Prêt pour le golf
Qu’est-ce qui vous empêche de jouer au golf pour la première fois? Ou, si vous avez déjà joué et que vous avez délaissé le sport de participation le plus populaire du Canada, pourquoi ne pas y revenir?
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une façon amusante, bon marché et facile de le faire. Cela s’appelle Prêt pour le golf.
Vous êtes sceptique? Vous voulez être rassuré?
Eh bien, sachez que l’initiative jouit d’un soutien fantastique. L’an dernier, chaque personne – 100% – qui a participé à Prêt pour le golf d’un bout à l’autre du Canada a affirmé non seulement qu’elle envisageait de continuer à pratiquer le golf, mais aussi qu’elle recommanderait Prêt pour le golf à ses amis. Les participants étaient des hommes, des femmes, des enfants, des couples et des familles.
Prêt pour le golf propose cinq (5) sessions d’une heure dans un club ou terrain d’exercice participant à un coût recommandé de 99 $ pour les cinq sessions. Le prix comprend l’équipement, bâtons et balles inclus, ainsi que les leçons d’un professionnel de la PGA du Canada lorsqu’il est disponible. Voici le contenu des sessions :
L’objectif, c’est le trou
- comment se déplacer dans le pavillon et sur les aires d’exercice;
- les nombreux avantages sociaux sur le terrain de golf et ailleurs;
- des suggestions de vêtements de golf à la mode et confortables;
- tout sur les bâtons et l’utilité des divers bâtons dans votre sac;
- les coups roulés – la joie de rouler la balle dans le trou.
S’y rapprocher
- des conseils sur le réchauffement, l’étirement et le mieux-être;
- les meilleures façons de tenir le bâton et de se préparer à l’élan;
- frapper la balle près du trou – les coups d’approche et les autres coups de courte distance;
- l’entretien du terrain.
Élan, élan, élan
- être à l’aise avec l’élan complet;
- utiliser les fers pour projeter la balle dans les airs et la rendre sur le vert;
- apprendre le « jargon » comme l’allée et l’herbe longue, le tertre de départ et le vert, la motte de gazon et la fosse de sable, et plus encore;
- s’amuser davantage en utilisant la façon de jouer « c’est permis ».
École d’exercice
- frapper avec un bois no 1 et d’autres « gros » bâtons pour frapper les longs coups;
- commencer le jeu à partir des bons jalons de départ;
- utiliser les TERTRES AVANCÉS pour s’amuser davantage;
- des raccourcis utiles pour économiser du temps alors que vous jouez;
À vos marques… Prêt… Partez au golf
- assembler tout cet apprentissage pour jouer quelques trous;
- des conseils pour jouer en groupe, en équipe et d’autres façons amusantes de jouer;
- devenir plus à l’aise sur le terrain et savoir où conduire la voiturette;
- revoir les règles et l’inscription du pointage;
- plus d’occasions pour vous de revenir et de jouer au golf.
« Prêt pour le golf est conçu pour que les personnes se sentent à leur aise sur le parcours, pour les aider à surmonter le “facteur intimidation” qui est inévitablement présent les premières fois que nous jouons au golf », affirme Morgan Court, directrice de la formation à la PGA du Canada.
« Je ne me suis initiée au golf que vers la fin de l’adolescence et je me rappelle que j’étais hors de ma zone de confort quand je me présentais sur le parcours et que j’avais quelques questions élémentaires à poser. Prêt pour le golf répond maintenant à ces questions pour le débutant. »
En 2010, la PGA du Canada a conclu un partenariat avec l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada pour lancer le programme dans notre pays après qu’il eut été mis à l’essai aux États-Unis.
« Prêt pour le golf est un programme qui a fait ses preuves et qui facilite l’initiation au golf », affirme Nathalie Lavallée, directrice de l’exploitation de l’ANPTG du Canada. « Le programme plaira particulièrement aux femmes qui, pour des raisons familiales, sociales ou professionnelles, souhaitent se familiariser avec le golf.
« Un débutant peut être intimidé par un parcours de golf et dérouté par son environnement, ce qui a été un obstacle majeur dans le passé. Ce programme aide chacun à se sentir à l’aise dans cet environnement et à se rendre vite compte qu’il se trouve dans un endroit agréable et accueillant. »
L’inscription est gratuite pour les établissements participants qui profitent, sans frais également, d’un soutien sur les plans du marketing, de la marque et des ressources. « Pour nos professionnels de golf, c’est une occasion en or d’établir des liens avec des golfeurs nouveaux ou qui renouent avec ce sport », conclut Morgan Court.
Pour en savoir davantage sur Prêt pour le golf, cliquez ici.
Mieux s’entraîner pour mieux jouer
On croit qu’à force de s’entraîner, on en vient à maîtriser parfaitement son sport. Encore faut-il s’entraîner correctement. Les habitudes se créent par la répétition, mais elles peuvent aussi bien être bonnes que mauvaises. On me demande souvent pourquoi un joueur est incapable d’obtenir des résultats à la hauteur des efforts et du temps qu’il met à s’exercer. Ce n’est pas une question de quantité. Quand on aime un sport et qu’on est prêt à s’entraîner avec diligence, il faut savoir tirer le maximum de ses efforts. Voici un plan qui devrait vous aider à vous améliorer chaque fois que vous vous entraînez au golf.
- ÉCHAUFFEMENT
- MAINTIEN
- SENS TECHNIQUE
- CONSCIENCE DES RÉSULTATS
- RÉFLEXION
- Échauffement. Au cours de la période d’échauffement, concentrez- vous sur votre corps et votre esprit à la fois. Appréciez la sensation que procure chaque étirement ou exercice, et attardez-vous sur les endroits qui en ont besoin. Le but est d’éviter les blessures, certes, mais aussi de vous préparer à performer au maximum, ce qui exige d’avoir l’esprit alerte.
