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À l’heure du changement de garde?

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Phil Mickelson (Todd Warshaw/ Getty Images)

Pas plus tard que la semaine dernière, Phil Mickelson révélait que Tiger Woods allait être « le premier à en rire » en ce sens qu’il saura se sortir du pétrin dans lequel il est plongé. Cela montre bien toute la sympathie que suscite, dans l’ensemble du monde du golf, l’implosion du « Tigre », à présent incapable, avec son cocheur, de faire lever la balle plus haut qu’une table à café plus d’une fois sur deux.

Qui aurait même imaginé le voir sortir un fer 4 de son sac pour rouler la balle, alors que y aller avec un lob s’avérait le coup tout indiqué sur une distance de 25 verges de la coupe? Mais c’est ce qui arrive quand la connexion entre les mains et les yeux ne se rend plus au cerveau. Cela crée un état de panique appelé les « yips ».

Quant à Phil, il est sûrement bien intentionné. Il est même permis de penser qu’il fait de l’auto-suggestion en adressant ces bons mots à Tiger.

Bien que son cas soit moins pathétique que celui de ce dernier, « Lefty » a ses propres soucis à résoudre. Lui aussi a raté la qualification à San Diego, et cela, pour un deuxième tournoi de suite ce qui s’avère une première dans son cas depuis 2002.

Vous avez raison de dire que le calendrier est encore jeune et qu’il ne faut pas trop s’inquiéter, mais cette disette remonte à plus longtemps.

Nombre de Top 10 pour Tiger et Phil depuis le début de la saison 2014-2015 : 1

Année de la dernière victoire individuelle des deux : 2013.

N’oublions pas qu’ils ont été les numéros un et deux de la PGA durant presque les vingt dernières années, totalisant ensemble 121 victoires et plus de 190 millions de gains.

Cette semaine, Phil Mickelson glisse au 18e rang mondial et Tiger au 62e. Est-ce qu’un changement de garde s’officialise?

Sifford, un pionnier

Un pionnier du golf et un modèle format géant de la tolérance sociale nous quitte avec le décès de Charlie Sifford.

Bien avant Tiger Woods, il y eu ce golfeur au long cigare. Décédé à 92 ans, Sifford a été le premier noir à évoluer au sein du PGA TOUR. Il a fait preuve d’un courage admirable dans un sport réservé pendant longtemps aux blancs.

Jacques Barrette et le regretté Marc Thibeault ont déjà raconté des histoires inhumaines à propos du racisme de l’époque. Étant donné que les mesures de sécurité étaient quasi inexistantes, des spectateurs donnaient des coups de pied sur sa balle pour la faire rouler dans l’herbe longue. Sifford allait jouer sa balle où elle était sans dire un mot. Il détestait la violence.

Il a évidemment été victime d’injures et de menaces de mort. Mais paix et égalité constituaient la base de son mantra.

« Charlie Sifford a été rien de moines que LE Jackie Robinson du golf pour son courage. Il nous a tous ouvert les portes, à Lee Elder et d’autres dont moi », a dit Jim Thorpe à l’Associated Press.

Néanmoins gagnant deux fois sur le circuit (Hartford en 1967 et Los Angeles en 1969), il n’a jamais été invité à participer au Tournoi des Maîtres, à Augusta.

Très à propos, le titre de la biographie de Charlie Sifford est « Just Let Me Play ».

En attendant la fonte des neiges…

Le directeur général du club de golf L’Estérel, Dave Ross, annonce l’embauche de Patrick Teoli dans le rôle de surintendant. Celui-ci arrive du club La Madeleine, où il a été adjoint de 2006 à 2013.

Par ailleurs, la professionnelle Sylvie Schetagne organise une session cardio golf en raquettes, le 27 février, au Club de golf Pinegrove.

On peut s’informer au sujet de cette activité sur son site golf-tonus.com.

