Malgré un printemps de misère qui ressemble plus à la fin de l’automne, il y a, heureusement, de bonnes nouvelles pour égayer notre quotidien.
Je parle de Golf Québec, choisi gagnant d’un Maurice au gala Sports Québec la semaine dernière, et de la nomination de Constant Priondolo à la présidence de la PGA du Canada.
Golf Québec l’a emporté dans la catégorie Fédération par excellence, ce qui n’est pas rien avec tout ce qui se fait de bien au regroupement du sport québécois installé dans les entrailles du Stade olympique.
Le directeur Jean-Pierre Beaulieu et son équipe peuvent être fiers.
Un coup de chapeau spécial au président sortant Marc Tremblay puisque ce prix est attribué pour 2013. Et chapeau aussi à ses prédécesseurs en remontant à Dave Shea, Tom Hunter, Jacques Nols, Roger H. Legault, Michel Saint-Laurent, André Fournier, André Bourgoyne, Jean-Claude Gagné et Diane Dunlop-Hébert. La liste est longue des dirigeants qui ont mis l’épaule à la roue au fil de toutes les années.
Madame Dunlop-Hébert a recruté et mis dans la chaise Marc Tremblay avant d’être promue à Golf Canada, où elle a accédé à la présidence nationale.
Toujours au sujet de Marc Tremblay, son mandat à la présidence prévu pour un an aura, finalement, duré trois en raison des besoins et zéro aspiration pour accéder au niveau pan-canadien.
«Je veux servir ici», a-t-il maintes fois admis.
Tant mieux!
Avec Marc Tremblay à sa barre, Golf Québec est parvenu à réunir les associations chez les amateurs, les pros, les proprios et d’autres pour œuvrer en équipe plutôt qu’en solo pour relever les défis de l’avenir.
Nouveau président, Marcel-Paul Raymond maîtrise bien les dossiers ce qui est bénéfique, les honneurs dans le sport condamnant à la recherche perpétuelle du succès.
À LA PRÉSIDENCE CANADIENNE
La nomination de Constant Priondolo à la présidence de la PGA du Canada est majeure.
Il passe à la tête de la plus imposante association de l’ensemble du sport professionnel au pays.
En plus de ses responsabilités à la Vallée du Richelieu, il devient responsable de 3700 collègues au pays.
Cette présidence québécoise est la première depuis Dave Ross en 1985-86.
Le Québec doit s’en réjouir. Alors que le golf doit faire face à de grandes décisions pour son futur, pas vrai qu’il est souhaitable de compter sur un représentant d’ici à la table.
À SURVEILLER…
Les pros du Québec vont jouer en Ontario l’été prochain comme il sera annoncé en milieu de semaine.