Ne manquez pas la prochaine émission de « Au 19e »
C’est vendredi après-midi, à 16h30, que sera présentée la 14e de la série de 18 émissions d’Au 19e sur les ondes de RDS. Animée par Michel Lacroix, cette émission d’une demi-heure est consacrée exclusivement au golf.
Cette semaine, on pourra y voir, entre autres, des entrevues de François Gagnon et de Jean-Sébastien Légaré avec Michael Breed, de Golf Chanel, et le golfeur québécois Yohann Benson.
François Gagnon rencontre également l’ancien entraîneur-chef Jacques Demers, alors que Daniel Caza vous fait découvrir Golf Québec, qui a récemment remporté le « Maurice » de la fédération par excellence en 2013.
Le professionnel Jean-Sébastien Légaré, pour sa part, est à la tête de la chronique « Le conseil du pro », tandis que Pierre Couillard, chef département équipement chez Golf Town Boisbriand, vous parle d’équipement de golf.
En terminant, Marie-Christine Beaudry vous fait découvrir le Club de golf Mont Cascades, en Outaouais.
Cette émission sera présentée trois fois en rediffusion, soit le samedi 21 juin (14h30), le dimanche 22 juin (18h) et le lundi 23 juin (9h30).
Ne manquez pas Au 19e, là où vous entendrez les meilleures histoires de golf !
Omnium canadien RBC : un autre club québécois dans la mire de Golf Canada
Entre les omniums américains masculin et féminin, je me permets de prendre une pause, afin de parler de l’Omnium canadien RBC.
Après tout, le retour du 21 au 27 juillet des pros du Circuit de la PGA s’avèrera le premier au Club de golf Royal Montréal et au Québec depuis 2001. Cette attente a été si interminable que l’ère de Glen Abbey donnait l’impression de transformer notre championnat national en « Toronto Open ».
L’idée de jaser de notre omnium unifolié tient du fait qu’il ne faudra pas attendre un autre 13 ans avant de revoir la PGA faire un saut au Québec.
Des sources très fiables indiquent le prochain retour au Québec aura lieu prochainement avec le support entier de Golf Canada et d’un commanditaire majeur.
Que dire de 2016 ou de 2017 au plus tard?
Un club prestigieux manifeste un intérêt indéniable envers l’Omnium canadien.
À quel endroit?
Il ne s’agit pas du Royal Montréal, qui a fait plus que largement sa part au fil des décennies, quoi que le site soit localisé dans le secteur avoisinant.
On connaît le nom de l’endroit qui a manifesté sa volonté et on laissera aux administrateurs le soin de faire leur travail loin des réflecteurs pour le moment, ce qui est tout à fait logique et légitime.
Mais sachez que le dossier ne cesse de progresser.
La preuve que le club en question tiendra un grand sondage auprès de ses membres cela aussitôt qu’à compter de ces jours-ci suffit pour montrer le très sérieux d’une opération.
Bien sûr qu’on vous tient au courant du dossier.
Citation de la semaine
« Nous avons tous joué pour la deuxième place en fin de semaine », a si bien résumé Erik Compton au sujet de l’Omnium des États-Unis.
Histoire de cœur…
Qui a dit qu’il n’y avait pas eu d’émotions cette année à l’Omnium des États-Unis, à la suite de la victoire de Martin Kaymer par huit coups?
Très franchement, la deuxième place d’Erik Compton sur un pied d’égalité avec Rickie Fowler sera un des moments forts lorsque viendra le temps de faire bilan de l’année.
Lorsqu’on pense que Compton a subi deux transplantations cardiaques, on se dit que la victoire de sa vie dépasse celles du sport!
L’Omnium de l’Europe?
L’Omnium des États-Unis porte de moins en moins son nom en regardant la liste de champions.
Ce succès de l’Allemand Kaymer était la quatrième de l’Europe depuis Tiger Woods, en 2008, faisant suite à ceux des Irlandais du Nord Graeme McDowell et Rory McIlroy, de même que l’Anglais Justin Rose, l’an dernier.
À RDS pour y rester
Même si l’Omnium américain quitte maintenant NBC après vingt ans pour aller à Fox l’an prochain, RDS demeurera le diffuseur au Québec pendant encore très longtemps.
Le diffuseur et la USGA viennent de prolonger leur entente jusqu’en 2022.
Question Michel Lacroix : cela nous donnera quel âge, mon ami, à la fin de l’entente?
Omnium canadien RBC, la suite
Place, ce lundi, à la qualification de l’Omnium canadien RBC au club Elm Ridge.
Par ailleurs, des annonces suivront mercredi au club Royal Montréal. Y aura-t-il une invitation spéciale à un Québécois dans le lot?
Bonne fête, Papa!