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Le golf est un sport pour tous

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Golf Canada/ Doug McKay

« Sortez et amusez-vous! Le golf est un sport pour tous, non seulement pour les plus doués. »

Voilà une citation merveilleuse d’un merveilleux contributeur au sport du golf, le regretté Harvey Penick, qui fut un professionnel et un entraîneur respecté. Une phrase à laquelle ne peuvent que souscrire les 300 000 membres et plus de Golf Canada, dont ces doués auxquels Penick fait allusion.

Les membres d’Équipe Canada font notamment partie du lot des talentueux. Que de plaisir ils ont eu en 2014, année la plus fructueuse de l’histoire plus que centenaire du golf canadien, du point de vue des résultats en compétition.

Les golfeurs canadiens et les nombreux fans de ce sport d’un océan à l’autre ont toutes les raisons de s’enorgueillir de nos programmes de développement, nationaux et provinciaux. Les initiatives destinées à la base, comme Premiers élans CN et Golf en milieu scolaire, n’ont pas trait au seul plaisir de jouer, mais aussi au développement des futurs héros du golf canadien.

Merci à nos golfeurs et golfeuses d’élite qui, à notre grande joie, ont si souvent brandi notre drapeau. Merci d’avoir soulevé en nous un sentiment de fierté alors même que nous applaudissions vos hauts faits tout au long de 2014.

Merci aussi à chaque golfeur et golfeuse du pays pour leur participation à ce sport formidable. Le golf est vraiment un sport pour tous, qui permet de passer de bons moments avec la famille et les amis, de fraterniser tout en faisant un exercice physique des plus salutaires. Voilà un sport à la fois exigeant et divertissant, qui remplit nos journées de rires et qui alimente nos souvenirs des décennies durant.

Comment assurer l’essor de notre sport?

Chaque membre de Golf Canada peut jouer un rôle pour augmenter la portée du golf et peut encourager les autres à devenir des adeptes et à participer au plaisir. Les avantages du golf transcendent l’âge et les générations. Tous sont conviés à la fête : enfants, adultes, jeunes professionnels, vétérans aguerris, retraités. Le golf est une activité idéale de rassemblement.

Pour sa part, l’industrie du golf joue un rôle actif dans le soutien de notre pays et de ses habitants. Elle ne touche pas que les golfeurs et les dans : elle est un employeur, un contribuable et un contributeur aux œuvres caritatives de premier plan. Aidons l’industrie à participer à l’essor du golf et de notre pays. Il faut qu’un plus grand nombre d’adeptes disputent plus de parties. Il faut que les enfants qui en sont à leurs balbutiements golfiques et que leurs aînés qui pratiquent ce sport depuis des décennies affichent sur leur visage le même sourire de satisfaction après un bon coup.

Selon moi, c’est en travaillant tous ensemble pour promouvoir le golf en tant que sport de plaisir que nous participerons à sa croissance. Partageons tous les joies et les qualités du golf!

Le golf est notre passion, faisons-le grandir ensemble au moment même où nous nous préparons à une autre saison à l’enseigne du plaisir.


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Christine Dengel est une professionnelle de golf membre de la PGA du Canada, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans de multiples facettes de l’industrie du golf.

Elle a joint les rangs de Golf Canada après une carrière de 18 ans à titre de directrice régionale des ventes de Callaway Golf Canada. Chez Callaway, elle a dirigé le territoire du Toronto métropolitain et du sud-ouest de l’Ontario de 1992 à 2005, puis le territoire du sud de l’Ontario à compter de 2006.

Blog Gordon et le golf

Changement de la garde

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Quand, il y a 38 ans, Bill Paul a entrepris sa longue relation avec l’Omnium canadien, son patron, le président du tournoi, était à la fois un homme et une légende, nul autre que « Monsieur Omnium canadien », Richard (Dick) Grimm.

