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Max Oxford à Dufferin Heights alors que le couple Turcotte-Maltais va à Longchamp

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Club de golf Longchamp (Facebook)

Effervescente comme aucune autre, la région vit d’autres changements de noms connus à des postes de direction.

Très dévouée directrice générale du club Dufferin Heights, Claire Turcotte a demandé au retour des Fêtes d’être libérée de ses fonctions.

Elle joint le club LongChamp, acquis l’automne dernier par Marc Viens, auparavant du Manoir des Sables, et l’homme d’affaires Carmand Normand.

La vente de LongChamp a déclenché cette ronde de changements.

Professionnel bien connu en plus d’être son conjoint, André Maltais accompagne Claire à LongChamp.

BONNE OFFRE AU BON MOMENT

La succession à Dufferin est déjà assurée par Max Oxford, lequel sort de sa brève retraite pour assumer la relève.

«Tout s’est fait si vite. J’ai reçu un appel lundi matin et après moins d’une heure d’entretien avec mes nouveaux patrons, tout était réglé», de déclarer Max.

Ce dernier a longtemps été le grand responsable du succès du géant Titleist, cela dans l’ensemble du Canada.

Max est une figure très connue dans le secteur étant natif de Lennoxville et ayant longtemps été pro à Milby avant de céder les guides à son élève Guy Gaucher au moment de passer chez le manufacturier avec immense succès que l’on sait.

«La proposition survient à une période absolument idéale dans ma vie. Non seulement suis-je revenu m’installer dans le secteur (North Hatley) après mes années à Toronto, je connais plein de gens à Dufferin, un pittoresque 18 trous regroupant 375 membres. J’ai toujours la passion du golf à 63 ans ce qui a fait dire à mes employeurs que je suis assez solide pour y faire un bon dix ans! », de commenter Max Oxford.

La direction de Dufferin, via Charity Henderson, a tenu à remercier sincèrement Claire Turcotte, laquelle deviendra responsable de la restauration à LongChamp, pour ses cinq ans d’efficacité.

Ces deux changements portent à cinq le nombre effectué ces derniers mois dans les Cantons.

QUI VA OÙ ET REMPLACE QUI?

* LONGCHAMP: Marc Viens quitte Le Manoir des Sables pour devenir co-proprio à LongChamp. Marcel Dion demeure associé dans le rôle de pro-émérite.

Le couple Turcotte-Maltais suit et André deviendra enseignant entre autres.

* MANOIR DES SABLES: Jacques Huot y est recruté après de très nombreuses années avec Paul Brouillard à Venise.

* VENISE: Retour aux sources de Yves Robillard. Il avait été adjoint-pro à Venise avant LongChamp.

* DUFFERIN HEIGHTS: Max Oxford verra à l’administration générale.

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Yohann Benson met en veilleuse sa carrière personnelle comme compétiteur

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Yohann Benson (PGA TOUR Canada)

Dans le cadre de la série « que sont-ils devenus ? », sachez que Yohann Benson est toujours actif même si on ne l’a pas ou peu vu frapper sur la petite balle blanche ces derniers mois.

L’ancien titulaire du championnat de la PGA du Québec et de la série Hooters-NGA, où il a été aussi vainqueur, met en veilleuse sa carrière personnelle comme compétiteur et membre du circuit PGA TOUR Canada pour joindre la grande PGA américaine dans le rôle de cadet.

Son « joueur » est Mark Hubbard, une recrue cette année qui provient de la série Web.com.

Cet Américain du Colorado âgé de 25 ans a obtenu sa graduation grâce à sa 18e place au classement général de 2015 et compte un deuxième rang parmi ses six Top-10 et 185 000 $ en gains.

Le lien entre Benson et le professionnel de 6 pieds et 175 livres remonte à leurs années communes au Circuit canadien, où Hubbard a franchi le cercle des vainqueurs et fini troisième au général.

Benson considère prendre la bonne décision en acceptant le poste à temps plein cette fois.

« Mark est un gars de talent. Attendez-vous donc à entendre beaucoup parler de lui au cours de la prochaine année », a commenté le principal intéressé dans un échange de courriels avec son ami Gilles Terroux.

