Un bâtisseur à l’honneur
L’intronisation de Stanley Thompson et Jocelyne Bourassa au Panthéon des sports canadiens, l’automne prochain, sera un moment charnière pour le golf au pays.
À mon avis, c’est aussi important que l’attribution de l’Ordre du Canada à Mike Weir et Lorie Kane, à égalité avec l’intronisation de Marlene Streit au World Golf Hall of Fame. Mais ce qui distingue Thompson des autres, c’est son curriculum vitæ : le légendaire architecte canadien aménageait des parcours de golf, il n’y jouait pas.
Bâtisseur dont la brillante carrière se compare avantageusement à celle de Donald Ross, Alister MacKenzie, Harry Colt, A.W. Tillinghast, C.B. MacDonald, Seth Raynor et même de son ancien partenaire Robert Trent Jones Sr, Thompson mérite amplement cet honneur. Une belle occasion de célébrer le golf et ce, pour plusieurs raisons.
Chaque fois que le golf émerge de son créneau particulier, en marge des courants dominants du monde sportif, il fait des gains. Ces moments sont trop rares dans une culture nationale axée sur le hockey, le football et autres sports d’équipe à grand déploiement. On peut donc espérer que l’entrée de ce natif de Toronto au temple national du sport, à Calgary, attirera l’attention du pays tout entier sur le golf et sur les talents d’architecte de Thompson.
De 1921 à son décès prématuré en 1953, à l’âge de 60 ans, Thompson a conçu pas moins de 117 terrains de golf au Canada. Ils jalonnent le pays, de Capilano, Banff et Jasper dans l’ouest, passant par St Georges, Westmount, St Thomas et Cataraqui en Ontario, puis par Beaconsfield au Québec, jusqu’à son chef-d’œuvre, selon moi, le Highlands Links de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Sans oublier les réalisations de Thompson à l’extérieur de nos frontières : il a aménagé vingt parcours aux États-Unis et huit autres en Amérique latine.
Pour sa contribution exceptionnelle au monde du golf canadien, Thompson a été intronisé au Temple de la renommée du golf canadien en 1980 et, en 2005, le gouvernement fédéral l’a nommé « personne d’importance historique nationale ».
Son héritage est aujourd’hui préservé pour les générations futures par la Stanley Thompson Society, fondée en 1998. C’est avec grande fierté que j’en suis récemment devenu membre.
On peut aussi espérer de cette intronisation du grand maître au Panthéon des sports canadiens aidera à faire connaître son art et qu’une part de cette notoriété rejaillira sur les architectes de parcours talentueux qui ont suivi ses traces.
Le golf canadien est vraiment privilégié d’avoir vu naître nombre de grands artisans. Des disciples de Thompson comme Robbie Robinson, Howard Watson, Geoffrey Cornish et Bob Moote, le flambeau est passé aux visionnaires d’aujourd’hui, les Doug Carrick, Tom McBroom, Graham Cooke, Les Furber, Ian Andrew, Daryl Huxum et Rod Whitman qui, à leur tour, le transmettent à la relève qu’incarnent Jeff Mingay, Riley Johns, Gary Browning, Wade Horrocks et le champion du Tournoi des Maîtres 2003, Mike Weir, les Thompson de demain. Ce serait bien qu’on leur attribue plus de mérite pour leurs œuvres.
Dans le livre de Jim Barclay, The Toronto Terror, on trouve ces mots de Cornish qui capturent à merveille l’influence de Thompson, non seulement sur ses associés, mais sur le golf lui-même, au Canada et ailleurs : « [Thompson] a contribué de manière exceptionnelle au golf, avec ses œuvres magnifiques d’un océan à l’autre, son désir de beauté qui se manifestait jusque dans ses créations les plus modestes, sa réputation internationale, sa volonté d’instruire ceux qui travaillaient pour lui et son objectif de créer une société dynamique d’architectes de parcours de golf. »
Stanley Thompson a transformé les critères de l’architecture de golf au pays. Son concept de ratio risque/récompense au jeu continue d’être un des principes de base de l’architecture de parcours moderne. Un concept qui a rendu le jeu plus réfléchi et stimulant, et qui a contribué à hausser le répertoire des terrains de golf canadiens sur le même podium que les meilleurs au monde.
Les amis de Thompson seront d’accord avec moi pour dire que cette intronisation au Panthéon des sports canadiens, à Calgary, ne fait qu’ajouter un hommage bien mérité de plus à cet homme dont la carrière remarquable lui en a déjà valu tant.
Un bâtisseur à l’honneur
Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
La vague du millénaire
N’en déplaise aux inconditionnels de La Légende de Bagger Vance et de Seven Days in Utopia, la rencontre du golf et de la culture pop au cinéma est marquée depuis une quinzaine d’années par tant de clichés aussi usés que les allées de St Andrews, que l’on pourrait désespérer de l’image de notre sport aux yeux des non pratiquants.