À l’époque, Paul, élève de 12e année à Oakville, en Ontario, fait des travaux de peinture pour le fils de Grimm, Bob. C’est à la suggestion de Dick que Paul effectue des menus travaux lors de l’Omnium canadien de 1977 : il plante des piquets, met les cordes en place, fixe les enseignes. Après avoir obtenu son diplôme de l’université, Paul, un athlète recherché, décline une offre des Tiger-Cats de Hamilton, de la Ligue canadienne de football, préférant travailler à temps plein pour Golf Canada. Là, sous l’égide de Grimm, il apprend les ficelles du métier d’organisateur d’un tournoi du Circuit PGA TOUR.

Quand Grimm quitte ses fonctions en 1992, Paul assume les responsabilités de directeur de tournoi. Depuis, il supervise inlassablement l’organisation de ce tournoi à la logistique complexe, qui fait figure de championnat national ouvert du Canada et qui est la seule étape canadienne du PGA TOUR. À partir du milieu des années 1990, il accepte un autre rôle, celui de directeur de l’étape canadienne du Circuit des Champions. Il sera aussi directeur des Mondiaux amateurs de 1992 et s’assurera que l’étape canadienne du Circuit de la LPGA se déroule sans anicroches quand Golf Canada prend le contrôle de ce tournoi en 2001. Son rôle s’étend au fur et à mesure de l’essor du golf. Piquets et cordes sont les cadets de ses soucis. Un nouveau monde naît fait de joueurs millionnaires, de contrats de télévision, de partenariats, de stratégies de vente, de changements de site et quoi encore.

Aujourd’hui, quatre décennies plus tard, Paul, 56 ans, et le chef de la direction de Golf Canada, Scott Simmons, ont décidé que le temps était venu de procéder à une autre transition. Les responsabilités de Paul étaient devenues énormes : liaison avec les joueurs, le Circuit PGA TOUR, les commanditaires, le gouvernement et les clubs, recherche de sites pour les futurs tournois, développement des affaires, etc. Par la force des choses, l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin Canadien Pacifique sont aujourd’hui des défis logistiques de taille qui requièrent une attention constante.

« Bill a joué un rôle essentiel dans nos championnats et dans notre association pendant de nombreuses années, et le temps est venu de mettre son expérience au service d’activités stratégiques qui auront une influence à long terme sur le succès de nos championnats, de dire Scott Simmons. Il est important de planifier la succession et, si nous procédons à ce changement, c’est parce que nous sommes persuadés que nos experts de la division des championnats sont prêts à assumer un rôle plus large. »

« Il y a une dizaine d’années, j’ai compris que Brent McLaughlin serait en mesure de prendre à son compte ces responsabilités, a déclaré Paul. Il entretenait des rapports harmonieux avec les clubs et les bénévoles et il avait le souci du détail. Il était le choix idéal. »

Et c’est ainsi, de manière ordonnée et en douceur, que s’effectuera le passage du témoin. Dorénavant, McLaughlin sera responsable des opérations quotidiennes de l’Omnium canadien RBC et de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

Certes, McLaughlin succède à une pointure, mais c’est l’aboutissement d’une évolution naturelle. Depuis 15 ans, il a mis son savoir-faire inestimable au service de domaines comme les règles, les championnats amateurs et le système de handicap, lui qui, depuis deux ans, était directeur de tournoi de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

« L’organisation de championnats de classe mondiale est une partie importante du mandat de Golf Canada et j’ai eu la chance depuis 15 ans d’enrichir mes connaissances au contact de personnes extrêmement compétentes, de dire McLaughlin. C’est une période exaltante. Nous pouvons déjà compter sur une équipe solide qui est prête à perpétuer la tradition d’excellence instaurée par Bill et, avant lui, par Dick Grimm. »

Pour McLaughlin, Paul continuera d’être un mentor pour l’organisation de tournois professionnels, une tâche de plus en plus exigeante. De son côté, Paul aura la chance de prendre du recul pour avoir une vision à plus long terme de ces tournois.

La pointure a beau être grosse, toutes les parties intéressées ont les pieds solidement ancrés au sol et sont prêtes à prendre le départ.