L’an dernier, Yohann Benson, un ancien qualifié au US Open, a fait l’expérience au circuit américain en étant le cadet de Russell Knox pendant quelques tournois.

Cela porte donc à trois le nombre de cadets québécois à la PGA. En plus de Julien Trudeau, associé à Graham DeLaet, il faut ajouter Scott Martin, qui travaillait avec George McNeil lors de la victoire de ce dernier à Puerto Rico, en 2012.

Le 19e trou…des Fêtes

Numéro trois au monde, Adam Scott annonce sur son site qu’il deviendra nouveau papa. Le bébé est attendu dans trois mois.

***

La Suède a choisi Annika Sorenstam athlète féminine du siècle. La gagnante de dix couronnes au grand chelem célèbre la nouvelle année en skiant sur les pentes de Lake Tahoe, où elle y skie en famille.

***

Le décès de Tim Nieporte avant Noël met fin à une époque. Il a été le dernier professionnel de club vainqueur à la PGA en enlevant le tournoi Bob Hope en 1967.

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Nos 18 prédictions de 2015

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Rory McIlroy (Mark Metcalfe/ Getty Images)

Tiger peut-il redevenir la méga-étoile de jadis? Qui va gagner la Coupe des Présidents? Rory va-t-il concrétiser le grand chelem?

Qui va dominer la scène à la LPGA?

Au Canada, à quoi s’attendre de Brooke Henderson, la numéro un au monde chez les amateurs qui joint les rangs professionnels à 17 ans seulement?

Quel sera l’avenir des grands tournois au Québec? Et l’impact du développement immobilier sur nos parcours à Montréal?

Pour répondre à ces grandes questions et d’autres aussi, on profite du début de 2015 pour sortir notre boule de cristal afin se prêter au jeu des grandes prédictions.

Mais avant, permettez-nous de vous souhaiter sérénité, bonheur et santé en 2015. Et le moins de triples roulés itou!

ET LA BOULE DE CRISTAL ANNONCE QUE…

* Un premier complexe privé de 36 trous de la région de Montréal cédera au moins neuf trous pour de l’immobilier. D’autres administrations surveilleront avec grande attention au cas où…

* Champion du Québec chez les amateurs, Raoul Ménard joindra les rangs professionnels après son année à la NCAA avec la formation de l’Université de la Caroline, à Charlotte.

* Tiger Woods va renouer avec le cercle des vainqueurs, mais sa blonde-skieuse Lindsey Vonn va être la vedette du célèbre couple en atteignant le plus grand nombre de victoires en histoire à la Coupe du monde (63) en plus de remporter le championnat du monde en février.

* Ouf! On n’entendra plus parler du «foot golf».

*Rory McIlroy va gagner au moins un autre titre majeur, mais pas celui du Tournoi des maîtres en avril ce qui retardera d’un an son attente pour la réalisation de son Grand chelem.

* Michel Lacroix va décrire sur RDS une deuxième victoire canadienne au calendrier en cours de la PGA. Après celle de Nick Taylor, la prochaine réussite sera signée Graham DeLaet.

* Du côté féminin, la jeune phénomène Brooke Henderson va remporter la médaille d’or aux Jeux panaméricains l’été prochain en prélude au grand retour du golf dans la famille olympique à Rio dans un an.

* Puisque nous entrons justement dans une année pré-olympique, ne vous étonnez pas d’un autre cas de dopage à la PGA avec la multiplication des tests de dépistage dès janvier.

* Une décision sera prise sur l’avenir de l’Omnium canadien RBC au Québec suite à la mise en place d’un nouveau modèle d’affaires que Golf Canada espère et doit mettre en application. La prochaine présentation dans la province est prévue en 2017.

* Lutte à finir entre Dave Lévesque et Marc-Étienne Bussières chez les pros du Québec l’été prochain.

* Grand désarroi à prévoir aux États-Unis à la mi-octobre en Corée alors que leurs étoiles perdront la Coupe des Présidents face à l’équipe internationale pour seulement la deuxième fois en histoire un an après une (autre) dégelée contre l’Europe.

* Puisque que ce sera au tour des hommes au tennis à Montréal, ne vous étonnez pas de voir Rafa sur un parcours de golf d’ici. Il est un mordu de golf.

