L’attention sur Tiger Woods : un avantage pour McIlroy?
Pendant que Tiger Woods est au centre de toutes les discussions, on n’entend pas beaucoup parler des Rory McIlroy, pas plus que des Bubba Watson, Henrik Stenson, Adam Scott et Jason Day, qui semblent tous passer sous le radar en ce début de semaine du Tournoi des Maîtres.
Woods a paru plus calme et détendu que le numéro un mondial (McIlroy) et le champion en titre (Watson) lors des points de presse qu’ils ont donné mardi.
Bien qu’il ait affirmé qu’il était prêt à faire la compétition aux meilleurs joueurs mondiaux, qu’il s’était préparé non seulement pour participer mais pour gagner et qu’il n’avait aucune crainte concernant son état de santé, Woods avait même l’air du gars qui est prêt à accepter ce qu’il aura comme résultat, et ce, peu importe qu’il termine premier ou qu’il ne résiste pas à la coupure.
Ça ne paraît pas aussi évident du côté des « plus jeunes ». McIlroy (qui aura l’occasion de boucler le grand chelem à l’âge de 25 ans), Watson (champion 2012 et 2014) et Scott (champion 2011) semblent avoir une toute autre attitude et les yeux sur le veston vert. Ils ont toutefois rappelé qu’il ne fallait pas sous-estimer Tiger même si ce dernier n’a pas gagné ce tournoi depuis 2005, qu’il n’a pas joué de golf de compétition au cours des neuf dernières semaines et qu’il entamera le tournoi au 111e rang du classement mondial officiel.
Tout est possible, bien sûr, mais les chances de gagner le Tournoi des Maîtres ne penchent pas trop du côté du golfeur de 39 ans, aussi calme et détendu puisse-t-il être avant son premier coup de départ.
La chasse aux démons
Colin Montgomerie, qui a été longtemps considéré comme le « meilleur joueur sans titre majeur à sa fiche », soutient que McIlroy devra chasser les démons qui lui ont fait jouer 80 et perdre une avance de quatre coups qu’il détenait au début de la ronde finale de 2011.
Depuis, chaque année, McIlroy s’est embourbé avec une ronde nettement au-dessus de la normale (77 en 2012 et 2014, puis 79 en 2013). S’il parvenait à éviter ces mauvais résultats, il aurait de bonnes chances de l’emporter. Watson pourrait-il gagner une troisième fois au cours des quatre dernières années? Possible, mais historiquement peu probable. Le dernier à avoir inscrit la victoire deux années de suite à Augusta a été Woods, en 2001 et 2002, alors que le dernier à avoir gagné trois fois en quatre ans a été Jack Nicklaus, en 1963, 1965 et 1966.
Champion ou aspirant?
Stenson, Scott et Day font partie du Top 10 mondial, mais il ne faudrait pas oublier non plus les Américains Dustin Johnson et Jimmy Walker qui ne sont pas loin derrière. De ce groupe, seul Scott a déjà joué en champion. Les autres ne sont que des aspirants à un titre majeur.
Mais il reste qu’une victoire de Johnson constituerait sans doute une histoire chargée d’émotions. Il est revenu au jeu à la suite d’une pause de six mois pendant laquelle il devait régler des problèmes personnels. Pendant ce temps, il est également devenu papa et a fait un grand-père de Wayne Gretzky.
Quant à Walker, à sa deuxième visite sur le parcours du club Augusta National, il continuerait d’être le roi des négligés, lui qui a inscrit cinq victoires à son dossier depuis le début de la saison 2013-2014.
J.B. Holmes? Il est sur une belle lancée, mais parviendra-t-il à maintenir la cadence face à un tableau composé des meilleurs joueurs internationaux?
On aura toutes ces réponses dimanche. En attendant, bon Masters!
De Tiger Woods à Rory McIlroy
Les grands athlètes servent d’idoles pour les générations futures. Leur talent exceptionnel inspire et, à son tour, l’inspiration devient des modèles eux-mêmes.