- Maintien. Cela peut avoir plusieurs sens. Quand je parle de maintien, je parle de ce qui précède l’exécution du coup. Chaque joueur a des tendances, ou mauvaises habitudes, dont il doit être conscient quand il prend position. Ce peut être dans la prise du bâton, la position par rapport à la balle ou l’alignement. La prise de position a une énorme incidence sur la technique; tirez tous les avantages de votre entraînement technique en étant constant dans votre prise de position. Prenez des notes ou demandez à quelqu’un de vous photographier et tâchez d’y penser à chaque fois.
- Sens technique. C’est l’élément auquel on consacre le plus de temps, mais souvent sans amélioration notable. Prendre le temps de bien s’échauffer et de maintenir une constance là où l’on a tendance à errer, cela donne une meilleure prise à la technique. Penser technique c’est être conscient des positions, sensations et points de repère. On se concentre sur ce qu’on ressent ou sur le mouvement, et on évalue dans quelle mesure on atteint son objectif. Utilisez une échelle de 1 à 5 pour mesurer votre approche de la position idéale, mais par vos impressions plutôt qu’en fonction des résultats. Chaque séance d’entraînement devrait comporter un élément technique, mais celui-ci ne doit constituer qu’une partie de l’exercice, pas le seul élément.
- Résultats. Les résultats sont une occasion de mieux connaître nos tendances. Quand on frappe 20 balles vers une cible, on veut savoir combien se sont arrêtées tout près, à gauche, à droite, à court ou au-delà de la cible. Chaque fois, on veut apprendre quelque chose. C’est une source d’information à utiliser sur le terrain. Et si on n’est pas satisfait de son jeu, on peut partager cette information avec un entraîneur. Utilisez cette phase d’entraînement pour vous tester. Combien de balles pouvez-vous faire filer entre deux points imaginaires? Combien pouvez-vous en faire arrêter à moins de 20 pieds d’une cible? Pouvez-vous atteindre un drapeau avec différents types de coups? Inscrivez vos résultats, ce qui pourra faciliter vos décisions pendant le jeu.
- Réflexion. Comment s’est passée votre séance d’entraînement? Après chacune, posez-vous la question suivante : « Si je devais recommencer cet entraînement, qu’est-ce que je ferais de différent? » Peut-être avezvous noté un manque de concentration à l’échauffement, une prise de position aberrante ou une perte de contact avec vos sens pour vous concentrer sur la technique. Il en ressort toujours quelque chose. Utilisez cette information et les points que vous notez pour guider votre prochain entraînement. Quand on va s’entraîner, on doit savoir exactement sur quels éléments travailler, tout comme il faut savoir ce qu’on a accompli quand on en revient.
C’est la façon s’entraîner qui façonne les habitudes. Si vous pouvez vous échauffer, assurer la constance de votre prise de position, pratiquer votre technique et apprendre à mieux connaître votre jeu à chaque entraînement, vous adopterez des habitudes qui donneront des résultats. La perfection n’existe pas au golf, mais une attention constante et la répétition de bonnes habitudes permettent d’atteindre plus souvent les meilleurs résultats possibles. L’entraînement sert avant tout à produire des améliorations permanentes.
Mieux s’entraîner pour mieux jouer
Cet article a été publié dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Raoul Ménard au championnat NCAA… grâce à une décision qu’il n’a pas prise
« Ou bien je décide d’aller aux qualifications du circuit du PGA Tour Canada pour me faire une place où jouer à l’été au début de ma carrière, que je compte entreprendre une fois les études terminées, ou je ne bouge pas en espérant aider mon université à finir le plus loin », disait le golfeur d’Ange-Gardien associé au club Pinegrove.
À sa façon, Ménard a prouvé que les meilleures décisions sont souvent celles que l’on ne prend pas.
En jouant la carte du statu quo, Raoul a vécu ce week-end un des moments les plus excitants en permettant aux 49ers de l’Université de la Caroline du Nord à Charlotte d’atteindre le championnat de la NCAA dans deux semaines à Bradenton, dans le secteur de Tampa.
Avis à Diane Bruneau, habile coordonnatrice des tournois masculins à Golf Québec, il faudra retirer le nom de Raoul de la liste lors de l’Omnium du printemps à Beaconsfield le 29 mai, qui est en conflit de date.
Dire que les 49ers ont ravi les honneurs avec panache est tout sauf exagéré.
Négligés en vertu de leur 50e rang au classement national, ceux-ci ont a causé la surprise en défaisant Stanford, l’alma mater de Tiger Woods classé 12e, et Florida State par rien de moins que cinq et huit coups.
Nouveau membre du club des barbus, Raoul a retranché deux coups à la normale avec ses cartes de 68, 75 et 71.
« Incroyable tout le travail accompli par nos boys », a déclaré Ryan Cabbage, entraîneur des 49ers dont le plus reluisant résultat précédent avait été 6e.
L’université a donc partagé les manchettes avec Rory McIlroy en feu à Charlotte pour enlever la palme du tournoi Wells Fargo notamment grâce à son étincelant 61 samedi.
Pour la suite, Raoul deviendra pro après les finales.
« Je participerai aux qualifications du lundi au circuit et je verrai pour des invitations afin d’être fin prêt l’automne prochain lors des sélections du Circuit Web.com », mentionne-t-il.
