FAQ : Jouer au golf seul
Pourquoi les scores réussis en jouant seul ne seront-ils plus admissibles pour fins de handicap?
La révision par les pairs constitue un des principes fondamentaux du Système de handicap de Golf Canada et le changement vient renforcer ce principe. Cela permettra aux golfeurs d’être mieux informés pour appuyer ou pour contester les scores inscrits au registre d’un joueur et contribuera à garantir l’intégrité du système de handicap.
La plupart des autorités chargées de l’application des handicaps au niveau mondial endossent déjà cette politique. Golf Canada croit également que cela vient donner un portrait plus exact de l’habileté d’un golfeur et favoriser l’intégrité, l’impartialité et le jeu équitable entre tous les golfeurs.
Qu’est-ce qui définit ne pas jouer seul?
Tant que quelqu’un accompagne le joueur durant sa ronde, qu’il s’agisse d’un co-compétiteur, d’un adversaire, d’un cadet, d’un marqueur dans un tournoi ou d’un ami qui partage sa voiturette, le joueur ne joue pas seul.
Comment m’empêcher d’inscrire mes scores pour fins de handicap si je choisis de jouer seul?
Le système de handicap a toujours été fondé sur les principes suivants :
- Les golfeurs inscrivent leurs scores en accord avec les procédures du système de handicap
- Les golfeurs ont la possibilité de consulter et de réviser les scores et le handicap des autres membres du club
- Le comité du handicap du club s’acquitte de ses responsabilités (aide à maintenir le système).
La décision ne change en rien de telles exigences pour le futur, car elles constituent la clé d’une application réussie du système de handicap dans tous les clubs.
Combien de trous est-ce qu’un joueur peut jouer seul et quand même inscrire son score?
La Section 5-1 (Admissibilité des scores) dans le Manuel du handicap de Golf Canada précise le nombre minimum de trous qui doivent être joués selon les règles du golf pour qu’un score puisse être inscrit. La même règle s’applique au nombre de trous, au moins sept pour un score de 9 trous et 13 pour un score de 18 trous, au cours desquels un golfeur doit être accompagné durant une ronde pour que le score soit admissible.
Le joueur devra considérer les trous joués en solo (non accompagné) comme des trous non joués selon les règles du golf et inscrire un score de la normale plus tout coup de handicap auquel il a droit.
(Pour plus de détails, voir la Section 4-2).
Note : Si un joueur joue la plupart des trous accompagné et seulement quelques-uns en solo, il devra utiliser la formule «normale plus» pour les trous où il a joué seul, tout en se rappelant que le nombre maximum de trous admissibles dans ce cas est deux trous pour un score de 9 trous et cinq trous pour un score de 18 trous. Par exemple, il peut arriver qu’un joueur débute sa ronde seul et rejoigne un autre groupe ou qu’il prenne le départ avec d’autres joueurs et finisse sa ronde en solo.
Je croyais que le golf était basé sur l’honneur et l’intégrité de chacun. Cette règle semble contraire à la tradition du jeu, on me présume coupable si je joue seul.
Golf Canada veut renforcer la révision par les pairs dans l’application du système de handicap. L’attestation des scores ajoute à l’intégrité et à la crédibilité du système et des handicaps qui sont émis.
Le fait de jouer avec d’autres a un avantage. Il y aura toujours quelqu’un pour témoigner de votre habileté réelle et de confirmer la justesse de votre handicap le jour où vous réussirez la ronde de votre vie pour remporter un tournoi.
Pourquoi ce changement de position de Golf Canada sur les rondes jouées en solo?
Suite à une consultation auprès de la USGA et après mûre réflexion et des discussions additionnelles au sein de notre Conseil d’administration et du Comité du handicap, Golf Canada est en mesure de mieux apprécier les raisons et les préoccupations qui ont mené à l’adoption de la nouvelle règle concernant les rondes en solo.
Par conséquent, nous en sommes venus à la conclusion que Golf Canada, dans le meilleur intérêt du jeu, doit adopter toutes les nouvelles règles 2016 sur le handicap, incluant la modification concernant les rondes en solo.
La mission de Golf Canada n’est-elle pas d’augmenter la participation et d’être plus ouvert? La décision semble pourtant exclure plutôt qu’inclure.
La décision est basée sur deux points :
- Améliorer la révision par les pairs et favoriser ainsi l’intégrité et la crédibilité du système de handicap
- Permettre à Golf Canada de s’aligner à l’échelle mondiale où la majorité des rondes jouées en solo ne sont pas admissibles pour l’établissement du handicap.
Pour être inclusif, Golf Canada continue d’encourager fortement tous les golfeurs à tenir leurs scores et à les inscrire pour fins de handicap. De plus, Golf Canada cherche une solution qui permettra à tous les golfeurs d’entrer leurs scores de rondes en solo à notre Centre de scores et de continuer à suivre leurs statistiques, tout en sachant que de tels scores seront exclus du calcul du handicap officiel.
Parties en solo
La mécanique et la philosophie du handicap constituent un mystère pour la majorité des golfeurs. Un mystère essentiel au plaisir de la pratique du golf et à la compétition équitable, mais un mystère quand même.
Pour mieux comprendre, faisons un peu de métaphysique.
Nous sommes tous familiers avec cette énigme vieille comme le monde : « Si un arbre tombe dans la forêt et qu’il n’y a personne pour l’entendre, fait-il un bruit? »
Remplacez cet arbre hypothétique par « partie en solo » et peut-être comprendrez-vous alors la décision récente de la USGA et de Golf Canada d’interdire l’affichage des scores des parties en solo à des fins de handicap.
Le 22 janvier, Golf Canada annonçait qu’il se rangeait du côté de la USGA dans cette question litigieuse.
L’annonce même était empreinte de controverse. En effet, Golf Canada avait plus tôt affirmé que, contrairement à la USGA, il permettrait aux parties en solo d’être affichées à des fins de handicap. Mais l’association a convenu avec le recul que cette prise de position manquait de vision et ne tenait pas compte de l’avenir du golf à l’échelle planétaire.
