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Qui de Tiger ou de Carey effectuera le meilleur retour?

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Carey Price (Bruce Bennett/Getty Images)

Qui a dit que le chiffre 13 était à éviter? Sûrement pas l’ensemble des amateurs de sports, lesquels seront gâtés deux fois plutôt qu’un le 13 octobre prochain, avec enfin le retour des deux méga personnalités qui n’ont pas cessé de faire jaser et de susciter les doutes quant à leur avenir, Carey Price et Tiger Woods.

Price disputera son premier match officiel alors que le Canadien entreprendra son calendrier le 13, à Buffalo. Woods a choisi la même date pour revenir à la compétition après 14 mois d’absence, au tournoi Safeway de Napa, en Californie. Qui a dit qu’il n’y avait que le football de la NFL dans le monde sportif à l’automne?

C’est bien beau toute la promotion du Canadien autour de Shea Weber pour faire « oublier » P.K. Subban, mais le principal centre d’intérêt chez les partisans est et demeurera la condition de Carey Price.

Ceux-ci sont chanceux et voilà pourquoi. Ils ont la Coupe du Monde de hockey à se mettre sous la dent et qui tombe pile avant le calendrier régulier de la LNH. Le niveau très relevé permettra d’analyser de manière juste les réflexes de Price et, à ne jamais mésestimer, sa confiance, si essentielle dans la réussite.

Dans le cas des fans de Tiger, c’est l’énigme total. Ce n’est quand même pas son rôle d’assistant au capitaine Davis Love III, à la coupe Ryder, en étant bien assis dans une voiturette motorisée avec une casquette USA sur la tête, qu’on en apprendra très long sur ses dispositions physiques.

Or, avec un seul Top 10 (à Greensboro) à ses 18 tournois précédant sa blessure, Tiger était tout sauf le Tiger des grands jours lorsqu’il a quitté.

Côté élan, les opérations lui ont-elles fait perdre de la distance devenue essentielle au golf? Interrogation encore plus capitale, qu’en est-il des « yips » qui l’avaient rendu absolument pathétique avant sa convalescence?

Si la moyenne à la PGA est de 35 ans et qu’il en a 40, l’âge polit, puisque Jack Nicklaus, jadis, et Phil Mickelson, plus récemment, ont prouvé qu’on pouvait très bien gagner dans la quarantaine même, en grand chelem.

Mais au-delà de l’élan, de la technique et de l’âge, LA question se situe au plan de la santé.

À n’en pas douter, Tiger a appris. Sa longue absence, après deux passages sous le bistouri, nous montre qu’il a définitivement compris la précaution et la nécessité de revenir seulement une fois complètement guéri. Mais tout le mystère est dans son corps, qui a commencé à craquer de partout depuis 2002 et qui nous fait demander combien de temps encore il pourra suivre.

La vraie réponse pour Tiger, sera à compter du 13 octobre. Tout comme Carey Price, finalement!

NOS QUÉBÉCOIS EN ACTION

Sara-Maude Juneau a pris la 23e place en fin de semaine, au tournoi Symetra au Kansas, et Max Gilbert, la 29e au Championnat de Niagara inscrit à la série Mackenzie-PGA TOUR Canada.

VIVE LA FRANCE!

Inactive la semaine dernière, puisque la LPGA étant en congé après deux étapes canadiennes, Maude-Aimée LeBlanc est en France, plus précisément à Evian. Elle dispute le tournoi du même nom, qui est le cinquième majeur du circuit féminin.

C’ÉTAIT IL Y A 15 ANS

Les mentions de la 15e année des tristes attentats du 11 septembre 2001 nous rappellent que les attaques étaient survenues deux jours après l’Omnium canadien, disputé au Royal Montréal. Le tournoi de la semaine suivante, à St. Louis, avait été annulé par la PGA et la Coupe Ryder USA-Europe en Angleterre, à la fin du mois, avait été reportée un an plus tard. Tristes souvenirs…

FIN D’UNE INSTITUTION

Faute de fonds, la PGA du Québec a été forcée de cesser officiellement ses opérations. Il s’agit de la fin d’une institution ce qui est tout à fait regrettable.

Le président Rémi Bouchard et la directrice générale Martine Laparé se montrent très nobles et limpides dans la situation. On y reviendra parce qu’il faudra une représentation provinciale à la PGA du Canada un de ces jours. D’autres informations restent à sortir…