FootJoy : une chaussure inspirée d’un pont
Réputé pour fabriquer des chaussures de golf d’allure conventionnelle, la compagnie FootJoy a lancé, le 15 janvier, un modèle nettement plus athlétique mais très stable puisqu’il s’inspire des lignes du pont Leonard P. Zakim Bunker Hill à Boston, au Massachusetts.
La chaussure Hyperflex fait donc son entrée sur le marché quelques jours avant le début de la foire mondiale d’Orlando. On la distingue par son matériel innovateur appelé FlexGridTMexiskeleton, qui permet à la chaussure d’être à la fois très légère, très stable et très bien coussinée.
Selon la compagnie, la chaussure Hyperflex sera plus résistante aux mouvements latéraux que toutes les autres chaussures à filets déjà sur le marché. Elle est offerte en quatre agencements de couleurs qui la rendent jeune et très distincte des autres marques.
Les héros méconnus du golf
Amis, joignez-vous à moi et levons notre verre à la santé de ces personnes dévouées grâce auxquelles nos parcours, qui chaque jour nous font la vie belle (ou dure), vivent et respirent.
Portons un toast aux surintendants de tout le Canada, à leur savoir-faire prodigieux, à leur ingéniosité, à leur vision et, surtout, à ce don qu’ils ont de trouver un juste équilibre.
Comment, en effet, s’y prennent-ils?
Leur métier a beau être soumis aux caprices de Dame Nature, ils trouvent le moyen d’aménager un terrain où chacun – maître golfeur, golfeur du dimanche, homme, femme, junior, aîné, débutant, long et court cogneur – est confronté à un défi stimulant. En même temps, ils parviennent à render le golf agréable et intéressant, tout en préservant les traditions et l’intégrité du vénérable sport. Voilà un tour de passe-passe extrêmement délicat.
Et quel dévouement! Debout avant l’aube, ils travaillent de longues heures pour notre plaisir à nous, mais sans jamais se plaindre. Ce sont de grands connaisseurs pour qui la gestion du gazon et l’état du sol n’ont pas de secret. De plus, ils contribuent à la rentabilité des parcours en prévenant les maladies susceptibles d’affliger le gazon. Le plus souvent à l’insu de tous.
Ils sont familiers avec les angles solaires, l’aération, l’irrigation, la conservation et la plantation des arbres. Et, ne l’oublions surtout pas, ils vouent un immense respect à la durabilité écologique. Les surintendants s’efforcent de ne pas abuser de produits chimiques afin de préserver la vie sauvage et les habitats naturels. Chaque jour, ils cherchent à réduire davantage l’empreinte du golf sur l’environnement tout en conservant la santé du gazon.
Voilà des hommes et des femmes qui dépassent le cadre de leurs obligations professionnelles. Tout en servant de passerelle entre le parcours et la direction, les propriétaires, le comité des verts et les membres usagers, plusieurs surintendants agissent comme ambassadeurs de la marque. Par le truchement des relations avec les médias, de la promotion et de la formation, ils sensibilisent le public à leur club, à leur métier, au sport. Ils sont les touche-à-tout par excellence du golf.
Je vous demande maintenant de lever votre verre encore plus haut pour bien marquer votre appui aux surintendants, pour les remercier de tous leurs efforts. Certains d’entre eux ont besoin d’un soutien encore plus affirmé, ayant récemment été les témoins impuissants d’un cataclysme.
Je pense aux inondations destructrices de l’an dernier en Alberta et, cette année, au carnage hivernal qu’ont subi des parcours de l’Ontario, de l’Alberta et du Québec. Certains établissements ont même du fermer leurs portes à jamais, d’autres pour quelques mois, le temps que la nature récupère de cet hiver exceptionnel.
Certains, mal informés ou qui tiennent pour acquises les normes existantes, cherchent un bouc émissaire. Malheureusement, les surintendants portent trop souvent le poids de la chose. Comme si la pression n’était pas déjà assez forte, ils sont en butte à des critiques injustes pour des situations hors de leur contrôle.
