Blog Gordon et le golf

Place à la relève

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Michelle Kim et Charles-Éric Bélanger

Charles-Éric Bélanger fait preuve d’une attitude enviable à l’égard du golf.

« Le golf est ma passion et chaque balle que je frappe, chaque coup que j’exécute me procure une sensation spéciale, dit-il. Grâce au golf, aussi, je rencontre des gens et je me fais des amis partout. J’aime tout ce qui touche au golf. C’est un sport super, j’adore ça. »

Voilà une vision aussi évoluée qu’équilibrée pour n’importe qui, mais c’est encore plus impressionnant quand elle est formulée par un jeune de 16 ans.

En août dernier, Bélanger est devenu le premier Québécois à remporter le Championnat canadien junior masculin depuis 1976. Et il est le septième joueur seulement à rafler les titres junior et juvénile la même année depuis l’introduction de la compétition juvénile, en 1970. De ces sept, il est le troisième à réaliser l’exploit dans sa province natale.

Mais ça n’a pas été facile. Il lui a fallu une prolongation d’un trou pour coiffer l’Ontarien Maxwell Sear, d’Unionville, au Club de golf Summerlea de Vaudreuil-Dorion. Raphaël Lapierre-Messier de Saint-Jean-sur-Richelieu (QC) et Henry Lee de Coquitlam (C.-B.) ont terminé ex æquo au troisième rang.

« Je suis très fier d’avoir remporté le championnat national, a déclaré Bélanger. C’est tout un honneur pour moi. Et c’est une formidable réalisation d’avoir atteint cet objectif que j’ai eu tout au long de ma carrière junior. »

Le jeune champion reconnaît que son père, Patrick, est sa source d’inspiration. Membre du Club de golf Royal Québec, ce dernier a initié son fils au golf quand il avait huit ans et, quelques années plus tard, « j’ai commencé à tomber en amour avec le golf, raconte Éric. Vers 11 ans, je me suis mis à jouer dans des tournois pour le plaisir et j’ai alors goûté à la compétition. Mon père n’a jamais exercé de pression sur moi, mais il m’a toujours soutenu. »

Bélanger attribue une bonne part de ses progrès à l’Académie de golf Fred Colgan qui est associée à son école secondaire, l’Académie Saint-Louis, à Québec.

Le prochain objectif de Bélanger est de faire partie de la formation de développement d’Équipe Canada et il espère que ses succès au golf lui vaudront une bourse d’études dans une université membre de la NCAA. Il souhaite d’abord recevoir une bonne éducation avant de songer à devenir professionnel.

« Comme me l’a toujours dit mon père, raconte-t-il : “Travaille fort et amuse-toi. N’oublie jamais de sourire, le golf est un jeu.” » Avec une telle sagesse parentale derrière lui, pas étonnant que Charles-Éric Bélanger soit si mature.

Également en août, Michelle Kim de Surrey (C.-B.) a couronné une superbe année de golf en remportant le Championnat canadien junior féminin au Deer Park Golf Course de Yorkton, en Saskatchewan. Membre de la formation de développement d’Équipe Canada, la golfeuse de 18 ans s’était donné une avance de quatre coups après 54 trous après une troisième ronde de 69 (moins 4); elle a bouclé le championnat avec un pointage combiné de 286 (moins 6).

« C’est sans doute ma plus belle réalisation à ce jour », a déclaré Kim, qui est actuellement en première année à l’Université de l’Idaho. C’est une sensation incroyable parce qu’il s’agit de mon dernier tournoi chez les juniors et aussi parce que j’ai travaillé tellement fort. »

Hannah Lee, également de Surrey, a conclu sa dernière ronde avec deux coups sous la normale et s’est assuré l’exclusivité de la deuxième position à moins 4 pour le tournoi. La golfeuse de 15 ans a ainsi remporté le titre de championne juvénile. Sa première ronde de 66 avait établi un record de parcours en compétition.

Le premier trio au classement final comptait en outre la membre de la formation de développement d’Équipe Canada Naomi Ko, 17 ans, de Victoria (C.-B.), qui s’est inscrite à l’Université de Caroline du Nord.

« Michelle semble réservée, mais elle est féroce », souligne Ann Carroll, entraîneure en chef de l’équipe féminine de développement. « Ses forces résident dans son jeu mental et le jeu court. Elle peut travailler des heures durant à peaufiner ses coups roulés et ne lésine pas sur le temps qu’elle passe au terrain d’exercice. »

Cette détermination et ce travail acharné ont porté fruits cette saison : en plus du Championnat canadien junior féminin, elle a aussi raflé les titres junior et amateur de Colombie-Britannique, ainsi que le Championnat junior de l’Ouest du Canada de l’Association canadienne du golf junior.


