Décès de Connie Dion, un bâtisseur au golf et au hockey à Asbestos
Le golf et le hockey mineur d’Asbestos sont en deuil de « leur père » avec le décès de Connie Dion, dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 96 ans.
Monsieur Dion a été un pionnier et un bâtisseur.
Gardien de but ayant vécu l’expérience de la Ligue nationale avec les Red Wings de Detroit, il œuvrait comme pro au club récemment devenu le Royal Estrie durant l’été, qu’il a conçu avec Howard Watson, en plus d’y être associé pendant plus de cinquante ans.
Il a également dessiné le parcours voisin de Warwick.
Robert Rousseau, Jean-Guy Gendron, Jean Savard, Jean Ratelle et combien d’autres, dont Constant Priondolo, actuel président de la PGA du Canada, ont suivi ses traces pour une double carrière au golf et au hockey.
Un long héritage au golf…
Les professionnels Josée Pérusse et Pierre Lallier ont été des élèves de Monsieur Dion.
Deux de ses fils ont œuvré à des niveaux élevés dans le golf, soit Skip et Bob, lesquels ont laissé leurs marques positives dans les rôles de président et directeur général de Golf Québec.
Parlant de relève familiale côté hockey cette fois, deux autres de ses fils, Mickey et Paul, ont agi comme directeur général des Faucons de Sherbrooke dans la LHJMQ et porte-couleurs des Remparts de Québec durant les années de Guy Lafleur.
Reconnu comme étant une personne très affable et généreuse, Monsieur Dion laisse aussi dans le deuil sa fille Carol Ann.
… et aussi au hockey
Toujours au hockey, Don Marcotte, les frères Denis et Jean Hamel de même Sean McKenna sont tous des anciens de la LNH issus du programme de hockey d’Asbestos institué par Monsieur Dion. On y retrouve aussi Jean-Claude Marcotte, André Gagnon et Clément Boudreault, pour nommer d’autres talents.
La dépouille sera exposée au Salon Fréchette, dimanche, avant les funérailles qui sont prévues lundi à 11h à l’église Saint Isaac Jogues, à Asbestos.
Au nom de l’ensemble du milieu du golf, nos plus sincères condoléances à la famille Dion.
Neil Haworth, un talent du Québec en vedette en Asie
Qui a dit que le golf était tranquille et même en mode d’arrêt pour les Québécois une fois le début novembre arrivé?
Sûrement pas Rémi Bouchard au nombre des aspirants de la province aux qualifications au Circuit des Champions à compter de mardi.
Un autre talent d’ici très occupé est certes Neil Haworth, un architecte paysagiste de Mont Saint-Hilaire obtenant un succès colossal en Asie.
Cet ancien membre du club St-Hyacinthe a conçu (avec son ex-partenaire, le regretté Robin Nelson) plus de 10% des quelque 400 parcours de golf en Chine.
Et pas n’importe lesquels?
Le golfeur-blogueur André Rousseau rappelle dans «Les coulisses du sport» que deux de ses réalisations reçoivent deux fois la PGA en autant de semaines.
Après celui de Kuala Lumpur qui a pris fin dimanche dernier, place à compter de jeudi au rendez-vous HSBC inscrit à la série «championnat du monde» offrant 8,5 millions en bourses au terrain Sheshan, à Shanghai.
Tiger Woods, Phil Mickelson et Rory McIlroy ont vanté le travail d’Haworth.
Un ancien collaborateur de Graham Cooke, Haworth doit toutefois remercier le gouvernement américain pour son aboutissent.
C’est après que les autorités eurent décidé qu’il ne pouvait travailler à Hawaii où il était installé que Singapour et le reste de l’Asie sont devenus la solution.
On connaît le reste de la très belle histoire. Lui et son groupe comptent des réalisations partout (15 pays) sur son vaste continent d’accueil.
IL SE SOUVIENT…
Malgré la réussite, internationale, Neil Haworth n’a pas oublié le Québec.
