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En état de Grace

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Ann Carroll and Grace St-Germain (Golf Canada)

Développer un talent est une longue tâche. Ann Carroll, entraîneuse de la formation féminine de développement d’Équipe Canada, le sait mieux que personne, elle qui a sous sa tutelle trois jeunes golfeuses prometteuses, toutes âgées de moins de 17 ans.

Grace St-Germain, 16 ans, d’Ottawa, appartient à ce trio. Championne junior du Canada, elle est l’une des plus brillantes jeunes étoiles du pays. Cela dit, elle a encore un long chemin à franchir – elle occupe actuellement le 426e rang du classement mondial amateur. Le succès n’arrive pas du jour au lendemain, il faut du temps, beaucoup de temps.

Ann Carroll a déjà identifié les forces et faiblesses du jeu de sa pupille qui saura donc où investir ses efforts à sa première pleine saison au sein de la formation de développement.

« Elle est une compétitrice-née, toujours prête à se montrer à la hauteur de la situation à chaque tournoi, de dire Carroll. Tout au long de l’année, notre priorité sera d’augmenter sa force par le truchement d’un programme personnalisé de force et de conditionnement physique. »

Carroll et son élève ont travaillé ensemble pour la première fois l’automne dernier, à l’occasion du tout premier Championnat mondial junior féminin. Le Canada y a remporté sur ses terres la médaille de bronze tandis que Grace terminait 22e ex æquo du classement individuel, ce qui est plus qu’honorable, vu l’excellence du tableau international.

Quelles sont les forces de Grace qu’elle a tout de suite reconnues? La réponse de Carroll était prévisible.

«Elle s’implique totalement, ça, c’est sûr. De plus, elle facilite la tâche de l’entraîneur, elle en fait plus qu’on ne lui en demande. »

En remportant par sept coups le Championnat canadien junior féminin l’an dernier au Thornhill Golf & Country Club, St-Germain s’est placée sous les projecteurs, ce qui ne fera qu’accroître la pression et les attentes. Carroll et le personnel d’appoint d’Équipe Canada joueront un rôle important en l’aidant à maintenir son équilibre sur la route vers le sommet.

Blog Règles et situations de jeu

Un voyage mémorable dans le berceau du golf

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Justine Decock (Golf Canada)

Ce que l’on dit de St Andrews est vrai : c’est bel et bien le berceau du golf. Traverser à pied cette petite ville d’Écosse, passer devant le pavillon et franchir le Swilcan Bridge procure une sensation incomparable. Le battage autour du berceau du golf est énorme – et tout à fait justifié. J’ai eu la chance d’en être le témoin en assistant au séminaire du Royal and Ancient Golf Club pour les officiels et les administrateurs de tournoi avec notre vice-président, Roland Deveau. À titre de représentants de Golf Canada, nous avons pu visiterla Mecque du golf.

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En leur qualité d’organismes de régie du golf à l’échelle mondiale, le R&A et la USGA collaborent pour assurer l’essor du golf, préserver ses riches traditions et enseigner ses règles. C’est un mardi après-midi qu’a commencé le séminaire de quatre jours alors que les 95 délégués ont pu faire connaissance. Nous avions beau venir de toutes les régions du globe, notre passion commune pour le golf et ses règles nous a permis de nouer rapidement des liens.

Le lendemain, l’examen de Niveau 3 a accaparé notre attention pendant deux heures et demie après un petit déjeuner très matinal et des vérifications de dernière minute. Cet examen en cinq parties s’est déroulé à la vitesse de l’éclair après d’innombrables heures d’étude et de révision. Fascinante compression temporelle…

Cette épreuve à la fois effrayante et exaltante terminée, nous avons pu nous concentrer sur le reste du séminaire. L’après-midi du deuxième jour portait sur les conditions de réussite d’un championnat. Le succès d’un championnat est imputable en bonne partie au dévouement d’une brigade de bénévoles – et il était évident que ce séminaire réunissait des passionnés. Je n’en reviens pas de l’enthousiasme de l’équipe d’officiels des règles et de préposés aux départs et aux scores que Golf Canada délègue à ses championnats amateurs. Roland Deveau, un Néo-Écossais, est un bénévole de cette trempe.