C’EST PARTI POUR JOEY SAVOIE
Anne-Catherine Tanguay, ces récentes années avec les Sooners d’Oklahoma, et Maude-Aimée LeBlanc qui avait procuré le titre national aux Boilermakers de Purdue il y a cinq ans, ont vécu l’expérience des finales NCAA. Une présence masculine est toutefois une première depuis très longtemps.
Raoul Ménard n’est pas le seul en finales. Joey Savoie, élu à la deuxième équipe d’étoiles de sa conférence, et son université disputent cette semaine le championnat de la division II à Aiken, en Caroline du Sud.
LES CHIFFRES CONFIRMENT QUE…
À ceux et celles qui se demandaient encore récemment s’il existe une vie après Tiger, la réponse est oui grâce au triumvirat Rory McIlroy, Jordan Speith et Rickie Fowler.
Vous étiez 19,1 millions devant le téléviseur pour voir la spectaculaire victoire de Fowler au Championnat des joueurs il y a deux dimanches pour le haut total de téléspectateurs de l’ensemble des tournois de la PGA depuis 2013.
Le précédent sommet était celui de Tiger lors du même championnat.
RORY TOUT EN PUISSANCE
Parlant de Rory et des chiffres, il en existe un autre aussi important que de son 21 sous la normale et sa marge de victoire de sept coups pour écraser le tournoi Wells.
Lors de son étincelant 61 samedi, c’est rien de moins que quinze fois en 18 trous qu’il a utilisé un fer numéro neuf ou un cocheur pour rejoindre les verts à son deuxième coup.
En passant, le parcours de Quail Hollows est un des plus longs de la PGA à 7500 verges et plus.
À SURVEILLER
Le joueur le plus redoutable dans les circuits «mini tour» est le Britanno-Colombien Adam Svensson.
Sa victoire à la série Swing Thought en fin de semaine à Gainesville, en Géorgie, avec une fiche de -22 pour cinq coups d’avance s’avérait déjà sa troisième depuis qu’il a gradué chez les pros au début du printemps.
YVAN BEAUCHEMIN DÉMÉNAGE
Après un an d’association au club La Tempête, Yvan Beauchemin change de rives et joint l’équipe du pro Nicolas Huot à Royal Québec.
Une discipline d’étirements bénéfique pour les golfeurs
Donnez un bon élan à votre début de saison grâce à ces exercices de réchauffement de yoga dynamique. Le conditionnement dynamique, une séquence continue de mouvements, est des plus efficace pour préparer le corps à la pratique du golf. Mieux que l’étirement statique, les étirements dynamiques conditionnent le système neuromusculaire pour l’élan explosif du golf. Le mouvement dynamique augmente la température interne du corps, aide à coordonner les gestes et la respiration – ce qui est excellent pour le rythme et la cadence – et accentue la concentration mentale.
LE YOGA POUR GOLFEURS (YFG) S’ATTACHE À :
- calmer l’esprit et inculquer de bonnes techniques de respiration pour faciliter la concentration et la relaxation;
- établir la symétrie, l’équilibre et l’alignement du corps dans l’élan pour augmenter sa puissance;
- favoriser la souplesse et le développement interne afin d’accroître la mobilité, la force, la puissance et l’endurance.
Les joueurs de tout niveau d’habileté peuvent rehausser leur jeu grâce au yoga pour golfeurs qui leur permet de progresser davantage.
LE PROGRAMME YFG :
- améliore la performance au-delà des leçons de golf :
- les entraîneurs professionnels de golf se concentrent sur la biomécanique de l’élan,
- le YFG se concentre sur la biomécanique du corps dans l’élan;
- aide les golfeurs à jouer au meilleur de leurs capacités dès le premier tertre de départ;
- accroît la capacité de jouer du corps, réduisant l’inconfort et le risque de blessure;
- améliore la mobilité du corps pour permettre au golfeur de jouer mieux, plus longtemps, avec davantage de confiance et de plaisir.
LES BIENFAITS DE L’ÉCHAUFFEMENT DYNAMIQUE YFG :
- Augmentation du flux sanguin vers les muscles.
- Augmentation de la température interne du corps.
- Préparation du système neuromusculaire pour une meilleure coordination.
- Stimulation de la souplesse et de la force.
- Réduction des risques de blessure.
- Préparation mentale et hausse de la confiance.
LES RÈGLES DE L’ÉTIREMENT DYNAMIQUE :
À FAIRE :
- Inspirer et expirer par le nez.
- Plier ou mobiliser des muscles opposés; par exemple, en étirant les jarrets, pousser ou plier les quadriceps.
- Faire des étirements avant, pendant et après une partie de golf pour favoriser un équilibre musculaire optimal.
À NE PAS FAIRE :
- Ne pas sauter durant un étirement.
- Éviter d’étirer les articulations et les muscles très flexibles qui sont blessés ou déjà trop étirés.
- Ne pas continuer si l’on sent la moindre douleur dans le muscle; une légère gêne est normale, mais la douleur ne l’est pas. Comme pour tout programme de conditionnement physique, il importe d’avoir l’aval de son médecin avant de s’engager.
L’IMPORTANCE DE LA RESPIRATION :
Une bonne respiration prépare le corps et l’esprit à la dimension explosive de l’élan de golf. Elle améliore l’interaction cerveaucorps pour favoriser une plus grande concentration, mieux centrée, et une perception accrue des sensations au petit jeu. Lors d’échauffements dynamiques, il ne faut pas oublier de focaliser sur une respiration ininterrompue.
L’adhésion continue au programme est plus importante que sa durée. Pour en tirer le maximum, faire les exercices 3 à 4 fois par semaine avant la saison, puis avant chaque partie.
