Déclaration sur le futur usage du Glen Abbey Golf Club par ClubLink
ClubLink a fait part à Golf Canada de son intention d’explorer de nouvelles avenues pour le Glen Abbey Golf Club et nous tiendra au courant de tout nouveau développement. À ce stade, cette décision ne touche pas au fonctionnement de Golf Canada, notamment en ce qui a trait à son siège social et au Temple de la renommée du golf canadien.
Pour l’heure, les affaires continuent et il est prématuré de conjecturer sur l’avenir de Glen Abbey. Golf Canada présentera comme prévu l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey en juillet prochain. De plus, le club continuera d’être considéré comme le site de ce championnat au-delà de 2016.
Scott Simmons
Chef de la direction
Golf Canada
Compagnie montréalaise numéro un à la PGA
Deux semaines après la considérable visibilité obtenue partout sur planète-golf lors de la Coupe des Présidents en Corée à titre de fournisseur officiel de l’équipe internationale, voilà que la compagnie montréalaise Sunice termine première pour les vêtements d’extérieur (manteaux et pantalons) les plus portées au circuit PGA TOUR.
Ce résultat est celui de la sérieuse agence d’études Darrell Survey.
À chaque tournoi au calendrier du circuit américain, les gens de chez Darrell demandent qui jouent quoi dans les marques de bâtons allant du décocheur au fer droit, balles, chaussures et accessoires.
Un autre très bon coup de Sunice présidé par Conrad Tappert a été l’embauche de la jeune phénomène Brooke Henderson au sein de son équipe.
Capitaine des Internationaux, Nick Price est un «utilisateur» ce qui explique la présence remarquée de Sunice à la Coupe des Présidents en Corée au début octobre avec la pluie lors de la première journée.
L’entreprise a été fondée à Calgary en 1976 avant de s’installer à Montréal. Elle a fait sa place dans le ski en plus du golf.
ANNIVERSAIRE
Ian Hutchinson, de Golf News Now, nous rappelle que la semaine dernière marquait les 15 ans du lancement de la balle Pro V1 de Titleist.
BOURCHERVILLE INVESTIT
Le club Boucherville a voté un budget spécial de 300 000$ pour des améliorations au parcours, notamment au sixième trou à normale trois qui sera refait.
FÉLICITATIONS
L’ami André Rousseau écrit dans «Les Coulisses du sport» que Michel Beauchemin ne reviendra pas à la présidence du club Oka après rien de moins que 17 ans.
On le félicite pour le dévouement lorsqu’on sait que la situation n’a pas toujours été évidente.
Le facteur X
J’aimerais attirer votre attention aujourd’hui sur un élément fondamental de l’élan : la rotation du tronc, une manœuvre essentielle qui permet de séparer les épaules du bassin durant l’élan. D’aucuns appellent cette disjonction le « facteur X ». Plus les omoplates sont indépendantes du bassin et des hanches, plus la distance sur laquelle le golfeur peut exercer sa force est longue. Exécutée rapidement, cette rotation accroît la puissance du coup.
Pour assurer la constance de l’élan, le golfeur doit maximiser la rotation du tronc tout en maintenant l’axe des omoplates parallèle à celui du bassin. Voici trois exercices destinés à améliorer votre élan en augmentant la capacité de pivoter de votre épine dorsale.
MOBILITÉ
Couchez-vous sur un rouleau de mousse posé au sol, perpendiculairement à votre colonne vertébrale. Commencez par faire deux minutes de va-et-vient sur le rouleau, de haut en bas, pour assouplir vos muscles. Ensuite, sur le rouleau immobile, faites 3 à 5 extensions arquées en soutenant votre cou avec vos mains; déplacez le rouleau de quelques centimètres et répétez l’exercice. Enfin, pivotez dans l’autre sens pour que votre colonne repose entièrement sur le rouleau, de la tête au coccyx. En gardant la pose, étirez lentement vos bras au-dessus de votre tête. Répétez six fois.
SOUPLESSE
Les muscles grands dorsaux trop raides limitent la capacité de pivoter du tronc. Voici un exercice d’étirement pour améliorer leur souplesse en leur donnant le maximum d’extension possible.
Debout bien droit, avec une bande élastique autour des poignets, dressez les bras au-dessus de votre tête, les poignets légèrement écartés pour tendre l’élastique. En gardant le tronc étiré, penchez-vous sur le côté à partir du bassin tout en expirant et en maintenant la tension de l’élastique. Gardez cette pose durant trois grandes respirations avant de revenir à la position initiale. Répétez 2 à 3 fois de chaque côté.
SUR LE PARCOURS
Il importe de conserver sur le parcours toute la mobilité et la souplesse gagnées à la maison, car on a tous tendance à devenir tendus après avoir claqué tant de balles. Voici une manœuvre à exécuter sur le terrain d’exercice ainsi qu’aux 6e et 12e trous.
À l’aide d’un fer long, tâtez délicatement les muscles latéraux et dorsaux de votre tronc afin d’y déceler les nœuds de tension. Dès que vous en sentez un, massez-le doucement à l’aide du manche pour le faire disparaître, ce qui peut prendre de 2 à 3 minutes de massage avant que le muscle se détende. Repassez au moins cinq fois de haut en bas de votre dos pour détecter et éliminer toutes les tensions.
