Ceci n’est pas une chronique politique, mais avant ce véritable tsunami de patriotisme qui happe le pays tous les quatre ans lors de ces Jeux olympiques qui viennent nous chercher qu’importe nos allégeances, il faut applaudir haut et fort un autre Canadien : Graham DeLaet.
Sa deuxième place à Phoenix, en fin de semaine dernière, malgré un dos douteux ayant nécessité des traitements avant la ronde finale, était sa deuxième de suite.
Le golfeur de la Saskatchewan reste collé au top dix depuis ses cinq derniers tournois.
D’accord, sa balle frappée à l’eau au 15e était malvenue, mais retenons plutôt ses birdies aux 17e et 18e trous, montrant que le gars est un « battant ».
Vous savez quoi?
La question n’est plus de savoir si DeLaet, maintenant 26e mondial, va gagner à la PGA, mais plutôt de savoir quand, ce qui n’est qu’une question de temps.
En passant, il est en congé cette semaine.
Hank Haney avait raison
On l’aime bien DeLaet au Québec.
Son cadet Julien Trudeau vient d’ici, à Saint-Lambert; un de ses commanditaires est Puma Canada, installé à Saint-Laurent et DeLaet est le gagnant de la présentation 2008 de l’Omnium de Montréal au Circuit canadien.
J’avais passé beaucoup de temps au terrain d’exercice du Saint-Raphaël en compagnie d’une personnalité invitée par le promoteur Synchro Sports pour détecter les futures étoiles.
« Le gars avec la plus fiable technique et sérieuse éthique est votre Canadien DeLaet », avait prédit mon expert Hank Haney, longtemps mentor de Tiger Woods.
Avez-vous remarqué que le « Tigre » est en disette dans les grands chelems depuis sa séparation avec Haney?
La barbe
Je sais que vous allez me parler de la barbe de Graham DeLaet.
Sachez que c’est temporaire.
Attendez au début de l’été. Vous allez voir que la forêt de poils au visage va vite disparaître à 105 degrés avec facteur humidité à Washington ou New York!
Là-dessus, bons Jeux olympiques!