« Après un examen approfondi des modifications aux règles du handicap annoncées par la USGA à la fin de l’an dernier et des discussions additionnelles au sein du Conseil d’administration et du Comité du handicap, Golf Canada s’alignera avec toutes les modifications proposées, a déclaré Golf Canada sur son site Web. «. Cela comprend la disposition qui s’applique aux parties jouées en solo. Ces changements s’inscrivent dans un cadre plus large visant à unifier les règles du handicap et à soutenir l’établissement possible d’un système mondial de handicap, une initiative que nous approuvons sans réserve. »
En mai dernier, John Paul Newport faisait la prédiction suivante dans le Wall Street Journal :
« La USGA est le chef de file d’une initiative visant à mettre d’accord les six autorités mondiales en matière de handicap. Le système de handicap des États-Unis, qui comprend l’évaluation de parcours et le système Slope de la USGA, serait la base d’un éventuel système mondial de handicap tout en intégrant les meilleurs éléments des autres systèmes. Cette initiative est le point d’orgue d’un effort d’unification de la gouvernance du golf à l’échelle mondiale. Depuis une dizaine d’années, la USGA et son partenaire en gouvernance, le R&A, qui supervise le golf partout sauf aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ont à toutes fins pratiques consolidé le golf dans trois autres domaines : les règles du jeu, les règles de l’équipement et, plus récemment, le statut d’amateur. »
Contrairement à la croyance populaire, le R&A ne supervise pas le handicap. En 1927, il a confié cette responsabilité au Council of National Golf Unions (CONGU) pour la Grande-Bretagne et d’Irlande. L’Association européenne de golf (EGA) contrôle le handicap sur le continent. Réunir sous un même parapluie le CONGU, l’EGA et d’autres associations constitue un défi pour la USGA, mais celle-ci ne ménage pas ses efforts. C’est un objectif admirable pour l’amélioration à terme du golf.
Il y a plusieurs années, alors employé de l’Association Royale de Golf du Canada (aujourd’hui Golf Canada), j’ai été impliqué dans la conversion de notre système d’évaluation de parcours au révolutionnaire système Slope de la USGA, invention personnelle de Dean Knuth. Ce système créait l’égalité des chances en ce qui a trait au handicap pour tous les golfeurs nord-américains, et il a depuis été adopté dans plus de 160 pays. Certains ont gardé le système antique et inéquitable dit Standard Scratch System, mais il faut espérer que le Slope sera en vigueur à l’échelle mondiale dans un proche avenir. De même, les nouvelles règles sur le handicap.
À mon avis, il faut applaudir la USGA et Golf Canada pour leur recherche d’un système mondialement reconnu pour le handicap et l’évaluation de parcours. Les défis sont considérables, mais c’est un objectif qui mérite d’être atteint dans les meilleurs délais.
Comme le minuscule pourcentage de golfeurs qui jouent des parties en solo, je joue la plupart du temps quelques trous le matin ou au crépuscule. Mon ensemble de bâtons est incomplet et je frappe quelques balles sans forcément suivre les règles du golf. Je me permets de faire cette observation parce qu’en cela je ressemble aux golfeurs en solo.
Comme je garde à l’esprit que la révision par les pairs est essentiel à l’affichage des scores, je n’ai pas le sentiment que cette décision de Golf Canada porte atteinte à mon intégrité. De même, je ne souscris pas à la théorie courante selon laquelle Golf Canada est à la remorque de nos voisins du sud.
Je n’affiche pas les scores des parties en solo. Je ne l’ai jamais fait.
Par conséquent, l’arbre de ma métaphore du début ne fait pas de bruit quand il tombe, en ce qui a trait au handicap.
Pour être franc, cela rend encore plus agréables mes excursions solitaires. Elles sont un secret entre moi et le golf.
Alors, camarades des parties en solo, ne laissez pas votre arbre solitaire vous faire perdre de vue la forêt du golf.
Les Oilers s’associent à la PGA, histoires de cadets et autres nouvelles
Une propriété de la grande PGA, le Circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada intensifie son association avec la LNH.
En plus des trois frères Staal qui prêtent leur nom au tournoi dans leur ville natale de Thunder Bay
pour aider au financement de leur Fondation aidant les gens de la région, voilà au tour des Oilers d’Edmonton de s’impliquer dans la création et l’organisation d’une nouvelle présentation au prochain calendrier.
Le Oil Country Championship aura lieu la semaine du 25 au 31 juillet après l’Omnium canadien RBC pour la première année d’une entente de longue durée.
Il n’est pas étonnant que le commissaire Tim Finchem se soit joint à Jeff Monday, son responsable au Canada, et Bob Nicholson, président du groupe Oilers Entertainement, lors de l’annonce.
Le contrat s’échelonnera sur cinq ans avec la rotation à un parcours différent de la ville ou les alentours chaque fois pour impliquer l’ensemble de l’industrie du golf.
Plus encore, la ville d’Edmonton et le département du tourisme ont garanti qu’ils allaient également mettre l’épaule à la roue.
Bob Nicholson a laissé filtrer que les joueurs actuels et des anciens des Oilers seraient mis à contribution à la fin juillet.
Leur ancien gardien Grant Fuhr a évolué au circuit canadien après avoir rangé les jambières et Wayne Gretzky n’est-il pas le beau-père de Dustin Johnson!
À quand une implication du Canadien dans l’avenir pour le retour du circuit national disparu en 2009 avec le Championnat de Montréal qui a aussi malheureusement quitté la scène depuis l’an dernier?
Soyons gentils. Laissons la direction régler les problèmes sur la glace qui risque d’envoyer son monde en vacances beaucoup trop tôt ce printemps si rien ne change du côté des résultats qui ne s’améliorent pas.
QUELLE SERA L’INFLUENCE DU CLUB SUMMIT… AU QUÉBEC?