Le facteur X Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Les organismes directeurs du golf dévoilent les Règles du golf pour 2016
Oakville, Ont. – Golf Canada, l’organisme directeur du golf au Canada, conjointement avec le R&A et la United States Golf Association (USGA), a annoncé aujourd’hui les révisions aux Règles du golf pour 2016.
Les changements entreront en vigueur le 1er janvier 2016, début d’un autre cycle quadriennal des Règles du golf par le Comité conjoint des règles.
Golf Canada est la seule autre association qui siège au Comité conjoint des règles avec le R&A et la USGA. Le Comité est responsable de la révision quadriennale des Règles du golf. Les organismes directeurs du golf se sont engagés à assurer que les règles sont en constante évolution et pertinentes.
Voici quelques-uns des changements les plus importants aux Règles du golf pour 2016 :
- Retrait de la règle pour une balle se déplaçant après avoir été « adressée » – La règle 18-2b (Balle au repos déplacée par le joueur, partenaire, cadet ou équipement) a été retirée. Cela signifie que si une balle se déplace après que le joueur l’a « adressée », le joueur n’est pas automatiquement présumé avoir déplacé la balle. La pénalité d’un coup prévue à la règle 18-2 reposera entièrement sur le fait que le joueur a causé ou non le déplacement de la balle.
- Exception à la pénalité de disqualification pour avoir remis un mauvais score – Une nouvelle exception à la règle 6-6d (Mauvais score pour un trou) prévoit qu’un compétiteur n’est pas disqualifié pour avoir remis un score plus bas que la réalité pour un trou lorsque cela est dû au défaut d’inclure un ou des coups de pénalité que le compétiteur, avant de remettre sa carte de scores, ne savait pas avoir encourus. Dans un tel cas, le compétiteur encourt la pénalité prévue à la règle applicable et une pénalité additionnelle de deux coups pour l’erreur sur la carte de scores. Dans tous les autres cas où un joueur remet un score plus bas que la réalité, la pénalité demeure la disqualification.
- Modification de la pénalité pour une infraction à la règle couvrant les appareils artificiels et l’équipement – La pénalité pour une première infraction à la règle 14-3 (Appareils artificiels et équipement inusité; usage anormal de l’équipement) durant une ronde conventionnelle a été modifiée de la disqualification à la perte du trou en partie par trous et à deux coups en partie par coups. La disqualification continuera d’être appliquée cependant pour toute infraction subséquente à la règle 14-3.
- Interdiction d’ancrer le bâton pour effectuer un coup – Tel qu’annoncé en mai 2013, la nouvelle règle 14-1b (Ancrage du bâton) interdit d’ancrer le bâton « directement » ou en créant un « point d’ancrage » pour effectuer un coup. La pénalité applicable est la perte du trou en partie par trous et de deux coups en partie par coups.
« Les règles doivent suivre l’évolution du golf, et c’est pourquoi le Comité conjoint des règles a examiné toutes les facettes du golf durant le dernier cycle de quatre ans », a déclaré Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada. « S’il existe une version uniforme des règles pour tous les golfeurs du monde, c’est pour rendre le golf plus équitable, quelles que soient les conditions de jeu, et nous croyons que les Règles du golf 2016 ont atteint cet objectif. »
La publication 2016 a été conçue, publiée et présentée conjointement par les organismes directeurs du golf. Le livre est reproduit dans 36 langues et distribué à des millions de golfeurs aux quatre coins du monde.
Golf Canada a le privilège exclusif de régir, publier et distribuer les Règles du golf au Canada. À titre de Fédération nationale de sport, Golf Canada produira une version en langue française de l’édition 2016 sous la gouverne de deux experts canadiens des règles, Jacques Nols et Jean-Claude Gagné.
Les Règles du statut d’amateur ont également été révisées conjointement avec les modifications aux Règles du golf.
Voici les changements les plus importants aux Règles du statut d’amateur pour 2016 :
- Prix en espèces versé à un organisme de bienfaisance – La nouvelle règle 3-1b est introduite pour permettre à un golfeur amateur de participer à un événement où un prix en espèces ou son équivalent est remis à un organisme de bienfaisance reconnu, en autant que les organisateurs de l’événement aient obtenu l’autorisation de l’organisme directeur.
- Frais reliés au golf – La nouvelle règle 4-3 est introduite pour préciser qu’un golfeur amateur peut recevoir des frais raisonnables, en autant que ceux-ci ne dépassent pas les dépenses réellement encourues, pour des activités non compétitives reliées au golf. L’ancienne règle 4-3 devient la règle 4-4.
- Réintégration au statut d’amateur – Les directives concernant la période d’attente de réintégration ont été modifiées pour recommander qu’une situation d’infraction aux règles de moins de six ans (auparavant moins de cinq ans) entraîne une période d’attente d’un an.
