Championnat du monde de match-play : s’inspirer d’une formule de jeu!
Est-ce que c’est moi ou bien le golf nous en donne pour notre argent ces temps-ci? La saison de golf est finalement commencée.
Merci au froid intense qui a sévi l’hiver dernier. Ne riez pas! Ceci a permis aux parcours de golf de la belle province de ne pas avoir à lutter contre l’accumulation de glace sur les verts, généralement formée par le redoux « habituel » du temps des Fêtes. Dame Nature nous a rien donné de cela. Résultat : des conditions de jeu exceptionnelles compte tenu que le mois de mai n’est qu’embryonnaire. En plus, la quasi totalité des parcours de golf publics proposent des droits de jeu à rabais. On serait fou de ne pas en profiter.
Bon, revenons à mes moutons. Même si la nouvelle formule de jeu utilisée à l’occasion du Championnat du monde de match-play n’a pas donné les résultats voulus, (selon les propos du commissaire du circuit PGA TOUR, Tim Finchem), cela n’a pas empêché de mettre en lumière deux choses : la première est que peu importe la formule de jeu utilisée, votre rang mondial, si vous êtes dû pour jouer une bonne partie, vous pouvez venir à bout de n’importe quel adversaire. La preuve : les Anglais Tommy Fleetwood et Danny Willett se sont affrontés en quart de finale. Pardon? Qui? Il est très important de ne pas confondre Dany Ouellette et Danny Willett. Ce dernier a remporté la finale consolation contre Jim Furyk et a ainsi mis la main sur un petit chèque de 646 000$.
Le deuxième point est le concept des formules de jeu. Pourquoi on ne voit pas davantage des formules de jeu différentes? L’année dernière, le Circuit de la LPGA y est allé d’une belle initiative, à mon avis, avec le tournoi International Crown, où huit nations ont aligné leurs quatre meilleures golfeuses, s’affrontant ainsi à tour de rôle pendant quatre jours selon différentes formules de jeu en partie par trou. Certains affirment que la formule doit être peaufinée, mais je suis convaincu qu’elle mérite d’évoluer et d’être utilisé sur les circuits masculins. En bout de ligne, ce n’est pas un meilleur spectacle que l’on veut offrir?
Naviguer sur golfcanada.ca
La communauté canadienne golfique a parlé, Golf Canada a écouté. Mordus du golf, fans, golfeurs, membres : tous souhaitaient vivre une expérience en ligne plus interactive et intuitive. Et c’est pourquoi le site Web de Golf Canada – www.golfcanada.ca – vient de franchir une autre étape de son évolution.
Dorénavant, les utilisateurs auront accès à une interface réactive, dotée d’une version mobile conviviale, qui s’adapte à l’appareil utilisé, que ce soit un ordinateur de bureau, une tablette ou un téléphone intelligent.
Le nouveau site de golfcanada.ca, lancé aujourd’hui, fait partie d’un vaste projet en cours impliquant une refonte de tous les points de contact numériques de Golf Canada. Plutôt cette année, nous avons lancé la nouvelle application mobile Golf Canada qui permet aux membres de faire le suivi en ligne de leur Facteur de handicap Golf Canada®. La nouvelle application, disponible gratuitement sur iOS et Android, offre une nouvelle interface qui facilite considérablement l’affichage des scores et le suivi des statistiques de jeu.
Si le site a été visuellement rafraîchi, l’utilisateur retrouvera sur golfcanada.ca un contenu qui lui est familier. Par exemple :
- Informations et ressources complètes au service des membres de Golf Canada et des clubs membres;
- Résultats actualisés des divers circuits professionnels et tournois amateurs;
- Dernières nouvelles du monde du golf;
- Opinions des experts et chefs de file de l’industrie canadienne du golf;
- Informations sur les équipes nationales et les étoiles montantes du golf canadien;
- Informations sur les championnats nationaux amateurs du Canada ainsi que sur l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin Canadien Pacifique.