Le père joue un rôle unique dans la vie d’un enfant. Souvent, il occupe une place de choix dans nos coeurs en raison des activités qu’il a partagées avec nous pendant notre enfance. À l’âge adulte, nous chérissons encore plus ces moments inoubliables. Il arrive fréquemment qu’un père initie sa fille ou son fils à un sport, comme le golf, par exemple. Passer quatre ou cinq heures sur le parcours avec son papa, c’est déjà spécial. Mais ça l’est encore plus de grandir aux côtés d’une légende du golf avant de devenir soi-même un professionnel renommé. À l’occasion de la fête des Pères, voici un survol des plus fameux duos père-fils de l’histoire du golf.
Hier
« OLD »TOM MORRIS ET « YOUNG » TOM MORRIS
Tom Morris père, communément appelé « Old » Tom Morris, est l’un des pères fondateurs du golf. Quadruple champion de l’Omnium britannique, l’Écossais a gagné ce tournoi par 14 coups d’avance en 1862; ce record pour un championnat majeur a tenu jusqu’en 2000, année où Tiger Woods a remporté l’Omnium des États-Unis par 15 coups. Il fut aussi un touche-à-tout :concepteur et surintendant de parcours, fabricant de bâtons et de balles, enseignant de golf. Son fils, « Young » Tom Morris, a aussi enlevé l’Omnium britannique à quatre reprises. Il reste à ce jour le plus jeune champion d’un tournoi majeur – il avait 17 ans lors de sa victoire en 1868. Il est mort à 24 ans seulement.
WILLIE PARK ET WILLIE PARK FILS
Willie Park père est également l’un des pères fondateurs du golf. Lui aussi quadruple vainqueur de l’Omnium britannique, il a remporté la toute première édition de ce championnat en 1860 et s’est fait un nom dans la fabrication de bâtons. Son fi ls a été double champion de l’Omnium britannique et l’un des pionniers de la polyvalence au golf : auteur de livres sur le sport, inventeur de bâtons, homme d’affaires et architecte de parcours. Plusieurs parcours canadiens de renom portent la griffe de Willie Park fils.
DAVID BLACK ET KEN BLACK
Les Black forment le seul duo père-fi ls qui soit membre du Temple de la renommée du golf canadien. Né en Écosse, David a émigré en Amérique du Nord avec ses frères pour y devenir professionnels de golf au début des années 1900. Il a été professionnel de club à Ottawa et Montréal avant de s’établir à Vancouver. Son fils Ken a remporté trois fois le championnat amateur de la Colombie- Britannique, ainsi que le championnat amateur canadien de 1939. À 24 ans, il a accompli un exploit qui relève de la légende. Cet amateur a en eff et comblé un défi cit de neuf coups pour remporter à 24 ans le Vancouver Jubilee Open, devançant de trois coups le célébrissime Byron Nelson et devenant le premier Canadien à remporter un tournoi du Circuit de la PGA.
JULIUS BOROS ET GUY BOROS
Bien qu’il ait joint les rangs professionnels à l’âge tardif de 29 ans, Julius Boros a vite rattrapé le temps perdu. Vainqueur de trois championnats majeurs, cet Américain d’origine hongroise a notamment enlevé le Championnat de la PGA en 1968, à l’âge vénérable de 48 ans, un record qui tient bon. Intronisé au World Golf Hall of Fame en 1982, Boros père est mort en 1994. Son fils Guy a tissé certains liens avec le Canada. Ainsi, il a remporté sa seule victoire sur le Circuit de la PGA lors du Greater Vancouver Open de 1996. Il a aussi évolué sur le Circuit canadien pendant quatre ans, notamment en 1991, année où il a dominé le circuit pour les gains en argent.
BOB HITCHENS, DICK BORTHWICK ET GAYLE HITCHENS BORTHWICK
La Saskatchewanaise de naissance Gayle Hitchens Borthwick est entrée au Temple de la renommée du golf canadien grâce à une carrière de compétition qui lui a valu trois titres séniors aux É.-U., des victoires aux championnats amateur et senior canadiens, ainsi que plusieurs titres provinciaux. C’est son père, le pro adjoint de Capilano Bob Hitchens, qui lui avait enseigné le golf, et son jeu a sans doute profi té ensuite de l’influence de son légendaire beaupère, Dick Borthwick, professionnel en chef du Hamilton Golf and Country Club pendant trois décennies et vainqueur du Championnat canadien de la PGA en 1949.