Golf Canada publiera, en anglais et en français, les Règles du golf 2016, qui seront disponibles à compter du 1er janvier 2016. Le livre des Règles du golf comprendra également les Règles du statut d’amateur. À la même date paraîtra le livre des Décisions sur les règles du golf, une publication d’accompagnement aux Règles du golf, disponible en anglais et en français.
Cliquez ici pour voir les explications, les illustrations et les vidéos des nouvelles Règles du golf pour 2016 à 2020, telles que fournies par le R&A et la USGA (en anglais seulement).
Il est possible de précommander une copie imprimée de la version 2016 des Règles du golf en consultant la boutique en ligne de Golf Canada.
Pour de plus amples informations sur les Règles du golf et la formation sur les règles du golf, veuillez visiter www.golfcanada.ca/regles-du-golf.
Le golf, les faits
« Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits. »
Cette citation célèbre d’Albert Einstein m’est venue à l’esprit lors de la publication d’Établissements de golf au Canada 2015, le rapport faisant autorité en matière de développement des établissements de golf au Canada.
Publié en juin, le rapport dresse la liste de tous les établissements de golf publics et privés au pays. Le résultat d’une collaboration entre Golf Canada et la PGA du Canada, le rapport comprend aussi des renseignements sur les ouvertures et fermetures de clubs, ainsi que sur le nombre et le genre d’installations de golf actuellement en gestation.
On m’a demandé quelle valeur le rapport attribuait à l’industrie du golf. En termes simples, il fournit un instantané de 2 346 installations, allant des clubs publics et privés aux centres de villégiature, en passant par les complexes immobiliers et les parcours de neuf trous partout au Canada. Il jette aussi un regard sur les périodes de croissance des années 1960 et 1990 qui ont doté les Canadiens de la troisième plus importante offre de terrains de golf au monde.
Le rapport donne un portrait exhaustif des parcours et projets de golf qui constituent le paysage golfique du pays. Et ces faits démontrent de manière probante que notre sport, avec le plus haut taux de participation au Canada, est abordable, extrêmement accessible, et offre des choix répondant aux désirs variés des joueurs de tout niveau d’habileté.
L’offre de parcours excède peut-être les besoins des 5,7 millions de Canadiens qui jouent plus de 60 millions de parties par année, mais les hauts et les bas du golf sont cycliques depuis plus d’un siècle et, comme c’est le cas pour toutes les industries, la concurrence et les forces du marché rajusteront le nombre de parcours, et c’est probablement souhaitable.
Depuis 2010, on rapporte l’inauguration de 22 nouveaux parcours au Canada. L’on compte en outre 31 installations de golf – toutes publiques – en planification ou en construction. Le rapport met en évidence l’accessibilité du golf grâce aux faits qu’il présente : 90% des terrains sont ouverts au public.
J’ai trouvé particulièrement intéressant le fait que plus de 37% des installations de golf sont des neuf trous qui s’ajoutent aux nombreux 18 trous proposant des tarifs de neuf trous. Ceux qui estiment que le golf prend trop de temps ou est trop coûteux devraient regarder du côté des neuf trous avant de clore le débat. Comme toute autre activité récréative, le golf exige qu’on y consacre un certain temps. Le rapport confirme que les adeptes canadiens du golf peuvent bénéficier d’une multitude d’options.
Les faits démontrent que les établissements de golf sont à la base d’une importante participation sportive et engendrent plus de 14 millions de dollars de retombées économiques au pays, agissant notamment sur le tourisme, les œuvres caritatives et l’intendance environnementale dans les collectivités d’un bout à l’autre du Canada.
Établissements de golf au Canada 2015 – Un survol :
- Le Canada compte 2 346 établissements de golf publics et privés, ce qui classe le pays au troisième rang mondial sur le plan de l’offre.
- Pas moins de 77% de l’offre totale de golf sont assurés par les quatre provinces les plus populeuses – l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Le golf demeure extrêmement accessible au Canada. Un peu plus de 90% de l’offre est accessible au public.
- Des 2 126 établissements publics, la moitié se trouve en Ontario et au Québec, qui accueillent ensemble 61% de la population canadienne totale. Ces deux provinces abritent aussi 73% des 220 clubs privés au Canada.
- Les parcours de 9 trous représentent près de 37% de l’offre totale au Canada, et ces parcours présentent une offre plus importante que les terrains de 18 trous au Manitoba et en Saskatchewan. En Saskatchewan, les parcours de 18 trous sont trois fois moins nombreux que les terrains de 9 trous.
- Le Canada accueille aussi neuf établissements de 12 trous (dont six se trouvent en Ontario) et trois établissements de 6 trous.
- S’il représente un modeste segment de l’offre totale au Canada, le golf-villégiature apporte toutefois une contribution importante au tourisme dans plusieurs provinces. À l’échelle du pays, 167 établissements, soit un peu plus de 7% de l’offre totale, sont associés à un centre de villégiature ou à un centre de villégiature/complexe immobilier.