Le plus récent film de golf à arriver sur nos écrans, The Squeeze, vise justement à renverser cette tendance en inaugurant un nouveau genre, le film de golf à suspense. Une scène de la bande annonce montre le jeune héros ( Jeremy Sumpter) qui, à quelque 200 verges de la cible, projette sa balle dans les airs à l’aide d’un fer droit dont il se sert ensuite comme batte de baseball pour la frapper jusqu’au vert, d’une seule main, en un élan superbement synchronisé.
« The Squeeze est un merveilleux film de golf parce qu’il est authentique, déclare Phil Mickelson. Il vous accroche dès le début et vous tient jusqu’à la fin. C’est très divertissant et j’ai hâte de le revoir. » Cet éloge de l’un des maîtres du golf, qui aime bien lancer des paris amicaux à ses collègues de la PGA lors des séances d’entraînement pour y ajouter du piquant, pèse plus lourd que l’avis positif d’un critique de cinéma. Au nombre des appuis, du côté du PGA TOUR, il y a aussi Tom Watson qui a investi dans le film et Jack Nicklaus qui l’a bien aimé.
Avec son handicap de 1.1 dans la « vraie vie », Sumpter fait taire la rumeur agaçante, mais trop souvent avérée, qu’avant le tournage, les acteurs des films de golf semblent n’avoir jamais frappé une balle de leur vie. Un vétéran du genre, Christopher McDonald qui incarnait Shooter McGavin dans Happy Gilmore, lui donne la réplique avec le personnage de Riverboat, un arnaqueur qui entraîne le jeune prodige campagnard dans le monde des gros parieurs. Même si c’est une production indépendante à peine signalée dans les médias, après la bouillie hollywoodienne sentimentale qu’on nous sert depuis des années, ce film est un pas dans la bonne direction pour allumer le goût du golf chez les jeunes.
Après le cinéma, la soirée continue
Au diapason des natifs du millénaire, le géant émergent du divertissement golfique TopGolf a adopté le mantra « plaisir obligatoire, habiletés optionnelles » pour créer une formule gagnante qui a propulsé l’entreprise au sommet du tableau dans son domaine.
Son concept de terrain d’exercice de plus de 70 000 pi2, avec 100 plateformes d’élan réparties sur trois étages, a plus des allures de disco rave avec salle de jeux que d’installation d’exercice pépère où l’on frappe gentiment des balles au panier. Avec ses 16 établissements aux États-Unis et neuf autres en construction, la société en pleine expansion s’attend à accueillir 8 millions de visiteurs cette année.
Le coup de génie de TopGolf a été d’introduire un dispositif d’identification par radiofréquence dans des balles Calloway : quand il frappe sa balle vers une cible géante, le golfeur obtient une rétroaction immédiate de sa performance, à son nom, sur un écran. Ces gens ont transformé ce qui était naguère une activité solitaire et contemplative en un événement social trépidant où des légions de jeunes font la queue pour frapper des balles, rigoler ensemble et vivre l’expérience du terrain d’exercice avec bar.
Des professionnels du golf sont aussi sur place pour donner des conseils et des démonstrations, ce qui rend l’expérience éminemment conviviale pour les jeunes débutants. Même si vous n’avez jamais joué au golf, comme la moitié des gens qui entrent la première fois chez TopGolf, vous arriverez à marquer au moins quelques points à l’un ou l’autre des jeux de distance ou de cible.
« L’écran vous montre exactement la distance parcourue par votre balle et où elle tombe sur la cible pour vous donner des points, explique le chef des opérations de TopGolf, Randy Starr. Pour le néophyte qui ne saurait dire “super, beau coup, je pense avoir fait 145 verges avec mon fer 8”, notre concept rend ça plus amusant. »
Et Starr d’ajouter : « Vous visez quelque chose de très visuel. Votre nom est à l’écran et vous faites la compétition à vos amis ou à votre famille dans un environnement qui n’est pas intimidant pour un sou. »
TopGolf compte tripler le nombre de ses établissements au cours des cinq prochaines années, et les grands centres urbains du Canada sont dans sa mire. Toronto est la ville d’Amérique du Nord d’où viennent le plus de demandes de renseignements. Entretemps, l’entreprise a commencé à construire un complexe géant à Las Vegas, sur le terrain du MGM Grand, avec quatre niveaux de plateformes de départ, une scène de spectacle et un salon VIP avec jeux d’eau sur le toit.