AUJOURD’HUI
Jay Haas et Bill Haas
Neuf fois champion sur le Circuit de la PGA, Jay Haas a évité le couperet à 562 reprises, un record de ce circuit. Champion de la Coupe Ryder et de la Coupe des Présidents, il s’illustre maintenant sur le Circuit des Champions où il revendique 16 victoires. Son fils Bill a été en 2011 le champion de la Coupe FedEx, exploit qui l’a enrichi de la coquette somme de 11 millions de dollars. Il a aussi remporté cinq tournois du Circuit de la PGA. Les Haas sont l’un des deux duos père-fils à avoir remporté le même tournoi du Circuit de la PGA, soit la Classique Bob Hope, gagnée en 1988 par le père et en 2010 par le fils.
Dave Mills et Jon Mills
Dave et Jon Mills appartiennent à une famille légendaire du golf canadien. Dave a travaillé pendant près de 30 ans pour l’Association de golf de l’Ontario avant de prendre sa retraite en janvier 2014 alors qu’il en était le directeur général. Jon a remporté le championnat amateur de l’Ontario en 2001 après avoir obtenu son diplôme de l’Université Kent State (Ohio) en 2000. Il a aussi enlevé la Classique MTS de 2003 sur le Circuit canadien, en plus de signer deux victoires sur l’ancien Circuit Nationwide. Il évolue présentement sur le Circuit Web.com avec un statut « conditionnel ».
Craig stadler et Kevin stadler
En avril dernier, Craig et Kevin Stadler ont écrit une page d’histoire en devenant le premier duo père-fils à participer ensemble au Tournoi des Maîtres. Vainqueur de 13 tournois du Circuit de la PGA, Craig a notamment remporté le fameux veston vert en 1982. Son fils a signé sa première victoire sur le Circuit de la PGA plus tôt cette année en gagnant l’Omnium Waste Management de Phoenix. On le surnomme « Smalrus », un clin d’oeil au surnom de son père, « The Walrus », faisant allusion à sa corpulence et à sa moustache de Gaulois
Robert trent Jones Père et Fils
Pour l’architecture de parcours, la famille Jones est au premier rang. Le père a légué son talent à ses deux fils, Robert et Rees. On dit que Robert Trent Jones père aurait participé à la conception de près de 500 parcours, dont le London Hunt Club, le Capilano de West Vancouver (en collaboration avec Stanley Thompson, le célèbre architecte de golf canadien) et The Marshes, un parcours d’Ottawa qu’il a conçu de concert avec son fils et qui a été parachevé après sa mort en 2000. Entretemps, Robert Trent Jones fils a lui aussi assis sa reputation en concevant notamment le Poppy Hills, en Californie, et le Chambers Bay, dans l’État de Washington, qui accueillera en 2015 l’Omnium des États-Unis.
Gerry McIlroy et Rory McIlroy
Rory McIlroy, le nouvel enfant prodige du golf, a déjà, à 24 ans, remporté deux championnats majeurs et quatre autres tournois du Circuit de la PGA. Il doit en remercier son père Gerry, lui-même excellent golfeur, qui a initié son fils aux arcanes du golf alors que Rory n’était qu’un enfant. Gerry, un maître-golfeur, a déjà gagné le championnat de club du Hollywood Golf Club, en Irlande du Nord.
DEMAIN
Ian Poulter et luke Poulter
Reconnu pour son franc-parler, Ian Poulter est une valeur sûre du Circuit de la PGA. Son fils Luke suivra-t-il ses traces? Âgé de 9 ans, Luke a gagné par sept coups un tournoi U.S. Kids Golf à Orlando plus tôt cette année. Ce jour-là, son illustre père était son cadet et au fil du tournoi, il a transmis quelques gazouillis à ses 1,6 millions d’abonnés sur Twitter.
Bubba Watson et Caleb Watson
Bubba Watson a la larme facile, comme on a pu le constater plusieurs fois à la télévision. Mais aucun de ses triomphes n’a été aussi rempli d’émotion que sa victoire au Tournoi des Maîtres de 2012. Lui et sa femme Angie, une Canadienne, venaient d’adopter leur fils Caleb alors que Bubba était encore en deuil de son père, emporté par un cancer de la gorge. Quant à Caleb, même s’il n’a que 2 ans, il aurait déjà l’étoffe d’un golfeur s’il faut en croire les vidéos que papa a lancées sur YouTube.
Pinehurst, site de l’Omnium des États-Unis 2014…
Pinehurst. Reconnu pour les aiguilles de pins comme l’évoque son nom, ses dunes qui vont jusqu’à se confondre parfois avec les fosses de sable et ses verts d’une fermeté qui rappelle des carapaces de tortue. Sans oublier non plus ses tabliers au gazon rasé bien court, de manière à faire déborder les balles d’un côté ou d’un autre. Bref, le site de l’Omnium des États-Unis 2014 est le plus familier de tous pour les fervents de golf du Québec.