Place à la relève

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Coupe des Présidents : Avantage États-Unis, à moins de découvrir un autre Seve…

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Jay Haas (Christian Petersen/ Getty Images)

Le retour de la Coupe des Présidents, cette semaine en Corée, ramène dans les discussions du 19e trou un de grands mystères de l’ensemble du sport.

Pourquoi les Américains gagnent-ils toujours (ou presque) cette compétition contre les Internationaux, alors qu’ils se font une spécialité de multiplier les déceptions en Coupe Ryder?

Les statistiques au cours des dix dernières présentations sont on ne peut plus révélatrices avec huit victoires, une seule défaite et un verdict nul pour les USA à la Coupe des Présidents versus un gênant et même très embarrassant dossier de 2-8 contre les Européens en Coupe Ryder.

Avec tout le respect envers Nick Faldo, Colin Montgomerie, Bernhard Langer, Lee Westwood, Jose-Maria Olazabal et Sergio Garcia comme chefs de file, les Internationaux n’ont jamais été piqués des vers non plus avec Greg Norman, Ernie Els, Retief Goosen, Nick Price et Vijay Singh, qui ont tous été couronnés au Grand Chelem.

Il ne faudrait pas oublier notre Mike Weir, à Royal Montréal en 2007, qui a disposé de Tiger Woods au 18e trou, alors numéro un au monde.

Le grand avantage des Européens est l’héritage spirituel laissé par Seveniano Ballesteros, ce que Tiger Woods et Greg Norman n’ont jamais réussi.

Encore une fois, les Américains partent avec l’avantage en Corée.

Après tout, leur capitaine Jay Haas, qui succède à Fred Couples cette année, aligne six des premiers joueurs au monde, à moins que Nick Price se soit découvert un Seve version australienne, ce qui n’est pas impossible Jason Day étant capable de grandes choses.

Maude-Aimée LeBlanc en situation de non-retour

Ajoutez Maude-Aimée LeBlanc aussi à suivre très attentivement cette semaine et la semaine prochaine au sprint final de la série Symetra.

Présentement 14e au classement des gains avec 44 809$, elle n’a plus que deux tournois pour combler un déficit de 7 505$ et revenir au 10e rang, qui vaudra une promotion automatique à la LPGA l’an prochain.

Quoique le défi ne soit pas impossible, il devient plus compliqué. Une trentaine de joueuses de la LPGA sont sur les rangs à Longwood, en Floride, avec le grand circuit ayant mis le cap sur l’Asie.

Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay se situent 26e et 33e avec des recettes respectives de 24 569$ et 20 651$.

À l’an prochain pour la PGA

Oubliez le retour des Canadiens Brad Fritsch et Roger Sloan comme membres permanents de la PGA en 2016.

Tout s’est terminé pour eux vendredi, au rendez-vous final du Circuit Web.com alors qu’Ils ont raté la coupure de la fin de semaine.

La conclusion fait d’autant plus mal à Fritsch, bien connu au Québec pour avoir fait son golf junior dans la province, puisqu’il a raté par un coup en commettant un bogey au dernier trou.

Des nouvelles de Hugo Bernard

Pourtant gratifié d’une bourse de l’Université du Tennessee, Hugo Bernard séjourne maintenant St. Leo, dans la région de Tampa, où il est allé rejoindre Joey Savoie.

Un détail académique a obligé ce changement de direction pour Hugo, en attente du feu vert de la NCAA qui doit autoriser le transfert.

22 030 000 $!

Voilà la fortune amassée (au jeu seulement) par Jordan Spieth à 22 ans, incluant le boni FedEx.

Tom a de la mémoire

Tom Watson refuse l’intronisation de la PGA of America cette année. La décision est prise par solidarité à l’ex-président Ted Bishop, forcé à démissionner l’an dernier.

Bussières exaucé

Marc-Étienne Bussières, qui a tout fait sauf gagner avec rien de moins que cinq deuxièmes places, dont une au Championnat canadien des adjoints, sera en territoire très connu lors des sélections du Circuit Web.com.

Il disputera la première étape en Alabama, du 13 au 16 octobre, là où il a passé quatre ans pour ses études universitaires.

Birdie!

Une très belle surprise attendait Philippe Mongeau, professionnel au club de Terrebonne, à son retour au travail après sa qualification au Championnat en équipe Nike, qui aura lieu aux Bermudes, cet automne.