Un des principaux objectifs était de faire ressortir le contenu et les fonctions les plus souvent recherchés par les visiteurs. Une analyse détaillée des données recueillies au cours de plusieurs années a permis d’identifier ces éléments et de se servir de ces constatations pour développer la nouvelle interface. Des boutons pour afficher les scores, vérifier les facteurs de handicap et rechercher des parcours apparaissent en haut de la page pour faciliter aux membres l’accès à ces ressources essentielles. Avant d’entrer les détails de leur partie, les membres devront se connecter. Ils peuvent le faire en cliquant sur le bouton Afficher un score ou sur le bouton Connexion, toujours dans la partie supérieure droite de la page.
Une fois connectés, les membres seront redirigés vers la nouvelle section personnalisée pour les membres. Ils y trouveront tous les détails de leurs performances antérieures ainsi que leurs statistiques les plus récentes.
Sur la page d’accueil, un défilement rapide révèle une interface Nouvelles où figure de l’information sur les diverses facettes de l’industrie. Blogues, reportages, commentaires, équipes nationales, équipement, etc. : il suffit d’un seul coup d’œil pour être au courant de tout.
Tous les résultats – circuits professionnels, tournois auxquels participent des membres d’Équipe Canada, championnats nationaux amateurs – seront encore accessibles sur la page d’accueil.
Une rotation aléatoire permettra de faire connaissance avec les membres des équipes nationales de golf du Canada.
Un menu déroulant figure dans la partie supérieure gauche. Pour faciliter la navigation, la carte du site est disponible au bas de la page.
La nouvelle version de golfcanada.ca est loin d’être définitive. Nous continuerons de procéder au besoin à des révisions dans l’espoir de mieux informer la communauté golfique canadienne et d’interagir avec elle. Nous lancerons bientôt un nouvel outil de Recherche de parcours, qui fournira des renseignements sur les parcours et clubs de golf du pays.
C’est avec grand plaisir que nous lançons ce nouveau site et nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires. C’est ainsi que nous continuerons de construire le site ensemble.
Pour nous contacter :
Courriel : membres@golfcanada.ca
Téléphone : 1-800-263-0009 p. 299
Twitter : @thegolfcanada
Facebook : facebook.com/thegolfcanada
Tout est affaire de synchronisme : une leçon de Derek Ingram
Disputer le Tournoi des Maîtres est un défi pour un athlète, encore plus quand c’est la première fois. Ce n’est pas non plus une sinécure pour un entraîneur.
Derek Ingram, entraîneur-chef de la formation masculine d’Équipe Canada, a pris les bouchées doubles dans les mois précédant le Tournoi des Maîtres, aidant l’étoile canadienne Corey Conners, l’un des sept amateurs du tableau, à vire de façon positive cette formidable expérience.
Ingram, qui assistait également à son premier Tournoi des Maîtres, a recouru à un mantra simple : « mettre la balle dans le trou ». Parfois, dans le grand ordre d’un championnat majeur, ce sont les petites choses qui comptent.
« Il faut se rappeler que c’était Corey Conners qui devait mettre la balle dans le trou, de dire Ingram. À chaque seconde de chaque journée, il devait sentir que je le soutenais totalement. Il ne fallait surtout pas l’inonder de conseils et paniquer. Le mot d’ordre était à la patience. »
Rétrospectivement, il explique qu’il n’est pas toujours facile pour un entraîneur de proférer toujours les bonnes paroles 12 ou 14 heures par jour.
« Il est impossible de savoir quelle chose dite durant la journée fera la plus grande différence. Tout est affaire de synchronisme – et il ne faut pas oublier qu’il vaut parfois mieux se taire », déclare Ingram, membre de classe « A » de la PGA du Canada.
Conners, 23 ans, a obtenu son visa pour le Tournoi des Maîtres en 2014, grâce à sa deuxième place au Championnat amateur masculin des États-Unis. L’Ontarien de Listowel a été le meilleur amateur sur le parcours Augusta National, un fait impressionnant mais qui ne surprend pas Ingram.
