L’heure du dégel a sonné
Normalement, c’est au cours de la semaine du Tournoi des Maîtres que plusieurs clubs ouvrent leurs portes dans les Prairies, en Ontario et au Québec. Quant aux golfeurs de la côte ouest, ils ont connu un hiver doux, si bien que le golf printanier a fait des débuts hâtifs. En revanche, ceux du Canada atlantique ne verront le gazon et les fleurs avant bien des semaines, tant l’hiver a été rude et a donné lieu à de fortes précipitations.
J’ai récemment eu le plaisir d’assister au Winnipeg Golf Expo, le salon du golf de la capitale du Manitoba. J’ai trouvé réconfortant de bavarder avec de nombreux golfeurs qui attendent impatiemment l’ouverture de la saison. Ce salon a attiré des quatuors, des familles et beaucoup de juniors qui ont effectué leurs premiers coups de la saison dans l’aire Premiers élans CN tandis que les adultes testaient l’équipement dernier cri dans la zone consacrée aux fabricants.
Pour moi qui habite le sud de l’Ontario, il a été intéressant d’en apprendre davantage sur les magnifiques parcours manitobains. Certains golfeurs étaient membres d’un club, mais la plupart n’avaient pas de parcours d’attache, préférant partir à la découverte de plusieurs terrains. Si telle est la tendance, comment les établissements de golf peuvent-ils adapter leurs forfaits aux besoins des golfeurs qui misent sur la variété? Peut-être une collaboration entre parcours d’une même région est-elle la solution.
Quoi qu’il en soit, il y a là matière à réflexion.
Entretemps, certains établissements ont recours à des souffleuses à neige pour hâter l’ouverture de leurs parcours. J’adore cette réaction créative face aux caprices de Dame Nature. Et j’en profite pour souhaiter à tous les golfeurs et clubs une longue et fructueuse saison. J’espère que le Canada tout entier vivra sous peu à l’heure du golf.
Inscrivez-vos scores, faites le suivi de vos résultats et amusez-vous! Gardez la forme en multipliant le nombre de parties pour obtenir de meilleurs résultats à la fin de la saison. Je reviendrai sur ce sujet plus tard.
Bon début de saison!
Christine Dengel est une professionnelle de golf membre de la PGA du Canada, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans de multiples facettes de l’industrie du golf.
Elle a joint les rangs de Golf Canada après une carrière de 18 ans à titre de directrice régionale des ventes de Callaway Golf Canada. Chez Callaway, elle a dirigé le territoire du Toronto métropolitain et du sud-ouest de l’Ontario de 1992 à 2005, puis le territoire du sud de l’Ontario à compter de 2006. |
Des millions de balles de golf parties en fumée
Un incendie dans une usine de balles de golf qui a obligé, samedi dernier, la fermeture de l’autoroute 20 à la hauteur de Beloeil. La fumée était si dense qu’elle ennuyait la visibilité. Des résidents d’une 50 de maisons ont dû être évacués.
Parmi la vingtaine d’employés de l’entreprise présents, personne n’a été blessé selon LaPresse. Sept services des incendies ont été mis à contribution. Ils ont dû passer de l’eau à la mousse pour éteindre le feu en raison du polymère dans la fabrication. Interrompue vers 8h30, la circulation a pu reprendre à compter de 16h30. Les voisins ont égalent pu réintégrer leur foyer. Il y avait entre quatre et six millions de balles de golf dans l’espace incendié, selon les informations.
Michel Constantin est le propriétaire de Mulligan International, qui recycle annuellement 27 millions de balles.
Terrain bondé!
Ne vous inquiétez surtout pas pour la pratique du golf: la fièvre est réelle.
Durant le congé d’une Pâques qui ressemblait plus à Noël, 350 golfeurs ont profité d’une hausse plus saisonnière de la météo Vendredi-Saint pour jouer 18 tous au club frontalier International 2000. Et cela, sans avoir besoin de ressortir les… skis.
L’attention sur Tiger Woods : un avantage pour McIlroy?
Pendant que Tiger Woods est au centre de toutes les discussions, on n’entend pas beaucoup parler des Rory McIlroy, pas plus que des Bubba Watson, Henrik Stenson, Adam Scott et Jason Day, qui semblent tous passer sous le radar en ce début de semaine du Tournoi des Maîtres.
