TOKYO _ Le conseil d’administration du club de golf devant accueillir les compétitions de golf des Jeux olympiques d’été de Tokyo, en 2020, n’a pas été capable de se décider sur un changement de politique qui viserait à accepter les femmes comme membres en règle.
Le club Kasumigaseki s’est retrouvé sous les feux de la rampe récemment, alors que Comité international olympique (CIO) a remis en question ses règles. La question est revenue dans l’actualité à la mi-janvier, quand la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a prié le club d’admettre les femmes comme membres à part entière.
Fondé en 1929 par 300 riches hommes d’affaires, Kasumigaseki est l’un des plus vieux et plus prestigieux clubs du pays. Il a accueilli plus de tournois de haut niveau que tout autre club nippon.
Pour l’instant, les femmes ne peuvent y devenir membres à part entière et ne peuvent y jouer les dimanches.
Le conseil d’administration du club s’est rencontré mardi, mais n’a pas été en mesure d’en arriver à une conclusion quant à un éventuel changement à ses politiques.
Tous les 15 membres de ce conseil doivent être en accord pour que les politiques du club soient modifiées. Kiichi Kimura, le président du conseil d’administration, s’est dit perplexe devant tout ce tollé.
« Nous avons discuté de la marche à suivre après avoir demandé à nos membres ce qu’ils en pensaient, a dit Kimura. C’est extrêmement ennuyant que la situation se soit détériorée à ce point si rapidement. Présentement, nous sommes confus. »
Afin d’y devenir membre, on doit être référé par un membre en règle et débourser plus de 92 000 $ CAN. Devenir membre à part entière recquiert un investissement supplémentaire de quelque 46 000 $.