noel, Luc Boisvert et Gilles Yergeau qui ont tous bien réussi, sauf bibi…
Vous me permettez de saluer notre remarquable pro et surtout prof, Gilles Bourassa!
TaylorMade se tourne vers le marché du joueur moyen
La nouvelle balle PROJECT (a) de TaylorMade
En procédant au lancement de la nouvelle balle PROJECT (a), le fabricant TaylorMade s’adresse au marché du golfeur moyen.
Cette balle est destinée à aider les amateurs là où ils en ont le plus besoin : autour et sur les verts! Elle a été conçue de manière à hausser le nombre de rotations à la seconde, étant donné que les coups de fers moyens et courts des amateurs génèrent, en général, moins d’effet rétro que ceux des professionnels.
La balle PROJECT (a) a été conçue cependant de manière à générer moins de rotations sur les coups avec un bois de départ, ce qui permet de réussir des coups plus longs et précis.
Pour voir à qui s’adresse cette nouvelle balle :
Michel Lacroix à Sotchi… avant le retour du golf aux Jeux olympiques de Rio
Même s’il s’agit de Jeux olympiques d’hiver, vous reconnaîtrez une voix très familière du golf durant les retransmissions d’ici le 23 février.
L’ami Michel Lacroix a délaissé le micro du CH au Centre Bell et de la PGA à RDS pour joindre l’équipe de Radio-Canada, diffuseur principal à Sotchi.
Vous allez beaucoup entendre Michel. Il est le descripteur au patinage de vitesse sur courte piste avec Nathalie Lambert, celle-ci dans le rôle d’experte-analyste.
Michel est un habitué des Jeux.
«Je ne suis tellement du genre à tenir cette forme de statistiques, mais je pense que ce sont mes 17e ou 18e Jeux», dit-il avec humilité.
Pour le début, il faut remonter à Montréal en 1976.
SES PLUS BEAUX JEUX SONT CEUX DE?
Quels ont été ses plus beaux Jeux?
«Il est certain que Lillehammer, en 1994, avait été très spécial pour l’ambiance et le décor avec la neige à la hauteur du pompon de nos tuques», raconte Michel, qui y avait décrit le patinage artistique de même que les cérémonies d’ouverture et de fermeture en compagnie de Richard Garneau, Monsieur Jeux olympiques, qui va tous nous manquer dans nos salons.
Mais ses plus mémorables Jeux restent Nagano en 1998.
«Le comité organisateur m’avait choisi comme chef des annonceurs de l’ensemble du tournoi de hockey», dit-il. Francine (sa blonde) avait fait le voyage. «Nous avions vécu selon la culture et les coutumes du pays toute la durée, incluant la table à ras-le-sol pour les repas. L’expérience de vie reste sans égal.»
Même s’il est encore tôt, on ne peut cacher que Michel Lacroix pense déjà aux Jeux de Rio dans deux ans.
«Ce sera alors le retour du golf dans la grande famille olympique et oui, j’aimerais y être après toutes ces années de couverture, si mon ami François a besoin de moi», de conclure Michel Lacroix.
François Messier est patron de l’ensemble des diffusions en incluant RDS et TVA Sports à titre de directeur des sports à Radio-Canada. Il est aussi golfeur bien sûr.
Bons Jeux en espérant qu’on n’y parle que de sport et rien d’autre!
Un mot du Président
Le samedi 9 février 2014, Douglas Alexander, de London en Ontario, a été nommé 111e président de Golf Canada. Voici le discours d’acceptation de M. Alexander, membre du London Hunt and Country Club.
Mesdames les anciennes présidentes, messieurs les anciens présidents, mesdames, messieurs,
Je vous remercie de votre accueil chaleureux et de l’honneur que vous me conférez en me confiant la présidence de cette prestigieuse association. Le golf est ma passion, et je suis convaincu que nous pourrons ensemble réaliser de grandes choses au cours de l’année qui vient.
Je vous communiquerai aujourd’hui mon opinion sur l’état actuel du golf et sur la prochaine année de Golf Canada. Mais avant de vous faire part de mes réflexions, permettez-moi de saluer la contribution de mon prédécesseur Mike Carroll.
