Une certitude à propos du prochain calendrier compétitif au Québec est qu’il s’avère déjà étiqueté comme celui des championnats canadiens dans la province.
Mine de rien, la plus récente attribution de la PGA canadienne, celle du couronnement de son titulaire national au club Pinegrove, du 28 au 31 juillet, représentait la quatrième à venir d’une saison, disons-le, très occupée.
Golf Canada avait donné le ton en accordant précédemment ses championnats chez les amateurs masculins à Royal Ottawa, situé au Québec malgré son nom, et Rivermead, les dames des rangs « mid-amateurs » à Lachute, de même que les filles juniors à Ste-Marie, en Beauce.
IN MEMORIAM
Les hommages sont nombreux suite à l’annonce choc de la mort subite, lundi dernier, de Max Oxford, un as à Milby et chez Titleist, où il a été vice-président canadien aux ventes.
La famille va décider du moment des obsèques à venir. En attendant, un texte élaboré est disponible sur le site Au 19e.
LE MANOIR RICHELIEU MONTRE LES COULEURS DE SON 100e
« Les verts sont blancs, mais nous dévoilons nos couleurs d’été. »
Cette très invitante tournure de phrase est celle de l’équipe du Manoir Richelieu Fairmont pour le centenaire du golf cette année.
Bien sûr que nous reviendrons sur les festivités tout au long de l’année.
VICTO VA PERDRE SON MAIRE ET LE GOLF, UN AMI
Dans l’actualité, le maire Antoine Tardif apprend à sa population qu’il ne sollicitera pas, en novembre, un autre mandat de quatre ans à la barre de la ville de Victoriaville.
Dommage à la fois pour les citoyens et le club Victo, lequel perd définitivement un ami, notamment à la Coupe Canada dont il avait renouvelé la durée de contrat, à l’instar de son prédécesseur, Alain Rayes.
CHAMPION ET INVESTISSEUR
Dans la série « La vie en ville » de La Presse, Émilie Côté présente Émile Ménard.
L’ex-titulaire du Duc de Kent investit avec deux partenaires, Peter Mant et Max Ruiz Laing, dans le « Muni », un tout nouveau centre urbain de golf intérieur à Pointe-St-Charles avec simulateurs et resto, lequel est mené par le chef Liam Barron.
Il y a sept appareils GolfZon offrant un répertoire de 240 parcours.
« Nous voulons former une communauté », ambitionne le trio.
Le golf est une affaire de famille chez les Ménard. Le frère aîné, Raoul, est un ex-champion du Québec devenu professionnel. La grand-mère a été l’initiatrice de la famille.
72 000$
Telle est la somme distribuée pour l’année à 27 talents aux études grâce à l’implication d’Aléo, Claude Chagnon, les Fondations famille Chagnon et Roland-Beaulieu, de même que Groupe Park Avenue.
Les bourses varient entre 200$ et 400$, ce qui se prend très, très bien, merci.
SUR LES VERTS… ENNEIGÉS
Brigitte Thibault était de la liste de remplacement au tournoi d’ouverture Epson, la fin de semaine dernière. Son tour viendra à mesure que progressera … Toujours généreux de son soutien à la relève entre autres qualités, Daniel Pesant accueille William Blanchard à son club Royal Palm Beach.
BIRDIE!
Le prix de cette semaine va à feu Jerry Anderson pour son élection à titre posthume au Temple de la renommée de Golf Canada.
Le double gagnant de l’Omnium du Québec et de sept autres évènements au circuit canadien, ainsi que du Masters européen a été initié comme cadet à Whitlock.
UNION GOLF/IMMOBILIER
La direction du club Saint-Anicet, situé à un coup de fer ou presque de Valleyfield, prend un nouvel élan. On y confirme l’implication dans un projet domiciliaire.
Ce n’est pas l’espace qui manque avec 45 trous!
JULES HUOT…
Premier professionnel canadien vainqueur à la PGA, lors de l’Omnium General Brock de 1937, feu Jules Huot possède maintenant une autre rue portant son nom à Bromptonville. C’est sur l’ancien parcours Prince-de-Galles suite à une décision prise par le groupe immobilier sherbrookois Custeau.
« Pas mal impressionnant, surtout que ça survient 26 ans après le décès », commente son biographe André Maltais.
Les autres rues Jules-Huot sont à Laval, Montréal (Pointe-aux-Trembles) et Chicoutimi.
COMMENT SERONT LES PARCOURS?
Dans les dates également à retenir en mars, il y a celles du congrès de l’Association québécoise des surintendants de parcours. C’est à Drummondville, les 11 et 12.
Une bonne idée afin de faire parler d’eux, les agronomes du golf devraient profiter de la rencontre pour offrir un aperçu à quoi s’attendre comme conditions après un hiver neigeux pas ordinaire.
GOLF BONDÉ… L’HIVER
Avant de tourner définitivement la page sur février, mentionnons que le club Vieux- Lennox de l’Université Bishop’s était envahi, il y a deux fins de semaine, par 250 participants. Il s’agit de neuf trous, de surcroît.
L’endroit était hôte de la Coupe Subaru au Québec, le parcours devenant un centre ski de fond. Comme quoi ça fonctionne pour les clubs recherchant une double vocation hiver-été.
EN ATTENDANT LA MÉTÉO, VOICI L’HEURE… D’ÉTÉ
Pour compléter sur une note positive, cette chronique représente la dernière avant de transiter à l’heure d’été. C’est dans la nuit de samedi à dimanche, à deux heures, en se souhaitant que la météo d’été suive!
Pour les mordus de statistiques, il est tombé 103 centimètres de neige en février, la moyenne mensuelle étant davantage autour des 47 cm et des flocons.
À tout événement, bonne semaine !