Tiger Woods idolâtrait Jack Nicklaus. Rory McIlroy, lui, en avait que pour Woods. Aujourd’hui, Woods et McIlroy compétitionnent côte à côte et nourrissent les rêves des futurs grands de leur sport. C’est un effet d’entraînement.
Dans cette veine, Nike Golf a créé une vidéo du nom de « Ripple », qui met en lumière l’influence qu’avait le « Tigre » sur le Nord-Irlandais au cours de sa jeunesse. Il s’agit d’une histoire de poursuite sans relâche de deux athlètes remarquables et de leur chemin respectif jusqu’au plus grand circuit de golf.
Le film suit le parcours inspiré du jeune McIlroy, captivé par les performances grandioses, les coups de génie, les qualités athlétiques et l’élan de Woods. Victoire après victoire, célébration après célébration et avec des affiches de l’Américain dans sa chambre, le film nous permet de découvrir à quel point McIlroy rêvait d’affronter son idole de jeunesse l’un de ces jours.
Au début du reportage, on peut y apercevoir le jeune Rory, regardant Woods remporter son premier Championnat amateur des États-Unis à la télévision, en 1994. Puis, quelques années plus tard, McIlroy assiste à sa première victoire au Tournoi des Maîtres avec 12 coups d’avance. Tout au long du film, McIlroy démontre une éthique de travail comparable à celle de son idole, perfectionnant son jeu sous la pluie et améliorant sa technique de coups roulés sur les verts de la maison familiale, avec sa mère Rosie et son père Gerry.
Dollard St-Laurent laisse aussi son héritage au golf
Avec raison faut-il mentionner, le décès de Dollard St-Laurent a beaucoup été souligné par le Canadien et la LNH. L’ex-défenseur du Tricolore est décédé lundi à Beloeil, sur la Rive-Sud de Montréal, à l’âge de85 ans.
Aussi porte-couleurs des Blackhawks, Monsieur St-Laurent a été un des fondateurs avec Ted Lindsay et Doug Harvey du premier syndicat des joueurs, un moment-phare du sport lorsqu’on connaît le pouvoir des joueurs de nos jours.
Ce qui doit également être mis en évidence est l’impact du disparu au golf.
Après sa carrière au hockey, le golf est devenu le sport de Monsieur St-Laurent.
Il a été capitaine et président influent à Beloeil.
Avec Jean-Paul Alary, le disparu âgé de 85 ans a beaucoup cru au golf junior.
Monsieur Dollard a été précurseur en instituant ce stage pour les espoirs de partout au Québec avec Jack Bisseger, Luc Brien, Jean-Guy Périard, André Gagnier, André Maltais, Phil Giroux et combien d’autres.
«Dollard St-Laurent a été une personne remarquable. Il ne parlait jamais contre les autres et a accompli plein de réalisations dans notre sport», de dire Daniel Talbot.
Son fils Michel St-Laurent est un ex-président de Golf Québec. Il est aussi un gouverneur à Golf Canada.
De la part de l’ensemble du golf au Québec, l’auteur se joint aux René Noël, Guy Fabre, Mike DeFalco, Robbie Jackson, Bruce Heuchan, Michel Pépin, Daniel Talbot et tant d’autres afin de remercier Dollard St-Laurent pour son exemple et son influence positive.
Nos plus sincères condoléances à Michel St-Laurent et sa famille.
Nos hommages, Monsieur Lach
Nos sympathies vont également à la famille d’Elmer Lach, décédé à 97 ans, lui qui avait été un très fervent amateur de golf et membre du club Summerlea au terme de sa carrière au hockey durant laquelle il a connu des heures glorieuses comme centre de la « Punch Line » en compagnie de Toe Blake et Maurice Richard.
Pour la difficulté, on repassera…
Il semblerait que le golf soit un sport difficile et que ce serait pour ça qu’on perd des golfeurs actuels ou potentiels? Désolé, mais à mes yeux, cette excuse ne tient pas la route.
Ah notre beau Canada, pays du hockey!