Katherine Roberts est la présidente fondatrice de Yoga for Golfers®. Spécialiste membre du comité santé de Golf Magazine et collaboratrice régulière du Golf Channel, elle a fait des apparitions aux émissions The Turn, The Big Break, Your Game Night, How Low Can You Go, et Game ON! Sa série sur la bonne forme au golf, Swing Fault Solutions, est diffusée dans les marchés internationaux du Golf Channel. Elle a produit 9 DVD et est l’auteure de Yoga for Golfers (McGraw-Hill). Elle a partagé la rédaction de son deuxième ouvrage, Swing Flaws and Fitness Fixes, avec l’instructeur de golf réputé Hank Haney. Six mois par année, elle réside à Sechelt, en Colombie- Britannique.
Pour en savoir plus : www.yogaforgolfers.com
Une discipline d’étirements bénéfique pour les golfeurs
Cet article a été publié dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Un nouveau modèle d’adhésion invite chacun et chacune à faire partie du « golf au Canada »
Au fil des ans, le golf a évolué sous toutes ses facettes : l’équipement, les vêtements et même les règles. Inévitablement, nous, les golfeurs, avons suivi la tendance.
À l’origine, les clubs de golf étaient fondés – et financés – par leurs membres. Un jour, les clubs ont décidé qu’il serait avantageux de confier à une tierce partie l’organisation et la supervision d’activités comme les compétitions interclubs, l’administration des règles et ainsi de suite. C’est ainsi que sont nées les associations de golf qui bénéficiaient du soutien financier des clubs.
Aujourd’hui, le modèle poursuit son évolution. Le golf reste le sport de participation le plus populaire au Canada, mais une vaste majorité de golfeurs préfèrent, pour diverses raisons, ne pas s’affilier à un club traditionnel. Certes, ils adorent le golf, mais choisissent de jouer sur plusieurs parcours de notre pays, qui en compte des fabuleux, plutôt que d’appartenir à un seul.
Cela ne signifie nullement que ces golfeurs sont moins enthousiastes que ceux qui ont un club d’attache. Nous faisons tous partie du même extraordinaire sport, et son avenir nous tient à cœur. Golf Canada l’a compris et a élaboré un nouveau modèle d’adhésion qui invite des millions de joueurs d’un océan à l’autre à faire partie du « golf au Canada ».
« Il y a 70 ou 80 ans, environ 90% des golfeurs canadiens appartenaient à un club », note Karen Hewson, directrice générale des services aux membres et du patrimoine de Golf Canada. « Ces dernières années, la donne a complètement changé. Aujourd’hui, moins de 10% sont membres d’un club. »
Résultat : un petit pourcentage seulement des golfeurs ont le sentiment de faire partie du tissu du golf, pour ainsi dire. Ils ont rompu le lien traditionnel entre golfeurs et clubs, situation à laquelle Golf Canada réagit de façon positive.
« Tous les amoureux du golf doivent sentir qu’ils font intrinsèquement partie de ses traditions et de son avenir, affirme Hewson. Des éléments comme le facteur de handicap, l’évaluation de parcours et les règles font partie intégrante du golf, et il en sera toujours ainsi. Golf Canada continuera de jouer son rôle. Cela dit, nous sommes conscients qu’il faut prioritairement établir des rapports avec les adeptes du golf, communiquer avec eux et les informer, peu importent où ils jouent. »
Après des sondages approfondis et la constitution de groupes de travail avec des golfeurs et des établissements de golf d’un bout à l’autre du Canada, une nouvelle structure sera graduellement mise en place au Canada au cours des trois prochaines années. Ce programme à trois niveaux est si novateur qu’il suscite l’intérêt d’autres associations nationales de golf qui envisagent elles aussi de remettre leur modèle d’adhésion au goût du jour.
« L’objectif principal est de rehausser l’expérience des golfeurs en mettant à leur disposition de nouveaux outils sur les appareils mobiles, en les informant de façon continue, en leur offrant un programme de récompenses, en leur permettant d’inscrire leurs scores en ligne et en leur donnant accès à des experts aptes à améliorer leur jeu. De plus, les niveaux Argent et Or proposent des avantages supplémentaires, dont un Système d’identification et de récupération qui minimise l’impact de l’équipement perdu, volé ou endommagé, et une garantie sur l’équipement, voiturettes comprises.
Sans rien débourser, les membres Bronze reçoivent des rabais sur les billets, la marchandise, etc. et ont droit à des prix et récompenses rien que pour jouer au golf. Ils peuvent inscrire leurs scores, disposent d’une carte de score « éclectique » saisonnière pour faire le suivi de leurs statistiques, obtiennent des informations sur la santé, font une recherche dynamique de parcours et accèdent à des bulletins électroniques de golf.
Une adhésion Argent, qui sera offerte en 2016 au coût de 24,95$, propose, outre tous les avantages d’une adhésion Bronze, de meilleurs rabais sur le prix des billets, de la marchandise, etc., des prix et récompenses encore plus avantageux rien que pour jouer au golf, davantage d’outils en ligne et mobiles pour faire le suivi de votre jeu, la livraison à domicile du magazine Golf Canada, des étiquettes pour bâtons de golf et l’accès au Système d’identification et de récupération de l’équipement de Golf Canada, et la consultation en ligne avec des professionnels de la PGA du Canada.