« Les membres se sont cotisés pour lui payer son billet d’avion », nous apprend André Rousseau, dans Les Coulisses du sport.

Offre d’emploi

C’est parti avec le Club Beloeil, qui annonce être à la recherche d’un pro.

Brooke reste chez Ping

La jeune phénomène Brooke Henderson a procédé à pleins de changements récemment, en passant notamment des rangs amateurs (elle était 1ère au monde dans la catégorie) aux professionnels, où elle est devenue, à 17 ans, la troisième plus jeune gagnante de la LPGA.

Malgré les offres d’ailleurs, sachez qu’elle reste fidèle à son équipementier Ping, avec qui elle a signé un prolongement d’entente la semaine dernière.

Même si les termes ne sont jamais dévoilés, sachez que c’est de longue durée.

Ron, Ron, Ron!

De retour à l’animation de « Bonsoir les sportifs », Ron Fournier décrit de façon aussi humble que drôle ses sorties sur les parcours qu’il poursuit à l’automne.

« Je n’ai changé de cocheurs que trois fois, ce qui représente une très bonne saison dans mon cas », de dire le gaucher capable de très bien jouer.

De retour avec le CH et la PGA

Parlant de retour, mentionnons que Michel Lacroix, revient aux matchs du Canadien et au golf à RDS après un répit de deux semaines en Europe. C’était bien mérité comme congé!

19e trou Blog

Ne jamais s’avouer vaincu ─ L’histoire de Jason Day

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Jason Day (Golf Canada/ Bernard Brault)

Jason Day a atteint le sommet du monde en suivant un parcours à nul autre pareil. Né dans une famille modeste en Australie, Jason a surmonté l’adversité pour trouver sa voie à force d’efforts et grâce à une volonté à toute épreuve. Pour la première fois, cette vidéo exclusive, que nous partageons avec le reste du monde, nous amène dans les coulisses de l’histoire de Jason. Jason est notre champion 2015 et nous en sommes très fiers.

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Le Royal Québec n’a pas de secrets pour le nouveau Lieutenant-gouverneur

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Comprenez bien que cette chronique n’en est pas une politique, mais si jamais il vous arrive de rencontrer J. Michel Doyon, entré en fonction ces derniers jours dans le rôle de nouveau Lieutenant-gouverneur du Québec pour un mandat de cinq ans, n’hésitez pas à lui parler de… golf.

Avocat émérite nommé pas une mais deux fois bâtonnier du Québec, professeur accompli, détenteur d’un doctorat en histoire, il est également auteur au golf.

On doit à J. Michel Doyon la recherche et la rédaction du livre très bien fait sur le Royal Québec publié en 1999 à l’occasion des fêtes du 125e anniversaire et réédité en 2005 avec ajouts en version anglaise.

Après tout, le Royal Québec n’est-il pas le seul club francophone avec appellation «Royal» incluant le sceau et le reste comme homologation officielle sur les six au pays.

Parler d’un travail de très grande référence sur l’histoire du golf à Québec, au Canada et ailleurs est juste avec la fondation du Royal Québec en 1874 en faisant le deuxième plus ancien club en Amérique après le Royal Montréal lancé un an plus tôt.

«Monsieur Doyon a effectué un travail de haut niveau de qualité et absolument inlassable afin de retrouver et rassembler les archives. Il a dû beaucoup fouiller dans les bibliothèques. La tâche était d’autant plus ardue qu’une partie de la documentation du club était disparu en 1929 lorsque le pavillon a été rasé par un incendie», rappelle Marc Grenier, directeur général du Royal Québec pendant presque deux décennies avant sa retraite.

Il faut préciser que J. Michel Doyon possédait un vaste champ de connaissances de son sujet.

«Bon golfeur (moins de 10 de marge d’erreur), Monsieur Doyon possèdent des liens étroits avec le Royal, lesquels remontent à ses années comme membre chez les juniors», poursuit Grenier.

En plus du livre, l’historien-auteur a fait davantage.

«Toutes les photocopies ont été plastifiées et rangées dans des cartables pour devenir la mémoire du Royal pour toujours. La passion du golf de Monsieur Doyon est aussi à l’origine des rencontres biennales des clubs «Royal» au Canada après qu’il soit allée au 250e anniversaire de St. Andrews à l’occasion du 250e pour tout initier en défrayant ses dépenses comme cela a été le cas avec le bouquin, ce qui ajoute à son mérite», de terminer Marc Grenier.