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Des modifications au Championnat de la PGA du Canada dominé par les pros d’ici depuis la relance

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Cabot Links

Aucun championnat canadien n’a été plus québécois que celui de la PGA du Canada celui-ci ayant couronné Dave Lévesque l’an dernier de même que Eric Laporte et Vincent Dumouchel ces dernières années.

Cela fait une pas pire moyenne de trois en quatre sachant que la relance remonte à 2011 seulement pour ce championnat ayant déjà couronné Arnold Palmer, George Knudson, Lee Trevino, Moe Norman et Ray Floyd depuis son institution en 1912.

Or, deux modifications majeures surviendront l’an prochain.

Après Calgary (3 ans) et la région de Toronto l’an dernier, le championnat déménage dans les Maritimes.

Vanté et primé, le club Cabot Links, situé au Cape Breton, en Nouvelle-Écosse, devient le nouveau club-hôte.

L’annonce a été faite par Constant Priondolo, le professionnel de la Vallée du Richelieu, qui entreprend sa deuxième année à la présidence nationale, présent à la journée du Canada à l’Expo d’Orlando où tout a été confirmé.

Les dates du 14 au 18 juin sont celles retenues pour cette commandite de M. Lube en association avec Taylor Made.

En plus du site, le championnat changera de formule, a aussi communiqué Priondolo.

Celle-ci passera du jeu au trou à un modèle hybride.

Ils seront 64 joueurs de partout au pays à disputer d’abord 36 trous selon le concept par coup. Les seize premiers au classement seront retenus afin de compléter le championnat par trou.

Une dimension qui reste est l’invitation pour participer à l’Omnium canadien RBC du Canada au circuit de la PGA pour celui qui coiffera le classement général des points après le championnat.

Pour le moment, c’est Bill Walsh fils, un Ontarien né dans les Laurentides, qui occupe la première place au cumulatif devant Lévesque (2e), Laporte (5e) et Marc Girouard (8e).

Avant le trio Lévesque, Laporte et Dumouchel, Jean-Louis Lamarre avait été le précédent Québécois titulaire national en 1989.

SUR NOS VERTS… ENNEIGÉS

Daniel Talbot se remet bien d’opérations en début d’année pour complication suite à la surexposition au soleil pendant toutes ces années. Il a même repris le hockey dans sa ligue de garages.

Tant mieux!


Un autre hommage mérité pour Jocelyne et Gilles Bourassa nommés ambassadeurs du gala sport de la Mauricie en fin de semaine dernière.


Sabrina Sapone, du club Fontainebleau et des Carabins, aurait des ambitions particulières en 2015. Se sentirait-elle appelée par les rangs professionnels?


Le club Lac Lyster garderait sa vocation golf, mais on parle de plus en plus d’un concept immobilier sur neuf de dix-huit trous pour l’avenir qui n’est pas la saison prochaine.


Bon retour à l’équipe d’Ovation Médias qui rentre de la foire d’équipements d’Orlando pour y faire plein de tournages afin de meubler la prochaine saison de l’émission le «19e trou».

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Entraîner Équipe Canada dans une nouvelle ère

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Tristan Mullally

Il y a deux semaines, Tristan Mullally, entraîneur-chef de l’équipe féminine, était à Palm Springs, en Floride, où la nouvelle formation d’Équipe Canada tenait son premier camp d’entraînement de la saison. Durant cette période où il travaille avec le groupe, Mullally, tout comme le personnel d’appoint de la science du sport, veut optimiser chaque minute passée avec les athlètes.

« Nous essayons toujours d’améliorer nos méthodes d’entraînement par des séminaires, des échanges avec les entraîneurs et d’autres moyens, de dire Mullally. Il faut brasser des idées pour continuer à aller de l’avant. L’objectif de ce camp était de peaufiner des détails et tendances pour optimiser le temps des athlètes durant la saison morte. »

Après le camp, les athlètes d’Équipe Canada retournent habituellement à leur campus américain pour mettre en pratique la théorie en vue de la saison printanière de la NCAA. Entretemps, Mullally concentre ses efforts sur la planification du calendrier des compétitions.