« Le temps fort a été la carte de 69 qu’a signée Corey en deuxième ronde. Il a joué comme je sais qu’il en est capable, de dire Ingram. C’est quelque chose de spécial de jouer aussi bien sur un parcours aussi difficile et lors du plus important tournoi au monde. Mais Corey est un joueur de cette trempe. »
Diplômé de Kent State, Conners est devenu professionnel cette semaine à l’occasion du tournoi RBC Heritage, accédant du même coup à la formation Jeune pro d’Équipe Canada. La formation compte maintenant cinq hommes, ce qui, selon Ingram, est à la fois un signe positif et un nouveau défi.
« D’abord, je suis très content de l’existence du programme Jeune pro. Nous avons cinq joueurs vraiment talentueux. Mon défi, c’est d’assister à des tournois qui sont disputés sur plusieurs circuits. Cela dit, ces gars-là sont très solides et je suis fier de ce que nous avons fait pour leur apporter notre soutien. »
Ingram sourit quand on lui demande s’il a été en mesure de frapper quelques balles à Augusta.
« Je n’ai pas eu le temps, car ma responsabilité, c’était de soutenir Corey de mon mieux. De plus, Augusta a des horaires très serrés. La prochaine fois peut-être. »
La bonne chose au bon moment
On pourrait dire que c’est l’équivalent golfique de l’expression « du berceau au tombeau ».
Baptisé Développement à long terme du joueur 2.0 (DLTJ 2.0), ce guide a été rendu public en février, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada. Et il est d’une extrême importance. Pour tout dire, Glenn Cundari, directeur technique de la PGA du Canada, constate déjà « le fruit de nos efforts », sur les scènes amateur et professionnelles, depuis la publication de la version originale.
« Nous avons commencé à travailler la première mouture en 2006 », indique Cundari qui, en compagnie de plusieurs autres experts, a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration du guide même, ainsi que dans la préparation des appendices. Il note en passant que le golf canadien, masculin et féminin, a amorcé son ascension dans la foulée de la publication du guide. Tout observateur sérieux de la scène golfique canadienne ne peut qu’en convenir.
La dernière édition comporte certes de nombreuses améliorations, mais, selon Cundari, le concept fondamental n’a pas changé depuis neuf ans. « L’idée, c’est de créer une culture basée sur le principe qu’il faut faire la bonne chose au bon moment. Nous devons penser à long terme et non seulement dans l’immédiat, ce qui constitue un défi pour tout le monde : les parents, les circuits, les médias et même les joueurs. »
C’est précisément à cette fin que, peu après que Sport Canada eut désigné Golf Canada Organisme national de sport pour le golf en 2005, a été recrutée une équipe d’experts en divers domaines. Initiateurs du projet, Golf Canada et la PGA du Canada ont retenu les services de spécialistes tels Stephen Norris, vice-président de l’institut WinSport Canada, et Istvan Balyi, scientifique du sport pour le mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie, pour qui le développement de l’athlète n’a pas de secret.
En compagnie de Cundari et de Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada, Balyi était présent à l’assemblée de Golf Canada où a été dévoilé le DLTJ 2.0. L’un des architectes du modèle Développement à long terme de l’athlète (DLTA), Balyi a été conseiller pour 50 sports dans sept pays et a aidé plus de 20 nations à implanter le DLTA. Il a beau ne pas être un maître-golfeur, il sait une ou deux choses à propos du développement du joueur.
Dans un article publié en 2013 dans la revue Actif pour la vie, Balyi écrivait : « Le DLTA intègre une gamme quelque peu complexe des sciences du sport et des meilleures pratiques d’entraînement afin d’optimiser la méthode pour développer des athlètes au Canada. En fait, il a une vocation unique : amener nos enfants à faire les bonnes choses au bon moment, dans de bonnes conditions, durant leur développement. »
L’influence de Balyi est omniprésente dans le guide, comme en témoigne la structure du document. La brochure de quelque 80 pages à reliure spirale décrit sept étapes de développement sur le sentier de la compétition sous l’en-tête Golf pour la vie : Enfant actif, S’amuser grâce au sport, Apprendre à jouer au golf, Initiation à la compétition, Apprendre à compétitionner, S’entraîner à compétitionner et Compétitionner pour gagner. Comme on le voit, le processus commence à la naissance et, théoriquement, se termine à… vous savez quoi.
