Halloween économique au golf, Hugo, Maude-Aimée et autres nouvelles
Durant la période pré-Halloween, le golf sera beaucoup déguisé en signe de dollars cette année.
Après que Nike eut décidé récemment d’éliminer sa fabrication de bâtons et balles, c’était vendredi l’entrée sur le marché boursier de Wall Street du géant manufacturier Acushnet, dont Titleist et FootJoy sont les marques les plus connues.
Comment cela a fonctionné?
La moins bonne nouvelle est que le prix plancher espéré entre 21 $ et 24 $ l’action a été lancé à 17 $. Cela dit, le coût a monté à 18 $ avant de sceller à 17,50 $ au terme du jour un.
La meilleure nouvelle est que de 19,3 millions de parts ont trouvé preneurs pour une injection de 329 millions$ sur la somme de 1,23 milliard payé lorsque Fila Korea Inc. a fait l’acquisition il y a quelques années.
Selon Reuters, la Canadienne OMERS (Ontario Municipal Employees Retirement System) a, elle, trouvé preneur pour Golfsmith acquis par Dick Sporting Goods ayant payé approximativement 70 millions.
Ce serait 26 millions de moins que Golftown avait versé pour Golfsmith en 2012. Deux ou trois méga-surface au Québec ne seront pas de retour après la restructuration à venir, dit-on.
Rappelons que Golfsmith était sous protection financière et OMERS pourra très bien s’en remettre avec son actif de 72 milliards.
Il n’y a rien de parfait encore, mais bon. Occasion d’achat ou rabais, pas sûr du tout que ces transactions auraient pu survenir l’an dernier ce qui représente une avancée.
Autre nouvelle économique, Pebble Beach hausse ses tarifs de 495 $ à 525 $ pour 18 trous sur son mythique parcours. Cette majoration s’avère la première depuis 2008.
Bon Halloween!
HUGO BERNARD VA DE L’AVANT
Un grand absent la semaine dernière à la NCAA marquant une pause jusqu’en février prochain est certes celle d’Hugo Bernard, couronné cette année double champion de la NCAA en division II et titulaire du Canada chez les amateurs.
Le porte-couleurs d’Équipe Canada est-il blessé? Qui de mieux que son conseiller Daniel Langevin qui nous répond ceci à propos de son élève depuis les rangs juniors.
« Non, il n’y a pas de blessures du tout. Pour le développement de Hugo, il avait d’autres activités à l’enjeu. C’est d’un commun accord avec le coach de Saint Leo qu’il n’est pas allé à Puerto Rico. Dans les prochains mois, il est possible que cela se produise à d’autres occasions. Il veut aussi réussir du côté académique. De plus, au niveau sportif, gagner le NCAA D2 encore à deux ou trois reprises ne fait pas progresser automatiquement Hugo dans son développement », explique Langevin.
L’entraîneur des Carabins au golf universitaire avise que d’autres actions pourraient être prises au fur et à mesure que des étapes de son programme sont franchies par le porte-couleurs d’Équipe Canada avec l’accord de Saint Leo.
« Il faut toujours garder en perspective que Hugo a tout gagné en D2 l’an dernier. Très fier de son apport qui lui a valu un premier titre national en histoire, Saint Leo se montre donc très coopératif à mon plan de développement », poursuit Langevin.
La suite sera distincte de ce qui s’est fait jadis auprès des autres talents d’ici.
« Il faut aussi mettre en perspective que le plan de développement de Hugo n’est pas calqué sur ce qui s’est fait au Québec dans le passé car, corrige-moi si je me trompe, aucun Québécois n’a atteint la PGA.
« Donc il faut s’attendre à ce que Hugo fasse « différemment » pour atteindre l’objectif visé », affirme le mentor à la barre du programme Sports-Études au Québec et Académie Performance.
Force est d’admettre que la méthode a fonctionné auprès d’Hugo Bernard cette année et auparavant également avec celui qui fut d’abord titulaire du Québec dans les rangs juniors, collégiaux et amateurs à ses années ici.
LA MEILLEURE ANNÉE DE MAUDE-AIMÉE LEBLANC SI CELLE-CI DEVAIT ÊTRE TERMINÉE
Maude-Aimée LeBlanc a pris dimanche la 43e place en Malaisie, où elle a disputé son troisième tournoi en un mois à la tournée asiatique et possiblement de sa très bonne année à la LPGA.
Des cartes de 69, 76, 71 et 69 pour un cumulatif de +1 lui ont valu de 8 020 $ pour le plus reluisant résultat chez les Canadiennes devant Alena Sharp, 55e à +5.
Oui, oui, la jeune phénomène Brooke Henderson était aussi à Kuala Lumpur. Elle voudra toutefois oublier son séjour au plus pressant ayant fini très loin en 63e position à +9 comme quoi le calendrier se fait long et éreintant même aux plus grands talents.
Shanshan Feng a enlevé la palme et le gros lot de 270 000 $ à -17.
Pour la suite, la LPGA s’arrête cette semaine au Japon, où LeBlanc se situait lundi matin 10e sur la liste des substituts. À son retour en Amérique, les deux sorties finales du circuit féminin seront réservées aux meilleures boursières. Il se pourrait donc que 2016 soit complétée.
Qu’importe, LeBlanc est déjà assurée de sa plus productive année avec ses gains de 173 424 $. On aura tout le temps d’y revenir, mais ses gains de 173 424 $ en 23 compétitions pour le 81e rang représentent un sommet personnel.
JOEY SAVOIE AU PAYS DE P.K.
À l’instar de P.K. Subban, Joey Savoie, le champion du Québec cette année, est aussi passé à Nashville l’été dernier ou plutôt à l’Université Middle Tennessee située pas très loin après avoir aidé Saint Leo à enlever le titre NCAA-division II avec Hugo Bernard.
Le passage s’est bien fait avec des 5e et 7e places.
Titulaire provincial chez les amateurs l’an dernier, Étienne Papineau a complété sa session-recrue en même temps que son institution West Virginia. Celle-ci a relancé son programme-golf en septembre.
IAN, LE MILLIONNAIRE
Nos félicitations à Ian Hutchinson, dont le site internet GGN (Golf News Now) a dépassé le million de visiteurs ce qui est tout à l’honneur de son labeur.