* Les grandes organisations vont (enfin) assumer leurs responsabilités et une figure de renom sera pénalisée pour son jeu lent lors d’un tournoi majeur afin de donner l’exemple.

* On en saura davantage sur les liens et la durée du contrat entre le promoteur Synchro et le Circuit des Champions au Championnat de Québec.

* On convaincra Golf Québec et son président Marcel Paul Raymond de mettre les quelque 60 000 membres à contribution pour corriger une grande injustice. Il s’agit de l’absence de notre grande dame du golf Jocelyne Bourassa au Panthéon des sports du Canada. (Nota : Madame Bourassa est membre du Temple de la renommée du golf canadien depuis 1996.)

* Après avoir été une menace en 2014, les « cousins » de la France vont devenir une force sur la scène internationale grâce à Victor DuBuisson et Alexandre Lévy.

* Attendez-vous à une autre lutte à trois entre Stacy Lewis, Inbee Park et Lydia Ko à la LPGA cette année.

* Eureka! Il aura enfin un vrai printemps ce qui n’a pas été le cas ces dernières années.

Patience donc avec l’hiver.

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Championnat canadien junior à Summerlea, disette et… Dale Tallon

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Le club Summerlea

Le club Summerlea, en banlieue ouest de Montréal, a été choisi hôte du championnat canadien chez les juniors l’été prochain. Les dates du 3 au 6 août ont été celles retenues.

Le championnat féminin aura lieu à Saskatoon à un site restant à déterminer.

La proximité devrait permettre à Golf Québec d’installer un programme ou du moins une façon afin de familiariser ses espoirs au parcours afin de mettre fin à une longue disette au golf provincial.

On fait confiance au président Marcel Paul Raymond pour mener le dossier à bien.

Il faut quand même remonter à 1982 pour la plus récente victoire d’ici signée Jack Kay fils en s’assurant d’ajouter un astérisque.

Bien que natif de Montréal son père ayant été «pro» aux clubs Mount Bruno et Pinegrove, Kay, qui a plus tard connu l’expérience de la PGA américaine, a appris et poli son golf à Toronto, où le paternel a poursuivi sa carrière.

Le dernier véritable talent né et développé ici à être couronné titulaire canadien chez les 18 ans et moins a été André Nols en 1976. Alors de la Vallée du Richelieu, Nols est toujours actif dans le golf dans le rôle de proprio du club Le Jeannois au Saguenay où il est installé depuis de très nombreuses années.

LE DOUBLÉ JACKSON

Pour poursuivre avec l’histoire, Robbie Jackson, à l’époque au Royal Montréal et qui est resté aux États-Unis après ses études à la NCAA, a été gagnant deux ans de suite en 1972 et 73.

Toujours à la liste des Québécois ex-champions juniors au pays, on retrouve le nom de Dale Tallon.

Évidemment que son nom est familier… dans la LNH. Repêché au 2e rang par les Canucks de Vancouver, il a été directeur général des Blackhawks de Chicago avant de prendre la barre des Panthers de la Floride dans le même rôle.

Celui qui a mené des carrières au hockey et au golf chez les pros un moment donné a fait son golf junior au petit neuf trous de Rouyn-Noranda.

QUELLE FAMILLE!

Les jeunes savent très bien jouer et la preuve est que l’Ontarien Austin James a été couronné gagnant du championnat junior canadien avec une fiche de -15 à Niagara Falls dans un très rarissime doublé.

Sa sœur Augusta avait ravi le championnat féminin canadien à Brooke Henderson une semaine plus tôt à Woodstock, Ontario.

Quelle famille en effet!

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Jean Laforce retournera en Europe et honorons Jean-Guy Gendron

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Jean Laforce (Bernard Brault)

Même si tout est terminé pour les sélections de la série des Champions, Web.com et de la LPGA, il reste au moins un espoir de voir un nom du Québec à un grand circuit l’an prochain.

Jean Laforce retentera sa chance au circuit d’Europe. C’est du moins ce que nous apprend Gilles Terroux, rédacteur de la PGA du Québec.

Les sélections auront lieu fin janvier et début février, au Portugal.

La première étape aura lieu les 29 et 30 janvier sur deux parcours de Pestana, incluant le Gramacho dont la conception est signée Nick Price.