NANCY LAYTON… DANS LES HONNEURS

La preuve que cette chronique n’est pas de teneur politique, laissez-nous vous apprendre que Nancy Layton est la championne du club Dufferin Heights, dans l’Estrie.

Elle est la sœur de Jack, ex-chef du NPD, en compagnie de qui elle a fait campagne avant le décès de celui-ci.

Nancy est une ancienne titulaire du Québec chez les séniors.

SAVEUR QUÉBÉCOISE AU CHAMPIONNAT DES USA

Elles sont trois du Québec qualifiées cette semaine au volet du Championnat des États-Unis chez les séniors à Nashville.

Une ancienne de la province bien qu’elle soit installée en Ontario, Mary Ann Hayward a terminé première de la sélection en vertu de ses comptes de 72 et 73.

Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, et a inscrit 76 et 78 ainsi que Hélène Chartrand, de Summerlea, a jumelé 80 et 76 pour quand même faire aisément leur place en terminant 14e et 23e parmi les 64 joueuses retenues.

Mary Ann n’est pas en territoire inconnue étant une ex-titulaire des USA.

UNE PAIRE QUÉBÉCOISE EN FLORIDE?

Grâce à Francis Berthiaume, Alabama a conservé son titre au tournoi de la Fondation du Temple de la renommée des collèges noirs aux USA.

Le compte de 67 du golfeur de Valleyfield a été d’autant plus important que le mauvais temps a écourté la présentation.

On apprend qu’une institution de la Floride pourrait aligner très bientôt un formidable duo du Québec dans les rangs universitaires. Des démarches en ce sens sont en cours auprès des décideurs nationaux.

Un gentilhomme n’est plus

Par ailleurs, nous avons appris le décès de Bob Martimbeault à l’âge de 69 ans.

Sa fiche sportive est longue. Bob a d’abord été défenseur des Rangers de Drummondville et entraîneur-chef de Marcel Dionne et d’Yvon Lambert dans la catégorie midget, comme quoi ils ont bien appris. Membre de l’équipe de gestion de Marcel Aubut du temps des Nordiques dans l’AMH, président de la Ligue d’élite du Québec et proprio d’équipes au baseball, dynamo de la Traversée du Lac Memphrémagog à la nage ainsi que directeur au début de la relance du Château Bromont au golf.

Bob est toujours demeuré proche du sport, même à ses années comme aubergiste à Magog et comme stratège politique.

Tous les gens qui ont côtoyé Bob Martinbeault vous diront qu’il était un parfait gentilhomme de la vie en dépit de la maladie qui ne l’a pas épargné.

Les funérailles auront lieu le samedi 17 octobre, à Magog.

Nos plus sincères condoléances à sa courageuse partenaire de vie, Thérèse, et à la famille.

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Médaille de l’Assemblée nationale pour Denis Messier

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Chroniqueur de golf à La Tribune de Sherbrooke, Denis Messier se retrouve dans les honneurs.

Il a reçu dernièrement la médaille de l’Assemblée nationale des mains du député Luc Fortin.

Serge Audet, Nicole Clermont, Serge Paquin et Madeleine Tremblay ont été les autres personnes honorées.

En avril dernier, Denis avait assisté à son 20e tournoi des Maîtres. L’organisation d’Augusta a d’ailleurs souligné ce moment.

Il a longtemps été directeur des sports à La Tribune, avant d’obtenir une chronique dont il est toujours titulaire.

Les débuts de Denis Messier à Sherbrooke remontent en 1963, alors qu’il avait été engagé par Yvon Dubé.

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Le Royal Québec n’a pas de secrets pour le nouveau Lieutenant-gouverneur

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J. Michel Doyon (Canadian Press)

Comprenez bien que cette chronique n’en est pas une politique, mais si jamais il vous arrive de rencontrer J. Michel Doyon, entré en fonction ces derniers jours dans le rôle de nouveau Lieutenant-gouverneur du Québec pour un mandat de cinq ans, n’hésitez pas à lui parler de… golf.

Avocat émérite nommé pas une mais deux fois bâtonnier du Québec, professeur accompli, détenteur d’un doctorat en histoire, il est également auteur au golf.

On doit à J. Michel Doyon la recherche et la rédaction du livre très bien fait sur le Royal Québec publié en 1999 à l’occasion des fêtes du 125e anniversaire et réédité en 2005 avec ajouts en version anglaise.

Après tout, le Royal Québec n’est-il pas le seul club francophone avec appellation «Royal» incluant le sceau et le reste comme homologation officielle sur les six au pays.