Dans une autre nouvelle canadienne toute récente et encore davantage sous la loupe partout, il y a le club privé Summit, situé à 25 minutes du centre-ville de Toronto, qui change de formule.
De façon à stimuler les abonnements, la direction a supprimé entièrement ces derniers jours les coûts ou les frais d’initiation. On a vu parfois cela chez-nous dans le cadre d’un promotion spéciale, mais cette fois l’abolition est faite en permanence.
Il sera intéressant mesurer l’impact de changement chez nous si jamais un endroit décide de prendre cette voie.
L’AGENDA ET LE BUDGET VONT BIEN À LA VALLÉE
Sans conteste le club au Québec qui effectue le plus gros investissement hivernal en modernisant son pavillon, les travaux vont bien à la Vallée du Richelieu.
«En plus d’être dans les délais, le budget est tout à fait respecté», mentionne le directeur général Patrice Forcier.
On parle ici de la fin de la construction au début avril et d’un budget de 4,2 millions de dollars sans cotisation spéciale auprès des membres comme quoi les affaires vont rondement.
DES NOUVELLES DE YOHANN BENSON ET BRITANNY HENDERSON
Dans la section «que-sont-ils devenus?», Yohann Benson, un ancien de Whitlock, gagne toujours sa vie à la PGA dans le rôle de cadet. Son pro est l’Américain Mark Hubbard, nous informe l’ami Gilles Terroux.
Jadis compétitrice dans les tournois juniors dans la province, Brittany Henderson fait une pause au circuit Symetra où elle était une régulière depuis deux ans.
Elle a décidé d’agir dans le rôle de cadette permanente pour sa sœurette Brooke. L’an dernier, les deux s’échangeaient mutuellement leurs services lors des différents tournois.
CES EMPLOIS POURRAIENT VOUS INTÉRESSER…
Il y a le club Pinegrove qui cherche un professionnel. Le club Les Cèdres demande un enseignant. Enfin, Royal Québec a le poste d’adjoint au surintendant à combler.
ÉTOILE DE LA SEMAINE
La distinction va à Anne-Catherine Tanguay. C’est par la marge de quatre coups qu’elle a gagné le tournoi Victoria Hils, en Floride, au circuit professionnel National Women’s Golf Association.
SUR LES VERTS… ENNEIGÉS
Une figure populaire à Trois Rivières, Luc Boisvert y a repris les activités de son école hivernale…
Toujours dans le domaine de l’enseignement, Sylvie Schetagne partage son temps entre le Tennis 13 et le club de l’Île des Sœurs… Directeur des opérations de Golf Canada, Rémi Bouchard mentionne que le choix d’un parcours pour accueillir au Québec le championnat «mid-amateur» se fera ces jours-ci.
Profitez de la morte-saison pour améliorer votre forme
Bien des golfeurs prennent la route du Sud pour continuer à jouer pendant l’hiver, tandis que d’autres se résignent à « hiberner » jusqu’au retour du printemps. Au niveau des joueurs d’élite, cependant, l’hiver est l’occasion de se mettre en meilleure forme pour mieux relever les défis de la prochaine saison de golf. Nos jeunes golfeurs professionnels et amateurs en profitent pour travailler à devenir plus forts et plus souples afin d’effectuer les ajustements qui leur permettront de frapper la balle plus loin, plus droit, avec plus de constance. Il faut en effet vaincre nos limites physiques pour faire les changements qui bonifient notre jeu.
La période hors saison peut aussi servir de banc d’essai pour de nouvelles activités qui auront un effet positif sur votre jeu au golf. Nous vous recommandons les exercices suivants pour améliorer votre force, votre souplesse, votre équilibre et vos capacités cardiovasculaires.
À L’INTÉRIEUR
Au gym
Il suffit de s’abonner à un centre de conditionnement pour avoir accès à toute une panoplie d’appareils et participer à des séances de groupe qui entretiendront votre motivation pendant les mois de froidure. Si vous trouvez un gym où exerce un spécialiste de la force et du conditionnement qui est aussi compétent en matière de golf, ce sera un atout de plus. Concentrez-vous sur les exercices qui renforcent les muscles fessiers, les quadriceps, les abdominaux inférieurs et les muscles stabilisateurs du bassin et des omoplates.
À la maison
Tout ce dont vous avez besoin pour créer un gym à la maison, ce sont des bandes élastiques, un ballon d’exercice et un rouleau de mousse. Demandez à un spécialiste de la force et du conditionnement de vous préparer un programme utilisant cet équipement et axé sur les éléments à améliorer. Vous serez d’autant plus motivé que vous aurez payé pour un programme conçu sur mesure.
Yoga
Inscrivez-vous à un cours pour débutants dans un centre de yoga de votre localité. Certains offrent des séances destinées aux golfeurs, mais tout exercice de yoga portera fruit. Vous obtiendrez les meilleurs résultats en participant à deux séances par semaine et, à la fonte des neiges, peut-être serez-vous prêt pour un cours plus avancé.
À L’EXTÉRIEUR
Ski alpin
Croyez-le ou non, une journée sur les pentes de ski vous aidera à claquer la balle plus loin au printemps. Vos muscles fessiers, vos quadriceps et votre équilibre sont très sollicités quand vous dévalez la piste.
Ski de fond
Voilà une manière formidable d’améliorer votre équilibre et d’augmenter la force de vos jambes et de vos bras, ainsi que votre capacité cardiovasculaire, tandis que vous transférez votre poids d’un ski à l’autre. Le ski de fond est sans doute la meilleure activité hivernale pour s’entraîner au transfert de poids, crucial chez le golfeur.
Raquette
Vous pouvez ajuster le niveau de défi à volonté quand vous pratiquez ce sport. Ce peut être une longue randonnée à un rythme assez lent pour admirer les beautés de la nature tout en améliorant la force et l’endurance de vos jambes, et aussi de vos bras si vous utilisez des bâtons. Vous pouvez aussi choisir d’y aller plus vite et intensément pour accroître la puissance de vos jambes.