Nos enfants n’ont pas trois ans qu’on leur met des patins dans les pieds, un casque sur la tête [du moins, j’espère que quiconque tient à la santé de son rejeton fait ça…] et qu’on leur fait pousser un appareil conçu spécifiquement pour l’apprentissage du patinage tout en rêvassant de le voir un jour gagner bien plus qu’une médaille ou des millions : du bonheur et du plaisir!
Quand on revient sur terre, on voit bien que cet apprentissage ne se fera pas tout seul, que ça prendra un certain temps et des efforts soutenus, car patiner n’est pas simple. Et apprendre le hockey, la ringuette ou le patinage artistique l’est encore moins, puisque plus de 70 % des mouvements qu’on doit effectuer le sont au moment où l’on n’est pas en parfait équilibre.
Parlons de baseball. L’une des choses les plus difficile à faire – voire la plus difficile, tous sports confondus – est de frapper une balle de baseball. Avec un bâton dont la forme est ronde, il faut frapper une balle… ronde! De plus, cette balle nous arrive en mouvement, à une vitesse, une rotation et une direction qu’il faut juger en une fraction de seconde, tout en synchronisant son élan pour que celui-ci nous permette de réussir à faire un bon contact. Les meilleurs ont une chance de succès de 30 %.
Voulez-vous qu’on parle de tennis maintenant? De soccer? De basketball? De boxe? D’entraînement au gym? Quoi d’autre?
Loin de moi l’idée de faire le procès des autres sports. Toute activité sportive comporte ses difficultés et le golf n’est pas différent.
Mais ce qui me motive à en parler, c’est que le golf n’est pas plus difficile à jouer qu’un autre sport. Il suffit de s’y mettre, de s’y intéresser et de le pratiquer. Si l’on exposait nos jeunes au golf autant qu’on le fait au hockey, il y aurait de bonnes chances qu’ils continuent de jouer et qu’ils partagent leurs moments de plaisir avec leurs amies et amis.
L’autre grande qualité du golf, c’est qu’on peut le jouer pendant toute sa vie. Et il est plus sécuritaire que bien d’autres: personne ne t’accroche ou te donne une mise en échec. Les chutes sont pas mal plus rares qu’à vélo et tu n’as pas besoin d’être dans une grande forme physique pour avoir du plaisir à le pratiquer.
En fait, mon collègue Mario Brisebois m’a rappelé que Phil Giroux disait toujours : « Le golf n’est pas un sport, mais un jeu. » Alors, commençons donc par le jouer.
Et si on a des aptitudes pour « compétitionner », on verra…
Pour des informations sur les programmes de golf junior de Golf Canada, visitez premierselanscn.com.
Adams Golf lance sa gamme de produits Blue
En ce 30 mars 2015, Adams Golf, chef de file en matière d’innovation et de technologie hybride, lance aujourd’hui sa nouvelle gamme de produits Blue, un ensemble exclusif de bâtons composé d’un bois de départ, de bois d’allée, d’hybrides et d’une combinaison de fers. Chacun des bâtons au sein de l’ensemble Adams Blue a été conçu pour aider les joueurs à frapper leurs coups plus en hauteur de façon plus constante.
La gamme de bâtons Blue offre un look esthétique et un sentiment de confiance aux joueurs. Chaque bâton est muni du tout nouveau système Easy Launch exclusif à Adams.
La principale caractéristique du système Easy Launch, qui tire son origine des précédents modèles Adams, est l’encoche d’accélération située sur la semelle du bâton et qui procure à la fois plus de flexibilité sur la face du bâton et une vitesse de balle plus constante à l’impact. Les joueurs obtiennent ainsi plus de distance et de précision sur leurs coups et retirent donc davantage de satisfaction et de plaisir de leur jeu grâce à la haute performance des bâtons Blue.