On lui doit la modernisation du parcours Rouville, à la Vallée du Richelieu, ce qui lui a valu les compliments des vétérans de la PGA, cela lors du Championnat de Montréal il y a deux ans.
Il aura conçu le deuxième parcours du club Saint-Raphaël ayant été auparavant hôte de l’Omnium de Montréal.
Aujourd’hui dans la cinquantaine, il trouve le temps de revenir saluer ses amis. Il possède un condo à l’Île des Sœurs, où il revient régulièrement l’été avec ses deux filles et son épouse.
ILS SONT QUATRE À SURVEILLER
En plus de Rémi Bouchard, Jean-Claude LeBlanc, du Fontainebleau, et Michel Dagenais, de Gatineau sont des qualifications d’Orange County, en Floride. Marc Hurtubise, de Chambly, est de la sélection de Murietta, en Californie.
Le Club Longchamp maintenant entre les mains de Marc Viens et Carmand Normand
Oubliez les vacances pour le golfeur professionnel Marc Viens en ce moment et plus longtemps encore. Même en novembre alors que les opérations ont cessé partout, le voilà encore plus occupé, lire débordé, qu’en été pour une très bonne raison.
Suite à une transaction qui fait machettes dans les affaires et le sport dans les Cantons-de-l’Est, Viens bonifie son statut en devenant co-proprio du club Longchamp, à Sherbrooke, après avoir été pro au Manoir des sables, à Orford, pendant presque deux décennies.
Viens est un bon homme. Le nombre de golfeurs (lire le total de rondes) a plus que doublé durant ses années à la barre de ce complexe de villégiature.
UNE SUCCESSION D’ÉVÉNEMENTS
Carmand Normand, un résidant de la région qui a superbement réussi dans le monde de la finance, est le partenaire de Marc Viens.
«Nous sommes connus au Manoir. Une personne très simple malgré tous ses succès, Carmand a toujours été généreux de ses conseils. Nous fonctionnons 50/50 dans cette acquisition», mentionne-t-il.
Tout s’est fait plutôt rapidement pour Marc Viens, qui quitte le Manoir en bons termes.
En vrai gentilhomme, il aide d’ailleurs son ex-patron Georges Marois à assurer sa succession.
«Tout a commencé lorsque Longchamp, coincé par un départ précipité, s’est informé si Monique (sa conjointe) serait disponible pour aider», a dit Viens.
Les discussions n’ont pas tardé à s’élargir.
« Ayant fait leur part au fil des ans, voilà un certain temps quand même que les précédents propriétaires, Réal Leclerc et Gilles David, pensaient passer le flambeau même si leur club est en santé. On a jasé. Ils avaient une offre d’un groupe qui n’était pas idéal. Disons que la survie du golf n’aurait pas été garantie. Nous avons continué de parler avec le résultat que l’on sait maintenant », poursuit-il.
En passant, la vocation golf est sauvée.
« Tout comme moi, Carmand, qui a fait aménager trois trous à sa résidence, croît au golf. Le parcours et le champ d’exercice sont donc là pour rester comme le désiraient Réal et Gilles », d’assurer Marc Viens, affirmant qu’il y a de l’espace ailleurs si jamais l’immobilier s’imposait.
RETOUR DE MARCEL DION, MAIS AUSSI DE NOUVEAUX CONCEPTS
Quelqu’un de dynamique et très impliqué avec un sage regard sur les besoin de son sport, Marc Viens est aussi reconnu dans le milieu pour sa créativité.
Il a déjà plein d’idées qu’il veut mettre en place avec la délicatesse de ne pas bousculer les membres de la précédente administration. D’ailleurs, il confirme le retour de Marcel Dion, populaire pro à Longchamp. Cela n’empêche pas de vouloir animer le site.
« Mettre en place une Académie pour stimuler l’apprentissage et aussi l’enseignement en général, l’organisation d’un concept golf-gastronomie et une nouvelle carte fidélité pour accommoder le milieu coopératif ne sont là quelques concepts en cogitation dès la prochaine saison », précise-t-il
Les vacances risquent définitivement d’attendre plus longtemps encore, ce dont ni Marc Viens, ni Monique ne se plaignent pas avec le stimulant défi qui commence.