Parler d’un travail de très grande référence sur l’histoire du golf à Québec, au Canada et ailleurs est juste avec la fondation du Royal Québec en 1874 en faisant le deuxième plus ancien club en Amérique après le Royal Montréal lancé un an plus tôt.

«Monsieur Doyon a effectué un travail de haut niveau de qualité et absolument inlassable afin de retrouver et rassembler les archives. Il a dû beaucoup fouiller dans les bibliothèques. La tâche était d’autant plus ardue qu’une partie de la documentation du club était disparu en 1929 lorsque le pavillon a été rasé par un incendie», rappelle Marc Grenier, directeur général du Royal Québec pendant presque deux décennies avant sa retraite.

Il faut préciser que J. Michel Doyon possédait un vaste champ de connaissances de son sujet.

«Bon golfeur (moins de 10 de marge d’erreur), Monsieur Doyon possèdent des liens étroits avec le Royal, lesquels remontent à ses années comme membre chez les juniors», poursuit Grenier.

En plus du livre, l’historien-auteur a fait davantage.

«Toutes les photocopies ont été plastifiées et rangées dans des cartables pour devenir la mémoire du Royal pour toujours. La passion du golf de Monsieur Doyon est aussi à l’origine des rencontres biennales des clubs «Royal» au Canada après qu’il soit allée au 250e anniversaire de St. Andrews à l’occasion du 250e pour tout initier en défrayant ses dépenses comme cela a été le cas avec le bouquin, ce qui ajoute à son mérite», de terminer Marc Grenier.

NANCY LAYTON… DANS LES HONNEURS

La preuve que cette chronique n’est pas de teneur politique, laissez-nous vous apprendre que Nancy Layton est la championne du club Dufferin Heights, dans l’Estrie.

Elle est la sœur de Jack, ex-chef du NPD, en compagnie de qui elle a fait campagne avant le décès de celui-ci.

Nancy est une ancienne titulaire du Québec chez les séniors.

 

 

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«Le golf doit se sortir de la foutaise au plus vite» – Greg Norman

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Greg Norman (Dimitrios Kambouris/ Getty Images)

Un ténor parmi ceux qui croient qu’il y a urgence que golf se prenne bien en mains, Greg Norman est toujours aussi en voix sur le sujet.

« On doit vraiment se mettre ensemble pour se sortir de cette foutaise au plus vite!», passe-t-il comme message à l’ensemble dans une entrevue accordée à Patrick Durkin, de l’Australian Financial Review.

Vrai que le «Grand Requin Blanc» ne sort pas pour la première fois ses crocs envers son sport.

Force est d’admettre qu’il a des raisons tout à fait légitimes et financières que l’industrie fonctionne avec ses 235 millions de dollars en gains au jeu et en affaires durant sa carrière et un récent redressement d’une des compagnies qui vaut 100 millions.

Norman identifie la réalité comme un danger.

«Les «baby bombers» ne pourront pas toujours faire vivre le golf», dit-il.

Un coup de barre à 180 degrés s’impose pour éviter un grand vide démographique et essentiellement générationnel annoncé en vertu des chiffres qui ne mentent pas.

Les 14-25 ans ne peuvent définitivement pas être identifiés pour représenter l’avenir, ce groupe ne représentant que 2% de la pratique du golf en Australie où 50% des clubs comptent 100 membres ou moins.

«D’où l’importance de s’approcher des jeunes», insiste Norman sur le ralentissement planétaire.

QUOI FAIRE ET NE PAS FAIRE?

S’il croît encore au concept de 12 trous «pour la nécessité d’activer le jeu avec le temps qui manque à tout le monde, il condamne les nouveaux parcours de 7000 verges pour contrer les longs cogneurs qui coûtent beaucoup trop cher d’entretien et que dire de leur pavillon trop spacieux.

De retour dans la mode avec une nouvelle énergie et des $$$ injectés dans la ligne de vêtements, Il n’a pas changé d’avis non plus à propos du code vestimentaire.

On repassera si vous le permettez bien sûr sur son autre idée à propos des haut-parleurs dans les voiturettes motorisées. Un disc-jockey entre deux neuf avec ça peut-être?

Là où Greg Norman frappe cependant directement dans le mille, c’est lorsqu’il ressort l’exemple du ski.

«Lorsque les planches à neige sont devenues populaires, les stations ont tenté de résister autant comme autant pour interdire l’accès avec le résultat que des familles entières ont cessé de se rendre aux montagnes parce que les enfants ne voulaient plus suivre. D’où l’importance de rester à l’écoute des jeunes lorsqu’on connaît le regain qui a suivi lorsque cette industrie s’est ravisée», affirme-t-il.