À SURVEILLER CETTE SEMAINE…
Même en novembre, les Québécois demeurent actifs. Raoul Ménard entreprend le mois en amorçant dès mardi à Mobile, en Alabama, la deuxième des trois étapes de sélection de la série Web.com en prévision de l’an prochain.
Auteur d’une 15e place lors de la phase initiale en septembre, Raoul a gardé la forme en disputant deux tournois au circuit PGA Latinoamérica et en réussissant un trou d’un coup la semaine passée.
Le Montréalais Beon Yeong Lee jouera son deuxième segment la semaine prochaine.
JUSTE POUR RIRE!
Duke Doucet, un parfait gentilhomme du golf, se remet de façon encourageante de son opération à la hanche ce qui l’aide à garder son humour.
« Je vais frapper un bon trente verges plus loin ce qui fait que je vais enfin dépasser 200 verges des tertres de départ! », a-t-il dit à son ami-blogueur André Rousseau.
LES ÉCHOS D’AILLEURS
Craignant le terrorisme, Rory McIlroy s’est retiré du tournoi en Turquie cette semaine même si sa décision altère ses chances de finir premier au classement des points du circuit d’Europe après avoir gagné la Coupe FedEx… Lydia Ko prépare déjà 2017. Après deux ans, elle remplace son cadet avec seulement trois épreuves au calendrier. Le club des gauchers se réjouit de la victoire de Cody Gribble au rendez-vous Sanderson Farms à la PGA dimanche. Une recrue, Gribble est un ex-partenaire de Jordan Spieth avec l’équipe de l’Université du Texas à la NCAA. Ancien champion de l’Omnium de Montréal, Graham DeLaet a tout de même terminé 8e en dépit d’une fin en deçà des attentes.
Forte prestation du Québec pour lancer le Championnat Nike aux Bermudes
Le championnat en équipe Nike de la PGA du Canada est fort bien entrepris pour nos pros du Québec aux Bermudes.
Après la première des trois journées de cette épreuve dotée de 90 000$ en bourses, sept équipes d’ici appartiennent au top 10.
Éric Laporte, de Montcalm, et Philippe Mongeau, de Beloeil, partagent la première place en compagnie de Dean Brown et Pat Marcia, tous deux de Regina, suite à des cartes identiques de 62 (-9) au club Mid Ocean, un club insulaire comme suggère le nom.
C’est un coup de mieux que Marc-Étienne Bussières, le champion individuel chez les pros du Canada cette saison qui porte les couleurs de LongChamp, et Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, qui occupent le 3e rang.
Bussières a aussi terminé troisième au Championnat d’Europe disputé en Bulgarie il y a deux semaines.
Billy Houle, de Le Portage, et Jean-Pierre Morin, de Sainte-Marguerite, sont en 5e place avec 65 à l’instar de Marc-André Champagne, de Saint-Jean, et Sylvain Plante, de l’Académie Charles-Lemoyne.
Les tandems de Mathieu Paradis et Pierre-Alexandre Bédard, tous deux de Cap Rouge, Ben Boudreault, du Parcours du Cerf, et Serge Bernier, de Vaudreuil, de même que Luc Boisvert et Louis-Pierre Godin, du Ki-8-Eb, partagent le 10e rang à 66.
Boisvert et Godin avaient terminé 2e l’an passé.
Après la formule deux balles/meilleure balle en ouverture, le jeu passe en mode coups alternés mercredi ce qui est toujours plus compliqué.
Un chèque de 12 000 $ ira aux vainqueurs vendredi.
Pour les résultats, cliquez ici.
Support (féminin) pour Trump et autres nouvelles que vous n’avez pas lues ailleurs
Parmi les rares bons aspects des fins de semaine pluvieuses d’automne, il y a l’avantage de pouvoir effectuer du rattrapage dans la lecture de documents qui se sont empilés, dont celui-ci que l’on vous laissera commenter parce ce que….
Il s’agit des appuis du golf à Donald Trump et ses propos sexistes « dans le vestiaire ».
Alors que Christine Brennan, chroniqueuse au USA Today, insiste que la USGA doit changer le parcours Trump National, au New Jersey, comme site de l’Omnium féminin des États-Unis l’an prochain, des joueuses se portent à la défense du personnage. Et pas n’importe lesquelles!
« Je ne vois pas le rapport », plaide Brittany Lang, championne en titre des États-Unis.
« Trump est pardonné. Personne ne traite mieux la LPGA que lui », affirme l’ex-titulaire américaine Cristie Kerr.
« Pour nous, pouvoir jouer un grand terrain avec plein de gens pour venir nous encourager est la chose la plus importante », d’ajouter la numéro un mondiale Lydia Ko.
Ces propos sont ceux rapportés par la crédible Beth Ann Nichols, laquelle écrit dans le moins sérieux site Golfweek, une référence reconnue.
LES AS JOUENT EN CHINE SUR UN PARCOURS FAIT PAR UN QUÉBÉCOIS
Il y a aura du touche du Québec à la PGA cette semaine, laquelle s’arrête à Shanghai, afin d’y disputer le Championnat HSBC.
Rien de moins que 43 des 50 premiers boursiers sont du séjour.
Toujours est-il que le parcours Sheshan a été dessiné et aménagé par Neil Haworth, un ancien junior du club Saint-Hyacinthe, qui s’avère le plus international de nos architectes de golf.
Il a aménagé plein de parcours en Asie, où il a résidé avec sa petite famille tellement il y était occupé.
Il est de retour ici, plus exactement à Ottawa et non à l’Île-des-Sœurs où il avait gardé une résidence.
Haworth a modernisé le parcours Rouville, de la Vallée du Richelieu. Or, son nouveau mandat est celui de conseiller au Royal Ottawa, lequel est situé à Gatineau malgré son nom.
La commande est de redonner un coup d’œil d’origine au Royal Ottawa, site du Championnat canadien amateur masculin remporté par Hugo Bernard, en refaisant les verts et les contours. Le défi est double puisqu’il devra refaire des tertres de départ de championnat ou pour les séniors.
Il fera une très bonne équipe en compagnie de Guy Prévost, directeur général à Royal Ottawa.
Russell Knox défend son titre à Shanghai et Neil Hayworth est un ancien élève de Graham Cooke.