René Angélil a aussi laissé sa marque au golf
Précisons une affaire: fausse la rumeur que René Angélil ait mis la main sur le Mirage parce que vexé que lui et ses amis aient été refusés à un club privé.
«L’histoire est plutôt que notre départ à 7h le matin a dû être reporté en raison du mauvais temps. Lorsque le ciel s’est éclairci à 9h, le préposé nous a dit que nous devrions attendre à 14h. C’est alors que j’ai suggéré à René, pas très heureux, d’aller au Mirage où j’étais membre», raconte Michel Bergeron.
La suite n’a pas tardé.
«René a terminé sa terminé avec 78 et comme vous savez lorsqu’on joue bien, il a trouvé le terrain si bien qu’il est devenu d’abord membre et co-actionnaire», poursuit le Tigre.
C’est en 1997 que le couple Dion-Angéllil a fait l’acquisition complète des 36 trous de Terrebonne de Jacques Rousseau.
Lorsqu’on dit que René Angélil était une personne de flair, il est allé chercher René Noël comme directeur général, qui lui a embauché Debbie Savoie-Morel.
Quand vous entendez aussi dire qu’il est quelqu’un de fidèle, les deux sont toujours là et le resteront..
Jamais le couple Dion-Angélil n’a hésité à investir et à faire du Mirage un modèle au point que les autres clubs privés ont du moderniser leur parcours ou le pavillon et souvent les deux pour garder la cadence.
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Céline a vite attrapé la piqure du golf avant la naissance des enfants. René a bien sûr beaucoup joué.
Même au plus intense de la carrière planétaire de Céline et malgré les invitations pour fouler les terrains avec Tiger, Arnie et Phil, les vacances au Mirage l’été pour retrouver les boys étaient sacrées.
René ne jouait pas au propriétaire. Il n’avait pas le temps étant trop occupé à mener sa ligue de golf de 40 compétiteurs. Quelques parties de poker ont suivi, mais bon…
« René jouait avec n’importe qui. Ils nous recevait si bien qu’on prenait tous dix livres avec les repas copieux », d’enchaîner Michel Bergeron.
Sa générosité dans les tournois servant à lever des fonds était inégalée.
«René finançait la journée du Mirage pour les maladies du cœur. Lors d’un autre tournoi, il avait tout acheté dans un encan pour aider un organisme. Comme la facture dépassait les 200 000$, il avait dit aux organisateurs que Feeling (sa compagnie de production) allait envoyer un chèque le lendemain matin. Et quand les gens ont demandé où livrer la marchandise, il a leur dit que ce ne n’était pas nécessaire en suggérant de refaire un tirage ailleurs pour ajouter aux dons», continue Le Tigre.
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Fier du Mirage et très généreux comme tout le monde le dit dans les éloges, René Angélil a reçu plein de gens.
Longtemps actionnaires du manufacturier Callaway, Céline et lui se sont liés d’amitiés Annika Sorenstam qui les a visités quelques fois alors qu’elle était numéro un au monde.
Son voisin de la Floride, Jesper Parnevik, y a aussi été visiteur.
«Son rêve était de réunir Tiger Woods, Phil Mickleson et Jack Nicklaus qu’il connaissait. Je vous assure que cela aurait fonctionné n‘eut été de la sa maladie», garantit Michel Bergeron.
Sylvester Stalone, Michel Sardou, Englebert Humperdink, Bruce Willis, Samuel L. Jackson et Bon Jovi au cinéma ou dans la chanson, tout comme Oscar de la Hoya, Sidney Crosby et Mario Lemieux sont parmi ceux qui ont frappé la petite balle blanche au Mirage.
Il ne faudrait pas oublier un moment tout à fait unique avec Muhammed Ali, lequel s’était arrêté au Mirage en se rendant en Afrique du Sud.
Lors d’un dîner privé, Céline nourrissait «The Greatest» avec la cuillère, celui-ci tremblant trop. René débordait d’admiration pour le champion.
Ali était son héros (avec Maurice Richard) et sachez que les deux avaient le même âge.
Alors qu’Ali a eu 74 ans le 17 janvier, René Angélil aurait eu les siens le 16.
Le trou d’un coup, un mystère insoluble?
L’automne dernier, après avoir joué au moins 800 parties de golf dans ma vie, j’ai vu pour la première fois un trou d’un coup. Au terme de sa parabole impeccable, la balle est tombée 10 pieds devant le trou et s’est mise à rouler droit sur le drapeau.
Dan Poppers, l’auteur de l’exploit, rouspétait au départ parce qu’il avait trouvé un fer 7 pour dames dans le sac de bâtons qu’il venait de louer au club Bear Trace de Cumberland Mountain, un superbe parcours signé Nicklaus, à l’ouest de Knoxville, au Tennessee. Au 14e trou, il s’est enfin décidé à utiliser ce fer, malgré tout, et grand bien lui en prit. Il ne s’attendait toutefois pas à un tel résultat et regardait ailleurs quand sa balle est tombée au fond de la coupe.
Poppers croyait que son arc-en-ciel vers le drapeau s’arrêterait à un ou deux pieds du trou. Il était donc penché vers le sol, en train de ramasser son tee, quand il nous a entendus hurler, Rick, Eric et moi. Nous l’avons félicité et, imperturbable, il est retourné à la voiturette pour inscrire 1 sur sa carte de pointage. Il ne montrait aucune émotion, mais c’était la première fois, à 69 ans, que ce mordu de golf claquait un as. Personne n’était dupe de son flegme.
Au pavillon, après la partie, on lui a offert un drapeau de Bear Trace et nous l’avons tous autographié avec un petit mot célébrant l’occasion. Ce n’est qu’à ce moment-là que Poppers a vraiment mesuré l’immensité de la chose. Ne pouvant plus se contenir, il a appelé ses enfants tour à tour pour leur raconter en détail son glorieux trou d’un coup.