- La construction de parcours a atteint son sommet dans les années 1960 et plus de 420 établissements ont alors ouvert leurs portes. Une deuxième poussée de croissance significative est survenue durant la période entre 1990 et 1999 au cours de laquelle plus de 310 parcours ont commencé leurs activités, représentant 13% de l’offre totale. Cette croissance a été illustrée par l’ouverture de 257 établissements dans les quatre plus grandes provinces, soit l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Depuis 2010, 29 nouveaux établissements sont apparus dans six provinces différentes. Au cours des dernières années, la croissance a été modérée au Canada et 31 projets d’équivalents de 18 trous sont à différentes étapes de développement.
- De ce nombre, 17 ont démarré, dont sept en Alberta et quatre en Nouvelle-Écosse. Près de 60% d’entre eux sont associés à des projets immobiliers d’un type ou d’un autre.
- Au cours des 5 à 10 dernières années, 158 établissements ont fermé leurs portes. Pas moins de 20% d’entre eux se trouvaient en Ontario, qui compte 35% de l’offre totale au pays. Trois des 10 provinces canadiennes ont observé moins de cinq fermetures pendant la dernière décennie.
Vous pouvez télécharger le rapport complet à partir de golfcanada.ca/Etablissements-de-golf-au-Canada2015.
Le golf, les faits Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Le Château Cartier fait confiance au jeune Alexandre Rousseau
Le talent certes, mais aussi le très bon travail et surtout la volonté de réussir permettent à Alexandre Rousseau de terminer la saison avec une promotion d’importance.
Alors que le golf a besoin de rajeunissement à multiples égards, le voilà maintenant à 30 ans à la barre du club Château Cartier ce qui en fait le plus jeune professionnel en titre dans l’active région Gatineau-Ottawa et très probablement au Québec.
«Tout s’est fait graduellement», dit Alexandre très humblement.
Malgré son âge précoce pour les sérieuses responsabilités, l’ancien élève de Pierre Lallier au programme golf études dans son Estrie a quand même fait dix ans au Château Cartier d’abord sous l’égide de Guy Beaulieu et jusqu’à récemment Pierre Charrette avant de devenir le nouveau gestionnaire principal.
Charette, qui va relever un autre défi au club Outaouais, demeure le locateur du golf Château Cartier.
Comme jeune étudiant, Alexandre a fait son apprentissage auprès de Marcel Dion au club LongChamp, à Sherbrooke.
Il Y A PLUS QUE LE GOLF
Alexandre Rousseau a reçu le vote de confiance de Pierre Heafey, le président du groupe propriétaire du Château Cartier reconnu pour le bon flair.
L’offre au Château Cartier y est diversifiée avec un hôtel (125 chambres) comportant des salles de congrès et un spa de même que deux tours de condos (huit étages chacune) en plus du parcours de 18 trous.
Fondé en 1920 et connu auparavant comme le club Chaudière, le terrain possède la caractéristique d’être situé en face de la colline parlementaire d’Ottawa de ce côté québécois.
Les affaires y vont rondement. La base y est solide avec plus de 25 000 visiteurs.
«Les tournois, les congrès et le tourisme (l’hôtel porte la bannière Double Tree associée au géant Hilton) représente un solide pourcentage de nos parties jouées et il est essentiel de toujours demeurer vigilant pour accroître la clientèle tout en maintenant le haut niveau de satisfaction pour ceux et celles qui nous choisissent tout en tentant sans cesse d’élargir la clientèle», de raconter le jeune admirateur.
Alexandre Rousseau a de qui retenir côté pertinence, ses parents étant Sylvie Bureau, populaire et très dédiée mairesse de Windsor, et le réputé chroniqueur André Rousseau (Les coulisses du sport) qui ont tous les motifs d’être fiers de leur fils Alexandre.
Étienne Papineau et Robert Ratcliffe font partie des récipiendaires du programme AEAE
Petro-Canada a désigné Étienne Papineau et Robert Ratcliffe, d’Équipe Canada, comme récipiendaires en 2015 du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs (AEAE). Ils comptent parmi les 50 duos d’athlètes et d’entraîneurs qui ont touché une subvention d’aide à l’excellence dans leurs sports respectifs.
Les récipiendaires du programme AEAE pour 2015, venus de partout au pays, représentent aussi bien des sports d’été que d’hiver. Chaque duo athlète-entraîneur recevra 10 000$. Depuis 1998, Petro-Canada a versé plus de 9,4 millions de dollars à plus de 2 700 duos athlète-entraîneur.
«Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette subvention généreuse du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs», a déclaré Ratcliffe, entraîneur-chef de la formation de développement d’Équipe Canada. « Ce programme reconnaît l’importance des rapports entre athlète et entraîneur tout en étant conscient des coûts qu’implique un entraînement avancé. Ce montant m’aidera ainsi qu’Étienne à continuer d’exceller et de nous améliorer. »
Papineau, de St-Jean-sur-Richelieu au Québec, a représenté le Canada pour une deuxième saison. Âgé de 19 ans, il a remporté le tournoi Alexandre de Tunis, le Championnat amateur masculin du Québec et le Graham Cooke Junior Invitational.
Natif de Comox en Colombie-Britannique, Ratcliffe entreprend sa 10e saison à la barre de la formation de développement, Il est membre de classe « A » de la PGA du Canada.