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Il fut question en ce mercredi après-midi du statut d’amateur et de ce sujet brûlant d’actualité qu’est le rythme de jeu. Toutes les associations cherchent des moyens de résoudre cette énigme, et il était intéressant d’entendre les divers points de vue. Les informations du R&A ont été positivement accueillies, mais une question se pose encore : comment pouvons-nous faire plus? La politique de point de contrôle mise de l’avant par Golf Canada a été plutôt bien reçue, et j’ai appris avec joie que l’Association suisse de golf l’appliquait dans certains de ses tournois. Ensuite, les délégués ont abordé la question de la visibilité et de la reconnaissance du golf à l’approche de sa réintégration dans le programme olympique. Je n’ai pu m’empêcher de penser à la façon dont le Canada défendrait son titre…

Le jeudi fut la journée des règles du golf. Andy McPhee, arbitre en chef du Circuit européen, a entretenu l’auditoire de « l’art de l’arbitrage ». Andrew Coltart, un ancien du Circuit européen, a quant à lui fourni le point de vue du golfeur. Échanger des idées et discuter, c’est bien, mais les jeux de rôle, c’est encore mieux. C’est ainsi que l’on a proposé à chaque délégué trois décisions sur les règles. Les délégués jouaient le rôle d’un officiel des règles tandis que le personnel du R&A jouait celui d’un joueur. Les décisions touchaient aussi bien les verts que les obstacles et les obstructions temporaires inamovibles. Nous avions beau être à l’intérieur, le personnel a reconstruit les scènes avec grand réalisme, comme en témoignaient une authentique fosse de sable et même une tour de télévision. Ce fut une expérience très éprouvante pour les nerfs que d’avoir à prendre une décision devant quelques-unes des plus grandes autorités mondiales en matière de règles, mais, en revanche, toute bonne décision aura été bénéfique pour la confiance en soi.

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Le dernier jour du séminaire a été consacré à la tâche difficile de prendre des décisions sur des questions en lien avec l’équipement. On nous a remis un certain nombre de bâtons et de scénarios, et c’est en groupe que nous avons pris les décisions. Nous avons assisté à une présentation sur le marquage du parcours et le développement des règles locales d’une compétition. Fait saillant de la journée : des discussions vidéo d’incidents qui se sont produits sur le Circuit PGA TOUR, le Circuit européen et le Circuit de la LPGA. Le séminaire s’est terminé de façon parfaite, soit par un dîner au pavillon si riche en histoire du R&A.

Il faut dire que le R&A continue d’écrire de nouveaux chapitres de sa longue histoire. Pour la première fois en 260 ans, les femmes peuvent devenir membres du club. Afin de renforcer encore davantage nos liens avec le R&A, Diane Dunlop-Hébert, ex-présidente de Golf Québec et de Golf Canada, est devenue l’un des premiers membres féminins du club.

Cette occasion m’a permis de vivre une expérience des plus mémorables. Jamais je n’oublierai ce dîner en compagnie de délégués d’autres pays dans la bibliothèque du pavillon, que présidait Grant Moir, directeur des règles du R&A. Je garderai un souvenir indélébile de ma visite du bureau de Peter Dawson, chef de la direction. Ma présence à ce séminaire me rendra encore plus apte à assumer mes responsabilités de directrice de tournoi, et il va de soi que je serai à jamais reconnaissante de l’occasion qui m’a été offerte.

Vous pouvez entreprendre votre formation sur les règles du golf en tout temps, y compris en ligne. Il suffit de cliquer ici.


Justine Decock est coordonnatrice des règles et des compétitions à Golf Canada.

19e trou Blog

Tous les golfeurs devraient soutenir la Fédération nationale de golf du Canada

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Kelly Roberts with wife Marcia (Golf Canada)

J’ai récemment eu la chance de participer à l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada, du mercredi 10 février au dîner de remise des prix, le samedi 14. Je siège à deux comités, placements et compétitions, et je suis très impressionné par le professionnalisme qui caractérise les réunions des comités et du Conseil d’administration de l’association. Il ne fait pas de doute que Golf Canada assume ses responsabilités de gouvernance, notamment parce qu’il doit faire rapport à Sport Canada et respecter ses politiques.

