Blog Règles et situations de jeu

La différence, c’est correct

temp fix empty alt images for attachment
(Golf Canada)

Souvent, pour avoir plus de plaisir à jouer, des golfeurs choisissent de s’élancer à partir de jalons avancés, ou bien de combiner des jalons reculés et rapprochés. Ces méthodes peuvent-elles s’appliquer équitablement en compétition? Grâce au système de handicap, une compétition ou un match amical peut se dérouler de façon équitable lorsque deux golfeurs s’affrontent depuis deux séries différentes de jalons – où les évaluations de parcours/Slope diffèrent – ou lors d’un tournoi mixte opposant des femmes à des hommes.

Voici comment ça fonctionne :

La Section 3-5 du Manuel de handicap de Golf Canada explique comment organiser un tournoi où entrent en jeu deux jalons différents avec évaluations de parcours/Slope différentes. Étant donné que l’évaluation d’un parcours reflète le score probable d’un as golfeur, plus la cote d’un parcours est élevée, plus celui-ci est difficile. Par conséquent, le joueur qui évolue depuis les jalons dont la cote est la plus élevée se voit attribuer un certain nombre de coups additionnels équivalant à la différence entre les évaluations de parcours (les décimales de 0,5 ou plus sont alors arrondies vers le haut). Ce ou ces coups additionnels s’ajoutent au handicap de parcours du joueur qui s’élance depuis les jalons plus reculés. Par exemple, si des hommes jouent depuis les jalons du milieu où l’évaluation du parcours est de 70,3 et qu’ils affrontent des hommes jouant depuis les jalons plus reculés, cotés 72,6, ces derniers, qui partent des jalons reculés, ajoutent deux coups (72,6 – 70,3 = 2,3 arrondi à 2) à leur handicap de parcours.

Pour plus de clarté, prenons l’exemple de Guy et Robert qui ont des facteurs de handicap identiques (10,4), mais qui sou- haitent s’affronter amicalement depuis des jalons différents. Il faut d’abord calculer leur score visé, soit le score que chaque golfeur doit obtenir pour jouer à la hauteur de son handicap. Cela se fait en additionnant le handicap de parcours à l’évaluation de parcours des jalons choisis. Il est bon de noter ici que de nombreux golfeurs utilisent une version incorrecte de ce calcul en ajoutant leur handicap de parcours à la normale du parcours selon les jalons où
ils jouent.

Le plaisir avant tout

Certains golfeurs ont l’impression qu’ils “ne sont pas assez bons” pour avoir un handicap ou pour participer à des compé- titions, pourtant, le Système de handicap rend le jeu plus amusant! Qu’il s’agisse de parties amicales, de tournois avec partenaires depuis les mêmes jalons, ou de compétitions depuis des jalons différents, le système de handicap permet d’effectuer les ajustements requis pour que chaque golfeur ait du plaisir à jouer.

De nombreux clubs organisent déjà des tournois à jalons variés, une décision appréciée des membres qui, pour parti- ciper, ne sont alors pas obligés de jouer depuis des jalons où ils ne se sentent pas à l’aise. La participation à ces événements s’accroît et l’expérience est plus agréable pour tous.

Pour plus de détails à ce sujet, veuillez consulter en ligne le Manuel de handicap de Golf Canada à www.golfcanada.ca/ manuel-de-handicap/, ou vous informer auprès de votre club de golf.

Blog

Yves Robillard nommé pro à Venise et fin de la ronde de changements à Sherbrooke

temp fix empty alt images for attachment
Club de golf Venise

La musique s’est arrêtée avec la nomination d’Yves Robillard au poste de professionnel à Venise.

L’annonce a été faite par Mario Brouillard, directeur général du site de 36 trous près de Sherbrooke appartenant et fondé par son père Paul.

Robillard, qui était adjoint de Marcel Dion à Longchamp jusqu’à récemment, succède à Jacques Huot passé au club voisin du Manoir des Sables au début novembre.

La ronde des changements, très rare dans la région, a été amorcée à la fin octobre lorsque Marc Viens a quitté Le Manoir pour devenir patron et copropriétaire à Longchamp avec l’homme d’affaires Carmand Normand.

La preuve de la stabilité dans le milieu jusqu’à ces événements est que les gens mentionnés dans ces déménagements en série est certes que chacun était associé à son précédent club depuis quinze ans et plus encore.

FAMILIER AVEC L’ENDROIT 

Yves Robillard est quand même familier à Venise y ayant été assistant à ses débuts.

Quant à Marcel Dion, il demeure associé à Longchamp à titre d’ambassadeur ou pro émérite.

Cela conclut les changements d’adresse à Sherbrooke et la région. Guy Faucher possède un contrat à long terme à Milby, Donald Saint-Pierre est co-proprio à Waterville, et Yves Mandeville semble à Angus pour y rester. Louis Grenier est reconfirmé directeur général à North Hatley.