Tendance applis mobiles
Pour les golfeurs plus aguerris qui rêvent de pouvoir analyser autant de statistiques sur leur propre jeu qu’il y en a pour les joueurs du PGA TOUR, les systèmes GPS de suivi statistique du jeu comme Game Golf et Arccos comblent leurs voeux avec des outils qui leur permettent de cerner chaque détail de leur performance.
Les deux systèmes fonctionnent à partir de capteurs insérés dans le bout du manche de chaque bâton et connectés à un appareil qui compile des tonnes de données sur chaque coup, allant du nombre d’atterrissages dans l’allée à la proportion de verts atteints en coups prescrits, en passant par des cartes de dispersion des coups de départ indiquant les tendances nuisibles au crochet.
L’aîné des deux, Game Golf, nécessite le port d’un dispositif à la ceinture, qu’il faut toucher avec le manche du bâton avant chaque coup pour lancer l’enregistrement des données. Arccos, soutenu par Billy Horschel, se branche automatiquement à une application iPhone pour enregistrer chaque coup. Les deux systèmes permettent aux golfeurs de revivre leurs parties coup par coup et de voir clairement comment chaque élément de leur jeu influence leur score final.
À l’ère du conditionnement numérisé, l’appétit est grand pour ce genre de données personnalisées. Les connaissances ainsi acquises sont inestimables pour aider le golfeur à améliorer son jeu et à prendre les bonnes décisions sur le parcours. Et quand on joue mieux, il est évident qu’on a envie de jouer plus souvent. J’avoue qu’Arccos est addictif.
En plus de toutes les données qu’il compile, il propose une carte de pointage automatisée qui élimine le recours au fichu crayon… Entre autres caractéristiques qui vous aideront à rester branché à votre jeu après quelques rondes, il y a la possibilité de voir vos distances moyennes avec chaque bâton et votre palmarès personnel dans diverses catégories : plus long coup de départ, nombre de trous d’un seul roulé, vitesse de jeu et plus encore.
La vague du millénaire
Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
On est tout près de voir un champion canadien
Les frères Alan et Ted Fletcher pourront donc, pour une 62e année, continuer de parler à leurs amis du club Royal Montréal de la victoire de leur père à l’Omnium national et dire qu’elle a été, en 1954, la dernière à être revendiquée par un Canadien.
Après Mike Weir qui, également à Glen Abbey en 2004, avait bataillé jusqu’en prolongation avant de s’incliner devant Vijay Singh, il était tout à fait légitime d’espérer que cette fois allait être la bonne en fin de semaine dernière, grâce à David Hearn qui a entrepris la journée finale avec une avance de deux coups à -15.
La fierté unifoliée a pris encore plus d’ampleur lorsque le golfeur de Brantford a amorcé les 18 derniers trous en enregistrant des oiselets sur les deux premiers. Bien sûr que de nos jours, avec tout le talent et l’audace des joueurs d’aujourd’hui, on ne gagne plus en égalant la normale 72 comme a fait Hearn en dernière ronde.
Cela dit, Hearn n’a pas perdu non plus parce qu’il traînait la pression d’une nation sur ses épaules. Il faut reconnaître qu’il a eu une chance de l’emporter jusqu’au 72e trou, ce qui est encore moins évident pour quelqu’un qui est toujours en quête d’un premier succès sur le PGA TOUR.
Le malheur de Hearn est d’avoir été pris dans une embuscade en compagnie de deux étoiles faisant partie du top 5 mondial qui étaient en feu dans le sprint final.
Que pouvait-il faire, vraiment, face à Jason Day. Ce dernier a scellé sa victoire en réussissant des oiselets au sprint finale, dont le dernier sur la distance de 20 pieds pour la victoire à -17 et un premier tire national après être passé si proche aux États-Unis, en juin, et à St Andrews, aussi récemment que lundi dernier. Bubba Watson a même trouvé le moyen d’en rajouter avec quatre oiselets dans le dernier droit pour améliorer sa fiche à -16, en deuxième place.
La relève s’en vient
En sortant du lit ce matin, Hearn devait repenser à sa très honorable troisième place et à sa fiche de -15 et sûrement se demander si, à 36 ans, il aura une autre occasion de gagner l’Omnium national.
Chose certaine, cependant, nous n’aurons pas à attendre un autre 62 ans avant de couronner de nouveau un Canadien.
Graham DeLaet et Adam Hadwin, septième dimanche, ainsi que Nick Taylor s’ajoutent au nombre des vainqueurs potentiels.
Côté relève, le golf canadien masculin ne possède pas sa Brooke Henderson, mais la nouvelle génération s’avère plus solide que jamais. On vous invite à retenir les noms d’Adam Svensson, Albin Choi, Corey Conners, Taylor Pendrith et Austin Connelly, un « proche » du clan Jordan Spieth.