Deux semaines plus tôt, lors du tournoi The Barclays au Plainfield Country Club, Brian Harman avait calé sa balle au 3e trou à partir du tertre, à 183 verges de là. Onze trous plus loin, il épatait de nouveau la galerie en réussissant l’impossible, plaçant sa balle au fond de la coupe de quatre pouces et quart de diamètre à une distance de 218 verges.
C’est comme apercevoir un fou à pieds bleus (Sula nebouxii) dans l’hémisphère nord ou enfiler un panier de basket à partir de la ligne de fond opposée : le trou d’un coup est l’équivalent golfique du gros lot à la loterie, et le fait qu’un golfeur en fasse deux dans une même partie est presque inimaginable. C’était la troisième fois seulement dans son histoire que le PGA TOUR enregistrait un tel exploit stupéfiant.
Si la tradition veut que le golfeur paie la tournée au bar du pavillon, les précédents sont rares, en matière de doublé. Harman a donc dû défoncer son budget pour régaler de 300 bières et d’une bouteille de Crown Royal la foule des médias. Il avouait le lendemain au Dan Patrick Show : « Je ne souhaiterais pas une telle facture de bar à mon pire ennemi. »
Les chances de faire comme Harman et de réussir deux as en une partie sont quasiment nulles. Le magazine Golf Digest en a déjà calculé les probabilités à une sur 67 millions, cinq fois moins que les chances de gagner le gros lot à la 6/49!
Et pourtant, c’est arrivé à Claude Fraser le 18 juillet dernier, lors d’une partie amicale à quatre, au Club de golf L’Émeraude de Drummondville.
« Dans le trou!!! »
Afin de comprendre cette étrange rencontre de la magie, de la raison et du hasard des verts favorables au roulement de la balle, conjoncture qui permet à l’as de se matérialiser, j’ai consulté une firme d’experts en calcul actuariel des chances au golf.
EPA Ultimate Concepts, une entreprise de Calgary qui se spécialise dans l’indemnisation des prix, assure chaque année des milliers de concours de trou d’un coup, allant du défi à 2 000$ jusqu’au gros lot d’un million de dollars qui change une vie.
« Selon nos calculs, les probabilités qu’un golfeur moyen joue un as en tournoi masculin [sur un trou de 150 verges] sont de 1 sur 15 000 », explique Alan Vinet, directeur général d’EPA.
Dans une ligue où les golfeurs jouent régulièrement le même parcours, les chances s’améliorent, atteignant environ 1 sur 10 000.
La bonne étoile
En fin de compte, il suffit simplement d’être très chanceux, et ce facteur prend souvent le pas sur l’habileté. « J’analyse tous les trous d’un coup qui se produisent, car en plus de vendre des assurances, j’enquête sur les réclamations, et les handicaps des golfeurs chanceux varient considérablement », rapporte Vinet.
Après avoir examiné autant d’occurrences, Vinet ne s’étonne plus de rien : la balle a rebondi sur un arbre pour tomber dans la coupe; elle a ricoché sur l’eau avant de frapper une roche pour aller rouler jusqu’au trou… Mais parfois, le coup frôle l’impossible, comme ce fut le cas pour ce gagnant de 100 000$ arrivé à la dernière minute, les chaussures à peine lacées, pour un tournoi à départs simultanés.
Le vent soufflait en rafales de 60 km/h et le trou était bordé par une clôture hors limite. Il a frappé sa balle avec un bois no 4, un bâton peu commun, et sa balle filait vers la zone hors jeu quand le vent l’a repoussée sur le vert où elle a roulé une trentaine de verges avant de toucher le drapeau.
Fort de deux décennies d’expérience en assurance de trous d’un coup, EPA connaît quelques rares parcours éloignés des grands circuits où l’on a de meilleures chances de réussir l’exploit. J’ai beau insister, Vinet refuse de me les révéler.
« Il y en a un dans l’Est, et un autre dans l’Ouest », se contente-t-il de dire.
Déjouer le sort
« Tout ce que je sais de plausible à propos des golfeurs qui ont réussi davantage de trous d’un coup que la moyenne, c’est qu’ils frappent la balle avec un crochet », explique Stephen Johnston, partenaire fondateur de Global Golf Advisors, un cabinet conseil œuvrant auprès des parcours publics, des clubs privés, des promoteurs immobiliers et des villégiatures, et qui a repris la pratique golfique de KPMG.
Johnston parle d’expérience : en plus d’être une sommité en analyse opérationnelle et solutions d’affaires pour l’industrie du golf, il est le Roi des as au Canada, avec un total faramineux de 51 trous d’un coup attestés à son nom.
Johnston a lancé son train d’as à 12 ans, quand il commençait à s’orienter sur les parcours et jouait des cartes à peine sous les 100. Cela s’est passé au 12e trou du Whitevale Golf Club, où le tertre de départ blanc est à 145 verges du drapeau, avec survol du ruisseau Duffin et fosse de sable devant le vert. Il jouait avec son père et deux amis de celui-ci. L’épisode est reste gravé dans sa mémoire.
« Pour moi, la balle était juste tombée dans le trou, raconte-t-il. Je ne jouais pas souvent et je ne mesurais pas la vraie signification de ce coup. Papa et ses amis étaient plus excités que moi. »
Le secret de ses prouesses, Johnston l’attribue au crochet mentionné plus haut et au tee bien enfoncé, où la balle touche presque le sol pour les normales 3. Il faut très bien viser, évidemment, mais le Roi des as tient aussi compte du roulement du vert avant de choisir sa cible d’atterrissage.
« Quand j’étais plus jeune, je visais le drapeau, tout simplement, explique-t-il. Plus tard, voyant que mes balles roulaient toujours après être tombées sur le vert, je me suis concentré sur la direction du roulement. Dois-je viser à gauche ou à droite de la coupe? »
Aussi simple que ça.