Woods a paru plus calme et détendu que le numéro un mondial (McIlroy) et le champion en titre (Watson) lors des points de presse qu’ils ont donné mardi.
Bien qu’il ait affirmé qu’il était prêt à faire la compétition aux meilleurs joueurs mondiaux, qu’il s’était préparé non seulement pour participer mais pour gagner et qu’il n’avait aucune crainte concernant son état de santé, Woods avait même l’air du gars qui est prêt à accepter ce qu’il aura comme résultat, et ce, peu importe qu’il termine premier ou qu’il ne résiste pas à la coupure.
Ça ne paraît pas aussi évident du côté des « plus jeunes ». McIlroy (qui aura l’occasion de boucler le grand chelem à l’âge de 25 ans), Watson (champion 2012 et 2014) et Scott (champion 2011) semblent avoir une toute autre attitude et les yeux sur le veston vert. Ils ont toutefois rappelé qu’il ne fallait pas sous-estimer Tiger même si ce dernier n’a pas gagné ce tournoi depuis 2005, qu’il n’a pas joué de golf de compétition au cours des neuf dernières semaines et qu’il entamera le tournoi au 111e rang du classement mondial officiel.
Tout est possible, bien sûr, mais les chances de gagner le Tournoi des Maîtres ne penchent pas trop du côté du golfeur de 39 ans, aussi calme et détendu puisse-t-il être avant son premier coup de départ.
La chasse aux démons
Colin Montgomerie, qui a été longtemps considéré comme le « meilleur joueur sans titre majeur à sa fiche », soutient que McIlroy devra chasser les démons qui lui ont fait jouer 80 et perdre une avance de quatre coups qu’il détenait au début de la ronde finale de 2011.
Depuis, chaque année, McIlroy s’est embourbé avec une ronde nettement au-dessus de la normale (77 en 2012 et 2014, puis 79 en 2013). S’il parvenait à éviter ces mauvais résultats, il aurait de bonnes chances de l’emporter. Watson pourrait-il gagner une troisième fois au cours des quatre dernières années? Possible, mais historiquement peu probable. Le dernier à avoir inscrit la victoire deux années de suite à Augusta a été Woods, en 2001 et 2002, alors que le dernier à avoir gagné trois fois en quatre ans a été Jack Nicklaus, en 1963, 1965 et 1966.
Champion ou aspirant?
Stenson, Scott et Day font partie du Top 10 mondial, mais il ne faudrait pas oublier non plus les Américains Dustin Johnson et Jimmy Walker qui ne sont pas loin derrière. De ce groupe, seul Scott a déjà joué en champion. Les autres ne sont que des aspirants à un titre majeur.
Mais il reste qu’une victoire de Johnson constituerait sans doute une histoire chargée d’émotions. Il est revenu au jeu à la suite d’une pause de six mois pendant laquelle il devait régler des problèmes personnels. Pendant ce temps, il est également devenu papa et a fait un grand-père de Wayne Gretzky.
Quant à Walker, à sa deuxième visite sur le parcours du club Augusta National, il continuerait d’être le roi des négligés, lui qui a inscrit cinq victoires à son dossier depuis le début de la saison 2013-2014.
J.B. Holmes? Il est sur une belle lancée, mais parviendra-t-il à maintenir la cadence face à un tableau composé des meilleurs joueurs internationaux?
On aura toutes ces réponses dimanche. En attendant, bon Masters!
Profil de Conners au Tournoi des Maîtres
Corey Conners prendra demain le départ du Tournoi des Maîtres. Nous en profitons pour relever quelques faits intéressants sur le premier championnat majeur de la saison et les plus récents succès de Corey.
Note : cliquez pour agrandir l’image
De Tiger Woods à Rory McIlroy
Les grands athlètes servent d’idoles pour les générations futures. Leur talent exceptionnel inspire et, à son tour, l’inspiration devient des modèles eux-mêmes.
Tiger Woods idolâtrait Jack Nicklaus. Rory McIlroy, lui, en avait que pour Woods. Aujourd’hui, Woods et McIlroy compétitionnent côte à côte et nourrissent les rêves des futurs grands de leur sport. C’est un effet d’entraînement.