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Connais-toi toi-môi

temp fix empty alt images for attachment
(Golf Canada)

Lors d’un récent sondage auprès des joueurs du circuit de la PGA, on leur a demandé d’expliquer la différence entre les meilleurs golfeurs au monde et ceux qui évoluaient sur le circuit depuis plusieurs années sans jamais avoir remporté de victoire. Ils ont évidemment parlé de technique et de distance sur les coups de départ, mais la majorité des joueurs ont tenu à souligner l’importance de la dimension mentale du jeu. Un nombre croissant de golfeurs de haut niveau se concentrent sur cette facette de leur jeu pour améliorer leurs performances.

Nous savons tous à quel point il peut être difficile de composer mentalement avec une séquence de mauvais trous, mais bien jouer et obtenir de bons scores, cela présente aussi sa part de défis. La plupart des golfeurs ont déjà fait l’expérience d’un début de partie exceptionnel, pour ensuite devoir se contenter d’un score dans la moyenne.

Pour bien jouer, il faut bien se connaître. Portez une attention particulière aux détails et soyez à l’écoute des signaux que vous envoie votre corps. Si vous êtes de nature calme et décontractée, et que vous fonctionnez habituellement à un rythme lent, est-ce que votre tempo et votre état d’esprit ont tendance à changer durant une compétition? Connaissez-vous les distances à partir desquelles vous jouez votre meilleur golf?

Évaluez votre niveau d’intensité et d’attention sur une échelle de 1 à 10. Où êtes-vous sur cette échelle lorsque vous ressentez le plus de plaisir à jouer une partie de golf? Si vous êtes habituellement à 6 et que vous montez à 8 lorsque les choses vont mal et que vous redoublez d’effort pour corriger la situation, cela aura

généralement un effet négatif sur votre performance. La même chose est vraie lorsque vous êtes sur une lancée et que vous accumulez les oiselets et les normales. Vous risquez alors de vous essouffler : votre niveau d’intensité baissera et vos scores en seront affectés. Comprenez-moi bien, il y a des fois où une augmentation de l’intensité peut donner de bons résultats, mais on ne peut pas fonctionner à plein régime tout

le temps. Soyez conscients du niveau où vous performez le mieux et rappelez-vous que plus vous resterez longtemps hors de cet état idéal, plus vos performances en souffriront.

Quel que soit votre niveau d’habileté, vous POUVEZ contrôler votre état d’esprit avant chaque coup. Vous n’arriverez probablement jamais à jouer une ronde entière dans un état idéal. Durant une partie, il est tout à fait normal de penser à toutes sortes de choses, comme à votre famille, à une victoire possible ou au temps qu’il fait. Cela arrive aux meilleurs golfeurs, mais ceux-ci sont capables de revenir dans le présent avant d’exécuter un coup important. Ils se donnent ainsi la meilleure chance possible de réussir le coup.

Pratiquez sérieusement

Au terrain d’exercice, imaginez le niveau d’intensité atteint lorsque vous jouez votre meilleur golf. Dans le doute, vous devrez peut-être essayer différents trucs, mais efforcez-vous avant tout d’associer un chiffre à votre personnalité.

Frappez des balles en gardant votre chiffre en tête, puis imaginez différentes situations vécues dans le passé pour com- parer. Gardez ce chiffre à l’esprit lorsque vous êtes sur le parcours. Avant chaque coup, demandez-vous si vous êtes au bon niveau d’intensité. Trop haut ou trop bas? Cette étape importante devrait amorcer toute routine précédant un coup.

Si votre intensité est trop élevée, vous pourriez devoir vous concentrer sur votre respiration. Respirez profondément (six respirations à la minute est idéal), cela vous aidera à revenir au bon niveau et à centrer votre attention sur vous-même et sur la tâche à exécuter.

Si votre intensité est trop basse par rapport à votre niveau idéal, essayez de penser aux bons coups réussis précédemment. Concentrez-vous sur le travail accompli jusqu’à présent, sur les réussites, sur tout ce qui pourrait vous ramener au niveau d’intensité recherché.

Il vous faudra un certain temps à intégrer cet exercice mental à votre routine précédant un coup. Tenez compte de vos progrès sur le parcours. Après chaque trou, mettez un crochet sur votre carte de scores si vous avez réussi à vous concen- trer correctement et à exécuter votre coup au bon niveau d’intensité. Mettez un X si vous avez omis de le faire ou si vous avez frappé un coup avant d’être fin prêt mentalement.

Faites le total à la fin de la partie. Au début, un crochet sur la moitié des trous joués représente un véritable succès.

Cela viendra avec le temps. Votre esprit continuera quand même à voyager d’une pensée à l’autre durant une ronde, mais vous disposerez d’un outil supplémentaire dans votre arsenal pour améliorer votre jeu. Si vous arrivez à jouer au golf à votre niveau idéal, vous serez plus calme et vous deviendrez un meilleur partenaire, tout en vous sentant moins fatigué et plus énergique à la fin d’une partie. Qui sait, peut-être aurez-vous besoin d’aménager un espace pour vos trophées?

Blog De nos archives

George Seymour Lyon, le golfeur médaillé d’or du Canada

temp fix empty alt images for attachment
George Seymour Lyon

Il y a 110 ans, le golf, pour la première et dernière fois de l’histoire, du moins jusqu’en 2016, était intégré au programme des Jeux olympiques. Et c’est un Canadien, George Seymour Lyon, qui raflait la médaille d’or. Certains en furent peut-être surpris, mais c’était mal connaître cet homme.