Témoignage de gratitude
La vitalité du golf au pays dépend d’une foule de facteurs, en particulier d’un engagement à faire passer les intérêts des golfeurs en premier. En leur nom, je suis reconnaissant aux nombreuses organisations et personnes qui assurent le succès de notre sport au Canada.
Cette gratitude va d’abord aux 5,7 millions de Canadiens qui jouent 60 millions de parties de golf par année. Les consommateurs doivent choisir comment dépenser leur budget de loisirs, et l’offre est astronomique. Heureusement, le golf peut compter sur une base solide de clients fidèles et de joueurs occasionnels qui foulent les allées de nos 2 346 établissements répartis d’un océan à l’autre.
Le golf est une industrie axée sur la clientèle. Il faut donc écouter le golfeur et trouver des façons innovantes de mobiliser son engagement. C’est encourageant d’entendre des golfeurs partager leur passion pour notre sport. Mais j’apprécie tout autant leurs critiques constructives, car cela signifie qu’ils s’en soucient et qu’ils veulent responsabiliser l’industrie du golf.
Aux 3 700 professionnels de la PGA qui sont en première ligne de notre industrie, je dis merci de votre engagement envers les golfeurs, qui s’incarne par la prestation de programmes et d’enseignement dans les clubs. Merci d’aider les fervents de golf, les mordus de fraiche date, les membres à vie, les familles et les jeunes à profiter au maximum de leur expérience golfique.
Je lève aussi mon chapeau aux surintendants de parcours qui travaillent de longues heures pour maintenir l’équilibre entre le défi du jeu, le plaisir du joueur et la durabilité du terrain. C’est une tâche titanesque de répondre aux exigences des golfeurs, et j’ai un immense respect pour le dévouement des équipes d’entretien, qui sont bien plus que des experts du gazon.
Le golf est une grosse industrie. Aux propriétaires de parcours, clubs de membres et fabricants qui engendrent des retombées de 11,3 milliards de dollars dans l’économie canadienne, merci d’assumer les risques de l’industrie golfique au pays. Pour la plupart d’entre nous, le golf est un jeu, mais pour les propriétaires et exploitants de clubs, et tous les autres partenaires qui s’y investissent financièrement, le golf est une entreprise concurrentielle exposée aux aléas de l’économie.
Aucun facteur n’a autant d’impact sur le golf que la météo; nous avons donc une dette de gratitude envers mère Nature qui s’est montrée généreuse pour la saison de golf 2015 au Canada. Les conditions ont été magnifiques dans la plupart des régions, et cela s’est traduit par une augmentation de 9,8 % du nombre de parties jouées au pays, par rapport à la saison 2014, selon le Rapport sur les rondes jouées et la météo de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada. C’est l’Alberta qui a connu la plus forte hausse (13,2 %), suivie de la Saskatchewan et du Manitoba (8,4 %), de la Colombie-Britannique (6,5 %), de l’Ontario (6 %) et du Québec (5 %). Seule ombre au tableau, on a vu un déclin de 11,6 % dans le Canada atlantique, à cause d’un début de saison très tardif. Dans l’ensemble, ce fut une saison ensoleillée pour les exploitants de parcours qui envisagent la saison 2016 avec optimisme.
Aux 37 000 événements caritatifs qui se tiennent chaque année sur les parcours de golf, un gros merci pour avoir su mettre notre sport à contribution afin de recueillir des fonds au sein des collectivités partout au Canada. Plus de 533 millions de dollars en dons de bienfaisance sont ainsi amassés annuellement grâce au golf. J’applaudis les participants et organisateurs de ces merveilleux événements.
Aux professionnels de talent, aux amateurs compétitifs, aux vedettes émergentes et aux légendes du golf canadien, merci de nous inspirer par votre jeu. Vous êtes la preuve que le Canada peut s’affirmer sur la scène mondiale du golf.
Les bénévoles sont de longue date l’élément moteur du golf au pays et l’on ne saurait assez remercier les dizaines de milliers de personnes qui s’investissent pour le plus grand bien de notre sport. Sans oublier les nombreux commanditaires qui prêtent leurs marques et leurs services au golf canadien.
Bravo aussi à nos plus proches partenaires, les employés et bénévoles des 10 associations provinciales de golf qui partagent notre intérêt pour l’adhésion, la prestation de programmes, le golf junior et le développement des joueurs. Je manquerais à mon devoir si je ne remerciais pas chaleureusement le personnel de Golf Canada pour son enthousiasme et son engagement envers notre sport et notre association.
Enfin, aux membres et aux clubs que Golf Canada a l’honneur de représenter, un remerciement des plus sincère pour votre soutien au golf d’un océan à l’autre. Merci de célébrer avec nous ce grand sport qu’est le golf.
Les caprices de l’hiver, embauche, vente a venir et plus encore
Malgré que le mercure semble revenu en ce début de semaine à des températures de saison qui semblent installées durant une bonne semaine à dix jours dit-on, force est d’admettre qu’on reste loin des hivers d’antan avec la pénurie ou le peu de neige dans bon nombre de régions qui sert de couverture aux parcours.
Existe-t-il un risque d’impact sur la condition de nos golfs privés d’une couverture lorsque les opérations reprendront le printemps prochain?
«La vérité est que le froid est préférable aux huit et neuf degrés de la fin de semaine. La réflexion du soleil peut hausser les températures d’un autre cinq et six degrés sous les toiles géantes étendues sur les verts, ce qui n’est évidemment pas souhaitable», dit Jean Morin, pro-proprio du club Les Légendes.
Et qu’en est-il de la situation?
«Notre surintendant a soulevé un coin de toile pour vérifications. C’est beau. Plus important, le gel qui s’installe nous permet de mieux respirer», ajoute-t-il.
Il faut savoir que Jean Morin a vécu bien pire. La Montérégie et plus exactement Saint-Jean-sur-Richelieu où se situe le club Les Légendes, avait été au cœur de la tempête de verglas en 1998.