UNE INVITATION À LA RÉFLEXION ICI AUSSI

Depuis le temps qu’il a la main appuyée sur le bouton d’alarme, il devient inévitable de retrouver parfois du «réchauffé» dans les propositions de celui qui fut numéro un au monde pendant 331 semaines.

Mais ce qui reste toutefois indéniablement intéressant est la période de cette autre sortie de Greg Norman. L’intervention rappelle à nos administrations qu’il serait approprié dans la situation actuelle d’ajouter dès maintenant à l’agenda en prévision de l’hiver une période de réflexion afin de trouver des pistes sur l’avenir appropriées à la réalité de chacun.

Précisons que le premier Sommet du golf québécois aura lieu le 10 décembre au Château Bromont!

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The Marshes Golf Club est prêt à accueillir le Championnat mondial junior féminin

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Peut-être l’ignorent-elles, mais les participantes au Championnat mondial junior féminin de la semaine prochaine ont plusieurs points communs avec le terrain sur lequel elles se produiront.

En effet, les golfeuses et le parcours sont à l’âge de l’adolescence, leurs feuilles de route sont impressionnantes et, comme souvent pour les ados, ils sont imprévisibles, capricieux et exigeants.

The Marshes Golf Club, situé à Kanata, en banlieue d’Ottawa, a été inauguré en 2002. Fait à signaler, c’est le dernier parcours conjointement conçu par le regretté Robert Trent Jones et son fils aîné du même nom. Autre caractéristique notoire : le parcours comprend six normales 3, six normales 4 et six normales 5.

Au fil de sa courte histoire, The Marshes a été l’hôte du Circuit canadien féminin, de cinq championnats canadiens séniors masculins ainsi que de nombreux tournois professionnels et amateurs de premier plan. Qu’il accueille des championnats de renom n’a rien d’étonnant. En effet, ses prestigieux concepteurs mis à part, le parcours est la propriété d’un homme qui sait une ou deux choses à propos de tournois majeurs. Né au pays de Galles, Sir Terry Matthews a plus tard fait fortune à Ottawa dans le secteur de la haute technologie. Passionné de golf, il a fait l’acquisition du Celtic Manor dans son pays natal en 1980 et y a construit deux parcours dont l’un fut le théâtre de la Coupe Ryder 2010.

Avec The Marshes, Matthews voulait attirer une clientèle, individus et entreprises, désireuse de vivre une expérience golfique haut de gamme. C’est pourquoi le luxueux hôtel Brookstreet surplombe le 8e tertre. Cet hôtel Quatre Diamants CAA/AAA propose un hébergement et une cuisine exceptionnels, agrémentés d’un spa, de piscines et de toutes les commodités imaginables. C’est là que séjourneront pendant la semaine du tournoi les concurrentes du Championnat mondial junior féminin.

Mais de retour au golf… Comme son nom l’indique – « marshes » signifie « marécages » –, le parcours baigne pour ainsi dire dans l’eau. En fait, l’eau joue un rôle sur chaque trou, note le professionnel attitré, Andrew Donaldson.

De plus, dit-il, chaque trou représente un défi propre. « C’est un parcours qui a des dents, mais le véritable défi, c’est de garder la balle en jeu. Si l’on respecte le parcours, il est possible de rendre une bonne carte. Si, par contre, l’on se montre trop cupide, on en paiera le prix. La distance des coups n’est pas le facteur principal. Il faut placer la balle où le trou vous dit de le faire. »

Cela est particulièrement évident sur le 2e trou, une normale 5, l’une de deux normales 5 ardues sur les six premiers trous. Contournant un lac sur toute sa longueur, il invite le golfeur à prendre bonne note de l’avertissement de Donaldson selon qui la partie risque de se jouer sur les six premiers trous.

Les trous intermédiaires ne sont pas une sinécure pour autant, mais, selon Donaldson, les trois derniers peuvent gâcher la carte de score. Au 16e, une normale 5, un plan d’eau traverse l’allée avant de serpenter jusqu’à la gauche du vert tandis que le 17e est une normale 3 bien protégée par les verts. Sur le trou de clôture, une normale 4, une fosse d’allée risque de bousiller le coup de départ et la présence d’un marécage exige un deuxième coup précis.