Cet athlète accompli avait plusieurs cordes à son arc. À 18 ans, Lyon établissait le record canadien du saut à la perche, puis interrompait momentanément sa carrière sportive prometteuse pour devenir sergent dans les Queen’s Own Rifles (Fusiliers de la Reine du Canada), un régiment d’infanterie légère qui, en 1885, étouffa la Rébellion du Nord-Ouest.

De retour à Toronto, il fut nommé capitaine de l’équipe de baseball– il était deuxième-but – qui allait gagner le championnat de la ville. De plus, il maniait la raquette de tennis avec grand art et, doté d’une excellente coordination oculo-manuelle, il devint un as du cricket, établissant même un record canadien de 238 points à la batte. Pourtant, Lyon ne se mit à la pratique du golf qu’à l’âge avancé de 38 ans.

Octobre 1896. Lyon joue au cricket au Rosedale Cricket Grounds, adjacent à un parcours de golf où se trouve son ami John Dick. Celui-ci aperçoit Lyon, batte à la main. Pour le taquiner, il lui fait remarquer qu’il a besoin d’une grande surface pour frapper la balle et le met au défi de claquer une balle de golf avec un bâton de golf. Le reste ap- partient à l’histoire… olympique.

Lyon n’a ni le physique ni le comporte- ment du golfeur type. Il est corpulent, friand de blagues et affiche un enthousiasme tapageur. Il est du genre à entonner en public un couplet de My Wild Irish Rose ou à marcher sur les mains pour épater la galerie. Sur le parcours, les golfeurs très collet monté n’en croient pas leurs yeux quand ils le voient expédier la balle loin dans l’allée, certes, mais avec un élan hors normes. Néanmoins, il ne lui faut qu’un an pour anniversaire, en 1898, il gagne le titre amateur canadien, exploit qu’il répétera en 1900 et 1903.

En 1904, Lyon est l’un des 84 golfeurs nord-américains et européens inscrits à la compétition olympique de golf aux Jeux de St. Louis, Missouri. Le 18 septembre, une épreuve de qualification au Glen Echo Club réduit le nombre de participants à
32. Le grand favori, l’Américain Chandler Egan, est en tête et Lyon neuvième. Au deuxième tour, Lyon cause un certain émoi en prenant la mesure de son adversaire, le chouchou de la foule.

Comme on peut s’y attendre, les journaux de St. Louis n’apprécient guère le style de Lyon. Bien sûr, il frappe la balle sur d’énormes distances, mais cela mérite-t-il le nom de « golf »? Malgré tout, il fait partie des huit joueurs d’élite restants : trois de St. Louis, trois de Chicago, un de Seattle et ce Canadien inattendu que l’on calomnie à qui mieux mieux. Faisant fi des mauvaises langues, Lyon défait par quatre coups son rival du troisième tour.

En demi-finale, il affronte Francis Newton, champion de la Côte du Pacifique. D’aucuns diront que ce fut le meilleur la plus ingénieuse de l’histoire de l’Amérique du Nord ». Le coup du match est réussi par Lyon : une frappe de 327 verges!

Le Canadien était donné perdant au départ, mais le voici en finale, à une victoire de la médaille d’or. Pourtant, rares sont ceux qui favorisent Lyon qui doit battre
le tout nouveau champion des États-Unis, Chandler Egan, âgé de 23 ans. Tout de même, c’est débordant d’enthousiasme, comme à son habitude, que le Canadien entreprend les deux rondes finales de 18 trous. Au premier tertre, il est accueilli par des applaudissements polis. Il expédie la balle à huit verges de la cible sur ce trou de 276 verges et, deux roulés plus tard, il gagne le trou. Egan et Lyon font jeu égal sur les 17 trous suivants, si bien que Lyon maintient son avance d’un trou après 18.

Après le lunch, le départ de la ronde finale est donné à 15 heures. Dans le pavillon, il n’est question que du grand match qui vient de se terminer. Le bouche- à-oreille joue son rôle, et les spectateurs tandis que la balle d’Egan se perd dans le lac. Lyon reprend son avance de deux coups. Lyon gagne aussi le trou suivant et remporte le match par trois coups, mettant fin à ce que l’on qualifiera de « plus grand tournoi de golf jamais présenté en Amérique ».

Les spectateurs fraient un chemin à Lyon vers le pavillon où l’attendent son trophée et sa médaille. Avec l’énergie indomptable qui le caractérise, Lyon s’y rend en marchant sur les mains. Tard dans la soirée, tout le monde entonne sa chanson favorite, My Wild Irish Rose.

En 1908, le golf figure encore au pro- gramme des Jeux olympiques, à Londres. Lyon y est, prêt à défendre sa médaille d’or, mais les golfeurs britanniques boycottent la compétition en raison d’un différend avec les officiels des Jeux. Les golfeurs américains refusent de se rendre à Londres dans ce climat d’incertitude, si bien que Lyon n’est plus que le seul golfeur en lice. Les officiels l’informent qu’ils lui remettront la médaille d’or, mais Lyon refuse d’accepter un prix à ses yeux immérité.