La finale suivra du 2 au 5 février à Vale da Pinta. Ils seront alors que 72 joueurs à batailler pour six places permanentes à l’enjeu.

Jean Laforce avait obtenu un statut de remplaçant il y a deux ans, ce qui lui avait permis de disputer une dizaine de tournois outre-mer.

D’autres joueurs ont manifesté un intérêt, mais on attendra qu’ils confirment avant de publier les noms.

Un trio golf en Mauricie

La soirée Hommage aux sportifs de la Mauricie, présentée à Shawinigan à la mi-janvier, sera très golf avec Jocelyne et Gilles Bourassa à la co-présidence d’honneur en compagnie de Denis Morel.

Québécois comptant le plus de matchs comme arbitre dans la LNH, Denis a déjà été directeur de Golf Québec.

Postes à combler

Les clubs Lachute, Lac-Mégantic et Lac Saint-Joseph sont à la recherche d’une personne à la direction générale.

Le poste de surintendant du terrain l’Estérel reste toujours disponible.

Suggestion pour 2015

Toujours au sujet du Lac Saint-Joseph, le Championnat amateur du Québec chez les séniors y aura lieu au mois d’août prochain.

L’occasion sera idéale pour Golf Québec d’honorer Jean-Guy Gendron, ex-joueur et entraîneur des Nordiques, et très longtemps pro au Lac Saint-Joseph qu’il continue à fréquenter même à la retraite.

Nommez l’ami Jean-Guy parrain d’honneur serait plus que justifié pour saluer l’ensemble de sa carrière sportive.

Le président Marcel Paul Raymond a évidemment (encore une fois) toute notre confiance afin de bien mener ce dossier avec son équipe.

 

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Sylvain et Jean-Sébastien Beaulne au club de golf Le Champêtre

Cessez dès l’instant et pour longtemps les spéculations concernant la transformation prochaine en domaine résidentiel ou en parc industriel comme cela s’est vu ou a été fait ailleurs suite au changement de propriétaires en cette fin d’année du club Le Champêtre, à Sainte-Anne-des-Plaines, dans la couronne nord de Montréal.

« Nous avons acheté un golf pour continuer d’y faire du golf », de mentionner de façon on ne peu plus catégorique et même définitive Sylvain Beaulne, le nouvel acquéreur en compagnie de son fils Jean-Sébastien.

Les deux ne perdent pas de temps.

Après avoir notarié le contrat en toute fin de semaine avec les précédents proprios Jacques Rousseau, Yves Doucet et un groupe d’actionnaires minoritaires, ils ont convoqué les quelques 300 membres aussitôt que dimanche dernier à une séance spéciale d’informations afin de sécuriser les habitués.

Ils étaient 140 présents malgré le bref préavis.

«Nous n’aurons pas besoin du golf si jamais on décide de se tourner vers immobilier ayant amplement d’espace pour cela juste à côté», a renchéri Beaulne père.

On parle de 300 acres juxtaposées au parcours de 18 trous. Ces terrains sont déjà prêts pour bâtir 60 maisons.

«Le golf restera la vocation du site. Je suis une personne de tradition. Je ne crois pas aux coupes de 18 pouces pour le golf quoique je n’ai rien contre ceux qui le font. Ce sera la continuité dans le renouveau ici comme j’ai dit aux membres», assure le paternel en voyant maintenant l’équilibre entre membre, corporatif et tournois.

SÉDUIT PAR LE SITE

Sylvain Beaulne est issu du monde des affaires, plus particulièrement dans le milieu des dépanneurs (il possédait la chaîne Voisin) qui lui a remarquablement réussi.

Il est familier avec le golf ayant été gestionnaire du club Lac Carling pendant sept ans en deux termes. Il a également été de l’équipe ClubLink à titre de directeur des activités corporatives au Fontainebleau.

Ex-champion à Islesmere, Jean Sébastien œuvrait à Carling l’été dernier.

Il avait bien sûr joué le Champêtre auparavant.

« J’ai toujours apprécié le site qui représente un très intéressant test de golf sans être un monstre, ce qui rend l’endroit convivial pour tout le monde », dit Sylvain Beaulne rendant crédit à Jacques Rousseau qui a mené les travaux et les opérations cela depuis le début de la construction.