Cela ne fait pas pour autant du DLTJ 2.0 un document définitif en ce qui concerne le développement des golfeurs de compétition au Canada. Jeff Thompson y voit plutôt « l’ossature, le plan, le cadre sur lesquels bâtir la programmation ». Et d’ajouter : « C’est un processus en constante évolution. »
En effet – et à cet égard le guide est on ne peut plus clair -, le but est d’aider chaque golfeur canadien à réaliser son potentiel tout en augmentant la participation au golf.
Le DLTJ 2.0 reconnaît aussi que les objectifs ambitieux mais atteignables qu’il fixe exigent que toutes les parties prenantes mettent la main à la pâte. Outre les organismes nationaux comme Golf Canada et la PGA du Canada, ces intervenants comprennent les professionnels de club, les propriétaires de parcours, les administrateurs et les parents.
Certes, Cundari se réjouit de ce que ses collègues de la PGA du Canada soutiennent le concept du DLTJ, mais en même temps il regrette que la notoriété du programme laisse à désirer. Cela devrait changer puisque l’on peut se procurer le guide à un coût nominal sur le site Web de Golf Canada où une version téléchargeable en format PDF est également disponible. Une application mobile innovante a été mise au point ainsi que d’autres ressources d’appoint, y compris des vidéos. Entraîneurs et instructeurs certifiés peuvent y accéder à www.golfcanada.ca/dltj, tout comme les parents et les autres parties intéressées.
Ces « parties intéressées » comprennent sans doute les entraîneurs de golf communautaire, un nouveau concept également dévoilé lors de l’assemblée générale de février.
Entraîneur de golf communautaire est un programme conçu par la PGA du Canada en collaboration avec l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et Golf Canada pour former des entraîneurs bénévoles au niveau communautaire, particulièrement des parents.
Soutenu par Premiers élans CN, l’atelier de formation Entraîneur de golf communautaire de la PGA du Canada est destiné aux personnes désireuses d’enseigner les rudiments du golf aux jeunes. Grâce à cet atelier, ces bénévoles pourront diriger des jeux et activités adaptés aux besoins des enfants, donner des leçons comprises dans la base de données de Premiers élans CN, diriger les niveaux 1 à 3 du programme Apprendre à jouer de Premiers élans CN et aider le professionnel local de la PGA du Canada dans la prestation des niveaux 4 à 7 de ce même programme. Finalement, l’association provinciale reconnaîtra l’entraineur de golf communautaire comme entraîneur de l’ACE. Quiconque est intéressé peut s’enquérir auprès de son association provinciale.
« Notre vision doit englober toutes les personnes du pays à qui le golf tient à cœur. Il faut les convaincre de faire de notre vision un réalité », indique Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Le DLTJ est un outil pour y parvenir. Tout le monde doit faire front commun pour concrétiser cette vision. »
Un début prometteur
Golf Canada a tenu son premier Atelier sur les règles et l’administration des tournois le week-end dernier à Toronto. Soixante personnes ont participé à ce séminaire de quatre jours qui a abordé les sujets les plus divers, de la préparation des parcours aux scénarios des règles en passant par le statut d’amateur. Plusieurs conférenciers invités renommés ont rehaussé de leur présence ce séminaire.
Grant Moir, directeur des règles du golf au Royal and Ancient, a partagé son expertise avec les participants. Ceux-ci ont tiré profit de sa rare compétence en matière de règles ainsi que de sa vaste expérience des championnats professionnels et amateurs d’élite.
Mark Dusbabek, officiel du PGA TOUR et délégué à l’Omnium canadien RBC, a proposé plusieurs histoires et scénarios tirés du PGA TOUR. Il a aussi donné un cours très apprécié sur l’allégement dans le cas d’obstructions inamovibles temporaires.
Dale Jackson, président du Comité des règles de Golf Canada, et Jack MacDonald, ex-président du même comité, ont utilisé leurs nombreuses années d’expérience pour offrir aux participants des points de vue uniques sur l’arbitrage.