« Les golfeuses devront allier brio et prudence pour ne pas perdre une balle durant leur partie, dit Donaldson. Mais ce sont d’excellentes joueuses, et il devrait être excitant de voir comment elles s’y prendront pour relever le défi. »

Donaldson et sa femme ont eu un bébé juste avant le Championnat mondial junior féminin, ce qui devrait ajouter une dimension à ce tournoi disputé sur son parcours d’attache. À ses yeux, ce championnat est un « placement dans l’avenir » et il est « bénéfique pour le golf ». Il a tout à fait raison.

Outre les quatre rondes de championnat, du mardi 22 au vendredi 25 septembre, il y aura un symposium sur l’entraînement et un stage de développement le dimanche 20, sans oublier un tournoi-bénéfice junior-amateur le lundi 21. Ce championnat, en plus de mettre en scène l’élite mondiale des 18 ans et moins, vise à encourager plus de jeunes femmes à s’initier au golf.

Pour de plus amples informations sur le championnat et le parcours, veuillez visiter www.mondialjuniorfeminin.com et www.marshesgolfclub.com.

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Championnat mondial junior féminin : une célébration du golf pour les filles

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World Junior Girls Championship (Golf Canada Archive)

Vous avez des doutes sur la crédibilité du Championnat mondial junior féminin? En ce cas, pourquoi plusieurs entraîneurs haut cotés de la NCAA prendraient-ils la peine d’y assister?

« J’étais stupéfait de voir autant d’entraîneurs accrédités lors du championnat de septembre dernier », affirme Jim Clark, qui était le directeur du tournoi inaugural à l’Angus Glen Golf Club, à Markham en Ontario. « J’imagine qu’ils seront deux fois plus nombreux cette année. »

Ann Carroll, entraîneuse-chef de la formation nationale de développement d’Équipe Canada, occupera ces fonctions au The Marshes Golf Club d’Ottawa, du 20 au 25 septembre. « C’est un événement incontournable pour les entraîneurs universitaires, dit-elle, car, en réalité, le monde du golf a rendez-vous chez nous. »

Même s’il a été organisé dans des délais serrés, le tout premier Championnat mondial junior féminin a été couronné de succès. Initiative conjointe de Golf Canada et de la Golf Association of Ontario, ce tournoi pouvait alors être considéré comme un banc d’essai pour la compétition de golf des Jeux panaméricains TORONTO 2015, mais il mettait aussi en vitrine l’élite mondiale des golfeuses juniors.

En tant que pays hôte, le Canada a droit à deux équipes. En 2014, Équipe Canada 1 a pris la 3e place, derrière les États-Unis et la Suède grâce aux efforts concertés de Brooke Henderson, Grace St-Germain et Naomi Ko.

Depuis, Henderson est devenue une étoile montant du Circuit de la LPGA tandis que Ko est une étudiante de première année à l’Université North Carolina State. Seule St-Germain, d’Orléans en Ontario, sera de retour, elle qui à 17 ans est l’aînée d’Équipe Canada. Ses partenaires au sein d’Équipe Canada 1 seront Hannah Lee (Surrey, C.-B.) et la Vancouvéroise Tiffany Kong.

Âgée de 13 ans, Euna Han (Coquitlam, C.-B.) est la cadette des Canadiennes. Elle fera partie d’Équipe Canada 2 avec Alisha Lau et Kathrine Chan, toutes deux de Richmond, en Colombie-Britannique.

« Ces six athlètes ont obtenu des résultats remarquables cette saison », a déclaré Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. « Dans l’ensemble, les golfeuses juniors canadiennes ont offert des performances très solides cette année, ce qui a compliqué le processus de sélection et qui témoigne de l’abondance de talents golfiques au Canada. Nous sommes impatients de voir ces jeunes filles apprendre et s’améliorer pendant cette compétition internationale. »

Le Championnat mondial junior féminin est certes un tournoi important, mais ce serait dénaturer le concept qui le sous-tend que de le limiter à une simple compétition.

Il s’agit vraiment, sur plusieurs plans, d’une célébration du golf pour filles.

Un sommet d’entraînement aura lieu le dimanche 20 septembre au The Marshes Golf Club. Durant les rondes d’exercice des concurrentes, des entraîneurs de la PGA du Canada, en partenariat avec des collègues étrangers, échangeront des idées et partageront leurs méthodes d’entraînement. Après les rondes d’exercice, les entraîneurs de la PGA du Canada se réuniront en table ronde avec l’entraîneur-chef de la formation féminine d’Équipe Canada, Tristan Mullally, et le directeur technique de la PGA du Canada, Glenn Cundari.