Sept athlètes sont sous sa tutelle – quatre de la formation amateur et trois de l’équipe Jeune pro. Après examen des divers calendriers, Mullally désigne des « journées de contact » où il visite personnellement les athlètes au cours de la saison.

Pour rehausser la communication avec l’équipe le reste du temps, il utilise Edufii, un réseau d’entraînement en ligne, auquel ne peuvent accéder que lui, les athlètes et le personnel d’appoint. Le réseau comprend des données statistiques, des tâches assignées, des vidéos avec voix hors champ et plus encore. Outre le réseau destiné à l’équipe, chaque athlète a le sien propre.

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Edufii est l’un des nombreux outils que Mullally continuera d’optimiser dans l’espoir de répéter la remarquable saison 2014 d’Équipe Canada.


Le membre de classe A de la PGA du Canada possède aussi des aptitudes techniques dans le monde des médias sociaux, comme le prouve ce collage destiné à Twitter :

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Jean Laforce pas si rouillé au Portugal

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Jean Laforce (Courtoisie)

C’est bien entrepris pour Jean Laforce déjà au Portugal en prévision de son retour aux qualifications du Circuit d’Europe chez les vétérans.

Des cartes de 77, 74, 72 et 74 lui ont valu le week-end dernier la 10e position d’un tournoi préparatoire à Quinta de Lago.

«Nous sommes plusieurs des circuits sénior ou régulier qui polissent leur partie», de dire Laforce à son ami Gilles Terroux.

Il se déclare de plus en plus satisfait de son jeu ayant atteint seize verts en coups réguliers lors de la sortie finale.

«La rouille commence à disparaître», commente-t-il.

La première des deux étapes de sélection pour une permanence à la série européenne aura lieu la dernière semaine de janvier.

«Cela me laisse donc un bon dix jours pour être prêt pleinement», de conclure le gagnant d’un chèque de 1000 euros.

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Vous connaissez les « birdies » de Sara-Maude?

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Sara-Maude Juneau (Golf Canada/ Bernard Brault)

Tel est le titre de la campagne de financement que Sara-Maude Juneau lance à l’approche de la reprise de ses activités en 2015 à la série américaine Symetra, laquelle mène à la LPGA.

Même si la golfeuse de Fossambault, dans la région de Québec, y a bien fait l’année dernière finissant 2e, 3e et 5e pour cinq top dix au classement général et final, on sait tous que cela est onéreux voyager.

Ses gains de 38 432$ en vingt tournois ne permettent évidemment pas de vivre sur l’or surtout qu’il faut voyager, la tournée se déplaçant dans douze différents états américains.

Toujours est-il que Sara-Maude, dont le but ultime est de renouer avec la LPGA où elle fut membre à part entière en 2013, a eu l’idée de solliciter votre soutien en s’impliquant. Vos dons vont en accord avec ses résultats.

La mise minimale pour s’engager au programme « Les birdies de Sara-Maude » est de 50$. La suite du concept est de bonifier votre don en vous demandant une reconnaissance de 50 cents, un ou deux dollars et plus selon votre volonté pour chaque oiselet qu’elle enregistrera en compétition.

OBJECTIF DE 150$ PAR OISELET

Vérifications faites, Sara-Maude a réussi 175 oiselets et deux aigles l’an passé en ratant sa promotion à la LPGA.

Les parents de Sara-Maude et Julien Proulx, ex-capitaine du Rouge et Or à la barre de l’agence Entourage Sports, aident Sara-Maude dans sa campagne. Le site saramaudejuneau.com offre un onglet spécial sur page d’ouverture pour le soutien.

Des numéros de compte, d’institution et de transit chez Desjardins sont publics pour la transparence que l’argent en entier ira au bon endroit.