Pour 49,95$, l’adhésion Or offre tous les avantages susmentionnés, à quoi il faut ajouter les meilleurs rabais sur les billets, la marchandise, etc., les meilleurs prix et récompenses rien que pour jouer au golf, l’accès à des tournois provinciaux, nationaux et autres, un facteur officiel de handicap, une garantie sur l’équipement (remboursement pour le remplacement de l’équipement perdu, volé ou endommagé), un suivi amélioré de votre jeu , une carte d’adhésion internationalement reconnue et une couverture en cas de dommages à la voiturette.
Disons, par exemple, que vous êtes membres du club semi-privé de 18 trous. Le nouveau modèle d’adhésion vous offre quelques possibilités.
Le club peut choisir de payer ses propres droits d’adhésion, quitte à laisser Golf Canada s’occuper des adhésions individuelles. Quand vous inscrirez votre premier score au Centre de scores Golf Canada, à www.golfcanada.ca, on vous demandera quel niveau d’adhésion vous préférez : Bronze, Argent ou Or. Les droits d’adhésion Argent et Or seront alors portés à votre carte de crédit.
Autrement, le club peut choisir de payer ses propres droits d’adhésion et d’acheter les adhésions individuelles directement auprès de Golf Canada pour les revendre à ses membres.
En fait, le nouveau modèle de Golf Canada profite non seulement aux individus mais aussi aux établissements de golf qui peuvent en faire une source supplémentaire de revenus.
« Nous souhaitons établir un partenariat avec chaque établissement, qu’il s’agisse de terrains d’exercice ou de clubs publics ou publics, indique Hewson. Nous voulons aussi que chaque golfeur canadien, et j’insiste sur le “chaque”, ait droit à une expérience plus agréable, à des choix plus variés et à une perspective plus large sur le golf. »
Si vous êtes un golfeur, vous pouvez en savoir davantage en consultant www.golfcanada.ca/adhesion. Si vous exploitez un établissement, veuillez contacter membres@golfcanada.ca.
Conseil : Comment jouer avec un vent de face?
Un homme en mission : Austin Connelly se penche sur ses récents succès
Le golf, comme la plupart des sports, est un sport de statistiques. Pour Austin Connelly, le cadet de la formation de développement d’Équipe Canada, il s’agit simplement de « jouer comme on sait en être capable ».
Occuper le neuvième rang du classement mondial amateur comporte des avantages. Celui, par exemple, de faire une telle déclaration avec une confiance absolue.
De la confiance, Connelly en a à revendre. À la suite de son élimination du championnat américain Four-Ball la semaine dernière, le champion de la Coupe Jones a tout de suite exprimé sa déception et endossé le blâme.
« Ça ne s’est pas passé comme prévu », dit-il à propos de son match de demi-finale avec son partenaire Sam Burns. « Il est sûr que nous aurions dû mieux jouer. Je ne me suis pas élancé à mon goût sur les neuf premiers trous, ce qui n’a pas aidé mon partenaire. »
Connelly arbore la confiance de la jeunesse, mais sans dépasser les limites. Il est conscient qu’il lui reste beaucoup à apprendre, ce qu’il a pu constater quand il jouait contre et avec son coéquipier d’Équipe Canada, Corey Conners.
« L’an dernier, Corey m’a battu en prolongation pour gagner la Coupe Jones. C’est un très, très bon joueur, dit-il. Nous sommes devenus amis et je lui voue un grand respect. »
En novembre, Connelly et Conners ont fait équipe en Argentine pour mener le Canada à son tout premier triomphe en Coupe Tailhade par la marge écrasante de 19 coups.
Trois mois plus tard, Connelly défaisait Conners à l’Ocean Forest Golf Club. Il gagnait ainsi la Coupe Jones et savourait une douce revanche. Selon lui, cette rivalité amicale les motive tous deux.
« Nous ne faisons pas vraiment de blagues à ce sujet, déclare Connelly. Nous sommes essentiellement des compétiteurs et c’est pour nous une façon de nous motiver. »
À vrai dire, c’est lors de la Coupe Jones que Connelly a rencontré par hasard Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe masculine, ce qui a été à l’origine de son séjour au sein d’Équipe Canada.
« Mon père et moi, on est tombés sur Derek avant même le tournoi », explique Connelly qui s’entretient maintenant quotidiennement avec Ingram. « Il ne me connaissait pratiquement pas, il ignorait même que j’étais canadien. Après le match avec Corey, nous avons discuté plus souvent lors des tournois. J’avais constaté que les entraîneurs avaient fait un travail formidable pour améliorer les joueurs. Cela m’a beaucoup attiré. »
Depuis qu’il s’est joint à Golf Canada, Connelly, âgé de 18 ans et à sa dernière année de high school, a amélioré son classement mondial, grimpant d’une très respectable 48e place au top 10, ce qui en fait l’amateur le mieux classé du Canada.
« Je suis très fier d’être canadien et je suis très heureux de participer à ce programme, dit-il. Pour moi, il est important de profiter de ce soutien pour passer au niveau suivant. »
D’où Connelly est-il originaire? Quelle est son histoire?
Connelly a la double citoyenneté, partageant son temps entre la Nouvelle-Écosse et le Texas.
« J’ai passé plusieurs étés de mon enfance avec ma famille en Nouvelle-Écosse. Nous adorons le nord-est et nous y retournons chaque année. »
À l’automne, Connelly entend se qualifier pour un circuit professionnel. Entretemps, il a signé une lettre d’intention avec l’Université de l’Arkansas.
À sa dernière année peut-être dans les rangs amateurs, il faut s’attendre à ce que le nom de Connelly figure cet été au tableau des meneurs des championnats les plus prestigieux.
Pas de quoi se rendre malade
La répartition des coups de handicap est un concept si mal compris, au golf, qu’il entraîne parfois des discussions animées, sinon acrimonieuses, entre membres de clubs.