Bien avant que la multiplication des parcours à Myrtle Beach et qu’Atlantic City se donne une vocation golf, c’est au complexe de Pinehurst (huit terrains maintenant) que les mordus de la province se rendaient principalement pour devancer ou prolonger leur saison de golf.
Bâtisseur de l’Association des directeurs généraux et longtemps gestionnaire du Club de golf de L’Épiphanie, Roger Paré aura définitivement été le plus grand ambassadeur de Pinehurst de ce côté-ci de la frontière.
Citation à retenir
« Pinehurst est le plus grand parcours au monde pour l’importance des deuxièmes coups », considère Ben Crenshaw, choisi pour restaurer le site dessiné à l’origine par Donald Ross, en compagnie de l’architecte Bill Coore.
Hommage justifié à René Noël
Encore une fois cette année, la Coupe Debbie Savoy Morel, disputée au club Le Mirage, s’est avérée un immense succès.
En plus d’avoir le souci du détail pour élever la qualité des présentations, Debbie possède aussi cette formidable qualité de la sensibilité et profite de sa Coupe pour honorer des gens qui le méritent.
Le choix de son directeur général cette année, René Noël, est tout à fait justifié. Généreux de son temps, René a été le co-fondateur de la coopérative d’achats Pro-Golf et il a élevé sa profession avec sa réussite comme pionnier à titre pro-administrateur qui a valorisé la PGA du Québec.
Pas plus tard que l’automne dernier, René a également permis d’amasser la somme record de 80 000$ pour la Fédération de golf lors sur tournoi annuel dont il était le président d’honneur le plus impliqué dans les annales.
Bravo, monsieur Noël et gardez la passion!
Un modèle d’intégrité
Quand on apprend l’histoire de Jason Millard, qui s’est lui-même disqualifié de l’Omnium des États-Unis, on n’a que le goût de lui faire cadeau d’une place régulière au sein du Circuit de la PGA.
La chaîne Golf Channel rapporte qu’il y a deux ans, cet Américain a raté la finale des qualifications du Circuit de la PGA par un coup.
Cette année, le golfeur de 24 ans a un statut conditionnel au sein du Circuit Web.com. Il a tenté sa chance en sept occasions lors des qualifications du lundi et n’a pas réussi une seule fois à le faire.
L’an passé, il a perdu son père (et son meilleur ami) qui, à la suite d’un long combat, est décédé de la leucémie à l’âge de 60 ans.
Étant donné qu’il est fils unique, Millard doit s’occuper de sa mère qui, au moment de sa naissance, a reçu un diagnostique de sclérose en plaque. Depuis deux ou trois ans, son état de santé s’est considérablement détérioré et elle ne peut plus marcher. C’est donc son fils qui s’occupe de tout : les traitements de sa mère, ses visites à la clinique médicale et ses médicaments (et ce qu’il en coûte aux États-Unis malgré l’Obamacare), l’entretien, les repas, l’épicerie, etc.
Plus que tout autre golfeur, Millard aurait droit à sa chance de jouer avec les plus grands de la planète, mais il s’est disqualifié lui-même à cause d’un doute qui lui a fait perdre sa victoire en qualification pour l’Omnium des États-Unis. Il s’est disqualifié cinq jours après avoir réussi son dernier coup roulé lui donnant un deuxième score consécutif de 68.
« Ça me trottait continuellement dans la tête, ça me grugeait en-dedans et je me demandais bien quoi faire, a déclaré Millard au sujet du doute qu’il avait en tête. Ça s’est passé tellement vite et, étant donné, que je n’étais pas sûr à 100% de ne pas avoir touché le sable avec mon bâton… »
Millard a ajouté qu’il aurait aimé qu’une caméra capte les images en action pour clarifier nettement la situation. Mais puisqu’il n’y en avait pas et que son partenaire de jeu, Tommy Gainey, ne pouvait pas le voir jouer d’où il était, personne ne peut prouver de son bâton a touché le sable.
Millard s’est donc imposé une pénalité de deux coups qui lui ont coûté la victoire lors du plus important de sa vie.
Quel modèle d’intégrité!
Pourtant, si quelqu’un mérite de voir la chance tourner un jour en sa faveur, c’est bien Jason Millard.
Pourquoi opter pour les établissements de l’ACSC
À l’occasion du Championnat des universités et collèges canadiens, la semaine dernière, j’ai pu m’entretenir avec deux membres de l’équipe nationale amateur, Garrett Rank (diplômé de l’Université de Waterloo) et Chris Hemmerich (diplômé de l’Université de Guelph).
Selon Hemmerich, né à Kitchener en Ontario, sa décision de poursuivre ses études au Canada a été facile à prendre.