Le système Easy Launch offre également un CG surbaissé et en retrait avec tous les bois de métal et les fers de la gamme Blue. Un centre de gravité surbaissé et le plus en retrait possible procure un envol plus élevé, une rotation accrue et finalement une trajectoire prolongée dans les airs à tous les coups. Plus la balle reste dans les airs, plus elle parcourt de distance. La position du CG des bâtons Blue aide tous les joueurs, peu importe leur élan, à atteindre des conditions d’envol optimales.
En plus de l’encoche d’accélération et du centre de gravité surbaissé et en retrait, les bâtons Blue sont munis des nouvelles tiges SlimTech exclusives à Adams, dont la pointe plus étroite procure un point de flexion plus bas et un envol accru à tous les coups, peu importe la position de la balle.
« C’est tout simple, les bâtons Adams Blue sont conçus pour aider le joueur à frapper des coups plus hauts et plus précis de façon plus constante, explique Brian Bazzel, Directeur principal, Création des produits. Avec leur design à la fois simple et raffiné, leur look esthétique et leur performance éprouvée, les bâtons Blue procurent encore plus de plaisir aux joueurs. »
Pour plus de détails et des coups plus en hauteur, visitez AdamsGolf.ca.
Ping s’adapte aux femmes
Lors de la Founders Cup disputée à Phoenix la semaine dernière, le fabricant PING a profité de la visite de 17 de ses golfeuses associées à la LPGA à assister au lancement du nouveau logo de la compagnie.
Ce nouveau logo servira à mieux identifier la marchandise destinée aux femmes. Il apparaîtra sur leur sac, leur casquette et leur parapluie, de même que sur la nouvelle collection des bâtons Rhapsody.
PING est le premier grand fabricant d’équipement à identifier si clairement la marchandise qui s’adresse aux femmes.
La semaine dernière, Nike Golf était la première compagnie à proposer une collection proposant un nouveau code vestimentaire afin de plaire à une clientèle plus jeune.
Le golf est en grande transformation et on se rend compte que beaucoup d’efforts sont déployés par les fabricants afin de hausser leurs parts de marché.
TaylorMade Golf présente les fers, le mini-bois de départ et la balle AeroBurner
Suite au lancement du bois de départ AeroBurner™ en janvier, la société TaylorMade Golf procède a annoncé le lancement des fers AeroBurner, du mini-bois de départ AeroBurner et de la balle de golf AeroBurner Pro; trois produits qui viennent compléter la gamme AeroBurner en 2015 et qui procurent vitesse, distance et puissance du tertre de départ au vert.
Fers AeroBurner
Les fers AeroBurner sont dans la même foulée que les bois de métal AeroBurner. Conçus pour procurer à la fois vitesse et distance, les fers AeroBurner présentent une face avec un coefficient de restitution (COR) maximal visant à optimiser la vitesse de la balle lors de l’impact. Tous les fers sont munis d’un centre de gravité (CG) bas qui procure à la fois un envol élevé et une remarquable sensation. Aussi, la tête offre un moment d’inertie (MOI) élevé, ce qui assure une indulgence et une constance accrues sur tous les coups.
D’un point de vue esthétique, les fers AeroBurner sont munis d’une tête au fini mat foncé, comme les fers SpeedBlade. Le fini plus foncé réduit l’éblouissement projeté par la face du bâton tout en lui donnant un look raffiné. La lame plus longue, le déport plus accentué et la bordure supérieure plus épaisse procurent un sentiment de confiance au joueur à la position initiale.
Disponibles au prix de détail à partir du mercredi 18 mars.
Mini-bois de départ AeroBurner
Le mini-bois de départ constitue une toute nouvelle catégorie chez TaylorMade, en offrant du 2 pour 1 aux joueurs: un substitut au bois de départ ou un bois 3 de rechange. Le nouveau mini-bois de départ offre bon nombre des caractéristiques des autres bois de métal AeroBurner. Comme tous les bois de métal AeroBurner, le mini-bois de départ AeroBurner est “fait de vitesse ”.