Dans cette veine, Nike Golf a créé une vidéo du nom de « Ripple », qui met en lumière l’influence qu’avait le « Tigre » sur le Nord-Irlandais au cours de sa jeunesse. Il s’agit d’une histoire de poursuite sans relâche de deux athlètes remarquables et de leur chemin respectif jusqu’au plus grand circuit de golf.
Le film suit le parcours inspiré du jeune McIlroy, captivé par les performances grandioses, les coups de génie, les qualités athlétiques et l’élan de Woods. Victoire après victoire, célébration après célébration et avec des affiches de l’Américain dans sa chambre, le film nous permet de découvrir à quel point McIlroy rêvait d’affronter son idole de jeunesse l’un de ces jours.
Au début du reportage, on peut y apercevoir le jeune Rory, regardant Woods remporter son premier Championnat amateur des États-Unis à la télévision, en 1994. Puis, quelques années plus tard, McIlroy assiste à sa première victoire au Tournoi des Maîtres avec 12 coups d’avance. Tout au long du film, McIlroy démontre une éthique de travail comparable à celle de son idole, perfectionnant son jeu sous la pluie et améliorant sa technique de coups roulés sur les verts de la maison familiale, avec sa mère Rosie et son père Gerry.
Dollard St-Laurent laisse aussi son héritage au golf
Avec raison faut-il mentionner, le décès de Dollard St-Laurent a beaucoup été souligné par le Canadien et la LNH. L’ex-défenseur du Tricolore est décédé lundi à Beloeil, sur la Rive-Sud de Montréal, à l’âge de85 ans.
Aussi porte-couleurs des Blackhawks, Monsieur St-Laurent a été un des fondateurs avec Ted Lindsay et Doug Harvey du premier syndicat des joueurs, un moment-phare du sport lorsqu’on connaît le pouvoir des joueurs de nos jours.
Ce qui doit également être mis en évidence est l’impact du disparu au golf.
Après sa carrière au hockey, le golf est devenu le sport de Monsieur St-Laurent.
Il a été capitaine et président influent à Beloeil.
Avec Jean-Paul Alary, le disparu âgé de 85 ans a beaucoup cru au golf junior.
Monsieur Dollard a été précurseur en instituant ce stage pour les espoirs de partout au Québec avec Jack Bisseger, Luc Brien, Jean-Guy Périard, André Gagnier, André Maltais, Phil Giroux et combien d’autres.
«Dollard St-Laurent a été une personne remarquable. Il ne parlait jamais contre les autres et a accompli plein de réalisations dans notre sport», de dire Daniel Talbot.
Son fils Michel St-Laurent est un ex-président de Golf Québec. Il est aussi un gouverneur à Golf Canada.
De la part de l’ensemble du golf au Québec, l’auteur se joint aux René Noël, Guy Fabre, Mike DeFalco, Robbie Jackson, Bruce Heuchan, Michel Pépin, Daniel Talbot et tant d’autres afin de remercier Dollard St-Laurent pour son exemple et son influence positive.
Nos plus sincères condoléances à Michel St-Laurent et sa famille.
Nos hommages, Monsieur Lach
Nos sympathies vont également à la famille d’Elmer Lach, décédé à 97 ans, lui qui avait été un très fervent amateur de golf et membre du club Summerlea au terme de sa carrière au hockey durant laquelle il a connu des heures glorieuses comme centre de la « Punch Line » en compagnie de Toe Blake et Maurice Richard.
Denis Messier, un invité spécial à son 20e Masters
Il existe bien peu de différence entre Denis Messier et le champion en titre Bubba Watson, Rory McIlroy, Tiger Woods, Phil Mickelson, Adam Scott ainsi que tous les autres participants au Tournoi des maîtres cette année.
À l’instar de ces grands noms, le journaliste sherbrookois a aussi reçu une lettre personnelle signée de la main du président Bill Payne pour un moment quand même particulier.
Cette année marque le 20e séjour ou pèlerinage de celui qui demeure actif au quotidien La Tribune.
«Ma première expérience à Augusta remonte au début des années 1970. Je m’y étais arrêté sur le chemin de retour de la Floride. J’avais toutefois dû revenir avant la fin en raison du travail au journal», commence par expliquer celui qui était alors directeur des sports du quotidien des Cantons-de-l’Est.
Pour les plus jeunes, il y avait les Expos en plus du Canadien qui multipliait les Coupes Stanley dans la très agréable et fébrile réalité sportive des printemps de l’époque.