La glace évitée jusqu’ici représente l’ennemi numéro un des golfs. Le manque d’oxygène sur une longue période peut asphyxier la racine du gazon ce qui exigerait des $$$ et, plus grave, des semaines pour faire disparaître les cicatrices des verts.
Ailleurs aussi en province, cela plus particulièrement en Estrie et dans la région de Gatineau en plus de la Montérégie et Montréal ou la neige a été rare, il semble que les dégâts aient été évités.
«J’ai beaucoup communiqué avec nos membres localisés un peu partout et personne n’a fait mention jusqu’à maintenant de quelque problème majeur», mentionne Michel Lafrenière, l’homme-orchestre de l’Association des directeurs généraux de la province.
Souhaitions que le département des plaintes reste fermé un autre deux mois!
LONGUEUIL A CHOISI LE NOUVEL ADMINISTRATEUR DE SES 36 TROUS
Même si la confirmation officielle n’a pas été faite, nos espions assurent qu’Éric Lafrenière deviendra le prochain directeur général du club Le Cerf, le complexe 36 trous de la Rive-Sud.
Le site appartient à la ville de Longueuil.
Lafrenière est un élève de René Noël en remontant aux années de Berthier avant qu’il ne devienne grand patron du Mirage.
Il a surtout œuvré comme gestionnaire dans le secteur de Saint-Hyacinthe, cela aux clubs La Madeleine précédemment et à Douville, jusqu’à récemment.
Éric Lafrenière remplacera Bernard Vaillancourt, l’ex-président de l’Association provinciale, qui a accepté une offre dans un autre domaine.
HEMMINGFORD ATTEND LE 31 JANVIER.
Le 31du mois est la date butoir pour la vente du club Hemmingford, une des trois offres ayant été acceptée par les membres.
Il ne reste plus qu’à l’acheteur de remplir les conditions ce qui n’inquièterait pas les 36 trous devant rester. C’et du moins là les intentions.
ÉCHOS DU 19e TROU
L’Académie Fred Colgan entreprend sa 26e année… Qu’ont en commun nos plongeuses olympiques Roseline Filion et Meaghan Benfeito avec la jeune phénomène Brooke Henderson? Les trois sont membres de l’équipe sportive BMW… La PGA du Canada tiendra une assemblée nationale à la Vallée du Richelieu à la fin mai. C’est le club de son président Christian Priondolo… Pascal Simard prend la barre de la gestion du club de Baie Saint-Paul.
Marc Gélinas toujours prêt à relever les défis
Qui a dit que l’hiver était une saison de repos au golf québécois? Il ne s’agit très certainement pas de Marc Gélinas, directeur général au club Rosemère.
Comme si la mise en place en ce début d’année du processus de vente de 530 000 pieds carrés de terrain avec l’intention d’investir jusqu’à cinq millions de dollars dans la modernisation des Basses-Laurentides en plus de payer la dette et créer un fond de réserve ne suffisait pas, voilà que notre homme-orchestre a trouvé le moyen et surtout le temps d’accepter la présidence de son association provinciale, lors de l’assemblée annuelle juste avant les Fêtes.
« J’ai l’appui total de mon président Réjean Berthiaume et du conseil d’administration qui estiment important que Rosemère s’implique », déclare Marc Gélinas.
Tant mieux puisque les prochains mois s’annoncent très occupés.
Si le démontage toujours délicat est chose réglée et bien casée avec la municipalité, il reste néanmoins beaucoup à accomplir.
« Nous nous préparons en ce moment à recevoir nos premiers appels d’offres des promoteurs intéressés à acheter », mentionne l’administrateur.
On parle de la transformation d’une normale cinq et des espaces avoisinants. Les prix peuvent aller de 20$ à 25$ le pied carré selon les prévisions, les terrains longeant l’achalandé boulevard Labelle étant rares.
Il y a aussi la construction à bien étudier parce qu’il faudra reconfigurer en partie le parcours en plus de moderniser le site datant de 1922.
« Nous avons déjà commandé un plan à Yannick Pilon qui donne une bonne base de travail. Il faudra voir le nombre de trous à construire ou remodeler. L’objectif est de faire de Rosemère une normale 71 de 6500 verges. D’autres architectes pourront apporter leurs idées aussi», précise Gélinas.
Dans un monde idéal, les travaux débuteraient en 2017 ce qui n’est pas énorme avec tous les préparatifs que cela implique.
APPEL AU RASSEMBLEMENT DES FORCES
Toujours dans la catégorie agenda serré, Gélinas présidera la semaine prochaine sa première réunion des DG au cours de laquelle un hommage sera rendu à son prédécesseur Bernard Vaillancourt, qui quitte Le Cerf et le golf s’étant dirigé dans le secteur de l’automobile.
À la question à savoir, ou il rouge le temps, il déclare : « Je me sens super entouré avec Louis-Philippe Desjardins (Mont-Bruno) à la vice- présidence de même que Patrice Forcier (Vallée du Richelieu) et Alain Danault (Victoriaville) comme trésorier et secrétaire. Mario Bouchard (Royal Québec), Martin Ducharme (Château Bromont), Pascale Robillard (Domaine Rouville) et Louise Côté (Knowlton) sont aussi très solides et dédiés comme directeurs ».
Il faut spécifier que Michel Lafrenière reste en fonction à la gestion des opérations.
« Je suis quelqu’un qui a toujours fait de la communication une priorité. Bien s’entendre et se comprendre permet d’être plus efficace et sauver du temps en bout le ligne lorsqu’il s’agit de réaliser ceci ou cela », raconte-t-il à propos de son approche ou philosophie au travail.
Suite au premier Sommet du golf au début décembre, il veut intensifier encore davantage le rapprochement entre les diverses associations.
« Je comprends que tout le monde (pros, proprios, surintendants et gestionnaires) a ses besoins différents selon nos fonctions, mais cela n’empêche pas d’œuvrer davantage ensemble pour faire avancer les projets », affirme-t-il.