Le mini-bois de départ AeroBurner est un bâton avec une nouvelle forme aérodynamique, une face plus mince, une couronne en relief au centre et un nouveau bourrelet pour le hosel visant à maximiser la vitesse de la tête du bâton lors de la descente. Grâce à un CG bas et avancé, le mini-bois de départ procure à la fois un envol comparable à celui d’un bois de départ et une précision exceptionnelle. De plus, le mini-bois de départ est muni de la plus grande pochette d’accélération à surface libre parmi tous les bois de métal TaylorMade, ce qui accroît la zone d’impact tout en réduisant la rotation.
Sur le plan esthétique, les ingénieurs ont donné à la couronne du mini-bois de départ AeroBurner un nouveau fini mat blanc, une face en PVD noir et un graphique linéaire pour un alignement plus facile et plus précis de la face du bâton. Le modèle TP est muni d’un plus long hosel, d’une semelle plus plate et d’un angle d’ouverture plus prononcé.
Disponible au prix de détail à partir du 27 mars, le mini-bois de départ AeroBurner sera offert en deux modèles, de série et TP.
Balle de golf AeroBurner Pro
La balle de golf AeroBurner Pro est une balle en trois morceaux conçue pour procurer une vitesse élevée à l’impact. Le contrôle d’effet et la sensation de douceur sont le résultat de l’interface entre le SPIN MANTLE™ de TaylorMade et l’enveloppe exclusive IOTHANE®.
La balle AeroBurner Pro sera disponible à partir du 6 mars au prix de détail de 29,99$ la douzaine.
Pour plus d’informations, visitez www.taylormadegolf.ca.
L’exemple de Dustin Johnson
Dans le but d’atteindre l’excellence, et ce, peu importe la discipline, je suis convaincu qu’il faut inévitablement atteindre un « gouffre personnel » pour atteindre ou revenir au sommet. Et si ce n’est pas le cas, se relever peut être pénible. Très pénible!
Prenons l’exemple de Dustin Johnson, qui est loin d’être pénible. D’une part, je respecte énormément son courage d’avoir annoncé ouvertement, la saison dernière, qu’il mettait une pause sur sa carrière afin de régler des problèmes personnels.
Peu importe la nature de ses problèmes, ils ont eu l’effet d’une claque au visage. Positivement, étant donné les succès actuels du long cogneur américain. Il semble être en paix avec son passé et surtout projette une belle assurance pour l’avenir, ce qui en fait un prétendant sérieux pour les tournois majeurs cette saison, en plus d’un robuste pilier pour représenter le pays de l’Oncle Sam (Coupe des Présidents, Coupe Ryder, Jeux olympiques).
Rory McIlroy est un autre exemple que je range dans le même classeur que Dustin Johnson. Ses pertes de contrôle en 2011 et en 2013 font en sorte qu’il a du faire face à l’adversité au grand jour, devant les médias, et ce, à une période où sa carrière était simplement au stade de l’inauguration. Maintenant au sommet de l’échelle mondiale golfique, le golfeur nord-irlandais remplit son rôle à merveille et la génération de golfeurs derrière lui laisse présager un futur excitant pour notre sport.
J’ai soulevé les exemples de Dustin Johnson et Rory McIlroy, mais sachez qu’il y en a une tonne dans le monde sportif professionnel. En résumé, selon moi, il est impératif de perdre à haut niveau dans la première moitié de sa carrière professionnelle. On apprend davantage dans la défaite que dans la victoire et ça forge évidemment le caractère d’un athlète.
Je ne sais pas si vous me voyez venir avec tout ça, mais voici ma question : est-ce que Tiger Woods a déjà connu des échecs au golf qui lui ont permis d’atteindre son « gouffre personnel »? Selon moi, la première véritable claque sportive au visage de Tiger a été celle de Y.E Yang, en 2009, lors du championnat de la PGA. Avant cette mésaventure, Tiger Woods était irréprochable, à tout point de vue. Et je crois que ça le rattrape malheureusement.