MAUDE-AIMÉE LEBLANC SE REDRESSE APRÈS SON 84 EN CHINE
Maude-Aimée LeBlanc a poursuivi son séjour en Asie en participant à son deuxième tournoi en Chine en trois semaines dans l’île d’Hainan, où elle a bouclé 64e en jouant du golf de récupération.
Il le fallait suite à son 84 le jour un. Plusieurs auraient prétexté une blessure ou un virus pour se retirer. LeBlanc a affiché une belle résilience. Elle a le mérite d’avoir tenté de se racheter avec 74, 71 et 73.
LeBlanc a été « terrassée » au début par un triple bogey et un quadruple bogey lors de la ronde initiale, les deux « malheurs » étant survenus sur des normales cinq supposées être la force de la longue cogneuse.
Ces deux pointages catastrophiques de sept au-dessus de la normale représentent exactement le même total que celui de ses soixante-dix autres trous.
L’Australienne Minjee Lee a enlevé la palme en vertu de son combiné de -13, un coup de mieux devant Jessica Korda. La jeune phénomène Brooke Henderson a réussi un autre top dix en scellant 8e à -3.
Un chèque de 4 797$ place Maude-Aimée LeBlanc au 83e rang au cumulatif des gains de l’année avec 165, 404$. Chaque dollar ajouté représente un nouveau sommet personnel.
Cette semaine, notre globetrotter est à Kuala Lumpur afin de participer à l’Omnium de la Malaisie mettant deux millions de dollars à l’enjeu.
SARA-MAUDE EN FINALE DE LA LPGA GRÂCE À UNE FIN SOLIDE
Ouf! Même si ce fut compliqué, Sara-Maude Juneau a néanmoins mérité durant le week-end sa place à la qualification finale de la LPGA du 30 novembre au 4 décembre à Daytona Beach.
Un compte de 73 dimanche à Venice, en Floride, dans une situation de non-retour après 74,72 et 78 lui ont valu le 62e échelon.
Il y a deux éléments majeurs à retenir: seules les 80 premières accédaient au dernier tour des sélections dans un mois et Sara-Maude était dans l’embarras avant son ultime effort puisqu’elle se situait 75e, donc à la limite en tenant compte des égalités.
Son total de +9 lui a permis de réussir cette étape avec un coussin de trois coups.
Anne-Catherine Tanguay avait déjà sa participation assurée au complexe de LPGA International, à Daytona Beach, en raison de ses résultats de l’année au grand circuit.
BONNE RETRAITE À MARCEL DION QUI REFILE UN CONSEIL!
La fin de la saison s’avère aussi le début de la retraite pour Marcel Dion. Parler de la conclusion d’une belle carrière est tout à fait juste après quarante ans dans les fonctions de professionnel dans les Cantons-de-l’Est, dont les 17 dernières au club LongChamp après auparavant être passé par East Angus et au club Venise.
Marcel mérite d’autant plus de relaxer ayant admirablement servi son sport avant de quitter à 72 ans.
« Marcel demeure encore le meilleur pro au Québec! », lui a rendu hommage Marc Viens, pro et co-proprio à LongChamp.
Quelle a été la clé du succès de cette populaire figure?
« Le principal rôle d’un pro n’est pas de donner des leçons et ni de gérer les opérations, mais de rendre les membres et les visiteurs heureux en créant une ambiance agréable », a-t-il déclaré à Jérôme Gaudreau, du Journal La Tribune de Sherbrooke.
Espérons que les jeunes pros prendront très bonne note.
Et d’ajouter Marcel: « Ce sont d’ailleurs les gens qui vont me manquer le plus. »
Il ne sera pas très loin puisque Marc Viens lui a remis une carte de membre à vie au LongChamp pour pouvoir revenir à volonté.
PREMIER DE DEUX CHAMPIONNATS CANADIENS AUX… BERMUDES
Par ailleurs, la série des Championnats canadiens se poursuit cette semaine aux Bermudes avec la présentation de celui en équipes de la PGA du Canada.
Une bourse de 90 000 $ offerte par Nike est mise en jeu de mardi à jeudi sur le parcours Mid Ocean avec une formule différente chaque jour, soit meilleure balle, coups alternés et « Vegas ».
La paire du club Ki-8-Eb formée de Luc Boisvert et Louis-Pierre Godin est de retour après avoir pris le 2e rang l’an passé.
Il faudra aussi surveiller le titulaire individuel de la PGA du Canada, Marc-Étienne Bussières, de LongChamp, et Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, qui sont aussi au nombre des inscrits.
Ce séjour est le premier de deux aux Bermudes d’ici la fin de l’année. Le Championnat Titleist des pros de club aura lieu au club Port Royal à la fin novembre.
TRIPLE BOGEY
À un employé trop zélé du club de golf (ontarien) qui a fait déplacer de la salle à manger une femme parce qu’elle allaitait son bébé. On lui a demandé de se rendre au sous-sol avec le nourrisson.
La direction s’est excusée, mais quand même!
Les deux René, Gilles Gareau, nos Québécois à l’étranger et plus
C’est la période des hommages de fin d’année comme nous le rappelle très bien la controverse soulevée par l’attribution du prix Nobel de littérature pas tant contre Bob Dylan comme contre le comité qui l’a choisi.
À la différence de Dylan, René Noël fait l’unanimité dans l’obtention de deux prix plutôt qu’un.
Commençons par ce qu’on va nommer celui de la continuée pour le besoin d’identifier le mérite.
Plein de clubs de golf ont connu une meilleure saison que les précédentes. Même si la très belle température a aidé, félicitons l’ensemble des administrateurs pour leur gestion.
René Noël avait, lui, un défi aussi particulier que délicat.
Cette année était la première après le décès de René Angélil.
Malgré que la transmission des pouvoirs des entreprises de Céline et René à Aldo Giampolo se soit très bien faite côté golf au point qu’on peut parler d’harmonie au Mirage, des rumeurs ont circulé sur l’avenir du dossier.
Or, celles-ci se sont transformées en de très heureuses nouvelles en double.
Après avoir entrepris 2016 en recrutant 82 nouveaux membres au printemps, voilà que le Mirage enchaîne cet automne avec un investissement majeur pour des travaux entrepris depuis le début de la semaine.