Mike, Golf Canada te remercie de ton apport. Tu as exercé un leadership très efficace en une année où notre association a réalisé des progrès considérables. Notre bilan financier est le plus positif des dernières années, et tu nous as incités à nous pencher sur des questions d’une importance primordiale. La réunion, l’automne dernier à l’Île-du-Prince-Édouard, des chefs de file bénévoles provinciaux de l’industrie du golf a marqué, selon moi, un tournant dans l’affermissement de nos relations avec nos partenaires. Voilà une initiative qui aura des effets durables. Tu as été très généreux de ton temps – et j’en profite pour remercier également ton épouse Ann et ta famille. Tu nous as communiqué ta passion, ta sagesse et tes conseils. Je me réjouis de ce que tu continues à siéger au Conseil d’administration où j’entends profiter de tes avis et de ton soutien. Joignez-vous à moi pour remercier notre Président sortant Mike Carroll.
Comme vient de le mentionner Mike, je me suis initié au golf en très bas âge, en Écosse. Il ne fait donc aucun doute que mes opinions ont été pour une bonne part façonnées par mon apprentissage du golf là-bas et par la façon dont on pratique le golf dans mon pays d’origine.
En Écosse, le golf fait partie intrinsèque de notre culture. J’accompagnais le plus souvent possible ma grand-mère sur le parcours, ainsi que d’autres personnes qui sont encore des amis. En fin de journée, je jouais neuf trous en compagnie de mes parents. Le golf était une activité familiale prisée de tous, qui nous permettait de passer de bons moments ensemble. Cinquante années ont passé, mais la camaraderie et l’amitié demeurent à mes yeux la quintessence du golf.
En effet, voilà un sport qui permet de marcher pendant quelques heures avec des amis, de participer à une compétition fraternelle tout en bavardant et en riant, puis, la partie terminée, de s’asseoir ensemble autour d’une bière et d’un plat. Y a-t-il un sport plus profondément enraciné dans l’intégrité et l’esprit sportif, un sport où le joueur s’autopénalise et félicite son compagnon qui vient de réussir un bon coup? À mon avis, les qualités et les expériences de vie intrinsèques au golf n’ont rien perdu de leur force.
Personnellement, je me suis initié au golf à l’âge de cinq ans, mais que dire de mon ami Ed Ervasti qui, même s’il vient de célébrer son centenaire, joue quatre ou cinq fois par semaine et est encore déçu si son score n’est pas inférieur à son âge… Le golf, sport de toute une vie? Quel magnifique exemple! Pour Ed, compétition et camaraderie vont de pair. Qui oserait n’être pas d’accord?
Mais si le golf est un sport que nous adorons, qui attise notre passion, pourquoi y a-t-il des discussions sur les défis auxquels il est confronté et sur les changements qui s’imposent? Il y a deux semaines, au salon de la PGA, était lancé le concept de « Hack Golf » qui ne cesse depuis d’alimenter les conversations, comme on a d’ailleurs pu le constater ici même.
À mes yeux, le dialogue et la discussion seront toujours les bienvenus, mais ce que j’ai lu à propos de cette initiative me laisse songeur. Pourquoi demander aux adeptes ce qu’ils n’aiment pas ou voudraient changer plutôt que de les inviter à expliquer les origines de leur passion pour ce sport? Voilà un cas où la formulation de la question dicte le ton de la réponse.
Comme je l’ai dit, le golf repose sur des assises solides. Cela dit, peut-être y a-t-il place pour l’amélioration quant à notre façon de le pratiquer. On nous rebat les oreilles avec des facteurs comme le temps et le coût d’une partie, ou la longueur et le coefficient de difficulté des parcours. Je n’en pense pas moins que la plupart des communautés du pays sont en mesure de proposer de merveilleuses solutions de rechange.
Je suis en train de lire The Kingdom of Golf in America. L’auteur, Richard Moss, exprime des opinions intéressantes. Il affirme par exemple que le défi que propose inlassablement le golf fait partie de son charme. Comme il le dit, l’alpinisme ne deviendra pas plus populaire si l’on dynamite le sommet des montagnes. Le défi est là pour rester, ce qui ne signifie pas que nous ayons besoin de parcours de 7 000 verges avec des fosses profondes et des verts exagérément pénalisants.