« J’ai passé quatre années à Guelph et je ne regrette rien, de dire le diplômé en commerce. J’ai fait comme tous les étudiants d’une université de la NCAA avec en plus le soutien de Ralph Bauer [professionnel de la PGA du Canada], de Golf Canada et de Derek Ingram [entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine].
Et Hemmerich d’ajouter que le programme de golf de l’Université de Guelph est en pleine ascension tout comme, en général, le golf de l’ACSC (Association canadienne du sport collégial).
« À ma deuxième année, le programme a été complètement remodelé, avec un nouveau personnel d’entraîneurs et un professionnel de la PGA du Canada sur place pour nous aider, dit-il. Par la suite, le programme a décollé et j’ai l’impression que cela se produit partout au Canada. »
Âgé de 21 ans, Hemmerich venait de disputer son premier tournoi professionnel, le PC Financial Open, une étape du Circuit de la PGA Canada. Il était parti du bon pied, affichant moins 2 après neuf trous, avant de s’affaisser en commettant trois bogeys de suite en fin de parcours.
Bien qu’il ait été victime du couperet, Hemmerich a retenu les aspects positifs de l‘expérience et en a tiré les leçons.
« Même si vous réussissez sept oiselets et un aigle, cela ne signifie pas automatiquement que vous aurez un bon score, dit-il en souriant. Je sais maintenant davantage quels aspects de mon jeu je dois améliorer pour être dans la course dans les rangs professionnels. »
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Garrett Rank a la même opinion que Hemmerich quant à sa décision de rester au Canada.
« Ce qui me plaisait, c’était de fréquenter une université près de chez moi, qui en plus m’offrait une éducation de premier plan. C’était idéal pour moi », de dire le golfeur de 26 ans.
Rank a adoré chaque minute des cinq années qu’il a passées à Waterloo.
« Plusieurs débouchés se sont offerts à moi et j’ai vraiment grandi comme golfeur et comme personne, dit-il, confiant. Si c’était à recommencer, je choisirais Waterloo, sans aucun doute. »
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Quant à Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, il a eu un impact différent sur son propre établissement, l’Université du Manitoba.
Ingram a en effet cofondé l’équipe de golf, les Bisons de l’Université du Manitoba, à Winnipeg, qui étaient cette année les hôtes du Championnat des universités et collèges canadiens. Avec le Winnipegois Garth Goodbranson, Ingram a lancé l’équipe en 1999 pour donner aux étudiants la chance d’étudier à Winnipeg tout en peaufinant leur golf.
« Nous avons créé un programme à l’Université du Manitoba parce que nous voyions trop d’étudiants prendre la route du sud avec des demi-bourses pour en revenir endettés, dit-il. Nous voulions donner aux golfeurs l’occasion de rester au Canada et d’y développer leur jeu tout en bénéficiant d’un soutien solide. »
Peu après, il y a 10 ans, Ingram participait à la mise sur pied du Championnat des universités et collèges canadiens avec Goodbranson, Jim Fraser, ex-directeur général de la Fondation Golf Canada, et Cathy Macatavish, ex-présidente de la Fondation Golf Canada.
« Nous étions convaincus de combler un besoin et nous savions qu’il y avait de grandes équipes ailleurs au Canada. Heureusement, nous avons reçu une subvention pour le championnat inaugural, ce qui a fait avancer les choses. »
Ayant une expérience étendue des équipes universitaires et collégiales, Ingram estime que la décision de choisir tel ou tel établissement appartient au joueur.
« La réalité, c’est que la plupart des jeunes rêvent de jouer au golf aux États-Unis, reconnaît-il. Cela dit, les golfeurs qui ont restés ici, comme Garrett et Chris, ont vécu une expérience plus qu’excellente. Ils ont participé à des tournois de très bon niveau, ont eu accès à des installations de qualité et ont reçu une éducation très solide. C’est une option tout à fait viable. »
Pour terminer, Ingram donne son opinion sur l’avenir du golf dans les établissements postsecondaires canadiens.
« Actuellement, les programmes de golf sont plus nombreux que jamais au Canada. Il y en a entre 10 et 15, comparativement à deux ou trois il n’y a pas si longtemps. Je suis convaincu qu’il y aura bientôt plus de Garrett Rank et de Chris Hemmerich au sein de notre équipe nationale. »
Pour un résumé du Championnat des universités et collèges canadiens 2014, cliquez ici.
Omniums américains : sage décision de la USGA
La United States Golf Association (USGA) a bien fait de rompre avec la tradition en présentant ses omniums nationaux sur le même lieu, à Pinehurst, en Caroline du Nord.
Le tennis fonctionne de la sorte depuis toujours et avec un immense succès. À preuve : les rendez-vous grand chelem comme à Roland-Garros qui vient de couronner Maria Sharapova et Rafa, alors qu’il s’agira d’une première au golf cette semaine.