Des verts (trois) seront refaits, les contours remodelés et le sable sera changé dans les fosses. Le vestiaire des dames sera modernisé, un centre d’analyse Callaway unique sera aménagé, les chapiteaux rafraîchis et quoi encore.
On parle de l’injection de deux millions de dollars échelonnée sur une période de trois ans.
Vrai que René Noël a toujours su bien s’entourer avec Debbie Savoy-Morel, Colin Deschamps ainsi que le duo Nicolas Burns et Mario Julien, ce qui est à son honneur, mais ce nouvel élan financier est avant tout un signe très positif du futur que compte se donner le Mirage. Tant mieux.
Pas de doutes, il est sûr que René Angélil serait bien heureux de voir la manière que son « champion » au golf effectue cette robuste continuité.
Non, je ne suis pas membre au Mirage, mais oui, je suis un ami de René Noël depuis notre enfance comme cadet au club Shawinigan-Sud (maintenant Le Memorial) avec Gilles Bourassa comme mentor, ce que j’admets sans le moindre sentiment de favoritisme.
Un, qui n’est pas fier de compter des « gagnants » dans son entourage, et deux, la réussite de René a été reconnue par l’industrie pas plus tard que la semaine dernière.
René et Gilles Gareau ont été honorés par leurs pairs, lors de l’exposition annuelle ProGolf au casino de Gatineau.
Les deux appartiennent au club des précurseurs à plusieurs égards.
Si René a été le premier professionnel de club à troquer les bâtons pour se spécialiser dans le rôle de directeur général d’un club sélect à Rosemère d’abord, Gilles, un autre modèle de carrière, a également été des pionniers. Après avoir longtemps été pro à Rosemère, il a acheté le parcours de Bonniebrook, qu’il a allongé à 18 trous qu’il a plus tard ceinturé d’un développement résidentiel.
Toujours est-il que la paire avait eu avant cela le fakir et vision de lancer ensemble ProGolf, une coopérative d’achats qui a donné aux pros un levier de négociations face aux géants manufacturiers.
Pour donner une idée de l’impact du duo Noël-Gareau, le président actuel, Claude Gamache, révélait récemment que les Boutiques Pro Golf avaient défoncé le plafond des 20 millions de dollars en chiffres d’affaires cette année.
LE 19e TROU
À la barre de Golf Québec, Marcel-Paul Raymond tient lundi sa journée du président au Blainvillier… Homme d’affaires très connu à Magog, Sylvain Cournoyer, du Liquor Store, a effectué le voyage en Bulgarie afin de servir de cadet à son ami Marc-Étienne, où il a pris la 3e place au championnat d’Europe… Après son quatrième titre provincial, le collège André-Laurendeau tente de remporter celui des collègues canadiens à l’Île-du-Prince-Édouard. Un protégé de Daniel Langevin, de l’U. de M., Benoît Lemieux est l’entraîneur… Dans les très navrantes nouvelles, l’ex-premier ministre de l’Alberta, Jim Prentice, revenait d’une partie de golf lorsque lui et trois autres occupants ont perdu la vie dans l’écrasement de leur avion-réacté dans la région de Kelowna.
POST SCRIPTUM
Après les éloges, mentionnons que René Noël ne chante pas mieux que… Bob Dylan!
DIRECTION QUALIFICATIONS POUR SARA-MAUDE JUNEAU ET ANNE-CATHERINE TANGUAY
Le calendrier est maintenant histoire du passé au circuit Symetra. Lors du dernier tournoi à Longwood, en Floride, au cours de la fin de semaine, Sara-Maude Juneau (71-68-67-74) a pris la 21e place et Anne-Catherine Tanguay (72-73-76-70) la 53e à +7.
Puisque qu’elles ont terminé respectivement 36e et 59e dans les gains avec 22 186 $ et 14 682 $ et que seules les dix premières accédaient directement à la LPGA en prévision de 2017, Sara-Maude et Anne-Catherine doivent se soumettre aux qualifications automnales pour la suite afin d’accéder aux ligues majeures du golf féminin.
LEE PASSE ALORS QUE CORNELLIER DEVRA PATIENTER
Ajoutez le nom du Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee à celui de Raoul Ménard parmi les Québécois qui seront de la deuxième des trois étapes des qualifications du circuit Web.com, porte d’entrée à la PGA.
Lee a aisément mérité sa place la semaine passée à Callaway Gardens, en Géorgie, pour le prochain test à la fin octobre ou au début novembre selon les assignations à venir de la PGA.
Grâce à une fin canon, Lee a terminé 10e, cela à seulement deux coups du sommet au classement final.
Après des cartes de 71 et 72, il a enchaîné avec 69 et 67 en deuxième moitié pour un cumulatif de -9 au terme des quatre jours.
Il fallait un total de -4 pour progresser.
Originaire de la Corée, Beon Yeong Lee a brillé tôt en quatrième journée grâce une séquence de cinq oiselets consécutifs du 3e au 7e.
Jean-Philip Cornellier, de Knowlton, a eu moins de veine à la sélection de Dotham, en Alabama, suite à ses pointages de 77, 76, 75 et 71 pour un combiné de +11. Il fallait -1 afin de pouvoir poursuivre. Il devra donc patienter un an pour sa prochaine chance.
Raoul Ménard, d’Ange-Gardien, avait déjà mérité son ticket il y a trois semaines en terminant 15e à -9 au Nevada.
À la prochaine…
Bussières parmi les meneurs au Championnat d’Europe en Bulgarie
Détenteur du Championnat de la PGA du Canada qu’il a dominé à Victoria, en Colombie-Britannique, Marc-Étienne Bussières va très bien à celui d’Europe présentement en cours à Pravets, en Bulgarie.
À mi-chemin, le Sherbrookois d’adoption associé au club LongChamp déteint le 4e rang.
Deux cartes de 69 ne le placent qu’à trois coups de Ralph Miller, des Pays-Bas, le meilleur à -9 en vertu de son 67 à sa deuxième sortie.
Bussières est revenu en force en concluant avec 33 après avoir égalé la normale 36 en première moitié.
Il est invité en Europe suite à son titre canadien qu’il a obtenu en balayant au début de l’été les préliminaires et le championnat lequel a été disputé selon la formule de jeu par trous au volet du championnat.
Une bourse de 10 000 euros sera décernée au vainqueur en Bulgarie.
