Cette année, la Fête des pères a lieu deux mois et demi plus tôt pour Michel Boyer. En fait, ça se produit maintenant au lieu de la mi-juin.
Une très bonne personne dans la force du mot et que tous les gens autour de lui apprécient, sachez que Michel, toujours actif à 68 ans au centre intérieur Golf 365 Québec et agent libre en prévision de l’été, est immensément heureux et fier de son fils, Philippe. Vraiment !
Dans une décision encore toute chaude de reconnaissance venant de son sport, le jeune homme de 29 ans vient d’obtenir un honneur dont la mention s’impose. Il est sélectionné pour aller représenter le Canada au 14e Championnat du monde des sourds, en Australie, à la du mois d’août.
Quelle histoire que celle de Philippe qui, très important à savoir, possède aussi les gênes du total gentilhomme !
D’ailleurs, sa première réaction lors de l’annonce officielle a été d’aller sur les réseaux sociaux afin de sincèrement remercier son père et Marc Girouard, un proche de la famille, de l’encouragement soutenu dans son parcours et des généreux conseils qui accompagnent le processus.
À LA MOE NORMAN…
Philippe Boyer appartient définitivement à la catégorie des talents tardifs.
« Bien qu’il évolue dans l’environnement du golf qu’il adore depuis beaucoup plus longtemps via son travail avec les équipes d’entretien des clubs Cardinal et Glendale, il n’a commencé à jouer qu’il y a quatre ans », raconte le paternel.
« Que voulez-vous, ses intérêts étaient dirigés vers d’autres domaines plus tôt dans sa vie. Aujourd’hui, ça ne l’empêche pas, bien sûr, de souvent me taquiner de ne pas l’avoir forcé davantage plus jeune », blague-t-il.
La progression du sympathique colosse est fulgurante.
« Phil est meilleur maintenant que je l’ai été pendant toute ma carrière. Son élan se compare aux gars du TOUR », analyse-t-il.
Avant de se diriger vers l’enseignement, sachez que Michel a été un jeune champion, notamment de l’Omnium de l’Ontario de 1975 qu’il s’était adjugé à l’âge précoce de 20 ans.
La plus valeureuse qualité chez Philippe est définitivement sa détermination.
« Il a tout pour réussir au plus haut niveau. Je lui recommande de jouer le moins possible et de s’entraîner au maximum… à la Moe Norman », mentionne le père au sujet de la légende qui a été un modèle lors de leurs années ensemble sur le circuit canadien.
Toujours est-il que la méthode fonctionne très bien, merci.
« Le travail est une grande qualité chez Philippe. Il frappe des balles pendant un minimum de quatre heures à tous les jours. Il cogne tellement loin qu’il veut s’attaquer au record de Bryson DeChambeau, son héros », précise-t -il
L’AFFECTION PATERNELLE
Un cœur tendre, Michel Boyer espère pouvoir être du séjour en Australie auprès de fiston avant de conclure avec un autre vœu, collectif celui-là : « Philippe est un jeune homme extraordinaire. Il est le fils que je souhaite à tous les parents », termine-t-il.
Bonne fête des Pères à l’avance, donc !
ILS IRONT AUSSI EN AUSTRALIE
Sasha Laoun, Alexandre Ouellet, Rémi Maltais et Alain Turpin sont les autres talents du Québec retenus par Équipe Canada.
SAVIEZ-VOUS QUE…
Philippe Boyer doit son prénom en hommage à l’ex-champion québécois Philippe Giroux.
Le paternel, Michel, a été un précurseur au Québec, étant le premier à inclure de la vidéo en soutien à son enseignement.