Un baromètre y sera ajouté pour mesurer la générosité envers Sara-Maude, ex-titulaire du Québec chez les amateurs avant d’obtenir une bourse de l’université Louisville à la NCAA.

L’objectif est d’amasser 150$ par oiselet pour cette campagne qui durera jusqu’au 1er novembre, une date qui coïncide avec le 28e anniversaire de Sara-Maude.

Il faut agir vite. Sara-Maude Juneau, qui fera tirer une partie en sa compagnie parmi les participants, reprendra la compétition dans un mois, soit à compter de la semaine du 16 février à Mesa, en Californie.

Soyons généreux.

Vérifications faites, sa moyenne a été de 2,48 oiselets par 18 trous en 2013. À 50 cents pour chaque « birdie », c’est moins cher qu’une bouteille d’eau au dépanneur!

19e trou Blog

FootJoy : une chaussure inspirée d’un pont

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Réputé pour fabriquer des chaussures de golf d’allure conventionnelle, la compagnie FootJoy a lancé, le 15 janvier, un modèle nettement plus athlétique mais très stable puisqu’il s’inspire des lignes du pont Leonard P. Zakim Bunker Hill à Boston, au Massachusetts.

La chaussure Hyperflex fait donc son entrée sur le marché quelques jours avant le début de la foire mondiale d’Orlando. On la distingue par son matériel innovateur appelé FlexGridTMexiskeleton, qui permet à la chaussure d’être à la fois très légère, très stable et très bien coussinée.

Selon la compagnie, la chaussure Hyperflex sera plus résistante aux mouvements latéraux que toutes les autres chaussures à filets déjà sur le marché. Elle est offerte en quatre agencements de couleurs qui la rendent jeune et très distincte des autres marques.

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Bill Kerr de nouveau intronisé à un panthéon

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Bill Kerr (PGA du Canada)

Même si c’est dans le rôle de professionnel au club Beaconsfield à compter de 1946 que Bill Kerr a connu ses plus reluisantes années, c’est en Ontario que ce golfeur originaire d’Irlande et véritable prince du golf a entrepris sa carrière aux clubs Toronto Hunt, Thornhill et Cedarbrae.

Au Tournoi des Maîtres

Le double champion de la PGA canadienne et québécoise a été participant invité au Tournoi des Maîtres, à Augusta, en 1961. Monsieur Kerr a déjà terminé sixième à un tournoi de la PGA américaine. C’était à Greensboro. Il a aussi pris part six fois à l’Omnium canadien.

Plusieurs fois sélectionné pour les matches internationaux, il a connu un autre moment fort, en 1953, lorsque lui et Stan Leonard ont pris la deuxième place lors de la Coupe Canada présentée devant les membres du club Beaconsfield. Le duo canadien n’avait été devancé au classement final que par la paire formée par Roberto DeVicenzo et Oscar Cerda. Cette compétition est connue aujourd’hui sous le nom de Coupe du monde.

Bill Kerr a de plus été titulaire national chez les séniors. Il est demeuré un pro émérite à Beaconsfield lorsqu’il a décidé de passer le flambeau à Don Hachey quand il a pris sa retraite. Il a également très bien servi la collectivité consacrant un total de six ans à titre de président de la PGA du Québec et/ou du Canada.

Famille de golf

Décédé en 1997, Bill Kerr a laissé une belle tradition familiale. Son fils, Bill II, a été le président du Club de golf Beaconsfield et de l’Association de Montréal, alors que son petit fils, Bill III, a été couronné champion du Québec toujours chez les amateurs.

Le Panthéon ontarien est très actif. Le pro Bobby Breen, la championne Edith Creed et l’architecte Doug Carrick seront également intronisés. La cérémonie aura lieu le 11 mai. Le journaliste Garry McKay, 40 ans associé au quotidien Hamilton Spectator, recevra le prix Lorne Rubenstein pour ses contributions au golf.

Également ancien champions du Québec, Graham Cooke et Mary Ann Hayward avaient obtenu la même consécration avant Bill Kerr de la part de la Golf Association of Ontario.