Barbara Allan, présidente du Comité des compétitions amateurs de Golf Canada, a fait état des meilleures pratiques pour les préposés aux départs et aux scores. Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada, a coordonné et dirigé plusieurs sessions du séminaire.
Bill Paul, directeur en chef des championnats à Golf Canada, a partagé sa vision de l’Omnium canadien RBC. Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada, a fait un exposé sur Équipe Canada et la deuxième version du Guide du Développement à long terme du joueur de Golf Canada.
Le succès d’un séminaire repose certes sur la qualité des présentateurs, mais aussi sur l’attention et la concentration des participants. Ceux du week-end dernier ont démontré que les tournois de notre pays étaient entre bonnes mains. Golf Canada les remercie ainsi que les instructeurs. Avec des guides si passionnés et compétents, le sport du golf ne peut que progresser.
Budget fédéral – Mea Culpa
Oakville, ON – J’ai commis une erreur et je n’en suis pas fier.
Le budget fédéral 2015, qui a été rendu public cette semaine, comporte un certains nombres d’éléments qui ont un impact considérable sur le golf au Canada.
L’un d’eux touche l’industrie canadienne du golf, tout particulièrement le lobbying de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) qui prône l’inclusion du golf dans les dépenses déductibles. Golf Canada est le partenaire de la NAGA dans cette campagne, aux côtés de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf, de la PGA du Canada, de l’Association canadienne des surintendants de golf, de la Société canadienne des directeurs de club et de l’Association canadienne de l’industrie du golf. Et, comme les autres intervenants de l’industrie du golf, Golf Canada est déçu de voir le gouvernement ignorer ce plaidoyer en faveur de l’équité fiscale.
J’ai fait une déclaration à ce sujet la nuit dernière. Cependant, mon opinion sur le budget fédéral 2015 n’aurait pas dû se concentrer sur cette seule question, qui ne reflète pas le plein impact du budget sur notre sport et notre industrie.
J’ai omis de reconnaître l’engagement du gouvernement du Canada à subventionner les athlètes et les entraîneurs de haute performance, ce qui est un domaine essentiel du paysage golfique canadien. Les subventions de Sport Canada destinées au golf, notamment dans les programmes pour la base, la haute performance, l’entraînement et la science du sport, sont vitales pour la croissance continue du Canada comme nation golfique.
Le gouvernement fédéral, et surtout Bal Gosal, ministre d’État au sport, sont de fermes supporteurs du golf et soutiennent notre sport à l’aide de subventions pour l’accueil de compétitions et pour les athlètes et les entraîneurs de haute performance, tout en appuyant le lobbying de la NAGA. Je présente donc mes excuses au ministre et à nos partenaires de Sport Canada. J’ai précipité mon jugement en négligeant de présenter une vue globale des conséquences du budget 2015 sur le golf canadien. Je m’en voudrais de ne pas remercier Sport Canada pour le soutien résolu qu’il apporte à Golf Canada et pour sa volonté de collaborer avec nous en vue de renforcer le sport du golf dans notre pays.
Comme l’industrie du golf, je déplore l’insuccès de nos démarches en ce qui concerne l’équité fiscale, mais nous continuerons à poursuivre le dialogue sur cette question, sachant que le changement prend du temps.
Certains, dans les cercles canadiens du golf, y verront peut-être une opinion contradictoire. En réalité, Golf Canada, en tant que Fédération nationale de sport, traite avec plusieurs niveaux de gouvernement tout en collaborant avec nos partenaires de l’industrie du golf dans son rôle de chef de file. Nous devons, par respect pour nos partenaires, raconter l’histoire dans son intégralité.
Scott Simmons
Chef de la direction
Golf Canada
De nettoyeur de bâtons… au poste de grand patron du Circuit européen
C’est un immense emploi que le Canadien Keith Pelley vient d’obtenir à la barre du Circuit européen tout comme son histoire tient du «success story» complet comme ils disent au cinéma.
Sachez que le golf outre-mer a engagé un très bon homme au poste de PDG avec les pleins pouvoirs.