DÉJÀ UNE EMBAUCHE

Le duo père-fils est déjà à l’action malgré la neige.

D’ailleurs, Michel Lapointe a été embauché à titre de pro-gestionnaire. Il avait longtemps été à la barre du club Islesmere avant de se tourner vers l’enseignement.

« Je n’aurais pas investi cet argent si je ne croyais pas au golf », termine Sylvain Beaulne.

Bref, le dynamisme est de mise ce qui est heureux de constater avant de changer d’année.

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Nouveaux propriétaires au club Le Champêtre

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Club de Golf le Champêtre (www.laurentides.com)

Les membres du club Le Champêtre sont convoqués, dimanche, pour l’annonce de l’entrée en scène de nouveaux propriétaires.

Sylvain et Jean-Sébastien Beaulne ont fait l’acquisition du parcours de 18 trous situé à Sainte-Anne-des-Plaines, qui appartenait à Jacques Rousseau, Yves Doucet et un groupe d’actionnaires minoritaires.

Le Champêtre reste entre très bonnes mains, Sylvain Beaulne ayant été gestionnaire du club Carling Lake.

Avant Le Champêtre, qu’il a fondé et bâti en 2003, Jacques Rousseau avait eu les mêmes double-fonctions au Mirage avec des associés, avant de le vendre au couple Céline Dion et René Angelil.

Bien que les chiffres soient gardés confidentiels lors des ventes, sachez que le montant est intéressant pour les deux partis et les membres.

Soyez assurés que la vocation golf est là pour y rester, considérant le fait que d’autres espaces sont déjà réservés au développement résidentiel.

 

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Les entraîneurs-chefs commentent une année de grand cru pour Équipe Canada

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Tristan Mullally (Golf Canada/ Tyler Costigan)

La saison 2013-2014 aura peut-être été la meilleure de l’histoire du golf amateur canadien. Le Canada a vu une de ses golfeuses (Brooke Henderson) grimper au premier rang du classement mondial, les équipes masculine et féminine ont toutes deux pris la deuxième place du Championnat mondial amateur par équipes tandis qu’un garçon (Corey Conners) et une fille (Henderson) atteignaient la finale du prestigieux Championnat amateur des États-Unis.

Et ce n’est qu’un début.

Adam Svensson (Surrey, C.-B.) a gagné le Jack Nicklaus Award, remis à l’athlète le plus méritant de la NCAA (Divisions I, II et II confondues) après que Svensson eut établi un record en inscrivant sept victoires sous les couleurs de l’Université Barry de Miami. Taylor Pendrith (Richmond Hill, ON) a figuré en bonne place au tableau des meneurs de l’’Omnium canadien RBC, grâce notamment à ses puissants coups de départ, lui qui a été le meilleur amateur du tournoi à moins 3. Jennifer Ha, 20 ans, membre de l’équipe nationale féminine, a été l’une de quatre Canadiennes seulement à éviter le couperet lors de l’Omnium féminin Canadien Pacifique 2014.

Collectivement, les deux équipes amateurs ont vu chacun de leurs cinq membres se placer dans le top 100 du classement mondial amateur (WAGR). Cela n’était jamais arrivé à l’une ou l’autre équipe depuis 11 ans qu’existe le programme, mais en 2014 cela est arrivé aux deux.

Joueurs eux-mêmes mis à part, plusieurs facteurs ont contribué aux succès d’Équipe Canada.

En premier lieu, il faut mentionner le dévouement du personnel d’entraîneurs d’Équipe Canada, mené par les entraîneurs-chefs Tristan Mullally et Derek Ingram.

« Nous avons vécu la meilleure année depuis le lancement du programme et je suis très fier des résultats des filles », a déclaré Mullally, entraîneur-chef de l’équipe féminine. « Si jamais la situation s’améliore encore, c’est que nous aurons gagné la loterie », ajoute-t-il à la blague.

Mullally, un professionnel de la PGA du Canada, est responsable du programme féminin depuis trois ans, aux côtés de Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe masculine et un vétéran de la scène de l’entraînement de golf au Canada.