Soit dit en passant, à quand un Québécois parmi les espoirs nationaux?
À propos des frères Fletcher, ils seraient sûrement heureux que leur père, qui a été professionnel au club Royal Montréal, ait de la compagnie après toutes ces décennies.
Alan et Ted deux connaissent le golf y ayant extrêmement bien réussi dans cette industrie. Ils savent donc très bien quel élan une victoire par un Canadien pourrait apporter au golf ici.
Allez Canada!
Nombre de vacanciers ont décidé de rester ici
Les chiffres confirment une chronique du printemps avec Pierre Bellerose, de Tourisme Montréal, à l’effet que les vacanciers allaient demeurer davantage au Québec avec le huard en chute de 20 cents comparativement à l’été dernier.
La Presse estime à un million la baisse des visiteurs d’ici dans l’État du Maine. En ajoutant Cape Cod, Wildwood, Ocean City et Myrtle Beach parmi les autres destinations beaucoup fréquentées par nos vacanciers, on peut aisément doubler le nombre de touristes qui ont décidé de rester ici ou, encore, d’écourter leur déplacement chez nos voisins du sud pour le mieux-être de leur portefeuille.
Il sera très intéressant voir la façon dont golf aura su profiter de la situation – et cela, très prochainement – la relâche de la construction cette semaine et la prochaine représentant un formidable baromètre.
Robuste compétition…
La compétition demeure néanmoins très robuste.
Pensez à la popularité vélo qui ne dérougit pas. Aussi, le plein-air est en totale relance. Les glissades d’eau attirent aussi, puisqu’il faut bien des parents pour conduire les enfants à ces installations ou aux festivals gratuits, sans compter le karting… Pas sûr que l’offensive du monde du golf (lire la publicité) ait été suffisante pour se positionner comme une solution de rechange véritable pour les vacanciers.
Il y aura un Sommet du golf québécois en décembre prochain à Bromont. Pourquoi l’industrie n’y inscrirait-elle pas immédiatement un atelier portant sur les promotions vacances à l’échelle provinciale. Il me semble que cela pourrait stimuler l’activité. Un tel exercice servira certainement, d’autant plus que les économistes ne prévoient pas un bond de notre devise à court ou à moyen termes.
De très beaux efforts ont été faits si l’on s’en tient au nombre accru d’administrations qui offrent des combos golf-voiturette à rabais pour un quatuor, des tarifs coupés (souvent de moitié et plus selon les heures de la journée), des parties gratuites pour un enfant accompagné d’un adulte.
Mais encore faut-il que le message sorte du 19e trou et qu’il ait des échos partout au Québec.
En attendant, notre conseil aux mordus de golf et aux familles est de prendre le temps de « magasiner ». Rien de compliqué: puisque pour profiter des aubaines, vous pouvez le faire du bout des doigts sur le clavier de votre ordinateur ou votre téléphone.
Faites-en l’essai. Vous découvrirez qu’il existe un très bon rapport qualité-prix-agrément sur nos parcours du Québec.
Et, surtout, partagez la bonne nouvelle!
VIDÉO : Aider les jeunes professionnels du Canada à réaliser leurs rêves
À sa deuxième année seulement, le programme Jeune pro d’Équipe Canada avance à grands pas.
Le programme a été conçu pour soutenir les jeunes professionnels canadiens les plus prometteurs sur la route du succès dans les rangs professionnels.
En 2015, Brooke Henderson et Sue Kim ont toutes deux signé la victoire sur le Circuit Symetra, Adam Svensson a gagné trois tournois professionnels tandis qu’Albin Choi a été sacré champion d’un tournoi du Circuit Mackenzie.
Lancé en 2014, Jeune pro, qui fait partie du volet haute performance de Golf Canada, veut assurer une transition en douceur des rangs amateurs aux rangs professionnels en soutenant des espoirs du golf canadien. Cette année, le programme soutient huit athlètes, comparativement à cinq à ses débuts, signe que les golfeurs canadiens d’élite sont de plus en plus nombreux.
Trois membres de la formation masculine de jeune pro (Svensson, Taylor Pendrith, Corey Conners) tenteront de laisser une empreinte sur le PGA TOUR en participant à l’Omnium canadien RBC qui aura lieu au Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario, du 20 au 26 juillet.
Cliquez ici pour en savoir plus sur les athlètes et Équipe Canada.
Cliquez ici pour faire un don au programme par le truchement de la Fondation Golf Canada.
Joey Savoie se qualifie pour le Championnat amateur des États-Unis
Au début de la semaine, Joey Savoie a rapporté des cartes de 69 et 71 lors d’un marathon de 36 trous disputé à York, dans l’État du Maine. Sa performance lui a valu de se qualifier en vue du Championnat amateur des États-Unis, qui aura lieu du 21 au 23 août au sélect club Olympia Field, à Chicago.