Cent dix ans ont passé depuis que George Seymour Lyon a gagné la médaille d’or olympique de golf, mais il n’en reste que deux avant qu’un autre Canadien n’ait la chance de répéter son exploit aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en 2016.

19e trou Blog

Que feriez-vous?

temp fix empty alt images for attachment
Ben Cowan-Dewar

Tout au long de l’année, nous avons demandé aux golfeurs ce qu’ils feraient pour rendre leur sport plus attrayant. Une solution toute simple est souvent revenue. Elle ne coûte rien à mettre en œuvre et elle permet à tous les adeptes – hommes, femmes, jeunes et aînés – d’avoir plus de plaisir. Quelle est cette solution miracle? Il s’agit tout bonnement de mettre l’ego de côté et de jouer depuis les jalons où l’on a de meilleures chances de succès. Le journaliste Robert Thompson a examiné de plus près le mouvement Partir des tertres avancés.


Arthur Little et sa femme Jan Leeming possèdent un terrain de golf appelé Province Lake, au Maine. Selon eux, les parcours sont trop longs, non seulement pour les golfeurs moins habiles, mais aussi pour pratiquement tous les joueurs qui ne figurent pas parmi les meilleurs au monde. Un jour, le couple a écrit à Mike Keiser, propriétaire de la célèbre villégiature de golf Bandon Dunes, en Oregon, pour lui dire qu’ils trouvaient les jalons avancés de Bandon Dunes encore trop longs.

“Je leur ai répondu de jouer d’où ils voulaient”, m’a expliqué Keiser en déambulant sur les allées de son plus récent projet, le Cabot Links de Nouvelle- Écosse.

Ce n’est pas ce que Leeming et Little avaient souhaité entendre. Ils voulaient des distances précises et avaient fait des recherches pour étayer leur approche. Ils ont découvert, par exemple, que l’idée de faire jouer les femmes à partir de jalons conférant une longueur de 5 300 verges au parcours, comme c’est l’habitude dans bien des clubs, est une erreur. Selon le couple, nombre de golfeuses devraient jouer sur des parcours de 4 200 verges, alors que les distances pour les hommes devraient totaliser 6 300 verges. Avec l’aide de Keiser, Leeming et Little ont donc créé les jalons “Bleu royal”, encore plus avancés que ne l’étaient auparavant les jalons les plus courts.

“Il y a des gens qui jouent depuis les jalons Bleu royal et qui nous disent qu’ils n’ont jamais eu autant de plaisir”, rapporte Ben Cowan-Dewar, copropriétaire de Cabot Links, où les jalons Bleu royal ramènent le terrain à 3 700 verges. “Nous voulons que les clients qui utilisent ces jalons se sentent comme de vrais golfeurs, et ces jalons sont très populaires chez les femmes et les juniors”, ajoute-t-il.

Le responsable de Cabot Links n’est pas le seul à tenter de convaincre davantage de golfeurs d’adopter ces jalons rapprochés. L’idée de raccourcir le parcours a fait son chemin depuis environ un an, dans le sillage du mouvement Partir des tertres avancés selon lequel la plupart des adeptes du golf – tant les hommes que les femmes – jouent à partir des mauvais tertres. En soi, l’idée n’est pas nouvelle et plusieurs organisations, dont Golf Canada et la PGA du Canada, en font la promotion : en avançant d’un jalon, les golfeurs gagnent du temps tout en ayant plus de plaisir. En vertu de cette approche, les golfeurs devraient choisir certains jalons en fonction de la distance qu’ils colleter à un 18 trous totalisant 6 700 à 6 900 verges, donc il peut partir des jalons les plus éloignés. Par contre, si votre coup de départ atteint 150 verges, vous devriez jouer à partir de jalons avancés qui ramènent le parcours à une longueur de 4 400 à 4 600 verges.

“Les parcours de conception traditionnelle, comme on en construit encore de nos jours, sont beaucoup trop longs et difficiles, affirme Little. Ils prennent trop de temps à jouer. Les propriétaires et les architectes ont une fixation : ils aménagent des terrains de golf plus longs, correspondant aux habiletés des joueurs d’élite, afin de les inscrire au palmarès des “meilleurs parcours”. Par conséquent, l’expérience golfique n’est pas agréable pour les golfeurs ordinaires, les débutants et les aînés.”

Blog Règles et situations de jeu

L’amorce d’une carrière

temp fix empty alt images for attachment
Timmy Yorke & Tom Forestell (Golf Canada)

On me demande souvent comment je suis devenu responsable des règles à Golf Canada. J’ai d’abord été engagé par l’organisme pour aider à la tenue des championnats amateurs d’un bout à l’autre du pays. Mon rôle s’est élargi depuis ce temps et je suis maintenant très engagé dans tout ce qui concerne les règles du golf.

Au début, j’ai vite appris que l’un des éléments les plus importants de l’organisation d’un championnat est la préparation du terrain pour la compétition. Il faut établir la longueur de jeu, déterminer les lisières des obstacles d’eau et les hors limites, choisir l’emplacement des trous, etc. Pour bien préparer un parcours en vue d’un championnat national, il faut avoir une excellente maîtrise des règles du jeu.