« Nous avons connu une année fantastique où chaque joueur a obtenu d’excellents résultats, de dire le Winnipegois. C’est formidable de voir ces jeunes se développer pour devenir des joueurs de premier plan, mais en même temps il est excitant de prendre un joueur non classé et de l’aider à atteindre le sommet. »

Quant à leurs objectifs pour la saison prochaine, les deux entraîneurs estiment qu’il sera difficile d’égaler les résultats de 2013-2014.

« Nous nous sommes améliorés d’année en année depuis le lancement du programme, mais nous avons placé la barre très haut cette saison, affirme Mullally. De nouveaux jeunes entrent en scène et il sera difficile de faire aussi bien, mais nous allons y mettre tous nos efforts. »

« Vu le changement de joueurs, il ne sera pas facile d’obtenir d’aussi bons résultats que cette année, d’ajouter Ingram. Cela dit, nous tentons toujours de faire mieux et j’ai hâte d’entreprendre la prochaine saison avec son lot de nouveaux défis. »

Ingram et Mullally ont tous deux pris sous leur tutelle des joueurs additionnels dans le cadre du programme Jeune pro, lancé en 2013. En cette deuxième année du programme, le personnel d’entraîneurs s’efforcera d’intégrer complètement le programme au parapluie d’Équipe Canada dont il constitue le plus haut niveau. L’équipe de 2014/2015 n’a pas encore été nommée; l’annonce se fera au début du nouvel an.

La formation de développement d’Équipe Canada se trouve au premier niveau. Les membres de l’équipe nationale proviennent souvent de cette formation dirigée par les entraîneurs Robert Ratcliffe et Ann Carroll qui travaillent en étroite collaboration avec Ingram et Mullally. Dans un monde parfait, Équipe Canada aidera un joueur à passer de la formation de développement à l’équipe nationale pour aboutir dans l’équipe Jeune pro avant de voler de ses propres ailes.

Cliquez ici pour consulter la liste des membres d’Équipe Canada pour 2014-2015.

Henderson sous les projecteurs

Après une saison très occupée sur les parcours, Brooke Henderson a finalement la chance de savourer son nouveau statut de no 1 mondiale du classement amateur féminin.

Membre d’Équipe Canada et native de Smiths Falls en Ontario, Henderson a récemment participé en tant qu’invitée officielle à plusieurs événements sportifs.

Fin septembre, elle a fait la mise en jeu officielle d’un match pré-saison de la Ligue de l’Ontario entre les 67’s d’Ottawa et les Frontenacs de Kingston.

À la mi-octobre, les Sénateurs d’Ottawa ont diffusé une photo d’elle et de sa sœur Brittany sur Twitter.

Les sœurs Henderson ont aussi participé à un concours de coups cochés de 70 verges à l’aide d’une balle rose lors d’un match de football entre le ROUGE et NOIR d’Ottawa et les Alouettes de Montréal.

19e trou Blog

Les héros méconnus du golf

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Scott White, Golf Course and Grounds Manager at Donalda Club (Brent Long)

Amis, joignez-vous à moi et levons notre verre à la santé de ces personnes dévouées grâce auxquelles nos parcours, qui chaque jour nous font la vie belle (ou dure), vivent et respirent.

Portons un toast aux surintendants de tout le Canada, à leur savoir-faire prodigieux, à leur ingéniosité, à leur vision et, surtout, à ce don qu’ils ont de trouver un juste équilibre.

Comment, en effet, s’y prennent-ils?

Leur métier a beau être soumis aux caprices de Dame Nature, ils trouvent le moyen d’aménager un terrain où chacun – maître golfeur, golfeur du dimanche, homme, femme, junior, aîné, débutant, long et court cogneur – est confronté à un défi stimulant. En même temps, ils parviennent à render le golf agréable et intéressant, tout en préservant les traditions et l’intégrité du vénérable sport. Voilà un tour de passe-passe extrêmement délicat.

Et quel dévouement! Debout avant l’aube, ils travaillent de longues heures pour notre plaisir à nous, mais sans jamais se plaindre. Ce sont de grands connaisseurs pour qui la gestion du gazon et l’état du sol n’ont pas de secret. De plus, ils contribuent à la rentabilité des parcours en prévenant les maladies susceptibles d’affliger le gazon. Le plus souvent à l’insu de tous.