Développé par Petro-Canada, le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien, le programme AEAE, qui est soutenu par plusieurs partenaires sportifs, offre un financement de 10 000$ à des duos d’athlètes non brevetés et d’entraîneurs afin de favoriser leur développement sportif et de les aider à réaliser leurs rêves olympiques et paralympiques. Les athlètes et leurs entraîneurs peuvent utiliser la subvention pour s’entraîner, se procurer de l’équipement ou se rendre aux compétitions.
Cliquez ici pour la liste complète des récipiendaires AEAE 2015
Destinations de choix
On reproche souvent aux villégiatures de golf le niveau plutôt moyen de leurs parcours. Généralement en bonne condition, ils ne sont pas médiocres, mais pas extraordinaires non plus. Ça se comprend : ces terrains attirent une clientèle variée, de tous niveaux d’habileté, et l’accent est mis sur le plaisir du jeu plutôt que sur le défi. Après tout, ces gens sont en vacances, pas en tournoi de championnat.
Cela dit, il existe au Canada de nombreuses exceptions à cette règle. De Humber Valley et Highlands Links dans l’Est, à Banff Springs, Jasper Park et Whistler dans l’Ouest, le Canada regorge de villégiatures où l’hébergement de qualité supérieure se marie au golf exceptionnel. Tout le monde connaît ces exemples renommés, mais il y a d’autres lieux, tout aussi accueillants, qui méritent d’être mieux connus. En voici cinq.
CABOT LINKS, INVERNESS, N.-É.
Hébergement : L’architecture moderne de l’hôtel de 60 chambres se démarque au cœur de cet ancien village minier de l’île du Cap-Breton, mais ses dimensions modestes et son luxe discret conviennent à l’emplacement en bord de plage. Ce qui distingue avant tout cette villégiature est la vue : toutes les chambres donnent sur le Cabot Links et la mer. En outre, 16 autres chambres sont réparties dans les villas de la propriété.
Golf : Le Cabot Links est le seul véritable parcours de style links au Canada, dit-on. À raison, il fascine les passionnés du vénérable sport. Rod Whitman a conçu un terrain de jeu épique, aux trous fabuleux, dans un spectaculaire décor marin. Et quand le vent souffle, c’est encore plus stimulant!
Deuxième ronde : Les golfs des environs comme The Lakes, Le Portage et Bell Bay sont accueillants, mais avouons-le, Cabot Cliffs, frère cadet de Cabot Links juché au sommet d’une falaise, est un incontournable du monde golfique depuis son inauguration le 1er juillet dernier.
Au-delà du golf : La piste Cabot, qui longe les côtes escarpées de l’île du Cap-Breton, est une des routes panoramiques les plus spectaculaires du Canada. Tout au long du trajet, les escales ne manquent pas pour pratiquer le kayak, la randonnée pédestre, l’observation des baleines et la dégustation des mets locaux.
COBBLE BEACH, KEMPLE, ONT.
Hébergement : Le pavillon de style Nantucket a tout ce qu’il faut pour le golfeur, de la boutique au 19e trou, et plus encore avec ses 10 chambres d’auberge haut de gamme. Quoi de plus agréable que de dormir à même le pavillon de golf?
Golf : L’architecte Doug Carrick a conçu nombre de parcours très appréciés, mais celui de Cobble Beach est sans contredit son plus amusant à jouer. Les allées bosselées, larges à l’aller et plus étroites sur les neuf trous de retour, exigent une grande précision au sol. L’aménagement ingénieux du terrain en pente permet de voir la baie Georgienne de chaque trou.
Deuxième ronde : Le Lora Bay Golf Club est peut-être à une heure de route, mais son parcours signé Thomas McBroom vaut le détour. Spectaculaire avec ses nombreux dénivelés – le premier tertre est à couper le souffle –, il traverse un ancien verger au retour. Les bons coups y sont amplement récompensés.
Au-delà du golf : À un tiers du chemin entre Cobble Beach et Lora Bay se trouve Owen Sound où la galerie d’art Tom Thomson célèbre l’œuvre de ce grand peintre né ici.
ROCKY CREST, MACTIER, ONT.
Hébergement : Cette villégiature authentique de la région de Muskoka propose des villas, chalets et suites nichés dans les bois au bord du lac Joseph. L’endroit est familial, avec sa piscine et ses activités nautiques, mais accueille aussi les bandes de copains golfeurs dans ses suites aménagées pour quatre personnes et plus.
Golf : Le parcours du Rocky Crest n’est pas le plus spectaculaire de la région, et c’est peut-être tant mieux. Les affleurements rocheux sont là, mais pas aussi envahissants qu’ailleurs et les allées, entourées de forêts et de marécages, sont très jouables. Et puis, à la différence de nombreux parcours de villégiature, celui-ci se marche très bien.
Deuxième ronde : Rocky Crest est une propriété de ClubLink qui possède deux autres terrains dans la région (Lake Joseph et le parcours signé Mark O’Meara à Grandview). Ils sont agréables, mais on a tendance à sous-estimer le Ridge, à Manitou, 45 minutes au nord de Rocky Crest, avec ses somptueux 18 trous et son pavillon chaleureux.