J’ai l’impression qu’il combat plus difficilement les embuches des dernières saisons et celle qu’il négocie présentement s’attaque à quelque chose d’identitaire. Alors, j’y vais d’une prédiction pour le Tournoi des Maîtres : nous serons déçus, mais pas surpris de sa performance.
Un dernier mot sur le tournoi de la semaine dernière. J’ai une statistique qui fera plaisir à ceux et celles qui croient que les sportifs sont trop grassement payés : après quelques trous de joués lors de la première journée, Thomas Bjorn a déclaré forfait pour le tournoi et recevra tout de même un chèque de 42 000 dollars … américains, s’il vous plaît! Selon Statistique Canada, c’est un peu plus de 52 000 dollars canadiens à l’heure actuel, soit environ 5000 $ de plus que le salaire moyen québécois. « Merci bonsouère! »
Du Blue Monster au parcours Copperhead
Les joueurs se dirigent maintenant sur la côte ouest floridienne pour y disputer le Championnat Valspar. Probablement l’un des plus beaux défis qui m’a été donné de jouer dans ma carrière de golfeur. Le parcours Copperhead d’Innisbrook demande un arsenal complet de coups et de créativité pour pouvoir le dompter, et encore! Si vous êtes essoufflés sur le vert du 15e trou, respirez un grand coup. Les trois derniers trous du parcours se nomment le « Snake Pit ». Il vous mordillera certainement un brin, mais sans venin, toutefois. C’est ouvert au public, alors je vous suggère de mettre ça sur votre « Bucket List ».
C’est en fin de semaine que se tiendra le Salon ExpoGolf à la Place Forzani. Si vous désirez profiter de rabais substantiel sur vos droits de jeu cette saison, c’est l’endroit idéal!
Ce que vous devez retenir de la Classique Honda
Avant d’y aller avec quelques commentaires secs et précis, disons simplement qu’il a été difficile de suivre la Classique Honda, le weekend dernier, tellement il y a eu des délais en raison des fortes pluies. À un certain moment, on avait l’impression d’être dans un autre fuseau horaire.
Bref, sachez que la conférence de presse du gagnant Padraig Harrington a été pratiquement un spectacle. Simple et généreux, tout en buvant avec intensité son Coke Diète, l’Irlandais y est allé de plusieurs commentaires très intéressants et il s’est même permis, à quelques occasions, de commencer à répondre aux questions avant même que les journalistes aient terminé de les poser. Épique!
Ce qu’il y a de bon à retenir
– Si vous êtes dans la quarantaine… vous pouvez encore gagner! C’est-ti pas une bonne nouvelle ça!
– Le sympathique golfeur irlandais avoue ouvertement qu’il avait les « yips » (mouvements saccadés des mains à l’impact) en 2012… Est-ce que Tiger Woods le fera avant 2018? Pardon, je n’ai pas pu résister!
– Les gens qui ont du succès sur les plus grands circuits professionnels sont ceux qui ne s’attardent pas à réfléchir… ils exécutent sans être des « thinker ».
– Quand vous pratiquez au terrain d’exercice, parfois le déclic doit être mental et non technique… c’est un état d’esprit que l’on doit rechercher et c’est exactement ce à quoi Padraig Harrington a fait référence au terme de sa victoire en prolongation.
– Ce ne sont pas tous les joueurs européens qui ont l’habitude de jouer rapidement. Padraig… avance!
– Tous les jeunes loups ont techniquement de beaux élans… Faux. Observez Daniel Berger. Loin d’être une copie d’Adam Scott, le jeune Berger possède toutefois un élan fougueux et puissant. Un élan complètement naturel qui nous rappelle que l’important, c’est dans la zone d’impact que ça se passe. Et grâce à une maturité exemplaire, ce jeune américain est dans les parages pour encore longtemps.
– La coïncidence de la semaine : la semaine dernière, James Hahn a remporté l’Omnium Northern Trust en siégeant au 297e rang mondial. Cette semaine, Padraig Harrington a remporté la Classique Honda en occupant le… 297e rang mondial. Pas vilain! Je suis convaincu que l’Anglais Steve Webster (maintenant 297e au monde) croit en ses chances.