J’ai connu et suivi le nouveau patron de Rory McIlroy et compagnie dans une autre vie dans le rôle de chroniqueur radio-télé dans le sport. Sachez que le monsieur est toujours immensément distrayant dans tout ce qu’il touche.
GRAND ARTISAN AUX JO
Juste pour vous donner une idée, c’est Keith Pelley qui a monté et négocié le fameux contrat de 5,2 milliards de dollars avec la LNH à dans sa fonction de président de Rogers pour ravir à CBC une véritable institution comme «Hockey Night In Canada».
Un autre de ses immenses dossiers a été de créer et diriger le consortium planétaire de communications aux Jeux olympiques de Vancouver.
Il a été aussi président de TSN où il a, entre autres, aidé à la relance de la Ligue canadienne de football en plus de faire du championnat mondial de hockey junior la tradition que l’on connaît au temps des Fêtes.
TOUT A COMMENCÉ… AU GOLF
Même s’il a touché à tous les sports avec les plus illustres organisations, le golf a toujours occupé une place particulière.
C’est l’ami Bob Weeks, de SCOREGolf, qui rappelle que le tout premier emploi de Keith Pelley comme jeune ado a justement été au golf étant celui de préposé au nettoyage de bâtons dans l’arrière-boutique du club ontarien Weston, co-hôte du Championnat canadien amateur masculin cette année avec le club d’attache de Pelley, Lambton.
Puisque Keith Pelley ne s’arrêtera certainement pas à 51 ans, la question est quel sera son prochain projet.
Tiens, pourquoi pas un tournoi au Canada? Le circuit est déjà bien installé en Afrique, en Asie dont la Chine, et en Australie en plus de l’Europe. Ou encore créer un grand circuit mondial avec la PGA ce qui a déjà été effleuré comme idée.
Les pierres d’assise d’une communauté golfique
Depuis des lunes, on parle de la « communauté golfique » canadienne. Paroles, paroles…
Mais voici enfin une initiative concrète. La semaine dernière, les chefs de file du golf canadien ont en effet lancé une campagne de marketing à la grandeur du pays.
La campagne – Golf Canada Golf – vise à inspirer les golfeurs canadiens par le truchement de récits de leurs expériences. Les mordus du golf sont invités à partager leur histoire et les liens privilégiés qu’ils entretiennent avec le golf par le truchement de diverses activités promotionnelles sur une plateforme qui englobe la vidéo, l’imprimé, l’internet et les médias sociaux.
« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, d’un mot d’encouragement d’un professionnel de la PGA du Canada, d’un parcours canadien de prédilection, d’un voyage de golf avec des amis, d’un tournoi de bienfaisance, d’un coup exceptionnel réussi par un membre du PGA TOUR ou de la LPGA ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », a déclaré Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada et porte-parole de la campagne. « La campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »
Au cœur de l’initiative se trouve un nouveau site Web, www.golfcanadagolf.ca, grâce auquel les golfeurs peuvent diffuser leur histoire ou leur témoignage vidéo. Officiellement lancé la semaine dernière, le site comporte plusieurs vidéos de longue durée, des « mini-documentaires», selon Roth, qui permettent aux golfeurs d’épancher leur coeur.
En outre, le site sera une plaque tournante pour les médias sociaux avec le mot-clic #golfcanadagolf. Il offrira aussi aux golfeurs diverses ressources : recherche de parcours, connexion à un professionnel de la PGA du Canada, programmes à la disposition des golfeurs juniors, etc.
« Nous voulons créer un mouvement en encourageant les Canadiens à partager leurs histoires de golf. Nous espérons que les récits des autres golfeurs les inspireront et leur rappelleront, si besoin est, la grandeur de ce sport », de dire Roth qui a déjà publié son propre récit sur www.golfcanadagolf.ca.
Un crocodile s’en prend à un golfeur en Australie
Un golfeur a été mordu à la jambe par un crocodile, lundi, dans un complexe touristique australien.
L’homme, qui est âgé de 70 ans, a eu le mollet perforé deux fois par un crocodile marin de 1,2 mètre. Le tout s’est produit sur le terrain de golf Sea Reef, dans la ville touristique de Port Douglas dans l’État du Queensland.