Les années ont filé, mais la flamme du «Masters», elle, ne s’est jamais éteinte chez Denis Messier.
Un jeune l’a ramené sur le site en 1997.
«Je voulais absolument voir Tiger alors le jeune phénomène», spécifie-t-il.
Il n’a plus jamais cessé d’y retourner.
Cette année s’avère sa 19e visite de suite avec le même rituel à l’égard de Martha Wallace, la digne dame responsable des accréditations qui a vu Sam Snead et les gros dactylos ce qui n’est pas d’hier dans un cas comme dans l’autre de toute manière.
«Bien sûr que j’ai encore cette année mon sirop d’érable à offrir en cadeau à Madame Wallace», affirme-t-il.
SES MEILLEURS SOUVENIRS…
On a demandé à Denis Messier les moments le plus mémorables durant ces deux décennies.
«La victoire de Tiger en 1997. Malgré un premier neuf de 40, il avait complètement dominé à la fois le parcours et la compétition (combiné de -18 pour une avance de douze coups) pour écrire l’histoire en devenant le plus jeune champion de l’histoire (à 21 ans)», mentionne-t-il.
«Il est impossible d’oublier Mike Weir en 2003 qui a mérité son veston vert en prolongation», enchaîne-t-il.
Les nombreuses images du passé défilent à la vitesse du kaléidoscope dans la tête de notre jubilaire.
«Deux autres moments très précieux sont les adieux d’Arnold Palmer et Jack Nicklaus (respectivement quatre et six fois titulaire). Je me considère comme très privilégié d’avoir pu suivre les deux légendes lors de leur dernier 18 trous», précise-t-il avec émotion.
Toutefois, il faut ajouter ses trois parties de golf à Augusta en 1998, 2005 et 2013, l’organisation du Masters faisant un tirage pour permettre aux médias de jouer le parcours le lendemain du tournoi.
«Cela est évidemment toujours très spécial comme occasion et 2013 l’a été encore plus alors que j’ai enregistré des normales sur les quatre normales trois du site», révèle-t-il très fier.
UN À LA PROCHAINE…
Tout cela dit, il faudrait bien savoir la teneur de la lettre de Bill Payne qui n’écrit pas à Sherbrooke toutes les semaines quand même.
«Pour ce 20e, il m’offrait des billets pour que je sois accompagné d’une personne à mon choix », annonce-t-il.
Le très heureux chanceux est Marc Grenier, un ami en remontant aux années du Country Club de Sherbrooke et la présidence à Milby avant de devenir directeur général à Royal Bromont, au Ki-8 Eb et Royal Québec où il a fait 20 ans ou presque avant de revenir à Sherbrooke y savourer la retraite.
«Marc est un grand passionné de golf et je sais qu’il va donc apprécier», est convaincu le généreux donateur qui comptait déjà comme compagnon de séjours ses collègues journalistes André Rousseau (Les coulisses du sport) et Réal Labbé (Le Soleil) aussi des réguliers sur place.
Pour ceux et celles qui n’ont pas été retenus, Denis Messier nous donne tous de l’espoir.
«On m’a aussi appris que c’est ma famille que l’on me permettra alors d’inviter après 40 ans», termine Denis Messier.
Il risque donc d’être tout un paquet à vouloir devenir son cousin ou sa cousine de la fesse gauche. Faites-nous confiance, on trouvera bien un moyen de vous refiler son numéro de cellulaire à ce moment…
L’enseignement des règles du golf du point de vue d’un instructeur
Pour certains, l’enseignement est le plus noble des métiers. Après avoir acquis des connaissances, il importe de les transmettre pour le bien d’autrui, mais aussi pour assurer leur propagation et leur multiplication.
Le week-end dernier, on m’a demandé d’assumer le rôle de l’expert en matière de règles du golf à l’occasion d’un séminaire de Golf Canada sur les règles du golf. Au Point Grey Golf and Country Club de Vancouver, j’ai eu l’honneur de partager mes connaissances en compagnie du président du Comité des règles, Dale Jackson, et de deux membres du Comité du statut d’amateur, Susan White et Dan Sabourin. Voilà une responsabilité que nous ne prenons pas à la légère.