Au-delà du golf : La région de Muskoka est parsemée de villages pittoresques avec boutiques et restaurants accueillants, comme Port Carling et Bracebridge. Et il y a le parc provincial Algonquin, apothéose de la nature canadienne, orignaux compris.
WOLF CREEK, PONOKA, ALB.
Hébergement : Un chalet à deux chambres se trouve aux abords du 9e trou du parcours Links, et un vaste terrain de camping tout équipé accueille aussi les visiteurs à bord d’autocaravanes ou sous la tente.
Golf : L’Old Course est le plus ancien et étroit des deux parcours de Wolf Creek. C’est aussi une des meilleures réalisations de Rod Whitman à ses débuts, avant qu’il ne crée des chefs-d’œuvre comme Cabot Links en Nouvelle-Écosse et Sagebrush en Colombie-Britannique.
Deuxième ronde : Autre aménagement signé Whitman, le parcours Links est plus aéré. Le neuf de retour, ajouté en 2010 au neuf d’aller, est particulièrement intéressant.
Au-delà du golf : Que serait un voyage en Alberta sans immersion dans la culture cowboy? Le Stampede de Ponoka, qui a lieu chaque année dans la dernière semaine de juin, est une version plus modeste de celui de Calgary : six jours de rodéo et de courses de chariots.
PREDATOR RIDGE, VERNON, C.-B.
Hébergement : L’auberge offre de superbes panoramas des monts Monashee avec les deux parcours de golf en avant-plan. Des chalets et villas proposent plus d’intimité aux abords des 17e et 18e trous du Ridge.
Golf : Le parcours Ridge, amusant et très jouable, tire admirablement profit du terrain montagneux, avec ses dénivelés extraordinaires et ses points de vue époustouflants. Au jeu, on y gagne à se munir d’un appareil photo.
Deuxième ronde : Avec son paysage serti du lac Okanagan, le Golf Club at the Rise est aussi savoureux pour les yeux. Et quiconque se vante de bien jouer peut aller se mesurer au parcours Tobiano, à Kamloops (à 90 minutes de route au nord-ouest de Vernon), un terrain exigeant à l’exceptionnel paysage presque lunaire.
Au-delà du golf : Vos hôtes ne vous en voudront pas d’aller faire un tour à la villégiature voisine de Sparkling Hill pour y admirer les 3,5 millions de pièces de cristal taillé Swarovski incorporés à son architecture. Et la vallée de l’Okanagan, c’est aussi le pays du bon vin, avec toutes les visites et dégustations que cela suggère!
Destinations de choix Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Le vrai gagnant de la Coupe des Présidents
Ce ne sont pas les thèmes qui manquent au retour de la longue fin de semaine de l’Action de grâce, très propice pour le golf chez nous côté météo. À moins que vous ayez été coincés par le ménage d’automne, comme le toujours excitant exercice des feuilles à ramasser.
Le sauvetage réussi de la Coupe des Présidents, Maude-Aimée LeBlanc qui se retrouve dans une situation hyper-délicate, la vente à venir de Fort Prével, Adrien Bigras qui est comme le bon vin, le brio de nos universitaires à la NCCA et l’entente Trans-Pacifique sont au nombre, sans oublier les qualifications Web.com et plus encore.
Commençons par la Coupe en Corée du Sud. Même si elle reste (encore une fois!) aux États-Unis suite à cette victoire contre les Internationaux, la vraie équipe gagnante est certainement celle de l’équipe Tim Finchem.
Même si les USA l’ont emporté une sixième fois de suite, il y a enfin eu un spectacle.
Il a fallu attendre au dernier trou du denier match entre Bill Haas opposé au héros national Sang-Moon Bae pour le point décisif au verdict de 15,5 à 14,5.
Une autre débâcle et cela aurait pu porter un coup fatal à la crédibilité et aussi aux revenus pour l’avenir de l’événement organisé par le PGA Tour.
La Coupe des Présidents reste encore loin de la Coupe Ryder pour la renommée, mais sa survie est assurée dans l’immédiat.
Il y a eu des moments vraiment intéressants pendant les quatre jours, mais le plus fort depuis que Mike Weir a défait Tiger Woods (alors numéro un au monde) au 18e trou à Royal Montréal, en 2007, a été le match Haas-Bae pour l’émotion.
On se serait aussi cru à la Fête des pères neuf mois plus tôt, Bill étant le fils et un choix du capitaine Jay Haas, qui mérite pleinement ce succès après ses années auprès de Fred Couples auprès de qui il était plus le penseur que l’adjoint.
Cela dit, le mystère reste total à savoir pourquoi les USA sont menottés en Coupe Ryder contre l’Europe, alors qu’ils sont si dominants face aux Internationaux.
Maude-Aimée LeBlanc ne peut plus rater
« Je me souhaite de ne pas devoir attendre la fin du calendrier avant de sécuriser ma place à la LPGA l’an prochain afin de pas ajouter à la pression », nous avait dit Maude-Aimée LeBlanc en entrevue à la fin mai.
Or, ce qu’elle redoutait tant devient exactement le stressant scénario avec lequel elle doit maintenant composer.