– Si on se fie aux prévisions météorologiques du mois de mars et que vous avez la ferme intention de jouer au golf au début du mois d’avril, je vous suggère le sud des États-Unis.
Tous les golfeurs devraient soutenir la Fédération nationale de golf du Canada
J’ai récemment eu la chance de participer à l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada, du mercredi 10 février au dîner de remise des prix, le samedi 14. Je siège à deux comités, placements et compétitions, et je suis très impressionné par le professionnalisme qui caractérise les réunions des comités et du Conseil d’administration de l’association. Il ne fait pas de doute que Golf Canada assume ses responsabilités de gouvernance, notamment parce qu’il doit faire rapport à Sport Canada et respecter ses politiques.
Au cours de l’assemblée, un nouveau modèle d’adhésion a été proposé, qui sera implanté graduellement au fil des trois prochaines années. Je suis d’accord avec ce modèle et je recommande instamment à tous les golfeurs canadiens de se brancher sur Golf Canada, du moins sur la version gratuite de l’adhésion. Pour l’heure, nous comptons 300 000 membres sur une population golfique active de plus de 1,5 million, sans compter quelque 3 000 000 de golfeurs « intéressés ». On en saura bientôt davantage sur ce nouveau modèle d’adhésion puisqu’un nouveau site Web sera développé au cours des prochains mois.
Chaque profession possède un organisme de direction ou de réglementation qui défend les intérêts de ses membres. L’appartenance à ces organismes s’accompagne de cotisations annuelles. Comptables, avocats, professionnels du placement, médecins, enseignants syndicats : tous doivent payer des cotisations, et il n’y a là rien de surprenant. De même, tous les sports ont besoin de financement pour des domaines tels que les règles, la croissance, les archives, les championnats, le développement des joueurs et l’organisme même. Le golf ne fait pas exception.
Saviez-vous que le golf est le sport de participation no 1 au Canada?
Le hockey est deuxième. Cliquez ici pour en savoir plus. Pourtant, 10% seulement des golfeurs contribuent financièrement à la gouvernance de ce sport. Cela doit changer et le nouveau modèle d’adhésion y veillera. Le lien ci-dessous renvoie à un résumé des propos de Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada.
Assemblée générale annuelle de Golf Canada – Cliquez ici
Félicitations à Doug Alexander pour une année merveilleuse de leadership. Paul McLean succède à une grosse pointure et je suis convaincu que lui aussi aura un mandat fabuleux. Si vous vous demandez ce que fait la Fédération nationale de golf du Canada, veuillez cliquer sur le lien des rapports des comités. Vous y trouverez pour chaque comité les faits saillants de 2014 et les objectifs de 2015. Je suis ESTOMAQUÉ de constater les efforts que font les bénévoles et les membres du personnel pour faire du golf le sport de toute une vie.
Rapports des comités – Cliquez ici
Golf Canada contribue à la création de héros. Corey Conners (Listowel, ON) et Brooke Henderson (Smiths Falls, ON) ont deux atteint la finale des championnats amateurs masculin et féminin des États-Unis en 2014. Nick Taylor a gagné un tournoi du Circuit PGA TOUR et la carrière de Graham DeLaet sur ce même circuit progresse à pas de géant. Voici quelques-uns des exploits de nos joueurs en 2014.
Le golf est maintenant un sport olympique et sera au programme des Jeux panaméricains de Toronto cet été. Applaudissez nos héros et soutenez Golf Canada, l’organisme qui fait du golf un sport où plaisir et réussites vont de pair.
Kelly Roberts est le Premier Vice Président, Gestionnaire de portefeuille, de la Financière Banque nationale Gestion de patrimoine. Il est membre des comités des placements et des compétitions de Golf Canada. Natif de London, en Ontario, il est le champion junior du Canada de 1971 et le double champion amateur de l’Ontario (1972, 1973). Roberts a été intronisé au Temple de la renommée de la Golf Association of Ontario en 2006.