Ils sont familiers avec les angles solaires, l’aération, l’irrigation, la conservation et la plantation des arbres. Et, ne l’oublions surtout pas, ils vouent un immense respect à la durabilité écologique. Les surintendants s’efforcent de ne pas abuser de produits chimiques afin de préserver la vie sauvage et les habitats naturels. Chaque jour, ils cherchent à réduire davantage l’empreinte du golf sur l’environnement tout en conservant la santé du gazon.

Voilà des hommes et des femmes qui dépassent le cadre de leurs obligations professionnelles. Tout en servant de passerelle entre le parcours et la direction, les propriétaires, le comité des verts et les membres usagers, plusieurs surintendants agissent comme ambassadeurs de la marque. Par le truchement des relations avec les médias, de la promotion et de la formation, ils sensibilisent le public à leur club, à leur métier, au sport. Ils sont les touche-à-tout par excellence du golf.

Je vous demande maintenant de lever votre verre encore plus haut pour bien marquer votre appui aux surintendants, pour les remercier de tous leurs efforts. Certains d’entre eux ont besoin d’un soutien encore plus affirmé, ayant récemment été les témoins impuissants d’un cataclysme.

Je pense aux inondations destructrices de l’an dernier en Alberta et, cette année, au carnage hivernal qu’ont subi des parcours de l’Ontario, de l’Alberta et du Québec. Certains établissements ont même du fermer leurs portes à jamais, d’autres pour quelques mois, le temps que la nature récupère de cet hiver exceptionnel.

Certains, mal informés ou qui tiennent pour acquises les normes existantes, cherchent un bouc émissaire. Malheureusement, les surintendants portent trop souvent le poids de la chose. Comme si la pression n’était pas déjà assez forte, ils sont en butte à des critiques injustes pour des situations hors de leur contrôle.

Dans la conjoncture actuelle, où les budgets sont serrés, les ressources mises à mal et l’industrie aux prises avec divers problèmes, dont le mauvais temps, il importe de soutenir inconditionnellement nos surintendants. Encourageons-les,de même que leur personnel dévoué, plutôt que de les condamner péremptoirement. Manifestons notre respect envers cette fraternité d’experts et reconnaissons leur rôle indispensable.

Dans son merveilleux ouvrage The Spirit of St. Andrews, Alister MacKenzie écrit :
«Un bon surintendant veille sur son gazon et passe des nuits blanches jusqu’à ce qu’il ait résolu les problèmes qui l’affligent.»
Lors de votre prochaine partie, prenez le temps de regarder alentour et posez- vous cette simple question: sans les surintendants, qu’adviendrait-il du golf?

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Du golf au Québec pour saluer décembre!

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Gilles Terroux

Comment des mordus ont-ils célébré lundi le début décembre? Au golf bien sûr et non pas au centre commercial pour les achats de Noël quoique vous en pensiez.

Ils étaient plus d’une cinquantaine en ce 1er décembre sur le parcours de l’International 2000 à Saint-Bernard de Lacolle à la frontière canado-américaine.

Du nombre, il y avait Gilles Terroux, rédacteur au circuit des pros du Québec, à Golf Canada et à Score Golf, de même que Daniel Pietro et Bob Carter, tous des partenaires de jeu à Candiac.

Malgré la période vraiment tardive, la condition des verts est excellente comme on peut le constater sur les photos.

Ce qui semble moins évident est l’élan avec la tenue vestimentaire. Ça peut aller pour la tuque, mais moins avec les gants de ski pour cogner la balle.

Chacun sa motivation.

«L’idée de la sortie aujourd’hui est de dire que j’ai joué au moins une ronde à chaque mois de l’année», de raconter l’ami Terroux, aidé par un séjour en Floride pour sa séquence.

Cela dit, la saison n’est peut-être pas complétée pour Gilles Terroux et ses braves.

«La météo prévit 6 degrés mercredi… avec de la pluie. Mais sait-on jamais pour la suite. Il nous est arrivé de disputer une ronde le 17 décembre en 2006», termine-t-il.

Le proprio du club International 2000, André Guay, tient à sa tradition : le premier à accueillir les golfeurs au printemps… et le dernier à fermer ses portes pour l’hiver.

Question: le Père Noël était-il préposé au départ?