19e trou

Combien ça paye, les Jeux, feu vert de l’environnement au plan « Nicklaus » à Drummond, voici pourquoi ça sent la coupe et autres nouvelles

Brooke Henderson
Brooke and Brittney Henderson (Photo: Ben Jared/PGA TOUR/IGF)

À part les commandites personnelles, la réponse des bourses au golf olympique est simple: ce n’est rien !

Les seuls « cadeaux », qui n’en sont pas en réalité parce que les meilleurs joueurs possèdent déjà ces privilèges, sont des invitations aux quatre tournois majeurs l’an prochain, au Championnat TPC et Sentry, ainsi que des points au classement pour le gagnant en plus de sa médaille d’or.

Aux États-Unis, le Comité olympique décerne des bonis, mais ce sont des « peanuts » (37 000$) pour les multimillionnaires de la petite balle blanche pour une médaille d’or.

LA FIERTÉ AVANT LES BIDOUS
Cela dit, il fallait voir l’émotion qui a envahi littéralement le recordman (62 en conclusion) et médaillé d’or, Scottie Scheffler, sur le podium.

« Représenter son pays est très spécial », déclare le double titulaire du Masters.

Merci de rappeler que dans le sport, il n’existe pas que des professionnels qui respirent que pour l’argent.

TRANSFERT DE SPORT
Maintenant que la gymnastique est terminée à Paris, c’est Jean St-Onge qui passe à la description du golf féminin, à compter de jeudi.

ICI POUR APPRENDRE
Ajoutez le nom de Keegan Bradley en séjour à Montréal, à la fin septembre, pour la Coupe des Présidents.

Sa nomination dans le rôle d’adjoint au capitaine, Jim Furyk, lui permettra d’acquérir l’expérience qu’il ne possède pas pour son capitanat de la Coupe Ryder, l’an prochain.

BIRDIE!
Le prix de la semaine va à Marc Hurtubise suite à son titre, la semaine dernière, de champion canadien de la PGA, catégorie « super sénior », sur son parcours Vieux Village, à Bromont, où il y est le pro et co-proprio.

Déjà qu’il est compliqué l’emporter au niveau national, le mérite est d’autant plus amplifié avec toutes les distractions d’organisation qui viennent avec le rôle d’hôte.

DES NOUVELLES DE DRUMMOND
En province, l’Express nous apprend que le club Drummondville a obtenu le feu vert pour entreprendre son investissement estimé à 60 millions $, pour le moment.

Propriétaire du site, Soprema devait d’abord recevoir les autorisations du Ministère de l’Environnement, ce qui est plus complexe en zone humide.

En plus du parcours qui sera refait et reconfiguré du 1er au 18e trou, un hôtel ultra-moderne sera érigé.

L’architecture du volet golf a été confiée à nul autre qu’à la légende, Jack Nicklaus, et à l’équipe de sa firme.

À l’agenda à venir, il y aura, en septembre, la décontamination du pavillon, avant de le raser. À l’extérieur, ce sera, une opération simultanée de déboisement et de reboisement.

Tout en félicitant le journaliste Louis-Philippe Samson pour le bon travail, c’est pour se garder à la page qu’il faut encourager nos médias en région.

LES GAGNANTS ET PERDANTS DE LA TÉLÉ
Maintenant que l’année du Grand Chelem est terminée, sachez que le Championnat de la PGA et l’Omnium des États-Unis ont été en gain d’audience, mais que des institutions comme le Masters et l’Open (britannique) ont fini en baisse.

Faudrait-il y voir l’effet « Bryson DeChambeau », dans l’ordre deuxième et premier lors des deux évènements avec un pointage positif?

CÉRÉMONIE COMMÉMORATIVE
La famille et les amis rendront un dernier hommage à Neil Haworth le 23 août, dès 15h, au club Saint-Raphaël, où il y a dessiné le deuxième parcours de championnat.

Notre plus international architecte de golf au Québec est décédé le 17 juin dernier au trop jeune âge de 63 ans.

Lors du « boom » du golf en Chine, sa compagnie avec l’Australien Robin Nelson y a aménagé jusqu’à 10% des parcours, dit-on, ce qui installe donc Neil Haworth sur la courte liste des candidats du Panthéon québécois.

ÇA SENT LA COUPE!
L’été file beaucoup trop vite. Le Championnat Wyndham cette semaine, dans le sauna de Greensboro, en Caroline du Nord, est le dernier tournoi au calendrier régulier de la PGA avant les éliminatoires de la Coupe FedEx.

LE SPORT D’UNE VIE
L’une de mes favorites pour son enthousiasme lors de mon été à la LPGA en compagnie de Jocelyne (Bourassa), JoAnne Carner, 43 fois titulaire à la LPGA, est toujours aussi unique.

À l’Omnium des États-Unis, chez les séniors, la semaine passée, elle a joué 85 et 80.
Il faut savoir que la dame à 85 ans.

Au 18e, un spectateur lui a crié ‘Belle drive!’

« Un gros merci et après, je me dirige directement au bar », a été sa réplique avec son paquet de cigarettes jamais très loin.