NOS QUÉBÉCOIS AUX SÉLECTIONS WEB.COM
Aussi au calendrier cette semaine, la suite de la première des trois étapes de qualifications au Circuit Web.com.
Le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee a inscrit 71 et occupe le 18e rang à Callaway Garden, en Géorgie.
Jean-Philip Cornellier, de Granby, a dû se contenter de 77 pour le 65e échelon, à Dothan, en Alabama.
Coup de chapeau à l’Albertain James Love, en feu lors de l’ouverture mardi en enregistrant un éblouissant 59 (-12) à St. George, dans l’Utah.
Tiger, Matthew, Monsieur golf d’automne et plus encore
Ce qui s’annonçait la semaine des retours avec Carey Price qui reprend sa place devant le filet pour un match officiel du Canadien et Tiger Woods au tournoi Safeway jusqu’à ce que celui-ci annonce lundi son désistement.
Puisqu’il n’y a pas de Coupe du monde et de matchs préparatoires au golf pour mesurer le niveau, l’intérêt des amateurs était immense afin de pouvoir constater où se situe le niveau depuis août 2015.
En plus du tournoi Safeway, il s’est désisté de l’Omnium de la Turquie et espère maintenant être prêt pour son tournoi Hero en décembre.
Laissons le temps faire son œuvre. Quoique son absence s’avère décevante , la décision reste la meilleure.
Trop souvent dans le passé , Tiger Woods a précipité ses retours en revenant avant d’être complètement guéri. Il fait bien maintenant d’attendre qu’il soit à 100% sinon quel est le plaisir du public de le voir éliminé après deux jours.
OURAGAN MATTHEW
Le vilain de la semaine est certes Matthew. Quoique rien n’égale la catastrophe humaine qui a frappé encore à Haïti, le golf a écopé avec l’annulation de tournois.
L’abandon le plus important de la semaine dernière a été le Championnat de fin d’année au Circuit Web.com à Atlantic, en Floride, pour déterminer les 25 premiers sur l’ensemble du calendrier qui graduent à la grande PGA.
La bonne nouvelle est que Mackenzie Hughes et Brad Fritsch (un golfeur d’Ottawa, qui a fait son apprentissage au Québec dans les rangs amateurs et juniors) graduent dans les ligues majeures pour y rejoindre Graham DeLaet, David Hearn et Adam Hadwin chez les Canadiens.
Le malchanceux est certes Rob Oppenheim. Comme l’Américain termine 26e, il devra faire ses classes l’an prochain en raison d’un écart de seulement 392 $.
Camilo Villegas, Erik Compton et Stuart Appleby sont parmi les noms connus qui ont raté le test. Rory Sabbatini a, lui, réussi.
Aussi au programme, l’avant dernière étape de la série Symetra à Longwood, aussi en Floride, a également été annulée.
On recommence cette semaine au même endroit, le site prévu de Daytona étant trop amoché. Les dix premières accéderont directement à la LPGA.
L’Ontarienne Augusta James joue gros en 13e position avec 63 021 $ alors que le chiffre magique provisoire est de 64 950 $.
Chez les Québécoises, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay devront toutes deux faire un détour par les qualifications automnales. Elles se situent en 36e et 59e places avec respectivement 22 186 $ et 14 682 $ en banque.
ANDRÉ MALTAIS ET LA PASSION DU GOLF D’AUTOMNE
En ce début des éliminatoires du baseball menant à la Série mondiale à la fin du mois, il est important de mentionner que Reggie Jackson ne possède pas l’exclusivité du surnom « Monsieur Octobre ».
Avec ses bâtons et sa grande implication, André Maltais a absolument droit au partage du titre avec la grande étoile de la balle.
Si la PGA présente les coupes Ryder ou des Présidents selon les années impaires et paires, il existe ici plein de compétitions du genre en équipe chaque automne.
Il y a la Coupe Québec-Ottawa-Ontario lancée par André Maltais, André Harvey et Dave Clayton il y a neuf ans.
Toujours au circuit fin de saison, il faut ajouter la rencontre Québec-Ottawa créée par nos deux André, Maltais et Harvey.
Il devient tout à fait juste d’évoquer la tradition à propos de la compétition entre les pros des rives Nord-Sud avec les équipes dirigées par Roger Bouchard et Tom Bissegger. Qui a lancé le concept, pensez-vous?
André Maltais (encore) et le très regretté André Gagnier ont institué la toute première présentation, laquelle a célébré son 25e anniversaire l’an dernier au club Waterville.
En passant, une sculpture du champion golfeur Adrien Bigras est remise aux vainqueurs.
Très malheureusement, la Coupe Titleist Québec-Ontario disparaît cette année. Rien à voir avec les bases solides mises en place par André Gagnier et Al Balding, une des grandes gloires du golf canadien, avec le support total de Max Oxford. L’arrêt est davantage en raison de la période difficile de la PGA québécoise.
Cela dit, vous aurez deviné que c’est un euphémisme de préciser qu’André Maltais adore le golf de fin de saison avec la couleur des arbres et la fraîcheur de l’air.
L’ancien pro de Laval-sur-le-Lac, de même que proprio de Waterville et un parfait gentilhomme sur les parcours est irréductible du golf d’automne.
Libéré des recherches et de la rédaction de son livre sur Jules Huot, il foulait encore les parcours avant Noël l’an dernier et un de ses partenaires de jeu, Michel Robert, lui a tapé un 29.
À bien y penser, pas vrai qu’André Maltais mérite encore plus le titre plus général de « Monsieur golf d’automne »!
LA PROLONGATION DE TROP POUR HUGO
Hugo Bernard a repris là où il avait laissé chez les universitaires américains.
Le Canadien champion chez les Américains s’est brillamment racheté avec 66 et 65 pour sceller à -11, malgré 74 en ouverture au tournoi de Reunion, en Floride, pour remonter en première place avant de s’incliner en prolongation.
Hugo avait remporté, en mai dernier, les doubles honneurs de la NCAA division II, en solo et avec l’université de Saint Leo.
MAX GILBERT VICTIME DU BRIO
Les qualifications en cours pour accéder aux grands circuits l’an prochain sont cruelles et Max Gilbert en est la preuve.
