Comme auparavant, Adrien Bigras continue de gagner obtenant le prix Pierre-Nadon commémorant l’ensemble de sa carrière

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Gagnant un jour, gagnant toujours! Telle est la réalité concernant Adrien Bigras.  

Bien que décédé le mois dernier à 84 ans à la suite de complications avec la Covid, il reste dans les honneurs. Pas une, mais deux fois. 

Avant l’intronisation à son Panthéon que la PGA du Canada confirme le 26 janvier pour entreprendre 2023, place d’abord à 2022 avec l’obtention, à titre posthume, du prix Pierre-Nadon décidé par un comité de journalistes spécialisés que je préside et sanctionné par Golf Québec.

Adrien Bigras a été un compétiteur émérite. On parle de 115 victoires et plus.

Puisque l’hommage Pierre-Nadon s’avère la reconnaissance de l’implication exceptionnelle dans son sport, sachez qu’il a multiplié la diversification de ses talents.

Cette haute marque d’estime « ne survient pas juste pour les performances », soutient Daniel Caza avec beaucoup d’à-propos.

Personnalité à multiples connaissances

En plus d’être professionnel à Rosemère, il a été proprio de son club (Le Manoir), architecte (Le Boisé, en plus du Manoir), de même que surintendant de parcours.

Il a eu son académie pour les jeunes. Pour davantage partager son immense bagage de connaissances auprès du grand public, il a écrit un livre sur la technique (en collaboration avec Claude Brière).

Il a été excellent enseignant comme le raconte Gilles Terroux.

« Je me souviens d’une ronde en compagnie d’Adrien au pro-presse O’Keefe disputé au Country Club de Sherbrooke à la fin des années 70. Sous la pluie, Adrien avait joué 64 avec huit birdies et surtout aucun compte de cinq sur sa carte de pointage. À l’époque, je brisais 90 une fois par mois, mais ce jour-là, Adrien « m’avait fait jouer » 82. Le fer droit est le seul bâton qu’il ne m’avait pas retiré des mains. Quand monsieur Bigras vous donnait un conseil, vous l’écoutiez… »

Très riche en estime

À sa sortie de l’armée américaine, l’ancien cadet de Laval-sur-le-Lac a vécu l’expérience au grand circuit de la PGA avant de revenir au Québec, faute de moyens.

Il possédait un sens de l’humour aiguisé.

A propos de la polyvalence dans sa carrière si bien remplie, il mentionnait à la blague « la  seule chose que je n’ai pas faite au golf, c’est de… l’argent. »

À ne pas en douter, Adrien Bigras est très riche en… respect avec ce prix Pierre-Nadon.

L’ancien cadet de Laval-sur-le-Lac appartenait déjà au club sélect des légendes au Québec. 

À propos

Pierre Nadon a été distingué journaliste de golf au Montréal-Matin et à La  Presse. Il a été aussi éditeur du magazine francophone de Golf Canada avant de nous quitter beaucoup trop tôt, emporté par un cancer. Il était l’ami de tous, dont Adrien Bigras bien sûr, lauréat de son prix cette année.