Le seul changement avec le tennis se situe dans le temps. Les hommes seront en action sur le fameux Parcours numéro 2 dès ce jeudi, tandis que les dames suivront sept jours plus tard.
Une expérience de ce type « unisexe » avait auparavant été tentée à Oakmont, mais ça n’avait pas eu la même ampleur, car les deux championnats gars et filles avaient été présentés dans un intervalle d’un an.
Il sera très intéressant de suivre les réactions autant que les résultats. Les inquiétudes, autant du côté des femmes que des hommes sont déjà commencées en ce qui a trait aux conditions de jeu.
Reconnu pour ses allées étroites comme un sentier ou presque, pour son herbe longue à mi-mollet et ses verts durs comme du ciment, le site deviendra-t-il un terrain trop comme les autres afin de ne pas embarrasser le volet féminin à venir?
Un jeu redouté
Justement, il y a le jeu des comparaisons que redoutent les joueuses dans ce mode copié-collé s’il fallait que trop d’emphase soit du côté du volet masculin.
Il n’y a pas à se surprendre lorsqu’on sait comment le golf est réfractaire à se mettre à la page même pour les plus excellentes raisons.
Expliquez-moi, s’il vous plait, l’éternité qu’à mis Augusta National avant d’accepter des femmes comme membres même de façon symbolique en réalité même si cela est une autre teneur.
Les compétiteurs et compétitrices doivent être les premiers à accepter le nouveau concept compte tenu des économies majeures de coûts avec tout le personnel et l’équipement qui n’ont pas à être déplacés. Idem pour les installations de la télé qui sauve une autre fortune, tout en stimulant les partenaires commerciaux qui peuvent rejoindre une clientèle évidemment élargie.
Tous les participants et participantes devraient applaudir et ovationner la décision de la USGA avant que leur gérant de banque ne le fasse à leur place.
Que les Omniums américains (11 250 000 dollars, dont 3 250 000 pour les femmes) au golf totalisent moins de la moitié en dotation pour deux semaines que Roland-Garros (21 017 200 en euros) devrait être bien suffisant pour faire comprendre au monde du golf qu’il faut adopter le gros bon sens du tennis, ce qui amène la question suivante : Pinehurst sera-t-il une exception dans l’histoire ou un boni à la tradition?
C’est ce qu’on saura durant la deuxième semaine…
Manger mieux pour mieux jouer
À ce moment-ci de l’année, les golfeurs veulent tous à peu près les mêmes choses : jouer davantage et mieux. Un obstacle, toutefois, peut les en empêcher : des maux de dos ou d’articulations. Rien ne gâche plus une partie de golf qu’un dos, un coude ou un genou endolori.
Je vois des joueurs arriver sur le parcours avec toutes sortes de supports aux articulations, allant des bandages élastiques aux attelles, et qui mangent un muffin accompagné d’une boisson énergétique. Ça me met hors de moi. Voilà quelqu’un souffrant d’une inflammation à une articulation, qui espère jouer sans douleur une super partie de golf, et qui se gave de trucs qui augmenteront l’inflammation. Certains des remèdes les plus puissants du monde viennent des plantes, et nous avons appris à les utiliser pour améliorer notre santé et soulager la douleur. L’aspirine en est un bon exemple. Il existe aussi toutes sortes d’aliments aux eff ets bénéfiques que vous pouvez ajouter à votre régime pour vous aider à jouer sans douleur, et même à jouer mieux! C’est ce que nous appelons les aliments anti-inflammatoires. Vous auriez intérêt à les inclure dans votre alimentation quotidienne tout au long de la saison de golf. Voici quelques-uns des bons choix pour réduire l’inflammation dans votre corps et vous aider à mieux jouer : Épices : Origan, clou de girofle, gingembre, cannelle et curcuma sont les choix des athlètes. Chacun possède des vertus puissantes tant pour la santé que pour l’amélioration de la performance. Fruits et légumes : La couleur dans l’assiette se traduit par de bonnes doses de molécules et nutriments qui réparent les tissus, combattent l’inflammation et accélèrent la guérison. Les meilleurs choix sont les légumes verts, l’ail, les pommes et les grenades, ainsi que toutes les baies. Bons gras : Les acides gras riches en oméga-3 sont excellents pour réduire l’inflammation. Ils améliorent aussi les fonctions nerveuses et musculaires, ce qui améliore évidemment votre performance sportive. Au sommet de la liste trônent les poissons comme la sardine, le hareng, la truite arc-en-ciel et l’anchois; l’avocat et la noix de coco sont aussi de très bons choix. Noix et graines crues : Sans sel et non rôties, les noix et les graines sont riches en acides gras non saturés, vitamins antioxydantes (surtout de la vitamin E), fi bres alimentaires et proteins végétales. Non seulement réduisent-elles l’inflammation et vous gardent-elles en santé, mais elles constituent une excellente source d’énergie pour les activités de longue durée comme une partie de golf. Je recommande toujours aux golfeurs d’apporter une provision de noix macadamia et de Grenoble, d’amandes et autres noix à leur goût sur le parcours, pour en grignoter quelques-unes à chaque deux trous au lieu de faire collation d’aliments transformés et sucrés. Pour en apprendre davantage sur les aliments qui provoquent ou soulagent l’inflammation, il y a plusieurs sources, comme le site Web anglais www.inflammationfactor. com et les ouvrages des docteurs français David Servan-Shreiber et Catherine Serfaty-Lacrosnière. Si vous avez vos propres trucs alimentaires qui vous aident à mieux jouer au golf, vous pouvez me les communiquer sur Twitter à @drgregwells ou par le truchement de mon site à www.drgregwells.com.