Dans la conjoncture actuelle, où les budgets sont serrés, les ressources mises à mal et l’industrie aux prises avec divers problèmes, dont le mauvais temps, il importe de soutenir inconditionnellement nos surintendants. Encourageons-les,de même que leur personnel dévoué, plutôt que de les condamner péremptoirement. Manifestons notre respect envers cette fraternité d’experts et reconnaissons leur rôle indispensable.
Dans son merveilleux ouvrage The Spirit of St. Andrews, Alister MacKenzie écrit :
«Un bon surintendant veille sur son gazon et passe des nuits blanches jusqu’à ce qu’il ait résolu les problèmes qui l’affligent.»
Lors de votre prochaine partie, prenez le temps de regarder alentour et posez- vous cette simple question: sans les surintendants, qu’adviendrait-il du golf?
Que feriez-vous?
Tout au long de l’année, nous avons demandé aux golfeurs ce qu’ils feraient pour rendre leur sport plus attrayant. Une solution toute simple est souvent revenue. Elle ne coûte rien à mettre en œuvre et elle permet à tous les adeptes – hommes, femmes, jeunes et aînés – d’avoir plus de plaisir. Quelle est cette solution miracle? Il s’agit tout bonnement de mettre l’ego de côté et de jouer depuis les jalons où l’on a de meilleures chances de succès. Le journaliste Robert Thompson a examiné de plus près le mouvement Partir des tertres avancés.
Arthur Little et sa femme Jan Leeming possèdent un terrain de golf appelé Province Lake, au Maine. Selon eux, les parcours sont trop longs, non seulement pour les golfeurs moins habiles, mais aussi pour pratiquement tous les joueurs qui ne figurent pas parmi les meilleurs au monde. Un jour, le couple a écrit à Mike Keiser, propriétaire de la célèbre villégiature de golf Bandon Dunes, en Oregon, pour lui dire qu’ils trouvaient les jalons avancés de Bandon Dunes encore trop longs.
“Je leur ai répondu de jouer d’où ils voulaient”, m’a expliqué Keiser en déambulant sur les allées de son plus récent projet, le Cabot Links de Nouvelle- Écosse.
Ce n’est pas ce que Leeming et Little avaient souhaité entendre. Ils voulaient des distances précises et avaient fait des recherches pour étayer leur approche. Ils ont découvert, par exemple, que l’idée de faire jouer les femmes à partir de jalons conférant une longueur de 5 300 verges au parcours, comme c’est l’habitude dans bien des clubs, est une erreur. Selon le couple, nombre de golfeuses devraient jouer sur des parcours de 4 200 verges, alors que les distances pour les hommes devraient totaliser 6 300 verges. Avec l’aide de Keiser, Leeming et Little ont donc créé les jalons “Bleu royal”, encore plus avancés que ne l’étaient auparavant les jalons les plus courts.
“Il y a des gens qui jouent depuis les jalons Bleu royal et qui nous disent qu’ils n’ont jamais eu autant de plaisir”, rapporte Ben Cowan-Dewar, copropriétaire de Cabot Links, où les jalons Bleu royal ramènent le terrain à 3 700 verges. “Nous voulons que les clients qui utilisent ces jalons se sentent comme de vrais golfeurs, et ces jalons sont très populaires chez les femmes et les juniors”, ajoute-t-il.
Le responsable de Cabot Links n’est pas le seul à tenter de convaincre davantage de golfeurs d’adopter ces jalons rapprochés. L’idée de raccourcir le parcours a fait son chemin depuis environ un an, dans le sillage du mouvement Partir des tertres avancés selon lequel la plupart des adeptes du golf – tant les hommes que les femmes – jouent à partir des mauvais tertres. En soi, l’idée n’est pas nouvelle et plusieurs organisations, dont Golf Canada et la PGA du Canada, en font la promotion : en avançant d’un jalon, les golfeurs gagnent du temps tout en ayant plus de plaisir. En vertu de cette approche, les golfeurs devraient choisir certains jalons en fonction de la distance qu’ils colleter à un 18 trous totalisant 6 700 à 6 900 verges, donc il peut partir des jalons les plus éloignés. Par contre, si votre coup de départ atteint 150 verges, vous devriez jouer à partir de jalons avancés qui ramènent le parcours à une longueur de 4 400 à 4 600 verges.