Certes, il y a beaucoup à apprendre pour mieux comprendre ce sport que nous chérissons tous, mais transmettre ses connaissances est une autre paire de manches. Nous sommes confrontés au problème inhérent à l’enseignement, toutes matières confondues : quelle est la meilleure méthode pour faciliter l’apprentissage de vos élèves? Que puis-je faire de plus pour livrer un message clair et net? Tel est le défi de l’enseignement. Vous pouvez passer des heures à disserter, jeux de rôles et diagrammes à l’appui, mais en fin de compte c’est la performance de l’élève qui détermine la qualité du maître. De ce point de vue, je sais que je peux faire mieux.
Je veux que chacun de mes élèves passe son examen haut la main. Je veux qu’ils excellent et qu’un jour, ils me côtoient sur le podium pour transmettre à leur tour leurs connaissances. J’espère seulement m’améliorer à chaque séminaire, à chaque leçon, pour que mes élèves comprennent mieux les règles du golf et se souviennent de la bonne décision à rendre dans telle ou telle situation.
Quatre autres séminaires auront lieu cette saison, et je serai à la barre de trois d’entre eux. À Toronto, du 16 au 19 avril, il sera question de règles et de la gestion d’un tournoi. À Regina, aura lieu du 23 au 26 avril, un séminaire sur le Niveau 4 des règles du golf où je serai accompagné de Mary Beth McKenna, Jack McDonald et Brian Lee. Enfin, je dirigerai un dernier séminaire à Halifax, du 30 avril au 3 mai. Le séminaire de Montréal, du 23 au 26 avril, sera donné par deux experts aguerris, Jacques Nols et Diane Barabé.
Il est encore temps de vous inscrire. Vous trouverez de plus amples renseignements ici. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à apprendre que moi à enseigner.
Les snowbirds étaient de retour en Floride cet hiver au bonheur de Daniel Pesant
Avez-vous passé un bel hiver? La réponse est très agréablement oui dans le cas de Daniel Pesant, notre plus international des pros du Québec en histoire.
Après avoir été à la barre du club Saint-Jean, sa très belle carrière l’a amené à des endroits comme Casa de Campo (République Dominicaine) et Saint-Nom-la-Bretèche (France) qui ont retenu ses services avant son aventure floridienne à Boca West, Aberdeen, Doral et depuis treize ans déjà au Village Golf Club devenu le club des Québécois dans la région de Royal Palm Beach.
«Parler de 400 à 500 golfeuses et golfeurs du Québec qui sont venus jouer chez-nous chaque semaine représente un chiffre réaliste», déclare le pro-proprio à The Village.
Encourageante nouvelle donc pour les clubs, il a senti un retour d’intérêt chez les snowbirds.
«Même si les chiffres ne pas sont ceux de 2006 et 2007, les gens sont revenus. Ils disputent moins de parties, mais ils jouent. Le défi de notre industrie est de stimuler la relève», déclare ce visionnaire depuis des années.
La chute du dollar canadien a-t-elle ralenti les ardeurs?
«Les gens étaient plus serrés à la fin, mais encore là, ils jouaient même si cela a été réduit à deux fois semaine plutôt que trois ou quatre», affirme-t-il.
Un allié de Daniel Pesant est la mouvance.
«Ils commencent à être nombreux les Québécois à quitter les endroits plus au sud pour venir s’installer à West Palm Beach ou même Boynton Beach où nous avons de la clientèle», révèle-t-il.
Il faut admettre que Daniel Pesant, un véritable Jean Béliveau des verts, gâte son monde.
DÉJÀ PRÊT EN PRÉVISION DE L’HIVER PROCHAIN!
Une promotion pour acheter des parties à 38$ plutôt que 58$ au prix régulier en prévision de l’hiver prochain est en cours jusqu’au 30 avril.
L’impact des snowbirds est majeur.
«Même si les signes sont évidents que la Floride se sort de sa très difficile passe financière avec l’emploi et l’immobilier qui ont repris pour les résidents permanents, il reste que les affaires ici se passent l’hiver. L’été nous coûte 50 000$ par mois. Il faut donc être créatif au bon moment», poursuit-il.
Par ailleurs, il reste une marge à combler pour revenir à la profitabilité des années 2006 et 2007. Mais bon.
«On n’est pas des millionnaires avec un terrain golf, mais je peux dire que nous sommes riches en bons moments connus cet hiver», de conclure Daniel Pesant.