Force est d’admettre qu’il est plutôt difficile, au début, d’apprendre les règles, car elles sont rédigées dans un style pesé et réfléchi. La mauvaise interprétation d’un mot ou d’une phrase, ou le fait d’oublier si la règle dit « devrait », « peut » ou « doit », évacue toute possibilité d’arriver à la bonne décision. On ne compte pas les heures passées à l’étude des règles ni le nombre d’années qu’il faut pour bien saisir toutes les nuances des règles du golf. À chaque tournoi, j’apprends quelque chose de nouveau. C’est ce qui rend la chose si intéressante, au point de devenir une obsession chez certains.

Je me considère chanceux que ma tâche m’amène à travailler pour différents tournois dans le monde et me permet de rencontrer des gens formidables. Dernièrement, j’ai pu m’entretenir avec deux de nos officiels et je leur ai demandé comment ils étaient arrivés à s’intéresser aux règles du golf.


Alison Murdoch — Victoria, C.-B.

Alison Murdoch, membre du Temple de la renommée du golf canadien, s’intéresse depuis plusieurs années aux règles du golf. Elle a d’abord complété le programme de niveau 2 sur les règles du golf offert en ligne par Golf Canada, afin d’être plus à l’aise avec les règles sur le terrain.

Après avoir accumulé les heures de travaux pratiques qui lui ont permis d’obtenir sa certification de niveau 2, Murdoch s’est inscrite en 2008 au séminaire de niveau
3 donné par Susan White de la BCGA au Duncan Meadows Golf Club. C’est ainsi qu’elle a pu réussir avec confiance l’examen théorique, pour ensuite passer aux travaux pratiques qui lui ont valu sa certification de niveau 3. Quelques années plus tard, elle a suivi le séminaire de niveau 4.

J’ai eu l’occasion de travailler avec Alison lors du Championnat canadien amateur féminin 2011 et j’ai tout de suite constaté que son expérience de golfeuse de compétition l’aidait à traiter avec les joueuses sur le terrain.

Murdoch décrit ainsi comment la connaissance des règles l’a aidée comme compétitrice: « Quand je suis sur le par- cours, je suis plus confiante à l’égard des décisions sur les règles, tant pour moi- même que pour aider les autres concurrentes. Et si la situation se complique un tant soit peu, je sais aussi qu’on devrait faire appel à un officiel pour obtenir de l’aide. Ainsi, tout le monde sait qu’on a fait ce qu’il fallait. »

Murdoch a maintenant pris sa retraite, mais sa carrière l’a amenée à faire face
à plusieurs situations épineuses sur le terrain. « Dans mon travail, j’étais souvent appelée à enquêter sur des plaintes en matière de ressources humaines. Je suis habituée à chercher toute l’information nécessaire à une prise de décision éclai- rée. Je sais aussi qu’on n’a pas toujours toutes les preuves désirées et qu’il arrive qu’on n’ait pas entièrement confiance aux faits qui nous sont présentés. »

Timmy Yorke – Kensington, Î.-P.-É.

Il y a deux ans,un jeune de11ansaob- tenu un score parfait à l’examen de niveau 2 sur les règles. Timmy Yorke est le fils de Tim Yorke, un excellent golfeur amateur. Le jeune Yorke a grandi en jouant au golf et en suivant son père sur le terrain. La famille Yorke, membre des clubs Green Gables et Andersons Creek, habite à Kensington, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Alors qu’il agissait comme bénévole dans un championnat de l’Association de golf de l’Île-du-Prince-Édouard (PEIGA), Timmy s’est découvert un intérêt pour les règles du jeu. Dans son rôle de cadet éclaireur, il surveillait un trou près d’un obstacle d’eau situé dans l’aire de tombée des coups. Plusieurs balles sont tombées dans l’eau et Timmy, qui ne connaissait pas les règles à l’époque, était curieux de voir comment les joueurs allaient procéder dans les circonstances.

“Mon intérêt pour les règles aug- mentait aussi chaque fois que mon père arrivait d’un tournoi et m’expliquait les incidents relatifs aux règles, de dire Yorke en parlant de ses premiers pas dans le domaine. Il est arrivé à mon père d’être désavantagé par une décision et je me demandais toujours pourquoi il avait en- couru une pénalité à cette occasion.”

Peu après avoir complété le programme de niveau 2 en ligne, Timmy a commencé à travailler en vue de la certification de niveau 3. L’hiver dernier, il a contacté l’Association de golf de l’Ontario dans l’espoir de participer au cours préparatoire en ligne pour assister au séminaire de niveau 3. Alors que la plupart des jeunes de son âge vaquaient à leurs travaux scolaires ou faisaient du sport, Timmy participait à un séminaire Web pour ap- prendre les règles du golf en compagnie d’autres officiels.

Timmy admet qu’il ne joue pas aussi souvent au golf qu’il le voudrait, mais il affirme que le golf l’intéresse beaucoup plus maintenant qu’il a acquis une meil- leure compréhension des règles. À l’âge de 13 ans, il est le plus jeune Canadien à avoir obtenu les plus hautes notes à l’examen de niveau 3. L’avenir s’annonce prometteur pour lui s’il décide de poursuivre une carrière d’officiel des règles.