Callaway Golf signe Phil Mickelson à long terme
La compagnie Callaway Golf s’est entendue sur les termes d’un contrat de plusieurs années avec le golfeur Phil Mickelson, a-t-on appris mercredi.
« Quand j’ai joint l’équipe de Callaway, il y a dix ans, je savais que je prenais la meilleure décision de ma carrière, a-t-il dit. Et je suis toujours aussi convaincu de cette décision aujourd’hui. Soutenu par des technologies innovantes, des produits de pointe et l’encours du groupe R&D qui travaille en étroite collaboration avec moi, je crois sincèrement que ces prochaines années seront les meilleures de ma carrière. »
Depuis le début de sa carrière, Mickelson a entre autres remporté cinq tournois majeurs, en plus de signer la victoire à 42 reprises sur le circuit PGA Tour. Il continuera ainsi à jouer avec des bâtons, une balle et un sac d’équipement de marque Callaway.
« Nous sommes ravis de prolonger notre partenariat avec Phil, a affirmé le président et CEO de Callaway Golf, Chip Brewer. Il signifie énormément pour nous et il continue de nous inspirer à développer l’équipement de golf le plus innovateur qui soit. »
Début des Québécois au Circuit Web.com et d’autres nouvelles d’ici
Il y aura un intérêt québécois alors que la PGA conclut cette semaine sa première des trois étapes menant au Circuit Web.com.
C’est depuis 2013 que les futurs aspirants doivent faire leurs preuves dans cette série pendant un an avant de graduer au grand circuit.
Recrues à la PGA depuis deux semaines, les Canadiens Adam Hadwin, Nick Taylor et Roger Sloan sont tous des gradués du web.com.
Bravo à Hadwin, d’ailleurs premier boursier cette année, pour sa 10e position à Las Vegas le week-end dernier en vertu de son 63 en conclusion.
Cela expliqué, le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee et Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, entrent en action dès mardi.
Représentant du club Saint-Raphaël, Lee vient de connaître sa plus reluisante saison au Circuit PGA TOUR Canada avec deux top dix, dont une 3e place au Cape Breton pour un sommet personnel.
Un ancien du Rouge et Or de l’Université Laval, Gilbert avait remporté le championnat de fin d’année de la tournée canadienne l’an dernier.
Son meilleur résultat cette année a été 5e à Peterborough.
Gilbert, qui était de la finale l’an dernier, joue à Kuwet, en Californie, alors que Lee, un Coréen d’origine, est à St. Augustine, en Floride.
La période est beaucoup aux qualifications.
Le Circuit des Champions entreprendra la première de ses deux phases du 4 au 7 novembre.
La LPGA est beaucoup plus avancée étant en attente de sa finale, laquelle sera d’une durée de cinq jours du 3 au 7 décembre.
Bien sûr qu’on sera là pour aider à notre monde en leur souhaitant tout le succès.
ET LES ÉTOILES SONT?
Quatre jeunes talents du Québec ont été choisis au sein de l’équipe des étoiles dans les rangs collégiaux au Canada annoncée dans le cadre du championnat national au club Lorette la semaine passée.
On félicite donc Océane Jacques et Noémie Ouellette, toutes deux de Champlain St. Lawrence, de même qu’Hugo Bernard, d’André-Laurendeau, et David Huxham, de John Abbott.
Cette chronique décerne une mention tout à fait spéciale côté jeu à Annie Lacombe, de Vanier. Elle a gagné trois tournois, dont le championnat provincial.
AUTRES HONNEURS…
Toujours dans la catégorie hommages, le sport universitaire au Québec a sélectionné Caroline Ciot, des Carabins, et Pierre-Alexandre Bédard, du Rouge et Or, comme athlètes par excellence la semaine dernière pour leur victoire au cumulatif de l’année.
Voilà de belles reconnaissances avec toute la place que prend le football!