Il en va de même pour les habitués à «The Village».
AU PAYS DE LA PELLE!
Après les palmiers en début de chronique, place à la neige et Rémi Bouchard qui en aura par-dessus la tête.
Il passe le début de la semaine au Nouveau-Brunswick enseveli comme jamais pour rencontrer les gens de l’Association provinciale et des clubs de golf dans son rôle de directeur à Golf Canada.
Cela nous permet de saluer les gens des Maritimes qui nous lisent et de les remercier de continuer de nous suivre.
STATISTIQUE
Jim Walker est devenu le premier en dix tournois à la PGA à l’emporter après avoir entrepris la dernière journée en tête du classement.
JOUERA-T-IL, JOUERA-T-IL PAS?
Réponse à la question la plus demandée: non, Tiger n’a pas encore décidé s’il sera du Tournoi des Maîtres et oui il a encore toute la semaine pour se faire une idée.
Lui aussi à la même interrogation : comment peut-il espérer retrouver la magie une semaine donnée alors qu’elle est disparue depuis des mois, sinon des années, du côté des grands chelems?
FORE!
L’ami Gilles Terroux nous apprend que le club International 2000 a reçu 70 golfeurs dimanche et plus renversant encore, il n’y aurait zéro fracture des poignets avec le gel au sol.
Pour la difficulté, on repassera…
Il semblerait que le golf soit un sport difficile et que ce serait pour ça qu’on perd des golfeurs actuels ou potentiels? Désolé, mais à mes yeux, cette excuse ne tient pas la route.
Ah notre beau Canada, pays du hockey!
Nos enfants n’ont pas trois ans qu’on leur met des patins dans les pieds, un casque sur la tête [du moins, j’espère que quiconque tient à la santé de son rejeton fait ça…] et qu’on leur fait pousser un appareil conçu spécifiquement pour l’apprentissage du patinage tout en rêvassant de le voir un jour gagner bien plus qu’une médaille ou des millions : du bonheur et du plaisir!
Quand on revient sur terre, on voit bien que cet apprentissage ne se fera pas tout seul, que ça prendra un certain temps et des efforts soutenus, car patiner n’est pas simple. Et apprendre le hockey, la ringuette ou le patinage artistique l’est encore moins, puisque plus de 70 % des mouvements qu’on doit effectuer le sont au moment où l’on n’est pas en parfait équilibre.
Parlons de baseball. L’une des choses les plus difficile à faire – voire la plus difficile, tous sports confondus – est de frapper une balle de baseball. Avec un bâton dont la forme est ronde, il faut frapper une balle… ronde! De plus, cette balle nous arrive en mouvement, à une vitesse, une rotation et une direction qu’il faut juger en une fraction de seconde, tout en synchronisant son élan pour que celui-ci nous permette de réussir à faire un bon contact. Les meilleurs ont une chance de succès de 30 %.
Voulez-vous qu’on parle de tennis maintenant? De soccer? De basketball? De boxe? D’entraînement au gym? Quoi d’autre?
Loin de moi l’idée de faire le procès des autres sports. Toute activité sportive comporte ses difficultés et le golf n’est pas différent.
Mais ce qui me motive à en parler, c’est que le golf n’est pas plus difficile à jouer qu’un autre sport. Il suffit de s’y mettre, de s’y intéresser et de le pratiquer. Si l’on exposait nos jeunes au golf autant qu’on le fait au hockey, il y aurait de bonnes chances qu’ils continuent de jouer et qu’ils partagent leurs moments de plaisir avec leurs amies et amis.
L’autre grande qualité du golf, c’est qu’on peut le jouer pendant toute sa vie. Et il est plus sécuritaire que bien d’autres: personne ne t’accroche ou te donne une mise en échec. Les chutes sont pas mal plus rares qu’à vélo et tu n’as pas besoin d’être dans une grande forme physique pour avoir du plaisir à le pratiquer.
En fait, mon collègue Mario Brisebois m’a rappelé que Phil Giroux disait toujours : « Le golf n’est pas un sport, mais un jeu. » Alors, commençons donc par le jouer.
Et si on a des aptitudes pour « compétitionner », on verra…
Pour des informations sur les programmes de golf junior de Golf Canada, visitez premierselanscn.com.