Au cours de l’assemblée, un nouveau modèle d’adhésion a été proposé, qui sera implanté graduellement au fil des trois prochaines années. Je suis d’accord avec ce modèle et je recommande instamment à tous les golfeurs canadiens de se brancher sur Golf Canada, du moins sur la version gratuite de l’adhésion. Pour l’heure, nous comptons 300 000 membres sur une population golfique active de plus de 1,5 million, sans compter quelque 3 000 000 de golfeurs « intéressés ». On en saura bientôt davantage sur ce nouveau modèle d’adhésion puisqu’un nouveau site Web sera développé au cours des prochains mois.

Chaque profession possède un organisme de direction ou de réglementation qui défend les intérêts de ses membres. L’appartenance à ces organismes s’accompagne de cotisations annuelles. Comptables, avocats, professionnels du placement, médecins, enseignants syndicats : tous doivent payer des cotisations, et il n’y a là rien de surprenant. De même, tous les sports ont besoin de financement pour des domaines tels que les règles, la croissance, les archives, les championnats, le développement des joueurs et l’organisme même. Le golf ne fait pas exception.


Saviez-vous que le golf est le sport de participation no 1 au Canada?

Le hockey est deuxième. Cliquez ici pour en savoir plus. Pourtant, 10% seulement des golfeurs contribuent financièrement à la gouvernance de ce sport. Cela doit changer et le nouveau modèle d’adhésion y veillera. Le lien ci-dessous renvoie à un résumé des propos de Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada.

Assemblée générale annuelle de Golf Canada – Cliquez ici

Félicitations à Doug Alexander pour une année merveilleuse de leadership. Paul McLean succède à une grosse pointure et je suis convaincu que lui aussi aura un mandat fabuleux. Si vous vous demandez ce que fait la Fédération nationale de golf du Canada, veuillez cliquer sur le lien des rapports des comités. Vous y trouverez pour chaque comité les faits saillants de 2014 et les objectifs de 2015. Je suis ESTOMAQUÉ de constater les efforts que font les bénévoles et les membres du personnel pour faire du golf le sport de toute une vie.

Rapports des comités – Cliquez ici

Golf Canada contribue à la création de héros. Corey Conners (Listowel, ON) et Brooke Henderson (Smiths Falls, ON) ont deux  atteint la finale des championnats amateurs masculin et féminin des États-Unis en 2014. Nick Taylor a gagné un tournoi du Circuit PGA TOUR et la carrière de Graham DeLaet sur ce même circuit progresse à pas de géant. Voici quelques-uns des exploits de nos joueurs en 2014.

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Le golf est maintenant un sport olympique et sera au programme des Jeux panaméricains de Toronto cet été. Applaudissez nos héros et soutenez Golf Canada, l’organisme qui fait du golf un sport où plaisir et réussites vont de pair.


Kelly Roberts est le Premier Vice Président, Gestionnaire de portefeuille, de la Financière Banque nationale Gestion de patrimoine. Il est membre des comités des placements et des compétitions de Golf Canada. Natif de London, en Ontario, il est le champion junior du Canada de 1971 et le double champion amateur de l’Ontario (1972, 1973). Roberts a été intronisé au Temple de la renommée de la Golf Association of Ontario en 2006.

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Solide conclusion de Josée Doyon à Puerto Rico

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Josée Doyon (Kent State Athletics)

Josée Doyon a gardé le meilleur pour la fin au tournoi Lady Puerto Rico, qui est un des rendez-vous lançant le calendrier hiver-printemps à la NCAA.

Après deux cartes de 75, la golfeuse de Saint-Georges de Beauce a scellé avec 71.

Ce compte d’un sous normale de l’ex-championne du Québec chez les juniors s’est avéré le troisième plus bas de la journée.

En plus de terminer 15e au classement individuel, la gauchère étudiant en criminologie a permis à Kent State de prendre la 6e place au classement coiffé par Arkansas, qui compte Stacy Lewis comme entraîneure-adjointe volontaire.