Malgré son très honorable cumulatif de -4 en vertu de ses cartes de 71,71, 72 et 70 à Lakeland, en Floride, la semaine dernière, Max n’a pu faire sa place en vue de la deuxième des trois étapes, ce qui dit tout du calibre relevé.
Avec son 38e rang, il a été écarté par quatre coups. Il fallait -8 pour poursuivre dans un festival d’oiselets avec trois joueurs ayant scellé à -18.
Dommage pour Max, qui a connu un très bon été au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada avec des 4e et 11e positions et neuf épreuves complétées sur douze lui ayant valu une moyenne de 69,77.
En prenant le 15e échelon à – 8 à Dayton, au Nevada, à la fin septembre, Raoul Ménard a sécurisé sa participation pour la phase II à la fin octobre ou début novembre selon ce que décideront les autorités de la PGA.
OFFRES D’EMPLOI
Dans les postes à combler, l’Association des directeurs généraux des terrains du Québec annonce que Cowansville et Farnham sont à la recherche d’un administrateur.
ÉCHOS DU 19e
Les clubs Pinegrove (Rémi Bouchard), Continental (Christian Manègre) et Montebello (Sylvain Courcelles) ont pris les 9e, 12e et 17e rangs à la finale du Championnat canadien Hyundai à Lookout Point, en Ontario… En raison du nombre limité des inscrites, Maude-Aimée LeBlanc n’était pas des participantes à Taiwan, où s’est arrêtée la LPGA le week-end dernier. La Corée suit au calendrier à compter de jeudi.
Recherché : un investisseur dans l’avenir du golf
Certains utilisent le mot « commandite ». Je préfère parler d’un investissement dans l’avenir du golf.
Pour être précis, il s’agit du programme Premiers élans de Golf Canada.
De dire Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada : « Premiers élans est un éventail de programmes nationaux juniors qui sont les assises mêmes d’un système de développement du golf au Canada. Tous les programmes ont été mis au point à la lumière du guide Développement à long terme du joueur. Chaque volet de la famille Premiers élans vise un objectif un peu différent de façon à soutenir l’apprentissage du golf et à y exceller.
« Grâce à nos commanditaires précédents, nous avons pu fournir gratuitement toutes ces ressources à des établissements et à des professionnels de golf. »
La mention « commanditaires précédents » nous amène au thème d’aujourd’hui.
Depuis 1996, plus de trois millions de jeunes Canadiens ont participé aux activités du programme Premiers élans CN grâce à la généreuse commandite de la compagnie de chemins de fer en appui aux initiatives diversifiées de développement du golf.
Après plus d’une décennie de financement de programmes variés, la commandite du Canadien National se terminera à la fin de cette saison et Golf Canada est à la recherche de nouveaux appuis de la part du monde des affaires canadien pour poursuivre cette admirable initiative.
« Le CN s’est montré un partenaire admirable qui a partagé notre vision d’initier au golf des enfants de partout au Canada, déclare Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada. Nous avons été vraiment choyés d’avoir ces gens à nos côtés, ces 10 dernières années, et nous leur sommes profondément reconnaissants de leur engagement en appui à toute la gamme des programmes offerts dans le cadre de Premiers élans. »
Les programmes Premiers élans aident les jeunes golfeurs à acquérir les habiletés techniques, les attitudes appropriées et la confiance en soi leur permettant de réussir sur le parcours, tout en leur enseignant des leçons de vie positives pour réussir hors parcours. Grâce à ces programmes, en proportions presque égales, les garçons (55%) et les filles (45%) apprennent l’intégrité, l’honnêteté, l’esprit sportif et le sens des responsabilités.
L’envergure et la profondeur de Premiers élans sont remarquables : cela va des très jeunes enfants aux compétitions amateurs de haut niveau.
Au moins 500 établissements offrent des programmes Premiers élans dans 10 provinces. En outre, plus de 63 000 enfants ont été initiés au golf grâce à quelque 2 000 cours mobiles partout au pays. Cette année, 7 300 jeunes ont participé aux activités Apprendre à jouer sur 200 sites. Autre élément de la gamme Premiers élans, le programme Golf en milieu scolaire est implanté dans près de 3 000 écoles primaires et secondaires, en partenariat avec Éducation physique et santé Canada, afin d’initier plus de 348 000 enfants par année au golf.
Six Championnats Premiers élans CN sont organisés chaque année, des tournois de deux jours où les jeunes les plus prometteurs découvrent la compétition de haut niveau et d’où ont émergé quelques-uns des meilleurs talents canadiens comme Brooke Henderson, Maude-Aimée LeBlanc, Graham DeLaet et Nick Taylor, entre autres.
« Ce serait bien si nous trouvions un seul commanditaire en titre pour tous les programmes Premiers élans, mais nous sommes ouverts à tout intérêt manifesté par des commanditaires désireux de soutenir quelque portion du programme que ce soit, ajoute Roth. L’impact de Premiers élans a été formidable jusqu’ici et nous voulons que ça se poursuive sur la même lancée, pour que l’avenir du golf, au Canada, continue de briller. »
Il n’est pas facile de trouver des secteurs où le rendement des investissements est garanti. Premiers élans constitue l’exception.
Encore une fois, le temps est venu pour les entreprises canadiennes de prendre le départ.
Coupe Ryder et autres nouvelles
Très franchement, la Coupe Ryder des Américains méritée dimanche au compte de 17-11 était réglée depuis samedi lorsqu’ils se sont emparés d’une avance de 9,5 à 6,5 dans les matches en paires.
Vous direz que les Européens avaient réussi le miracle de remonter un déficit 6-10 à Medinah en 2012. On appelait justement cela un miracle parce que c’est un rarissime.
J’ai toujours doublement apprécié le capitaine Darren Clarke comme joueur et personne pour sa façon de se redresser après les aléas de la vie, mais je comprends plutôt mal qu’il n’ait pas retenu Paul Casey, qui a été le plus performant ou très certainement le plus régulier en septembre pour préférer Lee Westwood visiblement aux nerfs usés.
Pas sûr non plus que l’idée samedi après-midi de briser le spectaculaire duo Garcia-Cabrera Bello était la bonne.
Cela dit, jamais un capitaine n’a enregistré un point officiel au tableau.