C’est une question d’équilibre. Il faut être conscient des changements sociaux et culturels. À l’origine, le golf et les clubs étaient pour des amis une occasion de se rassembler. Aujourd’hui, nous pouvons tous – et les jeunes générations ne s’en privent pas – communiquer par le truchement des médias sociaux. Le nombre d’« amis » sur Facebook est devenu un point d’honneur.
Je pense que nous avons une conscience aigue de ce qui arrive dans la société. Nous passons moins de temps avec des amis et des êtres chers. Point n’est besoin maintenant d’aller dans un endroit déterminé pour communiquer avec des amis : la technologie s’en charge. Voilà un problème qui concerne davantage la culture que le golf, mais qui a néanmoins un impact sur notre sport.
Il m’apparaît primordial de respecter les traditions du golf, mais tout en restant en lien avec la société moderne. Cela signifie que nous devons protéger nos valeurs essentielles tout en nous adaptant aux changements culturels. Nous faisons des progrès, et il faut continuer d’aller de l’avant.
L’équipement est plus perfectionné que jamais. Une balle qui voyage mieux, un bâton plus facile à manier : voilà de quoi faire le bonheur du golfeur du dimanche. De plus, grâce aux efforts des professionnels de la PGA du Canada, l’enseignement, l’entraînement et les divers programmes ont atteint un taux d’efficacité sans précédent.
Une initiative comme « Partir des tertres avancés » rappelle au golfeur qu’il peut s’attaquer à un parcours à sa mesure. Bien sûr, nous rêvons tous d’imiter les golfeurs du Circuit de la PGA que nous voyons à l’œuvre le week-end à la télévision, mais le fait est que nous ne frappons pas la balle aussi loin qu’eux. Je dirais même qu’il est plus agréable de jouer au golf sur un parcours où les verts sont plus facilement accessibles.
L’expérience golfique varie selon l’état et la préparation du parcours. Encore une fois, la vaste majorité d’entre n’avons pas les aptitudes nécessaires pour jouer à Augusta. Par contre, l’automne dernier en Écosse, j’ai joué sur des verts qui ne devaient pas dépasser 10 à l’instrument de mesure Stimp, et nous nous sommes tous beaucoup amusés. Les parcours doivent être conçus pour le coefficient de plaisir et non de difficulté.
Les règles du golf sont essentielles pour préserver l’intégrité de la compétition. Je sais d’expérience, pour avoir participé à plusieurs tournois de club, provinciaux et nationaux, que les règles protègent l’ensemble des concurrents. Il est faux de prétendre que les règles ne sont que des trouble-fête, qui éloignent les adeptes potentiels.
Au golf, le facteur de handicap est le grand égalisateur. Tout golfeur, quel que soit son niveau d’habileté, peut jouer une partie en toute équité, une caractéristique propre à notre sport.
Il n’y a rien de mal à la compétition, mais à condition que le golfeur reste dans sa zone de confort. Chacun doit s’efforcer de s’améliorer, mais sans en ressentir un stress exagéré. Le défi doit rester agréable et constituer une expérience à partager entre amis.
Finalement, je pense que les clubs comprennent mieux les débouchés qui s’ouvrent à eux s’ils ouvrent leurs installations à tous les membres de la famille et mettent au point des programmes d’initiation des enfants au golf.
Je ne crois pas qu’il faille changer le golf pour le rendre plus agréable. L’important, c’est de mieux « vendre » l’expérience golfique en insistant sur les bons moments passés entre amis et membres de la famille, sur les valeurs, comme l’intégrité, que le golf peut inculquer à nos enfants.
Je sais que les personnes ici présentes sont prêtes à affronter les défis auxquels est confronté notre sport. Quand nous quitterons cette assemblée, nous devons être des chefs de file, des ambassadeurs. Après tout, si nous ne vantons pas les mérites du golf, qui le fera à notre place?
Au moment d’entreprendre mon mandat à la présidence, je fais le vœu de parler haut et fort pour notre sport. J’entends collaborer étroitement avec le Chef de la direction de Golf Canada Scott Simmons, le personnel, nos bénévoles et nos partenaires de l’industrie. En tant que chefs de file, il nous incombe, aux niveaux provincial et national et à celui des clubs, d’être les premiers ambassadeurs du golf en mettant en valeur ses qualités intrinsèques.