Sara-Maude Juneau et Maude-Aimée LeBlanc entreprendront vendredi à Mesa, en Arizona, leur saison au Circuit Symetra. Anne-Catherine Tanguay est en attente sur la liste des réservistes.

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Les bourses seront majorées en 2015 lors des tournois du circuit PGA TOUR Canada

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Highland Country Club (http://www.highlandcountryclub.com)

Les bourses seront majorées en 2015 lors des tournois du circuit PGA TOUR Canada. Voilà ce qu’a annoncé le président du circuit, Jeff Monday, précisant qu’elles passeraient de 150 000$ à 175 000$.

Même si on est encore loin des magots versés par le PGA TOUR, la nouvelle a été très bien accueillie. Comme on sait, chaque dollar compte pour les joueurs à ce niveau. Il faut réaliser que seulement 32 joueurs ont réussi à dépasser les 20 000$ de gains en bourse, l’an passé, ce qui en laisse vraiment peu dans leurs poches, eux qui doivent passer l’été à traverser le pays avec ce que ça coûte de voyager.

Au total, douze tournois auront lieu entre la fin mai et la mi-septembre. Quatre de ces rendez-vous se dérouleront en Ontario, soit à Peterborough, Ottawa, Kingston et London où, incidemment, sera présenté le championnat de fin de saison que le Québécois Max Gilbert avait remporté il y a deux ans.

Au Québec en 2016?                               

Aucun tournoi de ce circuit ne sera disputé au Québec. Après cinq ans d’association avec le Circuit canadien, le groupe Synchro Sport a préféré organiser l’évènement annuel du Circuit des Champions depuis 2010.

Mais cette absence en sol québécois des joueurs du PGA TOUR Canada pourrait achever, car on pourrait faire revivre le tournoi qui nous a précédemment permis de couronner (ou sinon de voir) les Dave Barr, Steve Stricker, Dan Halldorson, Jim Nelford, Craig Parry, Graham DeLaet, Kirk Triplett, Michael Bradley, Richard Zokol et plusieurs autres.

On les a surtout vus à Victoriaville puis, plus tard, à Sorel-Tracy et à Sherbrooke.

Des investisseurs québécois s’entretiendraient présentement avec la PGA américaine pour un projet ayant plusieurs volets en prévision de 2016, si tout va bien.

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Biographie de Jules Huot : lancement le 9 mars

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André Maltais a commencé à compter les dodos. Après des année de recherches et une longue période d’écriture en compagnie du journaliste Richard Marr, voilà que la date de lancement de son livre « Jules Huot : coup de départ du golf québécois » est maintenant fixée: il aura lieu le 9 mars, à Magog .

Longtemps associé aux clubs Royal Québec et Laval-sur-le-Lac, Monsieur Huot a été le premier professionnel canadien à remporter un tournoi du circuit PGA Tour. C’était lors de l’Omnium General Brock, en 1937, à Niagara Falls. Il a par la suite été invité par Bobby Jones et Clifford Roberts pour jouer au Tournoi des Maîtres à Augusta.

En plus de représenter le Canada sur la scène internationale, Monsieur Huot a été plusieurs fois champion de la PGA canadienne.

Personne ne pouvait mieux raconter une carrière si bien remplie qu’André Maltais. Il a eu droit à plein d’anecdotes privilégiées étant adjoint de Monsieur Huot, à Laval, avant de lui succéder à la barre de ce club très sélect.
L’éditeur de cette biographie est Québec Amérique. Quelques 200 invitations ont été envoyées pour son lancement : « Un compliment apprécié est celui du président Jacques Fortin qui m’a fait savoir via une note personnelle que l’histoire de Monsieur Huot méritait d’être racontée », a indiqué le pro-auteur.

André Maltais a reçu sa copie de la page couverture. Le livre en entier comptera 224 pages. Encore actif dans le domaine du golf, André Maltais est l’un des enseignants au club LongChamp de Sherbrooke auquel il s’est joint cette année. Il sera présent aux Salons du golf de Laval et de Québec pour des séances de signature.

Blog Gordon et le golf

Pour le couple DeLaet, PGA TOUR rime avec santé et bonheur

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Graham and Ruby DeLaet

Bien que le mot « love » soit davantage associé au tennis qu’au golf professionnel, plusieurs cartes de la Saint-Valentin seront échangées cette semaine sur le Circuit PGA TOUR.