Au pire moment, une deuxième carte de 77 (après 70 en ouverture) est survenue le weekend dernier, au tournoi Symetra de Longwood, en Floride, pour être écartée de la ronde finale.
LeBlanc glisse donc 15e dans les gains cette semaine, avec ses 44 243$ en banque, alors que seules les 10 premières obtiendront leur graduation ce dimanche après le Championnat de conclusion d’année, à Daytona Beach.
Son écart à combler se situe à 8 071$.
Quoique la bourse de 150 000$ (versus 100 000$ la semaine dernière) devrait aider si elle retrouve la touche, une place au Top 3 ou 4 au pire semble nécessaire pour garder espoir.
La statistique encourageante est qu’elle a multiplié les places d’honneur, finalisant même deuxième les mois précédents.
Évidemment qu’il sera toujours possible à LeBlanc de graduer à la LPGA via les qualifications à venir, mais nos pensées et nos encouragements l’accompagnent pour une réussite immédiate, ayant été dans le coup toute l’année.
Encore parmi les meneuses en vertu de son 67 en ouverture, Sara-Maude Juneau a enchaîné avec 70 et 72 pour le 20e rang.
Classée 26e boursière avec 25 839 $, Sara-Maude est déjà destinée aux qualifs d’automne.
Fort Prével sur le marché
Un organisme gouvernemental, la SÉPAQ, met en vente l’auberge et le golf de Fort Prével, situés entre Gaspé et Percé, écrit Geneviève Gélinas, dans le quotidien Le Soleil.
C’est parti pour les sélections du Web.com
Une semaine « chaude » est en perspective alors que se poursuit la première des trois phrases de sélection de la série Web.com pour Marc-Étienne Bussières (cinq fois deuxième cette année) et Sonny Michaud, un ancien Rouge et Or issu de Rouyn-Noranda, qui entreprendront le grand test dès mardi, en Alabama.
Nouveau champion du Québec, Max Gilbert évoluera à West Palm Beach, dès mardi, tandis que Raoul Ménard jouera en Caroline du Nord, où il avait quatre ans d’études à Charlotte.
La semaine dernière, Jean-Philip Cornellier était en action en Géorgie. Il a remis des cartes de 69, 74, 71 et 70. Malgré son cumulatif tout à fait appréciable de -4, il a été relégué 42e (seuls les 25 premiers sont retenus pour l’étape suivante), ce qui indique le défi très élevé.
Adrien Bigras toujours explosif
Comment va Adrien Bigras, membre du Panthéon du golf Québécois? La réponse est très bien, merci beaucoup!
« Lors d’une récente partie au club Bonniebrook, appartenant à notre bon ami Gilles Gareau, c’est rien de moins que cinq oiselets qu’Adrien a enregistré sur les six premiers trous », de raconter Roger Bouchard à propos du septuagénaire, prouvant à sa façon que le golf est vraiment le sport d’une vie.
Merci Jacques Bédard pour l’implication
À Québec, Martial Lapointe annonce le départ de Jacques Bédard à la présidence de l’Association régionale après trois ans à la barre et treize au total en comptant son implication auprès des juniors.
Bravo et merci pour l’implication!
Madame Denise Mazerolle prendra la succession.
Décès sur un parcours
C’est avec tristesse qu’on apprend le décès de Paul Boucher. Cet ancien du National de Rosemont au hockey junior terminait sa partie au Country Club de Montréal lorsqu’il s’est écroulé.
André-Laurendeau aussi dans les honneurs
Même si Champlain-St. Lawrence a tout balayé au Championnat provincial des collèges, il faut aussi féliciter André-Laurendeau, qui a mérité la bannière emblématique du titre pour la saison, ce qui n’est pas rien.
Nos Québécois font bien à la NCAA
Chez nos universitaires, dans les rangs universitaires américains, les bons résultats sont nombreux en ce début de calendrier.
Francis Berthiaume, de Valleyfield, a pris la deuxième place au classement individuel pour mener Alabama à la victoire.
Kent State compte deux titres de suite avec Josée Doyon (St-Georges) dans ses rangs et Joey Savoie (Pinegrove) a fini troisième avec St. Leo.
Le PTT et le golf
Même s’il a été énormément question du Pacte Trans-Pacifique pour le commerce, quel sera l’impact pour le consommateur sur les achats de bâtons et d’équipement dans l’avenir?
On devrait en savoir davantage (s’il y aura changement ou pas) cette semaine, alors que les grands manufacturiers et les professionnels se rencontrent à Ottawa pour la présentation des modèles 2016 et les achats.
Pour le plaisir, oublions le score
De ce côté-ci de l’Atlantique, on se préoccupe beaucoup du score final, trop selon certains. Peut-être devrions-nous renverser cette tendance et prendre l’habitude de jouer d’autres formules de parties, question d’avoir plus de plaisir sur le parcours. Essayez des parties par trous, des jeux Stableford ou encore des compétitions par équipe combinant les formules. Ces formes de jeu mettront du piquant dans vos compétitions amicales.