Issu du Club de golf Pinegrove, Savoie porte les couleurs de l’équipe de l’Université St. Leo dans la NCAA. Ayant encore deux années d’université devant lui, on peut donc dire qu’il a mérité de faire son entrée par la grande porte sur la scène américaine.
Son combiné de -4 réalisé sur les allées du club The Ledges lui a permis de terminer premier, en compagnie du Néo-Écossais David Bank pour ravir une des deux seules places disponibles.
« Puisque je retourne à l’école le lendemain, le fait de participer au Championnat américain sera une très belle façon de compléter mon été de golf », mentionne le jeune homme âgé de 20 ans. Il accueille cette réussite comme un retour du balancier. Le mois dernier, il avait échappé par un coup sa place au Championnat amateur de Grande-Bretagne, sur le difficile parcours du club Carnoustie.
« C’est le parcours le plus dur que j’ai vu », commente le neveu du professionnel Jean-Louis Lamarre.
Joey Savoie rentre d’une tournée de presque six semaines en Europe. Il a aussi joué un tournoi à St. Andrews, site où se déroule présentement l’Omnium britannique. Il a également terminé deuxième au Championnat amateur du Luxembourg. Depuis son retour d’Europe, la semaine passée, il a terminé une deuxième place au Duc de Kent (66 et 73 incluant un triple bogey), réussi une fiche parfaite à l’interclubs comme joueur numéro un du club Pinegrove, en plus de mériter son billet d’admission pour le Championnat amateur américain.
Voilà ce qu’on appelle un été chaud!
Chez les juniors…
Toujours dans la série des championnats américains, Brendan Lacasse, du club Kanawaki, possède sa sélection chez les juniors. Le tournoi aura lieu en Caroline du Sud à compter du 20 juillet.
Graham DeLaet a eu chaud
Les bâtons de golf de Graham DeLaet ont été égarés par la compagnie AER Lingus, au cours des dernières heures, peu de temps avant le début de la 144e édition de l’Omnium britannique, qui est présentée cette semaine au Old Course de St. Andrews.
Pire encore, la compagnie n’arrivait même pas à localiser les outils de précision du Canadien, primordiales à son succès. Heureusement pour lui, il est parvenu à récupérer tout son arsenal quelque 54 heures plus tard. Un pot de protéines a toutefois explosé dans l’un de ses sacs de voyage, au plus grand désarroi de celui qui est considéré comme le Canadien ayant le plus de chances de remporter un tournoi majeur depuis Mike Weir, en 2003.
Brooke, Rory, l’ami André et plus dont les incendies dans l’ouest
Michael Whan n’a plus le choix. Le commissaire doit décerner une permanence à la LPGA à la jeune Brooke Henderson.
Vrai qu’elle n’a que 17 ans, mais Brooke Henderson ne cesse de jouer comme une adulte comme en témoigne sa deuxième 5e place au grand chelem en un mois à l’Omnium des États-Unis après le championnat de la PGA féminine.
Lexi Thompson et Lydia Ko ont obtenu un passe-droit dans un passé récent et la jeune phénomène de Smiths Falls, Ontario, ne vient-elle pas de prouver qu’elle représente l’exception cela deux fois plutôt qu’une.
RORY ET LE SENS DES RESPONSABILITÉS
Pour la première fois depuis Ben Hogan en 1954, l’Omnium britannique n’aura pas de champion défendant cette semaine suite à la rupture ligamentaire de Rory McIlroy à une cheville.
Elle était quoi l’idée d’aller jouer au soccer avant quatre tournois en six semaines, dont deux du grand chelem?
La question est d’autant plus de mise que McIlroy était établi favori ayant terminé 3e au précédent British Open à Saint-Andrews ainsi qu’à Whistling Straits, site du championnat de la PGA au début août.
Ce n’est pas le premier «double bogey» commis de Rory côté des responsabilités mal assumés. Rappelez-vous la Coupe Ryder à Chicago, où il avait failli subir la disqualification pour retard ayant dormi.
McIlroy fait perdre de la visibilité (lire des $$$) à ses commanditaires et nuit à son sport en ne portant pas le duel tant attendu avec Jordan Spieth pour faire passer son sport à l’époque post-Tiger!
MERCI À ANDRÉ GAGNÉ POUR SA (TRÈS) BELLE LEÇON DE COURAGE
Il y a des tournois qui vont beaucoup plus loin que les oiselets et les bogeys ce qui a été le cas au Duc de Kent en fin de semaine avec André Gagné.