On aurait peut-être besoin d’une journée de trêve pour évacuer la tension et éviter l’apoplexie. Vous avez sans doute été témoin, à votre club, d’un désaccord quant au trou classé no 1 dans l’ordre de répartition des coups de handicap. Peut-être même avez-vous déjà été impliqué dans une discussion du genre : « Le 4e trou n’a aucune raison d’être classé premier, c’est une simple normale 4 de 404 verges. Le 7e trou est sans contredit le plus difficile du parcours, un monstre de 438 verges où je n’arrive jamais à réussir la normale. »
RÉPARTITION DES COUPS
Qu’est-ce que la répartition des coups de handicap? C’est une ligne intitulée HDCP ou Handicap sur la carte de scores, qui indique l’ordre dans lequel les trous 1 à 18 sont classés pour l’allocation des coups. On croit souvent, à tort, que cet ordre représente le degré réel de difficulté de chaque trou du parcours. On pourrait aussi penser que c’est Golf Canada ou l’Association provinciale de golf qui décide de ce classement pour chaque parcours, mais c’est faux. Golf Canada émet des directives et des recommandations quant à la façon de déterminer l’ordre de répartition des coups de handicap sur un parcours (voir Section 17 du Manuel de handicap de Golf Canada), mais il appartient à chaque club, préférablement au comité du handicap, de déterminer cet ordre. Il y a deux façons principales de procéder : la Méthode de comparaison et la Méthode de régression (régression linéaire).
MÉTHODE DE COMPARAISON
La méthode de comparaison est une répartition basée sur les scores. Le comité recueille 200 scores joués trou par trou par des golfeurs de bas handicap (8 ou moins), ainsi que 200 scores trou par trou sur les cartes de golfeurs ayant un handicap plus élevé (on suggère environ 15 à 20 coups de plus que le handicap moyen du groupe précédent). On calcule le score moyen sur chaque trou pour chacun des deux groupes, puis on établit un classement de 1 à 18 où le trou no 1 est celui qui montre la plus grande différence entre les scores moyens des deux groupes, jusqu’au trou no 18 où la différence est la plus petite. Il existe une autre variante où les scores sont comparés à la normale pour chaque trou, mais pour plus de simplicité, tenonsnous en à la méthode principale. On peut ensuite retoucher les résultats pour s’assurer, entre autres, que le trou classé no 1 soit celui où un coup alloué serait le plus utile dans un match entre golfeurs aux handicap semblables, et aussi pour assigner les coups chiffrés impairs sur le premier neuf d’un parcours et les coups pairs sur le neuf de retour. Pour de plus amples détails, veuillez consulter la Section 17-2a dans le Manuel de handicap de Golf Canada.
La difficulté d’un trou joue évidemment un rôle, mais l’objectif principal de la répartition des coups est d’allouer des coups au golfeur ayant le plus haut handicap là où celui-ci en aura le plus besoin pour égaliser le trou dans un match contre un joueur au bas handicap. La difficulté de réussir la normale sur un trou n’est pas nécessairement un critère justifiant l’allocation d’un coup. Plus vous en saurez sur le sujet, mieux vous comprendrez la logique de cette affirmation. Nous recommandons aussi d’éviter d’attribuer les premiers coups de handicap à la fin de chaque neuf, de façon à permettre aux joueurs qui en bénéficient de les utiliser avant que le match soit déjà décidé. Dans le même ordre d’idée, il faudrait éviter d’attribuer les chiffres les plus bas au premier et au deuxième trou, au cas où une éliminatoire trou par trou s’avérait nécessaire pour départager une égalité.
MÉTHODE DE RÉGRESSION
La méthode de régression exige de recueillir et d’analyser au moins 400 scores bruts de joueurs représentatifs de tous les niveaux de handicap, à partir des jalons les plus souvent utilisés au club. Le score et le handicap du joueur sont utilisés sur chaque trou pour établir le classement final des trous. Cette méthode utilise une fonction mathématique complexe qui est illustrée à la section 17-2b du Manuel de handicap.
Est-ce qu’un club devrait réviser l’ordre de répartition des coups inscrit sur la carte de scores et le modifier au besoin? Si votre club n’a pas utilisé l’une de deux méthodes décrites plus haut au cours des dix dernières années, ou si des changements importants ont été apportés au parcours, nous vous recommandons de procéder selon les méthodes suggérées. Comment faire? Le Centre de scores de Golf Canada peut vous être utile à cet égard. Si vous voulez faire l’évaluation de vos données, vous pouvez faire exécuter un programme qui va générer automatiquement les résultats. Le hic est que vous devez inscrire les scores trou par trou afin de permettre au programme de s’accomplir, ce qui vous oblige à recueillir les scores de vos membres tout au long de la saison. Contactez Golf Canada ou votre Association provinciale de golf pour obtenir les modèles de feuille de calcul à utiliser pour effectuer votre analyse.
Nul besoin de se rendre malade ni de s’arracher les cheveux au sujet des coups alloués. Les discussions sont inévitables, mais certainement plus cordiales quand on connaît bien le processus.
Pas de quoi se rendre malade
Cet article a été publié dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Autre victoire pour le golf: le club East Angus est sauvé!
Le Club de golf East Angus ne pouvait demander mieux comme cadeau pour son 80e anniversaire: la compagnie Cascades cède le parcours à la municipalité.
« Je te dis qu’il y a de très larges sourires ici depuis ces derniers jours, mentionne le professionnel, Yves Mandeville. Cela assure considérablement la survie du golf à East Angus ».