OFFRES D’EMPLOI (la suite)
Quoiqu’on prendrait un autre mois d’Été indien, les clubs se préparent néanmoins en prévision en 2015 avec le résultat que les propositions d’emploi se multiplient.
Après Godefroy la semaine passée, Michel Lafrenière, de l’Association provinciale des directeurs généraux annonce que St-Georges et l’Épiphanie sont à la recherche d’une personne comme DG, ce travail pouvant vous intéresser.
Pour ceux et celles qui nous lisent au Nouveau-Brunswick, le club Hampton est aussi en mode de remplacement.
Derek Ingram est nommé Enseignant de l’année de la PGA du Manitoba
Autre saison, autre prix pour le Winnipegois Derek Ingram. Cette semaine, l’entraîneur de l’équipe nationale masculine était de retour dans sa ville natale pour accepter, pour la huitième fois de sa carrière, le prix remis à l’Enseignant par excellence de l’année de la PGA du Manitoba.
Ingram, membre du Temple de la renommée du golf du Manitoba, a connu une année extrêmement fructueuse aux rênes d’Équipe Canada. En effet, les cinq membres de l’équipe nationale amateur masculine se sont hissés dans le top 100 du classement mondial amateur, un précédent depuis 10 ans qu’existe le programme Équipe Canada.
Toujours très modeste, Ingram n’en est pas moins fier des réalisations du programme Équipe Canada en 2013-2014.
« Je suis très honoré de recevoir à nouveau ce prix qui me motivera encore davantage pour la saison prochaine, de dire Ingram. L’équipe nationale a connu ses meilleurs résultats et sa meilleure saison à ce jour. J’éprouve un sentiment de fierté et de satisfaction pour avoir contribué au développement de ces joueurs qui ont obtenu des résultats tout à fait mérités. »
Pour la première fois cette année, Ingram a assumé des responsabilités additionnelles à Golf Canada à titre d’entraîneur de la formation masculine Jeune pro. Cette initiative vise à aider les jeunes professionnels canadiens à faire en douceur la transition entre les rangs amateurs et professionnels.
Ingram est également enseignant professionnel en chef à l’Elmhurst Golf & Country Club de Winnipeg. Autre facette de sa carrière d’enseignant : il contribue, au plan national, à la formation de ses collègues inscrits au Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), au bureau de la PGA du Canada.
Ingram a aussi été nommé Enseignant de l’année de la PGA du Canada à deux reprises (2003, 2007).
Enfin l’année d’une victoire canadienne? Pourquoi pas…
Pour démontrer que l’attente n’est pas d’hier, Michael Jackson venait de décéder, la grippe H1N1 semait encore la crainte sur la planète, le méga succès « Avatar » sortait au cinéma et Gérald Tremblay était réélu maire de la ville de Montréal.
Ces éphémérides remontent à l’année 2009, laquelle coïncide également avec le dernier succès canadien à la PGA.
Vous pensez tous à Mike Weir comme vainqueur, son jeu n’ayant effectivement pas encore entrepris à ce moment sa descente aux enfers, mais il s’agit plutôt de Stephen Ames à Disney, devenu le tournoi Children’s Miracle Network, qui complétait alors les activités.
Bien qu’il soit natif de Trinité-et-Tobago, précisons que Ames, maintenant dans les rangs séniors, a été assermenté citoyen canadien en 2003 pour ne pas s’étendre sur un débat de passeport plutôt que de passer à la bonne nouvelle.
Représentation massive
Tout indique que le golf canadien n’aura pas à piétiner six autres années avant de sortir le champagne.
Cela s’explique par une question de nombres en début d’analyse.
Six Canadiens, soit Graham DeLaet, Brad Fritsch, Adam Hadwin, David Hearn, Nick Taylor et Mike Weir, étaient au départ au premier tournoi 2014-15 à Napa, en Californie, la semaine passée. Ils auraient pu très bien être sept avec Roger Sloan au haut de la liste des substituts.