À sa 53e participation, l’ami André a signé des cartes 73 et 71 et a donc égalé la normale au terme de deux jours à son club Royal Québec pour la très honorable 17e place avec l’élite de la province.
Il faut le faire quand même à 70 ans!
L’histoire devient encore plus valeureuse et exemplaire lorsqu’on connaît la situation de notre ex-titulaire du Kent, aux championnats du Québec et du Canada chez les vétérans et de l’hommage Pierre-Nadon pour l’ensemble de l’impact et la contribution à son sport.
Notre brave homme est en traitement. Il combat un cancer.
Voilà un mois que son oncologie lui a appris que la chimiothérapie devenait incontournable, mais comme il était déjà inscrit au Kent, il a tenu à poursuivre sa séquence record de participation qu’il a réussi avec les inconforts (nausée entre autres) que cela comporte avec un brio autant dans son jeu, son attitude et son message émotif aux médias.
«À tous les gens qui ont le cancer, je leur dit qu’il ne faut pas lâcher. Il faut continuer de vivre», insiste celui à qui le Kent a créé un trophée qui porte son nom.
Bravo et surtout merci pour le message à notre champion des verts et de… la vie très évidemment.
PINEGROVE RESTE DANS LES HONNEURS
Vainqueur du Kent à Québec avec une fiche de -7, Vincent Blanchette est un ancien des Saguenéens de Chicoutimi au hockey junior. Il évolue maintenant au sein de l’équipe de Garner-Webb au golf.
Il est aussi membre du club Pinegrove à l’instar d’Étienne Papineau, gagnant du Tunis, à Ottawa, au début de la semaine.
Papineau (9e) aurait fait mieux n’eut été d’une pénalité à son cadet qui ne connaissait pas la règle que pointer la trajectoire d’un roulé en touchant le gazon ce qui a été fait avec le fanion.
Meneur du premier tour avec 66, Joey Savoie est un autre de Pinegrove et on reviendra sur le sujet de l’excellence.
VIVE LA JEUNESSE
Une belle histoire au cours du week-end aux toujours populaires compétitions «Interclub» est celle de Scott Chrétien, 12 ans, qui évoluait parmi l’équipe, division B, du club North Hatley en compagnie de son papa Rocky évidemment très fier.
Quoiqu’il n’existe pas de statistiques, il n’existe probablement pas de plus jeune participant en histoire de ces rencontres.
Une mention spéciale à l’administration de North Hatley pour le soutien à ses juniors en leur laissant la place qu’ils méritent.
LES INCENDIE DANS L’OUEST CANADIEN
Malgré l’évacuation de plus de 1000 personnes, la direction du Parc national de Jasper informe que ni le parcours ni le «lodge» du même nom ne sont menacés par les feux de forêt. C’est du moins pour le moment…
La situation est grave alors que les incendies ne cessent de tout raser ces dernières semaines cela depuis la Saskatchewan jusqu’à la Colombie-Britannique.
Bien que les dégâts se situent dans le nord, les effets sont néanmoins devenus perceptibles en milieu urbain.
Dans une entrevue avec l’ami Ian Hutchison, de «Golf News Now», Richard Zokol, membre du Panthéon canadien, raconte que les nuages de fumée sont perceptibles à Vancouver. Même situation à Edmonton.
Des villes plus au sud écopent. Membre du personnel du club Point Grey, à Vancouver, Kyle German parle de cendres qui apparaissent.
À SURVEILLER CHEZ-NOUS CETTE SEMAINE
Après une semaine de congé, Maude-Aimée LeBlanc et le circuit Symetra s’arrêteront à Rochester cette semaine… Présentement 13e boursière avec 29 000$ en banque, il lui reste dix tournois pour revenir parmi les dix premières qui gradueront directement à la LPGA l’an prochain… Country Club est l’hôte du championnat féminin et un blogue est consacré au CC… La ville de Montréal inaugure le nouveau pavillon pour ses neuf trous à normales trois et terrain d’exercice moderne situé derrière le village olympique… Le golfeur unijambiste Ken Green va retenir l’attention à l’Omnium du Québec Promutuel disputé au club La Faune, cette semaine… Trois en trois côté victoires à ses récentes sorties, Dave Lévesque défend son titre.
En plus du «Mulligan», le Country Club de Montréal a une tradition d’excellence
Berceau du «Mulligan» accepté et toujours autant apprécié sur l’ensemble de la planète golf un siècle plus tard, le Country Club de Montréal possède un coup réussi qu’il ne voudrait surtout pas reprendre.
Il s’agit de son impact sur la scène du golf féminin comme le rappelle la présentation du Championnat provincial du 13 au 15 juillet.