Le Dr Greg Wells est professeur adjoint de kinésiologie à l’Université de Toronto et spécialiste scientifique du sport pour l’United States Junior National Golf Team
De nouvelles chaussures «révolutionnaires»
Adidas Golf a dévoilé cette semaine ses nouveaux modèles de chaussures dotées de la technologie révolutionnaire gripmore.
D’après le fabricant, ces nouveautés causeront une véritable révolution dans le domaine des chaussures de golf en raison de cette technologie exclusive qui procure aux joueurs une combinaison parfaite de souliers avec ou sans crampons.
Au cours du dernier siècle, les crampons de golf ont connu bien peu d’innovation. Entre les crampons de métal, les crampons souples et plus récemment les modèles sans crampons, la technologie a connu très peu d’avancement. L’équipe adidas Golf s’est donné comme mission de révolutionner le monde des chaussures de golf en créant une catégorie tout à fait unique de chaussures à l’intention de tous les joueurs. C’est ainsi qu’ont été créés les tout nouveaux modèles adicross gripmore et pure 360 gripmore sport.
Aucun trou
Contrairement aux chaussures traditionnelles qui sont munies de trous sous la semelle pour y fixer les crampons, les pointes gripmore sont directement injectées dans un léger support en mailles comprenant des centaines de micro-crampons pour encore plus de traction et de stabilité. En plus de procurer une adhérence incroyable, les deux modèles sont parmi les plus respectueux des verts de notre histoire.
Le premier des deux modèles à afficher la technologie gripmore, le adicross gripmore, est muni de 43 pointes gripmore et d’un total de 243 points de contact pour une combinaison parfaite de polyvalence et de performance. Avec son style sport de marque, son esthétique et ses couleurs modernes et sa tige en cuir pleine fleur de qualité supérieure, le adicross gripmore offre à la fois un croisement exceptionnel de confort et de détente et la performance recherchée par tous les joueurs.
Le choix de Rose
Champion en titre de l’Omnium des États-Unis et ambassadeur d’adidas Golf, Justin Rose a étrenné le nouveau modèle adicross gripmore dans le cadre du Championnat WGC-Cadillac en mars et il ne s’est pas fait prier pour en vanter les caractéristiques. « Pour moi, une chaussure de golf doit procurer de la traction sans toutefois compromettre le confort, le style et la performance sur le terrain, a-t-il déclaré. Le gripmore me procure à la fois la polyvalence d’une chaussure sans crampons et la performance d’une chaussure avec crampons. C’est le meilleur des deux mondes. »
Avec un design plus athlétique, le pure 360 gripmore sport est muni d’une tige en mailles imperméable basée sur la technologie climaproof® 360WRAP et d’une forme powerband™ pour une stabilité accrue. Avec ses 23 pointes gripmore et un total de 161 points de contact, le nouveau modèle procure une traction exceptionnelle et une combinaison parfaite de confort, de protection et de performance.
Offerts à partir du 1er juin, le adicross gripmore sera offert en trois gammes de couleurs: aluminium / blanc aqueux / écarlate pâle, blanc aqueux / blanc aqueux / écarlate pâle et noir/ blanc aqueux / écarlate pâle, à un PDSF de 150$ US.
Également offert à partir du 1er juin, le pure 360 gripmore sport sera offert en deux gammes de couleurs: noir / argent métallique / écarlate pâle et onyx pâle / blanc aqueux / écarlate pâle, à un PDSF de 130$ US.
Pour en savoir davantage sur la technologie gripmore ou pour avoir une vue globale des collections adicross gripmore et pure 360 gripmore, visitez adidasgolf.ca
pure 360 gripmore sport
Omnium printanier : Bravo à Beaconsfield et à Beauchemin
C’est parti! On parle de la saison de compétitions se déroulant au Québec, autant chez les professionnels que les amateurs.