Un chiffre impressionnant lorsqu’on réalise que Weir (huit victoires, dont celle au Tournoi des Maîtres) et Ames (quatre) ont été seuls à porter le flambeau unifolié à la PGA pendant presque 15 ans.
En fouillant, il faut remonter au milieu des années 80, avec le Montréalais d’origine Jerry Anderson, Dave Barr, Dan Halldorson, Jim Nelford, Ray Stewart et Richard Zokol, qui sont tous passés à Victoriaville lors des vraies années de l’Omnium du Québec, et Dick Todd pour une telle représentation.
Qui surveiller?
À 45 ans et à sa 18e année (pas vrai que le temps file trop vite!), Weir revient de très loin.
Souhaitons-lui qu’il reste sur ses étincelles de sa deuxième place au Byron Nelson, le printemps dernier.
Côté résultats, DeLaet a tout fait sauf gagner depuis deux ans, incluant trois fois 2e et trois fois 3e. Il ne faudrait pas oublier l’honneur de sa qualification à la Coupe des présidents.
Maintenant expérimenté à 32 ans, le titulaire de l’Omnium de Montréal en 2008 est le plus mûr et donc capable pour réussir la percée.
Le talent ne manque pas chez Adam Hadwin, lequel s’avère une recrue digne d’un premier choix au repêchage.
Il avait terminé quatrième à l’Omnium canadien de 2011 devant son monde à Vancouver.
Ses deux titres sur le circuit Web.com cette année montrent qu’il sait gagner et agir en chef de file, ayant bouclé en tête des boursiers à cette série qui demeure la plus productive pépinière de la PGA.
Toujours chez les gradués Web.com, Sloan y compte un succès et Nick Taylor possède un potentiel indéniable, ayant été numéro un au monde à ses années chez les amateurs.
Modèle de régularité, David Hearn peut faire son bout de chemin.
Oui, le calendrier 2015 déjà en cours pourrait représenter la fin de la disette canadienne.
Sinon, il y aura toujours la jeune phénomène Brooke Henderson. La numéro un au monde du volet amateur sera libre de joindre les rangs professionnels l’automne prochain (le 9 octobre) lorsqu’elle célébrera ses 18 ans, si elle ne fait pas le grand saut auparavant.
Stéphane Richer veut vendre
C’est ce que l’ancien du Canadien racontait au chroniqueur Marc Brassard, du quotidien Le Droit concernant ses plans au club Montpellier, dont il est le proprio.
On aura compris que la raison n’est aucunement financière. C’est plutôt l’emploi du temps qui a changé au fil des ans.
Stéphane était encore actif sur les patinoires de la LNH lorsqu’il a acheté son terrain de golf.
Tiger n’est plus le numéro un
La glissade de Tiger Woods se situe au chapitre des gains. Selon Forbes, il est passé deuxième derrière Lebron James avec ses recettes de 36 millions de dollars versus 37 pour l’étoile au basket de la NBA.
On estime que son absence pour causes de blessures et d’une (autre) opération lui a coûté rien de moins de dix millions en bourses.
Du golf en semaine malgré… le mauvais temps
Malgré le match d’ouverture du Canadien à Montréal jeudi et les séries dans les Ligues majeures de baseball, il y a du golf au petit écran cette semaine.
En dépit de la tempête tropicale que les Bermudes viennent de traverser, il y aura du golf mardi et mercredi avec la Coupe du Grand Chelem pour la huitième et dernière année.
Rory McIlroy, Bubba Watson, Martin Kaymer et Jim Furyk (comme quatrième, Rory ayant gagné deux étapes) sont en action.
Incertitude pour le « Grand requin blanc »?
Greg Norman ne joue plus beaucoup au golf. Il n’avait disputé que quatre ou cinq parties en raison de son agenda surchargé dans le monde des affaires avant son accident à une main avec une scie mécanique.
Le « Grand requin blanc » a des nerfs atteints sévèrement. Il faudra voir. Il n’écarte pas la possibilité de ne plus pouvoir ressortir ses bâtons.