J’ai toujours favorisé les Européens et la fin de semaine n’a rien changé, mais après trois défaites successives et six lors des sept dernières coupes, force est d’admettre que les USA méritaient un premier triomphe depuis 2008.
Ceci n’est pas un propos axé sur les sentiments, mais la logique.
Avec cinq joueurs parmi les dix premiers au monde, jamais les Américains n’auraient dû être dominés, lire malmenés, de la sorte aussi souvent et longtemps, avant ce week-end.
Je sais, je sais. L’attitude du public américain n’a pas été édifiante, disons poliment. Cette chronique n’en pas une d’étude sur la société sauf que le sport est un grand miroir et ce que l’on a vu explique très possiblement d’autres choses étranges qui se passent chez nos voisins.
Enfin, bravo à Davis Love III et on a déjà hâte dans deux ans. La prochaine Coupe Ryder aura lieu au Golf National, situé à 24 kilomètres de Paris.
MAUDE-AIMÉE LEBLANC PLUS INTERNATIONALE QUE JAMAIS!
La conclusion n’a pas été celle escomptée pour Maude-Aimée LeBlanc à son premier voyage en Chine.
Après des cartes de 72 et 66 à la classique Reignwood à la LPGA qui l’ont placée 7e en cours de la deuxième journée, elle a dû se contenter de 76 et 73 (avec un triple bogey le jour final) pour glisser 42e.
La normale y était de 73 et Maude-Aimée a donc complété à -5.
Cette participation aux rondes du week-end est sa 11e consécutive, cela avec la particularité d’être survenue dans six différents pays, soit les États-Unis et le Canada évidemment, mais aussi les Bahamas, l’Angleterre , la France et maintenant la Chine.
Le golf féminin poursuit sa tournée asiatique à Taiwan cette semaine.
Toujours du côté positif, notre globetrotteuse a obtenu un chèque de 10 097 $ (les bourses sont versées en devises américaines même en Chine) ce qui porte ses gains de l’année à 160 697 $ en 80e place très exactement chez les boursières pour deux autres sommets personnels.
La Coréenne In-Kyung Kim a remonté le peloton avec son 66 au sprint pour un combiné de -24 lui valant 315 000 $ et la surdouée canadienne Brooke Henderson a fini 4e à -21 après son dernier effort ce qui lui rapporte 97 287 $.
ANNE-CATHERINE TANGUAY ET L’ART DE BIEN SE GARDER OCCUPÉE
Quoique son statut de joueuse de remplacement à la LPGA ne lui permet pas de participer au segment asiatique en cours, Anne-Catherine Tanguay ne chôme pas pour autant.
Elle en a profité pour retourner à la série Symetra, où des comptes de 71, 71 et 70 pour un total de -4 lui ont permis de partager la 4e position au tournoi Murphy USA El Dorado, en Arkansas.
Meneuse dans les bourses de l’ensemble de l’année, la Suédoise Madelene Sagstrom est sortie victorieuse à – 8. Augusta James a été la meilleure Canadienne en complétant à -5.
Après deux pointages de 76, Sara-Maude Juneau a égalé la normale 72 en toute fin pour remonter de la 56e à la 34e place.
Deux rendez-vous en Floride sont à disputer avant la fin du calendrier.
PHASE 1 RÉUSSIE POUR RAOUL MÉNARD
Dans les autres très bonnes nouvelles du Québec en provenance de l’extérieur, il faut ajouter le séjour de Réal Ménard à Las Vegas.
Il n’y était pas là pour des spectacles, mais afin de participer à la première des trois étapes des qualifications d’automne du circuit Web.com qu’il a réussie haut la main.
L’ancien double champion du Québec chez les amateurs et les juniors auparavant de même que de la conférence Atlantic à ses années à la NCAA a enregistré des pointages de 70 69, 70 et 70 sur le parcours Dayton Valley pour une performance de -9 et, très important, le situant 15e au classement final.
Or, les 24 premiers accédaient à la phase II plus tard en octobre ou au début novembre selon l’horaire à déterminer par la PGA. Le processus est long. La finale suivra à la mi-décembre à Winter Haven, en Floride.
À la fin juillet, Raoul, diplômé de l’université de la Caroline du Nord, avait enlevé la palme de l’Omnium du Sud de l’Ontario en vertu d’un éblouissant combiné de -24 incluant deux comptes non moins scintillants de 63.
Eric Hawerchuk, vainqueur de la Coupe Canada à Victoriaville en août dont le père Dale est une ex-étoile de la LNH, était aussi de cette sélection de Las Vegas. Il n’a toutefois pas réussi le test en complétant à +2 pour le lointain 53e échelon.
Max Gilbert est aussi des aspirants, mais n’a pas encore entrepris sa mission.
LE ROUGE ET OR À SURVEILLER
Même en octobre, la série des Championnats provinciaux se poursuit avec les universitaires qui ont entrepris dimanche le leur qui se poursuit jusqu’à mardi la durée étant de 54 trous.
Puisque l’organisation a été confiée à l’UQTR, les honneurs sont débattus au Ki-8-eb.
Le Rouge et Or part bien sûr nettement favori compte tenu des résultats des premières étapes. En plus d’être indélogeables chez les hommes, leurs filles sont devenues redoutables.
En terminant, un coup de chapeau au populaire pro Luc Boisvert et tous les membres pour la générosité de leur terrain. Il s’agit quand même du deuxième championnat provincial sur leur site cette saison en ajoutant les séniors au mois d’août.
ADIEUX ARNIE!
Les funérailles d’ Arnold Palmer auront lieu mardi chez-lui à Latrobe, en Pennsylvanie. On vous invite notre hommage au roi.
En plus du hockey, Lionel Duval a été associé au golf
Avec raison, Lionel Duval a considérablement été identifié à « La Soirée du hockey » dans les nombreux hommages suite à son décès à l’âge de 83 ans.
Descripteur surtout à la radio, il aura bien relevé le défi à la télé qui consistait de mener les entrevues, ce qui était nouveau à l’époque.
Peu habitués à la caméra à l’époque, les joueurs pouvaient répondre, oui, non et il faudra voir aux trois premières questions. Une fois cela dit, on remplit alors comment les autres quatre minutes et demie, ce que Lionel est toujours parvenu à bien faire.