PARTIE PAR TROUS :
On ne peut vraiment apprécier ce type de partie qu’en le jouant souvent. Dans une partie par trous, le match se joue trou par trou. L’équipe qui termine un trou avec le moins de coups le remporte. Si on applique le Système de handicap à ce genre de compétition, le meilleur score net gagne le trou. En général, l’équipe qui mène par un nombre de trous supérieur au nombre restant à jouer remporte le match. Dans un match simple (un contre un) avec handicap, Golf Canada recommande d’utiliser 100% du handicap de parcours de chacun. Cette allocation de handicap fait en sorte que la compétition est équitable entre des joueurs au handicap différent. Le golfeur qui détient le handicap le plus élevé se voit attribuer la différence entre son handicap de parcours et celui de l’autre joueur, et ce dernier joue à zéro de handicap. Chaque année, Golf Canada doit répondre à de nombreuses questions concernant les parties par trous; voici celles qui reviennent le plus souvent :
- Pourquoi ne pas utiliser une allocation réduite (75% ou 80%) dans un match simple?
- Pourquoi ne pas permettre aux deux joueurs d’utiliser chacun leur plein handicap de parcours (chacun recevant les coups auxquels il a droit sur chaque trou) au lieu d’appliquer la différence?
Bien qu’il appartienne au comité en charge de la compétition de déterminer les allocations permises, voici ce qui risque de se produire dans un match simple. Pour une allocation à 80% du handicap, le joueur à 1 obtient 0,8 (arrondi à 1) et le joueur à 30 descend à 24. Peut-on alors parler de match équitable entre ces deux joueurs? Pour répondre à la deuxième question, il n’est pas permis d’appliquer le plein handicap de chacun selon l’ordre de répartition des coups sur la carte de scores. Cet ordre est établi en fonction des trous où le joueur ayant le handicap le plus élevé aura besoin de coups pour atteindre l’équité avec un adversaire plus habile. Si chacun utilise son plein handicap de parcours, le joueur plus habile obtient un net avantage sur les trous où les deux joueurs reçoivent un coup. Les calculs savants effectués par les experts ont contribué à établir un système fondé sur l’équité. Le fait de déroger à ces recommandations porte atteinte aux objectifs même du modèle mis au point à partir de données statistiques sérieuses et vérifiées.
Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de parties par trous, certaines formes de jeu vous permettant même de jouer la balle de votre partenaire ou encore d’utiliser le total des scores de l’équipe sur chaque trou? Consultez la Section 9-4 du Manuel de handicap de Golf Canada (accessible en ligne); on y présente en détail différentes formes de jeu.
STABLEFORD :
Chez nos amis d’Australie, le Stableford est la forme de jeu la plus en vogue. La tenue des scores est simple, les points étant décernés, en fonction du tableau qui suit, par rapport à un score brut ou net déterminé à l’avance (habituellement la normale) pour chaque trou. Les points s’accumulent et le plus haut total au terme de la ronde détermine le gagnant.
Il existe aussi une forme modifiée du Stableford, popularisée dans certains tournois de la PGA, selon le système de points suivant :
- Albatros : 8 points
- Aigle : 5 points
- Oiselet : 2 points
- Normale : 0 poins
- Bogey : -1 point
- Double Bogey ou plus : -3 points
QUATRE BALLES :
Les parties à quatre balles sont très populaires chez les golfeurs qui aiment avoir le soutien d’un partenaire. Dans cette forme de jeu, qu’on appelle souvent « meilleure balle », chacun joue sa propre balle et le meilleur score des partenaires détermine le score de l’équipe pour le trou. C’est parfois rassurant de pouvoir compter sur un partenaire lors d’une mauvaise séquence ou pour augmenter son niveau de confiance sur un coup roulé. Le jeu par équipe est intéressant pour la stratégie, la camaraderie et la détente. Les tournois membres-invités des clubs adoptent souvent cette formule qui se joue autant par trous que par coups.
Les avantages des formules Stableford, par trous ou quatre balles sont nombreux. Ces formules accélèrent le jeu car on n’a pas à se faire suer pour achever un trou particulièrement désastreux. Si notre score ne vaudra aucun point, ou s’il est impossible de faire mieux que notre adversaire ou notre partenaire pour le trou, on n’a qu’à ramasser sa balle et à poursuivre au prochain trou. Dans les compétitions sérieuses, tout comme dans les rondes entre amis, le rythme de jeu est d’autant plus rapide. Si vous avez de la difficulté à obtenir une bonne participation des membres aux divers championnats de club, essayez la formule Stableford qui pourrait en intéresser plusieurs.
De plus, les nouveaux adeptes du golf et les gens qui présentent un handicap élevé apprécient les différentes formes de jeu par équipe. On est souvent moins intimidé par le jeu et on ressent moins de pression quand on peut compter sur un partenaire.
Il serait grand temps de populariser les parties par trous et le jeu par équipe. Lors de vos prochaines rondes, essayez une nouvelle formule de jeu et encouragez votre club ou votre ligue à faire de même. Tous ces types de parties sont joués sous une forme ou une autre sur les circuits professionnels, par exemple lors de la Coupe Solheim, de la Coupe Ryder et de la Coupe des Présidents, et les membres des équipes ne semblent pas s’ennuyer du tout, au contraire!
Pour le plaisir, oublions le score Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |