Ça bouge au golf en attendant le printemps!
Décidément, ce ne sont pas les nouvelles qui manquent lors de ce passage de février à mars. Sans plus de préambule, un aperçu des dernières informations.
Mentionnons d’abord que les autorités du golf de partout au Canada sont rentrés d’Halifax, où Golf Canada vient de tenir son assemblée annuelle.
Parmi les participants du Québec, Constant Priondolo, professionnel de la Vallée du Richelieu, est revenu avec un poste dans l’organisation.
Dans le dernier droit à la PGA du Canada, son mandat de deux ans achevant, il continuera d’être occupé, Golf Canada l’ayant nommé gouverneur. Il aura des dossiers chauds, soit le membership et l’encadrement de l’élite.
Déjà au comité depuis plusieurs années, Charles Beaulieu, du club Le Mirage, agit dorénavant comme deuxième vice-président.
Roland Deveau est devenu le 113e président. Cet avocat de la Nouvelle-Écosse est une personne très intéressante comme vous aurez l’occasion de découvrir bientôt dans ces lignes.
LE FILS DU DG DE VICTO AVEC LE CANADIEN
Directeur général du club Victoriaville, Pierre Danault a vécu de vives émotions en fin de semaine.
C’est son fils Phillip que le Canadien est allé chercher dans une transaction avec Chicago en retour de Dale Weise et Thomas Fleischman.
Le jeune homme âgé de 23 ans a bien fait à son baptême au centre Bell en maintenant samedi un pourcentage de 79% (15 en 19) dans les mises en jeu gagnées même si Toronto avait son club B.
ANNÉE DE GRAND CRU…
Le choix des mots n’est aucunement exagéré lorsqu’il s’agit des postes d’adjoints-pros à combler.
L’AGPQ ajoute Mount Bruno, Pinegrove et Rosemère à Kanawaki dans son plus récent bulletin d’emploi parmi les clubs de prestige à la recherche de personnel.
Laval-sur-le-Lac est disparu de la liste ce qui laisse croire que son besoin a été comblé, mais c’est rarissime quand même quatre ouvertures la même année dans ces endroits de grand renom alors que deux est souvent le maximum.
SEMAINE MÉMORABLE POUR CATHERINE Gravel-Coursol À LA NCAA
S’il existe quelqu’un qui aurait souhaité que février ne finisse pas si vite, c’est bien Catherine Gravel-Coursol.
La porte-couleurs de Kansas State a multiplié les sommets personnels au circuit universitaire de la NCAA à Peoria, en Arizona.
Elle a réussi son plus bas pointage en enregistrant 68 en deuxième ronde pour son plus bas cumulatif et son meilleur résultat, 8e.
Durant cette séquence, il ne faut pas oublier son trou d’un coup réussi lors du deuxième parcours.
Catherine est un talent de l’Académie du club Le Blainvillier.
LA PGA D’OTTAWA A 40 ANS
Parmi les dates mémorables au golf cette année, il y a 40 ans qu’a été fondée la PGA de la région Ottawa. La décision a été bénéfique.
Sur le site de Flagstick, Scott McLeod mentionne que le nombre de pros a bondi de 45 au début à plus de deux cent.
Dans les autres nouvelles, un rappel que c’est le salon du golf d’Ottawa-Gatineau cette fin semaine. Celui de Laval (place Forzani) suivra.
FERMETURE ÉVITÉE DE JUSTESSE À FORT PRÉVEL
Ouf! C’est un long soupir de soulagement que les gens de la Gaspésie et les touristes ont poussé ces deniers jours.
Les rumeurs insistaient que la Sépaq mettrait la clé dans la porte du golf, de l’auberge et du camping.
Or, l’équipe locale de Radio Canada a appris que le gouvernement poursuivra l’entretien du parcours cette année tout en tentant de trouver une solution au reste des installations situées dans le parc Forillon.
IL L’A DIT…
«Mon défi est de rejoindre mon idole Jack Rabbit Johannsen!», déclare Roger Bouchard, membre à vie de la PGA québécoise et surveillant sur le réseau des pistes de ski de fond des Laurentides.
Disons que l’ami Roger a tout le temps. À 100 ans, Jack Rabbit skiait encore les jours et a vécu jusqu’à 111 ans.
Un homme d’influence
Au moment où le golf affronte un tir croisé de défis, il est incontestable que Paul McLean était l’homme tout désigné pour assumer la présidence de Golf Canada durant l’année écoulée.
La feuille de route de McLean, un Ontarien de King City, était impressionnante quand il est devenu le 112e président de l’association nationale en février 2015. En plus d’être copropriétaire de deux clubs de golf et membre de trois associations nationales – Golf Canada, Association nationale des propriétaires de terrains de golf Canada, Association canadienne des surintendants de golf, il est aussi le cofondateur et président de Maxium, une société fermée de crédit-bail dont les avoirs dépassent le milliard de dollars. Une part importante de ce milliard est affectée à quelque 800 clubs qui reçoivent l’appui financier de Maxium par le truchement de baux, de prêts et d’hypothèques.
Soutenu par un Conseil d’administration qu’il qualifie d’« excellent, avec une expertise et des perspectives variées », McLean a pu concentrer ses efforts sur le domaine qui lui est le plus familier.
« Les défis financiers étaient plus nombreux que je ne le croyais, dit-il, et ils touchent tous les aspects du golf. Cela dit, cette prise de conscience a eu des effets positifs, car elle nous a permis de nous concentrer sur la tâche à accomplir et les meilleurs moyens d’y parvenir, du haut en bas de la hiérarchie. Nous avons fait des pieds et des mains pour établir un budget d’exploitation équilibré qui nous permettrait de réaliser les objectifs de notre plan stratégique. »
De ces objectifs, l’un des plus pressants avait trait au nouveau modèle révolutionnaire d’adhésion qui, introduit en 2015, entend refléter les changements dans la démographie du golf et mobiliser tous les membres, et non seulement ceux de clubs privés. Le modèle précédent, qui accusait une centaine d’années, était « en voie de décomposition », note McLean.
« Le nouveau modèle a été conçu pour établir un lien entre nous, les associations provinciales et l’ensemble des golfeurs canadiens. Cela est fondamental, non seulement sur le plan fiscal, mais aussi, plus important encore, sur celui de la croissance du golf. »
Dès le début de la présidence de McLean, un thème majeur aura été de renforcer les ponts entre tous les intervenants du golf canadien, des associations provinciales aux membres de l’Alliance nationale des associations de golf. « Nous devons concerter nos efforts, collaborer et optimiser nos ressources pour assurer l’essor du golf. »
Sur le front des championnats professionnels, la perception du public n’aurait pu être meilleure. « L’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin Canadien Pacifique ont été sensationnels. Ce sont des tournois formidables, avec un public formidable et des champions formidables. Sur ce plan, nous avons coché toutes les cases. »
Sauf une, qui est importante. « Le bilan financier laisse à désirer. Nous devons développer un plan financier viable à long terme pour nos championnats professionnels. »
Toujours sur le front professionnel, McLean souligne avec fierté que près de 40 Canadiens évoluent sur divers circuits : PGA TOUR, LPGA, Web.com, Symetra, PGA TOUR latino-américain et Mackenzie/PGA TOUR Canada.
« Vingt-cinq de ces pros sont passés par la filière de Golf Canada, ce qui signifie que nous avons un impact majeur aux plus hauts niveaux. Créer des héros est un facteur de sensibilisation. »
En 2015, Golf Canada a continué de donner de l’ampleur à ses programmes destinés à la base comme Golf en milieu scolaire (près de 2 800 écoles) et Premiers élans CN (518 clubs).
Mais la vie d’un président bénévole d’’une association de golf ne se confine pas à d’interminables réunions du conseil, à des rencontres sur le budget et à d’autres activités de ce genre.
« J’ai emmagasiné des souvenirs inoubliables », de dire McLean.
« Premièrement, je dois dire, au risque d’énoncer un cliché, que j’ai été honoré de constater le dévouement de nos bénévoles. Cette année, je me suis trouvé pour la première fois à l’intérieur des cordes à plusieurs de nos tournois. Le dévouement de ces personnes est tout à fait remarquable. Nos bénévoles et notre personnel ont toute mon admiration. »
Il se rappelle aussi l’excitation du dimanche de l‘Omnium canadien RBC à Glen Abbey. « Quel drame et quelle foule! Nous encouragions tous David Hearn [un Ontarien de Brantford qui était en tête après 54 trous et qui s’est classé troisième], mais Jason Day a été un grand champion. »
McLean avait déjà assisté à l’Omnium britannique, mais il a été invité au tournoi de l’an dernier en tant que spectateur privilégié, au Old Course de St Andrews. « L’ambiance, l’histoire, la tradition : j’étais rempli de respect. Inoubliable. »
Cette expérience a été d’autant plus mémorable qu’il était accompagné de sa femme et de leurs deux enfants adultes. « Nous étions dans le berceau du golf. Après, nous nous sommes rendus dans un parcours avoisinant pour que mon fils, qui participait à un tournoi à son retour, ait la chance de frapper des balles.
« J’étais là à regarder trois jeunes garçons frapper des coups cochés et roulés. Cela m’a rappelé ma propre enfance et je me suis revu faisant les mêmes gestes. Puis, une voiture est arrivée, et quatre aînés en sont sortis pour frapper des balles. A suivi une voiture avec deux adolescentes à bord.
« Cela m’a rappelé à quel point le golf est un sport inclusif et à quel point il est important de veiller à son bien-être. »
Pour suivre l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada 2016 sur Twitter, utilisez #AGAGC16.
Le Plan stratégique 2016 de Golf Canada
Direction Amérique du Sud pour Raoul Ménard et Charles Côté
Attendez-vous à lire des résultats sportifs québécois en provenance de l’Amérique du Sud bien avant les Jeux olympiques de Rio l’été prochain, cela grâce à Raoul Ménard et Charles Côté.
Deux champions du Québec et aussi nouveaux diplômés universitaires, ils se sont qualifiés en janvier au circuit PGA Latinoamérica, dont les activités commencent cette semaine avec la présentation de l’Omnium de la Colombie.
Gradué de l’Université de la Caroline du Nord à Charlotte et porte-couleurs du club Pinegrove, Ménard a inscrit des comptes de 70, 69, 71 et 72 à la sélection d’Argentine pour y prendre la 13e place.
Un ex-Rouge et Or originaire de Thetford-Mines, Côté a scellé avec 69 en Colombie après 76, 73 et 75 pour bondir de 20 rangs en dernière journée et se retrouver au 19e échelon à -2.
Les deux sont arrivés à Medellin aussitôt que samedi.
«On m’a pas mal assuré que j’aurais accès direct à tous les tournois sauf peut-être en Colombie. Comme c’est le lancement de la saison, on comprendra que tout le monde veut y jouer. Mes chances restent néanmoins bonnes d’obtenir ma place avec les abandons à venir. Je me situe 6e sur la liste de substituts. Charles, classé un peu plus haut, et moi sommes arrivés tôt afin de participer à la qualification du lundi le cas échéant», de dire Raoul avant son départ.
Spécifions que deux autres Canadiens, Corey Conners et Derek Gillespie ont fini 1er et 2e de leur «qualif» respective.
UN TREMPLIN POUR PLUSIEURS RAISONS
Cette série latino appartient à la PGA comme le Mackenzie-PGA TOUR au Canada et le circuit de Chine d’ailleurs.
Huit rendez-vous dotés chacun de 175 000$ apparaissent au calendrier. L’an passé, le premier boursier, Rodolfo Cazaubon, avait empoché 129 203$.
«J’ai toujours aimé voyager», avoue Raoul, qui a représenté le pays à l’étranger en compagnie de l’équipe de Golf Canada chez les juniors. Il a aussi multiplié les aéroports pendant ses quatre ans à la NCAA.
Cela dit, sachez que le golf est la priorité.
«Le calibre de jeu est relevé en Amérique du Sud. Et comme on sait que le golf ne se compare pas aux autres sports du côté encadrement, cela fait donc partie de l’apprentissage que de devenir bon voyageur. De plus, ce sera agréable avec Charles aux endroits», mentionne-t-il à propos de la compétition devenue planétaire.
ZIKA FAIT (AUSSI) DES SIENNES AU… GOLF
Avant même d’avoir frappé leur première balle, Raoul Ménard et Charles Côté apprennent déjà à composer avec les situations constamment changeantes.
C’est concernant le calendrier. Il leur faudra rentrer aux USA plutôt que rester dans l’hémisphère sud. Deux tournois ont changé de dates. C’est en raison du virus Zika. « Comme on m’a dit qu’ils sont reportés en mai, je me suis retiré de la qualification au Mackenzie Tour au Canada dont les dates coïncident avec le dernier droit», élabore-t-il.
Il existe des bonifications à finir le plus haut possible au classement de l’année, cela inclut une promotion directe au circuit Web.com en 2017.
«Mais si je fais bien, je pourrais recevoir des invitations au Canada, les deux organisations s’entendant bien ensemble. Sinon, je fonctionnerai une semaine à la fois en me rendant aux préliminaires du lundi», précise-t-il au sujet du métier qui rentre.
PLACE AU MASTERS…
Brooke Henderson évolue en Australie une autre semaine. Elle y disputera le Masters dès jeudi. Scott McLeod, de Flagstick, mentionne que Lorie Kane sera également présente. Bien que surtout active chez les Légendes, Lorie profite aussi d’un carton d’invitation.
Quoique membre de la LPGA, Maude-Aimée LeBlanc n’est pas du voyage, les participantes étant déterminées selon le classement des gains de l’an dernier alors qu’elle jouait la série Symetra.
PAS DE «PARTY»TROP VITE
Bon nombre de parcours en Montérégie et de l’Estrie sur le gazon ou presque après le redoux du week-end… Ne célébrez toutefois pas trop vite, la météo prévoyant une bonne bordée en milieu de semaine.
On parle entre 10 et 15 centimètres quand même selon les régions disent nos experts.
RETOUR
Éric Maltais a repris l’enseignement jusqu’à tard en avril à l’école de golf du Tennis 13 à Laval.
SAVOIE ET BERNARD AVEC L’ÉQUIPE NUMÉRO UN
La NCAA a classé la semaine dernière St. Leo, où évoluent Joey Savoie et Hugo Bernard depuis janvier pour celui-ci , numéro un au classement Bushnel/GolfWeek chez les universitaires de la division II suite aux votes de l’ensemble des entraîneurs.
Savoie est le meneur des Lions au volet individuel avec son 13e rang en vertu d’une moyenne de 71,2.
Gagnant du tournoi Matlock lors du premier tournoi 2016 plus tôt en février, St. Leo sera de retour en action les 29 février et 1er mars en Floride.
Le golf perd un bon homme, mais Pinegrove gagne un bon pro
Quoique je connaisse Rémi Bouchard depuis ses débuts chez les pee-wee alors que j’étais journaliste à nos années communes au club Candiac avec Dave Ross à la barre, et qu’on ait toujours gardé le contact pendant ces 40 ans, il m’a absolument surpris avec son appel la semaine dernière. Il m’annonçait qu’il avait pris une décision et qu’un communiqué allait suivre à l’effet qu’il devenait à 52 ans le nouveau professionnel en titre au club Pinegrove.
Nous sommes plusieurs dans les coulisses du golf – dont probablement lui-même – à l’avoir senti complètement intégré dans son rôle de directeur de Golf Canada qu’il occupait efficacement au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Sans vouloir refaire l’histoire ici, rappelons qu’un fossé s’était créé entre Golf Canada et leurs membres dans les provinces. L’organisme national a définitivement fait le bon choix en allant chercher Rémi il y a cinq ans alors que Diane Dunlop-Hébert était présidente nationale et Charlie Beaulieu siégeait au comité, afin de rétablir les ponts.
Directeur général de Golf Canada, Scott Simmons a d’ailleurs salué le travail de Rémi Bouchard en évoquant et vantant les qualités «d’ambassadeur» de son homme de confiance.
À propos de Golf Canada, l’objectif était louable, mais le message passait de plus en plus difficilement.
Rémi a alors sorti son bâton de… pèlerin.
Se servant de sa réputation de champion golfeur, c’est plus que 200 clubs (lire leurs administrateurs) qu’il a rencontrés pour expliquer et faire comprendre que Golf Canada représentaient davantage que les inter-clubs et qu’il fallait demeurer associé ce qui a permis de cesser le déclin, ce qui était le défi.
Son influence a aussi eu son impact sur des décisions de Golf Québec.
Rémi Boucard quitte Golf Canada après la réunion annuelle à Halifax la semaine prochaine.
Même s’il ne sera jamais très loin de la gestion demeurant président des professionnels du Québec, le golf perd un bon homme tout en félicitant la direction de Pinegrove, qui a trouvé un bon pro pour encadrer ses membres et qui créera une académie qui relèvera de qui pensez-vous?
C’EST REPARTI POUR NOS FILLES AU CIRCUIT SYMETRA
Alors que Maude-Aimée LeBlanc a été promue à la LPGA, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay ont fait le voyage à Beaumont, en Californie pour entreprendre le Championnat IOA disputé entre vendredi et dimanche pour une bourse globale de 100 000 $.
Juneau est remise des malaises et surtout des émotions. Un virus l’avait obligée à se retirer en finale des qualifications au début décembre.
Tanguay a obtenu sa certification à la LPGA lors des finales, mais sa catégorie 20 comme substitut lui permettra de faire la navette entre les ligues majeures et les activités Symetra. Celle-ci a débuté 2016 en enlevant la palme en Floride du tournoi de la série «National Women’s Golf Association» au mois de janvier.
Les nouvelles confirment la poursuite d’un élan du golf féminin cette année. Le nombre de tournois est passé de 15 en 2013 à 23 au calendrier qui s’amorce. Les bourses atteindront conséquemment un record de 3,2 millions de dollars et encore une fois, les dix premières boursières à la fin du calendrier en octobre gradueront directement à la LPGA en 2017.
REVOILÀ GERRY PIETTE À ROUYN-NORANDA, MAIS PAS AU MÊME CLUB
Après trois ans à la retraite, Gerry Piette reprend du service.
Et ce ne sera pas comme pro au club Dallaire de Noranda où il a participé à la relance et au succès pendant 25 ans, mais pas très loin puisqu’Il s’installera au club Noranda, celui-ci lui ayant fait une offre comme directeur général.
Le club Noranda est un neuf trous fondé par la ville minière il y a 80 ans. Un de ses célèbres membres a été Dale Tallon, l’actuel directeur général des surprenants Panthers de la Floride qui avait été auparavant champion canadien après y avoir appris son golf.
Un véritable monument en Abitibi, Piette a accepté l’offre du président Rick Bastien.
Il pouvait pourtant s’amuser à jouer au golf douze mois par année, ayant un toit en Floride.
«J’ai passé 42 ans à servir dans le golf et le contact avec le public me manquait», dit le «revenant» à Philippe de la Chevrotière, de la Frontière.
Son style et sa philosophie de travail sont déjà bien établis.
«Je n’irai certainement pas dénigrer les membres de Dallaire. Non seulement m’ont-ils payé pendant 25 ans et que plusieurs sont devenus des amis, mais j’ai tout donné au club allant jusqu’à travailler dans mon garage pour le club», mentionne Piette au journaliste de la Chevrotière.
Quelle sera alors sa clé pour le succès?
« Recréer le sentiment d’appartenance est une priorité. Le club Noranda a été déjà un endroit de prestige», de terminer Piette.
LA SAISON DES SALONS
Si jamais vous passez dans la région de Toronto la fin de semaine qui vient, sachez que c’est le salon du golf au Centre international de Mississauga. Les dates de l’Expo de Montréal sont celles du 11 au 13 mars au site habituel de la place Forzani.
POSTES OUVERTS À LAVAL ET KANAWAKI
Plusieurs seront très intéressés d’apprendre que des endroits d’envergure comme Laval-sur-le-Lac et Kanawaki sont à la recherche d’un adjoint-pro en prévision de la saison prochaine, nous apprend la PGA du Québec.
Deux offres du genre devraient vite être comblées.
Toujours dans le domaine de l’emploi, Le Versant a un poste de directeur ou directrice des ventes disponible pour son complexe de 72 trous.
TEL PÈRE TEL FILS…
Ajoutez le nom de Steve Doucet au sein du club des auteurs d’un trou d’un coup en Floride. Il a réussi son as dans la région de Sarasota.
Directeur des ventes chez Nike Golf, Doucet a de qui retenir. Il est le fils de Duke Doucet, lequel a déjà gagné neuf tournois sur dix la même année au circuit du Québec.
Après cinq ans, Rémi Bouchard passe de Golf Canada au club Pinegrove
Un des noms les plus connus et impliqués au Québec, Rémi Bouchard, quitte Golf Canada ayant accepté le poste de professionnel au club Pinegrove.
Depuis cinq ans quand même qu’il était le responsable des opérations de l’organisme national au Québec et au Nouveau-Brunswick.
Rémi Bouchard a d’abord été demandé pour ajouter son poste à la liste de candidats. La suite n’a pas tardé.
NOUVEAU DÉFI
La sélection a été officialisée ces derniers jours lors d’une réunion du bureau de direction de Pinegrove quoiqu’il demeure en poste à Golf Canada jusqu’à l’assemblée annuelle à Halifax à la fin du mois.
«Il faut croire que j’étais rendu là», dit-il au sujet du coup de barre surprise qu’il donne à sa carrière.
«La réputation de Pinegrove n’est plus à faire pour la qualité de son parcours. Les affaires vont bien avec 500 membres et presque 300 actionnaires. J’avais aussi travaillé avec le directeur général Bruno Hamelin pour la préparation du Salon du golf», commente-t-il.
Le nouveau pro âgé de 52 ans insiste qu’il conservera de très bons souvenirs de son passage à Golf Canada. Il confinera de contribuer différemment.
«Je pense avoir fait de bonnes choses, les liens avec les clubs au Québec s’étant resserré», mentionne celui qui est resté associé au club Le Mirage pendant ses années en gestion.
Sa seule façon de progresser aurait été de déménager à Toronto ce qui n’est pas évident avec une famille. Il ne sera plus très loin de son travail étant né, ayant été élevé et demeurant toujours sur la rive-sud.
LES MEMBRES AVANT LA COMPÉTITION
Un diplômé d’Indiana State, Remi Bouchard est aussi président de la PGA du Québec en pleine refonte.
Un des rares à avoir gagné tous les titres au Québec chez les pros, les amateurs, les juniors et même les juvéniles, il deviendra moins actif en compétition.
«Je vais disputer un nombre minimal de tournois. Je veux vraiment m’impliquer dans les activités du club. La formation d’une académie est dans les cartes. Il a y le personnel à embaucher. Je veux être présent dans la vie des membres», de terminer Rémi Bouchard qui aura de quoi se frotter avec Raoul Ménard, Joey Savoie et Étienne Papineau, tous des membres de Pinegrove qui contrôlent le golf amateur d’élite au Québec.
Les souvenirs canadiens de George Burns III
C’est un véritable retour dans le temps qui est survenu lors d’un récent entretien en compagnie de Georges Burns III rencontré au club The Village, à Royal Palm Beach, où le retraité de la PGA se rend régulièrement saluer le pro et proprio québécois Daniel Pesant.
Ce quadruple vainqueur à la PGA originaire de New York a son nom inscrit dans le grand livre d’histoire du golf canadien ayant remporté le titre national chez les amateurs.
«C’était au club Summit (Toronto) en 1973», se souvient-il.
Il s’est aussi informé de la santé de l’Omnium canadien RBC, auquel il a été un participant très assidu.
«Je me rappelle encore très bien la présentation à Royal Montréal (en 1980) pour y avoir bien joué», dit le vétéran âgé de 66 ans.
Il y avait été un des principaux acteurs toute la semaine avec 66 pour prendre la commande dès le début avant de boucler en 5e place à quatre coups du champion Bob Gilder pour son meilleur résultat de ce côté-ci de la frontière au grand circuit.
Parmi les noms connus, Lee Trevino avait aussi scellé 5e, Johnny Miller 8e alors que Jack Nicklaus et Tom Watson avaient partagé le 13e rang.
«Monsieur Edmond Ricard (ex-président du commanditaire Imperial Tobacco), a été un parfait gentilhomme. Il en va de même avec Dick Grimm (très longtemps directeur de l’Omnium). Ils m’ont traité avec immensément d’égard à chaque séjour au Canada», raconte-t-il.
Burns est un ami et un voisin de Jack Nicklaus qui demeure dans la région, mais pas pour autant un grand fan de son parcours Glen Abbey, très longtemps le site permanent de l’Omnium.
«Jack a compliqué le parcours ce qui est moins évident maintenant, les jeunes étant tellement meilleurs», admet-il au sujet de l’Omnium qui retournera justement à Glen Abbey à la fin juillet alors que Jason Day défendra son titre.
Il se réjouit des succès de Dale Tallon, un pro du circuit canadien, qui rebâtit fort bien les Panthers. L’ancien Penguin Dan Quinn a été un fréquent partenaire sur le terrain.
«Pouvez-vous me dire si le joueur Dennis Wideman, de Calgary, tentait de tuer l’arbitre lors de sa charge?», demande-t-il à propos de celui qui a écopé d’une suspension de 20 matchs.
Un New Yorkais installé à West Palm Beach depuis de très nombreuses années, Burns a frôlé la célébrité en 1981. Meneur avant la ronde finale, il a terminé 2e à l’Omnium des États-Unis de 1981 à Merion, où il avait fallu que David Graham réussisse le rare exploit d’atteindre les 18 verts en coups réguliers ou prescrits la dernière journée pour l’emporter. Il a aussi déjà pris le 5e échelon à l’Omnium britannique.
Il est issu de la même génération ou vague de talent que Jerry Pate, Gary Koch, Curtis Strange, Jay Haas qui ont tout balayé sur la scène internationale chez les amateurs.
«J’étais associé à la Casa de Campo lorsque George a aidé les USA à remporter les amateurs», de mentionner Daniel Pesant.
Aussi deux fois gagnant au circuit d’Europe, George Burns a tenté à 50 ans l’expérience de la Série des Champions.
«Cela n’a pas duré, les blessures prenant toute la place», précise-t-il à ce sujet.
De fait, il a dû cesser complètement de jouer.
«Il faut oublier le parcours. Je recommence en frappant quelques balles grâce à Daniel qui a l’amabilité de me donner accès à son terrain d’exercice», poursuit-il.
En terminant, George Burns III demande de saluer les gens au Canada. C’est fait!
ET DE CINQ POUR STEVE DESCHÊNES
Avez-vous déjà réussi un trou d’un coup? Sachez que Steve Deschênes en compte maintenant cinq.
Profitant récemment de l’expo des manufacturiers d’équipement à Orlando, le nouveau directeur général et pro du club Dufferin Heights a joint l’utile à l’agréable en inscrivant son as au club Bella Colina au 5e trou à l’aide d’un fer numéro huit.
UN MOIS PLUS AU RALENTI
Après avoir disputé deux tournois en dix jours, Maude-Aimée LeBlanc s’arrête un mois alors que la LPGA prend la direction de l’Australie et de l’Asie où la participation est décidée selon le classement des boursières de l’an dernier.
Après avoir terminé 31e aux Bahamas et son élimination à mi-chemin à Ocala, Maude-Aimée voulait profiter de ce ralentissement pour regarder le dossier commandites en plus de polir son jeu bien sûr.
Elle reprendra le collier au tournoi «Founders» en Arizona le 17 mars.
DÉCÈS DE MARCEL FORTIER
C’est avec consternation qu’on apprend le décès du professionnel Marcel Fortier à l’âge de 86 ans.
Après avoir passé la majorité de sa carrière à la barre du club Victoriaville où il était actif lors des très belles années de l’Omnium du Québec réunissant les Dave Barr, Dan Halldorson et d’autres qui ont gradué à la PGA, ce véritable passionné est demeuré actif dans le rôle de support à La Providence, la Vallée du Richelieu et La Madeleine.
L’ensemble du golf offre ses condoléances à la famille et précisons que les funérailles auront lieu mercredi à McMasterville.
SUR LES VERTS… ENNEIGÉS
Hugo Bernard retourne à la NCAA en disputant lundi et mardi le tournoi de Lakeland avec Joey Savoie qu’il est allé rejoindre l’Université St. Leo… Dans la catégorie des offres d’emploi, l’Association des directeurs généraux annonce que le club Baie Saint-Paul est à la recherche d’un gestionnaire… Sylvie Schetagne sera l’invitée de Marina Orsini pour une capsule golf à son émission à Radio-Canada… Puisque ces choses se décident toujours longtemps à l’avance, ce sera le 30 mars…
Maude-Aimée LeBlanc sait déjà quoi travailler pour la suite
L’Omnium passera par la Vallée
Cette 31e place à -7 valant un chèque de 9 322$ en fin de semaine dernière aux Bahamas à Maude-Aimée LeBlanc est somme toute encourageante comme performance à son retour à la LPGA.
Voilà deux ans quand même qu’elle évoluait au circuit Symetra et ce résultat reste supérieur à ceux obtenus par les ex-numéro un au monde Inbee Park et Yani Tseng ainsi que Michelle Wie, en congé forcé à mi-chemin.
Pour fin de comparaison, elle se situe dans le premier quart de peloton entre la jeune phénomène Brooke Henderson, 21e à -9, et l’expérimentée Alena Sharp, 36e à -6, chez les Canadiennes.
Ce qu’il y a de positif présentement chez LeBlanc est qu’elle a déjà identifié ce qu’il y a à faire pour la suite avant qu’elle n’entreprenne jeudi le tournoi d’Ocala, en Floride, doté de 1,5 million de dollars.
Pas de problèmes avec les 20 oiselets enregistrés sur une normale 73 qui la placent 11e pour l’ensemble des joueuses sans ajouter un aigle enregistré au cours de ses cartes de 73, 70, 70 et 72.
Il en va de même avec son jeu très encourageant sur les verts qui fut longtemps son tendon d’Achille avec une moyenne de 29 roulés par ronde pour la 17e place qui s’ajoute à sa 12e avec 285 verges pour les coups de départ.
Elle obtient aussi une note au-delà de celle de passage avec 70,8% des verts atteints en coups réguliers ou prescrits.
C’est du côté de la régularité que la besogne est à accomplir.
Deux double bogeys et même un triple pendant les quatre jours placent beaucoup de pression comme ce fut le cas en ronde finale dimanche alors qu’elle a dû inscrire trois oiselets sur les cinq derniers trous, ou encore en venant ternir ses très louables efforts en complétant bogey, double-bogey au 16e et 17e après avoir été -7 jusque-là en troisième ronde.
Bien que la gagnante du tournoi inaugural Hyo Joo Kim ait terminé à -18, ce qui semble considérable, les écarts diminuent vite quand même lorsque le calcul révèle qu’éviter les bogeys sur ses trois trous de misère lui auraient permis de couper son classement de moitié pour un top quinze, ce qui lui aurait permis de doubler ses gains.
L’avantage de LeBlanc est qu’elle sait déjà quoi «travailler» à Ocala, où son entraîneure Denise Lavigne l’a rejointe en début de semaine.
Il lui faut absolument retrouver la cible sur les coups de départ comme le démontrent les chiffres.
Une moyenne de 51,8% finit inévitablement par vous mettre dans l’embarras, ce que la principale intéressée est la première à reconnaitre en admettant «avoir eu des problèmes toute la semaine».
Sans regarder en arrière d’autant plus que cinq normales cinq du parcours Paradise Island des Bahamas pouvaient toutes être atteintes en deux, la nouvelle est que les coups de départ sont historiquement un, sinon l’élément clé de Maude-Aimée.
CE SERA À… LA VALLÉE!
Golf Canada a complété ses choix pour des sites de qualification au pays de l’Omnium canadien RBC et celui au Québec.
La direction du club de la Vallée du Richelieu a obtenu et accepté la présentation le 6 juin.
Espérons un peloton complet comme en Ontario, ce qui permettrait à un talent d’ici de vivre l’expérience de la grande PGA passé par la Vallée en 1971 et 73 pour y tenir l’Omnium.
En raison du calendrier serré causé par les Jeux olympiques, l’Omnium national sera coincé à la fin juillet entre l’Omnium britannique et le Championnat de la PGA avec Jason Day comme champion en titre.
Toujours à propos du Québec et les rendez-vous nationaux, il reste une entente à finaliser avec une administration de parcours pour le Championnat «mid-amateur» au début août et on nous assure que les démarches vont bon train.
SUR LES VERTS (MOINS) ENNEIGÉS
Le club Pinegrove a entrepris la recherche d’un nouveau professionnel… Afin de garder la forme l’hiver, Roger Bouchard est de retour comme superviseur des sentiers de ski de fond du P’tit train du nord dans les Laurentides… Les dates retenues pour le Salon de golf Gatineau-Ottawa sont celles du 4 au 6 mars.
À la prochaine.
Maude-Aimée LeBlanc a mis toutes les chances de son côté
En plus de la jeune phénomène de 18 ans Brooke Henderson qui entreprend cette semaine aux Bahamas sa première année complète au circuit LPGA dans le cadre du tournoi Pure Silk, il ne faut pas oublier Maude-Aimée LeBlanc, qui y effectue un retour.
Après son éclipse de deux ans au circuit Symetra provoquée à l’origine par un problème de dos qui l’a forcée à s’arrêter à son année-recrue, voilà Maude-Aimée de retour par la grande porte ayant fini 4e aux qualifications de l’automne dernier ce qui lui vaut sa permanence dans les tournois réguliers.
À savoir à quoi s’attendre au cours de la nouvelle année? Qui de mieux pour répondre que son entraîneure Denise Lavigne.
« Maude-Aimé a considérablement investi de temps dans sa préparation au cours des deux derniers mois », mentionne d’abord Lavigne, enseignante au club Deer Creek en Floride l’hiver en plus de partager ses connaissances entre le Mirage et la Vallée du Richelieu l’été.
Cette Abitibienne d’origine dont la compétence lui a valu un rôle-clé à la Fédération de la Suisse accepte d’entrer dans le détail et ajoute: « Maude-Aimée a complètement changé d’attitude en ce sens qu’elle a appris à bien s’entourer ».
« Elle a acquis du tonus en trouvant un expert pour le travail au gymnase. Son souci du détail va jusqu’à avoir greffé une nutritionniste à son entourage pour maximiser son énergie », poursuit-elle.
La préparation sur le terrain n’a pas non plus fonctionné au ralenti.
« Maude-Aimée trime dur. Elle donne beaucoup de temps à l’ensemble de ses coups, incluant son jeu court. C’est elle qui demande d’aller travailler son jeu même sous la pluie. Les Jeux olympiques l’été prochain stimulent beaucoup sa motivation, Ha oui, ce qu’il y a de très heureux, chez Maude-Aimée, c’est d’être capable de trouver elle-même les bonnes solutions plutôt que seulement chercher conseil, ce qui montre qu’elle a acquis une belle maturité », déclare sa mentor.
En terminant, une prédiction de Denise Lavigne pour le retour de Maude-Aimée LeBlanc en 2016?
« Très franchement, je ne serais pas étonnée qu’elle gagne dès cette année! »
LAFORCE » MOINS SOUVENT EN EUROPE
Le circuit d’Europe chez les séniors compte un absent notoire en ce sens qu’il a toujours été un habitué lors des qualifications.
Plutôt que de le retrouver aux sélections présentement en cours au Portugal, Jean Laforce a la tête dans les boîtes.
« Nous sommes en préparation de déménagement dans la nouvelle maison que nous avons achetée », dit-il à Gilles Terroux, rédacteur de la PGA du Québec.
Le changement d’adresse ne s’avère toutefois pas la principale cause de cette absence qui coïncide avec celle de Claude Grenier, un golfeur de Sherbrooke menant une solide carrière en Autriche, un autre qui a toujours été un régulier.
Les autorités ont changé la façon de faire, notamment pour des raisons économiques.
« D’abord le nombre de tournois a été sérieusement amputé et comme les pauses entre deux rendez-vous sont nombreuses et longues, il aurait fallu multiplier les voyages de retour au Québec ce qui augmenterait les dépenses avec ce que cela coûte pour voyager », commente le représentant du club Le Champêtre aux dernières nouvelles.
Toujours dans le même domaine des réductions, les autorités en ont imposé une autre majeure.
« Le nombre de gradués a été réduit de quatorze à seulement cinq ce qui devient un autre pensez-y bien », poursuit-il.
Il faut bien prendre note que notre golfeur-déménageur ne fait pas ses adieux à la compétition internationale.
« Je compte bien me présenter aux préliminaires de l’Omnium britannique à Carnoustie au mois de juillet. Je considère la possibilité d’aller au premier tournoi au Pays de Galles en mai. Les plans sont aussi de tenter ma chance lors de quelques étapes lors des visites de la série des Champions dans le nord-est américain, cela en continuant de jouer au Québec », précise-t-il.
Jean Laforce veut en finir vite avec son déménagement, son calendrier commençant plus tôt.
« Je serai aux Bermudes en mars pour le Championnat mondial sur normales trois », assure-t-il.
Le golf québécois est toutefois représenté aux qualifications européennes par Sylvain Leblanc. Cette recrue est associée au club Memphrémagog.
SUR LES VERTS… ENNEIGÉS
Nos amis « snowbirds » ne pleureront pas que janvier finisse. Il y a eu 17 jours de pluie en Floride en date du 27 janvier versus sept pour la moyenne annuelle… La compagnie Mobilicab (voiturettes motorisées ClubCar) est à la recherche d’un représentant pour l’ouest du Québec et l’est de l’Ontario… De façon absolument apolitique, une bonne nouvelle dans le remaniement gouvernemental à Québec que cette nomination de Luc Fortin. Les sports et loisirs auront enfin un ministre totalement dédié plutôt que de devoir partager avec des responsabilités d’un autre secteur.
Changements au Système de handicap pour 2016
La saison de golf 2016 verra la mise en application d’un nouveau cycle de deux ans du Système de handicap. Celui-ci sera en vigueur du 1er mars 2016 au 28 février 2018. Vous trouverez ici un sommaire des informations concernant les modifications faites au Manuel de handicap de Golf Canada. L’édition 2016 du manuel contient six changements significatifs qui auront un impact sur environ 3,3 millions de golfeurs qui ont un Facteur de handicapMD émis par Golf Canada et ses dix associations provinciales. Les changements en question portent sur :
Définition d’un score de tournoi : Des directives additionnelles sont fournies aux comités en charge de compétitions concernant la définition de score de tournoi et la notion de ce qui constitue un « événement significatif ». La définition exclut dorénavant les tournois de bienfaisance et les ligues hebdomadaires au profit des compétitions désignées telles que tournoi membres-invités ou championnat du club, tournoi amateur régional ou compétition nationale. (Section 2 : Définitions)
Correction des scores : Une décision révisée vient clarifier ce qui constitue un score admissible dans certaines situations où le joueur n’a pas joué un trou selon les règles du golf, mais que son score pour le trou est assez précis pour être inscrit pour fins de handicap. Trois circonstances en particulier sont identifiées dans les exemples : 1) un joueur utilise un appareil de mesure de la distance ou joue selon la position améliorée alors qu’aucune règle locale n’est en vigueur à cet effet, 2) un joueur ne veut pas causer de retard indu ou 3) la situation est hors du contrôle du joueur comme un terrain marqué de façon incorrecte. (Section 4 : Correction des scores)
Inscription d’un score lorsqu’un joueur est disqualifié : Dans le but de s’aligner avec les règles du golf, le système de handicap révisé clarifie les cas où un score est admissible même si le joueur est disqualifié. En général, un score est admissible pour fins de handicap lorsqu’un joueur omet d’entrer sa balle dans le trou ou refuse de se conformer à une règle qui affecte les droits d’un autre joueur. Si l’infraction qui a mené à la disqualification a procuré un avantage au joueur, le score n’est pas admissible pour fins de handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)
Ancrer le bâton et inscrire un score : Un nouvel exemple concerne le joueur qui ancre son bâton pour effectuer un coup durant une ronde et fait défaut d’appliquer la pénalité encourue ou de corriger son score brut pour le trou (Section 4-2). Puisque le score en question n’a pas été réussi en jouant selon les règles, il n’est pas acceptable pour fins de handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)
Jouer seul veut dire sans aucune autre personne avec vous (en solitaire). Si vous jouez avec trois étrangers, c’est acceptable et le score est admissible pour fins de handicap. Même si un témoin/observateur (qui ne joue pas) vous accompagne, tel un membre de votre famille ou un cadet par exemple, le score est admissible (en autant que vous jouez selon les règles évidemment). Le nom des membres de votre groupe n’a pas à être mentionné quand vous inscrivez un score, ce n’est qu’une option propre au Centre de scores de Golf Canada pour ceux qui le désirent. Ce n’est pas une exigence pour que le score inscrit soit admissible pour l’établissement du handicap.
Cette décision a été prise pour aligner le Canada sur ce qui se fait à l’échelle de la planète concernant les rondes jouées en solo, dans le but d’en arriver éventuellement à un système de handicap reconnu mondialement.
Jouer seul et révision par les pairs : Dans le but de donner un appui additionnel à l’importance de la révision par les pairs, les scores réalisés en jouant seul ne seront plus admissibles pour fins de handicap. Ce changement vient souligner l’importance de fournir des informations complètes et précises sur les capacités réelles du joueur et de donner aux autres joueurs l’occasion de se renseigner adéquatement et de se forger une opinion raisonnable sur la validité d’un score pour l’établissement du handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)
Responsabilités du comité : Dans le but d’aider le comité du handicap dans sa tâche, on a révisé la partie s’adressant au joueur qui a une incapacité temporaire ou permanente et dont le facteur de handicap ne reflète plus ses capacités réelles. Dans un tel cas, le comité n’assignera plus un handicap local (identifié par la lettre «L» pour usage local seulement) qui sera remplacé par un facteur de handicap (temporaire) modifié identifié par la lettre «M». Ce changement vient assurer la portabilité du handicap d’un joueur handicapé qui pourra désormais utiliser son facteur de handicap à l’extérieur. (Section 8-4c : Modification du facteur de handicap par le comité du handicap)
Cliquez ici pour un aperçu plus détaillé des modifications adoptées. L’édition complète du nouveau Manuel du système de handicap de Golf Canada sera disponible sur le site golfcanada.ca/fr/handicap et on pourra se le procurer à la boutique en ligne de Golf Canada avant son entrée en vigueur.
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