La famille Bourassa a fait connaître les détails. Les derniers hommages à Jocelyne auront lieu dans deux dimanches, soit le 22 août.
Ce sera dans son Shawinigan-Sud natal, plus exactement à la Coopérative funéraire de la Mauricie, 2280, 105e rue. C’est à un coup de fer numéro cinq d’où elle a été élevée.
Maire de Shawinigan, Michel Aens a mis les drapeaux des établissements municipaux en berne.
Jocelyne laisse dans le deuil sa sœur Lise et deux frères, Réjean et Yvon.
Son frère Gilles, un véritable monument du golf en Maurice, est décédé 15 mois plus tôt.
Les sympathies débuteront à 13 heures et une liturgie de la parole suivra à 15hh30 sur invitation en raison des règles sanitaires.
La chaîne de messages au grand public est en cours présentement sur le site internet de la coopérative.
De nombreux intervenants du golf on fait part de leurs réactions:
Au golf, Diane Dunlop-Hébert a multiplié les présidences à Golf Québec, Golf Canada, le Panthéon du golf et au club Mount Bruno.
Au-delà des titres, elle était une amie très proche de Jocelyne Bourassa avec Debbie Savoy-Morel. Les deux ont gardé le contact jusqu’à la fin.
Or, Madame Dunlop-Hébert s’ajoute au concert d’éloges publics avec les propos très bien sentis avec l’ajout d’autres condoléances.
«Le triomphe de Jocelyne Bourassa au tournoi La Canadienne en 1973 à Montréal demeure encore à ce jour l’un des plus importants événements dans le monde du sport canadien et québécois.
Soudainement, tout devenait possible. Inspirées par cet exploit, les femmes se sont lancées dans les sports de compétition avec Jocelyne en tête comme modèle. Les athlètes voulaient être «la Jocelyne Bourassa» de leur propre sport!
Son accomplissement a servi de tremplin pour plusieurs vedettes sportives à travers le pays.
Après sa carrière malheureusement écourtée par des blessures, Jocelyne s’est investie dans l’organisation de l’Omnium. Non seulement en était-elle «l’ambassadrice» de premier plan, mais elle a littéralement bâti le tournoi le plus populaire sur le circuit de la LPGA.
Sa personnalité charmante et rassembleuse attirait les commanditaires, les joueuses et les spectateurs. Au-delà de ses talents d’enseignante, elle a été un mentor influent auprès des joueuses en les conseillant sur la façon de se présenter auprès des commanditaires et des médias. Son engagement et le modèle de ce tournoi son reproduits encore aujourd’hui à travers le monde.
Le legs de Jocelyne Bourassa est immense. Cette grande dame, très gentille, sympathique, humble et faisant preuve d’un grand professionnalisme laisse une trace indélébile dans le monde du golf féminin et bien au-delà.
p.s. Je suis certaine que Jocelyne a aidé pour le but gagnant donnant à nos filles du Canada l’or olympique au soccer.»
– Duke Doucet, membre du Panthéon du Québec:
«Très attristé par le décès de Jocelyne. Une grande golfeuse, mais encore plus une meilleure personne. Nous avons fait connaissance à nos années juniors et sommes demeurés amis depuis tout ce temps.
J’ai été son cadet (désolé, Mario) à l’un de ses premiers tournois professionnels. C’était au Burdines Invitational à Doral où elle a séjourné avec Fran et moi pendant le tournoi.
Son commanditaire à l’époque était Jean-Louis Lévesque. Je me souviens qu’un soir, alors qu’elle était au volant de la Cadillac de monsieur Lévesque, un idiot avait tiré un coup de feu en direction de la voiture et la balle avait fracassé le pare-brise, la ratant de peu.
«Elle manquera à plusieurs, mais son héritage vivra pour toujours. Repose en paix.»
– Dave Ross, ex-président de la PGA du Canada
Le monde du golf a perdu l’une de ses membres les plus fières et les plus influentes en Jocelyne Bourassa.
Tous les Canadiens et Québécois ont perdu une grande championne.
De championne de tournoi à administratrice, d’enseignante à amie, Jojo a tout réussi et soutenu le golf à tous les niveaux tout au long de son illustre carrière.
Le pro-am féminin de l’Estérel, organisé pendant onze ans, et seul pro-am féminin au Canada, a été redevable des conseils et de l’influence de Jocelyne. Jojo a toujours joué un rôle déterminant dans les événements du golf féminin, qu’il s’agisse de stages juniors ou de tournois professionnels.
«Nos souvenirs extraordinaires de Jocelyne Bourassa continuent de vivre.»
– Marc Tremblay, président du comité du Panthéon du golf du Québec
«Quelle triste nouvelle! Je savais à travers les branches que Jocelyne
ne se portait pas bien, mais pas à ce point. C’est une grosse perte.
Comme mon ami Barry MacDonald répète souvent: «Enjoy every
bad swing»!»
– André Maltais, ex-président de la PGA du Québec:
«Nous en garderons de formidables souvenirs.»
– Debbie Savoy-Morel, professionnelle émérite au Club Le Mirage:
– Gilles Terroux, journaliste présent à La Canadienne:
«La victoire de Jocelyne Bourassa à La Canadienne a permis au golf féminin de prendre enfin plus de place dans les pages sportives.»