Blog

La semaine en cours est beaucoup celle des colloques au golf

temp fix empty alt images for attachment
(Getty Images)

L’Association des propriétaires des terrains du Canada est présentement en réunion à l’hôtel Bonaventure à Montréal. Toujours cette semaine, les directeurs généraux, eux, se rencontrent au Mont Sainte-Anne. Tant mieux!

L’industrie du golf doit se jaser pour analyser et agir afin de se sortir de la situation, qui est plus juste de qualifier de transition que de crise.

Le ski a connu cette étape et regardez l’ampleur qu’ont pris Bromont, Mont Saint-Bruno, St-Sauveur et Stoneham pour déborder des succès des géants comme Tremblant et Sainte-Anne.

Même chose au tennis avec le centre national Uniprix qui nous a donné Eugénie Bouchard, tout en rendant plus accessible au grand public l’utilisation des mêmes installations.

Le golf possède les outils. L’idée est d’utiliser les plus performants.

Un des ateliers de la conférence organisée par les proprios est consacré aux médias. La PGA des États-Unis est représentée au panel?

Tout cela est bien, mais on préfère le plus large de la communication pour effectuer un véritable tir groupé.

Plutôt que de séparer les groupes dans deux villes aux mêmes dates, pourquoi ne pas asseoir tout le monde à la même table de discussions et de création la prochaine fois au nom de la consolidation comme méthode efficace de nos jours?

Hugo Bernard aurait fait son choix

La rumeur envoie Hugo Bernard au Tennessee après qu’il eut été courtisé par plusieurs universités à la NCAA.

Le protégé de l’entraîneur Daniel Langevin a été champion du Québec chez les juniors, les amateurs et les collèges ces trois dernières années.

Dans les honneurs

La Classique Shaw de Calgary mérite, cette année, le prix du président au Circuit des Champions. Félicitations au directeur Sean Van Kesteren, qui a succédé à notre Jocelyne Bourassa nationale à la barre de ce qui est devenu l’Omnium canadien féminin dans une première vie.

L’équipe de Synchro-Sports avait reçu la même distinction lors de la première année du Championnat de Montréal, au Fontainebleau, en 2010.

19e trou Blog

TaylorMade Golf lance les R15

temp fix empty alt images for attachment

CARLSBAD, CALIF – La société TaylorMade Golf, qui fabrique les bois de départ les plus populaires auprès des professionnels de la PGA depuis maintenant 14 ans, est fière de lancer les R15, la gamme de bois de métal haute performance la plus techniquement avancée de son histoire. La gamme, qui comprend des bois de départ et d’allée et des bâtons Rescue, ramène à l’avant-scène la prestigieuse série R de la société – une marque qui a révolutionné l’industrie des bois de métal pendant plus d’une décennie.

Le bois de départ R15, disponible à partir du 9 janvier 2015, fera le bonheur des golfeurs tant en magasin que sur le tertre de départ. Offert en noir et en blanc, il sera muni d’une agréable tête en forme de poire de deux dimensions possibles – 460 ou 430 cm3. Avec ses quatre angles d’ouverture possibles – 9,5°, 10,5°, 12° et 14° – le R15 pourra être précommandé à partir du 12 décembre. TaylorMade s’attend à ce que son R15 devienne le bois de départ le plus populaire au sein des grands circuits professionnels en 2015.

“Le R15 vient couronner nos réalisations de calibre international en termes de technologies de pointe des 15 dernières années,” a déclaré Brian Bazzel, Directeur principal, Création de produits, Bois de métal. “Il procure une performance incroyable, il est magnifique et il s’adapte aux joueurs de tous les niveaux. Nous y avons incorporé toutes nos connaissances en matière de bois de métal et les joueurs le constateront et le sentiront élan après élan. C’est un bois de départ vraiment unique.”

Adaptabilité

Il y a plus de 10 ans, avec sa gamme r7 Quad, TaylorMade a révolutionné l’industrie du golf en permettant aux joueurs d’ajuster le poids de leur bois de départ. Au fil des ans, nos ingénieurs ont à la fois accru et facilité la répartition du poids dans la tête du bâton afin d’aider les joueurs à améliorer leur jeu.

Grâce au dispositif Front Track placé à l’avant du R15, l’ajustement d’un bois de départ TaylorMade n’a jamais été aussi rapide et facile. Le dispositif est muni de deux poids coulissants de 12,5 grammes chacun (25g au total). Comparativement au populaire SLDR, la tête du R15 permet de déplacer 5 g de plus et elle est plus légère de 4 g. À l’aide de notre clé dynamométrique, le joueur peut desserrer et déplacer les poids sur le talon pour un léger crochet à gauche, sur la pointe pour un léger crochet à droite ou au centre pour une trajectoire plus stable.

De plus, le R15 est muni d’un manchon exclusif qui permet au joueur de modifier l’angle d’ouverture de la face et l’angle d’inclinaison de la tige en fonction de la trajectoire désirée. Une simple rotation du manchon permet au joueur de choisir parmi 12 réglages différents pour modifier de façon incrémentielle les angles d’inclinaison et d’ouverture de la tige et de la face (avec un écart de 4°).