Les regrettées Louise Larochelle, multiple championne chez les amateurs, et Suzanne Beauregard, aussi joueuse de haut niveau ainsi que pionnière de la Fédération de golf, ont été membres au Country Club. Il faut ajouter Marie-Josée Rouleau.
«Marie-Josée a fait tout son golf junior ici», mentionne le fier, dévoué et populaire professionnel Francis Bergeron au sujet de l’ex-titulaire québécoise et canadienne ayant aussi évolué au circuit de la LPGA et en Europe.
Y a-t-il un lien commun pour ce tir groupé vers l’excellence?
«C’est plutôt long et étroit ici. Les verts rapides aident aussi évidemment. Nous avons appartenu une dizaine d’années au groupe 1 de l’Interclub vers lequel nous retournons», répond Bergeron en poste depuis 27 ans.
RÉSIDANTE AU 10e TROU
Le Country Club a dédié un trophée à la mémoire de Louise Larochelle, où elle a fait la majorité de sa carrière chez les amateurs après avoir été «repêchée» de Cap-Rouge.
«Louise frappait des coups qu’elle était la seule à pouvoir réussir», raconte Debbie Savoy-Morel à propos de son amie et coéquipière au sein des équipes québécoises aux championnats canadiens.
«Elle était aussi une grande passionnée. Peu importe la saison, elle parlait de golf. Ce n’est pas un hasard si elle a résidé et élevé sa famille dans une maison située le long du 10e au Country Club», poursuit la professionnelle du Mirage, la tête pleine d’heureux souvenirs.
Louise et Debbie avaient été ensemble très jeunes participantes en 1973 au tournoi La Canadienne remportée par Jocelyne Bourassa.
UN HOMMAGE SPÉCIAL
La tradition d’excellence se poursuit sur le parcours situé au bout ou presque du tablier du pont Victoria de là son nom de Country Club de Montréal quoique localisé sur la rive-sud à Saint-Lambert.
«Nous comptons dans nos rangs Caroline Ciot capable de très belles choses en compétition», spécifie Bergeron très impliqué dans le Championnat comme dans tout à son club.
Caroline était la chef de file des Carabins qui ont ravi le championnat universitaire canadien à Winnipeg. Un seul coup de moins et elle aurait aussi partagé la première place du volet individuel.
Le Country Club profitera du Championnat pour rendre un hommage très justifié.
Les trente ans et plus d’implication de Madame Lise Chamberland seront soulignés de manière particulière comme quoi les femmes continuent d’être mises en valeur au Country Club.
UN PEU D’HISTOIRE
Seul de son groupe à posséder une voiture dans les années 20, David Mulligan conduisait ses amis du centre des affaires de Montréal au Country Club.
Comme le conducteur arrivait fatigué, la route étant rugueuse, ses partenaires de jeu permettaient au conducteur de reprendre son premier coup.
En bref, voilà comment est né le «Mulligan», un rare nom de personne au lexique du golf.
Le brio canadien, le départ de Skitt, McIlroy K.O., le débat Spieth et bien plus
Le golf canadien va très bien, merci. Une semaine après la quatrième place de Graham DeLaet, au Championnat Travelers, voilà que David Hearn haussait la note de l’excellence à un niveau supérieur, dimanche, en se rendant en prolongation à la Classique Greenbrier.
Oui, il y a une vie après Mike Weir en attendant de voir ce que nous réserve Brooke Henderson, capable de tout malgré ses 17 ans à l’approche de l’Omnium des États-Unis, qui débutera ce jeudi.
La vraie Coupe Canada est…
En plus de la Coupe Canada, qui aura lieu à Victoriaville vers la fin juillet et le début août, une première Coupe Canada a lieu aujourd’hui (lundi), en Nouvelle-Écosse, opposant le trio Weir, DeLaet et Hearn confronté à celui de Tom Watson, Colt Knost et Andres Gonzales.
Quant au dilemme à savoir laquelle est la vraie, la réponse est la Coupe du Canada de 1953, au club Beaconsfield, et à Laval-sur-Lac, en 1954, qui est maintenant devenue rien de moins que la Coupe du monde.
Le golf perd un bon homme
Très active au golf, qu’elle ne craint pas d’utiliser comme véhicule promotionnel pour le tourisme, la Nouvelle-Écosse était l’hôte d’un tournoi Web.com en prélude la semaine passée.
Directeur des Championnats de Montréal et de Québec, qui sont malheureusement disparus depuis, David Skitt y avait été recruté par l’organisation pour son expertise dans ce qui risque fort bien de s’avérer son dernier tournoi pour longtemps.
Cet ancien de Synchro Sports a accepté un poste clé dans le monde des spectacles. On s’en reparlera! Il reste que le golf perd un très bon chef de file si rare.
