La cérémonie des prix d’excellence de la PGA du Canada le 26 janvier sera aussi beaucoup québécoise.
En cette fin d’année, Patrice Forcier devient récipiendaire 2022 du trophée chez les gestionnaires. C’est gros. De fait, c’est pour l’ensemble du pays.
Cette sélection s’avère la deuxième du Québec cette semaine en plus de Marie-Pierre Bernier, de La Tempête, dans la catégorie non genrée des apprentis.
Aussi au programme dans un mois, il surviendra pas une, mais deux intronisations de personnalités d’ici au Panthéon de la PGA canadienne.
En addition à celle d’Adrien Bigras, une autre est officielle. On laisse la PGA du Canada faire l’annonce ce qui ne tardera pas de toute façon.
« L’année 2022 aura été faste pour la reconnaissance de notre monde», déclare Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec. Il a raison.
Une première au Québec
Il y a deux choses à savoir à propos de Patrice Forcier.
Âgé maintenant 62 ans, il a été membre de la PGA toute sa vie ou presque ayant obtenu sa certification comme junior à 18 ans au club Les Dunes, à son Sorel-Tracy natal, à titre d’adjoint du regretté Raymond Huot.
Passé à l’automne à Pinegrove dans un coup de théâtre suite à une offre impossible à refuser, c’est pour ses onze ans auparavant à La Vallée du Richelieu qu’il devient le premier du Québec honoré dans la spécialisation par ses pairs au Canada.
Tout en dirigeant 185 employés, il a piloté de multiples projets aussi majeurs que la modernisation des deux dix-huit trous Rouville et Verchères pour recevoir deux fois la série des Champions à la PGA, la réfection du pavillon et dernièrement la construction de l’académie quatre saisons.
Autre très belle réussite financière celle-là., La Vallée du Richelieu a retrouvé son statut de club de prestige regroupant maintenant 1100 membres et fonctionne donc avec une liste d’attente.
Hommage inespéré
Bien qu’on reviendra d’ici le 26 janvier pour une plus longue entrevue, on a obtenu les premières impressions de Patrice Forcier. Il partage son premier succès national après plusieurs hommages au Québec.
«Je suis content des accomplissements. Merci de la confiance que la Vallée du Richelieu m’a fait pour relever les défis. Merci à Anny (son épouse) et à la famille, le golf étant un travail sept jours sur sept. Cela dit, Jamais je n’aurais pensé et encore moins cru que je pourrais remporter un jour ce prix », commente-t-il.
Bravo!