En résumé, les poids coulissants et le manchon permettent au joueur d’ajuster le bois de départ R15 avec une précision extrême.

Conçu pour la distance

La performance exceptionnelle du R15 est surtout attribuable à son centre de gravité (CG) bas et avancé – une répartition de poids stratégique expérimentée avec le SLDR et qui procure une vitesse de balle accrue et moins de rotation.

Le CG du R15 est encore plus bas et plus avancé grâce au dispositif Front Track situé 12 mm plus près de la pointe et au poids additionnel de 40 grammes à l’avant. Au total, 75% de la masse se situe à l’avant du bois de départ.

Grâce à son CG bas et avancé, son dispositif d’ajustement à l’avant et ses nouveaux poids coulissants, le R15 aide à réduire de 100 à 200 T/M la rotation de la balle et à accroître de 0,5 à 1,0 degré l’angle d’envol, comparativement au SLDR 460.

Dimensions et couleurs

Le R15 de 460 cm3 est conçu pour le joueur qui recherche un maximum d’indulgence et de confiance sur le tertre de départ, alors que le R15 430 a une forme qui ressemble beaucoup à celle des plus prestigieux modèles TaylorMade des dernières années. La dimension à la position initiale est passablement plus petite pour ainsi répondre aux besoins des joueurs qui préfèrent une plus petite dimension à la position initiale. Le R15 430 procure également la plus faible rotation de balle sur le marché.

La couronne du R15 affiche un fini blanc satin très attrayant avec une face et une semelle en PVD d’un noir contrastant. Le fort contraste entre la couronne et la face facilite l’alignement de la face à la position initiale. TaylorMade s’attend à ce que la majorité de ses ambassadeurs sur le circuit optent pour le R15 avec une couronne blanche.

Une version en noir lustré sera disponible exclusivement avec le R15 460.

Bois d’allée et Rescue

Offert en quatre angles différents – 15°, 16,5°, 19° et 20,5° -, le bois d’allée R15 (299,99$) constitue le bois d’allée le plus ajustable de TaylorMade. Muni du même dispositif Front Track que le bois de départ, le bois d’allée R15  utilise un seul poids en tungstène de 25 grammes qu’on peut facilement faire glisser à l’aide de la clé dynamométrique de TaylorMade pour favoriser un léger crochet à gauche ou à droite. Le dispositif Front Track joue également le rôle d’une pochette d’accélération en augmentant la zone d’impact idéale et en diminuant la vitesse de rotation. Tout comme le bois de départ, le bois d’allée R15 est muni d’un manchon de 4° pour un ajustement optimal de l’angle d’ouverture.

Les bois d’allée et Rescue R15 ont été mis au point suite aux commentaires de nos ambassadeurs sur le circuit pour ainsi répondre aux exigences des meilleurs joueurs au monde. Tout comme le Rescue original de TaylorMade, le nouveau R15 (239,99$, 339,99$ TP) présente une tête en forme d’arachide, qui obtient généralement la faveur de nos professionnels sur le circuit. La tête plus petite (99 cm3) offre plus de polyvalence qu’un hybride classique et répond davantage aux besoins du joueur qui aime modeler ses coups.

TaylorMade a également incorporé une pochette d’accélération à surface libre au Rescue R15, ce qui accroît la vitesse de la balle et réduit la rotation. Muni de la nouvelle tige Fujikura Speeder 77 Evolution, le bâton possède également un manchon d’ouverture de 3 degrés qui permet au joueur de s’adapter aux écarts de distance entre les bois d’allée, les bâtons Rescue et les fers longs. Les ingénieurs de TaylorMade ont veillé à ce que le bâton procure une trajectoire plus neutre pour ainsi éviter de tirer la balle comment c’est parfois le cas avec les bâtons hybrides destinés aux joueurs avec une marge d’erreur élevée.

Pour plus d’informations, visitez taylormadegolf.ca.

Blog

L’histoire d’un championnat ici aux USA…

temp fix empty alt images for attachment
Sunridge Canyon Golf Club (PGA du Canada)

Si on vous dit qu’il y a une présentation cette semaine pour couronner un nouveau titulaire canadien et que vous répondez, en petits comiques, que c’est au… curling, vous inscrirez un double bogey à votre carte de pointage avant d’amorcer la prochaine saison.

Entre deux qualifications du Montréalais Beon Yeong Lee, maintenant en finale du Circuit Web.com et nos filles Sara-Maude Juneau et Maude-Aimée LeBlanc, aussi rendues à l’étape ultime de la LPGA, place cette semaine au Championnat Titleist FootJoy des professionnels de club du Canada en… Arizona.

L’idée d’aller aux USA depuis plusieurs années est du Québécois Max Oxford, longtemps «Monsieur Titleist» au Canada.

Pro au Milby dans une première vie avant de passer avec grande réussite du côté des manufacturiers, il savait que ses ex collègues étaient moins disponibles l’été, la priorité de l’emploi étant de servir les membres.

Il n’a pas mis de temps de convaincre son patron Herb Patterson, aussi un ami des pros, de déménager en Floride en novembre alors que ceux-ci sont en vacances.