Un stage de développement d’habiletés pour golfeuses juniors sera dirigé par des entraîneurs de la PGA du Canada qui aideront des golfeuses juniors de la communauté à peaufiner leurs habiletés. Le tournoi-bénéfice junior-amateur rassemblera des participantes au Championnat mondial junior féminin et des adeptes de golf de la région dans le but de collecter des fonds pour le développement du golf en Ontario.

« Nous souhaitons que cet événement contribuera au développement et à l’essor du golf pour les filles », de dire Mary Beth McKenna, directrice du tournoi qui est aussi gestionnaire des règles et des compétitions pour Golf Canada. « Nous voulons qu’il soit une source d’inspiration pour la prochaine génération de golfeuses. »

Pour y arriver, il faudra plus que de bonnes idées et de l’enthousiasme.

Depuis plusieurs années, une compétition similaire est présentée au Japon pour les garçons. Avec le soutien de Toyota et d’autres partenaires commerciaux, le tournoi est toujours un franc succès.

Cela ferait plaisir de voir des sociétés appuyer de leurs commandites les éditions futures du Championnat mondial junior féminin.

Veuillez visiter www.mondialjuniorfeminin.com pour de plus amples informations.

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Rétrospective avec Tristan Mullally

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Tristan Mullally peut réciter chaque réplique de Caddyshack, mais ses préoccupations quotidiennes sur le parcours n’ont rien à voir avec les pitreries qui ont fait le succès de ce film-culte.

Il est au contraire profondément convaincu que si vous vous donnez totalement au golf, le golf vous le rendra – philosophie qu’il inculque aux golfeuses de la formation nationale d’Équipe Canada.

Natif de Straffan en République d’Irlande, Mullally occupe ses présentes fonctions à Golf Canada depuis 2011. Membre Classe A de la PGA du Canada, il a à ce jour dirigé les destinées de cinq formations nationales (la sixième sera dévoilée fin septembre).

Mullally a pris sous son aile des joueuses qui, à force de succès, en sont venues à représenter la prochaine génération des golfeuses d’élite du Canada. Mentionnons tout particulièrement la sensationnelle adolescente Brooke Henderson, de Smiths Falls en Ontario, qu’il a conseillée tout au long de son cheminement vers le Circuit de la LPGA – un épisode de sa carrière qui lui tient à cœur.

« Nous savions que Brooke était une joueuse hors de l’ordinaire au moment où elle s’est jointe au programme, en 2011. C’est un privilège que d’avoir été son entraîneur, ainsi que celui des autres filles de la formation nationale qui ont de leur côté obtenu des résultats impressionnants. »

Au cours de la seule saison 2014-2015, Équipe Canada a signé deux victoires sur le Circuit Symetra, l’une par Sue Kim (Langley, C.-B.), membre de la formation Jeune pro, et l’autre par Augusta James (Bath, ON), une ancienne de la formation nationale. Quant à Rebecca Lee-Bentham (Richmond Hill, ON), elle aussi membre de la formation Jeune pro, elle a remporté sa première victoire professionnelle sur le Circuit canadien féminin en juin.

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En 2014, Mullally a vu son rôle prendre une dimension additionnelle à la suite du lancement de la formation Jeune pro dont fait aussi partie Henderson.

« Dorénavant, le personnel d’entraîneurs de l’équipe nationale assume des responsabilités supplémentaires en aidant les jeunes amateurs d’élite à faire la transition vers les rangs professionnels », indique Mullally, lauréat en 2014 du Prix d’excellence de Petro Canada. « Il est vrai que mon emploi du temps est plus chargé, mais j’appuie totalement cette initiative qui est conforme à notre objectif de placer nos athlètes parmi l’élite mondiale. »

Nonobstant les succès professionnels d’Équipe Canada, la stratégie de Mullally est axée sur le développement de la formation nationale amateur qui elle aussi a récolté des résultats probants cette année, notamment des victoires aux championnats amateurs de l‘Ontario et de l‘Alberta, ainsi que sur le Circuit Cactus.

Comme prévu, Brittany Marchand (Orangeville, ON) et Jennifer Ha (Calgary, AB) sont devenues professionnelles à la fin août. Cela signifie que l’équipe passera par une période de transition, le processus de sélection pour 2016-2017 étant en cours.

« C’est une période excitante de l’année pour les entraîneurs. Tout en réfléchissant aux succès de nos athlètes, nous accueillons de nouvelles golfeuses à la personnalité différente, ce qui pose de nouveaux défis », conclut Mullally.

La composition des formations d’Équipe Canada sera dévoilée au début d’octobre. On peut prendre connaissance des critères de sélection en cliquant ici.