Naturellement, on ne peut ignorer des unions aussi merveilleusement durables que celle de Jack et Barbara Nicklaus, qui célébreront cette année leur 55e anniversaire de mariage. Mais il y a aussi une merveilleuse histoire d’amour beaucoup plus près de chez nous, celle des Canadiens Graham et Ruby DeLaet.

Marié depuis 2008, le couple s’est rencontré quand Graham, un Saskatchewannais de Weyburn, fréquentait en tant que boursier l’Université Boise State, en Idaho; quant à Ruby, elle était une employée de la banque qui le parrainait. Ils se sont croisés, et ce fut le coup de foudre.

« Nous nous sommes vite rendu compte qu’il y avait des ondes spéciales », de dire Ruby en souriant. « Graham était un peu préoccupé par son futur métier. Il avait peur que notre relation s’en trouve détériorée, mais je l’ai rassuré en lui disant que ça n’avait pas d’importance. »

Cette détermination a été mise à l’épreuve au début de leur mariage alors que Graham faisait ses armes sur des circuits de développement, comme le Circuit canadien (aujourd’hui Circuit PGA TOUR Canada), voyageant seul de tournoi en tournoi. « Durant cette période, je n’ai assisté qu’à trois tournois en trois ans. Quand il a obtenu sa carte du Circuit PGA TOUR, j’ai eu l’impression que c’était un rêve – et je l’ai encore. »

Aujourd’hui, le couple voyage ensemble et, malgré des contretemps occasionnels – bagages perdus ou correspondance ratée -, il continue de vivre son rêve.

Si jamais vous classez Ruby dans la catégorie « veuves de golf », eh bien, détrompez-vous. « J’ai mon propre travail et des passe-temps comme le démarrage de notre fondation pour me tenir occupée. »

Elle fait allusion à la Fondation Graham et Ruby DeLaet. Fondée l’an dernier, elle vise à améliorer la santé et le bien-être des enfants, et à développer des golfeurs juniors en Saskatchewan.

« Graham et moi, on s’amuse beaucoup quand on fait équipe. C’est tellement gratifiant de fournir du financement et des services à des personnes dans le besoin. La fondation est une plateforme qui nous permet d’accroître la notoriété d’œuvres caritatives qui nous tiennent à cœur. Le faire ensemble, c’est la cerise sur le gâteau. »

Alors, si vous recherchez une inspiration romantique à l’occasion de la Saint-Valentin, tournez-vous simplement vers Graham et Ruby DeLaet, un couple qui se prouve son amour chaque jour et qui, par le truchement de leur fondation, le prolonge dans d’autres personnes.

Pour suivre Ruby sur Twitter, tapez @The-Rubes. Pour soutenir la fondation et suivre Graham et Ruby sur le circuit, visitez www.grahamdelaet.com.

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Anne-Catherine Tanguay préfère l’action à l’attente

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Anne-Catherine Tanguay (Graig Abel/ Golf Canada)

Plutôt que de rester à attendre que le téléphone sonne pour une confirmation au Circuit Symetra la semaine prochaine, Anne-Catherine Tanguay s’est rendue à Daytona Beach, en Floride, afin de participer à un rendez-vous de la série Suncoast.

Diplômée de l’université Oklahoma où elle a connu de très bons moments à la NCCA, la triple championne du Québec dans les amateurs fait ses débuts chez les professionnelles.

Des cartes de 75, 75 et 76 par une température froide sur le parcours LPGA International ont valu le 18e rang à la recrue de Québec.


SABRINA SAPONE SUR PLACE

Une autre universitaire des Carabins en compagnie de qui elle a remporté le titre individuel canadien il y a deux ans, Sabrina Sapone, de Fontainebleau, qui était également des participantes, a joué 75, 81 et 76 pour le 28e échelon.

Anne-Catherine se situait 9e sur la liste de remplaçantes pour Meza, en Arizona, où Sara-Maude Juneau, de Fossambault-sur-le-Lac, et Maude-Aimée LeBlanc, ont leur place garantie pour l’ensemble du calendrier en raison de leurs 13e et 19e rangs au classement final des boursières l’an dernier.