Outre tous les samedis qu’il est venu passer avec son veston bleu poudre dans nos salons en épiant le Canadien pendant plus de 30 ans, Lionel a décrit les Mondiaux de cyclisme à Montréal et les Jeux olympiques en ajoutant l’aviron et le vélo.
Le golf est un autre sport auquel il a été associé.
« La dernière fois, c’était à l’Omnium canadien à Glen Abbey (Oakville) avec René Lecavalier dans la tour du 18e, Lionel au dernier par 3 (le 15e) et moi entre les deux au 17e », se souvient très bien Claude Quenneville.
Lionel a fait plusieurs Omniums.
Comme le golf se joue le jour et qu’il faut se restaurer le soir, j’ai eu le privilège de côtoyer les noms précités en ajoutant Richard Garneau, Camille Dubé, Jean-Maurice Bailly, Pierre Dufault, Winston McQuade et Raymond Charrette, l’animateur de « Tous pour un » étant un grand mordu de golf, étant membre à Rosemère avec Lecavalier.
Michel Quidoz, Jacques Primeau et Ronald Corey ont été ses réalisateurs avec Luc Brien à l’analyse et Jacques Barrette à la recherche et aux autres pointages.
Pour un jeune de Shawinigan-Sud, c’était gros.
La vie a fait que nos chemins se sont recroisés par la suite comme chroniqueur-télé, ce qui a permis de garder le contact.
Lionel était immensément une personne simple et attachante. Il était content de voir le public. Il s’arrêtait toujours pour dire bonjour et répondre aux questions.
Natif de Bromptonville (Sherbrooke), il est arrivé à Montréal en 1964 après avoir fait radio et télé à Hull (Gatineau). Lionel Duval a pris sa retraite à 60 ans. Il est décédé de la maladie de Parkinson.
Le golf offre ses condoléances à son épouse Françoise et aux trois enfants.
Arnie a démocratisé le sport comme aucun
La grande « faucheuse » peut-elle prendre une pause, SVP! Après « The Greatest » Muhammad Ali, voilà que le sport perd son « King », ce qui est trop lourd comme deuil en si peu de temps.
Le golf a eu son lot de champions avec Walter Hagen, Byron Nelson, Ben Hogan et Jack Nicklaus avant Tiger Woods, mais personne n’aura autant changé son milieu qu’Arnold Palmer.
Arnie a démocratisé le sport comme aucun.
Le véritable déclencheur du boom du golf n’a pas été Tiger, mais Arnie dans les années 1960 et 70. Il a sorti le golf du « clubhouse » des riches pour le transporter directement dans les salons de l’ensemble de la population américaine, notamment avec la place grandissante de la télé.
Arnie possédait un panache sans pareil en poussant son jeu à la limite du risque et plus encore avec sa fin d’élan en spirale. Et que dire de son sens du dramatique!
« Arnie est comme… Jack Dempsey avec un rival dans les câbles, Hank Aaron sur une balle rapide avec le compte complet de trois balles et deux prises, Rod Laver sur un point de set, Joe Montana sur une passe-suicide avec une minute au cadran ou A.J Foyt avec un tour à faire pour rejoindre le meneur », a déjà écrit très judicieusement Jim Murray, chroniqueur du Los Angeles Times.
VISITE À LACHUTE
Parmi les privilèges de la vie, je vais faire des envieux en racontant que j’ai eu le double privilège de rencontrer Muhammad Ali et Arnold Palmer dans des événements privés.
Il faut savoir que le golf canadien a toujours occupé une place spéciale chez Arnie.
Alors jeune marié, c’est en 1955 qu’il a remporté à Scarborough, en Ontario, son premier titre professionnel dans le cadre de l’Omnium canadien. On connaît la suite historique.
Il est revenu souvent, notamment à Lachute au milieu des années 70.
J’avais eu l’information d’une ronde intime avec son ami Paul Paré, alors président d’Imperial Tobacco, de Luc Brien et Armand Torchia que je salue.
Gary Taylor était le fier cadet de la « Légende ».
Le choix de Lachute n’avait rien à voir avec le fait que Lachute soit situé à une normale cinq en distance (ou presque) de Mirabel, où Arnie, un passionné d’aviation, pouvait poser son appareil qu’il adorait piloter.
Transformer Lachute en Glen Abbey du Québec et donc en faire une site permanent de l’omnium canadien était dans l’air.
Jamais l’Omnium canadien ne serait disparu de l’écran radar au Québec comme en ce moment-ci…
LE RESPECT DU PUBLIC
En montant aussi haut que le golfeur-président des États-Unis Barack Obama, les hommages ne finissent plus pour Arnold Palmer.
On évoque ses 62 victoires, y compris sept au grand chelem dont quatre à Augusta, mais les propos sont très nombreux et élogieux, sur la puissance de sa personnalité.
«La présence d’Arnold a changé le golf à elle seule», a dit son ami Jack Nicklaus.
Dans un excellent montage fait sur GolfWeek, Adam Schupak a multiplié les commentaires, dont les plus vibrants n’ont rien ou si peu à voir avec les « birdies ».
« Sans Arnold à qui on doit la relance, nous serions tous entassés en ce moment dans une cabane dans le fond du terrain », a déjà déclaré Nick Faldo à l’Omnium britannique.
« Il aurait même été impossible de gagner notre vie au golf si Arnie n’était pas passé avant nous », de mentionner Mark O’Meara.
Enfin, le plus vrai de tous : On ne sera jamais assez reconnaissant envers Arnie qui nous a montré à enlever notre casquette en entrant au pavillon et de toujours regarder les fans droit dans les yeux », a très joliment retransmis Brad Faxon comme message.
AUTRE ANECDOTE QUÉBÉCOISE
Arnold Palmer sera resté l’ami du golf jusqu’à sa fin à 87 ans.
L’hiver dernier, je croise au bureau de postes Bill L., membre à mon club qui a connu jadis le disparu dans son rôle de vice- président d’une grande compagnie aux États-Unis qui commanditait le golf. Dans ses mains, il tient une grande enveloppe, d’où il sort une photo dont il est très fier.
Dans un coin, il y a une dédicace autographiée avec des lettres bien stylisées.
«J’ai demandé à Arnold s’il pouvait signer ceci pour XXX (on taira le nom) dont c’est l’anniversaire», m’explique Bill L.
Merci infini à Arnie d’avoir été… Arnie!