Jennifer Chang, qui en est à sa deuxième année comme membre de l’équipe de golf de l’Université Southern California, garde un vif souvenir de sa participation à deux éditions du Championnat mondial junior féminin.
« Ce championnat n’est comme aucun autre tournoi junior, dit-elle. Le Championnat mondial junior fémininest un tournoi extraordinaire à jouer pour son pays. J’ai eu la chance d’y participer à deux reprises et ça m’a donné l’occasion de vivre des moments exceptionnels en compagnie de coéquipières et de capitaines formidables. »
Au terme de sa première année à l’USC, Chang, originaire de Cary, N.C., a été nommée au sein de la première équipe de l’All Pac-12. Elle était l’une des quelque 60 golfeuses à affronter le parcours du Marshes Golf Club de Kanata (environ 15 minutes à l’ouest d’Ottawa) l’année dernière, terminant à égalité au 21erang. En 2016, Chang avait fait partie de la cinquantaine de participantes au troisième Championnat mondial junior féminin, au Mississaugua Golf and Country Club, où elle a conclu ausecond rang.
Cette année, le Championnat mondial junior féminin reste dans la région de la Capitale nationale, au club de golf Camelotde Cumberland, à une vingtaine de minutes du centre-ville d’Ottawa.
L’on attend 63 golfeuses représentant 20 pays du monde entier à cette célébration du golf féminin s’étalant sur toute une semaine, pour se disputer 72 trous et compétitions individuelles et par équipes.
Le Camelot est le club d’attache de Grace St-Germain, membre de l’équipe nationale de Golf Canada, qui a déjà participé au Championnat mondial junior féminin. C’est sur ce terrain que se sont joués le Championnat canadien amateur masculin de 2012, le Championnat canadien junior féminin de 2017 et l’épreuve de qualification finale pour l’Omnium féminin CP de 2017.
Le Championnat mondial junior féminin 2018 aura lieu du 9 au 14 septembre prochain.
Greg Richardson, directeur général du club Camelot Golf and Country Club – fondé en 1991 –, précise que la configuration du parcours sera à cette occasion semblable à celle du Championnat amateur masculin de 2012.
Le terrain a cependant fait l’objet de travaux importants, depuis lors, notamment pour réaménager les fosses de sable, et ces changements ont été fructueux car le club a accueilli plusieurs tournois importants ces dernières années.
« C’est différent de ce qu’on a l’habitude de voir dans la région d’Ottawa, déclare Richardson. Le neuf d’aller est aménagé dans le style links et le neuf de retour présente des tertres de départ et des verts surélevés avec quelques approches intéressantes. Plusieurs choix s’offrent aux joueuses et les trous où le risque est récompensé présentent des défis qu’elles aimeront relever. »
Richardson ajoute que les membres de son club sont emballés d’accueillir certaines des meilleures golfeuses amateurs au monde dans quelques semaines. »
Il y a environ trois ans, un plan stratégique a été soumis aux membres pour orienter l’avenir du club, et l’un des éléments de ce plan consistait à attirer l’élite du golf mondial pour découvrir ce que le Camelot a à offrir.
« Pour être un parcours de championnat, il faut être l’hôte de championnats, explique Richardson. Tous les membres sont très excités à cette perspective. Nous avons un bon bassin de bénévoles prêts à nous aider. Ils aiment bien voir leur parcours acquérir une réputation distinguée grâce à la venue de quelques-unes des meilleures golfeuses du pays, et même du monde entier, réunies pour affronter le défi du parcours. »
Chang faisait partie de l’élite amateur des États-Unis durant les deux années où elle a participé au Championnat mondial junior féminin, et c’était pour elle une occasion exceptionnelle de se mesurer à des golfeuses qu’elle ne connaissait pas.
« En compétition aux tournois qui se tiennent un peu partout aux États-Unis, on voit toujours les mêmes personnes, mais au Championnat mondial junior féminin, il y avait beaucoup de visages inconnus et c’était extraordinaire de rencontrer des filles de partout dans le monde, dit-elle. On découvre de nouvelles langues et cultures. J’ai adoré ça et j’aurais bien aimé pouvoir y retourner. »
Chang ajoute que la camaraderie et l’ensemble de l’expérience se sont avérés bénéfiques pour elle, dans sa carrière au golf universitaire qui, l’espère-t-elle, la mènera jusqu’au Circuit de la LPGA.
Le Camelot posera un défi exigeant aux golfeuses en septembre, mais, comme le souligne Chang, le plus important pour les participantes est de s’amuser, de savourer l’expérience.
« En tant qu’athlètes, on veut toujours être au sommet de notre performance chaque fois qu’on joue et on oublie parfois de s’amuser, conclut Chang. C’est ça, pourtant, qui compte le plus à ce tournoi : profiter de l’expérience d’une vie en participant à une compétition où un nombre restreint de golfeuses ont le privilège de jouer, et partager du bon temps avec son équipe et ses camarades de jeu. »