UN COUP DE TROP POUR BROOKE!

Pour revenir à Daytona Beach, la victoire est allée à l’Américaine Jacqueline Cocilino avec un cumulatif de -6.

Brooke Henderson, un super talent canadien à 17 ans, a finit 3e après avoir enregistré des pointages de 74, 72 et 70 malgré un calendrier chargé. Elle arrivait des Bahamas, où elle avait fini 33e à la LPGA.

Blog Règles et situations de jeu

Pour améliorer votre score, apprenez les règles du golf

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Golf Canada/ Jules Xavier

La saison morte est le moment idéal pour peaufiner votre connaissance des règles grâce au programme de formation sur les règles de Golf Canada.

Le golf transcende votre performance sur le parcours. Bien sûr, la distance des coups de départ et la compétence sur les verts font partie intégrante du golf. Cela dit, tout golfeur devrait savoir que la connaissance des règles peut jouer un rôle tout aussi crucial. Comprendre les règles du golf et la bonne façon de les appliquer accélère, certes, le rythme de jeu, mais contribue aussi à améliorer votre score tout en rehaussant le plaisir de jouer.

Le Niveau 1 du programme de formation sur les règles introduit les concepts et le langage golfiques fondamentaux. À l’aide d’exemples, de vidéos, d’animations et d’exercices, le participant se familiarise avec les principes régissant les règles et avec la meilleure manière d’utiliser le livre des règles. Ce programme en ligne convient parfaitement aux juniors, aux débutants et aux golfeurs qui ne sont pas familiers avec les règles du golf. Accédez au Niveau 1 en cliquant ici.

Le Niveau 2 se fonde sur l’expérience acquise au Niveau 1 et introduit le manuel de référence des officiels : les Décisions sur les règles du golf. Cette publication est la clé pour l’application des règles sur le terrain. En plus de présenter certaines règles de base à l’aide d’exemples, de vidéos et d’exercices, le Niveau 2 apprend au participant comment utiliser au mieux le livre des décisions quand celui des règles n’apporte pas la réponse. On trouvera plus de renseignements sur le Niveau 2 en cliquant ici.

Le Niveau 3 comprend un séminaire de trois jours présenté par l’association provinciale. Ce séminaire couvre les règles les plus communes du  golf et s’accompagne de travaux pratiques quant à l’application des règles sur le terrain. Pour obtenir une certification de Niveau 3, un officiel doit réussir l’examen et satisfaire aux exigences pratiques minimales. Toute personne qui a complété le Niveau 3 obtient sa certification provinciale à titre d’officiel de tournoi. Après avoir obtenu sa certification de Niveau 3, un officiel est admissible au séminaire national de certification de Niveau 4. Pour en savoir plus sur les séminaires de Niveau 3, veuillez contacter votre association provinciale de golf ou visiter son site Web :

Le Niveau 4 du programme mène à la certification nationale. Un officiel d’un championnat national de Golf Canada doit nécessairement présenter cette preuve de compétence bien qu’elle ne soit pas suffisante. Le Niveau 4 est destiné aux officiels des règles expérimentés, désireux d’améliorer leur connaissance technique et pratique. À ce niveau, un officiel passe beaucoup de temps sur le terrain à discuter de questions épineuses en lien avec les règles du golf.


Séminaires sur les Règles du golf de Golf Canada

Les séminaires d’apprentissage font partie intégrante du Niveau 4 et s’adressent aux officiels expérimentés. En 2015, seules peuvent s’inscrire à un séminaire de Niveau 4 sur les Règles du golf de Golf Canada : les personnes qui ont obtenu leur certification de Niveau 3; qui ont obtenu au moins 70%  à l’examen sur les règles du Niveau 4; ou qui ont obtenu au moins 80% à l’examen sur les règles de la USGA au cours des quatre dernières années; ou qui ont obtenu au moins 92% à l’examen sur les règles de la USGA après le 1er janvier 2014; ou qui détiennent actuellement ou ont détenu une certification de Niveau 4 de Golf Canada ou son équivalent.