On salue Max Oxford, qui profite d’une retraite bien méritée dans les Cantons de l’Est. Au nom de la passion, il donne un coup de main à son ami Bill Wilson, surintendant du club Dufferin Heights.

QUI DU QUÉBEC SERA LÀ?

Quoiqu’elle soit moins nombreuse que dans le passé alors que le Championnat avait lieu en Floride, la représentation québécoise reste intéressante.

Respectivement 2e, 5e et 7e au classement national, Dave Lévesque, de Pure Golf Expérience, Éric Laporte, de Montcalm, et Marc Girouard, du Diamant, ont fait le voyage au club SunRidge Canyon, un parcours primé par Golf Magazine.

Lévesque y va pour le doublé ayant préalablement remporté le Championnat de la PGA du Canada en juillet.

Ex titulaire des pros de cette présentation, Eric Landreville, de BelleVue, est également sur place. Il en va de même pour Daniel Talbot, de Golf Montréal, Jean Laforce, du club le Champêtre, Greg Cuthill, de Whitlock, Philippe Mongeau, de Terrebonne, et Marc Hurtubise, de Chambly, parmi les autres noms aperçus à la liste des inscrits.

En terminant, précisons que le champion en titre Adam Chamberlain, du club Gowan Brae, à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, est un protégé du populaire Dave Ross, de L’Estérel.

ÉCHOS DU 19e TROU…

  • Michel Bouchard quitte le club Estérel pour retourner dans sa Mauricie natale. Il devient surintendant du parcours les Vieilles-Forges.

 

  • Dans l’Outaouais, le club Rivermead est à la recherche d’un nouveau directeur général.

 

  • Enfin, le parcours de la Vallée de Sainte-Adèle reste à vendre.
Blog

Nick Taylor, une histoire de talent … et de patience aussi

temp fix empty alt images for attachment
Nick Taylor (Michael Cohen/ Getty Images)

Passez-vous un bel automne? Cela est très certainement le cas de Nick Taylor devenu en fin de semaine le premier Canadien victorieux à la PGA depuis 2009 en remportant avec brio le tournoi Sanderson Farms à Jackson, Mississippi.

Tirant de l’arrière par quatre coups avant le dernier parcours, le Britanno-Colombien âgé de 26 ans a enregistré en conclusion cinq oiselets sur les huit premiers trous et trois autres de suite aux 13e, 14e et 15e pour une carte finale de 66 malgré un triple roulé au 18e.

En vertu de sa fiche de -16, il a enlevé par deux coups les grands honneurs devant Bo Weekley et Jason Bohn ainsi que le chèque de 720 000$

Assez impressionnant pour quelqu’un à son septième rendez-vous seulement au grand circuit comme pro et un été de misère au cours duquel il a été éliminé maintes fois consécutives à mi-chemin à la série Web.com.

«Je ne pensais jamais que cela allait survenir aussi rapidement!», d’admettre Taylor lundi en point de presse organisé par Golf Canada.

Sa vie a absolument basculé bout pour bout depuis ces dernières semaines.

À la fin septembre, il avait scellé le Championnat Web.com avec un scintillant 63 pour graduer à la PGA.

Pas pire automne n’est-ce pas compte tenu que ce talent issu du programme élite de Golf Canada obtient aussi des invitations au tournoi des Champions de même qu’aux Championnats TPC et de la PGA en 2015 et, très important, sécurise sa place avec les grands jusqu’à la fin de 2017.

«Mettons que les derniers jours ont été pas mal fous», reconnaissait le vainqueur.

RIEN DE FACILE

Nick Taylor a le succès très humble.

Après être demeuré deux heures avec les organisateurs dimanche, il est retourné à son hôtel faire son lavage, prendre le souper avec son cadet avant de revenir à sa chambre vers 22h.

Il a sûrement réfléchi aux nombreux détours au début de sa carrière.

Champion du Canada chez les amateurs et les juniors, gagnant du trophée Ben Hogan à la NCAA, il a été numéro un au monde chez les amateurs. Taylor était étiqueté dans la catégorie valeur sure lors de son passage chez les pros.

Erreur!

Il y a un tournoi du circuit canadien dans l’Ouest où il a terminé derrière Isabelle Beisiegel.

«Merci à mes proches et mon équipe pour le support. Malgré les moments décourageants, je n’ai jamais perdu espoir», avoue-t-il à propos de sa transition

Lui aussi s’attendait à percer plus tôt avec son reluisant palmarès.

«Mais il faut comprendre qu’il ne se fait pas de cadeau au golf et qu’il faut le temps d’y faire sa place», affirme-t-il.

La patience finit par rapporter très bien.

«Ce n’est pas que je jouais mal. J’ai travaillé encore davantage mon jeu court. La balle a commencé à tomber sur les verts plus récemment. La ligne est mince entre le Web.com et la PGA», poursuit-il.

Deux notes : Stephen Ames avait été le précédent Canadien gagnant à la PGA il y a cinq ans et jamais Taylor n’a encaissé plus de 27 000$ avant ce succès à Jackson.

Cette semaine, il sera accompagné de son épouse Angie au Mexique pour le dernier tournoi officiel de la PGA en 2014.

Pariez que Nick Taylor aurait souhaité que l’automne ne finisse plus…