Comme le veut la tradition depuis 85 ans, le coup d’envoi a été donné lors de l’Omnium printanier présenté traditionnellement au Club de golf de Beaconsfield.
Mais avant de passer aux commentaires d’Yvan Beauchemin, vainqueur en prolongation devant Alexis Gemme-Piacente, permettez deux coups de chapeau :
1) Aux membres de Beaconsfield qui continuent toujours de répondre « présents ». À part de rares années d’exception suite à des contretemps, ils ont toujours et continuent encore de céder leur parcours. L’engagement et la fidélité sont des valeurs qui honorent et je me fie très bien au dynamique directeur général, Guy Prévost, pour retransmettre mon message à l’ensemble du club.
2) Par ailleurs, le temps de jeu de l’Omnium a été de 4h30 ce qui a complètement réjoui Golf Québec qui combat le « défilé de tortues » (jeu lent) qui survient trop souvent. Diane Barabé, une compétence de Granby qui a vécu l’expérience de l’Open féminin des USA, était l’officielle-responsable.
Un temps de jeu de 4h30 devrait immédiatement devenir LA norme pour l’ensemble des tournois en 2014, autant chez les pros que les amateurs.
Un conseil : que les autorités gardent donc le numéro de cellulaire de madame Barabé, si jamais les délinquants décidaient de se manifester de nouveau.
Une première à 56 ans!
La victoire du vétéran Yvan Beauchemin, du Club de golf La Tempête, s’avère être la récompense de la patience.
Et cela n’a rien à voir avec la prolongation l’opposant à Alexis Gemme-Piacente, un ancien champion du Québec chez les amateurs, lorsqu’il était encore d’âge junior et membre du club Le Mirage. Aujourd’hui, Gemme-Piacente fait partie de l’équipe universitaire de Central Florida.
Le champion et l’aspirant avaient précédemment joué 68 (-3).
« J’ai commencé à participer à l’Omnium vers l’âge de 17 ou 18 ans et mon premier triomphe ici survient alors que j’en ai 56 !», explique Beauchemin, pour situer son succès dans le temps.
Beauchemin a eu toutefois un coup de main de Gemme-Piacente, un régulier à la NCAA, qui a frappé une balle hors limites au premier trou du match de barrage. Mais bon…
Même s’il a tout gagné, incluant le Championnat des pros de club du Canada à quatre occasions, Beauchemin n’a jamais cessé de revenir à Beaconsfield, un endroit « A+ ».
« Les plaisirs de jouer ici sont nombreux compte tenu de la qualité du site », affirme Beauchemin.
« Il est impressionnant de voir les élans dynamiques des jeunes avec la tête du bâton à très haute vitesse tout en terminant leur mouvement en équilibre », mentionne-t-il.
Sachez qu’il existe davantage au plan de l’agrément.
« C’est toujours plaisant bien jouer entre amis en début d’année, mais cela le devient encore plus de le faire en tournoi, ce que permet de faire l’Omnium printanier », soutient-il.
En terminant, cette réussite représente aussi pour Beauchemin une façon de remercier l’organisation du Championnat de Québec pour l’invitation qu’elle lui a lancé de jouer avec les légendes de la PGA, à son propre club (La Tempête), durant la première semaine de septembre.
« Je sais ce que représente une participation pour avoir vécu l’expérience trois fois en quatre ans. Merci à Synchro Sport… en espérant que cette victoire indique à leurs gens qu’ils ont fait le bon choix », conclut Beauchemin.
Mickelson sous enquête
Qui eut deviné que Phil Mickelson, champion de l’Omnium britannique, demeurait toujours à la recherche de son premier résultat dans le top 10 cette année, alors qu’on est à une semaine de l’Omnium des États-Unis, qui aura lieu à Pinehurst?
Ces derniers jours, on a appris, en outre, que Phil « The Thrill » était sous enquête des autorités américaines pour une affaires de paris illégaux.
« Je n’ai rien à voir la dedans », s’est défendu Phil.
Il n’en demeure pas moins que ça change un élan…
Anniversaires
Mes meilleurs vœux d’anniversaires vont à Jocelyne Bourassa, Debbie Savoy-Morel et Gilles Terroux, trois amis qui ont rajeuni d’un an à la fin mai.
À préciser que la Coupe de Debbie Morel, étape provinciale du circuit amateur féminin, sera de retour au club Le Mirage, jeudi, après un détour d’un an au club Ki-8-eb.
Très mauvais souvenir
Les golfeurs de Chicago ont détesté l’hiver autant, sinon plus que nous.
En raison du froid et du verglas, plusieurs amateurs de cette ville prient pour avoir des verts en… juillet.