Bonne chance « Mister Weeks »
Nouvelle majeure dans l’industrie du golf avec Bob Weeks, qui quitte ScoreGolf après presque 30 ans pour joindre TSN dans le rôle d’expert golf et curling à temps plein.
Respecté de tous, Bob était éditeur associé au contenu depuis 1987. Il continuera toutefois d’y écrire une chronique.
Bob Weeks est natif de Montréal.
&%$#@#? SOCCER!
Comme nouvelle, le golf aurait très bien pu se passer de cette annonce de Rory McIlroy, « presque certain » de ne pouvoir défendre son titre à l’Omnium britannique la semaine prochaine suite à une « rupture totale » d’un tendon de la cheville gauche.
Photographié lundi en se déplaçant sur des béquilles avec le pied emprisonné dans un protecteur trois fois plus encombrant qu’une botte de ski, il s’est blessé en jouant au soccer avec des amis au cours de la fin de semaine.
McIlroy devait disputer quatre tournois ces six prochaines semaines, dont deux inscrits au Grand Chelem, soit le Championnat de la PGA, à Whistling Straits, après St. Andrews.
Il avait terminé troisième la fois précédente à ces deux endroits.
Le golf aurait très bien pu se passer de ce très dur coup au moment même où la rivalité McIlroy/Jordan Spieth relançait son sport après l’ère Tiger.
Spieth sur le grill
Actuellement, la grande question au golf international consiste à déterminer si Jordan Spieth, gagnant du Tournoi des Maîtres et de l’Omnium des États-Unis, a pris la bonne décision de participer au rendez-vous John Deere, cette semaine, plutôt que de se rendre immédiatement en Écosse pour y entreprendre sa préparation en vue de l’Omnium britannique, lequel pourrait l’approcher à une victoire du considérable Grand Chelem réussi la même année civile.
St. Andrews est compliqué comme terrain, même si Spieth y a joué une fois, et le décalage de six heures avec le « Mid West » n’est pas commode non plus, mais pas vrai que la façon de faire de Spieth fonctionne avec le talent et la naïveté de ses 21 ans.
Debbie honore Luc Boisvert
Un très beau geste de Debbie Savoy-Morel est de profiter, chaque année, de la coupe portant son nom pour honorer une personne qui mérite la reconnaissance de son milieu pour son travail d’exception pour aider le golf.
Lors de la présentation au club Ki-8-Eb, la semaine passée, Debbie a choisi de rendre hommage au « pro » local Luc Boisvert, un autre élève de Gilles Bourassa à Shawinigan-Sud, qui effectue un travail de titan au club de Trois-Rivières, où il est la figure la plus populaire.
« Avec son brio, sa passion pour le golf et sa maison en Mauricie, Luc vient complètement de faire mentir ce vieux diction qui veut que l’on ne soit jamais prophète dans son coin de pays », de commenter Debbie, toujours aussi judicieuse dans ses sélections.
Luc Boisvert joint des grandes pointures telles Gilles Bourassa, René Noël et Jean-Marie Laforge dans le club des grands supporters.
Bravo!
Le nouveau défi de Peter Oosterhuis
On doit tous avoir une très bonne pensée pour Peter Oosterhuis, ex-champion de l’Omnium canadien et la voix entendue des centaines et des centaines de fois pendant toutes ces années à CBS et à Golf Channel dans le rôle d’analyste toujours très documenté.
On sait maintenant pourquoi ce parfait gentilhomme avec ses bâtons et son micro est absent des ondes.
Inquiet suite à des ses pannes de mémoire de plus en plus répétées, il a subi des examens. Pour la première fois, il annonce via son épouse souffrir de la maladie d’Alzheimer.
Présentement sous des traitements dits exploratoires, Peter Oosterhuis a décidé de s’afficher publiquement afin d’aider à la sensibilisation pour aider au financement de la recherche.
Merci madame Bubba!
Très grosse prise pour Golf Canada avec Bubba Watson, qui s’inscrit à l’Omnium canadien RBC au club Glen Abbey, à la fin du mois.
Pourquoi Toronto cette année plutôt que Royal Montréal un an plus tôt?
Madame Bubba est native de la région torontoise, où elle a incidemment toujours de la famille, ce qui n’est pas le cas à Kirkland ou Pierrefonds, ce qui explique tout des choix à l’agenda du double titulaire du Tournoi des Maîtres.
Le rendez-vous de l’été
Place, dimanche prochain, au plus important tournoi sanctionné de la saison au Québec et non, ce n’est pas un championnat provincial.
Il s’agit du championnat interclubs de la classe A de la région de Montréal, constitué de 19 divisions de quatre clubs représentés par ses dix meilleurs joueurs chacun.
Laval-sur-le-Lac défendra son titre du groupe 1.