Permettez-moi maintenant de faire quelques commentaires sur ma vision de Golf Canada. On m’a souvent posé des questions à ce sujet ces dernières semaines. Je pourrais répondre que je n’ai pas une vision puisque nous partageons tous « Une Vision ». Je suis convaincu que la vision n’est pas du ressort individuel du président. Nous avons travaillé ensemble pour établir notre vision de l’avenir et, au cours des derniers jours, nous avons pu constater ensemble les progrès que nous avons réalisés et le chemin qu’il nous reste à parcourir.
Je suis à l’aise avec le rôle qui nous est dévolu en tant qu’Organisme national de sport et avec les quatre piliers qui le supportent – Participation, Excellence, Ressources, Interaction. Il importe pour nous tous de comprendre la signification d’Organisme national de sport et d’organisme directeur du golf dans notre pays. Les quatre piliers représentent les éléments principaux de notre plan stratégique; ils nous rappellent qu’il faut vaquer à notre tâche avec le plus grand sérieux.
Je souhaite prolonger les initiatives mises de l’avant par le président sortant Mike Carroll et les précédents conseils d’administration. Il est encourageant de constater que les dirigeants et le personnel de Golf Canada et des associations provinciales de golf travaillent de concert pour promouvoir, commercialiser et soutenir le golf. C’est en travaillant en synergie plutôt qu’individuellement que nous réussirons à créer l’impact le plus grand.
Je veux mieux comprendre comment nous pouvons collaborer avec tous nos partenaires de l’industrie du golf pour assurer le mieux-être de notre sport.
Je veux mieux comprendre les mesures prises par les propriétaires de terrain et les directeurs de club pour accueillir de nouveaux participants – et voir en quoi nous pouvons les aider.
Je veux mieux comprendre les mesures prises par les surintendants pour améliorer l’expérience du golfeur – et voir comment nous pouvons en faire la promotion.
Je suis aussi impatient de découvrir comment les professionnels de la PGA du Canada mettent sur pied des activités golfiques de qualité au niveau des clubs – et de voir comment nous pouvons les appuyer. Le golf a une merveilleuse histoire, et je veux contribuer à la raconter.
En terminant, permettez-moi de vous dire à quel point je trouve encourageant l’état du golf au Canada. Le golf est un sport formidable et il est toujours le premier au Canada pour le taux de participation.
Nos athlètes peuvent rivaliser avec l’élite mondiale. Des héros sortent du lot, tel Graham DeLaet qui appartient à la super élite. Le Canada compte plus de représentants que jamais sur les trois grands circuits (PGA, LPGA, Web.com), et le Circuit de la PGA Canada a fait une excellente impression à son année inaugurale. Les membres d’Équipe Canada, la formation nationale amateur, remportent des victoires, et neuf de nos golfeurs et golfeuses occupent le top 100 du classement mondial amateur, y compris Brooke Henderson, 16 ans seulement. De plus, les Jeux olympiques approchent à grands pas, ce qui donnera encore plus de relief au golf.
Notre orientation est clairement définie, notre bilan financier est stable et nous nous sommes engagés à collaborer étroitement avec nos partenaires de tout le pays. Oui, les défis sont nombreux, mais je suis convaincu que nous saurons les relever. Ma confiance repose sur vous tous ici présents, nourrie par l’engagement et la passion que vous avez manifestés cette semaine.
Je suis impatient de travailler avec le Conseil d’administration. Je remercie sincèrement tous les bénévoles et membres du personnel qui ont consenti à donner de leur temps et de leur talent au cours de la prochaine année.
J’espère que tous les participants à l’Assemblée générale annuelle de cette année en garderont un souvenir positif et qu’ils rentreront chez eux avec la conviction que le golf possède plusieurs éléments qui en font un sport plus attrayant que ses concurrents.
J’invite toutes les personnes de cette assemblée à rechercher les occasions de faire une différence, dans leur province ou leur club. Saisissons toutes les chances qui nous sont données de mieux promouvoir ce grand sport qu’est le golf.
Cliquez ici pour consulter le Plan stratégique de Golf Canada.