 

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Edgar Théorêt : le golf perd un très grand ami

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Edgard Théorêt

Le monde du sport en général est en deuil à la suite du décès d’Edgard Théorêt, qui a si bien veillé à ce que le Québec honore ses plus grands dans le très vaste milieu du sport à titre de fondateur et président du Panthéon des sports du Québec pendant plus de 20 ans.

« Edgar a passé deux décennies à maintenir cette organisation à bout de bras », écrit dans son blogue le confrère André Rousseau, qui siège au comité de sélection de l’organisme. Âgé de 78 ans, Edgar Théorêt aura livré un très courageux combat de presque quinze ans contre la leucémie.

Le disparu avait auparavant été le fondateur de la Fédération de natation du Québec et son directeur durant les plus glorieuses années de sa vie à la piscine.

Il a admirablement servi son organisme dans les médias.

On l’a entendu et vu longtemps comme analyste à Radio-Canada autant aux Jeux olympiques qu’aux « Héros du samedi ». Il a été le premier à médiatiser son sport et à aider ce sport à se départir de l’étiquette « d’amateur. »

Grand adepte du golf

Éducateur physique de formation, il s’intéressait à tous les sports, mais avec une passion particulière pour le golf. Il est devenu et resté longtemps un joueur de classe A constant au club Dorval et ailleurs.

Il s’est assuré que Jocelyne Bourassa, Adrien Bigras et Graham Cooke aient leur place auprès de Maurice Richard, Jean Béliveau, Nathalie Lambert, Gilles Villeneuve, Sylvie Bernier, Gaétan Boucher et de nombreux autres pour commémorer les exploits de nos athlètes, afin que la population s’en serve comme motivation.

Intronisé par ses pairs

Le travail inlassable d’Edgar Théorêt lui a valu l’intronisation à son Panthéon, en 2005, à la suite d’un vote absolument unanime du comité. Il a aussi reçu le prix Jacques-Beauchamp pour son implication.

« Un grand regret, suite au départ d’Edgar est qu’il n’aura pas vu la réalisation de son rêve consistant à trouver un emplacement pour son Panthéon », commente également André Rousseau qui était aussi un proche du défunt.

Un dernier hommage sera rendu à Edgar Théorêt jeudi après-midi et en soirée au Salon funéraire Roussin, à l’Île Perrot. Les funérailles suivront vendredi, 11h, en l’église Sainte-Jeanne Chantal.

Le milieu du golf s’associe à l’ensemble du sport afin d’offrir ses condoléances à son épouse, Mariette, et leurs enfants, Nathalie et André.

Bruce Heuchan n’est plus

Aussi parmi les gens qui nous ont quitté top tôt, il faut ajouter Bruce Heuchan.

Bien qu’il était d’Ottawa, celui-ci a fait son golf chez les juniors et les amateurs au Québec, en compagnie des Daniel Talbot, René Noël, Michel Pépin et autres de cette génération, au début des années 70.

Heuchan a mené une carrière intéressant à l’internationale en terminant deux fois troisième au sein du circuit senior d’Europe.

Emporté par la leucémie qui a abrégé sa carrière outre-mer après avoir été un cadet sur les circuits américains, Bruce Heuchan avait 61 ans.

Sur nos verts enneigés

Max Oxford avait été courtisé par un autre du club de l’Estrie avant d’accepter la direction générale du club Dufferin Heights, la semaine dernière. Par courtoisie, on garde le nom de l’endroit confidentiel, afin de ne mettre personne mal à l’aise.

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Nos espions affirment que Laval Tremblay sera le prochain à quitter la liste des agents libres chez les pros. Cela devrait se faire aussitôt que cette semaine ou au début de la prochaine au plus tard.

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Expert hockey à TSN, Bob McKenzie nous apprend que Garrett Rank, champion 2014 du Canada de la catégorie « mid-amateur » va officier son premier match de la LNH, à Buffalo, cette semaine.