Mandeville est l’homme orchestre de l’endroit depuis 32 ans et connaît très bien le maire, Robert Roy, à qui il a d’ailleurs enseigné le golf. « Il y avait passablement de rumeurs dans le coin dernièrement », reconnait-t-il.
La vente potentielle à une entreprise privée pour transformer le golf en projet immobilier ne se concrétisera donc pas pour l’alma mater de plusieurs noms connus comme André Maltais, Marcel Dion, Pierre Lessard et Guy Faucher, tous des élèves de «Putter» Bernier. « Ça représente bien sûr un soulagement et aussi une belle source de motivation », précise Mandeville.
Cascades cède le fond de terrain à la municipalité, alors que le pavillon et les équipements d’entretien demeurent la propriété des actionnaires. Comme ailleurs, East Angus ne roule pas sur l’or : « Puisque nous sommes entre 170 et 175 membres, nos défis ne sont pas terminés. La différence maintenant est que nous pouvons recommencer à travailler sur des assises solides », a conclu Yves Mandeville qui a toutes les raisons d’être optimiste. Chaque terrain sauvé constitue une victoire réelle pour le golf!
Oiselet de la semaine
À qui d’autres que le Montréalais Beon Yeong Lee qui a franchi avec brio la première étape des qualifications de l’Omnium des États-Unis, à Jupiter, en Floride. Son magistral 64 lui permet d’aller à la finale au début juin. Bravo!
En direct de la NCAA…
C’est terminé pour Josée Doyon, de St-George de Beauce et Valérie Tanguay, de St-Hyacinthe, l’équipe de leur université respective (Kent State et Oklahoma) n’ayant pu parvenir à se qualifier, durant le week-end, pour le Championnat national. Avec trois victoires individuelles et le titre de joueuse par excellence de la division « Mid-American », Josée a obtenu des résultats qui pourraient peut-être lui valoir une invitation à titre personnel. Mais ça reste à voir…
Francis Berthiaume et les Hornets d’Alabama State ont remporté le Championnat des minorités au club PGA National, en Floride, durant le week-end qui vient de se terminer.
À l’instar de Raoul Ménard avec l’Université de la Caroline du Nord à Charlotte, Berthiaume sera en action lors des championnats régionaux. Joey Savoie et son institution (St. Leo, en Floride) sont qualifiés pour les finales NCAA, groupe 2, qui se dérouleront la semaine prochaine.
Douce revanche…
La victoire de Rickie Fowler survient une semaine après que le Sports Illustrated l’ait identifié comme le joueur le plus surestimé du PGA Tour avec Ian Poulter. Voilà ce que peut parfois donner un sondage anonyme…
Mention spéciale
Elle va à Étienne Papineau, de Saint-sur-Richelieu, pour sa quatrième place, à trois coups du vainqueur lors du premier tournoi 2015 de la série Premiers élans CN, qui a eu lieu à Qualicum Beach, en Colombie-Britannique. Trevor Ranton, de l’Ontario, l’a emporté avec une fiche de -13. Ça donne une idée du calibre très relevé chez les juniors.
Chez les filles, l’Ontarienne Grace St-Germain a eu le dernier mot en prolongation devant la Britanno -colombienne Michelle Kim. Grace est la même qui avait subtilisé le Championnat amateur du Québec, au club Milby, l’été dernier.
Tel père, tel fils
Diplômé en administration des HÉC et ex-Carabin, Iannick Lamarre a décidé d’accéder aux rangs professionnels. Il travaille au club Whitlock sous les ordres de Gregg Cuthill. Iannick est le fils de Jean-Louis Lamarre, qui a déjà gagné les championnats québécois et canadiens.
En deuil
Le golf a perdu un de ses fidèles serviteurs lors du décès ces derniers jours de Roger Lévesque. Celui-ci a été adjoint au club Municipal durant les années de Phi Giroux et Damien Gauthier. Il a par la suite travaillé à Beloeil, sous l’autorité de Jean-Paul Alary avant de devenir préposé au départ. Bien qu’il faisait la navette Montréal-Beloeil en autobus, il n’a jamais été en retard au travail.
Bill Kerr honoré en Ontario
Le très actif Panthéon de l’Ontario a intronisé Bill Kerr à titre posthume, bien qu’il ait mené la partie la plus importante de sa carrière au Québec, plus précisément à la direction du club de Beaconsfield.
Quand on se compare…
Il n’y a surtout pas à se décourager de la pluie au rendez-vous en début de semaine. Il y a pire ailleurs côté au Dakota qui a reçu jusqu’à 30 centimètres de neige dimanche.
Josée Doyon élue joueuse de l’année de la Conférence Mid-American de la NCAA
Même en congé de compétition avec son équipe, les Golden Flashes de Ken State qui était en phase récupération et d’examens, Josée Doyon est demeurée dans les grands honneurs.
C’est sans surprise qu’à la suite de sa domination au cours des dernières semaines, la golfeuse gauchère de Saint-Georges de Beauce a reçu le titre de golfeuse par excellence en 2014-2015 de la conférence Mid-American de la NCAA. Ce titre est d’autant plus flatteur qu’il est décerné à la suite d’un vote tenu auprès des entraîneurs de l’ensemble des universités.
À ses trois derniers tournois, l’étudiante en criminologie a inscrit trois victoires consécutives. Elle a gagné les tournois de Mississippi State et d’Ohio et le Championnat de sa division. Les championnats régionaux de la NCAA auront lieu en fin de semaine. Golf Channel présente une émission spéciale pour déterminer qui jouera où.