La personne en question a été transportée au Mossman Hospital, où il repose dans un état stable.
L’animal se cachait dans un bras d’eau au 11e trou. Le ministère de l’Environnement et de la protection du patrimoine va tenter de capturer l’animal. L’espèce est cependant protégée.
Golfeurs et golfeuses, pensez-y deux fois la prochaine fois que vous irez jouer au golf lors de vos vacances à l’extérieur du pays…
Le Tournoi des Maîtres qui a eu lieu en fin de semaine a couronné trois gagnants : Jordan Spieth, le golf et le monde du sport en général.
Force est d’admettre que le golf cherchait avec inquiétude et empressement des successeurs à Tiger Woods et à Phil Mickelson.
Aussi bon soit Rory McIlroy, il fallait lui trouver un solide opposant – et aux États-Unis de préférence – en raison de l’ampleur du marché et des ressources. C’est ce dossier majeur qu’a réglé Jordan Spieth, au grand soulagement de la PGA et de l’ensemble de l’industrie.
Le kid de 21 ans a multiplié les records à Augusta et, ce qu’il y a de plus fascinant encore, est la façon dont il y est parvenu. Il n’est pas le plus long cogneur, se situant parmi les 50 premiers pour la distance et entre 50e et 100e pour la précision dans les allées et les verts atteints en coups prescrits, selon les statistiques annuelles. Mais quel as avec son fer droit, comme le confirme sa moyenne de 1,5 roulé par vert.
Égaler la marque de Tiger (-18) révèle tout de son talent, mais que dire de son caractère. On dirait un nouveau Mozart, d’autant plus qu’il a joué en harmonie avec son habileté pour devenir le cinquième joueur de l’histoire seulement à mener de fil en fil, malgré la présence dans son sillage de Rory McIlroy, Justin Rose, Ricky Fowler, Phil Mickelson et même Tiger Woods.
Jordan Spieth possède plus que la partie super rodée et les idées à la très bonne place. Le public découvre et adore sa personnalité et sa façon de parler à sa balle. Et que dire de ses excellentes manières. C’est quand la dernière fois qu’on vu un vainqueur à Augusta prendre le temps de faire un 360 degrés dans l’euphorie de la victoire pour applaudir la foule de son support comme on voit au soccer.
Depuis les nouveaux classements, Spieth est numéro deux au monde derrière Rory. On a tous déjà hâte à l’Omnium des États-Unis, au club Chambers Bay, à la mi-juin… De même qu’aux vingt prochaines années!
Ah… les chanceux!
On parle ici des journalistes André Rousseau, blogueur dans «Les coulisses du sport» et Réal Labbé, qui ont gagné la loterie d’Augusta National, qui fait admirablement les choses auprès des médias. Leur prix : une partie lundi matin sur le parcours qui a couronné Jordan Spieth.
Comme il s’agit d’une deuxième expérience pour chacun, on leur demande de nous acheter des billets de loto au retour.
Homme de parole
À toutes les qualités de Jordan Spieth, ajoutez qu’il est une personne d’une seule de parole. Malgré la fatigue, il a pris le temps, dimanche, de confirmer qu’il sera bel et bien du tournoi RBC Heritage, cette semaine, à Hilton Head, en Caroline du Sud. Six Canadiens sont sur les rangs dont l’Ontarien Corey Conners. Des souhaits spéciaux vont à cette figure des rangs amateurs qui effectue le grand bond chez les professionnels.
Quelques ouvertures
Avec le temps superbe qu’on n’a surtout pas volé, plusieurs clubs de golf s’activent en vitesse grand V dans le nettoyage de leur parcours pour recevoir les premiers visiteurs en fin de semaine prochaine.
Quelques parcours seront ouverts à compter de jeudi et leurs opérateurs soutiennent que le froid intense n’a pas trop endommagé le terrain: « Les conditions sont très surprenantes compte tenu de l’hiver de misère qu’on a eu », a affirmé le propriétaire du club Les Légendes de Saint-Luc.
L’étoile du printemps
Cette distinction va à Josée Doyon pour sa victoire dans le circuit de la NCAA.