Atelier inaugural sur les règles et l’administration de tournois

Outre les séminaires sur les règles de Niveau 4, Golf Canada est heureux de présenter le tout premier Atelier sur les règles et l’administration de tournois, du 16 au 19 avril, au Crowne Plaza Toronto Airport.

L’objectif de cet atelier est de rassembler les bénévoles et les membres du personnel des principales associations de golf au Canada pour discuter d’importantes questions concernant l’industrie du golf, questions touchant l’administration de tournois et les compétitions de golf.

L’assemblée aura l’occasion d’entendre des administrateurs de tournoi et des officiels des règles les plus réputés du Canada, ainsi que les invités d’honneur, Grant Moir (R&A) et Mark Dusbabek (PGA TOUR).

Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur l’atelier.


Calendrier 2015 des séminaires sur les Règles du golf de Golf Canada :

26-29 mars Vancouver, C.-B. Point Grey Golf & Country Club
16-19 avril (TARS) Toronto Crowne Plaza Toronto Airport
23-26 avril (en français) Montréal Club de golf Elm Ridge
23-26 avril Regina, SK Royal Regina Golf Club
30 avril-3 mai Halifax, N.-É. Brightwood Golf & Country Club

 

Cliquez ici pour vous inscrire en ligne à un séminaire sur les Règles du golf de Niveau 4.

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Décès de Billy Casper

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Billy Casper (Michael Cohen/Getty Images)

Pour la deuxième fois en quelques semaines, le monde du golf perd un autre champion d’un Omnium canadien disputé à Montréal ou au Québec.

Après Kel Nagle, au club Pinegrove, voilà que c’est au tour de Billy Casper de décéder, lui qui l’avait emporté au Club de golf Municipal de Montréal. C’était en 1967 et il avait défait Art Wall, en prolongation.

Il faut aussi savoir que tout avait commencé ici, au Québec, pour Casper. Le disparu avait d’abord remporté l’Omnium Labatt de 1954, au club Royal Québec. C’était son année recrue.

Bourse de 200 000 $

Revenons à 1967. Comme c’était l’année de l’Expo, à Montréal, et du centenaire de la Confédération du Canada, le maire Jean Drapeau a convaincu la famille Bronfman d’investir 200 000 $ au nom de la distillerie Seagram (alors commanditaire du golf), ce qui représentait une véritable fortune à l’époque.

« Je « putterais » sur les trottoirs de la rue Sherbrooke s’il le fallait pour gagner ce magot », avait dit Chi Chi Rodriguez dans une citation qui est toujours restée.

Parmi les souvenirs de 1967, il y a le vaillant Damien Gauthier « Monsieur Golf » qui agissait à titre de professionnel au club Municipal. Il y avait aussi l’excellent Adrien Bigras, revenu de l’Armée américaine pour finir 16e (ce qui reste unique comme résultat par un Québécois au sein du PGA TOUR). Et il y avait enfin Gilles Bourassa qui avait conduit un paquet de cadets du club Shawinigan.

Il y avait René Noël, les jumeaux Drolet (René et Roger), Claude Brisebois, Gilles Yergeau et moi-même. Nous avions vécu notre premier grand tournoi.

Merci encore…

Une légende méritée

Billy Casper, père de onze enfants (dont six qui ont été adoptés), nous a quitté à 83 ans. Il a été un formidable golfeur.

Il s’agissait d’un tour de force de remporter 51 victoires (y compris l’Omnium des États-Unis, deux fois, et le Tournoi des Maîtres) à la très compétitive époque des Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Gary Player.

On fait erreur de parler du « Big Three », même si Nicklaus a inscrit 73 victoires, Palmer 62 et Player 24 au sein du PGA TOUR (plus quelque 200 autres sur la scène internationale). Il serait plus juste, en effet, de parler du « Big Four », car Billy Casper est le joueur le plus mésestimé de l’histoire du golf lorsqu’on pense que d’autres comme Walter Hagen (45 victoires), Gene Sarazen et Tom Watson (39 chacun), Lee Trevino (29), Johnny Miller (25) et Greg Norman (20) ont été beaucoup plus médiatisés.

Casper a sa place au haut de la liste des plus grandes légendes.