Cessons les recherches. Le golf a trouvé son joueur le plus heureux à Laval-sur-le-Lac.
« C’est un honneur dont je n’avais même jamais rêvé », a déclaré André Maltais, comblé, lors de sa soirée d’intronisation au Panthéon québécois dans la grande salle de bal.
Laval est définitivement la pierre d’assise de la carrière à grand succès de la nouvelle légende. Il a d’abord agi dans le rôle d’adjoint de Jules Huot, avant de lui succéder dans les fonctions de professionnel en titre.
Parfait gentilhomme, notre « jeune homme » de 82 ans en a parcouru du chemin depuis ses débuts à East Angus.
Il a aussi été pro et proprio du club Waterville.
Côté associatif, il a toujours été fort impliqué avant et aussi après sa présidence de la PGA du Québec. Il a également été un auteur.
LA VRAIE RICHESSE
« Je n’ai jamais été riche sauf en… amis », admet aussi André Maltais.
Plus d’une centaine de personnes sont venues lui rendre hommage.
Chez ses ex-employés, René Noël, Guy Faucher, Raymond Richer, Serge Thivierge et Gino Gaudreau ont pris la parole pour des hommages.
Parmi les collègues, il y avait Dave Ross et Duke Doucet, les deux membres du Panthéon, Jean Morin, Ben Boudreault, Daniel Pesant (via vidéo), Richard Demers, André Harvey et Christian Lavoie.
Une mention à Bob Mailloux pour l’apport à la mise en scène.
Respectivement président de Golf Québec et du Panthéon, il y avait François Gagnon et Marcel Paul Raymond pour représenter les deux organisations.
Très important au plan familial, il faut nommer son fils, Éric, et petit-fils, Karl, tous deux pros de golf également, ainsi que sa très fidèle Claire.
« Vous savez, j’ai tenu plein de rôles auprès de mon père, notamment être son psychologue de putting. Heureusement, je n’ai pas hérité de son élan arrière », a commenté Éric en déridant la salle.
REMERCIEMENT
Le mot de la fin revient à André Malais. Il verbalise sa reconnaissance.
« Merci du fond cœur à ceux et celles qui m’ont aidé à gravir tous les échelons. »