“Les parcours de conception traditionnelle, comme on en construit encore de nos jours, sont beaucoup trop longs et difficiles, affirme Little. Ils prennent trop de temps à jouer. Les propriétaires et les architectes ont une fixation : ils aménagent des terrains de golf plus longs, correspondant aux habiletés des joueurs d’élite, afin de les inscrire au palmarès des “meilleurs parcours”. Par conséquent, l’expérience golfique n’est pas agréable pour les golfeurs ordinaires, les débutants et les aînés.”
TaylorMade Golf lance les R15
CARLSBAD, CALIF – La société TaylorMade Golf, qui fabrique les bois de départ les plus populaires auprès des professionnels de la PGA depuis maintenant 14 ans, est fière de lancer les R15, la gamme de bois de métal haute performance la plus techniquement avancée de son histoire. La gamme, qui comprend des bois de départ et d’allée et des bâtons Rescue, ramène à l’avant-scène la prestigieuse série R de la société – une marque qui a révolutionné l’industrie des bois de métal pendant plus d’une décennie.
Le bois de départ R15, disponible à partir du 9 janvier 2015, fera le bonheur des golfeurs tant en magasin que sur le tertre de départ. Offert en noir et en blanc, il sera muni d’une agréable tête en forme de poire de deux dimensions possibles – 460 ou 430 cm3. Avec ses quatre angles d’ouverture possibles – 9,5°, 10,5°, 12° et 14° – le R15 pourra être précommandé à partir du 12 décembre. TaylorMade s’attend à ce que son R15 devienne le bois de départ le plus populaire au sein des grands circuits professionnels en 2015.
“Le R15 vient couronner nos réalisations de calibre international en termes de technologies de pointe des 15 dernières années,” a déclaré Brian Bazzel, Directeur principal, Création de produits, Bois de métal. “Il procure une performance incroyable, il est magnifique et il s’adapte aux joueurs de tous les niveaux. Nous y avons incorporé toutes nos connaissances en matière de bois de métal et les joueurs le constateront et le sentiront élan après élan. C’est un bois de départ vraiment unique.”
Adaptabilité
Il y a plus de 10 ans, avec sa gamme r7 Quad, TaylorMade a révolutionné l’industrie du golf en permettant aux joueurs d’ajuster le poids de leur bois de départ. Au fil des ans, nos ingénieurs ont à la fois accru et facilité la répartition du poids dans la tête du bâton afin d’aider les joueurs à améliorer leur jeu.
Grâce au dispositif Front Track placé à l’avant du R15, l’ajustement d’un bois de départ TaylorMade n’a jamais été aussi rapide et facile. Le dispositif est muni de deux poids coulissants de 12,5 grammes chacun (25g au total). Comparativement au populaire SLDR, la tête du R15 permet de déplacer 5 g de plus et elle est plus légère de 4 g. À l’aide de notre clé dynamométrique, le joueur peut desserrer et déplacer les poids sur le talon pour un léger crochet à gauche, sur la pointe pour un léger crochet à droite ou au centre pour une trajectoire plus stable.
De plus, le R15 est muni d’un manchon exclusif qui permet au joueur de modifier l’angle d’ouverture de la face et l’angle d’inclinaison de la tige en fonction de la trajectoire désirée. Une simple rotation du manchon permet au joueur de choisir parmi 12 réglages différents pour modifier de façon incrémentielle les angles d’inclinaison et d’ouverture de la tige et de la face (avec un écart de 4°).
En résumé, les poids coulissants et le manchon permettent au joueur d’ajuster le bois de départ R15 avec une précision extrême.
Conçu pour la distance
La performance exceptionnelle du R15 est surtout attribuable à son centre de gravité (CG) bas et avancé – une répartition de poids stratégique expérimentée avec le SLDR et qui procure une vitesse de balle accrue et moins de rotation.
Le CG du R15 est encore plus bas et plus avancé grâce au dispositif Front Track situé 12 mm plus près de la pointe et au poids additionnel de 40 grammes à l’avant. Au total, 75% de la masse se situe à l’avant du bois de départ.
Grâce à son CG bas et avancé, son dispositif d’ajustement à l’avant et ses nouveaux poids coulissants, le R15 aide à réduire de 100 à 200 T/M la rotation de la balle et à accroître de 0,5 à 1,0 degré l’angle d’envol, comparativement au SLDR 460.
Dimensions et couleurs
Le R15 de 460 cm3 est conçu pour le joueur qui recherche un maximum d’indulgence et de confiance sur le tertre de départ, alors que le R15 430 a une forme qui ressemble beaucoup à celle des plus prestigieux modèles TaylorMade des dernières années. La dimension à la position initiale est passablement plus petite pour ainsi répondre aux besoins des joueurs qui préfèrent une plus petite dimension à la position initiale. Le R15 430 procure également la plus faible rotation de balle sur le marché.
La couronne du R15 affiche un fini blanc satin très attrayant avec une face et une semelle en PVD d’un noir contrastant. Le fort contraste entre la couronne et la face facilite l’alignement de la face à la position initiale. TaylorMade s’attend à ce que la majorité de ses ambassadeurs sur le circuit optent pour le R15 avec une couronne blanche.
Une version en noir lustré sera disponible exclusivement avec le R15 460.
Bois d’allée et Rescue
Offert en quatre angles différents – 15°, 16,5°, 19° et 20,5° -, le bois d’allée R15 (299,99$) constitue le bois d’allée le plus ajustable de TaylorMade. Muni du même dispositif Front Track que le bois de départ, le bois d’allée R15 utilise un seul poids en tungstène de 25 grammes qu’on peut facilement faire glisser à l’aide de la clé dynamométrique de TaylorMade pour favoriser un léger crochet à gauche ou à droite. Le dispositif Front Track joue également le rôle d’une pochette d’accélération en augmentant la zone d’impact idéale et en diminuant la vitesse de rotation. Tout comme le bois de départ, le bois d’allée R15 est muni d’un manchon de 4° pour un ajustement optimal de l’angle d’ouverture.
Les bois d’allée et Rescue R15 ont été mis au point suite aux commentaires de nos ambassadeurs sur le circuit pour ainsi répondre aux exigences des meilleurs joueurs au monde. Tout comme le Rescue original de TaylorMade, le nouveau R15 (239,99$, 339,99$ TP) présente une tête en forme d’arachide, qui obtient généralement la faveur de nos professionnels sur le circuit. La tête plus petite (99 cm3) offre plus de polyvalence qu’un hybride classique et répond davantage aux besoins du joueur qui aime modeler ses coups.
TaylorMade a également incorporé une pochette d’accélération à surface libre au Rescue R15, ce qui accroît la vitesse de la balle et réduit la rotation. Muni de la nouvelle tige Fujikura Speeder 77 Evolution, le bâton possède également un manchon d’ouverture de 3 degrés qui permet au joueur de s’adapter aux écarts de distance entre les bois d’allée, les bâtons Rescue et les fers longs. Les ingénieurs de TaylorMade ont veillé à ce que le bâton procure une trajectoire plus neutre pour ainsi éviter de tirer la balle comment c’est parfois le cas avec les bâtons hybrides destinés aux joueurs avec une marge d’erreur élevée.
Pour plus d’informations, visitez taylormadegolf.ca.
Callaway Golf signe Phil Mickelson à long terme
La compagnie Callaway Golf s’est entendue sur les termes d’un contrat de plusieurs années avec le golfeur Phil Mickelson, a-t-on appris mercredi.
« Quand j’ai joint l’équipe de Callaway, il y a dix ans, je savais que je prenais la meilleure décision de ma carrière, a-t-il dit. Et je suis toujours aussi convaincu de cette décision aujourd’hui. Soutenu par des technologies innovantes, des produits de pointe et l’encours du groupe R&D qui travaille en étroite collaboration avec moi, je crois sincèrement que ces prochaines années seront les meilleures de ma carrière. »
Depuis le début de sa carrière, Mickelson a entre autres remporté cinq tournois majeurs, en plus de signer la victoire à 42 reprises sur le circuit PGA Tour. Il continuera ainsi à jouer avec des bâtons, une balle et un sac d’équipement de marque Callaway.
« Nous sommes ravis de prolonger notre partenariat avec Phil, a affirmé le président et CEO de Callaway Golf, Chip Brewer. Il signifie énormément pour nous et il continue de nous inspirer à développer l’équipement de golf le plus innovateur qui soit. »
Callaway Golf lance deux nouveaux bois de départ.
Callaway Golf procède aujourd’hui au lancement de deux nouveaux modèles de bois de départ qui s’inscrivent dans la tradition Big Bertha.
Le nouveau bois de départ Big Bertha Alpha 815 permet d’effectuer des coups qui donnent à la balle moins de rotations à la minute, ce qui leur procurent plus de distance et de tolérance aux impacts imprécis.
Quant au modèle Big Bertha Alpha 815 DD (Double Black Diamond), il a été conçu pour les joueurs de meilleur niveau. Son nombre de rotations est extrêmement bas, ce qui génère encore plus distance à la suite d’un bon impact.
Ces deux nouveaux bois de départ seront en magasin à compter du 13 novembre, à un prix de détail suggéré, respectivement, de 449,99$ et de 499,99$.
Un grand jour!
Quand on voit 25 jeunes espoirs en golf recevoir un chèque de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, on se rend compte que les efforts accomplis depuis huit ans par les Jocelyne Bourassa, Charlie Beaulieu, Diane Dunlop-Hébert et Pierre Dubé n’ont pas été vains.
« C’est un grand jour! »
Voici les premiers mots prononcés par Pierre Dubé quand on lui a demandé ce que représentait la remise de 25 bourses à des golfeurs étudiants constituant présentement les plus beaux espoirs québécois en golf âgés entre 13 à 19 ans.
« À la Fondation de l’athlète d’excellence, on voulait en faire plus en golf depuis longtemps », a ajouté le directeur général de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, un organisme fondé en 1987 en vue d’appuyer les efforts des athlètes ayant du talent et visant à atteindre un niveau mondial tout en s’illustrant dans le domaine académique.
« Notre contribution est en quelque sorte une suite logique aux programmes mis de l’avant par Golf Québec pour créer une nouvelle génération de golfeurs », a précisé Pierre Dubé.
Pour rivaliser sérieusement
Le golf effectuant un retour aux Jeux olympiques en 2016, le Canada – et le Québec en particulier – doit se donner des moyens de pouvoir rivaliser avec des athlètes de haut niveau provenant de tous les pays. Nos jeunes espoirs ont donc besoin d’être supportés pour avoir accès non seulement à des entraîneurs fiables, mais également à des préparateurs physiques, à des experts en nutrition, à des psychologues, bref à tous les spécialistes qui leur permettront de franchir leur période obligatoire d’adaptation de manière plus harmonieuse.
« Ma rencontre avec Pierre (Dubé) a tout déclenché », se rappelle Charlie Beaulieu qui, aujourd’hui, siège au sein du conseil d’administration de Golf Canada à titre de président du comité de membership.
« C’était en 2006, poursuit-il. Avec l’appui de Jocelyne Bourassa et de Diane Dunlop Hébert, je lui ai proposé d’unifier nos forces et de travailler ensemble dans le but de développer davantage le domaine du golf. Il s’est dit en faveur mais qu’avant tout, il fallait faire le ménage au sein de nos diverses associations. On l’a fait et c’est ce qui permet à Golf Québec de jouir du nouveau Programme de bourses à ses golfeurs-étudiants les plus méritants. »
Les 11 donateurs s’étant engagés à verser leur contribution sur une période de cinq ans, on devrait avoir le temps d’évaluer à quel point ce programme d’aide est profitable au développement de l’élite golfique.
Mais ce qu’il faut aussi retenir, c’est que sans la vision et la détermination des Diane Dunlop Hébert et Charlie Beaulieu, on n’en serait certainement pas rendu là dans le développement du golf amateur au Québec!
Nike dévoile les nouveaux fers Vapor
Des médias de partout autour du monde étaient conviés à New York, le 18 août dernier, afin de découvrir les bâtons Vapor en compagnie de deux golfeurs de renom; Rory McIlroy et Tiger Woods.
C’est aux pieds de la statue de la liberté, en début de soirée, que les médias ont vu le spectacle défiler sous leurs yeux. Pour l’occasion, Jimmy Fallon, le célèbre animateur de The Tonight Show, tournait un segment de son émission en compagnie des réputés golfeurs afin de voir les fers en action.
La nouvelle série Vapor combine la précision artistique du maître-concepteur de bâtons chez Nike, Mike Taylor; l’expérience et le génie du centre de développement interne The Oven; et l’imagination des designers de l’entreprise. Le résultat ? Trois fers qui offrent une innovation magistrale nommée Modern Muscle.
Le principe de la nouvelle technologie Modern Muscle est simple : on a modifié le traditionnel design des fers pour amener leur centre de gravité au centre de la face du fer. Cette innovation, conçue pour obtenir plus d’efficacité à l’impact, semble bien fonctionner puisque Rory McIlroy a remporté le Championnat du circuit avec un prototype du Vapor Combo-2 dans son sac en 2014.
La vidéo ci-dessous relate la création de la nouvelle série Vapor :
Trois modèles disponibles
La série comprend trois modèles : le Vapor Pro, le Vapor Pro Combo et le Vapor Speed. Le premier affiche une lame au look très moderne et a la prétention d’être le fer le plus précis à avoir été conçu chez Nike jusqu’à ce jour. Le Vapor Pro Combo, quant à lui, possède les lignes droites et fournit beaucoup de puissance à l’impact. Enfin, le Vapor Speed s’adresse aux golfeurs qui veulent frapper une distance maximale, tout en conservant une bonne dose de précision tout au long du parcours.
Si Rory McIlroy a remporté un championnat avec ces bâtons, c’est en partie grâce à Tiger Woods que la famille de fers a vu le jour. « Nos ingénieurs et nos designers à The Oven ont travaillé avec Tiger très longtemps afin de faire évoluer cette technologie et de l’amener à un niveau professionnel », raconte Rob Arluna, directeur global du département Golf Club chez Nike.
Tiger Woods se rappelle également de la première fois qu’il a testé cette nouvelle version de fers : « Cela fait des années, mais je me souviens que j’ai immédiatement remarqué plus de confort, je sentais le bâton plus équilibré et les résultats étaient constants », dit-il.
La nouvelle série Vapor sera en vente sur le site Nike.com et chez certains détaillants à compter du 31 octobre.
Jarett Stoll joue au golf avec la coupe Stanley
L’attaquant Jarret Stoll, des Kings de Los Angeles, a amené la coupe Stanley sur un terrain de golf, le week-end dernier.
Non, sa petite amie Erin Andrews n’y était pas. La coupe Stanley, qu’il a placée à côté des jalons de départ, lui a même servi de marqueur de balle.
Jarret Stoll, qui a récolté six points (3-3) en 26 matchs éliminatoires, a aidé les Kings à remporter la coupe Stanley en cinq parties face aux Rangers de New York la saison dernière.
Omnium canadien RBC : un anniversaire bien particulier
Il y a 60 ans, le 17 juillet, Pat Fletcher remportait l’Omnium canadien présenté au Grey Point Golf & Country Club, à Vancouver. Depuis, aucun Canadien n’est parvenu à inscrire la victoire dans le cadre de ce championnat national.
Deviner qui a les meilleures chances de mettre fin à cette séquence est aussi difficile que de prédire la prochaine fois qu’une équipe canadienne remportera la coupe Stanley.
Mais si l’on se fie au fait qu’à peu près n’importe quel joueur classé parmi les 100 meilleurs au monde a une chance de gagner une semaine donnée, il y a quand même quelques candidats très valables, à commencer par Graham DeLaet.
Classé au 32e rang mondial, le Saskatchewanais ne compte encore aucune victoire au sein du Circuit de la PGA, mais est venu bien près de le faire à deux reprises. De plus, il a été l’un des bons joueurs de l’équipe Internationale lors de la présentation de la Coupe des Présidents, l’an passé. Il apparaît donc en tête de liste des Canadiens les plus susceptibles de l’emporter.
Il y aura également David Hearn, 88e au classement mondial, qui a perdu en cinquième prolongation lors de la Classique John Deere de 2013, finalement remportée par Jordan Spieth. Zach Johnson était l’autre joueur à faire du temps supplémentaire dans ce tournoi.
Mike Weir et Stephen Ames sont des vétérans aguerris. Tous deux membres du Panthéon du golf canadien, ils pourraient également surprendre sur un parcours aussi stratégique que le Bleu du Royal Montréal. D’ailleurs, en 2007, Weir a déjà fait le coup à Tiger Woods en partie par trous.
Une fondation en héritage
Alors, une première victoire en 60 ans? Parfait ! Mais dans la mesure où l’héritage de Pat Fletcher continue d’être transmise à la génération actuelle et aux prochaines. Car la célébration de cette victoire de 1954 qui, incidemment, coïncide avec le 110e anniversaire de l’Omnium canadien, est la pierre d’assise de la Fondation de bourses d’études Pat Fletcher.
Créée en 1986, cette Fondation respecte le désir profond de Pat Fletcher d’aider financièrement de jeunes golfeurs canadiens méritants à poursuivre leurs études postsecondaires.
Ayant toujours reconnu que le golf avait enrichi sa vie et sa carrière, il a donc voulu donner au suivant. Ainsi, tout étudiant âgé de moins de 25 ans, qui poursuit ses études postsecondaires et qui a besoin d’une aide financière, peut faire la demande d’une bourse maximum de 3000 $, soit un montant qui les aide à assumer les coûts liés aux frais de scolarité, au matériel didactique, au logement et aux repas.
Les candidats doivent, bien sûr, avoir un engament soutenu envers les études et un bon dossier académique. Ils doivent également avoir un style de vie équilibré, incluant des intérêts non académiques et une implication dans la communauté. Enfin, ils doivent avoir un intérêt et des habiletés pour le golf qu’ils doivent pratiquer dans le respect de ses traditions.
Les demandes de bourses doivent être faites durant la dernière année au niveau secondaire et avant le 30 avril. Les étudiants peuvent répéter leur demande à chaque année dans la mesure où ils démontrent des progrès significatifs.
Un nom réputé
Aujourd’hui, le nom Fletcher est synonyme de golf et de respect des valeurs véhiculées par ce sport.
Les fils et le petit-fils de Pat Fletcher continuent de gérer la Fondation de leur père tout en étant encore très engagés dans le domaine du golf.
Edward, que tous appellent Ted, est le président de la compagnie Mint Green qui représente les vêtements, accessoires et équipement COBRA/PUMA.
Allan Fletcher est le Chef de la direction de la compagnie Fletcher Sports Brand, fabricants des vêtements Sunice, alors que son fils, Mark, en est le Président.
S’il vivait encore aujourd’hui, Pat Fletcher aurait vraiment de quoi être fier de sa progéniture.