ANCIEN CADET AU KI-8-EB
Originaire de Trois-Rivières et au dernier droit de la cinquantaine, Gélinas est né ou presque sur un terrain de golf.
« Notre maison était située en face du club Ki-8-Eb, où enfant, j’y ai été cadet, notamment pour le professionnel en titre d’alors George Arnold, avant que celui-ci me propose d’aller travailler dans son arrière-boutique. L’adjoint-pro dans le temps était mon cousin Michel Comeau », précise-t-il à propos de son alma mater du golf.
Durant sa première carrière, le nouveau président a servi dans la Gendarmerie royale du Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, avant de revenir dans le golf depuis sa retraite.
« J’ai eu mes cartes de pro pendant ce temps », dit celui qui est toujours resté associé au golf et qui risque fort maintenant de manquer de temps pour jouer.
« Je pense bien que je vais sauter la Floride cet hiver! », admet-il avec le sourire étant emballé par les défis devant lui.
Serge Savard honoré par la PGA du Canada
En plus de ses dix Coupes Stanley avec le Canadien dont huit comme joueur, Serge Savard pourra ajouter bientôt une autre distinction à sa grande collection, méritée au golf cette fois.
L’ex-capitaine du CH est nommé en cette fin d’année par la PGA du Canada lauréat 2015 de l’hommage George-Cumming pour sa contribution.
Le nom de Serge Savard, aussi gagnant des trophées Connie Smythe et Bill Masterton, figure sur la longue liste d’excellence de l’organisme regroupant 3700 professionnels au pays.
Le titre de golfeur par excellence en 2015 est allé à l’Ontarien Danny King, lequel a réussi le tour du chapeau en enlevant consécutivement trois championnats, soit ceux de la PGA du Canada en solo et en duo et des pros de club.
Le choix du prix George-Cumming, vainqueur du deuxième Omnium du Canada de l’histoire en 1905 et un des fondateurs de la PGA du Canada, est celui du président Constant Priondolo.
Il connaît très bien Serge Savard puisqu’il est son pro à la Vallée du Richelieu.
«Serge possède une immense personnalité. On ne l’appelle pas le Sénateur par hasard. Il est toujours là pour aider. Il était président du comité organisateur lors de la première visite du circuit des Champions à la Vallée en 1999», de dire Priondolo.
Celui qui est à la barre des pros canadiens depuis deux ans raconte ceci: «Chaque fois que Serge Savard vient à la Vallée avec son fils Marc et ses deux petits-fils, cela donne une très belle image de ce que le golf peut représenter pour la famille», ajoute-t-il.
La remise des prix aura lieu le 28 janvier en Floride lors de la journée de la PGA du Canada à la foire de golf d’Orlando.
JERRY ANDERSON AU PANTHÉON
Un autre nom du Québec se trouve dans les honneurs. Un ancien cadet du club Whitlock, Jerry Anderson a été élu au Panthéon de la PGA du Canada.
En plus d’avoir été champion du Canada, il a remporté le Masters du circuit d’Europe, où il a principalement évolué au cours des dernières années de sa carrière sur la scène compétitive.
TOUT UN CADEAU POUR MICHEL ROBERT
De toutes les histoires de golf avec des parcours qui ont rouvert à Noël avec la température inhabituelle attirant jusqu’à 300 joueurs le 24 à l’International 2000, il faudrait diriger les réflecteurs vers Michel Robert pour le brio au jeu.
Celui-ci a réussi un compte spectaculaire de 29 au deuxième neuf le 26 décembre lors d’une ronde disputée avec son collègue André Maltais, un autre mordu, au club de golf de Marbleton, village situé entre Asbestos et Sherbrooke.
Les températures ayant commencé à descendre à 5 Celsius le lendemain de Noël et des conditions détrempées n’ont pas empêché Michel Robert de retrancher sept coups à la normale.
«Le parcours n’est pas tellement long», commente-il trop humblement.
Il faut néanmoins le faire enregistrer deux aigles, trois oiselets et quatre «ennuyantes» normales comme a réussi l’éducateur physique longtemps pro de golf de la région de Québec maintenant installé en Estrie.
«Il faut que je vous avoue que j’avais dû me contenter de 41 lors du premier neuf», dit-il.
Y a surtout pas de gêne. Pas vrai qu’on prendrait vite une carte de 70, cela en été comme en hiver!
DES NOUVELLES D’ANDRÉ BURNS
Voici les plus récentes informations à propos d’André Burns, heurté grièvement par une automobile quelques jours avant Noël.
«La famille (sa conjointe Sylvie) m’informe qu’André repose toujours aux soins intensifs. Cela s’explique par les nombreuses opérations subies. On lui envoie toute notre énergie dans l’espoir qu’il s’en sorte au plus tôt», de déclarer en fin de semaine Roger Bouchard à propos de son grand ami Burns.
DÉJÀ LA TÊTE EN… 2016
En plus du club Belvédère présentement en quête d’un directeur de sports (golf et curling), Michel Lafrenière, dévoué responsable de l’Association des directeurs généraux, annonce que Le Cerf est également à la recherche d’un administrateur principal si cela vous intéresse.
C’est afin de succéder à Bernard Vaillancourt, qui a réorienté sa carrière dans le monde de l’automobile.
PALMIERS ET FLOCONS DE NEIGE!
Champion du Canada chez les juniors l’été dernier à l’âge de 16 ans, Charles-Éric Bélanger, de Royal Québec, participe au 52e tournoi de l’Orange Bowl. C’est au club Biltmore, de Coral Gables, en Floride, jusqu’au 30, si jamais vous êtes un «snowbird» en séjour dans la région de Miami.
Brooke Henderson était sortie victorieuse en 2013.
Par ailleurs, félicitations au club Beauceville, lequel a été retenu par Golf Canada pour tenir l’étape québécoise de la série Premiers élans CN. Les dates retenues seront celles du 3 au 5 juin.