On pourra ainsi savoir quelles seront les institutions opposées aux autres et qui, parmi les Québécois, en seront concernés. Comme on sait, Raoul Ménard (Université de la Caroline du Nord, à Charlotte), Valérie Tanguay (Oklahoma), Joey Savoie (St. Leo), Élyse Archambault (Penn State) et Francis Berthiaume (Alabama State) participeront tous à ces championnats.
Fin du lock-out au Royal Québec
Ce lundi passé en était un très spécial pour les membres et les préposés à l’entretien du terrain du Club de golf Royal Québec. Le personnel est rentré au travail pour la première fois depuis qu’ils se sont fait imposer un lock-out qui aura duré trois semaines.
Échu depuis 2013, le nouveau contrat sera valide jusqu’en 2017.
« L’entente a été finalisée samedi matin, juste avant la réunion d’information qui a réuni 225 membres », a informé Mario Bouchard, joint très tôt lundi matin sur le parcours où il apportait son aide. Pendant le conflit, les trois employés non-syndiqués (incluant le surintendant, Michel Tardif), ont nettoyé le site avec des actionnaires-bénévoles.
« Cela nous permettra d’ouvrir nos deux terrains aussitôt qu’en fin de semaine prochaine », a déclaré le DG pour montrer que tout a été fait pour éviter les retards.
La convention est rétroactive à 2014 : « Et les clauses sont respectueuses de la réalisé de notre industrie », spécifie Bouchard.
Au sujet de l’industrie du golf, inutile de dire qu’elle a énormément surveillé la situation qui a sévi au club Royal Québec.
Stéphane loue son golf
La saison est sauvée au club Montpellier, et cela, au moins pour cette année. On apprend que le propriétaire, l’ancien 44 du Canadien, Stéphane Richer, a accepté une offre location-achat de Daniel Déziel, un entrepreneur de Gatineau.
Richer disait qu’il voulait réorienter sa vie quand il a annoncé qu’il mettait un terme aux opérations de ce golf dans la région de la Petite Nation.
Plus compliqué à Dorval
Toujours concernant l’avenir des parcours, l’ADM (Aéroports de Montréal) décide de ne pas vouloir déroger et de ne pas rouvrir le Golf municipal de Dorval (le neuf trous) ce printemps malgré l’opposition à laquelle elle fait face.
La population s’objecte à cette décision d’autant plus que l’espace vert deviendrait un local de sécurité pour répondre aux nouvelles règles de l’aviation internationale qui doivent entrer en vigueur en 2016.
Le nombre de parties jouées annuellement dépassait les 30 000 au Golf municipal de Dorval. Pour les gens désireux de connaître l’histoire de ce club, rappelons qu’il s’agit de l’ancien Elm Ridge, avant son déménagement à l’Île Bizard.
Les 50 ans du club du Lac Mégantic
Il faut ajouter Lac Mégantic parmi les clubs dont c’est le demi-siècle d’existence cette année.
On le mentionne tôt parce que les braves gens mériteraient que les visiteurs soient nombreux à aller les voir pendant l’été après les terribles évènements que l’on sait et qui ne permettent pas au site de rouler sur l’or.
Un quart-de-million amassé
C’est le 14 mai, donc dans deux jeudis, que le Club de golf Le Blainvillier organisera son 10e tournoi-bénéfice pour son académie.
L’initiative, lancée par un groupe ayant Marcel-Paul Raymond à sa tête, doit être soulignée, puisque c’est quand même 250 000$ qui ont été amassés pour financer les programmes de l’élite du club.
Rory sort de la boîte à surprises
Rory McIlroy devient seulement le deuxième numéro un à remporter le Championnat mondial par trous, l’autre ayant été Tiger Woods. Voilà qui en dit long sur la boîte à surprises que représente ce rendez-vous annuel.
Réouverture du Village olympique
Après un arrêt d’un an pour faire place à l’exécution des travaux de modernisation, le golf du Village olympique a repris les opérations avec un nouveau pavillon.
Il faut dire que la réalisation de ces travaux a pris plus de temps que prévu. Roger Bouchard et Daniel Talbot sont de retour à l’enseignement ce qui s’avère une autre bonne nouvelle.
Un deuxième permanent au sein du PGA TOUR Canada
Ajoutez le nom de Dominic Racine à celui du Montréalais Beon Yeong Lee comme permanent au sein du circuit PGA TOUR Canada.
Mais Racine ne jouera pas. Il agira plutôt comme officiel/arbitre de cette organisation. D’ailleurs, il sera présent lors de la troisième qualification du circuit PGA TOUR Canada qui figure au programme cette semaine, en Colombie-Britannique.
Retour en forme de Maude-Aimée
Le congé aura été de courte durée pour Maude-Aimée LeBlanc qui a repris l’action jeudi au sein du circuit Symetra Tour. Le tournoi a lieu en Caroline du Sud et sera d’une durée de quatre jours au lieu de trois ce qui explique le magot bonifié à 200 000$.
Après trois quatrièmes places et une deuxième, cette semaine pourrait être la bonne!
Comme en été
Alors que plusieurs clubs dans la région des Cantons-de-l’Est arborent les cicatrices d’un hiver de misère, le parcours du club Milby est tout en verdure.
« Nous sommes déjà à plus de 90% de nos conditions optimales », prétend le professionnel et directeur de golf, Guy Faucher, toujours très fiable.
La Nouvelle-Écosse y a goûté
Il ne faut pas se plaindre lorsqu’on se compare avec ailleurs. En plus du froid, il est tombé tellement de neige en Nouvelle-Écosse que plusieurs parcours ne lanceront pas leur saison avant deux semaines encore et peut-être même plus tard, dans certains cas.