Bravo aux cousins
Après le brio de Victor Dubuisson à la Coupe Ryder, voilà qu’Alexander Lévy brille en remportant, deux semaines plus tard, le titre de l’Omnium du Portugal au circuit d’Europe.
Vrai que le tournoi a été écourté à 36 trous suite au mauvais temps, mais le jeune homme à quand même joué 63 et 61.
Et les gagnants sont?
L’Association des professionnels du Québec procédera à la remise de ses prix de l’année, mardi soir, au club Pinegrove. Ne pariez surtout pas contre Dave Lévesque, qui a pris un abonnement annuel sur le titre de joueur de l’année.
Permettez-moi que cette chronique décerne une mention très spéciale à Martine Laparé, toujours là pour aider.
Échos du 19e trou
- Si vous souhaitez faire carrière au golf dans l’administration, le club Godefroy, en Mauricie, a un poste à combler à la direction générale.
- La LPGA entreprendra 2015 avec un nouveau tournoi à Ocala, en Floride.
- Des cartes de 75 et 78 n’ont évidement pas suffi à Max Gilbert, mis de côté à mi-chemin du premier de deux tournois du circuit Latinoamérica, à Mexico.
- Sylvie Schetagne annonce le retour de son programme d’enseignement Golf-Tonus à compter du 20 octobre. On peut la rejoindre à info@golf-tonus.com.
- Sara-Maude Juneau a fait une visite chez ses parents dans les Cantons. Elle retournera en Floride y prendre des cours de coups de roulés afin de mettre toutes les chances de son côté lors de la qualification finale de la LPGA, au début décembre.
Callaway Golf lance deux nouveaux bois de départ.
Callaway Golf procède aujourd’hui au lancement de deux nouveaux modèles de bois de départ qui s’inscrivent dans la tradition Big Bertha.
Le nouveau bois de départ Big Bertha Alpha 815 permet d’effectuer des coups qui donnent à la balle moins de rotations à la minute, ce qui leur procurent plus de distance et de tolérance aux impacts imprécis.
Quant au modèle Big Bertha Alpha 815 DD (Double Black Diamond), il a été conçu pour les joueurs de meilleur niveau. Son nombre de rotations est extrêmement bas, ce qui génère encore plus distance à la suite d’un bon impact.
Ces deux nouveaux bois de départ seront en magasin à compter du 13 novembre, à un prix de détail suggéré, respectivement, de 449,99$ et de 499,99$.
Superbe acquisition que celle de Pierre Dubé, bonne année et plus encore!
Même au début octobre, ce ne sont pas les sujets de chronique qui manquent au golf. Saviez-vous que, dès jeudi, ce sera le début de la nouvelle année à la PGA?
Mais avant d’aller aux nouvelles et aux échos, laissez-moi vous jaser d’une autre intéressante rencontre en compagnie de Pierre Dubé sur la véranda au « 19e trou » du club North Hatley en cette fin de semaine de l’Été des indiens.
Avec zéro prétention, Pierre, dont je suis et apprécie le travail en remontant au sport universitaire avec Claude Chagnon à la fin des années 70, s’avère un rouage majeur du milieu sportif qui fait rayonner le Québec sur la scène internationale.
Les deux Alex, Bilodeau et Harvey, les trois sœurs Dufour-Lapointe, en remontant à Sylvie Bernier et Jean-Marc Chouinard, pour ne nommer que ceux-ci, sont parmi les centaines et centaines de jeunes qui ont obtenu le soutien de la Fondation de l’athlète par excellence qu’il a structurée et bonifiée depuis exactement 29 ans.
Président du géant Transcontinental, François Olivier est un ancien boursier, comme quoi les anciens réussissent dans tout.
Et pour célébrer le 30e anniversaire, voilà que Pierre s’implique avec Golf Québec.
Il y a quelques années de cela, Pierre avait été contacté par Jocelyne Bourassa, une ancienne des Carabins et une des premières à donner son appui au début, Diane Dunlop-Hébert et Charlie Beaulieu pour la création d’une fondation spécifique au golf.
Le temps de bien faire les choses et conséquemment assurer la pérennité, voilà que sa fondation, avec l’aide de Golf Québec dans un bel exercice de synergie, a remis la semaine dernière à 25 jeunes entre 13 et 19 ans des bourses variant entre 2000$ et 4000 $.
« J’aime œuvrer avec les gens de Golf Québec », me disait-il dans un compliment.
Tant mieux, puisque cette première donation totalisant près de 68 000$ n’est que le début.
On parle d’un million de dollars comme objectif d’ici cinq ans, ce qui est bienvenu au moment où les subventions de l’État sont en péril.
Soyons réalistes. Alors que le gouvernement cherche des façons de couper les budgets dans la santé, l’éducation et la sécurité sociale, le sport, comme la culture d’ailleurs, risque de passer à son tour au moulinet.
Bref, le grand patron de la Fondation de l’athlète par excellence survient à un moment plus crucial. Il appartient définitivement à la solution en très large partie.
En passant, Pierre Dubé ne fait pas que parler et agir avec efficacité au golf. Il joue très bien comme en témoigne sa carte de pointage indiquant cinq oiselets. Et, vérifications faites, il n’est pas admissible aux bourses!
Le 19e trou
- Longtemps chef de file chez les amateurs de la province, Bob Mailloux envisage un retour à la compétition lorsqu’il deviendra admissible aux tournois chez les seniors (55 ans et plus) l’an prochain.
- Ex- joueur de la PGA aux États-Unis et pro en titre à Hillsdale, Alvie Thompson sera intronisé au Panthéon de la Colombie-Britannique.
- André Rousseau informe que Mario Morency sera de retour à Fort Prével l’été prochain.
- Rémi Bouchard rentre d’un séjour au Nouveau-Brunswick, où il est responsable des programmes de Golf Canada, en plus du Québec.
- Raymond Richer demeure toujours un aussi remarquable ambassadeur pour Laval-sur-le-Lac et son sport.
- Lundi, place au Championnat des adjoints-pros du Québec pour le trophée Ernie-Findlay, à Beaconsfield.
- Coup de chapeau aux membres et à la direction d’être aussi généreux et de céder leur terrain pour ce rendez-vous et l’Omnium du printemps depuis tant d’années.
Coupe Ryder
Dans un communiqué encore tout chaud de la PGA américaine envoyé à sa demande, Tom Watson affirme « prendre le blâme » de la défaite des États-Unis et admet avoir « manqué de communication auprès des joueurs. »
À quand le tour de Phil Mickelson d’admettre qu’il a été trop vite sur la gâchette?
En Europe, on pense déjà à la prochaine rencontre en 2016. Rory McIlroy a pris les devants, ces jours-ci, proposant Darren Clarke dans le rôle de capitaine lors de la prochaine édition prévue à Hazeltine, au Minnesota, en 2016.
Ce que disent les chiffres
- 3 : nos félicitations à Dave Lévesque, qui réécrit le livre des records de la PGA du Québec avec un troisième titre provincial de suite au Championnat Taylor-Made à Montcalm. Il éclipse donc Stéphane Talbot (1996 et 1997), Philippe Giroux (1978 et 1979) ainsi que Adrien Bigras (1975 et 1976). Malgré les succès répétés, Lévesque n’ira pas aux qualifications de la série Web.com cet automne, selon Gilles Terroux.
- 0 : le pourcentage de réussite que Steve Williams, nouveau retraité chez les cadets, renoue avec le Tigre pour un tournoi d’adieux.
Voyage de noces en attente
Nouveaux mariés depuis deux vendredis, où pensez-vous que Julien Trudeau et Mallory Blackwelder ont passé leur lune de miel? Au golf, où les tourtereaux (Julien comme cadet et Mallory en action) ont pris la cinquième place au volet « retrouvailles » de la télé-réalité « Big Break. »
Le voyage de noces attendra donc encore! Julien est au travail cette semaine avec Graham DeLaet lors du lancement de nouvelle année à la PGA.
Duo d’ici chez les champions
Jean Laforce et Marc Girouard sont partis ensemble en Caroline du Nord. Ils y disputent les qualifications du Championnat SAS sur le Circuit des Champions. À moins d’un imprévu, les deux comptent être des sélections annuelles qui commenceront en Floride, au début novembre.
Bonne et heureuse nouvelle année!
Quoique cela puisse vous paraître tôt, ces vœux sont tout à fait de saison à la PGA, laquelle entreprend sa nouvelle année dès ce jeudi l’Omnium Frys à Napa, en Californie.
Il serait sûrement intéressant d’entendre les purs et durs de l’époque comme Sam Snead, Ben Hogan et Walter Hagen commenter l’ouverture du circuit américain sitôt qu’en octobre, le lendemain du début des activités dans la LNH.
L’intérêt ce côté-ci de la frontière est grandi avec six joueurs d’ici sur les lieux, lesquels sont : Brad Fritsch, Adam Hadwin, David Hearn, Nick Taylor et Mike Weir, en plus de DeLaet. Ils pourraient être sept avec Roger Sloan sur place comme troisième substitut.
On ne se souvient pas d’une participation aussi massive à la PGA à l’exception de la semaine de l’Omnium canadien RBC, évidemment, en raison des invitations.
Un grand jour!
Quand on voit 25 jeunes espoirs en golf recevoir un chèque de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, on se rend compte que les efforts accomplis depuis huit ans par les Jocelyne Bourassa, Charlie Beaulieu, Diane Dunlop-Hébert et Pierre Dubé n’ont pas été vains.
« C’est un grand jour! »
Voici les premiers mots prononcés par Pierre Dubé quand on lui a demandé ce que représentait la remise de 25 bourses à des golfeurs étudiants constituant présentement les plus beaux espoirs québécois en golf âgés entre 13 à 19 ans.
« À la Fondation de l’athlète d’excellence, on voulait en faire plus en golf depuis longtemps », a ajouté le directeur général de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, un organisme fondé en 1987 en vue d’appuyer les efforts des athlètes ayant du talent et visant à atteindre un niveau mondial tout en s’illustrant dans le domaine académique.
« Notre contribution est en quelque sorte une suite logique aux programmes mis de l’avant par Golf Québec pour créer une nouvelle génération de golfeurs », a précisé Pierre Dubé.
Pour rivaliser sérieusement
Le golf effectuant un retour aux Jeux olympiques en 2016, le Canada – et le Québec en particulier – doit se donner des moyens de pouvoir rivaliser avec des athlètes de haut niveau provenant de tous les pays. Nos jeunes espoirs ont donc besoin d’être supportés pour avoir accès non seulement à des entraîneurs fiables, mais également à des préparateurs physiques, à des experts en nutrition, à des psychologues, bref à tous les spécialistes qui leur permettront de franchir leur période obligatoire d’adaptation de manière plus harmonieuse.
« Ma rencontre avec Pierre (Dubé) a tout déclenché », se rappelle Charlie Beaulieu qui, aujourd’hui, siège au sein du conseil d’administration de Golf Canada à titre de président du comité de membership.
« C’était en 2006, poursuit-il. Avec l’appui de Jocelyne Bourassa et de Diane Dunlop Hébert, je lui ai proposé d’unifier nos forces et de travailler ensemble dans le but de développer davantage le domaine du golf. Il s’est dit en faveur mais qu’avant tout, il fallait faire le ménage au sein de nos diverses associations. On l’a fait et c’est ce qui permet à Golf Québec de jouir du nouveau Programme de bourses à ses golfeurs-étudiants les plus méritants. »
Les 11 donateurs s’étant engagés à verser leur contribution sur une période de cinq ans, on devrait avoir le temps d’évaluer à quel point ce programme d’aide est profitable au développement de l’élite golfique.
Mais ce qu’il faut aussi retenir, c’est que sans la vision et la détermination des Diane Dunlop Hébert et Charlie Beaulieu, on n’en serait certainement pas rendu là dans le développement du golf amateur au Québec!